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Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Ven 29 Sep - 21:47

Perte de liberté aux mains des précurseurs du Mal. « Détachez-vous autant que vous pouvez des lois de la Bête »

Le 19 novembre 1943

Isaïe 14:

Jésus dit :

« Le croyant s’identifie à son Dieu et l’enfant à son parent. Il n’est donc pas faux de dire des précurseurs de Satan ce que dit Isaïe au chapitre 14, aux versets 12-15.

Ceux que j’appelle les précurseurs du mal n’ont-ils pas voulu émuler leur maître et père dans leur tentative de se proclamer des dieux et dans leur oppression des foules ? N’ont-ils pas parlé de Dieu avec une honteuse condescendance, comme s’ils étaient des super-dieux ? Ne se sont-ils pas arrogé le droit d’imposer leur autorité à ce qu’il y a de plus sacré, à ce que même Dieu respecte chez l’humain ? Non seulement ils se sont permis de donner ou de retirer la permission de vivre, mais jusqu’à celle de penser.

La pensée que j’ai donnée à l’être humain, pensée qui est libre puisque tout ce que Dieu vous a donné est libre de toute imposition et aurait été encore plus libre, au point que même la chair n’aurait pu y mettre obstacle, si la chair au départ était restée libre de l’esclavage de la faute la pensée est piétinée par ces super-dieux de fange et d’horreur. Ils n’exigent pas l’obéissance à de saintes lois d’amour dont je vous donne amoureusement le commandement sans vous obliger à le suivre. Ils imposent des obligations cruelles qui vous asservissent plus que des bœufs accablés par le joug et aux narines blessées par l’anneau constricteur. Ils les imposent à tout votre être et aucun de vos trois aspects — le physique, le moral, le spirituel — n’est exempt de cet esclavage.

Oui, le spirituel aussi. Les pieuvres du Mal qui domine pénètrent et s’étendent sur votre esprit ; elles déterminent selon leur bon vouloir si l’esprit va se tourner vers Dieu et sa Loi. Leur rancœur d’enfants de Satan explose dans des persécutions féroces. Mais même si, jetant leur masque humain qui cache leur tête de serpents infernaux, elles ne parviennent pas aux grandes persécutions, c’est avec les ruses subtiles, les effritements de l’édifice de la Foi, les modes de vie qui visent à remplacer la religion par le paganisme qu’elles enveloppent votre esprit pour l’étouffer.

Et vous n’avez pas toujours la force de rester fidèles, puisque vos esprits n’ont pas été nourris d’amour et d’Évangile. Vous vous pliez aux servitudes humaines, vous qui jugez l’obéissance aux commandements de Dieu indigne de l’être humain. Et pour un être ou plusieurs êtres, vous perdez le plus beau don de Dieu, “le libre arbitre”. Vous êtes des marionnettes mues par un être ou plusieurs êtres humains. En cette vie et au-delà, vous pouviez être des esprits libres du royaume de Dieu votre Père.

Éloignez-vous, détachez-vous autant que vous le pouvez des lois de la Bête, éloignez-vous d’elle. Son destin est déjà marqué. Quand la hache de Dieu tranchera les parties de l’horrible Bête qui torturent la Terre et qui constituent les précurseurs de l’Unité de Mal, laquelle bouleversera la Terre, tâchez d’être très loin de celles qui seront précipitées dans le four de l’abîme comme les membres putrides de cette manifestation d’horreur.

À Babylone, qui se lève maintenant et qui aura son apogée de domination, succédera un jour la sainte Jérusalem. Faites en sorte que, ce jour-là et au Jour sans fin, vous ne soyez pas marqués du signe des puissants de Babylone, des petits Lucifers, des descendants, des excroissances de Satan, mais du signe saint qu’on ne peut ne pas reconnaître, le signe glorieux du Fils de Dieu." 

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431119.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 9 Oct - 19:57

Dangers du savoir et de la raison orgueilleuse.        
Louange au Pape. Caresses de la Vierge à Maria : extase


Le 20 novembre 1943

Isaïe 22:

Jésus dit :

“Trop de fois vous ne ‘tournez pas le regard’ vers Celui qui est votre Providence. Vous brodez, souvent inutilement, sur quelque chose et puis vous vous dites : ‘C’est nous qui avons fait cela’.

Non. Vous n’en êtes pas les auteurs, même que souvent vous en êtes les destructeurs, car vous neutralisez les fruits qui viennent d’une œuvre, si vous ne détruisez pas l’œuvre elle-même de vos mains et de vos esprits destructeurs.

Dieu vous donne beaucoup, il vous donne tout ce qui vous est utile et nécessaire à la chair et au sang, à l’intelligence et à l’esprit. Pour tout cela, surtout pour ce qui vise l’intelligence et l’esprit, vous creusez un ‘lac’. Oh ! Oui ! Un lac. Mais c’est un lac où les eaux limpides de Dieu stagnent et se corrompent parce qu’elles entrent en contact avec beaucoup d’autres choses et qu’elles sont exposées à toutes les invasions.

C’est ainsi que vous avez fait du savoir, que vous avez multiplié démesurément sans l’élever vers Dieu, un danger pour vous, comme de la religion que vous avez parée de fioritures inutiles, analysée sous une lentille humaine, profanée en voulant l’expliquer sans référence à Dieu, abaissée en en faisant une formule et non une forme de vie.

C’est toujours le même reproche que je dois vous faire. Vous vous êtes crus égaux ou même supérieurs à Dieu. Et vous êtes tombés dans des œuvres, non d’enfants de Dieu, mais uniquement d’animaux raisonnables, les super-raisonnables de la terre, mais raisonnables sur le plan humain seulement. Et c’est déjà beaucoup que vous le soyez et que vous vous respectiez au point de vous dire : ‘ Tâchons d’agir en pensant au lendemain’. La plupart du temps, vous ne pensez qu’au moment présent et à faire de ce moment une fête pour votre chair que vous aimez à l’excès.

Vous ne sortez de cette euphorie malsaine même pas quand vous êtes au milieu des tourments d’un châtiment. Au contraire, vous voulez d’autant plus jouir et vivre comme des bêtes qui ne pensent qu’à satisfaire la faim et la sensualité. Et entre une jouissance et l’autre vous vous moquez de Dieu en qui vous ne croyez plus, sauf pour blasphémer contre lui ou l’implorer quand vous souffrez. Et pourquoi ? À quoi vous attendez-vous ? Ce n’est pas de cette façon qu’on obtient l’aide de Dieu. Je suis pour ceux qui sont honnêtes et fidèles. Même s’ils sont faibles, je leur pardonne et je viens à leur secours.

Je ne suis pas pour les railleurs et les renieurs qui savent prendre leur part pour ne donner à mes enfants que douleur et tourment.

Et toi, le premier parmi mes enfants (* 255), fortifie ton cœur en appuyant la bouche contre la source mystique de ma poitrine déchirée. Comme tu es mon héraut, et plus que héraut, mon Vicaire sur terre, celui qui représente l’Agneau, et que tu as le cœur et la parole de l’Agneau, ainsi tu seras un nouveau Christ dans la douleur et dans le sort.

Que de douleur il y a déjà dans le calice qui s’approche ! Et il ne te sert à rien d’en avoir déjà tant bu et d’avoir vécu en juste ! Ça ne te sert à rien parce que la douleur le remplit au fur et à mesure que tu en bois, parce que cette douleur est distillée et tirée par la Force ennemie, laquelle, ne pouvant mordre le Christ, mord les chairs de ses créatures. Et quelle créature est davantage ma créature que toi, qui es doux et juste, qui es évangélique comme mon Jean ?

Comme le bien-aimé, regarde fixement le ciel jusqu’à être ravi par l’ardeur de la contemplation, car l’heure de la douleur est toujours plus proche et tu as besoin de te saturer de contemplation pour pouvoir subir la passion sans fléchir.

Reste la ‘Lumière du monde’ à ma place, même si les ténèbres descendent sur toi pour t’écraser. Même en tombant, tient bien haut ma croix qui est Lumière. Même en mourant, fais entendre la voix qui parle du Ciel à travers toi, mon Serviteur exemplaire.

Tu as pleuré et il ne t’a pas été utile de connaître le secret de Fatima. Tes soins pour le monde se sont tournés contre toi comme ceux qu’on a pour un obsédé. Mais ça ne fait rien. Ma Mère est avec toi et moi avec elle.

Nous sommes près des ‘grandes voix’ et des ‘petites voix’ qui parlent en mon nom et qui se consument pour que la voix du Christ retentisse encore sur cette terre qui grouille de démons. Soyez bénis, grands et petits porteurs de la parole. Nous vaincrons contre Satan. Je vous le dis. Et à l’heure de la victoire, ma propre Lumière sera votre lumière et elle vous rendra resplendissants comme de nouveaux soleils.”

Oh ! père (*256), quelles douces sensations hier et aujourd’hui.

