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Correspondances entre l'évangile du jour et les écrits de Maria Valtorta et de Luisa Piccarreta

Thierry
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Message par Thierry Jeu 26 Jan - 22:20

Chaque texte est issu du site "Jésus Aujourd'hui" via ► mariedenazareth.com


En ce jour, fête des saints Tite et Timothée 


La vraie religion s’appuie sur deux colonnes
Azarias [l'ange gardien de Maria Valtorta] dit :

[...] « Paul dit que tout ce qui a été écrit pour vous instruire dans le Seigneur, l’a été pour que vous possédiez l’espérance [Rm 15, 4].
Quelle espérance ? Celle des promesses divines.
Certes, les promesses sont sûres, et il s’ensuit qu’il faut faire mieux qu’espérer, il faut croire, et croire de façon absolue, qu’elles s’accompliront ; toutefois, elles s’accompliront si vous savez persévérer et vous conduire dans les diverses contingences de la vie avec patience et avec cette force qui vient des consolations, dont déborde l'Écriture.
Cette vie est en effet un combat continuel, toujours nouveau, plein d’inconnu et de surprises, un combat qui exténuerait même un héros s’il n’était soutenu par quelque chose de surnaturel.
Ce quelque chose, c’est Dieu, sa Loi et ses promesses, c’est la certitude de la vie future, la foi certaine que l’Homme qui s’est immolé pour vous ne pouvait être que Dieu, car personne d’autre que le Christ n’a jamais su vivre et mourir comme il a vécu et comme il est mort.
Voilà ce qui alimente vos forces de combattants à présent, de vainqueurs demain.
Ce sont les certitudes et les réconforts que le Dieu de la patience et des consolations vous infuse pour que vous sachiez lutter avec le Christ et pour le Christ, et parvenir à la gloire que, par lui, vous pouvez obtenir.
Avec la foi et l’espérance, Paul rappelle la charité sans laquelle toute le reste est vain. Vivre les vertus plus austères serait vain si ce n’était uni à la charité.
Celui qui pratiquerait les plus austères pénitences, qui serait tempérant, honnête, continent, qui croirait et espérerait en Dieu, qui observerait les commandements et les préceptes, mais n’aimerait pas son prochain, celui-là mortifierait ses vertus au point qu’il devrait bien longuement expier son péché d’égoïsme.
L’amour de Dieu est saint, l’obéissance aux préceptes est sainte, la tempérance est sainte et l’honnêteté bonne. Mais sans amour du prochain, tout cela n’est-il pas semblable à un arbre trop taillé dont il ne reste que le tronc dur, sans branches ni feuilles, sans fleurs ni fruits ?
Il est alors inutile au voyageur qui souffre de la chaleur et recherche de l’ombre, inutile pour se protéger de l’averse, inutile à l’homme découragé qui, rien qu’à la vue des fleurs, y aurait trouvé comme une parole d’espérance pour l’avenir, inutile à l’affamé qui ne peut refaire ses forces languissantes grâce au fruit cueilli sur ses branches et sentir qu’il y a un Dieu qui veille sur les besoins de ses enfants, inutile même à l’oiseau qui cherche en vain un refuge sur ce tronc dépouillé.
Vraiment, la vertu rigide et privée d’amour est une triste vision de tronc vigoureux, mais sec et destiné à mourir.
C’est encore de l’égoïsme.
C’est encore du pharisaïsme.
C’est un paganisme qui se substitue au vrai culte.
Car la vraie religion s’appuie sur les deux colonnes des deux amours de Dieu et du prochain, et tout l’édifice est précaire, sans harmonie, s’il est soutenu par une seule colonne.
La Loi demande d’aimer Dieu et de s’aimer entre frères, en s’accueillant les uns les autres, en se soutenant, en s’instruisant, en compatissant comme fit le Christ. » [...]
Le Livre d’Azarias, 8 décembre 1946


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Message par Carmila Ven 27 Jan - 10:09

C'est beau ce texte .


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Emmanuel
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Message par Emmanuel Ven 27 Jan - 13:38

Oui, le Livre d'Azarias et les Leçons sur l'épitre de Saint Paul aux romains sont parmi les écrits les plus riches de l'Oeuvre de Maria Valtorta. On connait beaucoup l'Évangile tel qu'il m'a été révélé, mais ces livres sont merveilleux, car ils s'adressent aux catholiques d'aujourd'hui et poussent encore plus loin l'enseignement divin.
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Message par Thierry Ven 27 Jan - 14:42

En ce jour, fête de Ste Angèle Merici, vierge


Partie 1

Acceptation de la parole de Dieu dans son intégralité
Jésus dit :
“Croyez bien, mes enfants, qu’il suffit de rejeter une partie de la vérité pour faire le chaos en vous, qu’il suffit d’accueillir une vérité en moins pour que s’écroule tout l’édifice de la foi et que vous vous trouviez comme au milieu des décombres d’un palais démoli, plein de fosses et de dangers.

N’est-ce pas justement ce que fait le monde moderne ? Ne choisit-il pas ce qui lui convient dans mes paroles et ne refuse-t-il pas le reste ? Ne croit-il pas à des points particuliers en niant les autres ?
Mais réfléchissez, enfants de mon amour. Se peut-il que je sois venu vous dire des paroles inutiles ? Des paroles mensongères ? Des paroles impossibles à croire ou à mettre en pratique ?

Non, enfants de ma douleur. Je n’ai pas dit une seule parole qui soit inutile et je n’en dis pas. Je n’ai pas dit une seule parole qui ne soit pas vraie et je n’en dis pas. Je n’ai pas dit une seule parole qui soit impossible à l’esprit – j’entends l’esprit qui est engendré par Dieu et qui est une partie de Dieu lui-même enfermée en vous – que l’esprit ne puisse croire. Je n’ai pas dit une seule parole que vous ne puissiez pratiquer, si seulement vous voulez le faire, parce que je suis Intelligent, Juste, Bon, et je ne donne pas d’ordres sots ou de poids supérieurs à vos forces, et je n’ai pas d’exigences dont la sévérité contraste avec la bonté.

Soyez-moi fidèles, chers enfants. Acceptez ma parole sans vouloir la critiquer, et là où votre faiblesse n’arrive pas à comprendre, adressez-vous à moi, Lumière du monde.
Pour la millionième fois, moi, votre Dieu, je vous assure que je ne veux pas votre ruine mais votre salut, et comme une couveuse an­xieuse pour ses petits, je vous tient embrassés, car votre vie éternelle me tient à cœur. Ne quittez pas mes bras. Moi, fidèle à mes enfants, et vous, fidèles à moi.
Qu’il sera beau le jour où, après s’être aimés à travers de si gran­des étendues d’éther, vous viendrez à moi pour toujours et nous pourrons nous aimer pour l’éternité: lumières revenues à la Lumière, vies revenues à la Vie, esprits revenus à l’Esprit, enfants revenus au Père, exilés revenus à leur Patrie, héritiers d’un Roi élevés au Royaume de votre Dieu, Roi des rois et Seigneur de l’Univers.”

Les Cahiers de 1943, 27 septembre


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Partie 2 ... en lien avec l'évangile du jour

→ Extrait du Tome 3 – 184.4 – 2ème année vie publique ...

« Maintenant, écoutez la parabole de l’œuvre de Dieu dans les cœurs pour fonder son Royaume, car chaque cœur est un petit royaume de Dieu sur la terre. Ensuite, après la mort, tous ces petits royaumes s’agglomèrent en un seul, dans le Royaume des Cieux, Royaume sans bornes, saint, éternel.

      Le Royaume de Dieu dans les cœurs est créé par le divin Semeur. Il vient dans son domaine – l’homme appartient à Dieu car tout homme lui appartient dès son origine – et il l’ensemence. Puis il s’en va vers d’autres domaines, vers d’autres cœurs. Les jours succèdent aux nuits et les nuits aux jours. Les jours amènent le soleil et la pluie – dans ce cas, le rayonnement de l’amour divin et l’effusion de la sagesse divine qui parle à l’âme –. Les nuits amènent les étoiles et le silence reposant – dans notre cas, les rappels lumineux de Dieu et le silence pour l’esprit afin de permettre à l’âme de se recueillir et de méditer.

      La semence, dans cette succession d’imperceptibles influences providentielles et puissantes, se gonfle, se fend, étend des racines, les enfonce, pousse à l’extérieur les premières petites feuilles, et croît. Tout cela sans l’aide de l’homme. La terre produit spontanément l’herbe issue de la semence, puis l’herbe se fortifie et porte l’épi qui se lève, se dresse, se gonfle, se durcit, devient blond, dur, parfait dans la formation du grain. Quand il est mûr, le semeur revient et y passe la faux parce qu’est venu pour cette semence le moment du parfait achèvement. L’épi ne pourrait se développer davantage et il est temps de le moissonner.

