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Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 6 Sep - 23:13

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39

Hérode : exemple d’un homme sourd et aveugle à l’Esprit. La vraie mort, séparation de Dieu.
L’amour de Dieu, science parfaite


Le 10 octobre

Jésus dit :

« Une des imprudences très pernicieuses, et peut-être la plus répandue chez les êtres humains, est celle de promettre sans réfléchir. Combien de promesses jurées les humains ne font-ils pas avec légèreté, promesses qu’ils ne tiennent pas par la suite avec la même légèreté ! Que de mal il en vient au monde !

Des vœux sacrés qui ne sont pas observés par la créature qui nie la vocation suivie lorsqu’elle s’est d’abord présentée à l’esprit, prenant un sentimentalisme du cœur pour l’appel de Dieu. Unions matrimoniales transformées en désunions sacrilèges parce que, devant la réalité de la cohabitation, le plus faible et léger des deux devient parjure. Déceptions données aux amis qui croyaient à votre promesse. Et, chose plus grave, troubles mondiaux causés par les imprudences de gouvernants irréfléchis, lesquels, en arbitres de leurs peuples, promettent en leur nom des alliances qui grèvent ensuite leur peuple et les autres d’un impôt de sang, soit parce qu’ils obligent les sujets à se battre pour l’allié, soit parce que, par une audace parjure, ils brisent l’alliance stipulée, impossible à maintenir, et deviennent ennemis.

Comment l’être humain peut-il, lui qui est doté d’une intelligence supérieure, don direct de Dieu, agir avec une absence de réflexion aussi bestiale ? Parce qu’en lui le péché, qui enlève la Grâce, a lésé ou complètement éteint la force de l’esprit.

Écoute, Maria. Voyons ensemble l’épisode d’Hérode qui fait décapiter mon cousin et précurseur. Et voyons-le à travers ma façon de voir, si différente de celle des humains. On parle beaucoup de cet épisode des. chaires de mes églises. Mais, irréfléchis comme Hérode lui-même, les commentateurs s’arrêtent à l’aspect “illicite” et ne tirent pas de cet épisode l’autre enseignement si utile aux âmes.

Evangile de Marc, chapitre 6, versets 21 à 27:

Marc nous dit (6, 21-27) qu’Hérode se laissa avoir par son propre manque de réflexion. Mû par une complaisance sensuelle, il avait juré à la jeune femme de lui accorder tout ce qu’elle demanderait. L’évangéliste dit que, lorsqu’il apprit ce qu’on lui demandait, il en fut attristé, car au fond Hérode respectait mon cousin dont il avait reconnu la sainteté héroïque et l’intelligence surnaturelle, à laquelle il avait recours pour être éclairé. Mais il faut tenir ses promesses, surtout une promesse faite par un roi, devant toute la cour. Et la tête du plus saint des hommes — car sanctifié avant sa naissance par l’étreinte de la porteuse de Dieu, ma très sainte Mère, pleine de l’Esprit Saint — cette tête tomba à cause du sot serment d’un roi.

Comment Hérode put-il faire cela ? La Grâce n’était plus en lui. Satan le tenait grâce au péché. Et quand Satan tient un homme, cet homme est aveugle aux lumières et sourd aux voix de l’Esprit de Dieu, qui inspire les actions des humains et ne leur conseille que des actions de justice et de sainteté.

Voyez-vous la nécessité, je dis bien “nécessité”, de vivre dans la grâce ?

Ô humains qui vous donnez de la peine pour acquérir et conserver les richesses périssables, comment se fait-il que vous ne vous donniez pas la peine de conserver en vous cette immense richesse surnaturelle de la Grâce ? De la Grâce qui vous garde en contact avec Dieu et vous nourrit de ses lumières comme l’enfant qui va naître est nourri dans le sein d’une mère à travers les fibres qui l’unissent à elle.

Et effectivement, vous êtes des enfants qui vont naître à la vie du Ciel. Cette vie que vous vivez sur terre dans le jour mortel n’est pas la Vie. Elle n’est que la formation de votre être futur d’éternel vivant. L’existence humaine est la gestation qui vous forme pour vous donner à la Lumière. À la vraie Lumière, et non à la pauvre lumière brumeuse de cette terre.

Je vous porte en moi comme une mère qui forme son enfant, je vous entoure et vous protège de ma propre personne, je vous nourris de mon aliment pour vous faire naître immortels à l’heure de ce que vous appelez la “mort” et qui n’est rien d’autre qu’un “passage”. Passage d’une phase inachevée à l’œuvre achevée, de la ségrégation en un espace limité à la liberté sans limites, des ténèbres à la Lumière, des caresses entravées à l’étreinte absolue de l’âme avec son Père.

C’est ce que vous appelez “mourir”. Avec votre savoir orgueilleux, vous ne savez pas donner aux choses leur nom correct et, tels de jeunes enfants, vous désignez les choses d’un nom erroné. Je veux vous enseigner ce que c’est que “mourir” et qui sont les “morts”.

Mourir, c’est se séparer de Dieu comme un enfant qui se sépare prématurément de l’organe maternel et se putréfie dans la cavité qui l’expulse dans la douleur. Les morts sont ceux qui, ayant été expulsés ainsi, ne diffèrent pas de la dépouille d’un animal qui se décompose au soleil et sous la pluie dans une ornière d’une route de terre, objet de dégoût pour qui la voit. C’est cela la “mort”. C’est cela que d’être “mort”. Le péché est la cause qui vous sépare de Dieu et fait de vous une chair corrompue et putrescente, repas de Satan qui vous a empoisonnés pour vous dévorer, proie pour sa faim de dévorateur d’âmes et d’ennemi de Dieu, Créateur des âmes.

Comment l’Esprit de Lumière et de charité pouvait-il et peut-il servir de guide à Hérode et aux nombreux Hérodes qui sont toujours sur la terre, alors que leur péché les rend étrangers à Dieu ? En vérité, je vous dis que la base de toutes les erreurs qu’on commet sur terre est le péché qui sépare l’être humain de la Grâce.

Vivez dans la Grâce si vous ne voulez pas vous tromper. Alors, comme de tout-petits soutenus par leur mère, vous avancez dans les vicissitudes terrestres et vous ne tombez pas dans les pièges du monde et du maître du monde, lequel a renié le vrai et saint Maître qui est Dieu. Alors, comme des enfants qui vont naître se forment et grandissent dans le sein maternel, vous atteindrez votre plein développement pour naître à la Vie des Cieux. Alors, moi, Sang trois fois saint, je circule en vous et vous nourris de moi-même, au point que mon Père et le vôtre, en vous serrant contre lui, ne distingue plus votre nature d’enfants d’Adam et vous appelle ses “enfants”. Comme moi, son Verbe, car le Sang du Verbe est en vous et, en vous étreignant, le saint Père étreint son propre Fils, fait homme pour vous donner la Vie. Alors l’Esprit Éternel vous salue, à votre entrée dans la Vie, avec l’éclat de sa Lumière, car il reconnaît en vous une partie de lui-même qui retourne à la Source divine dont elle est jaillie.

Oh ! Jour saint et heureux de votre naissance au Ciel ! Oh ! Jour que le Dieu Unique et Trin désire ardemment pour vous ! Oh ! Béatitude que j’ai préparée pour les humains !

Levez-vous, mes bien-aimés ! La vie sur terre est le temps que je vous donne pour grandir à la vraie Vie et, quoique long et pénible qu’il puisse être, ce n’est qu’un instant qui fuit par rapport à mon éternité. Éternité que je vous promets et que je vous réserve. Joie que j’ai conquise pour vous avec ma douleur.

Vivez en moi et de moi, enfants que j’aime. La joie qui vous attend est démesurée comme la gloire de Dieu. »

Le même jour

Jésus dit :

« Si craindre le Seigneur est sagesse et fuir le mal est intelligence, que sera donc aimer le Seigneur de toutes les puissances de l’être ? Ce sera la perfection de la sagesse et de l’intelligence, car l’amour est ce qui affine les puissances de l’âme, les élevant à un tel point que la perfection s’ensuit dans tous les domaines.

Celui qui aime a connu la vraie sagesse dans une mesure qui ne peut être augmentée car elle est parfaite. L’amour lui enseigne à comprendre et l’amène à obéir, l’amour le préserve du mal, l’amour le fait voler dans la voie du bien. L’amour, le saint amour que Dieu a voulu comme son principal attribut — Dieu est amour — est la Science des sciences parce qu’elle vous fait maîtriser la science qui donne la Vie : la science de connaître Dieu.

Celui qui aime possède l’intelligence véritable. Dieu ne se sépare pas de celui qui l’aime. Or, si Dieu est en vous, vous possédez en vous l’Intelligence même, et elle vous communique ses lumières, tout comme une flamme enfermée dans un cristal transparaît et réchauffe à l’extérieur.

Et Dieu est une flamme qui vit en vous quand vous l’aimez. Votre nature humaine se déifie à son contact. L’humain, animal doté de raison, tombe comme la chrysalide d’un papillon et lui succède le vrai surhomme qui n’est pas tel que le monde le croit : un pauvre orgueilleux, plein de fautes et de suffisance, mais un être qui, sans être un ange, n’est plus simplement un humain, qui a de l’humain les luttes qui donnent le mérite et des esprits la liberté qui place au-dessus des sens, la luminosité et la clairvoyance, ce qui fait que la vérité se dévoile et Dieu apparaît Père et Seigneur dans sa Beauté super-essentielle.

Bienheureux ceux qui aiment Dieu. Sept fois bienheureux, car leur amour est la synthèse de toutes les faims, de toutes les soifs mystiques, de toutes les vertus, de toute chose, et il leur obtient la récompense promise à ceux qui sont nommés dans le discours sur la montagne. Bienheureux, car dès cette terre, ils voient Dieu, jouissent de sa présence, ce qui est un avant-goût de l’éternelle, extasiante vision que sera la vie future qui les attend au Ciel. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431010.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 7 Sep - 22:23

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39

L’extase de fusion en Dieu, fruit de l’amour d’une créature

Le 11 octobre 1943

Jésus dit :

« Que dois-tu m’appeler ? Quels sont les noms les plus doux ? Mais ceux du Cantique des Cantiques, fille et épouse de mon amour et de ma douleur.

Tu dis que seules la prière et ma parole te calment dans ta souffrance présente. Oui, tu es arrivée à ce point qui est le plus haut de l’union avec moi que puisse atteindre un être humain. C’est déjà l’extase.

Car l’extase n’est pas seulement le fait de rester en dehors des sens par la joie de contempler des visions du Paradis. L’extase, et d’un point de vue spirituel, une extase beaucoup plus profonde que la première, c’est aussi d’être isolé de la douleur morale, en plus de celle de la vie matérielle, en me parlant et en m’entendant parler, mais sans perdre l’usage des sens. Celle-ci est plus profonde, car elle est donnée uniquement par l’amour.

L’extase contemplative est une œuvre voulue par la volonté de Dieu, qui souhaite qu’une de ses créatures ait la vision des choses célestes, soit pour l’attirer davantage à lui, soit pour la récompenser de son amour. En revanche, cette extase de fusion plutôt que de contemplation, est une œuvre accomplie grâce à l’initiative de la créature amoureuse, parvenue à une telle puissance d’amour qu’elle ne peut se nourrir, respirer, agir qu’avec l’amour et dans l’amour.

C’est la « fusion ». C’est être « deux en un ». Quelque chose qui, dans les proportions imposées par la nature humaine, laquelle est toujours humaine, quelque grand que soit son dépassement, reproduit les actes ineffables, indescriptibles, très ardents qui règlent les rapports entre le Père, le Fils et l’Esprit Saint, les Trois qui ne sont qu’Un, trois Amours qui se cherchent, se contemplent, se louent mutuellement, enveloppés étroitement dans un unique abîme d’amour incandescent qui fait des trois Personnes distinctes une indivisible Unité.

Chante le Gloria, Maria, car tu es parvenue à la ressemblance de Dieu en son point le plus haut et le plus difficile, et tu y es parvenue par ton amour qui ne peut s’accroître davantage, car maintenant tu aimes Dieu de toutes tes forces, avec ton corps et ton âme, et si tu franchissais la limite que tu as atteinte, tu en mourrais brûlée par l’ardeur.

Vois-tu, mon âme, que ton Jésus a raison de dire que l’amour est le terme de la perfection humaine ? Les renonciations, les pénitences, les vêtures ne sont rien au regard de l’amour total. Il peut y avoir un ermite pénitent qui est pauvre comparé à quelqu’un qui vit en Société et qui sait m’aimer totalement, jusqu’à l’anéantissement de ses sentiments en moi.

Vois-tu, ma chère âme, que ton Maître a raison lorsqu’il dit que l’amour est le dépassement de la douleur ? Si je n’avais pas aimé de cette façon, crois-tu, ma Maria, que j’aurais pu supporter la Passion ? Et crois-tu que ma Mère, et la tienne, aurait pu supporter la sienne ? Et que les martyrs auraient résisté aux tortures ?

L’amour n’émousse pas la sensibilité à la douleur chez l’être humain mais elle y mêle une liqueur d’une si fortifiante douceur que la plus terrible des douleurs devient supportable à la créature qui la subit. Cette liqueur est la force de Dieu lui-même qui vient à vous avec toute sa puissance, ou plutôt ce sont les pouvoirs de Dieu qui se précipitent en vous, attirés par votre amour, et annulent vos fragilités en vous donnant une vigueur de lutteurs célestes.

Moi, le Vainqueur, je vous communique ma victoire sur la faiblesse de la chair, du cœur, et sur la mort. Je vis dans l’âme amoureuse dans une indivisible union, tout comme, homme parmi les humains, je vécus en union avec mon Père. Marie, celle qui était Unie à la Sainte Trinité, vous communique sa puissance d’amour qui attira Dieu en elle des profondeurs des cieux et, de son sourire, elle vous enseigne à aimer avec la perfection qui fut la sienne.

Tu vois donc, mon âme, à quelles divines et sublimes puissances et ressemblances porte l’amour total.

Moi qui t’ai choisie pour une mission de douleur et de lumière, je veux verser sur toi les vagues de l’extase d’amour. Je veux t’en saturer pour que tu aies mon odeur, et de façon beaucoup plus céleste que la reine Esther qui s’imprégnait la tête de parfums terrestres pour plaire à son roi. À l’heure où tu deviendras reine du Royaume que je t’ai préparé et épouse désormais unie à son Époux dans le palais du Roi des rois, je veux que tu sois consumée d’amour, c’est-à-dire de moi-même, au point qu’il ne reste plus rien de toi et que moi, moi seul vive en toi.