Hier matin, j’ai eu les caresses de la Très Sainte Vierge. Ce n’est pas une façon de parler : de vraies caresses. Je travaillais et je réfléchissais. Au Ciel, naturellement. Je me disais que viendrait bien le jour où je serais là-haut, où je ne serais plus orpheline, seule et plus ou moins aimée comme je le suis maintenant. J’ai reçu sur la tête, sur les joues, les caresses de la Madone. Comme je pensais à ce que je suis maintenant, sans famille, les larmes coulaient sur mon ouvrage et j’implorais un réconfort, et le réconfort est venu sous forme de caresses. Ce n’était pas la main grande et forte de Jésus et sa façon de m’attirer à lui, en ami, pour ne pas dire en amoureux. Ce fut une caresse douce, légère, maternelle, d’une main toute petite et légère. Sur la tête et sur les joues. Un toucher incomparable et dont le souvenir est un délice.

Puis, ce matin, vers l’aube, alors que j’étais dans un état de demi-sommeil et que je priais, j’ai dit : “Oh ! Maman de Jésus, que puis-je faire pour toi ?”. Et elle m’a répondu : “Aime-moi”. C’est tout. Elle ne m’a rien dit d’autre. Mais comme elle l’a dit ! C’est la première fois que j’entends la voix de la sainte Vierge. Depuis ce matin, je pense à ce “Aime-moi”, dit si doucement comme le dirait une mère, penchée sur le lit de sa fille, en lui chuchotant dans les cheveux, entre deux baisers, son plus cher désir de mère.

Il a fallu la Madone pour me faire goûter ce que je n’ai jamais eu dans ma vie de fille !... Ce que j’éprouve ne peut se décrire que par un mot : “Extase !”.

(*255 ) Il s’agit du Pape (Pie XII), comme les paroles qui suivent le précisent
(*256)  père Mighorini.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431120.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Carmila Lun 9 Oct - 23:23

@Anayel Je me demande pourquoi louange au Pape?


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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Emmanuel Mar 10 Oct - 2:02

Bonjour @Carmila,

Je ne sais pas si ce sont des louanges, mais peut-être des encouragements envers Pie XII dans la très dure situation qu'était celle de la Seconde Guerre mondiale?

Cependant, peut-être quelqu'un connaissant mieux la vie de ce pape et ses actes durant la guerre pourrait mieux décrire les gestes connus et plus secrets que celui-ci a entrepris alors.

Je sais que certains, à ce jour, lui reprochent encore certaines choses relatives à son traitement perçu comme étant "timide" de l'Allemagne nazie de l'époque, etc., tandis que d'autres soulignent qu'il agissait en particulier en coulisses, organisant, par exemple, en secret, des actions de sauvetage pour des juifs persécutés, etc.

Amicalement,

Emmanuel


Dernière édition par Emmanuel le Mar 10 Oct - 12:20, édité 1 fois
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Carmila Mar 10 Oct - 11:27

@Emmanuel Ha! ok oui pauvre Pie X11
Moi étant jeune je l'aimais beaucoup, ma Mère l'aimait beaucoup alors.
Aujourd'hui on a trop des nouvelles de partout et on devient tout mêlé.


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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Ven 13 Oct - 21:41

Bonjour @Carmila,

Je rejoins la réponse d'@Emmanuel, je pense que c'est un encouragement au Pape à rester fidèle à sa vocation, quoi qu'il arrive, surtout en ces temps si durs lors de la Seconde Guerre Mondiale.

A d'autres moments, le Christ s'adressera à lui, mais ici, je pense que c'est une invitation paternelle à être un pur reflet du Christ, lui qui était son représentant sur Terre Smile

Fraternellement,
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Ven 13 Oct - 21:54

La vraie vie, vie de l’esprit
Les larmes, les cheveux et le parfum de la pécheresse


Le 21 novembre 1943

Isaïe 38:

Jésus dit :

“Vous qui recouvrez la santé après une maladie mortelle, vous ne pensez, quand vous y pensez, qu’à me remercier de votre santé physique recouvrée. Vous ne songez pas au fait que je vous ai envoyé cette épreuve pour vous faire réfléchir à la fin qui vous attend, au-delà de laquelle il y a un commencement, tout comme le soleil qui se couche le soir indique le recommencement du cycle qui va ramener une nouvelle aurore. Mais votre aurore dans l’au-delà ne marque pas le début d’une journée de quelques heures. C’est le début d’un jour éternel.

C’est à cela que veut vous faire réfléchir la maladie et c’est vers ce but que vous devriez diriger la santé recouvrée. À fournir une journée de paix à ce qui ne meurt pas.

Si vous saviez réfléchir à cela, combien de proies perdrait l’enfer ! Mais d’habitude, vous faites un mauvais usage de la santé que je vous accorde et des années que j’ajoute à votre existence à cette fin. Dans la maladie, vous vous impatientez, vous vous découragez, souvent vous cessez de prier en vous disant : ‘Il est inutile que je le fasse.

De toute façon, c’est Dieu qui me l’a envoyée, et à quoi ça sert de lui demander de me l’enlever ?’ Une fois que vous êtes guéris, vous n’avez pas une pensée pour Celui qui vous a rendu la santé. Avec votre inconséquence et votre ingratitude irrespectueuse, vous tenez Dieu responsable de vous envoyer les maladies, mais vous ne lui attribuez pas le mérite de vous les enlever.

Si vous pensez que c’est lui qui envoie le mal, pourquoi ne pensez-vous pas qu’il doit bien vous envoyer le bien ? En fait, c’est le contraire, mes enfants. Le mal, quel qu’il soit, émane à 99% de vous-mêmes et le bien a une source unique : Dieu. Dieu qui inspire et éclaire celui qui vous soigne, Dieu qui allonge vos journées pour donner aux médicaments le temps d’agir et augmente votre résistance pour donner au corps la possibilité de réagir ; Dieu qui par un acte de volonté instantanée peut vous faire vous lever, guérir contre toute espérance et indépendamment de tout autre secours, pour une raison impénétrable.

Mais avant de vous réjouir d’être guéris, vous devriez vous réjouir de la possibilité que Dieu vous accorde de réparer les erreurs d’avant la maladie et de travailler à mériter la vie qui ne meurt pas.

Moi, j’agis pour délivrer votre âme de la perdition et j’efface vos péchés de mon amour, toujours espérant en vous. Et vous, que faites-vous ? Rendez l’amour pour l’amour que vous recevez et devenez ‘vivants’.

Être ‘vivants’ ne veut pas dire être de ce monde : cela veut dire être dans le Seigneur. Cela veut dire posséder la Grâce et avoir droit au Ciel. Celui qui respire, mange et dort avec une âme morte n’est pas vivant : il est une dépouille déjà putrescente sur le point de tomber telle une figue pourrie sur la branche, dans la fosse dont le fond est l’enfer. Est vivant celui qui possède la ‘Vie’, même s’il agonise dans la chair, même que, au fur et à mesure que diminue la vitalité d’ici, la ‘vraie Vie’ s’approche et grandit en lui. Est vivant celui qui, au moment d’expirer, arpège déjà les louanges qu’il chantera éternellement au Seigneur et, pendant que les ténèbres descendent sur ses pupilles, il voit de plus en plus clairement, avec les yeux de l’esprit, le visage du Père.

Est vivant celui qui, après avoir été guéri d’une maladie humaine, se sent racheté par son Seigneur et lui consacre tous ses mouvements.

Est vivant celui qui connaît la Vérité et qui, par-dessus toutes les joies et toutes les richesses humaines, veut cette joie et cette richesse :

la vérité. Et tout au long de ses jours, il se consacre à en obtenir la possession, car le fait de la connaître lui a donné la sainte soif de la conquérir.”

Plus tard, le même jour

Jésus dit :

“Ceci est pour toi, Maria. C’est pour les âmes amoureuses comme toi.

Luc, dans son récit du banquet chez Simon, raconte de quoi se servit l’amoureuse rachetée pour me montrer son amour. De ses larmes, de ses cheveux, de parfum.

Simon s’est scandalisé parce qu’elle me touchait. Mais quelqu’un qui était lui-même scandale et qui aspergeait tout ce qu’il voyait de son sombre intérieur pouvait bien se scandaliser. Un pur ne voyait rien qui fût apte à provoquer le scandale.

Non l’eau mais les larmes, gouttes du cœur, humeur non polluée par des germes impurs, mais filtrée par l’amour et le repentir, que Dieu rend digne et juge précieux, car il est le signe d’un esprit qui a compris la Vérité. Non le lin, mais les cheveux, soie vivante dont la femme se fait une séduction et un culte et que la régénérée de la Grâce abaisse pour en faire une serviette pour les plantes des pieds de son Sauveur. Le parfum : un des instruments que Satan a donnés à la femme et que la femme, revenue à Dieu, détruit pour en faire un baume à son Seigneur.

Moi, je regardais et me taisais, et rien ne passait inaperçu : pas une de ces larmes chaudes et contrites, pas une de ces mèches caressantes, lesquelles ne mettaient pas en contact la chair impure avec la Chair qui n’avait pas connu de tache, mais plaçaient entre l’une et l’autre un voile que Dieu ne pouvait dédaigner ; pas une de ces gouttes de nard, moins, beaucoup moins parfumé que l’amour qui le répandait, pas une qui ne fût comptée. Et chacune, puisque chacune’ était une profession d’amour et une confession d’erreur, obtenait pardon et bénédiction.