      Dans les cœurs, ma parole accomplit le même travail. Je parle des cœurs qui accueillent la semence. Mais ce travail est lent. Il faut éviter de tout abîmer par des interventions intempestives. Comme c’est dur, pour la petite semence, de se fendre et d’enfoncer ses racines dans la terre ! Pour le cœur dur et sauvage, ce travail est difficile aussi. Il doit s’ouvrir, se laisser fouiller, accueillir des nouveautés, peiner pour les nourrir, apparaître différent parce que recouvert de choses humbles et utiles et non plus de l’attrayante, pompeuse, inutile et exubérante floraison qui le revêtait précédemment. Il doit se contenter de travailler humblement, sans attirer l’admiration, pour le bien de l’Idée divine. Il doit mettre en œuvre toutes ses capacités pour croître et former l’épi. Il doit se consumer d’amour pour devenir grain. Et, après avoir triomphé des respects humains si pénibles, après avoir peiné et souffert pour s’adapter à son nouveau vêtement, il doit encore s’en dépouiller pour subir une taille cruelle. Tout donner pour tout avoir. Rester nu, pour être revêtu au Ciel du vêtement des saints. La vie du pécheur qui devient saint est le plus long, le plus héroïque, le plus glorieux des combats. Je vous l’affirme. »


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Message par Thierry Sam 28 Jan - 14:54

En ce jour, fête de Saint Thomas d'Aquin 


Partie 1

La bonté de Jésus est un miracle continu
[...] “Le bateau de Pierre, secoué par les vents con­trai­res, prenait l’eau et donnait de la bande. Mes disciples, craignant pour leur vie, se donnaient beaucoup de mal pour redresser le gouvernail, attacher les voiles, jeter l’eau et du lest par-dessus bord, prêts à jeter même les paniers de poissons et les filets pour alléger le bateau et rejoindre la rive.
Les orages étaient fréquents et soudains sur le lac et il n’y avait pas de quoi rire. Je les avais aidés plusieurs fois. Mais ce jour-là, je n’y étais pas. Je n’étais pas matériellement avec eux. Mais mon amour veillait sur eux parce que je veille toujours sur ceux qui m’aiment. Et les disciples avaient peur. Mais – voici le miracle – non appelé, non présent, je vins apaiser les flots et les âmes.
Ma bonté est un miracle continu, ma fille, un miracle sur lequel vous ne réfléchissez pas assez. Quand on vous présente ce point de l’Evangile, on vous fait remarquer le pouvoir de la foi. Mais pourquoi ne vous fait-on pas observer ma bonté, qui devance vos besoins de disciples et vient à votre rencontre en marchant au milieu des flots orageux ?
Ma bonté est plus grande que l’Univers, que le besoin et la douleur ; et elle est plus vigilante que toute intelligence humaine. Elle a ses racines dans l’amour paternel de Dieu, ma bonté. Pourquoi ne venez-vous pas à elle, pourquoi n’y croyez-vous pas aveuglément, pour­quoi ne puisez-vous pas à son infinité ?
Je suis avec vous jusqu’à la fin des siècles. Je suis l’Esprit de Dieu fait chair. Je connais les besoins de la chair, je connais les besoins de l’esprit et j’ai la puissance de Dieu pour vous aider à satisfaire vos besoins, comme j’ai l’amour qui me pousse à vouloir vous aider. Car je suis Un avec le Père et avec l’Esprit, avec le Père dont je procède et avec l’Esprit par lequel je devins chair, et du Père j’ai la puissance, et de l’Esprit j’ai la charité.”
Les Cahiers de 1943, 25 juillet



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Partie 2 ... en lien avec l'évangile du jour

La tempête apaisée, Tome 3 – 185.3 – 2ème année vie publique

Enseignement de Jésus :







     
  « Je ne te commente pas l’évangile dans le sens où tous le commentent. Je vais t’éclairer ce qui précède le passage de l’évangile.
        Pourquoi est-ce que je dormais ? Est-ce que par hasard je ne savais pas que la bourrasque allait arriver ? Si, je le savais. J’étais seul à le savoir. Dans ce cas, pourquoi est-ce que je dormais ?
        Les apôtres étaient des hommes, Maria. Animés de bonne volonté, mais encore tellement “ hommes ” ! L’homme se croit toujours capable de tout. Quand, ensuite, il est réellement capable de quoi que ce soit, il est plein de suffisance et d’attachement à son “ savoir faire ”.
        Pierre, André, Jacques et Jean étaient de bons pêcheurs, par conséquent ils se croyaient insurpassables dans la manœuvre des bateaux. Quant à moi, j’étais pour eux un grand “ rabbi ”, mais une nullité comme marin. C’est pourquoi ils me jugeaient incapable de les aider et, quand ils montaient dans la barque pour traverser la mer de Galilée, ils me priaient de rester assis parce que je ne pouvais rien faire d’autre. Leur affection y était aussi pour quelque chose, car ils ne voulaient pas m’imposer des fatigues matérielles. Mais l’attachement à leur “ savoir faire ” dépassait encore leur affection.
        Je ne m’impose que dans des cas exceptionnels, Maria. Généralement, je vous laisse libres et j’attends. Ce jour-là, j’étais fatigué et on me priait de me reposer, c’est-à-dire de les laisser faire, eux qui étaient si capables. Je me suis donc endormi. Dans mon sommeil, se mêlait aussi cette constatation que l’homme est “ homme ” et qu’il veut agir par lui-même sans se rendre compte que Dieu ne demande qu’à l’aider. En ces “ sourds spirituels ”, en ces “ aveugles spirituels ”, je voyais tous les sourds et aveugles spirituels qui, des siècles durant, iraient à leur ruine pour avoir voulu “ agir par eux-mêmes ”, alors que je suis penché sur leurs besoins en attendant qu’ils m’appellent à l’aide.
        Quand Pierre a crié : “ Sauve-nous ! ”, mon amertume est tombée comme un caillou qu’on lâche. Je ne suis pas “ homme ”, je suis l’Homme-Dieu. Je n’agis pas comme vous agissez. Vous, quand quelqu’un a repoussé votre conseil ou votre aide, et que vous le voyez dans l’embarras, même si vous n’êtes pas méchants au point de vous en réjouir, vous l’êtes assez pour rester, dédaigneux, indifférents, à le regarder sans vous émouvoir de son appel à l’aide. Par votre attitude, vous lui faites comprendre : “ Lorsque j’ai voulu t’aider, tu n’as pas voulu ? Maintenant, débrouille-toi. ” Mais moi, je suis Jésus. Je suis le Sauveur. Et je sauve, Maria. Je sauve toujours, dès qu’on m’appelle.
        Les pauvres hommes pourraient objecter : “ Alors pourquoi permets-tu aux tempêtes isolées ou généralisées de se former ? ”
        Si, par ma puissance, je détruisais le mal, quel qu’il soit, vous arriveriez à vous prendre pour les auteurs du bien qui, en réalité, est un don de ma part, et vous ne vous souviendriez plus jamais de moi. Plus jamais.
        Vous avez besoin, mes pauvres enfants, de la souffrance pour vous rappeler que vous avez un Père, comme le fils prodigue qui se rappela qu’il avait un père quand il eut faim. Les malheurs servent à vous persuader de votre néant, de votre déraison, cause de tant d’erreurs, de votre méchanceté, cause de tant de deuils et de douleurs, et de vos fautes, cause de punitions que vous vous infligez à vous-mêmes, tout comme de mon existence, de ma puissance, de ma bonté.
        Voilà le message de l’évangile d’aujourd’hui. “ Votre ” évangile de l’heure présente, mes pauvres enfants. Appelez-moi. Jésus ne dort que parce qu’il est angoissé de vous voir sans amour pour lui. Appelez-moi et je viendrai. »


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Message par Thierry Mar 31 Jan - 11:52

En ce jour, fête de Saint Jean Bosco


Partie 1

La vraie mort, séparation de Dieu
Jésus dit :
“Vous êtes des enfants qui allez naître à la vie du Ciel. Cette vie que vous vivez sur terre dans le jour mortel n’est pas la Vie. Elle n’est que la formation de votre être futur d’éternel vivant. L’existence humaine est la gestation qui vous forme pour vous donner à la Lumière. A la vraie Lumière, et non à la pauvre lumière brumeuse de cette terre.
Je vous porte en moi comme une mère qui forme son enfant, je vous entoure et vous protège de ma propre personne, je vous nourris de mon aliment pour vous faire naître immortels à l’heure de ce que vous appelez la ‘mort’ et qui n’est rien d’autre qu’un ‘passage’. Passage d’une phase inachevée à l’œuvre achevée, de la ségrégation en un espace limité à la liberté sans limites, des ténèbres à la Lumière, des caresses entravées à l’étreinte absolue de l’âme avec son Père.
C’est ce que vous appelez ‘mourir’. Avec votre savoir orgueilleux, vous ne savez pas donner aux choses leur nom correct et, tels de jeunes enfants, vous désignez les choses d’un nom erroné. Je veux vous enseigner ce que c’est que ‘mourir’ et qui sont les ‘morts’.
Mourir, c’est se séparer de Dieu comme un enfant qui se sépare prématurément de l’organe maternel et se putréfie dans la cavité qui l’expulse dans la douleur. Les morts sont ceux qui, ayant été expulsés ainsi, ne diffèrent pas de la dépouille d’un animal qui se décompose au soleil et sous la pluie dans une ornière d’une route de terre, objet de dégoût pour qui la voit. C’est cela la ‘mort’. C’est cela que d’être ‘mort’. Le péché est la cause qui vous sépare de Dieu et fait de vous une chair corrompue et putrescente, repas de Satan qui vous a empoisonnés pour vous dévorer, proie pour sa faim de dévorateur d’âmes et d’ennemi de Dieu, Créateur des âmes. [...]
La base de toutes les erreurs qu’on commet sur terre est le péché qui sépare l’être humain de la Grâce.
Vivez dans la Grâce si vous ne voulez pas vous tromper. Alors, comme de tout-petits soutenus par leur mère, vous avancez dans les vicissitudes terrestres et vous ne tombez pas dans les pièges du monde et du maître du monde, lequel a renié le vrai et saint Maître qui est Dieu. Alors, comme des enfants qui vont naître se forment et grandissent dans le sein maternel, vous atteindrez votre plein développement pour naître à la Vie des Cieux. Alors, moi, Sang trois fois saint, je circule en vous et vous nourris de moi-même, au point que mon Père et le vôtre, en vous serrant contre lui, ne distingue plus votre nature d’enfants d’Adam et vous appelle ses ‘enfants’. Comme moi, son Verbe, car le Sang du Verbe est en vous et, en vous étreignant, le saint Père étreint son propre Fils, fait homme pour vous donner la Vie. Alors l’Esprit Éternel vous salue, à votre entrée dans la Vie, avec l’éclat de sa Lumière, car il reconnaît en vous une partie de lui-même qui retourne à la Source divine dont elle est jaillie.
Oh ! Jour saint et heureux de votre naissance au Ciel ! Oh ! Jour que le Dieu Unique et Trin désire ardemment pour vous! Oh! Béatitude que j’ai préparée pour les humains!
Levez-vous, mes bien-aimés ! La vie sur terre est le temps que je vous donne pour grandir à la vraie Vie et, quoique long et pénible qu’il puisse être, ce n’est qu’un instant qui fuit par rapport à mon éternité. Éternité que je vous promets et que je vous réserve. Joie que j’ai conquise pour vous avec ma douleur.
Vivez en moi et de moi, enfants que j’aime. La joie qui vous attend est démesurée comme la gloire de Dieu.”
Les Cahiers de 1943, 10 octobre
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Partie 2 ... en lien avec l'évangile du jour

