Bienvenue chers frères et sœurs en Jésus Amour sur le fil consacré spécialement à L’Enfant-Jésus. Nous n’entendons pas beaucoup parler de l’Enfant-Jésus. Un peu dans une œuvre d’un côté, un peu dans une autre œuvre d’un autre côté.…. Ce fil servira donc à rassembler tous les articles et informations sur L’Enfant-Jésus que l’on peut trouver un peu partout, ou encore à écrire sur lui de beaux textes d’Amour inspirant. Il sera bien question dans les publications de l’Enfant-Jésus et un peu de Bébé-Jésus et non pas de Jésus Adolescent.
25 décembre 1945 page 130, 131
....Jésus se tait et Marie prend sa place. Elle dit:
« Ma fille, c’est le cœur qui conduit, et non la science, dans les prés fleuris de l’amour.
Lorsque mon Enfant faisait ses premiers pas, beaucoup de fleurs étaient réapparues dans les prés de Bethléem grâce aux premières pluies d’automne. Et lui, le cher petit, s’efforçait d’avancer son saint petit corps en dirigeant ses pas d’une fleur à l’autre qui parsemait l’herbe des prés; comme un petit oiseau, il gazouillait des mots informes à ces fleurs créées par son Père. Et, j’en suis sûre, ces fleurs comprenaient les paroles mystérieuses de l’Enfant-Dieu réduit, par amour pour nous tous, à l’état d’enfant balbutiant, lui qui est la Parole.
Mais au printemps suivant — et même davantage si l’on compte ceux qui ont suivi —, il marchait, d’un pas sûr désormais, le long des routes qui bordaient le Nil — dont les inondations avaient nourri et changé le sol en terres fertiles — pour aller de fleur en fleur comme une blonde abeille, comme une joyeuse alouette; il les cueillait pour moi et déversait son butin sur mon sein en riant de toutes ses petites dents, qui brillaient entre ses lèvres roses ; il renversait alors la tête pour quémander des baisers sur ses yeux couleur de ciel, et m’interrogeait sur les noms ou les histoires des fleurs. Il voulait aussi savoir à quoi servaient leurs sucs.
Or, une fois, le dernier printemps en Egypte, la Sagesse divine s’exprima par ses lèvres innocentes. Il m’avait écouté parler. Puis il avait séparé les fleurs à son idée. Il paraissait jouer. Mais son esprit travaillait. Joseph, qui sciait de longues planches à l’ombre verte des nouvelles feuilles de notre pauvre jardin, observa que les fleurs les plus belles se trouvaient reléguées d’un côté et négligées, alors que ses caresses et ses mots doux allaient aux humbles fleurs de camomille, de muguet sauvage, de cochléarias, de renoncules, de chicorée, de stellaires ou de trèfles rouges; il lui demanda:
“Pourquoi donc, mon fils, préfères-tu les fleurs simples et communes et non ces splendides roses, ces riccardias et ses jasmins doubles que Rachel, fille de Lévi, t’a donnés?
— Parce que ce sont les fleurs qui montrent de la charité pour les hommes. Elles sont charité, pas seulement plaisir des yeux et du nez ", répondit Jésus.
Après être restés muets devant la sagesse de notre petit Enfant, Joseph et moi nous inclinâmes ensemble pour l’embrasser sur son front lumineux.
Ma fille, tu connais toi aussi les vertus humbles et communes, ainsi que les actes qu’elles suscitent comme des fleurs. Privilégie-les, accomplis-les. Jésus les aime tellement! Tu l’as entendu: "Je les préfère parce qu’elles sont charité.″ Tu peux en cueillir énormément dans tes travaux. Un pré en fleurs s’étend devant toi. Fauche, fauche... Il n’y a jamais assez de charité. Sois toute entière charité et tu apporteras l’or du roi de l’Orient à mon doux Jésus. ».....
2 et 3 janvier 1946 page 147
Le soir.
Le cloître d’un monastère, entouré d’arcades et pavé de carreaux blancs et noirs. Au loin, ce long cloître se perd dans l’obscurité.
A l’endroit où je suis, , il y a une statuette de l’Enfant Jésus à l’âge de vingt-huit ou trente mois. Il est blond, beau et porte un vêtement bleu clair couvert de petites étoiles d’or; sa main droite fait un geste de bénédiction, la gauche tient le globe.
Une lampe à huile éclaire la statue.
Je suis en train de le regarder quand soudain il s’anime et prend un vrai corps. Il me sourit et me fait un signe de la main en disant: "Viens là! Viens là!" Il devient alors lumineux, extraordinairement beau. L’angle du cloître luit comme sous la lumière d’étoiles.
Je m’avance un peu, en souriant avec respect. Mais je m’arrête encore trop loin et l’Enfant insiste de la voix et du geste: "Mais viens là! Près de moi!″
Je vais auprès de lui.
Il rit de bonheur et me demande: "Veux-tu me réchauffer par un baiser sur les pieds? J’ai tellement froid", puis il me tend l’un après l’autre ses petits pieds nus sur lesquels, pour les réchauffer, je pose non seulement un baiser mais aussi ma joue fiévreuse.