Et pendant que l’émerveillement méprisant du Pharisien, à qui j’aurais eu beaucoup à reprocher, mortifiait la repentante avec sa réflexion insincère et scandalisée face à l’humble profession de repentir et d’amour, volontaire et courageuse, je lui donnais la complète absolution de tout son passé.

Il était lavé par ses pleurs. Ses ténèbres étaient vaincues par la Lumière de l’amour, son gel vaincu. Marie était bien-aimée grâce à sa générosité et sa confiance. Son cœur avait été un instrument du mal, mais c’est dans son propre cœur qu’elle avait trouvé la voie du Bien. Et son cœur avait été son maître pour lui apprendre à conquérir une place dans la vie et dans le cœur du Maître.

Je l’ai beaucoup aimée car elle a beaucoup aimé ; elle m’a beaucoup aimé car je lui ai tout pardonné. Tout, Maria. Je pardonne tout à celui qui m’aime de tout son être.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431121.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Sam 14 Oct - 12:12

Le don total qui mène à la fusion de l’amour

Le 22 novembre 1943

Jésus dit :

“Aimons-nous, ô ma bien-aimée, et parlons d’amour, car rien n’est plus doux à celui qui aime.

La rachetée de l’Évangile, comme les trois Mages qui adorèrent ma divinité incarnée, déposa trois dons à mes pieds : le cœur à travers les larmes, la chair à travers les cheveux, l’esprit à travers k parfum. Tu dois également tout donner sans rien garder pour toi, même pas le souffle vital.

‘Les eaux puissantes ne réussissent pas à éteindre l’amour et la crue des eaux ne l’emporte pas. Si quelqu’un donnait tout ce qu’il possède en échange de l’amour, il tomberait dans une grande mésestime’.

Les eaux qui éteignent l’amour proviennent de toutes les choses de la vie, des soucis et même des besoins. Ce sont aussi les flots de la volonté d’autrui qui tente d’empêcher l’esprit de se vouer entièrement à son Dieu.

Mais l’amant véritable ne tient pas compte des premières et n’a pas peur des seconds. Au-dessus de ce qui constitue pour les autres la préoccupation de leur vie, il met ce qui est pour lui une nécessité vitale : aimer son Dieu. Esprit absorbé, ‘élevé’ en Dieu, il vit déjà projeté en dehors de ce qui constitue la soi-disant ‘vie’ pour les autres. Il renverse saintement les valeurs humaines et ne voit qu’un but à atteindre : non son propre intérêt, mais celui de Dieu ; il ne se préoccupe que d’une chose : conquérir la Vie sans tenir compte de la pauvre vie terrestre, laquelle est une fleur qui dure bien peu sur sa tige. Doux, puisqu’il ne fait déjà qu’un avec son Dieu, il devient un lion lorsqu’il doit défendre son trésor, et les persécutions de sa famille ou de la société ne réussissent pas à emporter cet esprit déifié, mais au contraire, telles les vagues d’une mer en furie, elles le transportent rapidement vers le rivage, sur le cœur de Dieu.

Oh ! très bienheureux tourments de ceux qui m’aiment, qui connaissent et apprécient la Vérité : comme l’auteur du Cantique, ils disent, et non avec de vaines paroles, mais avec les vraies paroles de toute une vie vécue et consumée à cette fin, que même si quelqu’un donnait tout ce qu’il possède pour conquérir l’Amour, il donnerait bien peu, car même le don du jour terrestre est une monnaie dérisoire au regard de la possession de l’Amour infini.

Donne-moi donc tout de toi, sans réserve. Le fer qui fond dans le creuset en sort plus beau. L’âme que l’amour fait fondre et consume renaît comme une fleur d’éternité dans les parterres célestes.

C’est là que je te veux. Mais tu dois d’abord subir le travail de nos deux amours : ton amour de créature pour moi, mon amour de Dieu pour toi. Lorsque ces deux forces violentes auront complètement ravagé ton ‘moi’, je viendrai te chercher pour te conduire à la Paix.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431122.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Dim 15 Oct - 20:46

Préparer les voies du Seigneur et lire le nom du Seigneur dans le livre de l’univers

Le 23 novembre 1943

Isaïe 40:

Jésus dit :

“Je donne toujours le double, le triple, le centuple, l’infini en retour de ce que vous ne donnez pas. Parce que je vous aime, mes enfants, et la rigueur de mon jugement est tempérée par l’amour. Ainsi je ne vous paie pas ainsi que vos iniquités l’exigeraient, mais, plut fort que le besoin de vous punir, je ressens le besoin de vous aider car je vous vois malheureux et je souffre de vous voir ainsi.

Observez mes châtiments depuis que l’être humain existe. Vous verrez que j’ai toujours essayé de sauver quiconque avait un minimum de bien en soi. Ils n’étaient pas parfaitement justes ceux que je sauvais des fléaux dont je punissais les humains devenus prévaricateurs, sacrilèges, voleurs, homicides. Mais je voyais qu’ils s’efforçaient d’être justes, et ce peu de droiture qui représentait toute leur capacité d’être justes me suffisait.

Un père qui a un fils maladif mais plein de bonne volonté peut-il se moquer de lui parce qu’il n’est pas un robuste travailleur, un infatigable marcheur, un dur que rien ne brise ? Non : Au contraire, il fait de son mieux pour suppléer aux insuffisances de son fils, et avec la sollicitude et le souci de faire en sorte qu’il ne s’en rende pas compte et ne s’en sente pas humilié. Et le Père que vous avez aux Cieux, le saint Père, pourrait-il agir autrement ?

Je vous préviens, je mets les secours entre vos mains et je le fais avec tant de soin que vous ne vous en apercevez pas et vous croyez que la capacité d’en faire autant vient de vous. Non, mes enfants. C’est moi qui opère en vous pour les trois quarts ; vous faites le reste avec votre volonté.

Maria, crois-tu que par toi-même tu aurais pu en faire autant ? Oh ! pauvre fille ! Tu en serais encore à l’a, b, c de l’amour et à tes premiers pas dans la voie de la perfection. Mais je t’ai prise, je t’ai instruite, je t’ai portée. Comme le vent qui ravit une fleur au bord d’un chemin, je t’ai soulevée au-dessus de la poussière et de la boue et je t’ai portée dans la Lumière. Je te porterai toujours plus en elle si tu me secondes de ta volonté.

Mais combien possèdent une volonté droite ? Peu, trop peu. C’est pourquoi, malgré mes soins, vous ne faites pas de progrès.

Cela fait vingt siècles qu’une ‘Voix’ a dit ce qu’Isaïe avait déjà dit : ‘Préparez les voies du Seigneur’. Mais les voies sont de plus en plus obstruées au Seigneur par votre mauvaise volonté, asservie à la Bête qui vous fait accumuler des montagnes d’orgueil et créer des crevasses de péché, des chemins tortueux de mensonge, des vallées de paresse.

Comment le saint Pasteur peut-il rassembler son troupeau disperse si les moutons ne se sont pas réunis au préalable autour de la houlette de sa Parole ? Me voilà. Je viens de nouveau faire paître mes agneaux et soutenir les brebis qui allaitent, c’est-à-dire les ministres du Christ qui vous donnent le lait de sa Parole.

Laissez ce qui n’est pas mon pâturage. Rassemblez-vous autour de la Croix. C’est l’insigne de la victoire sur tous les ennemis des humains. Tous les ennemis. Ceux de l’extérieur qui viennent des guerres, des épidémies, des famines. Ceux de l’intérieur, doublement, incommensurablement destructeurs, qui viennent de l’esprit du monde, le rationalisme, triple idolâtrie, manœuvre de Satan.

Ouvrez les yeux, ô humains. Enlevez-en la croûte que tant d’erreur y a formée et voyez-moi. Moi, tel que je suis, dans toute ma puissance de Dieu Unique et Trin, Créateur Rédempteur, votre Animateur.

Humiliez votre argile orgueilleuse qui n’est capable de rien d’éternel et reconnaissez ce néant que vous êtes, grand uniquement si Dieu l’anime en étant dans votre esprit. Humiliez votre intelligence qui est à moi, car je vous l’ai insufflée, et pensez toujours à ce que je suis et à ce que vous êtes.

Il n’est pas nécessaire de s’adonner à un travail scientifique ardu pour arriver à croire. Le plus beau livre est l’univers que j’ai créé de rien et sans l’aide de l’être humain. Sachez y lire le nom de Dieu et, en regardant l’immensité du firmament, commencez à comprendre ma propre immensité ; en observant le mouvement des astres, commencez à comprendre ma puissance.

Vous qui n’êtes que des atomes de poussière sur ce grain roulant dans l’espace que vous appelez Terre — elle-même un grain de poussière porté par le souffle de Dieu et qui passe à toute vitesse près d’innombrables autres poussières semblables ne sentez-vous pas votre orgueil s’anéantir si vous contemplez le firmament au-delà du- -quel je suis ? Éphémères qui ne durez que l’espace d’un instant d’éternité, ne commencez-vous pas à comprendre mon Éternité dont la durée est un gouffre sans fond dans lequel sombrent les millénaires, pulsations de mon ardeur ?

