...je ne sais pas si on a pu comprendre que vous êtes mes seuls amis. Je ne suis pas très présent, pas seulement pour la tendance de l'Asperger à "se retirer", que je reconnais parfois m'a influencé, mais surtout parce que je ressens de ne pas avoir à vous donner. Quand je pensais que je pouvais donner quelques choses, je l'ai proposé, mais même dans ce cas-là ça a eu des effets négatifs... Moi je pourrais beaucoup recevoir, mais je pense à ça, et je me dis aussi "ce ne sont pas des besoins". Je me regarde, 32 ans, 1 mètre et 90, assez fort, j'ai pas besoin, ça pourrait être même ridicule le penser. Mais je me trompe si je pense que je n'ai pas besoin de personne, au moins si je ne profite pas des conseils, si je ne parle pas de tout ça avec d'autres personnes qui ne soient pas toujours seulement moi. Une fois je parlais avec Dieu, maintenant je crois que c'était parler avec moi-même. Par vous c'est plus sûr que je reçois les conseils que je puisse recevoir. Dans le cas où vous lirez et penserez de répondre quelque chose.
Je ne sais pas vraiment par où commencer... J'espère que vous vous souveniez des choses que je vous ai déjà raconté.
Mes parents ont déménagé encore, toujours une maison ici en Bretagne. Je les aide pour le déménagement et pour beaucoup d'autres travaux qu'il y a à faire, et je loge chez eux. Et je voudrais rester ici encore longtemps et ne pas jeter de l'argent pour payer du loyer, le temps de mettre de côté l'argent pour acheter une maison, peut-être aux enchères, sinon je ne l'acheterai jamais et je resterai toute ma vie à combattre et à des fils à moi je n'aurais rien à laisser. Mais ce n'est pas pour dire que c'est un choix à moi, en ce moment je n'ai pas de choix. Je crois fermement que après tous ce cours et vu les types de travaux que je suis prêt à faire, en France, j'arriverai bientôt à gagner même 2000 euros par mois tous les mois. Mais pour l'instant l'argent que je gagne par les travaux occasionnels qu'il y a ne suffit pas pour moi-même non plus. Je reste ici parce que c'est mon père qui le veut, s'il ne veut plus je devrais vivre comme Rambo. Je pourrais y arriver, j'ai déjà essayé quelques fois, mais on comprend pourquoi l'homme primitif souvent ne vivait plus des 30 ans.
Peut-être je pourrais continuer par ordre chronologique et qu'il sera plus simple comme ça comprendre la situation.
Pendant le déménagement, j'avais à faire dans un délai étroit un long trou dans la terre pour la clotûre des chiens pour ma mère, et mettre les poteaux, et j'ai demandé à mon père et mon frère (plus jeune, qui aussi vit ici) si eux ils pouvaient faire le dixième voyage avec le camion, comme il n'y avait plus de choses trop lourdes à emmener. Quand ils sont arrivés j'ai commencé à décharger le camion, et j'ai trouvé les pièces de mon armoire, qui est surtout la seule mémoire que j'ai de mon grand-père, chargés d'une façon que il avait été tout griffé, déformé et voire cassé. Alors je les ai appelé et je leur ai demandé, avec une extrême calme "vous ne voyez rien de mauvais ici?". "Non, qu'y a-t-il?". "Vous n'êtes pas des porcs?" (une phrase qu'on dit ici, je n'en trouvais pas une autre en ce moment-là, j'admets qu'elle pourrait être forte, mais c'est notoire que ce n'est pas un langage qui m'appartient, même pour les porcs).
Alors mon frère a répondu des choses, parmi lesquelles "je te frappe". En ce moment-là j'ai ressenti que ce n'était pas bien lui faire croire que j'avais peur de lui. C'est notoire même que je suis contre la violence, j'ai été déjà frappé, même en famille, et je n'ai pas réagi. Mais pas que j'ai peur, non-violence, mais résoudre les choses de quelque façon, et pas peur, ça ce n'est pas un message que je veux faire passer. Alors je lui ai répondu "viens me frapper, je suis là". Il est venu et il m'a même giflé. Je n'ai même pas giflé dans ma vie, mais dans ce moment-là j'ai pensé aux mots des gendarmes italiens et d'un ami à moi à propos de la 'fonction éducative' que un gifle pourrait avoir, même si ça avait été bien appeler quelqu'un quand c'était drogue, couteaux etc. Alors je l'ai giflé aussi. Mais je ne sentais pas d'aller au-delà (déjà avec un gifle je l'avais déplacé presque jusqu'au au petit mur qui était à côté, et si sa tête allait sur ce coin-là j'aurais pu le tuer...). Voilà, je l'avais giflé, maintenant si ça ne marchait pas je n'aurais pas fait d'autre. ...Et le résultat a été qu'il voulait seulement me 'frapper' plus. ...Dans cette folie, dans l'espoir qu'elle s'epuisait là, j'ai mis ma face devant, avec mes mains derrière mon dos, et je lui ai dit "voilà, frappe". ...Et il m'a frappé, sur le mâchoire, par un fort poing qui m'aurait fait gonfler la face comme quand on doit s'enlever un dent.
