Bonsoir chers amis,
voici quelques prières à faire à l'adoration de demain à faire selon vos inclinations et envie ... je vous propose également de
réciter un chapelet de la miséricorde pour la conversion des pécheurs vous pouvez également piocher quelques belles prières à ces intentions dans le très beau fil de prière de
@Gilles https://imitationjesuschrist.forumactif.com/t902-priez-vous-pour-la-conversion-de-votre-famille-et-de-vos-amis-es?highlight=CONVERSIONet de prendre
quelques passages des écrits de saint Paul, par exemple le texte de sa conversion . bonne et Sainte adoration à tous!
union de prière
Mon Seigneur et mon Dieu,
je me prosterne humblement
et vous adore.
Je me sens impuissant à considérer
votre immense bonté,
votre amour infini dans la sainte Hostie.
Puis je me reconnais incapable
d’égaler ma gratitude
à cet incompréhensible bienfait,
plus je vous supplie avec instance
de mettre vous-même dans mon coeur,
les sentiments qui me manquent.
Faites que votre amour me détache
du monde et de moi-même,
et me suggère les paroles
qui peuvent mieux vous exprimer
mon désir de vous aimer et d’être,
à la vie, à la mort,
tout à votre divin Coeur.
O mon Dieu,
infiniment digne d’être aimé,
je vous aime,
et mon seul désir est de vous aimer,
de vous honorer dignement au Tabernacle
jusqu’à mon dernier soupir.
Je vous aime,
Seigneur mon Dieu,
qui m’aimez d’un amour infini,
et qui me le prouvez
par votre perpétuelle captivité sur l’autel.
Je ne vous demande qu’une grâce,
celle de vous aimer toujours.
Je vous aime plus
que toutes choses et que moi-même,
ô Jésus, qui tenez plus à mon amour
qu’à votre gloire extérieure.
J’aimerais mieux mourir immédiatement
dans votre amour,
que de vivre un seul instant sans vous aimer.
Je vous aime,
ô Jésus, et je ne désire,
ne demande, de la communion fréquente,
et même du ciel,
que le bonheur de vous aimer parfaitement.
Mon divin Maître,
si, à tout moment,
je ne puis vous dire mon amour,
faites que mon coeur
ait l’intention habituelle
d’en produire un acte
autant de fois que je respire.
Je vous aime, Seigneur Jésus,
qui voulez bien pour moi
demeurer solitaire sur l’autel;
faites que pour votre amour,
je m’affranchisse le plus possible
de tout ce qui me retient loin de vous.
Je vous aime,
ô mon Jésus, qui,
pour ne pas me priver de votre présence,
vous exposez ici à mille outrages;
faites-moi la grâce,
dans les épreuves providentielles,
de souffrir en vous aimant,
et de vous aimer en souffrant.
Je vous aime,
ô Jésus, parce que,
dans l’eucharistie,
vous m’avez fait le don de votre Coeur,
et que vous me permettez,
à chaque communion,
de vous offrir le mien.
Mon doux Sauveur,
daignez, à mesure que j’approche de la mort,
augmenter et perfectionner mon amour pour vous.
Faites-moi la grâce de mourir
dans un acte d’amour parfait,
et de sentir alors que je vous aime,
non plus pour le temps, mais pour l’éternité.
Demande intime: O Jésus, formez en moi
l’habitude d’élever mon âme vers vous,
et détachez de plus en plus
mon coeur des choses terrestres.
IMPRIMATUR
+ PAUL, Arch. de Montréal.
1ère prière
O Dieu trois fois Saint!
je vous adore,
je vous aime,
je vous bénis
par le Sacré-Coeur de Jésus
au Très Saint Sacrement de l’autel,
et je vous offre,
par les mains bénies
de l’Immaculée Vierge Marie,
toutes les Saintes Hosties
qui sont sur nos autels
et dans nos tabernacles,
en sacrifice d’expiation,
de réparation et d’amende honorable,
pour tous les sacrilèges,
les profanations,
les impiétés,
les blasphèmes et les crimes
qui vous outragent par tout l’univers.
Ainsi soit-il.