Revenez au Seigneur que vous avez quitté. En vertu de sa Trinité, il sera de nouveau le Créateur du Bien que vous avez détruit, le Sauveur du Bien qui vous est resté, l’Animateur du Bien que maintenant vous ne savez plus servir.
Venez. Je vous porterai si vous vous donnez à moi.”

(*257 ) L’auteur ajoute au crayon : Isaïe 40.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431123.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 16 Oct - 22:08

Dictée du Père. Encouragement à aimer le Fils et la Sainte Trinité

Le 24 novembre 1943

Isaïe 41:

Isaïe 42:

Isaïe 43:

Jésus dit (*258) :

“Devant un Dieu qui incarne une partie de lui-même (*259) pour devenir le salut de ses créatures coupables, l’Univers s’émerveille, ébahi, et se prosterne en un silence d’adoration avant d’exploser en un cantique des sphères et des mondes, jubilant car la Perfection descend porter l’Amour à la planète couverte de péché.

Le Vainqueur, mon Fils très saint, est venu harceler les forces du Mal, les mettre en fuite et apporter le pacte de l’alliance et la paix entre Dieu et les humains.

Il passe encore parmi vous et ne laisse d’autre empreinte que celle de son amour, empreinte que seuls les purs et les honnêtes de cœur reconnaissent et suivent, car la Paix attire les pacifistes, la Miséricorde attire les bons, la Justice les justes la Pureté les purs. Il vient encore et vous prend par la main et vous dit : ‘N’ayez pas peur car je suis venu à votre secours’.

Dans tous vos besoins, dans toutes vos peines, dans tous vos malheurs, pourquoi êtes-vous méfiants ? Vous avez parmi vous Celui au désir duquel le Père ne peut opposer un refus, parce que mon Fils a dépassé tous mes désirs et je lui dois une juste compensation.

Si vous réfléchissiez, ô chrétiens, enfants de mon Fils qui vous a engendrés à la Grâce par son sacrifice d’Homme et de Dieu, si vous réfléchissiez au sort dont je vous ai tirés, vous devriez m’adorer et m’aimer, je ne dis pas pour toute la vie, mais pour plus de cent vies, s’il vous était donné de vivre plusieurs vies. Aimez-moi donc avec un amour suprême et aimez dans une égale mesure mon Verbe qui est venu vous donner la Vie.

Même si vous êtes morts, vous reviendrez à la vie si vous croyez en lui ; même si vous êtes des terres arides et sans végétation, vous vous couvrirez de verdure et d’eaux fraîches car là où passe et s’arrête mon Fils très saint, la grâce du Seigneur jaillit à flots et le lys et la rose fleurissent, les palmiers et les oliviers poussent et les vertus dans le cœur de l’être humain poussent plus haut que le cèdre.

Lorsque vous voyez naître un saint d’une terre corrompue, telle une fleur d’un tas de paille pourrie, lorsque vous voyez d’un être de rien se dresser un athlète du Christ et une lumière briller là où il y n’y avait que ténèbres, retentir une Voix là où avant régnait le silence, illuminer et instruire au nom de Dieu, levez les yeux et élevez votre âme à la recherche de la puissance qui a créé le prodige : la mienne qui, comme elle a tiré l’homme du limon, peut de la même façon tirer de l’homme le saint, le porteur de Dieu, le tabernacle de Dieu, l’arche sainte sur laquelle repose ma Gloire et dont ma Sagesse parle aux esprits.

Ne craignez pas de vous approcher de Nous qui vous aimons. Ne scindez pas notre Unité en aimant l’Un sans aimer les Autres. Nous nous aimons et sommes unis par l’amour. Faites la même chose.

Vous ne devez pas négliger le Père pour le Fils. Celui-ci ne le fait pas. Il vous enseigne à m’aimer et de Ses lèvres saintes, il a fait couler la prière parfaite au Père des Cieux. Vous ne devez pas négliger le Saint-Esprit pour le Fils. Il ne le fait pas. Comme au seuil de sa prédication, il vous enseigne à me prier, le Saint Père, ainsi au seuil de sa passion, il vous enseigne à aimer le Paraclet qui sera l’Illuminateur de la Vérité enseignée.

Sans le Père, vous n’auriez pas eu le Fils, sans le Fils, vous n’auriez pas pu recevoir l’Esprit. Sans l’Esprit, vous ne pourriez comprendre la Parole, et sans comprendre la Parole, vous ne pourriez suivre ses préceptes en justes et parvenir à la possession du Père.

Telles des ellipses de lumière, les causes et les effets vont de Dieu, le pôle supérieur, à vous, le pôle inférieur, et de vous, ils remontent vers Dieu. Vous ne pouvez pas causer une rupture dans la parabole divine. On ne brise pas l’Unité. Si elle est brisée par un amour difforme, vous ne pouvez plus remonter sans danger vers la Perfection, car vous troublez de votre désordre le sillage de Charité que traînent derrière eux, tel un filet divin, les esprits de ceux qui ont compris ce qu’est Dieu et qui aiment Dieu, le parfait Esprit, uniquement d’un amour dont est exclue toute humanité.

N’écoutez pas les voix fausses qui vous disent une doctrine différente de celle qu’a apportée mon Fils. Comment ces propagateurs de nouveaux verbes’ peuvent-ils dire des paroles de Vie s’ils n’ont pas la Vie en eux, s’ils sont plus faux que les simulacres des dieux menteurs ? Ne faites pas d’eux des dieux : c’est une abomination que de se passer pour tels et c’est une abomination que d’y croire. Il n’y a qu’Un Dieu : moi et celui que j’ai envoyé, qui s’est incarné pour l’Amour. Les autres sont des iniques vendus à Satan et qui vous, vendent au Serpent maudit.

Regardez mon saint Fils, mon Christ obéissant comme un serviteur, lui l’Éternel pareil à moi, par amour pour le Père. Il est celui qui a enlevé l’amertume de mon sein et m’a réuni avec mes enfants qui s’étaient détachés de moi. Mon esprit est en lui, car je suis Un avec Celui qui se fait le ministre de la pensée du Père. Comparez-le à vos ‘messies’ menteurs et voyez comme il est doux et parfait ce Fils, l’Attendu des peuples, le Sauveur du monde.

La justice et la miséricorde résident en lui : il est plein de toutes les vertus portées à leur perfection, mais puisqu’il est doux et saint, il n’impose pas, il ne crie pas, il ne menace et n’opprime pas. Le Premier-né de vous tous, le Consacré du Seigneur de toute éternité parle avec la voix de son amour, enseigne par l’exemple et rachète par son sacrifice. Il est comme l’eau tiède qui descend des cieux en avril pour laver et ranimer les fleurs et les mottes de terre et apporter la vie là où les bourrasques ont arraché les feuilles. Il est comme la lumière qui descend nous montrer le chemin et qui est si douce que vous ne la remarquez que lorsque vous l’avez perdue. Il est comme la voix qui appelle pour conduire à la Vérité, et il n’y a sur ses lèvres aucune parole dure à l’égard des misères des humains.

Il a quitté l’étreinte du Père pour se faire l’ambassadeur de ma Loi auprès de vous et il s’est immolé à une vie obscure et une mort tragique pour qu’au pacte d’alliance entre l’humanité et Dieu soit apposé un sceau qu’aucune force ne peut briser : son Sang, qui est comme une splendide signature au bas du traité de pardon.

Il s’est servi de son indestructible puissance de Dieu, point annulée dans son nouveau rôle d’homme, non pour vous dominer, mais pour vous faire dominer le mal, les maladies, la mort. Il s’est servi de sa sagesse, non pour vous écraser, mais pour vous élever. Il s’est fait monnaie de rachat, route, pont, pour vous faire surmonter les obstacles qui vous interdisaient le Ciel et pour vous acquérir le Ciel.

Et moi, j’ai dû appesantir ma main sur lui, l’Innocent, car vos fautes passées, présentes et futures étaient infinies, et le sacrifice offert pour les effacer devait être infini. Pouvez-vous mesurer cette masse de sacrifice ? Non, vous ne le pouvez-pas. Moi seul qui suis Dieu peux la connaître. Moi seul connais les souffrances de ma divine Créature.

Ne regardez pas le supplice matériel qui ne dura que quelques heures. Le Verbe ne souffrit pas seulement à cette heure-là. Pendant les siècles des siècles, l’indescriptible fleuve d’angoisse de sa douleur s’est mêlé à sa béatitude de Dieu. Douleur pour les offenses à son Père bien-aimé, douleur pour tout le mépris envers les lumières du Paraclet, douleur pour les offenses au Verbe, offerte en vain aux foules ; douleur pour les fautes futures qui poseraient leurs pieds crasseux sur son Moi très-saint, douleur pour l’inutilité de son sacrifice pour une grande partie des vivants.

Ne regardez pas les fléaux, les épines, les clous dont les aveugles d’alors martyrisèrent la chair. Regardez les tourments spirituels que vous causez à mon Saint par vos résistances à ses supplications.