Spoiler:



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Message par Thierry Mer 1 Fév - 12:16

En ce jour, fête des Saintes Perpétue et Félicité


Partie 1

Tout est possible à Dieu
Jésus dit :
“Il y a deux réflexions qu’il est nécessaire de se faire toujours, et surtout maintenant que, sous l’attaque cinglante du démon, vos cœurs sont portés à vaciller dans le doute, premier pas vers le désespoir. C’est ce que veut Satan. Les ruines matérielles qu’il cause lui importent moins que les effets spirituels qu’elles ont en vous. Il est donc bon que moi, votre Maître, je vous répète encore une fois la leçon sur la façon de vous comporter pour obtenir [une grâce].
Marc dit au chapitre 6 de son Evangile, au verset 5 : ‘Et il [Jésus] ne pouvait faire aucun miracle et il ne guérit que peu d’infirmes’.
Avec combien d’amour j’étais allé dans ma patrie ! Seul celui qui pense à la perfection de l’Homme-Dieu, lequel a sublimé les passions humaines, les rendant saintes comme il importait à sa nature, peut le comprendre. Dieu ne nie et n’interdit pas vos sentiments lorsqu’ils sont honnêtes et saints. Il condamne seulement ceux que vous nommez à tort sentiments, mais qui ne sont en fait que des perversions.
J’aimais donc ma patrie et en elle, mon village d’un amour particulier. Mon cœur retournait tous les jours, en une pensée d’amour, à Nazareth d’où j’étais parti pour évangéliser, et j’y retournais moi aussi, parce que j’aurais voulu lui faire du bien et la sanctifier, même si je savais qu’elle m'était fermée et hostile. Si j’ai prodigué partout la puissance du miracle, j’aurais voulu qu’à Nazareth, cette puissance ne laissât sans solution aucun cas de maladie physique, de maladie morale, de maladie spirituelle; j’aurais voulu consoler chaque misère, donner la lumière à chaque cœur.
Mais contre moi, il y avait l’incrédulité de mes compatriotes. C’est pourquoi, le miracle fut accordé uniquement à un petit nombre qui vint à moi avec foi et sans orgueil de jugement.
Vous m’accusez maintes et maintes fois de ne pas vous écouter et de ne pas vous exaucer. Mais examinez-vous, mes enfants. Comment venez-vous à moi ? Où est en vous cette foi constante, absolue, semblable à celle d’un enfant innocent qui sait que son frère aîné, son père aimant, son patient grand-père peuvent l’aider et le contenter dans ses besoins enfantins puisqu’ils l’aiment tant ? Où est en vous une telle foi envers moi ? Ne suis-je pas étranger parmi vous comme je l’étais à Nazareth parce que l’incrédulité et la critique m’en expulsaient comme citoyen ?
Vous priez. Il y en a encore qui prient. Mais pendant que vous me demandez une grâce, vous pensez, sans même vous l’avouer, mais au plus profond de votre esprit: ‘Dieu ne m’écoute pas. Dieu ne peut pas me faire cette grâce’.
Ne peut pas ! Qu’est-ce que Dieu ne peut pas ? Songez qu’il a fait l’Univers de rien, songez que, depuis des millénaires, il lance les planètes dans les espaces et qu’il en règle le parcours ; songez qu’il contient les eaux sur les rivages et sans la barrière des levées ; songez que de la boue, il a fait l’organisme que vous êtes ; songez que dans cet organisme, une semence et quelques gouttes de sang qui se mélangent créent un nouvel être humain dont la formation est en rapport avec des phases astrales à des milliers de kilomètres, et qui ne sont pourtant pas absentes de cette œuvre de formation, tout comme de leurs éthers et de leurs levers et couchers sur vos cieux, elles règlent la germination des céréales et la floraison des arbres ; songez que, dans son savant pouvoir, il a créé les fleurs, dotées d’organes aptes à féconder d’autres fleurs auxquelles les vents et les insectes serviront de médiateurs. Songez qu’il n’y a rien qui n’ait été créé par Dieu, si parfaitement créé, du soleil au protozoaire, que vous ne pouvez rien ajouter à une telle perfection. Songez que sa sagesse a établi, du soleil au protozoaire, toutes les lois de la vie, et persuadez-vous que rien n’est impossible à Dieu, qui peut disposer à son gré de toutes les forces du cosmos, les augmenter, les arrêter, les rendre plus rapides, pourvu que sa Pensée le pense.
Combien de fois, au cours des millénaires, les habitants de la Terre n’ont-ils pas été étonnés par des phénomènes stellaires d’une inconcevable grandeur : météores aux étranges lumières, soleil la nuit, comètes et étoiles qui naissent comme des fleurs dans un jardin, dans le jardin de Dieu, et qui sont lancées dans l’espace comme par un jeu d’enfant pour vous étonner ?!
Vos savants donnent de lourdes explications de désagrégation et de nucléation de cellules ou de corps stellaires pour rendre humaines les incompréhensibles germinations des cieux. Non. Taisez-vous. Dites une seule parole : Dieu. C’est lui qui a formé ces lumineuses et ardentes vies qui tournent dans l’espace ! C’est Dieu qui dit, en guise d’avertissement, à vous qui êtes si oublieux, qu’il est à travers les aurores boréales, à travers les fulgurants météores qui, dans leur sillage, transforment l’éther en saphir, en émeraude, en rubis ou en topaze ; à travers les comètes à la queue flamboyante, semblable au manteau d’une reine céleste, volant dans les firmaments ; à travers un autre œil stellaire qui s’ouvre sur la voûte du ciel, à travers la rotation du soleil, rendue perceptible à Fatima afin que vous soyez persuadés de la volonté de Dieu. Vos autres inductions ne sont que fumée de science humaine et dans la fumée, elles enveloppent l’erreur.
Tout est possible à Dieu. Mais en ce qui vous concerne, sachez que pour agir, Dieu exige de vous uniquement la foi. Vous mettez un frein au pouvoir de Dieu par votre manque de confiance. Et vos prières sont contaminées par le manque de confiance. Et je ne compte même pas ceux qui ne prient pas, mais qui blasphèment.
On trouve un autre point de l’évangile de Marc au verset 13 du même chapitre 6 : ‘... et ils oignaient les infirmes avec de l’huile et les guérissaient’. Dans la médecine empirique d’alors, l’huile jouait un rôle primordial. Et on ne peut pas dire qu’elle fût plus nocive ou moins efficace que vos remèdes compliqués d’aujourd’hui. Au contraire, elle était sûrement plus inoffensive. Mais ce n’est pas dans l’huile que résidait le pouvoir de guérison des infirmes sur lesquels mes apôtres pratiquaient les onctions.
Comme toujours, la pesanteur humaine avait besoin d’un signe visible. Qui aurait cru que le toucher de la main de ces pauvres hom­mes qu’étaient mes apôtres pût guérir ? Si on l’avait cru, on aurait dit : ‘Vous guérissez par le pouvoir du prince des démons’, comme on me le dit à moi. Et on les aurait accusés d’être possédés par les démons. Cela ne devait pas se produire. C’est pourquoi je leur donnai le moyen, un moyen humain, d’être crus, du moins par les guérisseurs. Mais c’est Dieu qui leur insufflait le pouvoir afin de gagner des prosélytes à sa doctrine.
Je l’ai dit : ‘Ceux qui croient en moi pourront marcher sur les serpents et les scorpions et accomplir les œuvres que je fais’. Je ne mens jamais et je peux donner un pouvoir divin à la main d’un enfant qui croit et vit en moi. L’histoire du christianisme n’est-elle pas pleine de tels miracles ? Les premiers siècles en sont parsemés et leur floraison est allée en diminuant, non pas à cause d’une diminution du pouvoir de Dieu, mais parce que vous êtes inaptes à la tâche d’être les ministres de Dieu.
Ayez, ayez, ayez la foi. Elle vous sauvera.”
Les Cahiers de 1943, 31 décembre


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Partie 2

Pour ce jour, je ne retranscris pas la vision de Maria Valtorta, tant elle reste similaire à l'évangile, mais plutôt la méditation de frère Jean (de l'ordre des carmes déchaussés de Paris, issue elle aussi du site mariedenazareth.com) qui a pour objet de nous faire sortir de notre accoutumance anesthésiante en la foi en Jésus Christ.


« Les gens de Nazareth se posent les vraies questions concernant Jésus : « D’où cela lui vient-il ? Cela, c’est la sagesse qui émane de sa parole, et les grands miracles qu’il réalise par ses mains.

Pourquoi ne viennent-ils pas à la foi en Jésus ? – parce que leurs évidences stoppent leur questionnement : puisqu’il est charpentier, son assurance est anormale ; puisqu’il est le fils de Marie, puisqu’on connaît ses cousins et ses cousines, puisqu’il est du pays, il a chez nous toutes ses racines ; il n’a donc rien qui le distingue de nous, rien qui doive le singulariser.

