Préambule : Ce fil sur un sujet qui me tient très à cœur n'exprime aucunement que je donne ma préférence à la Fraternité Sacerdotale St Pie X pour une vision de l’Église, étant moi-même un catholique "conciliaire".
Enfin ce fil ne veut surtout pas apporter une critique négative envers les écrits de Maria Valtorta reçus par vision divine ou dictée de NS Jésus-Christ.
Toutefois, ce fil se veut une critique objective à l'endroit de certains passages des documents conciliaires concernant les fins du mariage catholique.
C'est à partir de mon mariage catholique que j'ai été amené à me poser très sérieusement ces questions au sujet de la sexualité inhérente à ce mariage.
Ce que mon être " âme et corps" ressentait intérieurement alors d'une manière très forte à la fois dans ma relation au Seigneur et dans celle avec mon épouse ne correspondait pas avec ce qu'essayait de m'enseigner l’Église, notamment par l'intermédiaire d'un mouvement officiel qui se nomme "Les équipes Notre Dame".
J'étais alors extrêmement tendu par les thèmes traitant de la sexualité dans le mariage proposés par ce mouvement. Même les échanges avec mon épouse étaient difficiles sur ce thème.
Enfin, c'est en plein débat au cours du deuxième synode sur la famille de 2015 que je découvrais le pot aux roses au sujet des fins du mariage, juste avant la sortie de l’exhortation apostolique controversée "Amoris Laetitia".
Je découvrais alors au hasard de pérégrination sur un site catholique que le code canonique de 1917 parlait de fins du mariage : l'une primaire et l'autre secondaire que celui de 1983 avait subtilement modifié.
Voici donc l'explication donnée sur le site de la FSSPX :
Je ferai très bientôt le rapprochement avec une page tirée de l'oeuvre de Maria Valtorta.
Le Concile s’est abstenu de rappeler que la procréation était la fin primaire du mariage. Il s’est contenté de dire : « Le mariage et l’amour conjugal sont ordonnés par leur caractère propre à la procréation et à l’éducation (…) sans sous-estimer pour autant les autres fins du mariage ». Le verbe posthabere, traduit ici par sous-estimer, signifie faire passer au second plan. C’est dans le même esprit que le Code de droit canonique de 1983 écrit au canon 1055 que le mariage est ordonné « au bien des conjoints ainsi qu’à la génération et à l’éducation des enfants ». Le Code de 1917 disait au contraire avec clarté au canon 1013 : « La fin primaire du mariage est la procréation et l’éducation des enfants ; la fin secondaire est l’aide mutuelle et le remède à la concupiscence ». Commentateur officiel du nouveau Code, le chanoine Roger Paralieu relève : « Ceci suppose un changement radical avec la doctrine enseignée jusqu’à Vatican II, où l’on établissait une hiérarchie des fins du mariage. Le Concile s’est refusé à établir cette hiérarchie ; le texte du Code est la conséquence de cette position conciliaire »3.
On pourrait croire qu’il ne s’agit que d’un débat théorique, sans implication pratique. Au contraire, l’enjeu est de taille. En 1968, le pape Paul VI condamne courageusement la contraception. Aussitôt, des épiscopats entiers refusent cette condamnation, invoquant chez les époux la nécessaire « expression physique de leur amour »4. En conséquence, les conférences épiscopales des Etats-Unis, de France et d’Allemagne s’opposent publiquement à Paul VI et invitent les époux à suivre leur conscience. Et pour justifier leur position, elles n’hésitent pas à citer Vatican II, Gaudium et spes au n°51. Voilà une conséquence directe de l’inversion des fins du mariage.
https://fsspx.news/fr/une-nouvelle-vision-du-mariage-45411
Enfin ce fil ne veut surtout pas apporter une critique négative envers les écrits de Maria Valtorta reçus par vision divine ou dictée de NS Jésus-Christ.
Toutefois, ce fil se veut une critique objective à l'endroit de certains passages des documents conciliaires concernant les fins du mariage catholique.