Viens. Suis-moi. Toujours plus près. Ton œil ne doit chercher que moi et ton oreille ne doit être tendue que pour m’entendre. Ton goût doit trouver insipide toute nourriture qui ne soit pas la mienne, et ton toucher trouver répugnant tout contact qui ne soit pas avec moi. Ton odorat ne doit goûter que la fragrance de ton Époux, non plus caché, mais marchant devant toi pour marquer la voie qui mène à la béatitude céleste.

Je t’ai attirée et je t’attirerai toujours plus en dégageant des vagues d’odeurs et de lumières qui te raviront aux choses de la terre. Tu es à moi. Je t’ai voulue et je te possède. Maintenant, je te tiens, et seulement un acte de volonté de ta part, lequel ne viendra pas, pourrait t’enlever à moi. Mais il ne viendra pas. Viendra d’abord la soi-disant « mort », c’est-à-dire les noces de ton âme avec moi.

Ce sera alors la joie complète. Je te prendrai par la main et devant ma cour, je dirai : « Voici ma petite reine dont la robe fut tissée de pénitences et ornée de larmes, et dont la couronne est faite d’amour. Elle s’est préparée à cette heure avec beaucoup de souffrance. La souffrance est maintenant finie pour elle et vient l’amour libre et éternel du Ciel. Réjouissez-vous, ô habitants célestes, pour cette nouvelle sœur qui a fini de lutter et qui entre dans la paix. »


Je priais, ce matin à 5h30, et j’avais entre les mains les prières de sœur Benigna Consolata. Je lisais le point : « Quoi faire dans un état d’aridité ». Tous les jours, je lis un point qui reste la pensée religieuse de toute la journée. Je lisais : « L’appeler des noms les plus doux », et j’ai demandé à Jésus : « Quels sont pour toi les noms les plus doux ? »

Il m’a répondu instantanément par les mots que j’ai écrits. Je crois qu’il veut me parler du Cantique des Cantiques pour me porter à une véritable incandescence. Je crois... Parce que des fois il change de sujet après un point et il ne me reste qu’à le suivre.

Croyez, père, que j’en ai pleuré de douceur et je me suis sentie, même physiquement, enveloppée et allumée de flammes.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431011.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 8 Sep - 23:05

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39

Délaisser les choses de la terre et préparer son âme à rejoindre Dieu par l’amour

Le 12 octobre

Jésus dit

« Toi aussi, comme l’épouse du Cantique, tu es venue à moi un peu ternie. Très rares sont les âmes, attirées par mon amour, qui ne viennent pas à moi un peu ternies. La vie du monde enlève l’éclatante blancheur du lys que possède l’âme à peine sortie des demeures du Ciel pour descendre animer une chair née de deux amours fondus en un seul.

C’est la terre, l’atmosphère de la terre, et non l’atmosphère sidérale créée par mon Père, l’atmosphère morale de la terre — celle que vous avez créée, vous qui avez été empoisonnés à l’origine par l’Esprit du Mal et avez dans le sang les germes du mal inoculés à vos premiers parents — c’est cette atmosphère-là qui obscurcit la blancheur resplendissante sur laquelle il n’y a qu’une tache que lave mon Baptême.

Oh ! Splendeur de l’âme après le lavement baptismal ! S’il vous était donné d’en voir l’éclat lumineux, vous verriez quelque chose qui ravirait vos sentiments. Le lys est opaque et la perle grise au regard de l’âme enveloppée de la lumière baptismale. Elle est comme celle des deux premiers humains avant la séduction de Satan, telle que le Père la leur avait insufflée pour les rendre semblables à lui. Et, en vérité, l’âme revêtue de la grâce baptismale est comme un miroir qui réfléchit Dieu ; elle est un petit Dieu qui attend dans l’amour de retourner au Ciel où son Amour créateur l’attend.

Si l’être humain réfléchissait et c’est pour cela que ma bonté ne compte pas les fautes commises avant l’usage de la raison si l’être humain, désormais capable de distinguer le bien et le mal et remarque que les instincts de la sensualité ne se réveillent qu’après l’usage de la raison ; avant il n’y a chez l’humain que les instincts de la vie qui poussent l’enfant à chercher le sein ou les aliments, la chaleur de la mère ou du soleil, la main de la mère ou le support des objets si l’être humain réfléchissait à la façon dont il agit, à ce qu’il perd en agissant, à quel crime, à quel vol il parvient en privant son âme de sa blancheur baptismale, quel sacrilège il commet en profanant en lui la véritable image de Dieu, Esprit de Grâce, de Beauté, de Pureté, de Charité infinie ; s’il réfléchissait au déicide qu’il commet en tuant son âme, oh ! non, lui qui est un être doté de raison ne pécherait pas. Mais l’être humain est un sot roi qui gaspille de sa volonté malade les trésors de son royaume et met en péril la possession même de son royaume.

Et note bien, Maria, que je ne parle pas en mon Nom. Je ne dis pas qu’en péchant, vous m’offensez, moi qui suis mort pour vous. Je ne parle que pour défendre les intérêts et les sentiments de mon Père qui vous a créés semblables à lui, qui vous aime d’un amour paternel parfait et que l’être humain insulte par son manque d’amour et frustre dans ses espoirs, ceux de pouvoir vous serrer contre son cœur le jour où vous entrerez dans la vie.

Peu nombreuses sont les âmes qui ne viennent pas à Dieu un peu ternies, foncées par les conséquences de la vie qu’elles n’ont pas su mener avec cette sainte et attentive réflexion qu’il faudrait avoir par respect pour l’âme, dont les droits sont supérieurs à ceux de la chair.

Vous vous souvenez toujours des droits de la chair, une chose qui meurt et qui ne peut devenir, à son heure, habitante des palais des Cieux qu’en vivant comme servante de l’esprit, et non comme son maître. Vous vous préoccupez de l’esthétique de votre apparence, de votre santé, vous vous souciez de prolonger le plus possible votre vie sur terre. Mais vous ne vous préoccupez pas de votre âme, de la garder belle, de la parer de plus en plus en ajoutant à la beauté que Dieu lui a créée les pierres précieuses acquises par votre volonté d’enfants soucieux de leur Père, à qui ils veulent retourner enrichis de mérites : véritables joyaux, véritables richesses qui ne périssent jamais. Vous vous préoccupez de votre santé physique, mais vous ne veillez pas à préserver votre âme des maladies spirituelles. Vous vous souciez de prolonger ce que vous appelez "vivre" et qu’il serait plus juste d’appeler "attendre", mais vous ne vous souciez pas d’attendre de façon à conquérir la vraie Vie qui ne périra plus.

Vous vous préoccupez de tout en cette période obscure, qui vous semble si lumineuse, de votre halte sur la terre et dont je t’ai déjà expliqué qu’elle était semblable à une gestation pour naître à la Lumière, à la Vie et vous regardez avec horreur la fosse, le trou noir où votre corps, que vous aimez tant en idolâtres que vous êtes, retourne à la vérité de ses origines : la boue. Mais de la boue dont émane une flamme, une lumière : l’âme.

Voilà ce qui donne de la valeur au corps, ô êtres stupides. L’âme qui est le don de Dieu, l’esprit qui est la manifestation de Dieu et qui a une valeur devant laquelle celles de la chair sont un rien méprisable.

Mais comment pouvez-vous, vous qui vous appelez chrétiens, ne pas vous souvenir des paroles du Christ, du Verbe, de la Vérité ? N’ai-je pas dit : « Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra par amour pour moi la sauvera » ? N’ai-je pas dit : « A quoi sert à l’homme de gagner le monde s’il perd son âme ? Que donnera l’homme en échange de son âme ? » N’ai-je pas dit encore : « Si le grain ne meurt, il ne porte pas de fruit, mais s’il meurt, il produit beaucoup de fruits » ? Et tout cela ne vous a pas ouvert les yeux de l’esprit ?

Mais évidemment, comment votre esprit peut-il ouvrir les yeux si vous l’avez enseveli sous les pierres de votre sensualité ? Il est comme un martyr lapidé. Avec la différence que chez le martyr lapidé, la chair mourra et l’esprit entrera dans la gloire, tandis que vous lapidez votre esprit et le frustrez de la Lumière ici et dans la vraie Vie.

Et vous avez peur de la noirceur de la tombe pour votre chair désormais insensible comme motte de boue ! De cela vous avez peur. Oui. Mais le fait de condamner à la noirceur éternelle ce qui en vous est lumière et aspire ardemment à la Lumière infinie, cela ne vous fait pas horreur. Votre esprit. Et vous ne pensez pas que vous, chercheurs assoiffés de richesses, perdez la richesse véritable. Et vous ne pensez pas, vous qui êtes assoiffés de vie, que vous vous donnez la Mort. La mort qui ne meurt pas, la mort de l’esprit.

Vous vous éteignez vous-mêmes dans votre immortalité de citoyens célestes. Pire encore, vous remettez votre lumière entre les mains de Satan pour qu’il en fasse une lueur ténébreuse dans son royaume de ténèbres. Oh ! Profanateurs ! C’est pire que si, avec vos découvertes diaboliques, tournées vers le mal, vous réussissiez à arracher des étoiles de mon firmament et à en éteindre l’éclat de diamant dans un marécage putride.

Sachez faire mourir la chair, et non l’âme, pour germer en épis éternels. Votre postérité sur terre est toujours passagère. Les siècles ont détruit des lignées qui semblaient immortelles et il ne survit d’elles que le souvenir, et de beaucoup d’autres, même pas cela. Mais ce que vous faites dans l’esprit ne meurt pas. Même au regard de la terre. Regardez mes saints. Les siècles passent et leur culte demeure comme au premier jour.

Et puis ne travaillez jamais pour la gloire d’être connus sur les autels. Cela est encore humain et le vrai saint n’y pense pas. Il ne pense qu’à augmenter la jubilation de Dieu en ajoutant aux prés éternels l’éclat d’une nouvelle fleur, et à satisfaire son âme qui s’agite et crie à cause de sa soif de posséder Dieu complètement.

Nous sommes deux soifs qui se désirent, nous sommes deux amours qui se cherchent. L’âme et Dieu, Dieu et l’âme : voilà les deux amants éternels. Pourquoi frustrer Dieu et l’âme de leur fin qui est de s’unir, au-delà du jour terrestre, dans l’éternelle demeure ?

Moi, qui suis la Pitié parfaite, je ne regarde pas si vous venez à moi « un peu brunis » par les réverbérations du soleil de vos tendances terrestres. Je veux seulement que vous luttiez pour que le soleil brûlant de la sensualité ne vous rende pas méconnaissables à mon regard et repoussants à mes yeux.

Mettez une enceinte autour des flammes trop dangereuses de votre humanité : qu’elle soit érigée par votre attention assidue, votre volonté d’être bons, votre désir de me plaire. Cela me suffit. Et si vous faites cela, vous faites déjà tout, car l’attention, la volonté, le désir sont comme les trois piquets sur lesquels on monte la tente qui préserve un cœur de ce qui peut dégoûter Dieu.

Et si une tempête soudaine déchaînée par Satan, jaloux de Dieu, vient arracher l’abri et permet aux nuages et aux rayons de vous salir et de vous brunir, moi qui vois et qui sais, je ne vous en accuse pas, mais vous justifie et accours à votre secours.

Je deviens alors votre abri, pauvres enfants. Je vous serre contre moi et vous dis : « Ne pleurez pas. Je vous plains. Je suis là pour vous purifier, pour vous aider. Venez. Le Dieu d’amour vous donne son Sang pour nettoyer la boue, et son Cœur comme asile sûr. Venez, créatures à qui Satan tend ses pièges. Satan ne vient pas près de moi. Levez la tête vers Dieu. Ne vous découragez pas. J’ai voulu être tenté pour éprouver, en tant qu’homme, ce qu’est la séduction de Satan et vous plaindre, non avec un esprit de Dieu, mais avec l’expérience d’un homme, dans vos tentations. Ne vous découragez pas. Il me suffit que vous ne vouliez pas pécher. Il me suffit que vous ne désespériez pas après le péché. La première chose m’offense en tant que Dieu. La deuxième m’offense en tant que votre Sauveur. Il ne faut jamais douter de votre Sauveur. Jamais. À celui qui croit en la puissance du Sauveur sont réservés tous les pardons. C’est moi, la Vérité, qui vous le dis ».

Tu vois, ma petite Maria, combien de choses il y a à dire sur une simple phrase du Cantique ? Et sens-tu que ta souffrance a cessé ? Non, tu n’as pas perdu une maman. Je suis là pour te bercer et je te chante les plus sublimes berceuses pour consoler ton cœur qui pleure. Je suis là pour te tenir par la main et me promener avec toi dans les jardins éternels. Je te l’ai promis et je tiens parole. Je suis pour toi mère et père, outre que frère et époux. C’est moi, le Rédempteur qui pense à ta maman ; c’est moi, l’Amour, qui pense à toi.

Va en paix. Je suis toujours avec toi. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431012.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Dim 11 Sep - 12:19

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39

Délaisser les doctrines malsaines et lire dans l’univers les lois de l’obéissance et de l’harmonie ; imiter le Maître en tout (partie 1)

Le 13 octobre 1943

Jésus dit :

« Le fait que je suis avec toi est un acte de ma bonté. C’est le désir d’un Dieu d’amour que de rester avec ses créatures, et quand elles ne le chassent pas par leur trahison, Dieu ne s’éloigne pas. Dans certains cas, et grâce à des correspondances particulières de l’âme l’intimité est plus sensible.

Mais malheur à l’âme qui, jouissant de la bénédiction de la présence sensible de Dieu, tomberait dans le péché d’orgueil. Elle perdrait Dieu aussitôt, car Dieu n’est pas là où est l’orgueil. Plus l’humilité de la créature est grande et plus Dieu descend en elle. Marie eut Dieu en elle, non seulement spirituellement, mais comme chair vivante, parce qu’elle atteignit le sommet de l’humilité sainte.

Mais si Dieu désire rester avec ses créatures, les créatures devraient désirer rester avec Dieu.

Les digressions des âmes sont trop nombreuses ! Elles courent après les intérêts humains, se perdent sur des pistes de plaisir humain, s’égarent à la poursuite de doctrines trompeuses, se laissent éblouir par les mirages de la science humaine. Le soir de leur vie arrive et elles se trouvent si loin de moi ! Fatiguées, dégoûtées, rongées, elles n’ont plus la force de s’approcher du Seigneur. C’est déjà beaucoup s’il reste en elles un résidu de nostalgies célestes et de souvenirs de foi qui leur fait lancer le cri des lépreux d’antan : “Jésus, aie pitié de moi !”