2ème prière - 1) Indulgence de 5 ans, chaque fois. Plénière, une fois par mois aux conditions ordinaires, si on récite cette prière tous les jours pendant un mois.
2) A la Fête du Sacré-Coeur: Indulgence de 7 ans, quand le fidèle récite cette prière de pair avec les Litanies du Sacré-Coeur devant le Saint Sacrement exposé. Plénière, si, en plus, on y ajoute une confession sincère et une communion fervente.
Très doux Jésus,
vous avez répandu sur les hommes
les bienfaits de votre charité,
et leur ingratitude
n’y répond que par l’oubli,
le délaissement, le mépris.
Nous voici donc prosternés
devant votre autel,
animés du désir de réparer,
par un hommage spécial,
leur coupable indifférence
et les outrages dont,
de toutes parts,
ils accablent votre Coeur très aimant.
Cependant, nous souvenant que nous-mêmes,
nous nous sommes dans le passé
rendus coupables d’une si indigne conduite,
et pénétrés d’une profonde douleur,
nous implorons d’abord
pour nous-même votre miséricorde.
Nous sommes prêts à réparer,
par une expiation volontaire,
les fautes que nous avons commises,
tout prêts aussi à expier pour ceux qui,
égarés hors de la voie du salut,
s’obstinent dans leur infidélité,
refusant de vous suivre,
vous, leur Pasteur et leur Chef,
ou, secouant le joug si doux de votre loi,
foulent aux pieds les promesses de leur baptême.
Nous voudrions expier
pour tant de fautes lamentables,
réparer pour chacune d’elles:
désordres de la conduite,
indécence des modes, scandales,
corrupteurs des âmes innocentes,
profanation des dimanches et des fêtes,
blasphèmes exécrables contre vous
et contre vos Saints,
insultes à votre Vicaire et à vos prêtres,
abandon et violations odieusement sacrilèges
du divin Sacrement de votre amour,
péchés publics enfin des nations
qui se révoltent contre les droits
et l’autorité de votre Église.
Que ne pouvons-nous effacer
de notre propre sang tant d’offenses!
Du moins, pour réparer votre honneur outragé,
nous vous présentons cette même satisfaction
que vous avez offerte à votre Père
sur la Croix et dont vous renouvelez l’offrande,
chaque jour, sur l’autel;
nous vous la présentons,
accompagnée de toutes les satisfactions
de la Très Sainte Vierge votre Mère,
des Saints, des chrétiens fidèles.
Nous vous promettons, de tout notre coeur,
autant qu’il dépend de nous
et avec le secours de votre grâce,
de réparer nos fautes passées,
celles de notre prochain,
l’indifférence à l’égard d’un si grand amour,
par la fermeté de notre foi,
la pureté de notre vie,
la docilité parfaite aux préceptes de l’Évangile,
à celui surtout de la charité.
Nous vous promettons aussi
de faire tous nos efforts
pour vous épargner de nouvelles offenses
et pour entraîner à votre suite
le plus d’âmes possible.
Agréez, nous vous en supplions,
ô très bon Jésus,
par l’intercession de la Bienheureuse
Vierge Marie Réparatrice,
cet hommage spontané d’expiation;
gardez-nous, jusqu’à la mort,
inébranlablement fidèles
à notre devoir et à votre service,
accordez-nous ce don précieux
de la persévérance qui nous conduise
tous enfin à la patrie où,
avec le Père et le Saint-Esprit,
vous régnez, Dieu,
dans les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
1ère prière –Quarante jours d’indulgences sont accordés, par Monseigneur l’Évêque de Limoges, à tous ceux qui réciteront cette prière.
Ô vous qui m’aimez tant,
Jésus, ici véritablement Dieu caché,
écoutez-moi, je vous implore.
Que votre bon plaisir soit mon plaisir,
ma passion, mon amour!
Donnez-moi de le chercher,
de le trouver, de l’accomplir!
Montrez-moi dos chemins,
indiquez-moi vos sentiers.
Vous avez vos desseins sur moi,
dites les moi bien,
et donnez moi de les suivre
jusqu’au définitif salut de mon âme.
Qu’indiffèrent â tout ce qui passe,
et ne voulant voir que vous,
j’aime tout ce qui est à vous,
mais vous, surtout, mon Dieu, vous!