Les compatriotes de Jésus ont sur lui assez de lumière pour se mettre en route vers le mystère de sa personne : homme véritable, homme issu d’un terroir, mais doué d’une parole et de pouvoirs surhumains.

Pourtant ils en restent à l’étonnement, au scandale (v. 4), et refusent d’admettre ce qui en Jésus les dépasse parce qu’ils s’en tiennent à ce qui est de plain pied avec leur vie de tous les jours. Jésus est en droit d’attendre qu’ils reconnaissent en lui pour le moins un prophète, mais même à cela ils restent fermés.

C’est toujours ainsi que la foi s’étiole dans nos vies.

À force de côtoyer Jésus, l’Envoyé de Dieu, à force d’entendre résonner sa parole et de l’apercevoir dans notre environnement familier, Jésus trop connu n’est plus dérangeant, ni stimulant, ni même intéressant ; même sa parole n’a plus rien de prophétique, et nous sommes habitués à sa sagesse.

Des journées se passent, remplies de choses à faire, de petites urgences quotidiennes, de menus projets à notre mesure, des journées où Jésus ne pourra « accomplir aucun miracle », parce qu’il ne trouve en nous ni attente, ni foi vive, ni l’enthousiasme d’autrefois pour l’aventure spirituelle.

Sa présence elle-même s’est banalisée ; et il est tellement de chez nous que nous cessons de marcher vers « chez lui ».

« Jésus s’étonna de leur manque de foi ».

À la lumière de cette peine de Jésus Sauveur, et à cette période où tant d’événements mondiaux nous renvoient à notre authenticité de chrétiens, nous comprenons l’urgence des consignes de l’épître aux Hébreux :

« Redonnez de la vigueur aux mains défaillantes et aux genoux qui fléchissent. Soyez sur vos gardes ; que personne ne se dérobe à la grâce de Dieu ».

Cela, c’est la voix insistante et vigoureuse de l’épître aux Hébreux, mais à l’intime de nous-mêmes nous percevons une voix plus apaisante et plus douce, la voix de l’Esprit Saint, la voix de la Source qui murmure en nous : « Viens vers le Père. Fais confiance au Christ ».


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Message par Thierry Jeu 2 Fév - 12:45

En ce jour, fête de la Présentation du Seigneur au Temple

Partie 1

La vertu de Syméon et la prophétie d’Anne



       32.7 Jésus dit :
         « Deux enseignements valables pour tous se dégagent de la description que tu as faite.

       En voici le premier : la vérité n’est pas révélée au prêtre, plongé dans les rites mais spirituellement absent, mais à un simple fidèle.

       Le prêtre, qui est constamment en contact avec la Divinité, appliqué à tout ce qui a trait à Dieu, consacré à tout ce qui est au-dessus de la chair, aurait dû comprendre immédiatement qui était l’Enfant qu’on venait offrir au Temple ce matin-là. Mais, pour cela, il lui aurait fallu avoir une vie spirituelle vivante et pas simplement le vêtement qui recouvrait une âme, si ce n’est morte, du moins très assoupie.
       S’il le veut, l’Esprit de Dieu peut tonner et secouer comme la foudre ou un tremblement de terre l’esprit le plus obtus. Il le peut. Mais puisqu’il est Esprit d’ordre tout comme Dieu est ordre en toutes ses Personnes et sa manière d’agir, il se répand et parle généralement, je ne dis pas là où il rencontre un mérite suffisant pour recevoir son effusion –­ car alors ceux qui la recevraient seraient bien rares et toi-même ne connaîtrais pas ses lumières –, mais là où il trouve la “ bonne volonté ” de recevoir cette effusion.
      Comment s’exerce cette bonne volonté ? Par une vie où, dans la mesure du possible, Dieu prend toute la place. Dans la foi, l’obéissance, la pureté, la charité, la générosité, la prière. Non pas par les pratiques extérieures, mais par la prière. Il y a moins de diffé­rence entre le jour et la nuit qu’entre les pratiques et la prière. Cette dernière est communion spirituelle avec Dieu, dont vous sortez revigorés et décidés à appartenir toujours davantage à Dieu. Les pratiques sont une habitude comme une autre dont les buts sont divers mais toujours égoïstes. Elles vous laissent tels que vous êtes ou même vous surchargent d’un péché de mensonge et de paresse.
       32.8 Syméon avait cette bonne volonté. La vie ne lui avait épargné ni les angoisses ni les épreuves, mais il n’avait pas perdu sa bonne volonté. Les années et les vicissitudes n’avaient pas entamé ni ébranlé cette disposition à être toujours plus digne de Dieu. Et Dieu, avant que les yeux de son serviteur fidèle ne se ferment à la lumière du soleil pour s’ouvrir au Soleil de Dieu, rayonnant des cieux ouverts à mon ascension après mon martyre, lui envoya le rayon de l’Esprit qui le mena au Temple, pour voir la Lumière venue au monde.
       “ Poussé par l’Esprit ”, dit l’Evangile. Ah, si les hommes savaient quel parfait ami est l’Esprit Saint, quel guide, quel maître ! S’ils l’aimaient et l’invoquaient, cet amour de la sainte Trinité, cette lumière de la Lumière, ce feu du Feu, cette Intelligence, cette Sagesse ! Comme ils seraient plus instruits de ce qu’il est nécessaire de savoir !

       Vois, Maria, voyez, mes enfants : Syméon a attendu toute une longue vie avant de “ voir la Lumière ”, avant de savoir que la promesse de Dieu était accomplie. Mais il n’a jamais douté. Jamais il ne s’est dit : “ Il est inutile que je persévère dans l’espérance et la prière. ” Il a persévéré. Et il a obtenu de “ voir ” ce que n’ont pas vu le prêtre et les membres du Sanhédrin bouffis d’orgueil et aveuglés : le Fils de Dieu, le Messie, le Sauveur, dans ce corps d’enfant qui lui donnait tiédeur et sourire. Par mes lèvres de bébé, il a reçu le sourire de Dieu en guise de première récompense pour sa vie honnête et pieuse.

       32.9 Deuxième enseignement : les paroles d’Anne.

       Elle aussi, qui était prophétesse, reconnaît le Messie en ce nouveau-né que j’étais. Etant donné son don de prophétie, c’est naturel. Mais écoute, écoutez ce que, poussée par la foi et la charité, elle dit à ma Mère. Que cela vous serve de lumière pour votre âme, qui tremble à cette époque de ténèbres et en cette fête de la Lumière : “ Celui qui a donné le Sauveur à son peuple aura le pouvoir d’envoyer son ange pour te consoler de tes larmes, de vos larmes. ”
       Réfléchissez : Dieu s’est donné lui-même pour anéantir l’œuvre de Satan dans les âmes. Ne pourra-t-il pas vaincre maintenant les satans qui vous torturent ? Ne pourra-t-il pas essuyer vos larmes en les mettant en fuite et en vous rendant de nouveau la paix de son Christ ? Pourquoi ne le lui demandez-vous pas avec foi ? Une foi authentique, puissante, une foi devant laquelle la sévérité de Dieu, indigné par vos nombreuses fautes, tombe avec un sourire ? Alors viendrait le pardon qui est aide, et sa bénédiction qui est l’arc-en-ciel tendu au-dessus de cette terre submergée par un déluge de sang que vous avez vous-mêmes voulu ?
       Réfléchissez à ceci : après avoir puni les hommes par le déluge, le Père se dit en lui-même et dit à son patriarche : “ Je ne maudirai plus jamais la terre à cause de l’homme, parce que les desseins du cœur de l’homme sont mauvais dès son enfance ; plus jamais je ne frapperai tous les vivants comme je l’ai fait. ”
       Et il fut fidèle à sa parole. Il n’a plus envoyé de déluge. Mais vous, combien de fois vous êtes-vous dit, combien de fois avez-vous dit à Dieu : “ Si nous sommes sauvés cette fois-ci, si tu nous sauves, nous ne ferons plus jamais de guerre, plus jamais ! ” sans en faire ensuite de plus terribles ? Combien de fois ? Vous êtes menteurs et n’avez aucun respect ni pour le Seigneur ni pour votre parole. Et pourtant Dieu vous aiderait une fois de plus si la grande masse des fidèles l’appelait avec une foi et un amour irrésistibles.
       Vous tous, qui êtes trop peu nombreux pour contrebalancer la foule de ceux qui entretiennent la sévérité de Dieu, mais lui restez néanmoins fidèles malgré les menaces terribles qui ap­prochent et augmentent d’instant en instant, déposez votre angoisse aux pieds de Dieu. Il saura vous envoyer son ange comme il a envoyé le Sauveur au monde. N’ayez pas peur. Restez unis à la croix. Elle a toujours triomphé des pièges du démon, qui utilise la férocité des hommes et les tristesses de la vie pour tenter de pousser au désespoir –­ c’est-à-dire à la séparation d’avec Dieu –­ les cœurs qu’il ne peut se gagner autrement. »     


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Partie 2... en lien avec l'évangile du jour

Tome 1, chapitre 32.

Joseph et Marie se dirigent vers une porte latérale où on accède par huit marches, comme on dirait qu’ont toutes les portes, en sorte que le cube du Temple est surélevé au-dessus du sol environnant. Cette porte a un grand hall comme les portes cochères de nos maisons en ville, pour en donner une idée, mais plus vaste et plus décoré. La il y a à droite et à gauche deux sortes d’autels c’est-à-dire deux constructions rectangulaires dont au début je ne vois pas bien a quoi elles servent. On dirait des bassins peu profonds car l’intérieur est plus bas que le bord extérieur surélevé de quelques centimètres.
Un prêtre accourt ; je ne sais si c’est Joseph qui a appelé ou s’il vient de lui-même. Marie offre les deux pauvres colombes et moi qui comprends leur sort, je détourne les yeux. J’observe les ornements du très lourd portail, du plafond, du hall. Il me semble pourtant voir, du coin de l’œil, que le prêtre asperge Marie avec de l’eau, Ce doit être de l’eau, car je ne vois pas de tache sur son habit. Puis, Marie, qui, en même temps que les colombes, avait donné au prêtre une petite poignée de monnaie (j’avais oublié de le dire), entre avec Joseph dans le Temple proprement dit, accompagnée par le prêtre.
209> Je regarde de tous côtés. C’est un endroit très orné. Sculptures à têtes d’anges avec rameaux et ornements courent le long des colonnes, sur les murs et le plafond. Le jour pénètre par de longues et drôles fenêtres, étroites, sans vitres naturellement et disposées obliquement sur le mur. Je suppose que c’est pour empêcher d’entrer les averses.    