C’est le cri qui sauve, car on n’invoque jamais en vain mon Nom. Moi, qui veille en attendant qu’on m’appelle, j’accours auprès de celui qui m’invoque et, par mon Nom, devant le son duquel les Cieux tremblent de joie et les abîmes d’horreur, j’opère le miracle.

Mais il ne faudrait pas, ô enfants imprudents, détachés de moi, me revenir seulement à la dernière heure. Savez-vous à l’avance si vous aurez le temps et le moyen de m’appeler ? Et savez-vous si Satan, par une dernière ruse, ne vous tendra pas son dernier piège pour vous cacher l’approche de la mort, pour faire en sorte qu’elle vous surprenne comme un voleur qui arrive à l’improviste ?

Le monde est plein de morts soudaines. Elles sont la conséquence de votre façon d’exister. Vous avez multiplié le plaisir et la mort ; vous avez multiplié le savoir et la mort.

Le premier vous mène à la mort, et non seulement vous qui péchez, mais vos enfants aussi et les enfants de vos enfants, tout comme vous payez pour les fautes des pères de vos pères, à travers les conséquences de vos luxures et de vos noces.

Le second vous mène à la mort à travers votre soi-disant “progrès”, dont les trois-quarts sont le résultat de l’enseignement de Satan, car les fruits de votre progrès sont les œuvres et les moyens raffinés de destruction que vous créez, et l’autre quart vient d’un amour excessif du confort, sous lequel se cache aussi, outre l’épicurisme, l’orgueil ancien de vouloir égaler Dieu dans la vitesse, dans le vol et dans les autres choses qui dépassent l’humain et qu’il emploie mal. Si Salomon comprit que celui qui augmente le savoir augmente la douleur, et il le comprit à cette époque lointaine, que devrait-on dire maintenant que vous avez réduit le monde à un chaos de savoir auquel il manque le frein de la loi de Dieu et de la charité ?

Vous auriez eu tant de choses à étudier sans vous creuser la cervelle pour comprendre des idées obscures et nuisibles ou poursuivre des œuvres homicides. Il y a dans mon Univers d’innombrables pages dans lesquelles l’œil de l’être humain pouvait lire, et c’est ce que j’aurais souhaité, des leçons surnaturelles et les lois de la beauté et de la bonté. C’est moi, le Dieu Unique et Trin, qui l’ai créé, cet univers qui vous entoure, et je n’y ai point mis de mal pour vous.

Tout dans l’univers obéit à une loi d’amour envers Dieu et envers les humains. Mais vous, du cours ordonné des astres, de la succession des saisons, de la fructification du sol, vous n’apprenez rien. Rien qui serve à conquérir les Cieux. Les seuls à ne pas obéir, vous êtes le désordre de l’Univers. Et vous payez votre désordre par des ruines continues, dans lesquelles vous périssez tels des troupeaux affolés qui se précipitent au fond d’un ravin dans un torrent mugissant.

Misérables humains chez qui le péché a émoussé l’esprit au point qu’il ne peut plus comprendre l’harmonie des choses universelles, lesquelles chantent les louanges du Dieu Créateur et parlent de lui et lui obéissent avec un amour que je cherche en vain chez les humains.

Cessez d’errer en vain à la poursuite de tant de savoir humain, de tant d’humaines convoitises. Et venez à moi.

Ma Croix est là pour quelque chose, bien haute au-dessus du monde. Regardez-la, cette croix sur laquelle un Dieu s’immole pour vous et, si vous avez des entrailles d’humains et non de brutes, réglez votre comportement en proportion à mon amour pour vous.

Je ne vous ai pas donné ma vie pour que vous continuiez à perdre la vôtre. Je vous l’ai donnée pour que vous ayez la vie. Mais vous devez vouloir cette vie éternelle et agir en conséquence, et non rivaliser avec les animaux les plus immondes en vivant dans la fange.

Souvenez-vous que vous possédez un esprit. Souvenez-vous que l’esprit est éternel. Souvenez-vous qu’un Dieu est mort pour votre esprit. Vous avez peur d’un malheur qui ne dure que peu de temps, mais vous ne craignez pas l’horreur de la damnation dont les tourments n’ont pas de fin.

Revenez sur le chemin de la Vie, pauvres enfants. Celui qui vous aime vous en conjure.

Et à toi qui écoutes et écris, j’enseigne, pour que tu l’enseignes à ton tour à tes frères et sœurs, le moyen sûr de venir à moi.

Imiter le Maître en toute chose. Voilà le secret qui sauve. S’il prie, prier. S’il œuvre, œuvrer. S’il se sacrifie, se sacrifier. Aucun disciple n’est plus que le Maître ou différent de lui. Et aucun fils n’est dissemblable de son parent, s’il est un bon fils.

N’as-tu jamais remarqué la façon dont les enfants aiment imiter leur père dans leurs actions, leurs paroles, leur démarche ? Ils mettent leurs petits pieds dans les traces de leur père et, ce faisant, il leur semble devenir des adultes, parce qu’imiter le père qu’ils aiment, c’est pour eux atteindre la perfection.

Ma Maria, fais comme ces petits. Fais-le toujours. Suis les traces de ton Jésus. Ce sont des traces sanglantes, car ton Jésus est blessé par amour des humains. Saigne toi aussi, par amour pour eux, de mille blessures. Au Ciel, elles se transformeront en pierres précieuses, car elles seront autant de témoignages de ta charité, et la charité est le joyau du Ciel.

Amène-moi les âmes. Elles sont récalcitrantes comme des chevrettes. Mais si tu les attires avec douceur, elles plieront. Il est difficile d’être doux au milieu de toute cette amertume que le prochain distille constamment. Mais il faut tout filtrer à travers l’amour pour moi. Il faut penser que ma joie est grande pour chaque âme qui vient à moi et qu’elle me fait oublier les chagrins que les humains me causent continuellement. Il faut penser que la Justice est très irritée et qu’il importe plus que jamais d’être des victimes rédemptrices pour l’apaiser.

Je ne veux pas que tu me suives seulement avec amour. Je veux que tu me suives avec douleur aussi. J’ai souffert pour sauver le monde. Le monde a besoin de souffrances pour être sauvé de nouveau.

Cette doctrine que le monde ne veut pas connaître est vraie. Il faut utiliser tous les moyens pour sauver l’humanité qui se meurt. Le sacrifice caché et la douceur manifeste sont deux armes pour vaincre dans ce combat pour lequel je te récompenserai.

Comme ton Seigneur, sois héroïque dans la charité, héroïque dans le sacrifice, douce dans les épreuves, douce envers tes frères et sœurs. Tu prendras alors le visage et l’habit de ton Roi, et tel un miroir limpide, tu réfléchiras mon visage.

Il faut savoir imiter Marie qui portait parmi le peuple le Christ, Salut du monde. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431013.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 12 Sep - 22:38

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39

La pauvreté d’esprit : vivre dans le monde, mais détaché du monde (partie 2)

Le 13 octobre 1943

Toujours le 13, le soir.

Jésus dit :

« Je te parle pour tous, afin d’expliquer les rapports amoureux entre Dieu et l’âme.

Ce n’est pas par une vaine façon de parler qu’on me nomme “l’époux” des âmes. Je vous ai épousés dans un rituel de douleur et je vous ai donné mon Sang en dot, puisque vous êtes si pauvres par vous-mêmes que vous auriez été une honte pour la demeure du Roi. Ceux qui n’ont aucun vêtement n’entrent pas au Royaume du Père. Je vous ai tissé la robe nuptiale et je l’ai teinte de la pourpre divine pour la rendre encore plus belle aux yeux de mon Père ; je vous ai couronnés de ma couronne, car celui qui règne porte la couronne, et je vous ai donné mon sceptre.

J’aurais voulu donner tout cela à toutes les âmes, mais un très grand nombre ont méprisé mon don. Elles ont préféré les vêtements, les couronnes et les sceptres de la terre, dont la durée est si relative et dont l’efficacité est nulle par rapport aux lois de l’esprit.

Je ne maudis pas les honneurs, les richesses, la gloire. Je dis seulement qu’ils ne sont pas une fin à eux-mêmes, mais des moyens pour parvenir à la fin véritable, la vie éternelle. Il faut s’en servir, si votre mission d’êtres humains vous les confie, avec un cœur et un esprit remplis de Dieu, en faisant de ces richesses injustes une raison de vaincre et non d’être ruinés.

Être pauvres d’esprit, gagner le Ciel avec les richesses injustes : voilà deux phrases que vous comprenez peu.

Être pauvres d’esprit signifie ne pas avoir d’attachement pour les choses de cette terre ; cela signifie être libres et détachés de tout habit pompeux, tels d’humbles pèlerins qui vont vers leur destination en profitant des secours que la Providence leur prodigue. Mais pas en en profitant avec orgueil et avarice, mais bien comme les oiseaux des airs, qui picorent tout contents les grains que leur Créateur répand pour leur petit corps, et puis chantent leur gratitude, tant ils sont reconnaissants de la robe de plumes qui les protège, et qui n’en cherchent pas plus, et qui ne se plaignent pas avec colère si un jour la nourriture est insuffisante et si l’eau du ciel mouille leurs nids et leur plumage, mais espèrent patiemment en Celui qui ne peut les abandonner.

Être pauvres d’esprit signifie vivre là où Dieu vous a placés, mais l’esprit détaché des choses de la terre et uniquement préoccupé de conquérir le Ciel.

Combien de rois, combien de grands en richesses de la terre furent “pauvres d’esprit” et conquirent le Ciel, en utilisant la force pour dompter l’humain qui s’agitait en eux vers les gloires passagères, et combien de pauvres de la terre ne sont pas tels parce que, tout en ne possédant pas de richesses, ils les ont convoitées avec envie, et ont souvent tué l’esprit en se vendant à Satan pour une bourse d’argent, pour un poste de pouvoir, pour une table toujours somptueusement parée de ce qui sert à préparer la nourriture aux vers de la pourriture du tombeau !

Gagner le Ciel avec les richesses injustes signifie exercer la charité sous toutes ses formes au milieu des gloires de la terre.

Matthieu, le publicain, a su faire des richesses injustes un escalier pour pénétrer dans le Ciel. Marie, la pécheresse, en renonçant aux artifices avec lesquels elle rendait sa chair plus séduisante et en s’en servant pour les pauvres, à commencer par le Christ lui-même, a su sanctifier ces richesses coupables. Au cours des siècles, un nombre important de chrétiens, bien que petit par rapport à la masse, ont su faire des richesses et du pouvoir leur arme de sainteté. Ce sont ceux qui m’ont compris. Mais ils sont si peu nombreux !

Ma robe, la robe que je vous donne, est la tunique que j’ai mouillée de mon Sang durant l’agonie spirituelle, morale et physique qui va de Gethsémani au Golgotha. Ma couronne est la couronne d’épines et mon sceptre est la croix.
 
Mais qui veut de ces joyaux du Christ ? Seuls ceux qui m’aiment vraiment. Et ceux-là, je les épouse par un rite de haute charité. Quand le temps de la terre sera fini, je viendrai dans ma splendeur pour chacun de ceux qui m’aiment pour les introduire dans la gloire.

Je viendrai, Maria, je viendrai. Maintenant, c’est le temps du désir réciproque. Car, quoique je puisse être près de toi, même sensiblement, je le suis toujours comme l’amant qui rôde autour des murailles qui l’empêchent de pénétrer chez sa bien-aimée. Ton esprit se met à chaque soupirail pour me voir et lance son cri d’amour. Mais la chair le tient emprisonné.

Même si, forçant la chair, j’entre, puisque je suis le Maître du miracle, il ne s’agit jamais que de contacts relatifs et éphémères.

Je ne peux pas t’emmener avec moi. Je tuerais ta chair, et elle a encore un aujourd’hui et un demain d’utilité pour ma cause. Ton travail n’est pas encore entièrement accomplir et je suis seul à savoir quand j’arrêterai pour toi l’heure terrestre qui s’écoule.

Mais alors je viendrai. Oh ! âme qui désires sortir de la terre hostile, que le Ciel te paraîtra beau ! Et, en les comparant aux étreintes actuelles, que les étreintes de l’Amour te paraîtront brûlantes !

Tu dis qu’a cessé pour toi l’anxiété au sujet des vicissitudes qui pouvaient, en ces temps infortunés, troubler les derniers jours de ta maman, et que cela met dans ta souffrance d’orpheline une veine de paix. Mais pense au moment où tu pourras te dire que toute anxiété et tout danger auront cessé pour toi et que plus rien ne pourra te séparer de ton Seigneur !

Aime en dépassant tes forces, puisque je t’ai aimée et je t’aime en dépassant toute mesure.

Ma Charité t’a lavée et vêtue pour ne pas voir ta nudité sur laquelle erraient des ombres de poussière humaine. Ma Charité a tout préparé pour ton bien immortel.

Aux yeux du monde, il peut sembler que ma main se soit appesantie sur toi. Mais le monde est un sot qui ne voit pas les vérités surnaturelles.

Je t’ai toujours aimée d’un amour de prédilection. Tel un jardinier qui a créé une nouvelle fleur à partir d’un arbuste rugueux jusqu’’alors privé de corolles et qui en est jaloux comme d’un trésor, j’ai veillé et je veille sur toi. Tu m’as dit que je suis jalousement autoritaire avec toi. Je suis comme cela avec mes favoris que je garde pour moi seul.

Et si j’ai créé le désert autour de toi, c’est parce que j’ai voulu te mettre dans des conditions qui ne te permettent pas d’avoir d’autre point d’attraction qui ne soit pas le Ciel. Là, dans l’autre vie, se trouve tout ce que tu as aimé avec tant de force humaine. Maintenant, tu n’as plus rien sur terre et tu es comme un oiseau emprisonné qui, à travers les barreaux de sa cage, regarde le ciel où ses compagnons sont libres et heureux, et se tient près de la petite porte en attendant qu’on l’entrouvre pour s’envoler.

Je viendrai, tu peux en être sûre. Même ton actuelle nostalgie sert à orner ton diadème. Sois constante et patiente. Comme un petit enfant qui sait que sa maman est là, tout près, repose-toi sans inquiétude sur l’amour de ton Jésus. Il ne te perd pas de vue, ne te laisse pas, ne t’oublie pas. Il a hâte encore plus que toi de prononcer la parole qui délivre l’esprit et l’introduit au Royaume. Après tant de froidure, tant de dénuement, après tant de pleurs, je viendrai pour te donner mon soleil, pour te revêtir de fleurs éternelles, pour essuyer toutes tes larmes.