Rendez-moi amère toute joie qui n’est pas vous,
impossible tout désir hors de vous,
délicieux tout travail fait pour vous,
insupportable tout repos qui n’est pas en vous.
Qu’à toute heure, ô bon Jésus,
mon âme prenne vers vous son vol;
que ma vie ne soit qu’un acte d’amour!
Ô Jésus, mes délices et ma vie,
donnez moi d’être sans recherche
dans mon humilité,
sans dissipation dans mes joies,
sans abattement dans mes tristesses,
sans rudesse dans mon austérité.
Donnez-moi de parler sans détour,
de craindre sans désespoir,
d’espérer sans présomption,
d’être pur et sans tache,
de reprendre sans colère,
d’aimer sans faux-semblants,
d’édifier sans ostentation,
d’obéir sans réplique,
de souffrir sans murmure.
Bonté suprême, ô Jésus,
je vous demande un coeur épris de vous,
qu’aucun spectacle,
aucun bruit ne puisse distraire;
un coeur fidèle et fier,
qui ne chancèle,
qui ne descende jamais;
un coeur indomptable,
toujours prêt à lutter
après chaque tempête;
un coeur libre,
jamais séduit,
jamais esclave,
un coeur droit
qu’on ne trouve jamais
dans les voies tortueuses.
Et mon esprit,
Seigneur,
mon esprit!
Qu’impuissant à vous méconnaître,
ardent à vous chercher,
il sache vous rencontrer, vous,
la suprême sagesse!
Que ses entretiens
ne vous déplaisent pas trop!
Que, confiant et calme,
il attende vos réponses,
et que, sur votre parole, il se repose!
Puisse la pénitence
me faire sentir les épines de votre couronne!
Puisse la grâce
me verser vos dons sur la route de l’exil!
Puisse la gloire
m’enivrer de vos joies dans la céleste patrie!
Ainsi soit-il.
(de Saint Thomas d’Aquin)
2ème prière(Sursum Corda)
Jésus-Hostie est sur la terre,
mais il n’y touche que
pour ramener tout à son amour.
Quittons la terre de pensée et de coeur,
et, près du tabernacle,
nous respirerons un air céleste,
l’air bienfaisant de la patrie.
Mettons aux pieds du divin Maître
les affections naturelles,
les préoccupations inquiétantes,
les agitations de notre esprit,
et reposons-nous dans son Coeur,
cette région de la paix.
Quoi! Jésus-Hostie
ferait disparaître sa gloire,
sa cour céleste pour nous accueillir
dans l’ombre et le silence,
et nous n’aurions pas la volonté de briser,
d’arracher les entraves
qui retiennent notre âme en bas!
Montons par le recueillement,
la prière, à l’étage supérieur,
où l’amour nous appelle.
Jetons en haut notre ancre,
et laissons-nous piloter sur la mer
du monde par Jésus-Hostie.
Il nous demande cette élévation d’esprit
si conforme à notre dignité de chrétien,
si nécessaire en présence de notre Dieu,
si utile à nos intérêts éternels.
Nous sommes faits pour le ciel,
achemions-nous-y par la voie du Tabernacle.
La terre n’est,
dans notre immortelle existence,
qu’un accessoire dont la valeur
se mesure aux desseins de la Providence.
Donc, sursum corda!
Pour demeurer en haut,
que tout nous soit indifférent,
hors l’amour du divin Coeur.
Comme le dernier mot
de la vie eucharistique de Jésus
est la donation de lui-même,
que le premier et le dernier mot
de notre adoration
soit une consécration à son Coeur,
un don toujours renouvelé de nos pensées,
de toutes nos affections.
Son amour jouit,
lorsque, après s’être donné,
il vit en nous.
Dans cette entière donation,
Jésus ne perd rien de lui-même,
au lieu de perdre,
nous gagnons tout
à le laisser maître de notre âme.
Demandons à Notre-Seigneur
de céder à la puissante attraction
que son Coeur exerce sur ses fidèles adorateurs.