Et qui est plus sourd et plus aveugle que vous ? Ce ne sont pas vos pupilles et vos tympans qui sont brisés, mais votre esprit, de sorte que la Loi sublime que mon Fils est venu vous apporter, et vous apporte encore, ne pénètre pas en vous, ou si elle pénètre, elle en sort aussitôt comme à travers un crible défoncé.

C’est pourquoi, à cause de cette difformité spirituelle dont vous êtes délibérément les auteurs, vous avez ces guerres atroces dans lesquelles, outre les vies et les possessions, vous perdez de plus en plus l’amour et par conséquent, vous perdez de plus en plus Dieu.

Mais vous n’êtes pas tous des lépreux et des possédés du démon. Parmi vous, aussi rares que les perles à l’intérieur des huîtres, se trouvent les fidèles du Père et du Fils. À ceux-là je dis : ‘Restez-nous fidèles et je vous jure que je serai avec vous. Soyez les propagateurs de mon Verbe et les témoins de notre Justice, de notre Miséricorde, de notre Sainteté. Nous serons près de vous dans cette vie et, dans l’autre, vous serez près de nous et vous verrez les œuvres de la Divinité. Lorsque Celui à qui j’ai déféré tout jugement viendra séparer le bon grain de l’ivraie et bénir les agneaux en maudissant les aspics et les béliers, vous serez autour de lui, roues de lumière joyeuse autour de la terrible et royale Lumière de la Divinité incarnée. Vous serez le nouveau peuple de Dieu, le peuple éternel sur lequel régnera mon Fils béni et très- saint, et vous chanterez ses louanges aux étoiles et aux planètes, puisque tout ce qui a été fait l’a été pour servir de trône à la Victime, au Héros, au Saint sans tache en qui repose la complaisance du Père ; et les astres et les planètes doivent former, à l’heure de son triomphe, un tapis de pierres précieuses pour le Roi du monde qui passe, suivi de son cortège de saints, pour entrer dans la Jérusalem éternelle, quand cette aventure de la création aura pris f in dans la destruction de la Terre et le jugement des peuples’.”

Au début de cette dictée, j’ai écrit : “Jésus dit”. Mais comme vous voyez, c’est ici le très saint Père qui parle pour célébrer son Fils.

(*258 )Mais sur une copie dactylographiée, l’auteur note : C’est le très saint Père qui parle. Toute la dictée est de Dieu le Père.

(*259) L’indissoluble Trinité de Dieu est réaffirmée plus loin, en outre, par exemple, que dans les dictées du 1er juillet, du 18 août, du 29 septembre, des 11 et 25 octobre, des 5 et 24 novembre, du 29 décembre.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431124.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 17 Oct - 21:24

Convergence de l’amour des Trois Personnes dans la création de l'âme de Marie. Marie est co-Rédemptrice

Le 25 novembre 1943

Jésus dit :

« Toutes les âmes sont créées par la pensée du Père qui envoie ses filles animer les corps engendrés sur la Terre. Mais l’âme de la très pure n’est pas jaillie uniquement de la pensée du Père.

Du tourbillon d’ardeurs qu’est notre Trinité sainte émanent les trois amours qui convergent au centre, là où notre Divinité s’unifie et resplendit. C’est là que se trouve le sommet de l’Amour fait des trois amours réunis ensemble, et pour apporter une comparaison humaine, je pourrais dire que là se trouve le cœur de notre sainte Trinité.

C’est de ce cœur qu’est venue l’âme de Marie. Comme une étincelle projetée par notre volonté d’amour, elle a été engendrée par nos trois amours et nos trois désirs de l’avoir pour fille, pour mère, pour épouse, et nous avons employé toute notre perfection à la créer, car elle était destinée à être la pierre de l’édifice du vrai Temple, l’arche de la nouvelle alliance, le début de la rédemption qui, comme toutes les choses de Dieu, porte de la Trinité le signe symbolique du trois.

Le premier temps de la rédemption consiste en la création — œuvre qui appartient plus particulièrement au Père — de l’âme sans tache destinée à descendre pour habiter une chair qui deviendra le tabernacle de Dieu, et l’amour du Fils et de l’Esprit Saint veillèrent dans la béatitude à sa formation. Le deuxième temps se réalise quand, par l’œuvre de l’Esprit, celle qui est sans tache, toute belle et pure, fondit son ardeur de vierge amoureuse de Dieu à l’ardeur de l’Amour de Dieu, et par l’œuvre de l’Esprit, engendra le Christ pour les peuples. Le troisième temps, quand le Christ accomplit sa mission de Rédempteur en mourant sur la croix.

Alors aussi Marie était unie à l’œuvre de Dieu et par l’œuvre du Fils, elle devint co-Rédemptrice et victime avec lui. Indissolublement liée à Dieu et à la volonté de Dieu, elle est présente à chaque étape du chemin de la Rédemption et, sans Marie, vous n’auriez pas eu de Rédempteur.

La Mère est la fleur complètement éclose dans toute la pourpre de sa robe royale. Mais la Mère, pour être telle, dut naître, non seulement du bourgeon inviolé de la Vierge très pure, mais aussi de la graine non encore née dont vint ensuite la tige, le bourgeon, la fleur.

Lorsque vous célébrez le jour de l’Immaculée Conception de Marie, suave fruit de notre amour et porteuse du Fruit d’amour infini que je suis, consacré à votre salut, ayez à l’esprit, non seulement Marie, conçue naguère, mais son origine — trois fois sainte parce que nos trois amours concoururent à la créer — et sa dignité spéciale d’initiatrice du pardon de l’Éternel à l’être humain.

Aube sereine du jour de la Rédemption, elle vient à vous dans sa chaste splendeur d’Étoile du matin et d’aurore paradisiaque. Le berceau qui s’apprête à la recevoir devance le mien de peu, et son sourire vous apprend à chanter le Gloria à l’Éternel qui, dans sa très parfaite charité, a accompli pour vous les deux prodiges amoureux de l’Immaculée Conception de Marie et de mon Incarnation. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431125.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 19 Oct - 20:41

La Jérusalem déchue. La raison pour laquelle Jésus n'est pas né dans la Ville Sainte. Importance de l'humilité

Le 26 novembre 1943

Jésus dit :

“Faisons une pause dans le commentaire d’Isaïe. Tu es si fatiguée, mon amie, et si souffrante que tu as besoin d’un réconfort et non d’une charge supplémentaire. D’ailleurs, mes paroles ne détonnent pas dans le sujet dont nous traitons. Au contraire, elles sont comme un ‘solo’ dans l’œuvre prophétique qui annonce ma venue, ma mission, ma gloire.

Nous ferons ainsi un cadeau au père (*261) qui te guide et qui est désireux d’entendre parler de Marie, comme un enfant dont la mère est loin et qui veut avoir de ses nouvelles pour la connaître et l’aimer toujours mieux. Et en vérité, je te dis que le père Romualdo est vraiment un fils’ pour ma Mère et ma Mère est vraiment une ‘maman’ pour lui.

Tous ses compagnons ne lui ressemblent pas sous l’habit qui les rend tous égaux. C’est le cœur qui est différent. Et seul le cœur compte. Dans le sien, il n’y a aucune malice, aucun orgueil, aucune dureté, pas d’humanité des sens et de l’esprit. Tout comme il a quitté l’habit civil de l’homme pour assumer l’uniforme sacré, ainsi il s’est dépouillé de son humanité pour devenir uniquement le serviteur de son Seigneur, porteur du Christ, lumière et voix de Dieu et de ma Mère qui est aussi la sienne.

Son cœur est un cœur d’enfant régissant un esprit adulte. Et si, pour être aimé de moi et conquérir le Ciel, il faut savoir devenir semblable aux enfants, il en va de même pour être aimé de ma mère : lorsqu’elle voit un cœur qui réfléchit sa pureté, son humilité, sa simplicité, sa foi, sa charité aussi facilement qu’un enfant, elle prend ce cœur et le serre contre le cœur sur lequel j’ai dormi.

Il n’y a pas un mois de l’année qui n’ait, telle une pierre précieuse dans le chaton de ses jours, une fête de Marie. Mais décembre est le mois marial par excellence parce qu’il contemple les deux plus hautes gloires de Marie : l’Immaculée Conception et la Maternité divine et virginale. Je veux t’ouvrir des trouées de réflexion sur cette maternité.

Rien n’empêchait Dieu de faire naître son Fils dans la ville de Jérusalem. Capitale de la Palestine, centre de la foi et du pouvoir, cette ville aurait pu paraître au raisonnement humain comme la plus appropriée à la naissance du Roi des Juifs. Mais les vues de Dieu sont différentes de celles des humains.

Jérusalem n’était plus la Ville sainte. Elle portait ce nom, mais la corruption avait envahi toutes ses couches : du temple au palais, des milices aux citoyens. Jérusalem possédait déjà tout ce qu’elle avait désiré et, comme dans le cas du riche Épulon, il convient de lui donner la réponse d’Abraham : ‘Souviens-toi que tu eus tous les biens’. Tous excepté le seul qui est nécessaire, car elle l’a refusé, ‘le bien qui consiste à posséder Dieu’.