Toi qui as eu une vision de la Lumière qui remplit les Cieux, pense à ce que ce sera que d’entrer en elle, accompagnée par ton Roi qui te tiendra la main. Si un rayon de ce Royaume de Lumière, à peine entrevu par une porte entrebâillée, persiste en toi en un souvenir qui te remplit de joie, pense à ce que ce sera quand tu posséderas la Lumière. Je vivrai alors en toi et toi en moi, et sans les limitations de maintenant, et comme l’épouse du Cantique, tu pourras dire que ton Jésus t’appartient et que tu lui appartiens.

Pour l’instant, appelle-moi de toute ton affection. Ça ne fait rien si je suis près de toi. J’aime qu’on m’appelle, et plus on m’appelle et plus je viens vite, car je ne sais résister à la voix de l’amour.

Je viendrai avant que n’arrive le soir de l’âge. Je ne reviendrai pas, car c’est toi qui es revenue à moi et non moi à toi, que je n’ai jamais quittée. Je viendrai. Je me tenais comme un pauvre dans l’ombre en attendant que tu me donnes ton cœur, que tu m’en ouvres la porte et que tu me fasses entrer en toi en Roi et en Epoux. Mais maintenant je viendrai. Je viendrai pour les noces. Le temps des fiançailles mortelles est sur le point de finir et le rite des noces éternelles sur le point de commencer.

Je n’ai plus que peu de retouches à te faire, ô ma vigne, pour te faire totalement belle à mes yeux. Ne gémis pas si les cisailles font mal. Quand vient le temps de tailler, c’est signe que le printemps est arrivé. Et c’est au printemps que je viendrai, car c’est la saison des amours. L’âme entre dans le printemps quand cesse pour elle l’hiver mortel et commence la joie au jardin de Dieu. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431013.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 13 Sep - 21:41

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39

Interprétation surnaturelle de la Sagesse et du Cantique des Cantiques. La nuit de l’âme et la recherche de Dieu (partie 1)

Le 14 octobre 1943

Jésus dit :

« Je t’ai dit que les livres de la Sagesse doivent toujours être lus avec des références surhumaines.

C’est exactement le contraire de ce que fait le monde, et la science du monde, laquelle ne sait pas s’élever au niveau surnaturel, mais s’efforce d’abaisser le surnaturel des choses à son niveau terrestre. De cette façon, elle cueille des pages inspirées le sens artistique, elle ressent et remarque la poésie et la musique, bref, tout ce qui caresse ses sentiments humains, mais ne fait aucun effort pour ouvrir les portes au-delà desquelles est enfermé son esprit, que son humanité nie ou oublie d’avoir, tant elle se soucie peu de lui.

Et l’esprit, opprimé tel un esclave dans une sombre prison, ne reçoit pas le reflet — je dis “reflet” parce que le rayon ne descend pas à travers les murs étroits de l’orgueil et de la luxure — ne reçoit même pas le reflet du soleil de la Sagesse qui rayonne pour tous et pour lui, enseveli dans le puits obscur de l’indifférence au surnaturel, si lointain ; il ne reçoit même pas l’onde la plus lointaine de ce reflet de lumière, la plus lointaine vibration de cette harmonie qui n’est pas faite seulement de paroles, mais aussi de sublimes significations, et il s’abrutit de plus en plus dans une ségrégation criminelle.

Pauvres esprits enfermés dans des êtres que domine la triple sensualité de la chair ! Lorsqu’une parole surnaturelle, comme un écho venu de loin, franchit les murs de leur prison, ils ont un sursaut et ils tentent de se faire entendre par la chair qui les opprime, mais ce sont les vains efforts d’un faible opprimé par un géant.

Pour comprendre la Parole telle qu’elle est et pour rendre l’esprit tel qu’il devrait être, maître de la chair et non son esclave, l’humanité devrait mettre la hache dans des bois entiers, et abattre les mauvais arbres, plantés par certains imprudents ou par leur pensée rebelle, et laissés pousser librement, et même aidés dans leur croissance, par d’autres imprudents et d’autres rebelles à la loi du Seigneur. L’humanité devrait les abattre et faire de la lumière. Permettre à la Lumière de descendre du haut des Cieux sur les prés de la terre où, comme herbe qui passe, vous poussez, fleurissez et tombez en peu de temps. Et bienheureux ceux qui fleurissent de façon à être dignes d’être transplantés dans mon Paradis.

Pour ceux-ci, la lumière de l’esprit n’est pas éteinte ni exclue. Ce sont les forts qui savent résister aux courants humains. Ce sont les fidèles qui savent croire, même à l’encontre des assertions humaines. Ils sont sûrs et ils continuent de sentir le Soleil même au-delà des ombres créées par les humains, et rien ne leur enlève leur certitude. Comme l’aiguille sensible d’une boussole, ils s’orientent vers la Lumière ; comme des oiseaux migrateurs, ils suivent leur Soleil. Ils sont capables de quitter maison et famille pour venir au Soleil de leur âme.

Et je ne fais pas allusion, Maria, à ceux qui entrent au monastère. Il y a des êtres qui, tout en vivant au sein de leur famille, la “quittent par amour pour moi” plus que s’ils étaient derrière la double grille d’un monastère. Tu en sais quelque chose et tu sais combien de larmes il en coûte de “Me suivre” contre la volonté hostile des siens.

Viennent à moi” ceux qui, contre l’égoïsme, la dérision, l’incrédulité de leur famille, suivent leur Roi d’Amour, ceux qui ne se troublent pas et ne se refroidissent pas sous les assauts quotidiens des commentaires injustes et de l’indifférence religieuse d’autrui. Au contraire, ils en souffrent et ils se donnent du mal pour multiplier la Lumière en eux afin de la porter parmi les leurs qui vivent dans l’obscurité, s’épuisent à défendre les intérêts de leur Dieu au sein de la première des sociétés humaines, la famille, et en arrivent à me donner leur Vie afin d’obtenir la vie pour les morts de leur famille, les morts de l’esprit.

Oh ! bienheureux, oh ! héroïques, oh ! enfants bénis ! Je sais ce que c’est que d’aller contre les doux liens de l’amour et l’âpre chaîne des préjugés familiaux, de les briser pour suivre l’ordre du Seigneur. Je sais. Je me souviens. Et je donne une récompense spéciale aux martyrs cachés de l’égoïsme familial, de l’amour familial, les saints martyrs de mon Amour, aussi violent en eux que la mort et aussi dévorant que le feu.

Il faut faire la lecture surnaturelle suivante de la phrase du Cantique : “La nuit, dans mon lit, je cherchai l’amour de mon âme sans le trouver” : souvent et pour diverses raisons, vient la nuit pour l’âme. Les nécessités de la vie, que vous transformez souvent en “soucis de la vie”, créent des ombres crépusculaires, parfois si profondes qu’elles sont semblables à une nuit sans étoiles. La volonté de Dieu, pour éprouver votre constance, suscite parfois d’autres ténèbres nocturnes. Pendant ces périodes d’obscurité, "l’amour de votre âme" se retire.

Si elle n’est pas entièrement morte, l’âme aime spontanément son Dieu Créateur. Même si vous ne vous en rendez pas compte, cette lumière en vous, cette flamme, cachée dans les opaques barrières de la chair, tend avec nostalgie au Royaume dont elle est issue et aspire à l’union avec son Origine. L’âme sur terre se sent perdue au milieu d’étrangers et cherche à se rapprocher de l’Être Unique qui la rassure, Dieu.

Quand Dieu se retire à cause de votre incurie, puisque vous avez créé la nuit en vous avec vos soucis humains, l’âme souffre. Une sorte d’ébahissement se produit d’abord en elle. Puis vient le moment où elle se réveille ; elle cherche alors “son amour” et elle souffre de le sentir loin d’elle et à cause de son relâchement qui a permis à la chair de dominer avec ses soucis sans importance.

Mais lorsqu’au contraire, c’est Dieu qui se retire d’un esprit pour l’éprouver et qu’il permet à la nuit de l’envelopper, cet esprit vigilant s’aperçoit immédiatement que son Amour l’a quitté et il bondit pour le chercher, et il n’a de cesse qu’il ne l’ait retrouvé et serré sur son cœur.

Aux soucis de la terre, cet esprit qui a compris la Lumière oppose le seul souci que vous devriez avoir, celui de “la recherche de Dieu”. Sainte préoccupation de l’âme amoureuse, à laquelle correspond la — divine sollicitude de Dieu, amoureux de l’âme de ses créatures au point de se donner lui-même pour leur salut.

Si je ne suis plus près de vous, soit par votre faute, soit par ma volonté, sachez imiter l’épouse du Cantique. Levez-vous sans tarder, cherchez sans vous lasser, sans hésitations et sans crainte.

Si l’éloignement dépend de vous, il serait honteux que vous ne cherchiez pas à vous faire pardonner en étant patients et persistants dans votre quête. S’il dépend de Dieu, il serait offensant de votre part de faire preuve d’humaine impatience et, de cette façon, de presque faire des reproches à Dieu qui est irréprochable.

Et vous ne devez avoir aucune crainte non plus. Lorsque quelqu’un cherche Dieu, même s’il est caché, Dieu veille sur lui. Le monde ne peut donc rien faire de “vraiment” mauvais à celui qui cherche Dieu. Même s’il s’acharne avec des railleries ou des persécutions, n’oubliez jamais que ce ne sont là que des choses d’une durée relative, alors que le fruit de votre courageux amour ne périt jamais.

Lorsqu’enfin vos aimantes recherches vous mériteront d’être réunis à l’Amour de votre âme, serrez-vous contre lui dans une étreinte toujours plus forte jusqu’à ce qu’elle devienne fusion totale et indissoluble entre vous et lui.

Vois-tu, ma petite épouse, quand on est arrivé à ce point-là, Jésus ne s’écarte jamais. Il suffit que tu tournes le regard de ton esprit pour me voir près de toi. Exactement comme un époux amoureux qui rôde dans la maison nuptiale, et il suffit que son épouse se tourne vers lui ou se mette à la porte pour le voir aussitôt près d’elle ou dans la pièce à côté.

N’est-ce pas doux que tout cela ? Est-ce que ça ne te rassure pas ?

Est-ce que ça ne te donne pas un sentiment de paix et de réconfort ?

Et pourtant ce n’est encore rien. Lorsque je tirerai ton âme de ta petite maison et de cette fragile demeure de chair où elle est enfermée pour la faire entrer dans les demeures éternelles, tu auras alors la vraie connaissance de la béatitude de l’amour.

La joie que tu éprouves maintenant n’est qu’une goutte de miel comparée au fleuve de douceur que je verserai sur toi. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431014.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 14 Sep - 23:03

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39

Violence de l’amour fusion (partie 2)

Plus tard, toujours le 14 octobre

Jésus dit :

« Quand l’amour est si fort qu’il devient “fusion”, il est aussi inutile de craindre les actes de violence humaine qui brisent la vie ou la longueur de la vie elle-même.

Crois-moi, âme qui écoutes, rien n’est aussi violent que l’amour et rien ne détruit autant que l’amour. Même si l’épée ou les flèches des tyrans n’avaient pas transpercé mes martyrs et fait couler leur sang, si le feu et la poix ne les avaient pas fait fondre et réduits en cendres, si l’eau ne les avait pas submergés ou les fauves ne les avaient pas dévorés, ils seraient morts quand même, arrivés à ce point d’incandescence de l’amour auquel les avait menés l’amour réciproque entre le chrétien et le Christ. L’amour ouvre les veines et le cœur plus qu’une épée et qu’une flèche, l’amour consume plus que le feu et la poix, l’amour submerge plus que l’eau et l’Amour attire à lui plus qu’un fauve affamé.

Mais cet anéantissement de la créature dans l’Amour sépare la pierre précieuse de sa gangue, entrouvre la serrure à l’ange enfermé dans la chair, ou disons mieux, à l’esprit, afin de prévenir les objections des ergoteurs qui se perdent dans des analyses de détails et ne tiennent pas compte du noyau de la pensée. Cet anéantissement libère l’esprit immortel et le fait naître aux Cieux qui l’ont attendu et qui s’ouvrent à son entrée pour se refermer après lui, mettant des barrières de paix entre lui et la terre hostile aux saints.

C’est pourquoi je vous ai dit : “N’ayez pas peur de celui qui peut tuer votre corps”, car le meurtre du corps, c’est la libération de l’esprit.

L’Amour est immolateur tout comme l’épée et le feu, comme l’eau et les fauves. Et, à votre époque où il n’y a pas les grandes persécutions qui couronnèrent de pourpre l’Église naissante, je vous dis en Vérité que les martyrs ne manquent pas à qui la flamme d’amour tient lieu d’épée, de feu, de fauve.

Celle que vous appelez la “Petite fleur” n’est pas moins martyre que ne le fut Agnès, car la lame qui trancha la vie de l’une et de l’autre n’a au fond qu’un seul nom : "Amour". Et au Ciel, le martyre de l’une et de l’autre, même s’ils furent consommés en une forme différente, obtiennent la même récompense, parce que la gloire de Dieu fut l’agent qui les poussa à la rencontre du martyre et l’amour des âmes qui les incita à le demander.

Il est aussi inutile de craindre la longueur de la séparation. L’amour l’abrège car il consume. Un être entraîné dans un tourbillon de feu ne résiste pas longtemps.

Le feu emporte rapidement auprès du Feu, auprès du Dieu Unique et Trin qui est la perfection de l’Amour, qui est l’Amour lui-même et qui, à chaque instant, renouvelle et étend son ardeur, laquelle va du Centre aux Trois et des Trois à l’Unité en d’ineffables mouvements d’amour, incompréhensibles à l’esprit humain ; telle une vague surgissant d’une écluse, il déborde, puis se répand sur l’Univers, le couvre, le féconde, l’attire, lui donne la vie et demande de recevoir les vies créées pour les amener à connaître l’Amour, c’est-à-dire lui-même, avec cette perfection qui n’est plus celle des créatures séparées de leur Créateur, mais celle des créatures qui sont nouvellement recueillies sur le sein du Créateur.

Oh ! Lumière béatifique, oh ! Amour trois fois saint, pourquoi mon sacrifice de Dieu n’a-t-il pas suffi à me donner toutes les créatures ? Pourquoi, au contraire, l’Ennemi a-t-il tellement agi sur la faiblesse humaine qu’il a rendu mon sacrifice impénétrable à la quasi-totalité des créatures ?