Quand il a fait ça, j'ai mis encore ma face devant et je lui ai dit "allez, frappe, laisse les signes toi aussi". Quand j'ai fait ça il n'a plus frappé et il s'est eloigné.
Après ça mon père a commencé à crier au-dessus de moi, en me disant de partir. Que ils devaient faire un autre voyage et quand ils rétournaient il ne voulait plus que j'étais dans sa maison.
J'ai rien répondu. Quand ils sont partis avec le seul véhicule, j'ai pris un sac, et j'ai essayé d'arriver à une gare à 30 km pour prendre un train et aller dans quelque ville. Qu'est-ce que je devais faire? ...Clairement personne s'est arreté pour me raccompagner, un homme d'1 mètre et 90 avec un sac, qui s'arrête? Et s'ils s'arrêtaient ils auraient vu aussi que j'étais l'italien... Ils me régardaient de cette façon-là. Les personnes que j'aurais pu connaître dans le nouveau lieu où je vis...
Mais à un certain point, pas pour la fatigue, en tout cas quand on est à mi-chemin n'a pas de sens rétourner, mais je me suis dit, j'ai moi une face enflée comme ça, je n'ai même pas appelé des gendarmes où qui car ça lui ruinerait seulement la vie, je suis sur la rue, avec peu d'argent, sans un véhicule, dans un autre pays, sans connaître personne, et je ne peux pas aller chez personne... est-ce que je l'ai une dignité?
Alors je suis retourné dans ma maison. Et je n'aurais même pas dit que j'étais parti, j'arrivais à cacher les bulles. Le lendemain mon père est venu, lui seul. Il m'a demandé de lui raconter qu'est-ce qu'il s'était passé avec mon frère. Et il m'a dit que dans la colère il avait dit des choses foues (mon frère au contraire il pense d'avoir fait tout bien et qu'il devrait faire même plus).
Donc je suis dans ce contexte.
Maintenant, les propriétaires de cette maison vivent à 50 m d'elle. J'étais dans le jardin pour faire des travaux, même en pensant à la dame propriétaire qui avait les larmes aux yeux quand elle disait de ce que son père qui est mort avait fait dans cette maison et ce jardin et de comment ça se trouvait maintenant. Dans ce point-là j'étais un peu plus proche, et j'avais fait déjà des heures, mais dans le fin d'après-midi, et ce n'est pas que il doivent dormir pour travailler, elle est dans sa maison avec son fils et des enfants sans parents que ils tiennent pour je sais pas quelle association, et son mari le propriétaire il travaille comme enseignant et il est en vacance. À un certain point, exactement dans l'instant où j'ai fait un fort bruit après un peu, il a crié, "eh assez!". ...J'ai pensé peut-être il criait ça à quelqu'un d'autre, je l'avais déjà entendu hurler d'autres choses ("regardez!", et d'autres choses comme ça, comme s'il criait contre les enfants). Même si quand on avait parlé pour se connaître il avait exprimé clairement qu'il voulait qu'on partait, et il avait dit qu'il avait acheté l'autre maison proche pour ne pas avoir des voisins.
Parfois je ressens les enfants qui crient, qui pleurent. Le petit garçon avait peur de moi, il ne parlait pas, se tenait loin. Tandis que la petite fille, dans un premier moment avait peur également, et après soudainement s'est serrée à mon bras, avec la bouche dessus, je la regardais et je ne savais pas quoi faire, et ils l'ont enlévée et l'ont emmenée à l'intérieur.
...Aujourd'hui, dimanche, quand mon père est arrivé en passant avec la voiture sur la rue, exactement quand il a fermé la porte de la voiture et a parlé avec moi, le propriétaire a crié encore, derrière les arbres, il me semble qu'il criait vers nous et qu'il disait "[...], ne restez pas toujours ici!".
...Mes parents me disent que j'ai mal compris, même s'ils n'ont pas une autre explication. Moi aussi je continue à penser que j'ai mal compris. Je suis allé chez eux seulement celle fois-là, et en ayant été invité. Même mes parents. Mon frère y est allé plus de fois, en pensant que c'est normal en tant que voisins et en étant dans ces rélations (moi aussi je pensais comme ça ailleurs mais on m'a fait changer d'idée), en tout cas le propriétaire l'a aussi ammené avec lui pour faire des travaux dans la maison de sa fille. ...Mais il me semble possible que au moins il maltraite les enfants.