 32.4 – Marie avance jusqu’à un certain point, puis s’arrête. À quelques mètres d’elle il y a d’autres marches et au-dessus une autre espèce d’autel au-delà duquel il y a une autre construction.   

Je m’aperçois que je croyais être dans le Temple et au contraire j’étais au dedans des bâtiments qui entourent le Temple proprement dit, c’est-à-dire le Saint, et au-delà duquel il semble que personne, en dehors des prêtres, ne puisse entrer. Ce que je croyais être le Temple n’est donc qu’un vestibule fermé qui, de trois côtés, entoure le Temple où est renfermé le Tabernacle. Je ne sais si je me suis très bien expliquée, mais je ne suis pas architecte ou ingénieur.        

Marie offre le Bébé, qui s’est éveillé et tourne ses petits yeux innocents tout autour, vers le prêtre, avec le regard étonné des enfants de quelques jours. Ce dernier le prend sur ses bras et le soulève à bras tendus, le visage vers le Temple en se tenant contre une sorte d’autel qui est au-dessus des marches. La cérémonie est achevée. Le Bébé est rendu à sa Mère et le prêtre s’en va. 

 32.5 – Il y a des gens, des curieux qui regardent. Parmi eux se dégage un petit vieux, courbé qui marche péniblement en s’appuyant sur une canne, Il doit être très vieux, je dirais plus qu’octogénaire. Il s’approche de Marie et lui demande de lui donner pour un instant le Bébé. Marie le satisfait en souriant.
C’est Syméon, j’avais toujours cru qu’il appartenait à la caste sacerdotale et au contraire, c’est un simple fidèle, à en juger du moins par son vêtement. Il prend l’Enfant, l’embrasse. Jésus lui sourit avec la physionomie incertaine des nourrissons. Il semble qu’il l’observe curieusement, parce que le petit vieux pleure et rit à la fois et les larmes font sur sa figure des dessins emperlés en s’insinuant entre les rides et retombant sur la barbe longue et blanche vers laquelle Jésus tend les mains : C’est Jésus, mais c’est toujours un petit bébé et, ce qui remue devant lui, attire son attention et lui donne des velléités de se saisir de la chose pour mieux voir ce que c’est. Marie et Joseph sourient, et aussi les personnes présentes qui louent la beauté du Bébé.   


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Message par Thierry Dim 5 Fév - 16:55

En ce jour, fête de Sainte Agathe de Catane (Martyre en Sicile en  251)

Partie 1
Les Cahiers de 1943, 15 décembre :

Demeurer en Dieu au milieu de l’agitation du monde


Jésus dit :


“Mes bien-aimés qui vivez enfermés dans le cercle de mes bras comme dans l’enceinte du tabernacle ancien, je vous donne mon ordre en ces temps de la colère, venue non pour vous, mais pour les péchés du monde.
Quand, dans le malheur général, vous voyez les humains s’agiter et se troubler et se mettre dans des états de douleur injuste, ne vous unissez pas à eux. Compatissez aux malheurs communs, mais, les reconnaissant comme le signe de la Justice divine, ne vous abandonnez pas à des déséquilibres humains.


Mon esprit a effleuré vos pupilles et leur a donné une vision que l’œil humain n’a pas. Vous voyez au-delà de la terre et vous connaissez la vérité des choses. Donnez donc son nom à cette heure et les attentions qu’elle mérite : expiatoires, et non imprécatoires, comme font généralement les humains, s’attirant de nouveau la colère du Ciel.


Que les coupables s’affligent puisque cette heure est le fruit de leur conduite. Vous, qui êtes prostrés devant ma gloire, bénissez-la, car par un châtiment, elle rappelle l’humanité parjure et idolâtre au Dieu saint et unique, et demeurez en moi.


L’huile de l’amour est sur vous, et de vous, elle déborde sur le monde. Vous êtes ceux qui l’attirent, vous, les vases précieux dans lesquels les sacrifices de votre vie deviennent de l’encens ; lampes ardentes qu’aucun vent ne trouble, vous tendez votre esprit allumé comme une flamme droite vers mon autel.


N’oubliez pas votre élection et ne profanez pas le signe par des contaminations humaines. Restez à bénir dans le tabernacle pour ceux qui maudissent, à prier pour ceux qui ont besoin de miséricorde. Le monde sera sauvé grâce à vous.”


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Partie 2... en lien avec l'évangile du jour :

 Tome 3 – 169.7 – 2ème année vie publique


       (…) Vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde. Mais si vous manquez à votre mission, vous deviendrez un sel insipide et inutile. Rien ne pourra plus vous rendre cette saveur. Car, après avoir reçu ce don de Dieu, vous l’avez perdu en le diluant dans les eaux fades et souillées de l’humanité, en l’affadissant par la douceur corrompue des sens, en mêlant au sel pur de Dieu des monceaux de déchets d’orgueil, d’avarice, de gourmandise, de luxure, de colère, de paresse, de sorte que l’on a un grain de sel pour sept fois sept grains de chaque vice. Votre sel n’est alors qu’un mélange de pierraille dans laquelle le pauvre grain de sel est perdu, de pierraille qui crisse sous les dents, qui laisse dans la bouche un goût de terre et rend la nourriture désagréable, répugnante. Il n’est même plus bon pour des usages inférieurs car un savoir pétri des sept vices nuirait même aux missions humaines. Alors le sel n’est bon qu’à être jeté et foulé aux pieds insouciants des hommes. Que de monde, que de monde pourra ainsi piétiner les hommes de Dieu ! Car ces appelés auront permis au peuple insouciant de les écraser, puisqu’ils ne sont plus la substance vers laquelle on accourt pour trouver la saveur de choses nobles, célestes : ils seront uniquement des rebuts.


       Vous êtes la lumière du monde. Vous êtes comme ce sommet qui a été le dernier d’où le soleil ait disparu et le premier à recevoir la lumière argentée de la lune. Celui qui se trouve en haut brille, et on le voit car même l’œil le plus distrait se pose parfois sur les hauteurs. Je dirais que l’œil matériel, dont on dit qu’il est le miroir de l’âme, reflète le désir de l’âme, le désir souvent inaperçu, mais toujours vivant tant que l’homme n’est pas un démon, le désir des hauteurs, des hauteurs où la raison place instinctivement le Très-Haut. Et en cherchant les cieux, il lève les yeux vers les hauteurs, du moins quelquefois au cours de sa vie.


       Je vous prie de vous rappeler ce que tous nous faisons, depuis notre plus tendre enfance, en entrant à Jérusalem. Où se précipitent nos regards ? Vers le mont Moriah que couronne le triomphe de marbre et d’or du Temple. Et quand nous sommes dans son enceinte ? Nous regardons les dômes précieux qui resplendissent au soleil. Que de beautés à l’intérieur de l’enceinte sacrée, dans ses atriums, dans ses portiques et dans ses cours ! Mais l’œil s’élance vers le haut. Je vous prie encore de vous souvenir de nos voyages. Où se dirige notre regard, comme pour oublier la longueur du chemin, la monotonie, la fatigue, la chaleur ou la boue ? (…)   




En supplément pour ce jour : 
► Comment devenir véritablement lumière de Dieu pour le regards des autres ?


Le Livre du Ciel (Luisa Piccarreta) Tome 26, 19 juin 1929



Ma fille, quelle chance tu as de vivre sous le doux enchantement de mon divin Vouloir! Ne sais-tu pas que lorsqu’elle prend possession de la créature, ma Volonté forme en elle sa vie opérante, de telle sorte qu’Elle opère en celle en qui elle règne tout comme Elle opère en elle-même ? Et, mieux qu’une Reine, Elle s’impose sur toute chose, Elle étend sa lumière dans la petitesse de la créature, Elle forme en elle son doux enchantement pour la volonté humaine afin d’être plus libre de former sa Vie. Et comme la Vie divine de mon Fiat est composée d’actes répétés jamais interrompus, Elle n’est pas sujette à l’interruption. C’est pourquoi tu ressens en toi un Acte qui ne finit jamais, une Lumière jamais éteinte, un Amour qui brûle toujours. Ce n’est pas le cas de celles qui ne vivent pas dans mon Vouloir. Elles sentent la vie divine s’interrompre intérieurement, leurs actes brisés. Elles se sentent tantôt ainsi, tantôt autrement. Leur volonté n’est pas investie d’une lumière continuelle qui les nourrit doucement et les enchante de telle sorte qu’en ressentant la douceur de mon Vouloir, elles ne penseraient même pas à entrer dans le champ de la volonté humaine pour y agir. Si elles ressentent la lumière, ce n’est que par intervalles. Un symbole de la créature qui vit dans ma Divine Volonté, c’est celle qui a pu toujours rester sous le soleil. Sa lumière ne s’arrête jamais. Elle n’a pas non plus besoin d’être nourrie pour ne pas s’épuiser. Celle qui a pu vivre sous le soleil sentait ainsi la lumière briller continuellement sur elle. Comme cette lumière contient d’admirables effets, elle se nourrissait de sa douceur, de ses parfums, d’une variété de couleurs, de lumières, de façon à ressentir la vie même du soleil qui se formait en elle. Par contre, celle qui ne vit pas dans ma Volonté, même si elle n’est pas mauvaise, est symbolisée par la créature qui vit sous la lumière du monde d’en bas, qui n’a ni la Vertu ni la Puissance de former un doux enchantement de lumière et de l’éclipser au point de ne pouvoir rien regarder d’autre que la lumière. Et elle est sujette à s’éteindre très souvent. Parce qu’elle ne possède pas par nature la vertu nourrissante continuelle. Si elle n’est pas nourrie, sa lumière s’arrête. Comme la lumière formée par la créature ne possède ni douceur ni couleurs ni parfums, la créature ne peut sentir la vie de cette lumière se former en elle. Quelle différence entre celle qui vit dans ma Divine Volonté et celle qui vit en dehors. Que tout soit pour la gloire de Dieu, et pour le bien de ma pauvre âme.