C'est à partir de mon mariage catholique que j'ai été amené à me poser très sérieusement ces questions au sujet de la sexualité inhérente à ce mariage.
Ce que mon être " âme et corps" ressentait intérieurement alors d'une manière très forte à la fois dans ma relation au Seigneur et dans celle avec mon épouse ne correspondait pas avec ce qu'essayait de m'enseigner l’Église, notamment par l'intermédiaire d'un mouvement officiel qui se nomme "Les équipes Notre Dame".
J'étais alors extrêmement tendu par les thèmes traitant de la sexualité dans le mariage proposés par ce mouvement. Même les échanges avec mon épouse étaient difficiles sur ce thème.
Enfin, c'est en plein débat au cours du deuxième synode sur la famille de 2015 que je découvrais le pot aux roses au sujet des fins du mariage, juste avant la sortie de l’exhortation apostolique controversée "Amoris Laetitia".
Je découvrais alors au hasard de pérégrination sur un site catholique que le code canonique de 1917 parlait de fins du mariage : l'une primaire et l'autre secondaire que celui de 1983 avait subtilement modifié.
Voici donc l'explication donnée sur le site de la FSSPX :
Je ferai très bientôt le rapprochement avec une page tirée de l'oeuvre de Maria Valtorta.
L’inversion des fins du mariage
Au concile Vatican II, le mariage est défini à deux reprises comme une « communauté d’amour »1. Une telle affirmation n’est pas fausse mais ouvre la porte à une vision personnaliste du mariage dans laquelle l’amour des époux prend le pas sur la procréation. Mgr Lefebvre, dans une intervention au Concile déposée le 9 septembre 1965, remarque : « Le chapitre du mariage présente l’amour conjugal comme l’élément primaire du mariage, dont procède l’élément secondaire, la procréation ; tout au long du chapitre, amour conjugal et mariage sont identifiés. Cela est contraire à la doctrine traditionnelle de l’Eglise et, si on l’admettait, il s’ensuivrait les pires conséquences. On pourrait dire en effet : “pas d’amour conjugal, donc pas de mariage !” Or, combien de mariages sans amour conjugal ! Ce sont pourtant d’authentiques mariages »2.Le Concile s’est abstenu de rappeler que la procréation était la fin primaire du mariage. Il s’est contenté de dire : « Le mariage et l’amour conjugal sont ordonnés par leur caractère propre à la procréation et à l’éducation (…) sans sous-estimer pour autant les autres fins du mariage ». Le verbe posthabere, traduit ici par sous-estimer, signifie faire passer au second plan. C’est dans le même esprit que le Code de droit canonique de 1983 écrit au canon 1055 que le mariage est ordonné « au bien des conjoints ainsi qu’à la génération et à l’éducation des enfants ». Le Code de 1917 disait au contraire avec clarté au canon 1013 : « La fin primaire du mariage est la procréation et l’éducation des enfants ; la fin secondaire est l’aide mutuelle et le remède à la concupiscence ». Commentateur officiel du nouveau Code, le chanoine Roger Paralieu relève : « Ceci suppose un changement radical avec la doctrine enseignée jusqu’à Vatican II, où l’on établissait une hiérarchie des fins du mariage. Le Concile s’est refusé à établir cette hiérarchie ; le texte du Code est la conséquence de cette position conciliaire »3.
On pourrait croire qu’il ne s’agit que d’un débat théorique, sans implication pratique. Au contraire, l’enjeu est de taille. En 1968, le pape Paul VI condamne courageusement la contraception. Aussitôt, des épiscopats entiers refusent cette condamnation, invoquant chez les époux la nécessaire « expression physique de leur amour »4. En conséquence, les conférences épiscopales des Etats-Unis, de France et d’Allemagne s’opposent publiquement à Paul VI et invitent les époux à suivre leur conscience. Et pour justifier leur position, elles n’hésitent pas à citer Vatican II, Gaudium et spes au n°51. Voilà une conséquence directe de l’inversion des fins du mariage.
https://fsspx.news/fr/une-nouvelle-vision-du-mariage-45411