Il rit, d’un rire clair d’enfant. Puis il dit: « Je suis l’Enfant Jésus de la petite Thérèse de Lisieux. C’est ici le Carmel. Tu comprends? Je suis l’Enfant Jésus de sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus. »
Maintenant que je suis tout près de lui, je le contemple, en extase. Il est si beau! Puis la lumière augmente, augmente et atteint une telle violence qu’elle m’enlève toute possibilité de voir et tout disparaît. Il ne m’en reste que le souvenir et la paix.
4 janvier 1946 page 148, 149
La figure spiritualisée et glorieuse de saint Pierre m’apparaît. Il m’ordonne:..............
......Quant à toi, petite voix, reçois des grâces toujours plus abondantes et une connaissance toujours plus grande de notre Seigneur Jésus Christ. "
Ensuite l’Enfant du cloître de Lisieux me réapparaît comme l’autre jour. Cette fois encore, il m’invite à m’approcher. Par sa beauté riante, il me console de mes nombreuses tristesses. Il me tend de nouveau ses pieds glacés pour que je les réchauffe davantage. Cela le rend très heureux.
Il me paraît fatigué de tenir le globe terrestre dans la main gauche et il le prend à deux mains en le gardant tout contre son cœur. Je le regarde, tout en lui réchauffant ses petits pieds dans mes mains. Peut-être remarque-t-il que je m’étonne de son geste, car il me dit: « C’est lourd, tu sais? Et ce globe terrestre est si froid! Tiens! Sens comme il est lourd et froid. Tiens-le un peu.
Je suis fatigué de le porter et de le sentir toujours comme cela. » Il me présente alors ce petit globe qui, à son aspect, semble être en verre doré, lisse et léger. Il pèse au contraire plus lourd que du plomb, il est rêche, entièrement couvert de piquants qui s’enfoncent dans la peau et font mal. Je le tiens à grand peine et avec douleur, à cause des pointes et du froid glacé qu’il émet. Je regarde le saint Enfant avec pitié
« C’est lourd, hein? Et c’est froid, hein? Cela glace jusqu’au cœur. Et pourtant il me faut le porter. Si, moi, je l’abandonne, qui le soutiendra?
— Mais comment fais-tu, mon pauvre petit Jésus, pour résister à cette torture? Car c’est une vraie torture...
— Oui. Regarde: mes mains saignent. Embrasse-les-moi pour les guérir. » Et il me tend ses tendres mains couvertes de minuscules gouttelettes de sang. Je les embrasse dans le creux délicat des paumes. Mais elles sont froides, très froides. « Merci, Maria. Rends-moi le globe. Tu n’arrives plus à le porter. Moi seul le puis. Mais il me suffit de trouver quelqu’un pour le tenir quelques minutes pour me soulager. Sais-tu comment vous m’aidez à le porter, vous qui m’aimez? Par votre amour de sacrifice. Les âmes victimes soutiennent le monde avec Jésus.
»
Il devient très lumineux, comme hier soir, et retire son pied en disant: « Maintenant ils sont chauds tous les deux, et je me sens mieux.
Adieu, Maria. Merci aussi de la part de ma Mère. Elle est heureuse quand quelqu’un m’aime et me console. » Il disparaît alors dans une lumière éblouissante.
Si je n’avais reçu ces réconforts, je serais très malheureuse, découragée, car je sens un grand piège agir autour de moi et de vous...
6 janvier 1946 page 149
J’étais en train de travailler à un ouvrage destiné à un autel quand la Mère vient, portant son Enfant dans les bras. Elle me dit:
« Tiens, porte-le-moi un peu. Je te le confie ». Puis elle l’assied sur mon lit, à côté de moi.
C’est vraiment l’Enfant de Nazareth, ou plutôt celui d’Egypte, parce qu’il a environ deux ans. Il porte un vêtement de laine bleu ciel et une petite tunique à manches courtes de sorte que ses avant-bras et ses jambes sont découverts, potelés, beaux...
Il s’amuse avec ses mains et son vêtement, et gazouille ou me regarde travailler de ses grands yeux innocents et bleu azur. Il reste avec moi pendant toute la matinée... et j’en éprouve une joie immense.
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Luisa prie pour la guérison d'un défault de langue chez
son confesseur. La grandeur des âmes dépouillées.
Luisa souhaite que tout le monde se convertisse.
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A Ranau se trouve une paroisse dont le curé, le père Nick, est fou de l'Enfant Jésus. Comme je l'ai raconté l'an dernier, il a suscité un mouvement parmi les familles qui désiraient recevoir la statue de l'Enfant durant 24h pour l'honorer. Le succès dû aux nombreux miracles et conversions que Celui-ci accomplissait dans ces foyers fut tel que le P. Nick dut réduire le temps de présence de la statue à une heure, pour couvrir toutes les demandes. Comme les demandes affluaient encore, il décida de construire un Sanctuaire à l'Enfant Jésus. Là, tous pourraient venir vénérer l'Enfant. Sachant notre lien avec l'Enfant Jésus à Medj et la présence dans notre jardin d'une crèche grandeur nature, le P. Nick attendait ma venue pour consacrer ce Sanctuaire.