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Message par Thierry Lun 6 Fév - 21:41

En ce jour, fête de Marthe Robin


De l’Évangile de Marc 6, 53-56
En ce temps-là, après la traversée, abordant à Génésareth Jésus et ses disciples accostèrent. Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait. Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.



Partie 1

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta ► Tome 4 – 2ème année vie publique


Enseignement de Jésus :

       Bien des fois, je n’attends même pas qu’on m’appelle quand je vois l’un de mes enfants en danger. Et bien des fois j’accours aussi pour celui qui est envers moi un fils ingrat.
       Vous dormez, ou vous êtes pris par les occupations de la vie, par les soucis de la vie. Moi, je veille et je prie pour vous. Ange de tous les hommes, je me tiens penché sur vous et rien ne m’est plus douloureux que de ne pouvoir intervenir parce que vous refusez mon secours, en préférant agir par vous-mêmes ou, ce qui est pire, en demandant de l’aide au Mal. Comme un père qui s’entend dire par un fils : “ Je ne t’aime pas. Je ne veux pas de toi. Sors de ma maison ”, je reste humilié et affligé comme je ne l’ai pas été par mes blessures. Mais si vous ne m’ordonnez pas de partir et si vous êtes seulement distraits par la vie, je suis l’éternel Veilleur, prêt à accourir avant même d’être appelé. Et si j’attends que vous me disiez une parole – parfois je l’attends –, c’est pour m’entendre appeler.
       Quelle caresse, quelle douceur de m’entendre appeler par les hommes ! Sentir qu’ils se souviennent que je suis “ le Sauveur ” ! Et je ne te dis pas quelle joie infinie me pénètre et m’exalte quand il y a quelqu’un qui m’aime et m’appelle sans attendre l’heure du besoin. Il m’appelle parce qu’il m’aime plus que toute autre chose au monde et sent qu’il se remplit d’une joie semblable à la mienne rien qu’à m’appeler : “ Jésus, Jésus ”, comme le font les enfants quand ils appellent : “ Maman, maman ” et qu’il leur semble que du miel s’écoule sur leurs lèvres parce que le seul mot “ maman ” apporte avec lui la saveur des baisers maternels.
       Les apôtres voguaient, obéissant à mon commandement d’aller m’attendre à Capharnaüm. Et moi, après le miracle des pains, je m’étais isolé de la foule, mais pas par dédain pour elle ou par lassitude.
       Je n’éprouvais jamais de rancœur contre les hommes, même s’ils se montraient méchants à mon égard. C’est seulement quand je voyais la Loi piétinée et la maison de Dieu profanée que j’arrivais à m’indigner. Mais alors, ce n’était pas moi qui étais en cause, mais les intérêts du Père. Et moi, j’étais sur la terre le premier des serviteurs de Dieu pour servir le Père des Cieux.
       Je n’étais jamais las de me dévouer aux foules, même si je les voyais fermées, lentes, humaines, au point de faire perdre cou­rage à ceux qui sont les plus confiants dans leur mission. Et même, justement parce qu’ils étaient si déficients, je multipliais mes explications à l’infini, je les prenais vraiment comme des élèves en retard, et je guidais leur âme dans les découvertes et les initiations les plus rudimentaires, comme un maître patient guide les petites mains maladroites des écoliers pour tracer les premières lettres, pour les rendre toujours plus capables de comprendre et de faire. Que d’amour j’ai donné aux foules ! Je les sortais de la chair pour les amener à l’esprit. Je commençais moi aussi par la chair, mais, alors que Satan en part pour les amener à l’enfer, j’en partais pour les conduire au Ciel.
       Je m’étais isolé pour remercier le Père du miracle des pains. Ils avaient été plusieurs milliers de personnes à manger et j’avais recommandé de dire “ merci ” au Seigneur. Mais une fois l’aide obtenue, l’homme ne sait pas dire “ merci ”. Je le disais pour eux (…)


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Partie 2

En lien avec les écrits de Luisa Piccarreta
Le Livre du Ciel Tome 35, 28 décembre 1937


Je continuai à penser à la Divine Volonté. Combien de scènes touchantes me venaient à l’esprit ! Un Jésus qui pleure, qui prie, qui souffre parce qu’il veut être la vie de chaque créature, et une foule d’enfants infirmes des aveugles, des muets, des boiteux, des paralysés et d’autres encore couverts de plaies au point d’en faire pitié. Et mon doux Jésus, avec un amour que lui seul peut avoir, court de l’un à l’autre pour les serrer contre son cœur, pour les toucher de ses mains créatrices pour les guérir et parler à leur cœur en leur disant lentement et calmement : « Mon enfant, Je t’aime . Reçois mon amour et donne-moi le tien, et Je te guérirai par l’Amour.»
Mon Jésus, ma chère vie, combien Tu nous aimes ! J’étais suffoquée par son amour qui venait de son souffle brûlant Lorsqu’il me surprit et me dit :
« Fille de mon amour, laisse-moi épancher mon amour. Je ne peux plus le contenir. Combien il est dur d’aimer sans être aimé. Ne pas avoir quelqu’un à qui je puis donner mes surprises d’amour est pour notre Être suprême la souffrance la plus inexprimable. Alors, écoute. Tu dois savoir que je suis venu sur la terre pour sauver mes résidences. L’homme est ma résidence que j’avais formée avec tant d’amour. Ma puissance et l’art créateur de ma Sagesse y avaient participé pour la rendre digne de moi. Cette résidence était le prodige de notre amour et de nos mains divines.
Or, en se retirant de notre Volonté, notre résidence s’est effondrée et elle s’est obscurcie, elle est devenue une résidence pour des ennemis et des voleurs. Quelle souffrance pour nous ! C’est pourquoi ma Vie ici-bas a servi à rendre, à restaurer et à sauver cette résidence que nous avions formée avec tant d’amour. Elle nous appartenait, il valait la peine de la sauver pour pouvoir y résider à nouveau. J’ai utilisé tous les remèdes imaginables pour sauver cette résidence. J’ai exposé ma vie elle-même pour la renforcer et la cimenter à nouveau. J’ai répandu tout mon Sang pour la nettoyer de sa saleté Avec ma mort, j’ai voulu restaurer sa vie pour la rendre digne de recevoir à nouveau Celui qui l’avait créée comme sa résidence. Ayant utilisé tous les moyens possibles pour sauver notre résidence, il convenait également que nous sauvions le Roi qui y avait résidé. Notre amour demeurait entravé à mi-chemin dans sa course comme suspendu et empêché dans son élan. Par conséquent, le Royaume de notre Volonté sauvera ce Fiat qui fut rejeté par la créature pour permettre son entrée dans sa résidence et pour le faire régner et dominer comme le Souverain qu’Il est.


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Message par Thierry Mar 7 Fév - 18:12

En ce jour, fête de la bienheureuse Marie de la Providence
Vierge et fondatrice des « Auxiliatrices des âmes du Purgatoire »
(1825-1871)

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 7,1-13.

Spoiler:



Partie 1

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta 
► Tome 5  – 2ème année vie publique (300.6)