Orgueil, arrogance, avarice, dureté, science humaine, richesse, luxe et luxure. Elle avait tout. Et son ventre se rassasiait de ces nourritures humaines, laissant mourir de faim le pauvre Lazare de son esprit qui, couvert de plaies, désirait ardemment manger la nourriture divine, mais ne trouvait que les lourdes pierres des pratiques pharisaïques au lieu du miel de Dieu.

Dieu se retire des lieux remplis de tout ce qui n’est pas lui et où personne ne cherche à le mettre dans ce ‘tout’, pour en faire la base du trône du Seigneur auquel toutes les choses de la Terre doivent être soumises.

Vous, au contraire, vous faites des choses de la Terre la préoccupation suprême de votre pensée, les plaçant au-dessus de Dieu. Prenez garde qu’il ne vous arrive ce qui est arrivé à Jérusalem. C’est déjà en train de vous arriver puisque Dieu, que vous ne cherchez plus, se retire en vous abandonnant à votre ‘tout’ instable et mauvais, vous laissant à compter vos richesses maudites, fausses, démoniaques. Il n’y a qu’une monnaie qui ait de la valeur dans un trésor. Et vous ne la possédez pas.

Le don qui aurait rendu Jérusalem grande pour l’éternité lui fut donc enlevé. Ses murs n’enfermeraient ni la naissance ni la mort du Christ, mais seulement le crime de sa condamnation, contre laquelle même les pierres se révoltèrent, se fendant à ma mort et s’écroulant, obéissantes à la volonté de Dieu, quand Jérusalem fut rasée par ceux au pouvoir desquels, pouvoir inutilement trop respecté, Jésus de Nazareth fut livré tel un agneau à égorger.

Ceci arrive, mes enfants, quand on ne respecte pas la mesure. Le crime naît, et la ruine qu’il entraîne. L’erreur qui nie Dieu et le remplace par les dieux des passions humaines fait en sorte que Dieu vous abandonne et vous enlève la bénédiction de sa présence continue parmi vous. L’idolâtrie envers les humains transforme les idolâtrés en exécuteurs de punitions qui vont jusqu’à l’assassinat, puisqu’il est licite d’agiter la verge et de faire tomber le fouet sur les esclaves et les serviteurs. Licite là où la Loi du Christ n’est point vivante. Et les idolâtres et les idolâtrés ont renié cette Loi. Ils donnent donc aux asservis le pain de leur galère : destruction et chaînes.

Lorsque le Fils de l’Homme, tel un fruit mûr sur le point de tomber de la branche, fut sur le point d’arriver comme Lumière sur le monde, la volonté de Celui au regard duquel les plus puissants empereurs ne sont qu’un fétu de paille sur une grand-route, disposa le César à promulguer l’Édit.

Ce fut, non la Ville sainte de nom, mais déchue de sa sainteté par sa mauvaise volonté, mais la ville d’origine, où flottait encore la foi de mon serviteur David, qui devait accueillir dans son périmètre le prodige de l’amour.

C’est à Nazareth, méprisée par les Juifs, que la Bénie tomba enceinte de moi. C’est à Bethléem, déchue selon la supposition orgueilleuse des Juifs, que Marie devait poser son baiser de Vierge sur le Fils de Dieu et le sien, apparu avec la splendeur d’une étoile dans la grotte qui avait été destinée depuis des siècles à le recevoir.

C’est aux humbles que Dieu va. Que ceci vous explique pourquoi ceux qui sont élus pour annoncer une grâce, pour recevoir une apparition, pour être porteurs d’une volonté divine ou propagateurs de la Parole sont généralement des pauvres, aux yeux du monde, sur lesquels Dieu se pose avec son Esprit afin d’ouvrir leurs yeux et leurs oreilles à un super-sens capable de voir outre les frontières de l’humain dans les contrées de Dieu.

Quand je veux et, dans la mesure où je veux, je peux. Je peux abattre un géant de l’athéisme ou du rationalisme d’un seul coup de ma volonté, car je suis de la souche de David qui abattit Goliath, et surtout, je suis le Pouvoir, la Force, la Volonté parfaite. Je peux d’une caresse à celui qui, avec amour, me tend son esprit, simplement en l’effleurant du pouce, ouvrir les sens spirituels à la vue et à l’ouïe des choses surnaturelles et les rendre capables de ‘connaître Dieu’ comme une épouse connaît son époux.

À demain, ma fille. Je viendrai pour t’amener à la suite de Marie qui quitte la maison de Nazareth pour aller à Bethléem. Repose en paix.”

(*261) Le père Migliorini

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431126.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 30 Oct - 22:04

Plus la naissance de Jésus approchait, plus Marie s'enfermait dans une clôture mystique, ouverte uniquement au Ciel. L'extase de Marie à la naissance du Verbe

Le 27 novembre 1943

Jésus dit :

“Si toutes les femmes qui ne sont pas dépravées connaissent l’extase de la joie féminine en pensant à leur prochaine maternité quelle extase ne dut pas éprouver ma sainte Mère, désormais proche de sa sublime maternité !

La maternité bien comprise est le sommet de l’amour. Plus intense que l’amour qui unit les enfants d’un même berceau, plus chaste que l’amour qui unit deux chairs, l’amour maternel, lorsqu’il est juste, est l’amour complet, parfait et plus élevé que les amours de la Terre.

Mais Marie n’était pas seulement la créature qui aime l’enfant se formant en elle, fruit d’un double amour de créatures. Marie aimait Dieu en son fils, venu à elle avec sa volonté, son amour, son obéissance pour se faire chair de sa chair.

Elle regardait son ventre inviolé et le voyait comme le ciboire du Dieu vivant. Elle sentait un autre cœur qui battait et elle savait que c’était le cœur d’un Dieu fait chair. Elle anticipait par son désir le moment où elle ferait de ses bras mon autel pour la première offrande de l’Hostie du pardon. Et elle se jurait de m’aimer comme elle seule, sans le poids de la faute, pouvait m’aimer pour réparer à l’avance ce qui déjà faisait pleurer ses yeux et saigner son cœur : les tortures de ma mission de Rédempteur.

Si c’est l’usage chez les être pieux d’accomplir une retraite spirituelle à la veille d’un évènement important pour eux, afin de mieux connaître la volonté du Seigneur et d’être dignes de sa bénédiction sur l’œuvre qui est sur le point de commencer, vous pouvez bien comprendre que cette créature, déjà parfaite dans l’oraison, se soit entourée de voiles mystiques pour s’isoler dans une retraite spirituelle qui s’approfondit au fur et à mesure que s’approchait l’accomplissement de l’évènement.

Marie fit le voyage de Nazareth à Bethléem comme si elle était enfermée dans une mystique clôture, ouverte seulement vers le Ciel qui s’approchait pour la couvrir de toutes ses splendeurs, ses théories d’anges, ses harmonies célestes, comme d’un baldaquin royal piqué de bijoux.

Elle était déjà en extase. Et, voyant passer un homme silencieux qui menait par la bride un petit âne chevauché par une jeune fille, tout absorbée dans sa pensée intérieure, la foule s’écartait, car il semblait qu’une lumière se dégageât de ce groupe et qu’un parfum céleste flottât derrière lui. Et on ne pouvait s’expliquer pourquoi les plus pauvres de cette foule semblaient des rois devant lesquels la multitude se partage en hommage comme les vagues de la mer que sillonne un majestueux navire.

C’était l’Étoile des mers qui passait, le navire portant la Paix qui passait au milieu de la guerre du monde, la Victorieuse qui passait là où Satan avait rampé, afin de nettoyer la voie au Seigneur qui venait réunir le Ciel et la Terre.

Pâle et douce, elle allait à la rencontre de l’Amour, non plus seulement étreinte de feu spirituel, mais tiédeur de vraies chairs, chairs de femme, mais aussi de Dieu; et lorsque Joseph brisait cette extase, en y pénétrant comme s’il franchissait le seuil de Dieu, afin de donner à sa Femme le réconfort de quelque nourriture et du repos, elle n’avait pas beaucoup de mots, mais seulement un regard, une parole : ‘Joseph !’, une main que l’on serre, et l’onde de l’extase se déversait en Joseph comme d’une coupe remplie à ras bord.

Les paroles troublent l’atmosphère où vit Dieu. Les justes n’ont pas besoin de paroles pour être persuadés de la présence de Dieu et des admirables effets de cette présence dans un cœur.

On croit ou on ne croit pas. Si Dieu est en vous, vous croyez puisque vous sentez Dieu, au-delà des voiles de la chair, qui vit en une créature. Si Dieu n’est pas en vous, aucun mot ne peut vous persuader de la fusion de Dieu à un cœur humain. C’est la foi qui donne la capacité de croire, et c’est la possession de Dieu qui donne la possibilité de voir Dieu vivant dans un de vos semblables. On ne peut expliquer par une méthode humaine le mystère de Dieu, le pourquoi de Dieu. Ils sont au-dessus de vos méthodes. C’est seulement en vivant humblement dans le surnaturel que vous pouvez voir, par le soupirail que la Bonté vous ouvre, les rapports spirituels et les contacts extatiques entre une âme et Dieu.