Je me demande, je devrais essayer de savoir si c'est comme ça? Pour une chose ou pour les deux. Et, si c'est comme ça, je sais que je suis le seul qui pense dans ma famille qu'il puisse être comme ça, en théorie, car je ne crois pas que si c'est comme ça ils ne feraient rien, mais qu'est-ce que je devrais faire dans le cas où je sois le seul qui pense qu'on devrait faire quelque chose?...
Je ne sais pas vraiment par où commencer... J'espère que vous vous souveniez des choses que je vous ai déjà raconté.
Mes parents ont déménagé encore, toujours une maison ici en Bretagne. Je les aide pour le déménagement et pour beaucoup d'autres travaux qu'il y a à faire, et je loge chez eux. Et je voudrais rester ici encore longtemps et ne pas jeter de l'argent pour payer du loyer, le temps de mettre de côté l'argent pour acheter une maison, peut-être aux enchères, sinon je ne l'acheterai jamais et je resterai toute ma vie à combattre et à des fils à moi je n'aurais rien à laisser. Mais ce n'est pas pour dire que c'est un choix à moi, en ce moment je n'ai pas de choix. Je crois fermement que après tous ce cours et vu les types de travaux que je suis prêt à faire, en France, j'arriverai bientôt à gagner même 2000 euros par mois tous les mois. Mais pour l'instant l'argent que je gagne par les travaux occasionnels qu'il y a ne suffit pas pour moi-même non plus. Je reste ici parce que c'est mon père qui le veut, s'il ne veut plus je devrais vivre comme Rambo. Je pourrais y arriver, j'ai déjà essayé quelques fois, mais on comprend pourquoi l'homme primitif souvent ne vivait plus des 30 ans.
Peut-être je pourrais continuer par ordre chronologique et qu'il sera plus simple comme ça comprendre la situation.
Pendant le déménagement, j'avais à faire dans un délai étroit un long trou dans la terre pour la clotûre des chiens pour ma mère, et mettre les poteaux, et j'ai demandé à mon père et mon frère (plus jeune, qui aussi vit ici) si eux ils pouvaient faire le dixième voyage avec le camion, comme il n'y avait plus de choses trop lourdes à emmener. Quand ils sont arrivés j'ai commencé à décharger le camion, et j'ai trouvé les pièces de mon armoire, qui est surtout la seule mémoire que j'ai de mon grand-père, chargés d'une façon que il avait été tout griffé, déformé et voire cassé. Alors je les ai appelé et je leur ai demandé, avec une extrême calme "vous ne voyez rien de mauvais ici?". "Non, qu'y a-t-il?". "Vous n'êtes pas des porcs?" (une phrase qu'on dit ici, je n'en trouvais pas une autre en ce moment-là, j'admets qu'elle pourrait être forte, mais c'est notoire que ce n'est pas un langage qui m'appartient, même pour les porcs).
Alors mon frère a répondu des choses, parmi lesquelles "je te frappe". En ce moment-là j'ai ressenti que ce n'était pas bien lui faire croire que j'avais peur de lui. C'est notoire même que je suis contre la violence, j'ai été déjà frappé, même en famille, et je n'ai pas réagi. Mais pas que j'ai peur, non-violence, mais résoudre les choses de quelque façon, et pas peur, ça ce n'est pas un message que je veux faire passer. Alors je lui ai répondu "viens me frapper, je suis là". Il est venu et il m'a même giflé. Je n'ai même pas giflé dans ma vie, mais dans ce moment-là j'ai pensé aux mots des gendarmes italiens et d'un ami à moi à propos de la 'fonction éducative' que un gifle pourrait avoir, même si ça avait été bien appeler quelqu'un quand c'était drogue, couteaux etc. Alors je l'ai giflé aussi. Mais je ne sentais pas d'aller au-delà (déjà avec un gifle je l'avais déplacé presque jusqu'au au petit mur qui était à côté, et si sa tête allait sur ce coin-là j'aurais pu le tuer...). Voilà, je l'avais giflé, maintenant si ça ne marchait pas je n'aurais pas fait d'autre. ...Et le résultat a été qu'il voulait seulement me 'frapper' plus. ...Dans cette folie, dans l'espoir qu'elle s'epuisait là, j'ai mis ma face devant, avec mes mains derrière mon dos, et je lui ai dit "voilà, frappe". ...Et il m'a frappé, sur le mâchoire, par un fort poing qui m'aurait fait gonfler la face comme quand on doit s'enlever un dent.