 (…) – Pourquoi tes disciples transgressent-ils les traditions des anciens ? Aujourd’hui, nous les avons observés. Aujourd’hui même, pas plus tard qu’il y a une heure ! Ils sont entrés dans leur salle pour manger sans s’être purifiés les mains auparavant ! »
       Si les pharisiens avaient dit : “ et ils ont égorgé des habitants auparavant ”, ils n’auraient pas pris un ton d’aussi profonde horreur.
       « Vous les avez observés, oui. Il y a tant de choses à voir, et qui sont belles et bonnes ! Des choses qui font bénir le Seigneur de nous avoir donné la vie pour que nous ayons la possibilité de les voir et parce qu’il les a créées ou permises. Et pourtant vous ne les regardez pas, et avec vous beaucoup d’autres. Mais vous perdez votre temps et votre paix à poursuivre ce que vous ne jugez pas bon.
       Vous ressemblez à des chacals, ou plutôt à des hyènes qui suivent à la trace une pestilence en négligeant les senteurs que le vent apporte des jardins parfumés. Les hyènes n’aiment pas les lys et les roses, le jasmin et le camphre, les cinnamomes et les œillets. Pour elles, ce sont des odeurs désagréables. Mais la puanteur d’un corps en putréfaction au fond d’un ravin, ou dans une ornière, enfoui sous les ronces où l’a enseveli un assassin, ou rejeté par la tempête sur une plage déserte, gonflé, violet, crevé, horrible, oh ! Quel fumet agréable pour les hyènes ! Et elles hument le vent du soir, qui condense et transporte toutes les émanations que le soleil a évaporées après les avoir chauffées, pour sentir cette vague odeur qui les attire. Après les avoir découvertes et en avoir trouvé la direction, les voilà qui partent en courant, le museau à l’air, les lèvres déjà retroussées dans ce frémissement des mâchoires semblable à un rire hystérique, pour aller là où se trouve la putréfaction. Et que ce soit un cadavre d’homme ou de quadrupède, celui d’une couleuvre tuée par un paysan, ou encore d’une fouine par une ménagère, que ce soit simplement un rat crevé, ah ! Voilà qui plaît ! Elles enfoncent alors leurs crocs dans cette puanteur repoussante, se régalent et se pourlèchent les babines…
       Des hommes qui se sanctifient de jour en jour, cela n’a rien d’intéressant ! Mais si un seul fait du mal, ou si plusieurs négligent ce qui n’est pas un commandement divin mais une pratique humaine – appelez-la même tradition, précepte, comme vous voudrez, c’est toujours une règle humaine –, alors on se dérange, alors on note. On suit même un soupçon… seulement pour se réjouir, en voyant que le soupçon est réalité.
       Mais répondez donc, répondez, vous qui êtes venus non par amour, non par foi, non par honnêteté, mais dans une intention malveillante, répondez : pourquoi transgressez-vous un commandement de Dieu par une de vos traditions ? Vous ne viendrez tout de même pas me dire qu’une tradition est plus importante qu’un commandement ? Et pourtant Dieu a dit : “ Honore ton père et ta mère, et qui maudira son père ou sa mère mérite la mort ” ! Or vous déclarez au contraire : “ Quiconque a dit à son père et à sa mère : ‘ ce que tu devrais avoir de moi est corban ’, celui-là n’est plus obligé de s’en servir pour son père et sa mère. ” Par votre tradition, vous avez donc annulé le commandement de Dieu.
       Hypocrites ! Isaïe a bien prophétisé à votre sujet : “ Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi, car son culte et ses doctrines ne sont que vrais commandements humains. ”
       Alors que vous transgressez les commandements de Dieu, vous vous en tenez au cérémonial des hommes, au lavage des amphores et des calices, des plats et des mains, et autres usages semblables. Alors que vous justifiez l’ingratitude et l’avarice d’un fils en lui offrant l’échappatoire de l’offrande du sacrifice pour ne pas donner un pain à celui qui l’a engendré, qui a besoin d’aide et qu’on a l’obligation d’honorer parce qu’il est père, vous vous scandalisez devant quelqu’un qui ne se lave pas les mains. Vous altérez et violez la parole de Dieu pour obéir à des paroles que vous avez inventées et que vous avez élevées à la dignité de préceptes. Vous vous proclamez ainsi plus justes que Dieu. Vous vous arrogez un droit de législateurs alors que Dieu seul est le Législateur dans son peuple.

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Partie 2


En lien avec les écrits de Luisa Piccarreta
► Le Livre du Ciel. Tome 21, 26 mars 1927

« Ma fille, dans la Création, la Volonté qui décida de créer toutes choses était une. Il était juste que ma Volonté ait son règne et le développement de sa vie en chaque chose, puisqu’elle les avait créées. Lorsque l’homme s’est retiré de notre Volonté, il n’y avait plus une seule et unique Volonté qui régnait sur la terre, mais deux. La volonté humaine est inférieure à la Divine Volonté. Ainsi elle s’est privée de tous les biens du Fiat suprême L’homme, en faisant sa propre volonté, a pris la place de la Divine Volonté. Ceci fut un très grand malheur. D’autant plus que cette volonté humaine avait été créée par la Divine Volonté pour qu’elle lui appartienne et puisse régner sur elle.
Or en se retirant de notre Volonté, l’homme s’est rendu coupable du vol des droits divins, et les choses créées par le Fiat cessèrent de lui appartenir. Il lui fallait donc trouver un endroit extérieur à nos œuvres créatrices, mais c’était impossible. Cet endroit n’existe pas. Et comme il n’avait plus notre Volonté, il s’est servi des œuvres de notre Création pour vivre. Il s’est servi du soleil, de l’eau, des fruits de la terre, de tout le créé. Ce sont toutes des choses qu’il a volées. Ainsi, l’homme, en cessant de faire notre Volonté, est devenu le chapardeur de tous nos biens. Comme il était douloureux de voir que la Création allait servir tant de déserteurs, tant de créatures qui n’appartenaient pas au Divin Fiat. Et notre Volonté a perdu autant de places sur la terre que de créatures qui étaient créées pour vivre dans notre Royaume, sous le règne de notre Volonté, mais ne l’ont pas fait. C’est ce qui arrive dans une famille lorsque, au lieu d’être sous le commandement du père, ce sont les enfants qui règnent et font la loi, et ils ne s’entendent même pas entre eux. Les uns commandent ceci, et les autres, autre chose. Quelle n’est pas la douleur de ce pauvre père en voyant son commandement enlevé par ses enfants ? Quelle confusion et quel désordre dans cette famille ! C’était même encore plus douloureux encore pour mon Fiat suprême de voir l’œuvre de ses mains créatrices soustraite à son règne par la créature qui, en faisant sa propre volonté opposée à la sienne, lui enlevait le droit de régner. Ma fille, ne pas faire ma Volonté est le mal qui comprend tous les maux, et est l’effondrement de tous les biens. C’est la destruction du bonheur, de l’ordre, de la paix, et la grande perte de mon divin Royaume.»


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Message par Thierry Mer 8 Fév - 15:22

En ce jour, fête de Sainte Joséphine Bakhita 
(Giuseppina Bakhita (1869-1947), soudanaise, esclave puis religieuse)



Évangile de St Marc 7, 14-23
Spoiler:

Partie 1

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta 
Tome 5 –  2ème année de la vie publique  (301.4)

    (…) –     « Mais… Sais-tu, Maître, que ces pharisiens, après avoir entendu tes paroles, sont partis scandalisés ? A la sortie, ils le disaient en me bousculant… Tu as été très tranchant » observe Barthélemy.
       Jésus réplique :
       « C’est bien vrai. Ce n’est pas ma faute mais la leur si je dois dire certaines vérités. Et c’est encore charité de ma part de le faire. Toute plante qui n’est pas semée par mon Père céleste sera arrachée. Or elle n’a pas été semée par lui, l’inutile broussaille des plantes parasites, envahissantes, épineuses, qui étouffent la semence de la Vérité sainte. C’est charité d’extirper les traditions et les préceptes qui surchargent le Décalogue, le défigurent, le rendent inerte et impossible à observer. C’est charité pour les âmes honnêtes de le faire. En ce qui concerne ceux-ci, arrogants, têtus et fermés à toute influence et à tout conseil de l’Amour, laissez-les faire, et que ceux qui leur ressemblent par leur esprit et leurs tendances les suivent. Ce sont des aveugles qui guident des aveugles. Si un aveugle en guide un autre, ils ne pourront que tomber tous les deux dans la fosse. Laissez-les se nourrir de leurs contaminations auxquelles ils donnent le nom de “ pureté ”. Elles ne peuvent les contaminer davantage parce qu’elles ne font que s’adapter à la matrice d’où elles proviennent.

       – Ce que tu dis maintenant se rattache à ce dont tu as parlé chez Daniel, n’est-ce pas ? Ce n’est pas ce qui entre dans l’homme qui le corrompt, mais ce qui sort de lui, demande pensivement Simon le Zélote.
       – Oui » répond brièvement Jésus.


       Pierre, après un moment de silence, parce que le sérieux de Jésus intimide les caractères les plus exubérants, demande :

       « Maître, moi – et je ne suis pas le seul –, je n’ai pas bien compris la parabole. Explique-la-nous un peu. Comment se fait-il que ce qui entre ne rend pas impur et que ce qui sort le fait ? Moi, si je prends une amphore propre et que j’y verse de l’eau sale, je la contamine. Par conséquent, ce qui entre dedans la contamine. Mais si je verse sur le sol de l’eau d’une amphore remplie d’eau pure, je ne contamine pas l’amphore parce que de l’amphore, il sort de l’eau pure. Et alors ? »

       Jésus répond :
       « Nous ne sommes pas une amphore, Simon. Nous ne sommes pas des amphores, mes amis. Et tout n’est pas pur dans l’homme ! Mais êtes-vous encore maintenant sans intelligence ? Réfléchissez au cas sur lequel les pharisiens vous accusaient. Vous, disaient-ils, vous vous contaminiez parce que vous portiez de la nourriture à votre bouche avec des mains poussiéreuses, en sueur, impures en somme. Mais où allait cette nourriture ? De la bouche à l’estomac, de celui-ci au ventre, du ventre à l’égout. Mais cela peut-il apporter l’impureté à tout le corps, et à ce qui est contenu dans le corps, si cela passe seulement par le canal approprié pour remplir son office de nourrir la chair, uniquement celle-ci et en finissant, comme il est juste que cela finisse, aux lieux d’aisance ? Ce n’est pas cela qui contamine l’homme !

       Ce qui contamine l’homme, c’est ce qui est à lui, uniquement à lui, engendré et enfanté par son moi. C’est-à-dire ce qu’il a dans le cœur, et qui du cœur monte aux lèvres et à la tête, corrompt la pensée et la parole et contamine l’homme tout entier. C’est du cœur que proviennent les pensées mauvaises, les homicides, les adultères, les fornications, les vols, les faux témoignages et les blasphèmes. C’est du cœur que proviennent les cupidités, les penchants vicieux, les orgueils, les envies, les colères, les appétits exagérés, l’oisiveté coupable. C’est du cœur que vient l’excitation à toutes les actions. Et si le cœur est mauvais, elles seront mauvaises comme le cœur. Toutes les actions : des idolâtries aux médisances sans sincérité… Tous ces graves désordres qui vont de l’intérieur à l’extérieur corrompent l’homme, mais pas le fait de manger sans se laver les mains. La science de Dieu n’est pas quelque chose de terre à terre, une boue que tout pied peut fouler. Mais c’est une connaissance sublime qui vit dans les régions des étoiles et de là descend avec des rayons de lumière pour devenir clarté pour les justes. Ne veuillez pas, vous au moins, l’arracher aux cieux pour l’avilir dans la boue… Allez-vous reposer, maintenant. Moi, je sors pour prier. »


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Partie 2

En lien avec les écrits de Luisa Piccarreta
Le livre du Ciel Tome 29, 30 mars 1931


« C’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses. Mc 7, 21 »
Ma tendresse si sensible pour les créatures devient offensée par la dureté du cœur humain.
 