Telles des étincelles dansant dans un incendie, les créatures que Dieu a choisies pour l’extase vivent dans une fête de splendeurs, dans un rugissement de flammes divines, dans une fusion perpétuelle de l’étincelle à la flamme pour vivre toujours plus, s’allumer et allumer. Aliment qui s’alimente au Centre de l’Amour, elles apportent leur amour à l’Amour et en augmentent la gloire, et tirent de cet Amour leur vie et leur propre gloire.

Marie avait en elle le Feu très saint et elle était feu. Les lois de la vie étaient presque annulées par le fait qu’elle vivait d’ardeur. Et elles s’annulaient d’autant plus que l’incendie s’approchait pour se muer en chair nouvellement née, de sorte qu’au moment bienheureux de mon apparition en ce monde, elle sombra dans l’extase, dans la splendeur du Centre du Feu dont elle émergea en portant dans ses bras la Fleur de l’Amour, passant des voix de la Flamme divine aux mélodies angéliques, du rutilement de la Trinité contemplée jusqu’à la fusion à la vision des chœurs des anges, descendus pour annoncer à la Terre l’évènement et lui faire la promesse de paix et pour former un cortège autour de la Mère Reine, la Mère du Roi des rois.

Après avoir étreint Dieu avec son esprit ravi, elle étreignit le Fils de Dieu, son Fils, avec ses bras qui ne connaissaient pas l’étreinte d’un homme.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431127.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 31 Oct - 22:35

La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité. Dieu se manifesta aux travailleurs que sont les Bergers, et aux puissants honnêtes que sont les Rois Mages. Il racheta en premier la Famille.

Marie est la Toute Sainte et donne la Grâce à ceux qui l’approchent.
L'amour chaste entre époux
Invitation à s'approcher du Christ qu'est l'Enfant-Dieu et à lui donner notre amour


Le 28 novembre 1943

Jésus dit :

“Le signe qui marqua ma naissance au monde fut la lumière.

Il arrive souvent que les faits soient caractérisés par des phénomènes que vous expliquez comme coïncidences fortuites et qui sont en fait des présages, les appels de Dieu pour attirer votre attention, détournée par mille choses plus ou moins nécessaires, sur un fait qui marquera une époque dans l’histoire du monde ou dans la vie d’un individu.

J’étais la ‘Lumière’ et la lumière me précéda, m’entoura, m’annonça, me conduisit et conduisit à moi les purs de cœur.

Je t’ai dit (*262) qu’une lumière semblait émaner de Marie alors que, sur le moyen de transport des pauvres, elle passait toute recueillie sur les voies de la Palestine. Je t’ai dit d’autres fois (*263) que celui qui a Dieu en lui-même dégage, et non seulement spirituellement, des vibrations de lumière et un parfum, puisque le trésor intérieur se répand de l’écrin vivant qui le renferme et devient perceptible aux autres. Vous dites alors : ‘Cette personne a quelque chose de spécial en dedans. Quel visage ! Quelles manières ! Celles d’un saint’.

Marie était la Toute Sainte et elle portait le saint des saints. Elle possédait donc la perfection de la sainteté humaine déjà tellement divinisée qu’elle était presque égale à celle de son Dieu. Elle possédait la Perfection divine qui avait revêtu la chair en lui demandant de la nourrir de son sang vierge, de la former, d’être son refuge pendant les neuf mois de son développement d’homme.

Dieu se nourrissait de Marie. L’Homme-Dieu est fait de Marie, et, de ma Mère très suave, j’ai pris les caractéristiques physiques et morales de douceur, de bonté, de patience. Le Père m’a laissé la perfection, mais, de la Femme bénie qui fut mon chaste nid, j’ai voulu assumer le vêtement physique et le plus précieux vêtement moral du caractère.

Marie étant la plus sainte des créatures qu’a portées la Terre, la sainteté émanait d’elle, non pas comme d’un vase clos dont filtrent des molécules de parfum, mais comme d’un astre en feu qui dégage des vapeurs et des rayons d’une puissance surnaturelle.

Si1e Baptiste sursauta dans le sein de sa mère en recevant la vague de la Grâce qui émanait de Marie et en resta sanctifié, l’émanation ayant été si puissante qu’elle avait franchi la barrière de la chair au-delà de laquelle le fruit de Zacharie et d’Élisabeth se formait pour devenir mon évangélisateur (Évangile veut dire ‘bonne nouvelle’ et Jean donna aux humains la ‘bonne nouvelle’ de ma présence parmi les humains ; je ne fais donc pas erreur en le nommant mon évangélisateur, et je le dis pour ceux qui ergotent sur le mot), ceux qui s’approchaient directement de Marie ne pouvaient ne pas en subir les conséquences.

Elle laissa derrière elle un sillage de sainteté opérante et, à condition de ne pas repousser la Grâce, les cœurs qui s’étaient approchés d’elle devinrent prédestinés à la sainteté. Quand on saura tout sur l’humain, vous verrez que, parmi les premiers disciples du Fils de Marie, il y en a beaucoup qui eurent avec elle quelque rapport, même fortuit, et en restèrent lavés et pénétrés par la Grâce qui émanait d’elle. Vous connaîtrez alors de nombreux prodiges qui furent opérés par ma toute Belle et toute Grâce.

Marie convertit maintenant les cœurs les plus durs et elle sauve les pécheurs les plus obstinés, mais le cycle de son pouvoir n’a pas commencé seulement le jour où — Étoile qui remonte aux Cieux — elle fut élevée à se reposer de nouveau sur mon cœur et à rendre le Paradis plus beau pour moi, à le rendre complet, puisque désormais elle y était, cette Maman que j’ai aimée infiniment et à qui je dois tout, en tant qu’homme, en retour de tout ce que j’ai eu d’elle. La sanctification des peuples à travers Marie commença au moment où l’Esprit fit d’elle une mère et le Fils de Dieu prit chair dans son sein bienheureux.

Joseph était saturé de cette émanation au point d’en devenir presque semblable à la Pleine de Grâce. Le juste pleurait des larmes bienheureuses à la joie qui l’inondait, joie mystique de celui qui contemple, penché sur un miracle de manifestation divine. Adoration et silence furent les caractéristiques de saint Joseph. Vénération respectueuse de la bienheureuse dont il était le protecteur naturel. Et amour.

Le premier amour chaste entre époux, l’amour tel que devait être celui des humains selon la pensée du Créateur, était un amour sans l’aiguillon des sens et sans boue de malice. Un amour naturel et angélique à la fois puisque, selon la pensée créatrice, il devait y avoir dans l’âme d’Adam et de ses enfants la pureté angélique de l’esprit mêlée à la tendresse humaine et, telle une fleur qui s’épanouit sans péché de la tige qui la porte, l’amour devait naître chez les époux libre du vers de la luxure, et donner des enfants à de chastes couches conjugales.

Être chaste ne signifie pas s’interdire l’union conjugale. Cela signifie l’accomplir en pensant à Dieu qui fait de deux animaux pensants deux créateurs mineurs et, tout comme Dieu créa le mâle et la femelle sans mettre la pensée du mal en eux et il ne mit pas dans leur pupille la lumière de la chair pour dévoiler la chair aux innocents, ainsi les époux devraient faire du mariage une sainte création, égayée par des berceaux, mais point souillée par la luxure.

L’époux honnête et saintement amoureux cherche à devenir semblable à l’autre époux, puisque celui qui aime tend à assumer la ressemblance de l’être aimé, de sorte que. le mariage bien compris est une élévation réciproque, car personne n’est complètement perfide et il suffit que chacun des deux s’améliore sur un point, prenant pour exemple ce qu’il y a de bon dans l’autre pour monter l’escalier de la sainteté en compétition l’un avec l’autre. La sainteté conjugale et individuelle est comme une plante qui pousse une branche plus haute que la précédente et monte, monte vers l’azur. Aujourd’hui, c’est une vertu ; demain, il en bourgeonne une autre, plus haute, et à partir des vertus humaines de tolérance réciproque, on monte aux sommets de l’héroïsme surnaturel.

Joseph, époux chaste et saint de la Chaste et Sainte, apprenait de jour en jour, tel un enfant avec sa maîtresse d’école, la science d’être semblable à Dieu, et puisque dans son cœur de juste rien n’entravait la Grâce, il assumait de jour en jour la ressemblance de sa Maîtresse bien-aimée, ressemblant ainsi à Dieu dont Marie était la plus parfaite copie.

Au cours de la sainte nuit, Joseph, alors qu’il priait avec une telle intensité qu’il était parvenu à s’entourer d’une mystique barrière qui isolait l’âme de l’extérieur, fut tiré de son oraison par la lumière.

Dans la grotte, éclairée au début uniquement par un petit feu de brindilles qui déjà languissait par manque d’alimentation, s’était diffusée une lumière paisible, laquelle augmentait graduellement comme un clair de lune quand l’astre, d’abord voilé par des nuages, s’en libère et descend directement argenter la Terre.

Marie se tenait dans cette luminosité, encore agenouillée — puisque je naquis pendant qu’elle priait — mais appuyée sur ses talons. C’était Marie qui, avec des larmes et des sourires, embrassait ma chair, ma chair de nouveau- ne.

Même en ce moment-là, elle eut peu de mots : ‘Joseph’, comme d’habitude, et la présentation à son époux du Fruit de ses entrailles saintes.