Quand il a fait ça, j'ai mis encore ma face devant et je lui ai dit "allez, frappe, laisse les signes toi aussi". Quand j'ai fait ça il n'a plus frappé et il s'est eloigné.
Après ça mon père a commencé à crier au-dessus de moi, en me disant de partir. Que ils devaient faire un autre voyage et quand ils rétournaient il ne voulait plus que j'étais dans sa maison.
J'ai rien répondu. Quand ils sont partis avec le seul véhicule, j'ai pris un sac, et j'ai essayé d'arriver à une gare à 30 km pour prendre un train et aller dans quelque ville. Qu'est-ce que je devais faire? ...Clairement personne s'est arreté pour me raccompagner, un homme d'1 mètre et 90 avec un sac, qui s'arrête? Et s'ils s'arrêtaient ils auraient vu aussi que j'étais l'italien... Ils me régardaient de cette façon-là. Les personnes que j'aurais pu connaître dans le nouveau lieu où je vis...
Mais à un certain point, pas pour la fatigue, en tout cas quand on est à mi-chemin n'a pas de sens rétourner, mais je me suis dit, j'ai moi une face enflée comme ça, je n'ai même pas appelé des gendarmes où qui car ça lui ruinerait seulement la vie, je suis sur la rue, avec peu d'argent, sans un véhicule, dans un autre pays, sans connaître personne, et je ne peux pas aller chez personne... est-ce que je l'ai une dignité?
Alors je suis retourné dans ma maison. Et je n'aurais même pas dit que j'étais parti, j'arrivais à cacher les bulles. Le lendemain mon père est venu, lui seul. Il m'a demandé de lui raconter qu'est-ce qu'il s'était passé avec mon frère. Et il m'a dit que dans la colère il avait dit des choses foues (mon frère au contraire il pense d'avoir fait tout bien et qu'il devrait faire même plus).
Donc je suis dans ce contexte.
Maintenant, les propriétaires de cette maison vivent à 50 m d'elle. J'étais dans le jardin pour faire des travaux, même en pensant à la dame propriétaire qui avait les larmes aux yeux quand elle disait de ce que son père qui est mort avait fait dans cette maison et ce jardin et de comment ça se trouvait maintenant. Dans ce point-là j'étais un peu plus proche, et j'avais fait déjà des heures, mais dans le fin d'après-midi, et ce n'est pas que il doivent dormir pour travailler, elle est dans sa maison avec son fils et des enfants sans parents que ils tiennent pour je sais pas quelle association, et son mari le propriétaire il travaille comme enseignant et il est en vacance. À un certain point, exactement dans l'instant où j'ai fait un fort bruit après un peu, il a crié, "eh assez!". ...J'ai pensé peut-être il criait ça à quelqu'un d'autre, je l'avais déjà entendu hurler d'autres choses ("regardez!", et d'autres choses comme ça, comme s'il criait contre les enfants). Même si quand on avait parlé pour se connaître il avait exprimé clairement qu'il voulait qu'on partait, et il avait dit qu'il avait acheté l'autre maison proche pour ne pas avoir des voisins.
Parfois je ressens les enfants qui crient, qui pleurent. Le petit garçon avait peur de moi, il ne parlait pas, se tenait loin. Tandis que la petite fille, dans un premier moment avait peur également, et après soudainement s'est serrée à mon bras, avec la bouche dessus, je la regardais et je ne savais pas quoi faire, et ils l'ont enlévée et l'ont emmenée à l'intérieur.
...Aujourd'hui, dimanche, quand mon père est arrivé en passant avec la voiture sur la rue, exactement quand il a fermé la porte de la voiture et a parlé avec moi, le propriétaire a crié encore, derrière les arbres, il me semble qu'il criait vers nous et qu'il disait "[...], ne restez pas toujours ici!".
...Mes parents me disent que j'ai mal compris, même s'ils n'ont pas une autre explication. Moi aussi je continue à penser que j'ai mal compris. Je suis allé chez eux seulement celle fois-là, et en ayant été invité. Même mes parents. Mon frère y est allé plus de fois, en pensant que c'est normal en tant que voisins et en étant dans ces rélations (moi aussi je pensais comme ça ailleurs mais on m'a fait changer d'idée), en tout cas le propriétaire l'a aussi ammené avec lui pour faire des travaux dans la maison de sa fille. ...Mais il me semble possible que au moins il maltraite les enfants.
Je me demande, je devrais essayer de savoir si c'est comme ça? Pour une chose ou pour les deux. Et, si c'est comme ça, je sais que je suis le seul qui pense dans ma famille qu'il puisse être comme ça, en théorie, car je ne crois pas que si c'est comme ça ils ne feraient rien, mais qu'est-ce que je devrais faire dans le cas où je sois le seul qui pense qu'on devrait faire quelque chose?...