Ma chère fille, n’aie pas peur, l’humiliation est porteuse de gloire, le mépris des créatures amène l’appréciation divine et l’abandon à leur mépris rappelle la fidèle compagnie de ton Jésus. Aussi, laisse-moi faire. Si tu savais à quel point la justice est armée, tu ne t’y opposerais pas et tu me prierais plutôt de te faire souffrir pour épargner en partie tes frères ; d’autres régions seront dévastées et la misère est aux portes des cités et des nations. Mon cœur ressent une telle tendresse en voyant l’état de désolation et de bouleversement auquel se réduit la terre, et ma tendresse si sensible pour les créatures devient offensée par la dureté du cœur humain. Oh ! combien m’est intolérable la dureté du cœur humain ! Et d’autant plus  que le mien est toute tendresse et bonté envers eux. Un cœur dur est capable de tous les maux et en arrive à se moquer de la souffrance des autres, et il transforme la tendresse de mon cœur pour lui en souffrances et en blessures profondes. La plus belle prérogative de mon cœur est la tendresse ; les fibres, les affections, les désirs, l’amour, les battements de mon Cœur ont tous pour origine la tendresse, si bien que mes fibres sont tendres, mes affections et mes désirs sont des plus tendres, mon amour et mes battements de Cœur sont si tendres que mon Cœur se liquéfie de tendresse, et ce tendre amour me fait tant aimer les créatures que je suis heureux de souffrir moi-même plutôt que de les voir souffrir. Un amour qui n’est pas tendre est comme un aliment sans assaisonnement, comme une beauté vieillie qui ne sait pas comment attirer quelqu’un pour se faire aimer, comme une fleur sans parfum, un fruit aride et sans saveur. Un amour dur et sans tendresse est inacceptable et n’aurait pas la vertu de se faire aimer par qui que ce soit ; aussi mon Cœur souffre-t-il tellement en voyant la dureté des créatures, qu’elles en arrivent à changer mes grâces en calamités.


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Message par Thierry Mar 14 Fév - 19:47

Bonjour à tous.
Aujourd'hui, j'ai plusieurs choses à vous dire.

Tout d'abord, je vous prie de bien vouloir m'excuser pour mes absences récentes et celles qui vont être encore très probablement. C'est que je manque de temps à cause de la nécessité qui m'incombe de devoir m'occuper de mes parents âgés (88 ans tous les deux) et qui ont besoin qu'on les assiste, étant encore en leur maison à leur âge. (Béni es tu Seigneur !)
Mon père venant tout juste d'être opéré pour la troisième fois des hanches (prothèses) et qui par ailleurs en très grande dépression, et ma mère qui ne peut quasiment plus marcher à cause d'ulcères infectés à une jambe.
Si certains d'entre vous se proposeraient de prier pour eux également, ils se prénomment Monique et Gérard....  Wink

Deuxièmement, je poste un évangile différent de celui posté par Jean, relatif à la fête des saints Cyrile et Méthode avec la correspondance de «l'Evangile tel qu'il m'a été révélé ».


L'ÉVANGILE DU JOUR
« Le règne de Dieu s’est approché de vous » (Lc 10, 1-9)

En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : ‘Le règne de Dieu s’est approché de vous.’ »


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Tome 4 – 278.6 – 2ème année vie publique

       (…) Notre séjour est terminé. Le temps de la fête des Tentes approche. Ceux auxquels j’ai parlé en particulier ce matin, partiront dès demain pour me précéder et m’annoncer aux populations. Que ceux qui restent ne se découragent pas. J’ai gardé certains d’entre eux pour une raison de prudence, non par mépris à leur égard. Ils vont rester avec moi, et bientôt je les enverrai comme j’envoie les soixante-douze premiers. La moisson est abondante, et les ouvriers sont toujours peu nombreux pour le travail à faire. Il y aura donc du travail pour tous. Et ils n’y suffiront pas encore. Donc, sans jalousie, priez le Maître de la moisson d’envoyer toujours de nouveaux ouvriers pour sa moisson.
       Pour le moment, allez. Les apôtres et moi, en ces jours de repos, nous avons complété votre instruction sur le travail que vous avez à faire, en répétant ce que j’ai dit avant d’envoyer les douze.

       L’un de vous m’a demandé : “ Mais comment vais-je guérir en ton Nom ? ” Guérissez d’abord l’âme. Promettez aux malades le Royaume de Dieu s’ils savent croire en moi et, après avoir vu en eux la foi, ordonnez à la maladie de s’en aller, et elle s’en ira. Et agissez ainsi pour ceux qui sont malades spirituellement. Allumez tout d’abord la foi. Par une parole assurée, communiquez l’espérance. Je viendrai à mon tour mettre en eux la divine charité, comme je l’ai mise dans votre cœur après que vous avez cru en moi et espéré en ma miséricorde. Et n’ayez peur ni des hommes ni du démon. Ils ne vous feront aucun mal. Les seules choses que vous devez craindre, ce sont la sensualité, l’orgueil, la cupidité. Par elles, vous pourriez vous livrer à Satan et aux hommes-satans, qui existent aussi.

 Partez donc et précédez-moi sur les routes du Jourdain. Arrivés à Jérusalem, allez rejoindre les bergers dans la vallée de Bethléem, et venez me trouver avec eux à l’endroit que vous savez. Ensemble, nous célébrerons la fête sainte et reviendrons ensuite plus affermis que jamais à notre ministère.

       Allez en paix. Je vous bénis au saint Nom du Seigneur. »





Lien avec Le livre du Ciel (Luisa Piccarreta)Tome 19, 20 Juin 1926

Mon idéal dans la Création étant le Règne de ma Volonté dans l’âme de la créature ; mon objectif premier était de reproduire en l’homme la Divine Trinité…
 
« Je suis, dans le Règne de ma Volonté, comme un roi qui a soutenu une longue guerre, son idéal étant la victoire et qui, se trouvant victorieux, reprend confiance après la bataille sanglante, les privations endurées et les blessures infligées encore visibles sur sa personne, son triomphe prenant forme grâce aux conquêtes accomplies. Le roi veut tout admirer, son regard se délecte du Règne conquis et, triomphant, Il fait la fête; Je suis tel que lui, mon idéal dans la Création étant le Règne de ma Volonté dans l’âme de la créature ; mon objectif premier était de reproduire en l’homme la Divine Trinité en vertu de l’aboutissement de ma Volonté en lui, mais l’homme s’étant soustrait à Elle, Je perdis mon Règne en lui ; pendant près de six mille ans Je dus soutenir une longue bataille mais bien que longue, Je n’ai jamais cessé de croire en mon idéal ni en mon objectif premier, et ne cesserai jamais ; Je vins dans la Rédemption pour réaliser mon idéal et mon objectif premier, c’est-à-dire, le Règne de ma Volonté dans les âmes, tant et si bien que pour venir, mon premier Règne de la Suprême Volonté fut créé dans le cœur de ma Mère Immaculée, à l’extérieur duquel Je n’aurais jamais pu venir sur la terre ; malgré les souffrances et les privations et le fait d’avoir été blessé et tué, le Règne de ma Volonté ne se réalisa pas ; Je bâtis les fondations, faisant des préparatifs, mais la bataille sanglante entre la volonté humaine et la Divine continua. Maintenant, ma petite fille, te regardant opérer dans le Règne de ma Volonté, la façon dont tu t’y prends, le fait qu’IL s’établisse de plus en plus en toi, Je me sens victorieux de ma longue bataille et tout se présente à Moi tel un triomphe et une fête, mes souffrances, mes privations et mes blessures me sourient et ma propre mort me redonne la vie dans ma Volonté en

toi. Ainsi Je me sens vainqueur de la Création, de la Rédemption, lesquelles permettent à ma nouvelle née de ma Volonté, les longs tours, les envols rapides, les interminables promenades dans le Règne de ma Volonté dont Je suis fier et, me délectant, Je suis du regard tous les pas et actes de ma petite fille. Tu vois, nous avons tous un idéal et, une fois qu’Il est réalisé, nous sommes contents ; celui d’un petit enfant est de s’attacher au sein de sa maman et, lorsqu’il pleure et sanglote, il suffit que sa maman lui donne le sein pour qu’il cesse de pleurer recouvrant le sourire ; victorieux, il tète jusqu’à en être rassasié et en tétant, triomphant il s’endort ; C’est pareil pour Moi, après avoir longtemps pleuré, voyant le sein de l’âme m’ouvrir les portes pour installer le Règne de la Suprême Volonté, mes larmes s’arrêtent et m’élançant sur son sein et suçant son amour et les fruits du Règne de ma Volonté, Je m’endors et me repose en vainqueur. »



Et maintenant, pour revenir à l'autre grande fête de ce jour, celle de la saint Valentin, traditionnellement fête des amoureux, ne nous abstenons pas d'oser souhaiter une très bonne fête à notre Seigneur Jésus ! 
Car qui plus que Lui peut être autant amoureux de chacun de nous ! Comme je l'ai déjà posté sur le forum, imprégnons nous de cette vérité valable pour chacun personnellement: que bien que cela soit impossible, comprenons que si j'avais été le seul être humain à être pécheur, rien, je dis bien rien, de la Passion de notre Seigneur Jésus n'aurait été atténué ni même ôté ! Oh mon doux Jésus, moi aussi je veux t'aimer de tout mon coeur !



Vision de l’ordination de Saint Valentin / Les Cahiers de 1945 à 1950, le 16 janvier 1945

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