C’est lui qui nous dit:
N’apportez rien ici que vous-mêmes,
ne contrariez pas l’élan
que veut vous imprimer mon amour:
en haut les yeux, en haut les désirs,
en haut les affections,
et ne redescendez plus,
vous perdriez la force, la ferveur,
la paix et la joie.
Donc, sursum corda!
Ainsi soit-il.
3ème prièreNous appartenons véritablement au Seigneur,
il a sur nous les droits absolus
du créateur sur son oeuvre.
Mais nous appartenons à Jésus-Hostie
à un titre très doux,
et en un sens plus intime qu’à la Divinité.
Le Seigneur nous a conféré
le rang des créatures intelligentes
formées pour sa gloire.
Mais notre création,
qui ne lui était pas nécessaire,
n’a rien ajouté à sa suprême félicité.
Au lieu que Jésus-hostie n’existe
vraiment que pour nous…
et ne demeurera sur la terre
qu’autant que nous l’habiterons.
il est donc pour ainsi dire
autant à nous que nous sommes à lui.
Approfondissons ce que cette vérité
révèle d’amour et de dévouement,
et nous serons touchés de voir Jésus-Hostie
vivre au tabernacle pour notre bonheur.
Vivons pour sa gloire,
et ne refusons pas d’entrer
et de demeurer avec lui
dans les relations de ceux
qui vivent uniquement l’un pour l’autre!
Comparons à son perpétuel dévouement pour nous,
les rares instants
que nous consacrons à honorer son amour.
Examinons pour qui nous avons vécu,
à qui nous sommes aujourd’hui:
à Jésus-Christ ou au monde?
Regrettons d’avoir fait peu d’efforts
pour nous rapprocher de Jésus-Hostie,
pour lui montrer le prix
que nous attachons à sa présence au tabernacle.
Demandons-lui de détourner désormais
notre regard des créatures
dont nous avons trop souhaité l’estime
et les applaudissements.
Prions-le de retirer nos affections
du monde qui passe,
des plaisirs qui s’évanouissent,
et de nous accorder l’entrée de son Coeur.
Retrempons à cette source d’amour
la vigueur de notre foi,
la fermeté de notre espérance,
la constance de notre amour,
et demandons-lui notre persévérance.
Ainsi soit-il.
4ème prièreÔ mon Jésus,
je me prosterne devant le tabernacle,
et je vous adore sous les voiles de l’Hostie
que je recevrai demain.
Je l’aime et la désire de tout mon coeur,
cette divine Hostie.
Sous sa petitesse,
sous sa blancheur,
je découvre un abîme immense d’amour,
de tendresse et de miséricorde.
Par quelles immolations
vous avez dû passer pour descendre
ainsi jusqu’à mon néant!
Et vous êtes déjà là,
dans le ciboire, à m’attendre,
tout impatient de vous donner à moi!
Merci, ô mon Dieu;
je dépose dans votre coeur
les sentiments de ma foi,
de ma confiance,
de ma gratitude la plus vive.
Ô divine Hostie de ma communion prochaine,
vous serez bientôt ma nourriture,
ma force, ma joie;
vous serez le soutien de ma faiblesse,
ma vie enfin.
Qu’ai-je à vous offrir,
ô mon Jésus caché,
anéanti mais réellement présent
dans cette Hostie qui m’est réservé?
Rien, si ce n’est le désir ardent,
profond de m’unir à vous
et de vous aimer sans mesure et sans fin.
Je viens souvent
au pied du tabernacle les mains vides.
Mais je vous trouve là,
ô mon Père pour le paiement de mes dettes
et de mes fautes continuelles.
Effacez-les de votre doigt divin,
car je le sens,
je ne veux plus vous offenser,
vous peiner volontairement.
Je veux vous apporter demain
mon coeur bien préparé,
bien aimant,
m’endormir avec la pensée
que vous êtes là solitaire,
que vous désirez me voir
et que demain vous vous donnerez à moi
avec toutes les richesses de votre coeur,
avec votre humilité,
votre douceur, votre pureté,
avec toutes les vertus qui me manquent.
Préparez-moi, ô Jésus, bénissez-moi;
bénissez ceux que j’aime
et pour lesquels je vais vous prier.
Ainsi soit-il.