La Famille était la première à être rachetée par Dieu. Reconstruite telle que Dieu l’avait conçue : deux personnes qui s’aiment saintement et qui saintement se retrouvent penchées sur le berceau d’un nouveau-né, et dans le baiser qu’elles échangent au-dessus de ce berceau, il n’y a aucune saveur de luxure, mais une gratitude mutuelle et la mutuelle promesse de s’aimer d’un amour réciproque qui aide et réconforte.

Quand les premiers bergers entrèrent, ils trouvèrent les deux saints ainsi unis par l’amour et l’adoration, et Joseph, homme d’âge mûr, semblait être le père de la Vierge et du petit Enfant, tant était apparente en lui cette tendresse dénuée de désir charnel, qu’on ne voit malheureusement que dans le regard d’un père.

La Lumière était désormais sur la Terre et, des Cieux ouverts, la lumière descendait par vagues d’anges, annulant de sa splendeur paradisiaque la luminosité des astres dans la nuit sereine. Elle ne fut point perçue par les savants, les riches, les rassasiés de plaisirs, mais elle fut comme une diane pour les humbles travailleurs qui accomplissaient leur devoir.

Le devoir est toujours sacré, quel qu’il soit. Le devoir du roi qui signe les décrets n’est pas plus noble que celui du paysan qui laboure la terre ou du madrier qui veille sur son troupeau. C’est le Devoir. C’est la Volonté de Dieu. Il est donc toujours noble. Il obtient donc la même récompense ou le même châtiment surnaturel. Et ce ne sera pas le fait de porter une couronne ou de tenir la houlette qui vous sauvera du châtiment ou vous empêchera d’obtenir la récompense.

À celui qui accomplit son devoir, faisant ainsi la Volonté très sainte, Dieu se manifeste et il le prend comme témoin de ses prodiges.

Et Dieu se manifesta aux bergers et ils furent appelés à témoigner du prodige de Dieu. Dans la lumière devenue resplendissante, car le Ciel entier était sur et dans la grotte, l’Emmanuel fut visible aux deuxièmes rachetés de la Terre : les travailleurs. Car Dieu est venu sanctifier le travail après la famille. Le travail, imposé comme une malédiction à l’homme après la faute d’Adam, devenait bénédiction du moment où le Fils de Dieu voulut devenir travailleur parmi les humains.

La Lumière était venue dans le monde. Et l’humble grotte, la campagne limitée de Bethléem ne suffisaient pas à la contenir. La Lumière se répandit à l’est et à l’ouest, au nord et au sud. Son apparition ne parla pas aux fêtards, sa vibration ne dit mot aux jouisseurs. Elle parla à ceux qui, purs dans leur cœur et aspirant ardemment à la Vérité, abaissaient leur esprit très cultivé au pied de Dieu et se sentaient comme des atomes devant sa Sainteté.

La Lumière se montra aux puissants qui se servaient de leur puissance comme instrument de conquêtes spirituelles, et elle les appela à l’adorer d’un étincellement qui remplit les quatre coins du firmament. Elle se montra aux puissants, car Dieu est venu sanctifier les puissants après les travailleurs et la famille, et avec les puissants, la science. Mais Dieu ne se manifeste pas aux puissants mauvais et aux savants athées pour les couvrir de bénédictions, mais à ‘ceux qui font du don de la puissance et de la science un moyen d’élévation surnaturelle, et non d’abus de pouvoir et de négation.

Dieu est aussi Roi des rois et Dieu est aussi Maître des maîtres. La Lumière trouva de nombreux maîtres sur terre, mais la Lumière devint un appel seulement pour les maîtres désireux de Dieu. C’est toujours comme ça. La Grâce opère là où se trouve le désir de la posséder et, plus le désir est vif de la posséder et d’être possédé et plus elle opère, jusqu’à devenir Parole et Présence.

Guidés par la seule chose qui est digne d’indiquer le chemin vers Dieu, la lumière, les puissants vinrent de contrées éloignées devant le Roi des rois, le premier groupe du nombre infini de ceux qui, au cours des siècles, entreprendraient la marche mystique pour aller vers Dieu. Non pas les puissants de Palestine, ceux qui se croyaient les dépositaires des secrets et des décrets de Dieu — et ces décrets et secrets leur étaient incompréhensibles, car il n’y avait pas de sainteté en eux, et les signes du ciel et les paroles du Livre n’étaient que de simples météores et de simples paroles sans plus de signification surnaturelle — non pas les puissants de Palestine, mais ceux venus de loin.

J’étais venu comme Lumière dans le monde. Lumière pour le monde. Lumière au monde. J’appelais le monde à la Lumière. Le monde entier.

Et je l’appelle. Je l’appelle sans cesse depuis vingt siècles. Sur vos ténèbres, je n’arrête pas de faire resplendir ma Lumière. Si vous saviez vous élever outre la barrière de brouillard que vous avez répandu sur le monde, vous verriez le soleil divin toujours resplendissant et bienveillant pour les humains, tous les humains.

Et il ne faut pas vous surprendre si désormais ceux qui sont les plus éloignés de la Rome catholique vous précèdent. Gaspar, Melchior, Balthazar, chevauchant leurs patients chameaux, vinrent de trois points de la terre vers la Lumière du monde que les compatriotes du Fils de Marie ne virent pas. De l’Afrique, de l’Asie, de l’hémisphère austral, des gens viennent à la Croix que vous avez rejetée. Et ils vous surpasseront. Au dernier jour, quand le temps et l’humanité seront illuminés sur chaque point et de tout côté, on verra le vide ingrat que vous, catholiques depuis des siècles, aurez laissé, alors que les autres, idolâtres et hérétiques, fascinés par le Christ, Seigneur saint, seront afflués avec leur âme faite vierge par la Grâce.

Que de mouvements ténébreux dans le monde civilisé ! C’est votre honte et votre châtiment. Vous n’auriez jamais dû et vous ne devriez jamais permettre que la Lumière qui vous a été donnée en premier soit rejetée et reniée. Les ténèbres vous tuent et vous ne voulez pas les abandonner. C’est d’elles que viennent, comme les odieux animaux de la nuit, tous les maux qui vous tourmentent et qui se repaissent de votre sang, de votre tourment.

Vous ne me voulez plus. Vous ne me comprenez plus. Vous ne me connaissez plus. Même ceux de ‘ma maison’ ne me connaissent plus. Et j’ai du mal à les connaître, tellement les nombreuses maladies de la chair et de l’esprit les ont enlaidis.

Mais en ce premier dimanche de l’Avent qui annonce la venue de la Lumière dans le monde, je vous en prie, ô mes enfants, si vous n’osez plus regarder le Rédempteur et le Juge, parce que la douleur fait peur et la justice inspire la terreur à votre âme abattue, regardez le nouveau-né sur le sein de Marie. Un petit enfant ne peut avoir que des caresses et des sourires. Et je les ai pour vous.

Ayez pitié de ma nudité et de ma pauvreté. Il ne s’agit pas de vêtements ou d’argent, mais d’amour. De votre amour. Je ne veux pas d’or, pas d’encens. Je veux seulement votre amour. Je le veux car m’aimer et me connaître est vie et vérité. Tout comme Marie m’a engendré par l’œuvre de l’amour, ainsi je veux vous engendrer au moyen de l’amour. Le mien est vif et il opère, mais le vôtre est nécessaire aussi.

Venez à moi et accueillez-moi en vous. J’ouvrirai en vous des torrents de Lumière et de Grâce et je vous ferai devenir enfants de Dieu comme je le suis. Bénis soient ceux qui accueillent ma Lumière. Je serai en eux. J’habiterai en eux, en leur esprit. Car le Verbe n’a pas besoin de maisons d’argile, mais de demeures vivantes : il veut les esprits des humains pour son habitation.

La gloire de Dieu est révélée à ceux qui m’accueillent, puisque là où je suis, le Père et l’Esprit sont avec moi, et la gloire du Seigneur se dévoile à eux, pleine et réjouissante, et la Grâce est leur vie et, comme le soleil du haut des cieux, la Paternité, la Fraternité, la Charité divine sont sur eux et leur donnent un avant-goût de béatitude.

Dans sa luminosité extatique, Marie m’offre à votre amour. Inclinez le front devant l’Amour fait chair. Il a quitté les Cieux pour vous amener aux Cieux. Il est venu dans la guerre pour vous apporter la paix.”

Depuis trois jours se sont ouverts à mon âme les fleuves de l’extase et je jouis de la vision outre que de la parole. Mon âme est blancheur éclatante et lumière, car la blancheur de la Vierge Mère et la Lumière sont en moi.

Gloire à Dieu pour sa bonté qui accorde à sa servante de voir ce qu’ont vu les anges et qui inonde mon âme de sa paix.

La radio diffuse en ce moment l’Agnus Dei de la messe du dimanche. Mais moi, j’ai vu l’Agneau nouveau-né dormir sur les genoux de la Blancheur immaculée... et il est plus beau que la plus belle musique...

(*262) Dans la dictée du 27 novembre.
(*263 )  Exemple, dans les dictées du 10 juin et du 30 septembre.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431128.htm
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