Bonjour,
Pour être tout à fait franc avec vous, je ne partage pas votre enthousiasme pour notre actuel Souverain Pontife. Les raisons en seraient multiples, je pense. Et je ferais donc partie de ce camp "qui devrait avoir honte", si je m'en reporte à l'intitulé de ce fil. Pourtant, je peux vous assurer : je n'éprouve rien d'un tel sentiment, ni ne crois que je devrais avoir des raisons pour y être.
Il n'y a pas de stigmates de honte à devoir supporter là-dedans. Ce sont tout simplement des choses qui arrivent.
Il est matériellement impossible d'aimer tout le monde. Impossible. Oui si, par aimer, il faut comprendre : éprouver une tendre affection sentimentale pour la personnalité d'untel ou pour ses idées personnelles à l'égard de ci et ça. Alors non je ne suis pas porter à devoir naturellement sympatiser avec les discours ou l'orientation pastorale (politique, en fait) de l'actuel évêque de Rome. C'est comme ça ! Je ne peux pas me renier pour faire plaisir à je ne sais qui, ni contredire en moi des réflexions de fond de toute une vie.
Temps dur
Je vis très difficilement ce pontificat, très, très, très difficilement. C'est une épreuve pas ordinaire. Tellement ... qu'il m'arrive de ne plus savoir, de ne plus être aussi certain, d'avoir un doute au sujet de la valeur de nos représentants actuels de l'Église catholique (pas autant à propos de ce qu'ils sont à titre individuel, en tant que personne privée, mais à propos de ce qu'ils veulent représenter).
Et parce que
C'est bien la première fois de ma vie, aussi, que je me trouve à me faire insulter par d'autres catholiques (même le pape !), pour un tempérament qui sera le mien, ma personnalité (englobant mon histoire) ou mes idées.
Je n'ai jamais vu quelque chose de semblable. Sinon, peut-être, au début du pontificat de Jean-Paul II, et avec la personnalité de Joseph Ratzinger, lorsque des catholiques progressistes écumaient de rage, très inquiets à l'idée que ces deux-là pouvaient nourrir une velléité de ramener l'Église en arrière. Sauf que la détestation provenait du rang de religieux de rang inférieur (couplé à celle des médias qui exécraient le panzercardinal). La détestation partait du bas vers le haut. Le pape ou son bras droit à la Congrégation pour la doctrine et la foi restaient plus diplomates la plupart du temps, s'efforçant quand même de ménager les différentes sensibilités (à l'exception du communisme, les idées marxistes des jésuites sud-américains).
Avec le pape Bergoglio, la gouverne se veut franchement polarisante et accusatrice envers même des catholiques du commun, qui jusque là ne cherchaient des bricoles à personne. Taxant l'un l'autre de rigides, de pharisiens, de légalistes, de faux chrétiens, au simple prétexte de ne pas partager les vues ou les analyses du pape, à propos des choix politiques ou orientations sociétales retenues dans une certaine sphère administrative. C'est assez incroyable. La détestation s'exprime d'en haut pour descendre vers le bas.
Tout cela me fait penser à nos manifestants gauchistes (le politiquement correcte) qui ne savent plus discuter, mais juste voir des racistes, des petits esprits ou des nazis en face d'eux, quiconque ne serait pas prêt d'embarquer derechef dans leur vision du monde ou dans ces solutions devant être les seules bonnes, les leurs. Quand ça vient du pape, c'est décevant.
Merci
Bonne fin de soirée quand même !
Pour être tout à fait franc avec vous, je ne partage pas votre enthousiasme pour notre actuel Souverain Pontife. Les raisons en seraient multiples, je pense. Et je ferais donc partie de ce camp "qui devrait avoir honte", si je m'en reporte à l'intitulé de ce fil. Pourtant, je peux vous assurer : je n'éprouve rien d'un tel sentiment, ni ne crois que je devrais avoir des raisons pour y être.
Il n'y a pas de stigmates de honte à devoir supporter là-dedans. Ce sont tout simplement des choses qui arrivent.
Il est matériellement impossible d'aimer tout le monde. Impossible. Oui si, par aimer, il faut comprendre : éprouver une tendre affection sentimentale pour la personnalité d'untel ou pour ses idées personnelles à l'égard de ci et ça. Alors non je ne suis pas porter à devoir naturellement sympatiser avec les discours ou l'orientation pastorale (politique, en fait) de l'actuel évêque de Rome. C'est comme ça ! Je ne peux pas me renier pour faire plaisir à je ne sais qui, ni contredire en moi des réflexions de fond de toute une vie.
Temps dur
Je vis très difficilement ce pontificat, très, très, très difficilement. C'est une épreuve pas ordinaire. Tellement ... qu'il m'arrive de ne plus savoir, de ne plus être aussi certain, d'avoir un doute au sujet de la valeur de nos représentants actuels de l'Église catholique (pas autant à propos de ce qu'ils sont à titre individuel, en tant que personne privée, mais à propos de ce qu'ils veulent représenter).
Et parce que
C'est bien la première fois de ma vie, aussi, que je me trouve à me faire insulter par d'autres catholiques (même le pape !), pour un tempérament qui sera le mien, ma personnalité (englobant mon histoire) ou mes idées.
Je n'ai jamais vu quelque chose de semblable. Sinon, peut-être, au début du pontificat de Jean-Paul II, et avec la personnalité de Joseph Ratzinger, lorsque des catholiques progressistes écumaient de rage, très inquiets à l'idée que ces deux-là pouvaient nourrir une velléité de ramener l'Église en arrière. Sauf que la détestation provenait du rang de religieux de rang inférieur (couplé à celle des médias qui exécraient le panzercardinal). La détestation partait du bas vers le haut. Le pape ou son bras droit à la Congrégation pour la doctrine et la foi restaient plus diplomates la plupart du temps, s'efforçant quand même de ménager les différentes sensibilités (à l'exception du communisme, les idées marxistes des jésuites sud-américains).
Avec le pape Bergoglio, la gouverne se veut franchement polarisante et accusatrice envers même des catholiques du commun, qui jusque là ne cherchaient des bricoles à personne. Taxant l'un l'autre de rigides, de pharisiens, de légalistes, de faux chrétiens, au simple prétexte de ne pas partager les vues ou les analyses du pape, à propos des choix politiques ou orientations sociétales retenues dans une certaine sphère administrative. C'est assez incroyable. La détestation s'exprime d'en haut pour descendre vers le bas.
Tout cela me fait penser à nos manifestants gauchistes (le politiquement correcte) qui ne savent plus discuter, mais juste voir des racistes, des petits esprits ou des nazis en face d'eux, quiconque ne serait pas prêt d'embarquer derechef dans leur vision du monde ou dans ces solutions devant être les seules bonnes, les leurs. Quand ça vient du pape, c'est décevant.
Merci
Bonne fin de soirée quand même !