Oh ! Douleur de l’Homme Dieu, de Dieu qui a quitté les super-essentielles splendeurs pour venir sur terre dans le but de donner l’Amour aux habitants de la terre et de les amener à l’Amour, et qui voit que, pour des millions et des millions d’êtres, son holocauste de Dieu qui quitte les Cieux et d’Homme qui s’immole a été accompli en vain !

Vous vous éloignez du Bien, de l’Amour qui est le Bien, et vous mourez. Vous mourez après que je vous ai donné la Vie. Vous mourez parce que vous ne savez pas aimer et vous ne voulez pas vous laisser aimer par Dieu.

Restez fidèles, vous, parmi les humains infidèles à Jésus, votre Seigneur et Sauveur, infidèles au Dieu Unique et Trin, Père et Rédempteur, votre Amour, vous qui avez connu l’amour. Ne vous détachez jamais de cette voie sûre dont le terme est dans mon cœur.

Que l’amour, non seulement soit le guide de votre vie, mais qu’il vous pousse dans une course si rapide qu’elle est un vol vers moi. Tel un papillon qu’attire la lumière, volez vers la Lumière. Elle est là pour vous recevoir et elle brille plus joyeusement parce qu’elle vous voit fidèles.

Venez. Montez. Il n’y a que Dieu qui soit la joie pour la créature. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431014.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Thierry Jeu 15 Sep - 14:25

Bonjour à tous.

Alors autant pour moi, mais est ce que tu peux m'apporter une précision @Anayel ... ou quelqu'un d'autre ?
Car je ne parviens plus à me souvenir qui est cette “Petite fleur” citée avec Ste Agnès dans le sixième paragraphe. Est ce Ste Blandine ou quelqu'un d'autre ?


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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 15 Sep - 14:27

Bonjour @Thierry,

Il s'agit de sainte Thérèse de Lisieux Wink
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Thierry Jeu 15 Sep - 15:02

Ah merci ... j'avais toujours la lame à l'esprit, c'est pour ça !


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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Sam 17 Sep - 15:48

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39

Les louanges de l’époux à sa bien-aimée appliquées à la beauté physique et spirituelle de Marie.                                                                                        
La laideur, conséquence de la Faute


Le 15 octobre 1943

Jésus dit :

« L’Église a appliqué à Marie, ma Mère bénie, les louanges que l’époux du Cantique fait à sa bien-aimée. Et en vérité, aucune créature au monde n’a autant droit de recevoir ces louanges, même et surtout laissant de côté la sensualité qui célèbre les beautés physiques, grandes en Marie aussi, car son exclusion de la faute originelle avait fait de Marie une créature parfaite comme les deux premiers êtres créés par le Père. Et ces deux premières créatures avaient, outre la beauté immatérielle de l’âme innocente, la beauté physique du corps créé par le Père.

La laideur physique est venue à l’homme comme une des nombreuses conséquences de la faute. La faute n’a pas endommagé seulement l’esprit. Elle a porté atteinte à la chair aussi. De l’esprit, qui avait perdu la Grâce, sont venus des instincts contre nature, lesquels ont eu pour résultat la monstruosité de la race. Si l’être humain n’avait pas connu le péché, il n’aurait pas connu certaines impulsions et il n’aurait pas contracté certaines alliances désapprouvées et maudites qui ont par la suite, dans les siècles des siècles, fait sentir leur poids sur la première beauté d’origine par la marque de la laideur.

Et même quand l’être humain n’alla pas jusqu’à s’abaisser par certaines fautes, la méchanceté, portée jusqu’au crime, marqua de stigmates les visages des méchants et de leurs descendants, stigmates qu’encore aujourd’hui vous étudiez pour réprimer la délinquance.

Mais vous devriez commencer, vous les savants qui les étudiez, par enlever la première stigmate de délinquance de votre cœur : celle qui vous fait rebelles à Dieu, à sa Loi, à sa Foi. Il faut soigner l’esprit, et non réprimer les fautes de la chair et du sang. Si l’être humain, se soignant lui-même d’abord, soignait ensuite l’éducation spirituelle de ses frères et sœurs, reconnaissant cet esprit qui est le moteur de vos actes plutôt que de le nier par ses paroles et encore plus par les œuvres de toute une vie, la délinquance diminuerait jusqu’à devenir une manifestation sporadique chez quelques pauvres malades d’esprit.

La laideur physique est vraiment le signe de sa propre ou d’une lointaine union avec le mal au point que, à l’époque de Moïse, alors que, pour un ensemble de raisons que je t’ai expliquées, il fallait user d’une sévérité et d’un absolutisme que j’ai par la suite modifiés par ma doctrine d’amour, les personnes difformes étaient exclues des services divins. Cette loi n’avait pas été donnée par la Justice poux enseigner aux humains à manquer de charité envers les infortunés, mais pour mettre un frein à l’animalité des humains par la peur que leurs fautes contre nature n’engendrent des êtres difformes exclus du service divin, aspiration suprême des enfants d’Israël.

Puis, je suis venu, moi, la Sagesse éternelle, incarnée pour vous, et j’ai modifié la Loi au feu de ma Charité et à la lumière de mon intelligence.

Des siècles et des siècles s’étaient écoulés depuis le temps de Moïse et, malgré toutes les lois, les humains avaient forniqué avec le mal, avec une Luxure outrée et des aberrations monstrueuses, avec une Férocité également portée à des chefs-d’œuvre de criminalité. Chez les enfants des enfants de ces millions de pécheurs se marquaient les stigmates des lointaines fautes des pères tandis que, sous l’enveloppe d’une chair non belle et rendue difforme par des défauts physiques ou d’horribles maladies, battait un cœur plus digne de Dieu que beaucoup de cœurs d’êtres physiquement beaux.

Et alors moi, fruit de l’Amour et porteur de l’amour chez les humains, je vous ai enseigné à aimer les infortunés pour vous enseigner l’amour ; j’ai appelé à moi les estropiés, les aveugles, les lépreux, les fous et je les ai guéris lorsqu’il y avait lieu, je les ai aimés toujours avec prédilection et je vous ai enseigné à les aimer de même.

Cela répondait aussi à une raison de haute justice. Moi, qui étais venu pour racheter les difformités de l’esprit et pour aimer jusqu’à l’holocauste vos esprits difformes, pour leur redonner la beauté digne d’entrer au ciel, pouvais-je ne pas aimer les difformes dans la chair, dont la difformité était une croix qui en elle-même rachetait l’esprit qui savait la porter ?

Non. Le Sauveur les a aimés et les aime, les malheureux de la terre. Et s’il ne peut opérer sur tous le miracle qui rendrait parfaits leurs membres destinés à périr — il ne le peut pour des raisons qu’il est inutile d’expliquer aux humains il peut donner à tous ceux qu’une infirmité accable sa divine assurance qu’ils posséderont le Ciel, s’ils savent subir l’épreuve de leur martyre sans douter de la bonté de l’Éternel et sans se révolter contre leur sort en en accusant Dieu.

Qu’ils m’aiment aussi pour leur douleur. Je les récompenserai pour leur amour, et les abandonnés de la terre triompheront au Ciel.

Ma Mère, la sans faute, la toute belle, désirée de Dieu, destinée à être ma Mère, possédait l’harmonieuse intégrité des membres, en laquelle était manifeste le pouce modeleur de Dieu qui l’avait créée à sa parfaite ressemblance.

Les œuvres artistiques ont tenté pendant tant de siècles de représenter Marie. Mais comment peut-on représenter la perfection ? Elle transparaît de l’intérieur à l’extérieur. Et si vous réussissez à faire une forme parfaite avec le pinceau ou le ciseau, vous ne pouvez y mettre cette lumière de l’âme qui est une chose spirituelle, l’ineffable touche divine apposée sur une chair sainte, touche que vous voyez briller de l’intérieur sur vos frères et sœurs et qui vous fait vous exclamer : “Quel saint visage !”

Comment pouvez-vous représenter Marie ? La Toute Sainte du Seigneur ! Chaque fois qu’elle est apparue et que vous vous êtes donné de la peine pour reproduire son apparence, ceux qui avaient eu le bonheur de la voir se sont écriés :  “Cette œuvre est belle, mais ce n’est pas Marie. Elle est belle autrement, d’une beauté que vous ne pouvez reproduire et qu’on ne peut décrire”.

Pourrais-tu reproduire Marie, toi à qui, pour te réconforter dans l’épreuve imminente, j’ai accordé de voir ma Mère et la tienne, le pourrais-tu, même si tu étais peintre ou sculpteur sublime ? Non. Tu as déclaré que même ta parole efficace de femme instruite et capable de composer est pauvre, insuffisante pour décrire Marie. Tu as dit qu’elle est “lumière” pour évoquer la chose la plus belle et la plus indescriptible de ce monde et la comparer à ma Mère, notre Mère.

C’est l’esprit de Marie, qui affleure des voiles de sa chair immaculée, que vous ne pouvez décrire, ô enfants de Marie et mes frères et sœurs. Sanctifiez-vous pour voir Marie. Même à supposer qu’au Paradis vous n’ayez qu’elle à voir, vous seriez déjà bienheureux. Car Paradis signifie lieu où l’on jouit de la vue de Dieu, et celui qui voit Marie voit déjà Dieu. Elle est le miroir sans tache de la Divinité.

Tu vois donc que les louanges du Cantique sont justement appropriées à Marie : avec son âme pure et amoureuse, elle blessa le cœur de Dieu qui est son Roi, mais qui la contente dans ses désirs d’amour pour vous, comme si elle était sa Reine.

Je voudrais que, dans les limites de vos forces, tout comme vous devez aimer Dieu de tout votre être, vous vous efforciez d’aimer Marie. Aimer veut dire imiter, dans un esprit d’amour, celui qu’on aime. Et j’en ai fait pour vous un doux commandement : “On saura que vous m’aimez quand on verra que vous faites les œuvres que je fais”. Je vous donne maintenant le même commandement pour ma Mère :  “On verra que vous l’aimez lorsque vous l’imiterez”.

Oh ! Si le monde s’efforçait d’imiter Marie ! Le mal, dans ses diverses manifestations qui vont de la ruine des âmes à la ruine des familles, et de la ruine des familles à la ruine des Nations et du globe tout entier, tomberait vaincu pour toujours, car Marie tient le Mal sous son talon virginal et, si Marie était votre Reine et vous étiez vraiment ses enfants, sujets et imitateurs, le Mal ne pourrait plus vous nuire.

Soyez à Marie. Automatiquement, vous serez à Dieu. Car elle est le Jardin fermé où est Dieu, le saint Jardin où Dieu fleurit. Car elle est la Fontaine dont jaillit l’Eau vive qui monte vers le Ciel et vous donne le moyen de monter au Ciel : moi, le Christ, Rédempteur du monde et Sauveur de l’être humain. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431015.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Dim 18 Sep - 14:37

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39

Leçon du Christ en croix sur l’immense valeur de l’esprit

Le 16 octobre 1943

Jésus dit :

« Aujourd’hui, je veux parler d’une phrase que j’ai prononcée sur la croix. Cela pourra sembler un intermède dissonant par rapport au sujet de ces derniers jours. Mais ce ne l’est pas.

Tout ce que je dis se réfère à la pierre précieuse qui est en vous, à l’esprit. Car l’esprit est le Seigneur de votre être. Vous en faites souvent un esclave, mais c’est une faute dont vous répondrez. Le fait que vous le piétinez et le tuez ne change pas son caractère de Seigneur de votre être.

Je veux rappeler ton attention à une phrase que j’ai prononcée sur la croix. Tu es sur la croix, toi aussi, pauvre Maria. Et ta croix désormais habituelle est devenue plus dure et plus amère avec la douleur qui présentement te consume la chair et le sang et t’opprime le moral jusqu’à le briser. Mais à la douleur de la mort de ta mère s’unit l’autre douleur du fait qu’elle t’a quittée sans un mot. Tu as un nœud de larmes dans le cœur à cause de ta faim inassouvie de caresses, laquelle t’a accompagnée toute ta vie de fille et t’accompagnera toute ta vie d’orpheline.

Donne-moi aussi ce sacrifice. Il y a beaucoup d’enfants sans mère. Sans, parce que leur mère ne les aime pas, parce que leur mère les a rejetés.

Penses-tu que les enfants du péché, lorsqu’ils sortent du brouillard de l’enfance et qu’ils commencent à réfléchir, ne souffrent pas de leur condition ? La charité humaine leur donne du pain et un toit, oh ! pas beaucoup plus, et souvent moins que ce qu’on donne à un chiot perdu ou à un animal abandonné. Mais s’il suffit au chiot et à l’animal de recevoir de la nourriture, un abri, une caresse pour être heureux, les enfants de la femme qui les a répudiés, parce qu’ils sont le témoignage de sa faute, ont un esprit supérieur à celui du chiot ou d’un autre animal ; ils ont une âme qui souffre ; leur souffrance de bâtards perdus en dehors du nid où ils sont nés, chassés de leur nid, peut les rendre injustes et méchants. Injustes avec moi et méchants envers les humains, envers les semblables de ceux qui les ont engendrés pour les condamner à un sort honteux.

Moi seul, qui suis celui à qui pas une larme humaine n’échappe et pour qui même le besoin d’un moineau qui a faim ne passe pas inaperçu, moi seul connais les larmes et les révoltes de ces pauvres créatures qui n’ont même pas eu ce minimum de famille que constitue le souvenir des parents trépassés. Et mon amour recueille ces larmes et ma miséricorde plaint les révoltes. La Justice n’est pas sévère avec ces pauvres enfants engendrés pour les pleurs et la honte, mais elle va juger avec un visage sévère, ceux qui les ont fait naître à un tel destin.

Mais ce n’est pas de cela que je veux te parler. Je te demande seulement ta souffrance de fille qui n’a pas connu le réconfort de l’adieu maternel. Tu m’as, moi, comme peu m’ont. Ils ne savent pas me voir et m’entendre, autrement je serais avec tous comme je suis avec toi. Donne-moi ta douleur de fille pour qu’ils sentent qu’ils ont un Père, qu’ils ne sont pas des bâtards, qu’il y a quelqu’un qui les aime. Et qui les aime comme aucun parent de la terre ne sait et ne peut aimer.

Il faut savoir appliquer sa propre douleur individuelle à soulager les douleurs d’autrui. Et toi qui connais l’amertume de certaines situations, la désolation du cœur et la consolation qui peut venir seulement de Dieu, souffre avec bonne volonté pour empêcher ce désespoir, qui est parmi les plus amers, les plus désolés et les plus dangereux.

