Je réponds à votre dernier message, particulièrement pour les lecteurs de bonne foi qui cherchent à discerner.
kolby a écrit:- on ne sait pas quelle a été l'influence d'une lecture pour des saints et bienheureux, leur statut n'étant de plus pas lié à des lectures qu'ils ont pu avoir.
- ce que je veux dire c'est qu'on ne peut rien affirmer sur une révélation sans confirmation de l'église, et ça il faut bien le comprendre.
En ce qui regarde la bienheureuse Mère Maria Inès du Très Saint Sacrement, fondatrice de six institus religieux et béatifiée par Benoît XVI, elle avait fait distribuer l'oeuvre dans chacune des 35 maisons qu'elle avait fondé, et l'avait distribué également à des prêtres et à des évêques.
Pour le bienheureux Père Gabriele Allegra, lui aussi béatifié par Benoît XVI, voici de courts extraits de ce qu'il a dit sur l'oeuvre de Maria Valtorta dans son exégèse de celle-ci:
Bienheureux Père Gabriele Allegra a écrit:Je pense que c’est seulement avec un charisme de l’Esprit Saint - seulement avec son aide - qu’une pauvre femme malade, d’une culture biblique limitée, a pu écrire, en l’espace de trois années, 20 000 pages qui, une fois imprimées, équivalent à 10 volumes. Et quelles pages ! Et je note aussi que certains des discours du Seigneur - dont les principaux sujets sont tout juste évoqués dans les Évangiles - sont développés dans cette œuvre avec un naturel, avec un fil de pensée si logique, si spontané, si intrinsèquement lié au temps, au lieu, aux circonstances, que je n’ai pas trouvés chez les exégètes les plus célèbres.
Bienheureux Père Gabriele Allegra a écrit:En deux longs chapitres, M. Valtorta décrit ce qu’elle a vu et entendu pendant la nuit du Vendredi Saint, le jour du Sabbat, et la nuit du Sabbat [Samedi Saint].
Le peu que j’ai lu sur la Mère des Douleurs sur ce sujet, se cantonne à des généralités ; et ne peut être comparé à ces puissantes et très tendres pages de Maria Valtorta. Je ne puis absolument pas me convaincre qu’elles sont une simple méditation d’une pieuse chrétienne, non, cette âme a vu et entendu !
Digitus Dei est hic ! (Le Doigt de Dieu est ici !)
Bienheureux Père Gabriele Allegra a écrit:Nous connaissons l'effort des plus grands exégètes pour situer et expliquer dans leur contexte par exemple le colloque avec Nicodème, le discours sur le Pain de Vie, ou les discours de polémique théologique prononcés à Jérusalem : combien d'efforts réalisés, et combien variés ! Dans L’évangile tel qu’il m’a été révélé leur connexion est spontanée, naturelle, comme découlant logiquement des circonstances.
Père Gabriele Allegra a écrit:Quiconque commence à lire L’évangile tel qu’il m’a été révélé avec un esprit honnête et avec application peut voir par lui-même l'immense distance qui existe entre l'ouvrage de Maria Valtorta et les Évangiles Apocryphes ; spécialement l'Enfance apocryphe et l'Assomption apocryphe. Et il peut aussi noter quelle distance il y a entre cet ouvrage et ceux des vénérables Catherine Emmerich, Marie d'Agréda, etc.
Dans les écrits de ces deux dernières voyantes, il est impossible de ne pas ressentir de tierces personnes, influence qui me semble tout au contraire absolument exclue de L’évangile tel qu’il m’a été révélé.
Pour s'en convaincre, il suffit de faire une comparaison entre la vaste et sûre doctrine - théologique, biblique, géographique, historique, topographique - qui remplit chaque page de L’évangile tel qu’il m’a été révélé, et les mêmes matériaux des ouvrages visionnaires mentionnés ci-dessus.
Bienheureux Père Gabriele Allegra a écrit:Je retiens que l'œuvre (de Maria Valtorta) requiert une origine supra naturelle. Je pense que c'est le produit d'un ou plusieurs charismes et qu'il devrait être étudié à la lumière de la doctrine des charismes, tout en faisant usage aussi des contributions des récentes études de psychologie et des sciences affines, qui certainement n'ont pas pu être connues par des théologiens anciens tels Torquemada, Lanspergius, Scaramelli, etc.
Bienheureux Père Gabriele Allegra a écrit:Mais l’Église peut tacitement ou publiquement reconnaître que certaines révélations privées peuvent être utiles pour la connaissance et la pratique de l’Évangile et la compréhension de ses mystères, et aussi, Elle peut les approuver dans une forme négative, c'est-à-dire en déclarant que les révélations ne sont pas contraires dans leur libellé à la Foi. Ou Elle peut les ignorer officiellement, laissant à ses fils pleine liberté de jugement.
C'est dans la forme négative que les révélations de Ste Brigitte, Ste Mathilde, Ste Gertrude, de la vénérable Marie d'Agreda, de St Jean Bosco et de tant d'autres saints ont été approuvées.
Bienheureux Père Gabriele Allegra a écrit:L’Église, au long des siècles, doit vérifier s'ils viennent de l'Esprit de Jésus, ou s'ils sont une dissimulation de l'esprit des ténèbres prenant l'allure d'un ange de lumière : "Éprouvez les esprits pour voir s'ils sont de Dieu" (1 Jean 4,1)
Maintenant, sans anticiper le jugement de l’Église, que dès à présent j'accepte avec une absolue soumission, je me permets d'affirmer qu'étant donné que le principal critère de discernement des esprits est le mot du Seigneur : "À leurs fruits vous les reconnaîtrez…" (Matthieu 3,20), et L’évangile tel qu’il m’a été révélé produisant de bons fruits dans un nombre toujours croissant de lecteurs, je pense que cela vient de l'Esprit de Jésus.
Texte complet ici:
http://www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta16.htm Bienheureux P. Gabriele Allegra (1907-1976) et Mère Maria Inès du Très Saint Sacrement (1904-1981)