Mais ce n'est pas tout ! Huit jours avant la fermeture de la Porte Sainte dans son église, une femme vint en fauteuil roulant pour passer cette Porte et obtenir la grâce du Jubilé. Depuis longtemps, elle était paralysée, hémiplégique, sans compter ses autres maladies qui la faisaient beaucoup souffrir. Elle sortit de l'église par cette Porte bénie, et elle se mit à marcher ! La nouvelle du miracle se répandit comme une traînée de poudre. Dès le lendemain, des milliers de pèlerins vinrent eux aussi passer la Porte Sainte. La Providence a permis que j'arrive à ce moment-là ! Lorsque je me suis adressée à cette foule pour partager avec eux les messages de Marie, il y avait environ 20.000 personnes venues de tous les coins du pays !
Puis ils m'ont bombardée de questions sur les messages, si bien que nous avons passé des heures ensemble. Un détail : Environ 80% de ces personnes étaient jeunes. Je leur ai dit qu'en Europe, une telle rencontre aurait sans doute rassemblé 80% de personnes âgées... Ils ont ri, mais ce n'est pas drôle ! A Pâques, le P. Nick a baptisé 234 adultes, sans compter les enfants. Chez nous, quand il y en a 3 ou 4.
Mais ce n'est pas encore tout ! Le P. Nick, soucieux de donner à ses ouailles une bonne formation chrétienne, décida de leur faire renouveler les Promesses du Baptême. Sachant que pour ces gens simples il est important de rendre la chose tangible, il construisit une sorte de piscine où l'on descend par 3 marches, d'y mettre de l'eau jusqu'aux genoux, et de leur faire traverser ce point d'eau en redisant les Promesses du Baptême. Le Seigneur confirma que l'idée venait de Lui, car des miracles se produisirent aussitôt : Un homme avait une main complétement paralysée ; en sortant de l'eau, il agitait la main avec émerveillement : « Il m'a guéri, criait-il ! » Un autre était presque aveugle. En sortant de l'eau il se mit à crier : « Je vois clair, je vois clair ! » Très volontiers, je suis allée renouveler mes Promesses, sachant que, d'après les exorcistes, cette prière est un excellent moyen de chasser les démons. Or, des démons, on n'en manque pas dans notre monde !
Faites-le sans tarder ! La Vierge y tient car ainsi nous creusons notre attente de l'Enfant Dieu et nous nous préparons à célébrer son Anniversaire. Lorsque j'étais en Malaisie, le père Nick m'a demandé d'écrire une prière à l'Enfant Jésus nouveau né. Je vous la livre ici pour que vous puissiez la lire en famille durant 9 jours après Noël. Ainsi, vous permettrez à l'Enfant Jésus de naître dans votre coeur et d'y demeurer avec joie ! Il vous inspirera les oeuvres de miséricorde à réaliser par Lui. Voilà une belle manière de consoler le coeur de sa Mère !
Prière à l'Enfant Jésus nouveau-né.
Ô Enfant Jésus, je t'aime ! Quand je te regarde, je te vois si petit, si innocent, si vulnérable... Pourtant tu es mon Seigneur et mon Dieu !
Avec Marie, Joseph et les bergers de Bethléem, je viens moi aussi t'adorer.
Fais de mon cœur ta petite crèche, viens habiter en moi !
Petit Jésus, Hérode voulait te tuer alors que tu venais pour nous sauver.
Garde-moi de tout péché et de tout ce qui peut te peiner dans ma vie.
Remplis mon âme d'amour et de cette paix divine à laquelle j'aspire tant.
Oh, comme je voudrais te prendre dans mes bras comme Marie, ta Mère, et te couvrir de tendres baisers!
Tu avais froid dans l'hiver de Bethléem, je veux te réchauffer par les chants de mon âme. Que chacun de mes actes d'amour secrets te soit comme un petit brin de paille et de chaleur.
Garde-nous de Satan, ne lui permets pas de semer la haine et la division dans nos familles. Viens recréer l'amour entre nous.
Que le mal s'écrase contre ton innocence !
Je t'en prie, Enfant Jésus, panse les blessures de mon cœur et guéris mes maladies !
Petit Berger divin, que ta bénédiction soit toujours sur nous ! Conduis-nous tous sur le chemin du salut!
Chère Gospa, avec toi nous sommes toute attente de ton Fils ! Donne-nous le désir brûlant de sa venue, ce désir qui habite ton Coeur maternel. Donne-nous d'être inventifs dans l'amour pour sécher tes larmes!
Sœur Emmanuel
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Vidéo de la crèche lors de mon Voyage
en terre sainte. Bon recueillement.
http://www.culture-religion.com/_player_mp3/player_mp3.php?extrait_id=1490849
Site internet : http://missionbn.com/Accueil.php
Revue avec prières : http://boutique.labonnenouvelle.net/581-jesus-guerit-les-blessures-de-notre-enfance-telechargement.php
Dernière édition par Yohann le Sam 21 Avr - 18:52, édité 58 fois