Maintenant, parlons de la phrase que j’ai prononcée sur la croix

Si, parmi les paroles de la Sagesse, il n’y en a pas une d’inutile au sujet de l’esprit, que ne pourrait-on pas dire des paroles prononcées par moi, Sagesse divine ? Sur la croix, j’ai complété ma mission de Rédempteur, mais aussi de Maître.

Je vous ai enseigné le pardon en pardonnant à mes meurtriers et à ceux qui m’offensaient en tant que Dieu et en tant que mourant. Je vous ai enseigné à avoir foi en la miséricorde accordée à ceux qui se repentent en promettant le Paradis à Dismas. Je vous ai enseigné vers qui aller pour ne pas vous sentir seuls : vers Marie qui est une Mère pour vous. Je vous ai enseigné à demander humblement et à souffrir patiemment même les nécessités corporelles en demandant une gorgée pour mes lèvres. Je vous ai enseigné à ne pas vous plaindre si cette gorgée est du fiel et du vinaigre… fiel et vinaigre, Maria, qu’on donne non seulement aux lèvres, mais souvent au cœur qui demande à aimer et n’essuie que refus et offenses. Souviens-toi que ton Jésus a eu le cœur saturé de ce mélange très amer.

Je vous ai enseigné Qui invoquer à ces heures où la douleur fond sur vous et où il vous semble que tous vous aient abandonnés. À cause des besoins de la Rédemption, j’étais réellement abandonné par le Père, mais je l’ai invoqué aussi. C’est ce qu’il faut faire, mes enfants, aux heures d’épreuve et de douleur. Même si Dieu vous paraît lointain, il faut l’appeler au secours quand même. Donnez-lui toujours un amour filial. Il vous fera ses dons. Ce ne seront peut-être pas ceux que vous avez demandés ; ce seront d’autres dons encore plus utiles pour vous. Faites confiance au Seigneur votre Père. Il vous aime et prend soin de vous. Croyez-le toujours. Dieu récompense celui qui croit en sa bonté.

Mais avant de dire la dernière parole dans laquelle, à la douleur angoissée de cette mort, se mêlait la joie d’avoir conquis la vie pour vous j’ai prononcé la phrase dont je veux te parler : “Père, en tes mains je remets mon esprit”.

Vous voyez, ô chers enfants, quelle valeur a l’esprit ? Ma dernière pensée se tourne vers lui, pour le recommander au Père. L’esprit est une valeur incommensurable de notre vie d’êtres humains ; je dis “notre”, car celui qui mourait sur la croix était vraiment un Homme outre qu’un vrai Dieu, et donc semblable à vous dans son humanité. Ma sollicitude extrême se porte à mon esprit qui est sur le point de se libérer de la chair pour retourner à l’Origine dont il est issu.

L’esprit du Christ n’avait pas besoin de la divine pitié. C’était l’esprit divin et innocent du Fils du Père et de l’Immaculée. Mais j’ai voulu vous enseigner qu’une seule chose est précieuse dans la vie et plus précieuse que la vie : l’esprit. Il doit être l’objet de tous vos soins durant l’existence et de toutes vos prévoyances à l’heure de la mort.

Tout ce que vous possédez sur terre meurt avec la chair. Rien ne vous suit dans l’autre vie. Mais l’esprit demeure, mais l’esprit vous précède. C’est lui qui se présente devant le Juge et reçoit la première sentence. C’est lui qui réveillera la chair à l’heure du Jugement dernier et lui redonnera la vie pour qu’elle écoute le décret qui la rendra bienheureuse avec l’esprit ou maudite avec lui. La chair connaîtra des siècles ou des instants de mort avant sa résurrection, mais l’esprit ne connaît qu’une mort dont il ne ressuscite pas.

Malheur aux esprits morts qui donneront la mort à la chair qu’ils habitèrent ! La “seconde mort”, qui ne connaît point de résurrection est celle que vous devez craindre pour ce corps que vous aimez plus que l’esprit, humains stupides qui renversez les valeurs des choses.

Tâchez d’avoir pitié de vous-mêmes, non du point de vue humain, mais du point de vue surnaturel. Pitié de ce qui ne meurt pas comme la chair, mais qui peut mourir uniquement comme esprit, en perdant la Lumière de Dieu ici-bas, la vision et la possession de Dieu dans mon Ciel.

Essayez. Et puisque vous êtes faibles par la chair qui vous tente prise comme elle est dans la séduction de Satan, confiez votre esprit dans la vie et dans la mort au Dieu puissant, saint et miséricordieux.

Lorsque je vous ai enseigné à dire : “Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal”, ne vous ai-je pas déjà enseigné à confier votre esprit au Père qui vous a créés et qui ne renie pas sa paternité comme au contraire vous reniez votre lien filial ?

Satan ne peut nuire que peu sur terre à l’esprit qui se confie à Dieu ; les terreurs que la Bête suscite comme ultime vengeance seront épargnées à l’esprit qui dans l’agonie invoque Dieu ; à l’esprit qui expire en Dieu, Dieu ouvrira son cœur et il passera de la mort à la vie éternelle, sainte, bienheureuse. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431016.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 19 Sep - 14:59

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39


Le feu d’amour du Purgatoire

Le 17 octobre 1943

Jésus dit :

« Je veux t’expliquer ce qu’est le Purgatoire et en quoi il consiste.

Et c’est moi qui te l’explique en une forme qui va choquer beaucoup de personnes qui se croient les dépositaires de la connaissance de l’au-delà et qui ne le sont pas.

Les âmes plongées dans ces flammes ne souffrent que pour l’amour.

Non indignes de posséder la Lumière, mais pas tout à fait dignes d’entrer tout de suite au Royaume de la Lumière, au moment où ils se présentent devant Dieu, ces esprits sont investis de la Lumière. C’est une brève béatitude anticipée qui les assure de leur salut et leur donne la connaissance de ce que sera leur éternité et la pleine conscience de ce qu’ils ont fait à l’âme, la frustrant d’années de bienheureuse possession de Dieu. Plongés ensuite dans le lieu de purgation, ils sont assaillis par les flammes expiatrices.

Ceux qui parlent du Purgatoire disent la vérité en ceci. Mais là où ils se trompent, c’est dans le fait de vouloir appliquer divers noms à ces flammes.

Elles sont un incendie d’Amour. Elles purifient en enflammant les âmes d’amour. Elles donnent l’Amour car, lorsque l’âme est parvenue en elles à cet amour auquel elle n’était pas parvenue sur terre, elle en est délivrée et se joint à l’Amour au Ciel.

Cela te paraît différent de la doctrine connue, n’est-ce pas ? Mais réfléchis.

Que veut le Dieu Unique et Trin pour les âmes qu’il a créées ? Le bien.

Quels sentiments celui qui veut le Bien pour la créature a-t-il pour elle ? Des sentiments d’amour.

Quels sont le premier et le deuxième commandement, les deux plus importants, ceux dont j’ai dit qu’il n’y en avait pas de plus grands et qu’en eux résidait la clé pour atteindre la vie éternelle ? Les commandements d’amour : “Tu aimeras Dieu de toutes tes forces ; tu aimeras ton prochain comme toi-même”.

Que vous ai-je dit d’innombrables fois par la bouche de mes prophètes et des saints ? Que la charité est la plus grande des absolutions. La charité consume les fautes et les faiblesses de l’être humain car celui qui aime vit en Dieu et, vivant en Dieu, pèche peu, et s’il pèche, il se repent aussitôt, et pour celui qui se repent, il y a le pardon du Très Haut.

À quoi les âmes manquèrent-elles ? À l’Amour Si elles avaient beaucoup aimé, elles auraient commis peu de fautes, et des fautes légères, reliées à votre faiblesse et à votre imperfection. Mais elles n’auraient jamais atteint l’obstination consciente dans le péché, même véniel. Elles se seraient efforcées de ne pas affliger leur Amour et, voyant leur bonne volonté, l’Amour les aurait absoutes, même des fautes vénielles commises.

Comment répare-t-on une faute, même sur terre ? En l’expiant et, dès qu’on le peut, par le moyen dont on l’a commise. Celui qui a fait du tort en restituant ce qu’il a pris de force, celui qui a calomnié en rétractant la calomnie, et ainsi de suite.

Or, si la pauvre justice humaine l’exige, la sainte Justice de Dieu ne l’exigera-t-elle pas ? Et quel moyen Dieu utilisera-t-il pour obtenir réparation ? Lui-même, c’est-à-dire l’Amour, et en exigeant de l’amour.

Ce Dieu que vous avez offensé, qui vous aime paternellement et qui veut s’unir à ses créatures, vous amène à obtenir cette union à travers lui-même.

Tout se fonde sur l’Amour, Maria, excepté pour les vrais “morts”, les damnés. Pour ces “morts” est mort l’Amour aussi. Mais pour les trois royaumes le plus pesant, la Terre ; celui où est aboli le poids de la matière mais non de l’âme grevée par le péché, le purgatoire ; et enfin, celui où les habitants partagent avec leur Père la nature spirituelle qui les affranchit de toute charge c’est l’Amour qui est le moteur. C’est en aimant sur Terre que vous travaillez pour le Ciel. C’est en aimant au Purgatoire que vous allez conquérir le Ciel que vous n’avez pas su mériter. C’est en aimant au Paradis que vous jouissez du Ciel.

Lorsqu’une âme est au Purgatoire, elle ne fait qu’aimer, réfléchir, se repentir à la lumière de l’Amour qui pour elle a allumé ces flammes, lesquelles sont déjà Dieu, mais qui lui cachent Dieu pour la punir.

Voilà le tourment. L’âme se souvient de la vision de Dieu qu’elle a eue dans son jugement particulier. Elle apporte avec elle ce souvenir et, puisque le fait d’avoir même seulement entrevu Dieu est une joie qui dépasse toute chose créée, l’âme a hâte d’éprouver cette joie de nouveau. Ce souvenir de Dieu et ce rayon de lumière qui l’a investie lorsqu’elle a comparu devant Dieu font en sorte que l’âme “voit” la véritable nature de ses manquements envers son Bien, et le fait de voir, allié à la pensée qu’à cause de ces manquements, elle s’est volontairement interdit la possession du Ciel et l’union avec Dieu pendant des années ou des siècles, constitue sa peine purgative.

C’est l’Amour, avec la certitude d’avoir offensé l’Amour, qui est le tourment des âmes du Purgatoire. Plus une âme a mal agi dans sa vie et plus elle est aveuglée par des cataractes spirituelles qui lui rendent plus difficile d’atteindre à ce parfait repentir d’amour qui est le premier coefficient de sa purgation et de son entrée au Royaume de Dieu. Plus une âme l’a opprimé par le péché et plus l’amour est alourdi, ralenti dans sa vie. Au fur et à mesure qu’elle se purifie par le pouvoir de l’Amour, sa résurrection à l’amour s’accélère et, par conséquent, sa conquête de l’Amour, laquelle se complète au moment où, l’expiation finie et la perfection de l’amour atteinte, l’âme est admise dans la Cité de Dieu.

Il faut prier beaucoup pour que ces âmes, qui souffrent pour atteindre la Joie, atteignent rapidement l’amour parfait qui les absout et les unit à moi. Vos prières, vos intentions sont autant d’augmentations du feu d’amour. Elles augmentent l’ardeur. Mais — oh ! bienheureux tourment ! — les capacités d’aimer augmentent aussi. Elles accélèrent le processus de purgation. Elles élèvent à des niveaux toujours plus élevés les âmes plongées dans ce feu. Elles les mènent au seuil de la Lumière. Elles ouvrent enfin les portes de la Lumière et introduisent l’âme au Ciel.

À chacune de ces opérations, provoquées par votre charité envers ceux qui vous ont précédés dans la seconde vie, correspond un sursaut de charité pour vous. Charité de Dieu qui vous remercie de pourvoir à ses enfants qui souffrent, charité des âmes souffrantes qui vous remercient de vous prodiguer pour les introduire dans la joie de Dieu.

Vos êtres chers ne vous aiment jamais autant qu’après la mort, parce que leur amour baigne désormais dans la Lumière de Dieu et à cette Lumière ils comprennent combien vous les aimez et combien ils auraient dû vous aimer.

Ils ne peuvent plus vous dire des mots qui invoquent votre pardon et communiquent l’amour. Mais ils me les disent pour vous, et je vous les apporte, ces mots de vos morts qui maintenant vous voient et vous aiment comme il se doit. Je vous les apporte avec leur demande d’amour et leur bénédiction, valable dès le Purgatoire, car elle est déjà imprégnée de la Charité enflammée qui les brûle et les purifie. Et puis, parfaitement valable du moment où, libérés, ils viendront à votre rencontre au seuil de la Vie ou se réuniront à vous en elle, si vous les avez précédés au Royaume d’Amour.

Fie-toi à moi, Maria. Je travaille pour toi et pour tes êtres les plus chers. Élève ton esprit. Je viens pour te donner la joie. Fais-moi confiance. »

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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Madeleine Mar 20 Sep - 19:54

Bonjour Anayel, il y avait longtemps que je ne t'avais remercié pour toutes les références de MV  que tu mets quotidiennement sur le Forum. Merci infiniment pour ces enseignements si Lumineux et pertinents.  Celui sur le Purgatoire que tu viens de mettre m'a beaucoup frappée et m'incite à prier davantage pour les âmes du Purgatoire. 
                          Je vais le relire plusieurs fois c'est certain. Merci encore Anayel et continue ton bel apostolat ici qui nous édifie tellement ! Une belle journée à toi, fraternellement. 




                                                 Prie Prie     Gloire à toi Seigneu Gloire à toi Seigneu


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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 20 Sep - 21:30

Merci beaucoup @Madeleine pour ton appréciation et ton gentil message.

C'est toujours très beau ce que nous enseigne Jésus via Maria et ces enseignements sur le Purgatoire (un autre arrivera en fin de semaine) sont édifiants ! J'avais été frappée la première fois que j'avais lu cet passage, tant ça révolutionnait ce que je m'imaginais de ce lieu de purification. Mais ça nous permet d'encore plus aimer le bon Dieu et d'encore plus vouloir prier pour elles.

Je te remercie aussi pour tes sujets que tu alimentes constamment, je pense aux petites phrases de sagesse et à l'Imitation de Jésus Christ, c'est court, mais beau et puissant. Ces petites phrases restent dans l'esprit et on peut s'en servir pour s'édifier avec le Christ !

Fraternellement,
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 20 Sep - 21:32

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Se dépouiller de tout pour ne rechercher que Dieu

Le 18 octobre 1943

Jésus dit :

« Le secret de l’âme qui ne veut pas perdre son amour, Dieu, doit être je t’en ai déjà parlé de rester toujours fixée en Dieu avec les pouvoirs de l’âme.

Quoi que vous fassiez, sachez garder l’esprit fixé en moi. De cette façon, vous sanctifierez chacune de vos actions en la rendant agréable à Dieu et surnaturellement utile pour vous. Tout est oraison pour celle qui sait demeurer en Dieu, parce que l’union n’est rien d’autre qu’amour, et parce que l’amour transforme même les actions les plus humbles de la vie humaine en actes d’adoration agréables à Dieu.

Je te dis en vérité que, entre celui qui reste enfermé pendant des heures à l’église à répéter des mots dont l’âme est absente et celui qui, chez lui, à son bureau, dans son magasin, vaque à ses occupations en m’aimant et aimant son prochain pour moi, c’est le second qui prie et je le bénis, tandis que le premier ne fait qu’exécuter une pratique hypocrite que je condamne et méprise.

Quand l’âme a réussi à atteindre cette science amoureuse qui consiste à savoir rester toujours fixée en Dieu avec ses facultés, elle produit des actes d’amour continus. Elle m’aime même dans le sommeil physique, car la chair s’endort et se réveille avec la présence de mon Nom et ma pensée et, pendant que le corps se repose, l’âme continue d’aimer.

Oh ! saintes unions de l’âme avec son Dieu ! Lien spirituel que l’œil humain ne voit pas, mais s’il le pouvait, il verrait un cercle de feu qui entoure Dieu et la créature et qui, en augmentant la jubilation de Dieu, augmente la gloire de la créature ; cercle saint qui, au Ciel, servira de nimbe à votre front glorifié.

Enfermée comme elle est dans la chair, l’âme subit parfois par contrecoup les fatigues de la chair. Tentations de Satan, manquements plus ou moins graves – je ne parle pas de la faute mortelle qui sépare violemment l’âme de son Dieu, mais des fautes plus légères, lesquelles, quoique légères, ont pour conséquence une lassitude de l’esprit – déceptions, douleurs, évènements de la vie, toutes ces choses provoquent, avec les autres causes, des fatigues de l’âme chez ceux qui sont moins formés à la vie de l’esprit.
Mais il faut réagir.

Elles sont comme une de ces langueurs physiques qui précèdent la consomption de la chair. Malheur à celui qui ne les combat pas dès le début ! Mais trois fois malheur à celui qui ne combat pas les langueurs de l’esprit qui mènent à la somnolence spirituelle et, lentement, à la mort de l’âme.

Dieu n’aime pas les paresseux, il n’aime pas ceux qui préfèrent leur confort au Seigneur. Dieu punit ceux qui deviennent tièdes. Il se retire.

Votre bon Dieu vous appelle pour vous réveiller, il vous prie de l’accueillir, il se montre soucieux en vous ayant cherché et vous demande votre cœur pour s’y réfugier. Mais ne savez-vous pas que votre cœur est le plus beau tabernacle pour votre Seigneur ? Le bon Dieu tente tout pour vous tirer du sommeil spirituel et de la paresse spirituelle. Parfois, il tente même de forcer les grilles mystiques du cœur pour essayer d’y entrer.

Puis, il se retire parce qu’il ne recourt que rarement à la violence. Il vous laisse toujours libres, même si le fait de vous laisser libres est une douleur pour lui, car il voit que vous faites un mauvais usage de la liberté.

Quelquefois, en fait presque toujours, l’âme perçoit la venue de son Dieu, elle sent sa tentative d’entrer et, puisque l’âme se souvient que Dieu l’a créée, elle tressaille de douceur.

Vous piétinez votre âme, vous ne la suivez pas dans ses désirs, mais elle résiste à mourir en vous. Elle est la dernière à mourir, elle meurt après que l’intellect et le cœur sont morts à cause de l’orgueil et de la luxure ; elle meurt seulement quand vous la tuez en lui enlevant la Lumière, l’Amour, la Vie, c’est-à-dire Dieu. Mais aussi longtemps qu’elle n’est pas morte, elle tressaille de joie et palpite d’amour quand Dieu s’approche d’elle.

Malheur à ceux qui refusent de seconder ces mouvements de l’âme. Ils sont semblables aux malades qui, en multipliant les imprudences et en désobéissant au médecin, aggravent leur maladie toujours davantage au point de la rendre mortelle.

Lorsque votre âme fond de douceur car elle sent la présence de Dieu au-delà des grilles, secondez le mouvement de l’âme, abandonnez tous les soucis de la chair, mettez votre chair orgueilleuse à genoux, reconnaissez les droits de la reine enfermée en vous, de cette reine qui veut suivre son Roi, et adorez la bienveillance du Roi qui est venu à vous pour aimer votre âme et vous donner le gage du salut même pour votre chair à laquelle vous tenez tant, mais pour laquelle vous ne savez faire rien de réellement utile.

Dieu veut qu’à la résurrection finale vos chairs aussi resplendissent de lumière et de beauté surnaturelle et éternelle, qu’elles resplendissent pour les saintes œuvres accomplies dans la vie sur terre, pour les œuvres accomplies en suivant les impulsions de l’âme mue par Dieu.

Si vous saviez quelle grande grâce représente chaque venue du Dieu-Amour ! Si vous le compreniez, vous diriez à chaque instant :

“Viens, Seigneur Jésus ! Viens guider mon âme ! Sois mon Roi et mon Maître !” Si vous le saviez, vous marqueriez chaque rencontre, chaque venue, parmi les jours fastes de votre vie d’humains. Et en vérité, aucun évènement n’est aussi faste que l’instant où j’entre dans votre cœur avec mon amour pour vous sauver et vous conduire, au-delà de la vie, à la vraie Vie, éternelle et bienheureuse.

Lorsque, par incurie, vous avez laissé passer outre votre Maître, affligé à cause de votre inertie spirituelle ; lorsque le remords, cri de la conscience qui ne se tait jamais complètement, même dans les plus dépravés, éveille votre âme que vous avez abrutie dans la tiédeur et la matérialité, soyez prompts à prendre les mesures nécessaires. Cherchez Dieu tout de suite.

Pensez que, sans Dieu, on erre sur les chemins de la mort jusqu’à en périr pour l’éternité. Pensez aussi que Dieu est compatissant et qu’il a des entrailles charitables pour vous. Il entend aussitôt votre cri qui l’appelle et, même s’il reste caché quelque temps pour vous punir, il n’est pas loin. Vous ne le voyez pas, mais il est déjà à vos côtés avec son cœur de Père qui pardonne au fils fourvoyé, et désire ardemment le serrer contre son cœur.

Cherchez Dieu tout de suite. Passez outre la ronde des gardes, des pièges que l’Ennemi a échelonnés le long de la route afin d’empêcher qu’une âme lui échappe pour se réfugier en Dieu. Laissez donc que, par vengeance, Satan, envieux et cruel, vous dépouille.

Il vaut mieux que vous entriez dans la vie éternelle dépouillés d’humanité, mais riches seulement de richesses spirituelles, qu’accompagnés au seuil de Dieu par des affections, des honneurs, des joies terrestres, pour être jetés dehors parce que vous avez déjà tout eu et vous ne méritez rien d’autre, ayant préféré ce “tout”, lequel tombe et vous entraîne dans la chute, à la seule chose nécessaire : la monnaie pour entrer dans la vie éternelle, accumulée grâce aux efforts, aux fatigues, à la patience spirituelle, menue monnaie sainte amassée heure après heure en obéissant à ma Loi par amour pour moi, perles mystiques obtenues par la souffrance subie par amour, éternels rubis créés par votre volonté d’être mes enfants, à l’encontre des voix de la nature charnelle, à l’encontre des railleries et des vengeances du monde, à l’encontre des séductions et des colères de Satan ; richesses spirituelles voulues en se dominant soi-même et se faire triompher l’esprit qui veut suivre la volonté de Dieu ; voulues jusqu’à en suer du sang vivant, comme moi face à la plus forte tentation, à la plus forte peur, à la plus forte volonté divine que jamais homme ait pu subir.

Si vous saviez ce qu’est un “non” dit aux forces de la chair, des affections, des richesses, des honneurs, afin d’être fidèles à Celui qui vous aime ! Si vous saviez ce que c’est que d’être prêts à se laisser prendre même les choses les plus chères pour appartenir totalement à Dieu !

Certaines spoliations, subies avec résignation sinon avec joie, puisqu’on peut encore se réjouir devant la santé immolée à des fins divines, mais on ne peut se réjouir sur un tombeau qui se referme sur un père, une mère, un époux, un enfant, un frère – je fus homme parmi les hommes moi aussi et je me rappelle ce que c’est que de ne plus entendre une voix aimée, de ne plus sentir la présence d’un parent dans la maison ou d’un ami dans sa demeure – certaines spoliations subies avec résignation ont valeur de martyre, Maria, souviens-toi. Elles l’ont tout comme la vie qu’on offre pour l’avènement de mon Règne dans les cœurs, comme les fièvres, les maladies qu’on subit pour que tombent les fièvres des âmes et les maladies des esprits.

Et l’un et l’autre martyre auront la récompense du martyre : l’étole de pourpre de ceux qui sont venus à moi à travers de grandes tribulations, théorie de feu qui suivra l’Agneau avec la théorie immaculée des vierges, la seconde à ma droite, la première à ma gauche, car ces héros de l’esprit sont vraiment les enfants de mon cœur déchiré par un martyre d’amour, comme les premiers sont les enfants de Marie qui ressemblent davantage à leur Mère et au Fils de la Mère, ceux qui vécurent dans leur habit d’humains avec des sentiments d’anges, au-delà de la chair et du sang.

Par tous vos moyens, avec une sainte audace, cherchez le Seigneur. Cherchez-le pour réparer la paresse d’avant. Et une fois que vous l’aurez trouvé, ne vous séparez plus de lui.

En lui réside le Bien qui ne meurt pas, en lui la Vie et la Vérité. Si vous demeurez en lui, vous ne périrez point. Si vous vivez en lui, vous ne mourrez pas, vous ne commettrez pas d’erreurs. Tel un bateau qui entre sûrement dans le port parce que son pilote a su le mener, guidés par le Christ, vous entrerez dans le port de la Paix. C’est moi qui vous le dis, moi qui ne mens pas.

Ne me reniez jamais, enfants que j’aime. Soyez-moi fidèles et je vous donnerai la gloire. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431015.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 22 Sep - 22:33

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39

Conclusion du commentaire du Cantique des Cantiques.      
Les stratagèmes de l’amour


Le 19 octobre 1943

Jésus dit :

« Et maintenant, mon âme, maintenant que nous sommes à la fin du Cantique, je vais t’enseigner les dernières astuces de la science d’amour.

Sois pure, car ton Bien-aimé est plus pur que le lys et que la neige, et l’épouse doit revêtir les mêmes vêtements que son Seigneur et estimer ce qu’il estime. La Lumière s’approche, Maria. Efface le moindre reflet des ombres de la chair afin de n’être, toi aussi, que lumière pour l’heure où je viendrai, et la Lumière, Jésus, te serrera contre son cœur pour t’emmener dans sa demeure où il n’y aura plus ces séparations qu’impose l’existence sur terre.

Augmente toujours plus ta beauté car les noces sont proches. Pare-toi des bijoux de tes derniers sacrifices, pare-t’en avec joie, car ils te sont donnés par Celui qui t’aime d’un amour éternel.

Allume-toi de l’éclat de l’amour pour aviver ton apparence spirituelle. Une épouse froide, ou même seulement tiède, n’est pas une épouse. Je te veux brûlante d’un total amour.

Sois intrépide contre toutes les forces de l’Ennemi qui tente de te troubler à cause de son infernale envie. Il lancera en vain contre toi ses quadriges démoniaques. Aussi longtemps que tu resteras fidèle, quatre et quatre et dix fois quatre démons seront moins qu’un brin d’herbe sous ton pied, lequel fait les derniers pas pour franchir la distance qui te sépare encore de la demeure de ton amour.

Que rien ne te trouble. Avance en t’appuyant à moi. Reste appuyée ainsi jusqu’au bout et ton passage sera doux et lumineux, comme de sortir d’un chemin obscur et difficile pour entrer dans un pré fleuri, plein de soleil et de chants d’oiseaux. Et en vérité, pour celui qui en aimant a mérité de posséder le Ciel, la mort n’est que l’entrée dans la Beauté éternelle et dans la Joie éternelle.

Et puisque dans le passé tu ne fus pas sans faute, efface même le souvenir de ces ombres par le moyen que je t’ai enseigné. Avec un amour toujours plus vif. Vis uniquement pour moi, de moi, avec moi. Fais en sorte que, lorsqu’il te regarde, le Père te voie tellement fondue à moi qu’il ne puisse te distinguer de son Fils. Que ma charité te couvre comme un manteau nuptial sous lequel je cache ta robe déchirée.

Malheur à vous si vous vous présentez seuls devant la Justice. Pour autant que vous puissiez être bons, vous présentez toujours quelque dommage. Mais si vous vous présentez devant le Père avec moi, la splendeur du Fils nimbe votre âme à un tel point qu’il la rend belle, et ma splendeur n’est jamais aussi vive que lorsque je peux présenter au Père un esprit qui m’aime et pour qui mon sacrifice de Rédempteur n’a pas été inutile. La justice du Père n’a pas le cœur à affliger le Fils, Sauveur d’un nouveau citoyen de la sainte Jérusalem, et il annule de sa bénédiction la dette de cet esprit et lui ouvre le Ciel.

Fuis les distractions de la terre, isole-toi avec moi. Quand on s’apprête à s’installer à demeure dans un pays étranger, on en apprend la langue pour pouvoir y vivre, on cherche à apprendre au moins les premiers rudiments de cette langue et celui qui y va sans en savoir un mot fait preuve d’imprudence. Il aura beaucoup de mal les premiers temps.

Il est vrai que dans la demeure éternelle, la Sagesse vous rend instruits dès le premier instant. Mais vois-tu, mon âme, les derniers temps de la terre sont une préparation au Ciel. Quand ma bonté donne tous les signes et tout le temps pour que vous vous prépariez à la vie, quand par l’œuvre, non seulement de ma miséricorde, mais aussi de la volonté humaine, le moyen vous est donné de voir aux derniers préparatifs de votre venue à la vie, bienheureux ceux qui s’y préparent avec un soin qui n’est jamais excessif.

Si vous y mettiez ce soin, vous tous que l’âge ou une longue maladie, ou l’impitoyable contingence de la guerre mettent dans la quasi-certitude de mourir, il n’y aurait pas tant de pénibles arrêts au Purgatoire. Vous accompliriez votre métamorphose en moi par votre amour pour moi, avec un véritable repentir de m’avoir affligé, avec une véritable générosité, avec une véritable résignation, avec toutes les vertus pratiquées avec bonne volonté, et vous n’auriez pas à accomplir ce travail qui fait de l’être humain, mélange de chair et de sang dans lequel l’esprit a peu régné, un esprit qui a connu la vraie Vérité, c’est-à-dire que Dieu est la seule chose qui mérite tous les élans de l’être.

Tu as tout le temps pour te préparer à la demeure. Souviens-toi que, si beaucoup est pardonné à celui qui a beaucoup aimé, beaucoup sera demandé à celui qui a beaucoup reçu. Et peu de mortels ont eu autant que Dieu t’a donné avec amour de prédilection.

Que rien ne te pèse, que rien ne te répugne, que tout soit mis en œuvre par toi pour mettre les dernières touches à ta robe nuptiale. Si le chemin est de plus en plus pénible, pense à ton Jésus qui trouva si pénible aussi le dernier sentier qui menait au Golgotha. Chaque victime est un petit rédempteur de soi et de ses frères et sœurs. Et les voies de la rédemption ne sont pas de paisibles sentiers fleuris ; ce sont des raidillons pierreux, couverts de ronces, que l’on parcourt avec une croix sur les épaules, la fièvre dans les veines, une langueur dans la chair qui se meurt, la saveur du sang dans la bouche sèche, les épines sur la tête et la perspective du dernier tourment au cœur.

La rédemption s’accomplit au sommet, avec pour dernière pompe du rite propitiatoire les perles des trois clous, l’arrachement aux dernières douceurs des affections, la solitude entre ciel et terre, l’obscurité, non seulement de l’atmosphère, mais du cœur. Le soleil vient ensuite embrasser l’immolé. Mais d’abord, il y a les ténèbres et la douleur.

Reste unie à moi, reste unie. Plus l’heure approche et plus tu dois rester unie à moi. Il n’y a que Jésus qui aide et il n’y a que Jésus qui sache nous enseigner à souffrir le martyre d’amour puisqu’il a vécu cette expérience.

Mais étant donné qu’avant de le subir, je dus grandir à la vie et me nourrir du lait de ma Mère, comme première nourriture, et ensuite des aliments qu’elle préparait de ses saintes mains, chaque petit rédempteur doit vivre en Marie pour se former à être un Christ. Jésus est la force de votre âme, Marie la douceur. Avant de boire le vinaigre et le fiel, il faut boire le vin aromatisé. Et c’est le sourire encourageant de Marie qui vous le donne. Baume qui me rendit heureux sur terre, baume qui me rend heureux au Ciel et, avec Dieu, rend heureux tout le Paradis, le sourire maternel de ma Mère est une étoile dans la vie et une étoile dans la mort. C’est surtout une étoile dans la douleur de l’immolation.

Je l’ai regardé, ce sourire torturé et héroïque de ma Mère, seule consolation, unique consolation qui montait vers mon échafaud. Je l’ai regardé pour ne pas permettre que le désespoir s’approchât de moi. Regarde-le, toi aussi, toujours. Regardez-le, ô humains qui souffrez. Le sourire de Marie met en fuite le démon du désespoir.

Vivez unis à Marie dont vous êtes les enfants comme je le suis. Vis sur le cœur de Marie, âme que je veux amener au Ciel. Les mains de cette Mère qui ne déçoit pas ses enfants sont pleines de caresses pour toi. Ses bras te serrent contre ce sein qui m’a porté et sa bouche te dit les mots qui m’ont réconforté.

Pour que tu ne te perdes pas dans ces derniers arrêts sur terre, je t’enferme dans la demeure de Marie. Là, le trouble n’entre pas, car elle est la Mère de la Paix. Là, l’Ennemi n’entre pas car elle est victorieuse.

Que Marie t’enseigne les flammes suprêmes de la charité, elle qui est la Fille, la Mère, l’Épouse de la Charité.

Coupe tous les ponts entre le monde et toi. Vis en Jésus et en Marie. Souviens-toi que, même si l’être humain avait donné tous ses biens pour posséder l’amour, ce ne serait rien, car l’Amour est une chose telle que, au regard de Dieu, qui est l’Amour de votre âme, vraie raison de votre vie, tout perd de sa valeur. Posséder l’Amour est la seule chose qui compte. Et on possède l’Amour quand pour lui on sait renoncer à tout ce qu’on a.

La paix viendra après, Maria. Maintenant, il faut lutter. Mais pour celui qui m’aime, la lutte sera couronnée par la victoire.

Bientôt, je viendrai remplacer ta couronne d’épines par une couronne de joie. Persévère.

Appose mon sceau à chaque palpitation, à chaque tâche. Grave-le de tes larmes dans les fibres de ton cœur. Je suis celui qui sauve et qui aime. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431019.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Sam 24 Sep - 12:06

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39

Le miracle : Maria, comme la femme courbée, est guérie

Le 20 octobre 1943

Jésus dit :

« L’épisode de la femme courbée, guérie un jour de sabbat, est vraiment le tien.

Ton humanité et celle des autres t’avaient courbée.

Avant, tu étais toute droite, petite âme qui marchais dans ma voie, poussée par la force de ton amour pour ton Jésus dont tu avais compris plus que toute autre chose la majesté de Martyr, et qui voulais être semblable à lui dans le martyre, parce que l’Amour t’avait révélé que le martyre est l’amour professé, confessé, accompli à la perfection.

Après, tu t’étais courbée. Tu avais incliné vers la terre ton âme qui avant ne regardait que le Ciel. Les inquiétudes et les affections humaines s’étaient substituées aux sollicitudes spirituelles dans lesquelles tu ne te préoccupais que des intérêts de Dieu, et par conséquent, même sans le vouloir de façon délibérée, des intérêts de ton âme. Les affections humaines prirent la place de l’Amour pour moi.

Ces inquiétudes et ces affections, beaucoup plus écrasantes que ma croix - car si la croix est un poids, elle est aussi un appui et une élévation - t’avaient “courbée”. Et c’est le Tentateur, qui poursuit les âmes, qui avait travaillé à ce que tu te laisses courber pour des raisons humaines : il profite de vos faiblesses pour en faire des instruments de péché.

Et tu as péché, sais-tu ? Oui, tu as péché, me causant tant de douleur. Par ma connaissance, je savais que c’était une phase transitoire, mais je n’aurais pas voulu que tu vives cette phase. Elle t’éloignait tellement de ma Voie et du Ciel.

Aime- moi beaucoup, Maria, car ma miséricorde pour toi a opéré des prodiges. Je t’ai disputée au Mal avec l’amour d’un Père, le travail d’un Médecin et la patience de Dieu. Enfin, tu m’as entendu, et tu t’es tournée vers moi. Tu étais déjà sur ma voie et tu voulais me suivre et m’aimer. Mais tu étais courbée.

Ton esprit n’arrivait pas à se libérer de toutes les séquelles de tes maladies spirituelles et des tendances de la chair. Tu avais été trop longtemps opprimée et irritée par trop de choses et, en effet, les êtres qui t’entouraient n’étaient certainement pas un facteur de résurrection. Au contraire, ils annulaient, par leur façon d’agir, les progrès de l’esprit et paralysaient tes efforts pour ressusciter complètement. C’est là ta seule excuse.

Mais je veux que tu fasses même de cette situation une raison de m’aimer et d’aimer ton prochain qui t’a ainsi entravée. N’importe quel prochain, souviens-toi. Si ceux qui t’ont fait pleurer et t’ont arraché les nouvelles plumes que l’amour, désormais connu et pratiqué, te donnait pour voler, s’ils avaient eu, pendant toute leur vie, ce que je t’ai donné d’amour de prédilection, pense qu’ils auraient été meilleurs que toi. C’est la pensée que j’ai gardée à l’esprit au moment de juger ces esprits obtus, et c’est la pensée que tu dois avoir afin de leur pardonner et de les aimer totalement.

Lorsque j’ai jugé que tu avais été suffisamment punie de ta désertion, quand j’ai pensé que tu l’expierais, je t’ai redressée, mon âme. Je savais que la douleur était sur le point de s’abattre sur toi et, avec la douleur, la solitude. On ne m’appelle pas “Miséricorde” pour rien. Je suis miséricorde. Et je suis venu pour être pour toi parenté, amitié, joie, tout. Mais d’abord, je t’ai “libérée” des derniers liens qui t’entravaient encore.

Les “chefs des synagogues” – il y en a encore aujourd’hui et ils sont représentés par ceux qui voient comme des poutres les brindilles d’autrui et ne voient pas leurs propres poutres, ceux qui croient qu’il est légitime d’analyser, de contrôler, de critiquer l’œuvre de Dieu – s’ils connaissaient le moment et la cause que j’ai choisis pour opérer le miracle, ils en seraient scandalisés.

Et alors ? Ne suis-je pas libre d’agir de la façon et au moment qui me plaisent ? Et si, de ton néant obscur, j’ai voulu faire une force lumineuse et agissante, si de toi, une misère, j’ai voulu faire une richesse, n’en ai-je pas le droit ? Et si j’ai jugé que ton épreuve suffisait et que maintenant, ta constance, ta confiance, ton repentir, ton amour méritaient la récompense de mon aide et de mon amour, peut-il y avoir quelqu’un qui critique mon œuvre ?

J’aime me servir des nullités, que l’amour et l’humilité rendent chères à mon cœur, pour faire resplendir ma puissance. Si je prenais seulement les “parfaits”, comment les pauvres humains pourraient-ils avoir l’espoir d’entrer au Ciel ?

Je prends les faibles, les pécheurs qui ne sont capables que de confiance et d’espoir en moi et qui ont de l’affection pour moi – je ne dis pas “amour” parce que, s’ils aimaient, ils ne seraient pas de faibles pécheurs – je prends ces enfants qui, à leur imperfection, mêlent des veines de perfection, et j’en fais les lumières et les maîtres de leurs pauvres frères et sœurs, plus faibles et plus pécheurs qu’eux. Je les enflamme d’amour, je les rends assoiffés de sacrifice, j’accepte leur offrande. Une fois qu’ils sont parvenus à l’état de “victimes”, je les consacre à leur mission.

Tous les jours sont des jours de “sabbat” pour moi. Car tous les jours, vous êtes insuffisants aux yeux de la perfection, mais tous les jours aussi j’estime opportun de dire :  “Assez” à ce qui vous courbe et d’introduire l’âme que j’ai choisie à mon service.

Que ton passé et mon opération soient toujours présents à ton esprit. Le premier servira à te garder humble et à te laver toujours plus par ton repentir, la deuxième à t’enflammer toujours plus d’amour.

Vis d’espérance en ton Jésus. Si je t’ai tant aimée, je ne serai point sévère à ton égard.
Vis de constance. Seule ta volonté pourrait te détacher de moi et te replonger dans les ténèbres.
Vis d’humilité. Je me communique aux âmes humbles.
Vis d’amour. Plus tu m’aimeras et plus tu me comprendras exactement.
Vis avec la paix dans ton cœur. Je te la donne pour ton réconfort. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431021.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 26 Sep - 22:24

Bonjour à tous,

C'est une leçon très longue, mais je ne me voyais pas la couper, car Jésus se penche sur le Purgatoire et les dix Commandements.

C'est long, donc, mais c'est un enseignement lumineux qui en vaut la peine, je pense ^^

Bonne lecture à tous et que le Saint Esprit nous aide à toujours aimer davantage sunny

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39

L’expiation par l’amour au Purgatoire

Le 21 octobre 1943

Jésus dit :

« Je reprends le sujet des âmes qui entrent au Purgatoire.

Si tu as déjà saisi le sens complet de mes paroles, ça ne fait rien. Ces pages sont pour tous, car tous ont des êtres chers au Purgatoire et presque tous, avec la vie qu’ils mènent, sont destinés à faire un arrêt en cette demeure. Je continue donc pour les uns et les autres.

J’ai dit que les âmes qui purgent leur peine ne souffrent que pour l’amour et expient par l’amour. Voilà ce qui explique ce système d’expiation.

Si vous, humains irréfléchis, réfléchissez attentivement à ma Loi dans ses conseils et ses commandements, vous verrez qu’elle est entièrement axée sur l’amour. Amour envers Dieu, amour envers son prochain.

Dans le premier commandement, moi, Dieu, je m’impose à votre amour révérenciel avec toute la solennité qui est digne de ma Nature au regard de votre nullité : « Je suis le Seigneur ton Dieu ».

Trop de fois vous l’oubliez, ô humains qui vous croyez des dieux ; si votre esprit n’est pas vivifié par la grâce, vous n’êtes rien d’autre que poussière et pourriture, des animaux qui joignez à l’animalité la ruse de l’intelligence que possède la Bête, laquelle vous fait faire des œuvres de bêtes, pire que des œuvres de bêtes, de démons.

Dites-le-vous matin et soir, dites-le-vous à midi et à minuit, dites-le-vous quand vous mangez, quand vous buvez, quand vous allez vous coucher, quand vous vous réveillez, quand vous travaillez, quand vous vous reposez ; dites-le-vous quand vous aimez, dites-le-vous quand vous contractez des amitiés, dites-le-vous quand vous donnez des ordres et quand vous obéissez, dites-le-vous toujours : « Je ne suis pas Dieu. La nourriture, la boisson, le sommeil ne sont pas Dieu. Le travail, le repos, les occupations, les œuvres du génie ne sont pas Dieu. La femme, ou pis, les femmes, ne sont pas Dieu. Les amitiés ne sont pas Dieu. Les supérieurs ne sont pas Dieu.

Il n’y a qu’un Dieu : c’est mon Seigneur qui m’a donné cette vie afin qu’avec elle je mérite la vie qui ne meurt pas, qui m’a donné vêtements, nourriture, demeures, qui m’a donné le travail pour que je gagne ma vie, le génie pour que je témoigne que je suis le roi de la terre, qui m’a donné la capacité d’aimer et des créatures à aimer “avec sainteté” et non avec luxure, qui m’a donné le pouvoir, l’autorité pour que j’en fasse un instrument de sainteté et non de damnation. Je peux devenir semblable à lui puisqu’il l’a dit : “Vous êtes des dieux”, mais seulement si je vis sa Vie, c’est-à-dire sa Loi, mais seulement si je vis sa Vie, c’est-à-dire son Amour. Il n’y a qu’un Dieu : lui. Je suis son enfant et sujet, l’héritier de son royaume.

Mais si je déserte et trahis, si je me crée un royaume à moi où je veux être roi et dieu humainement, alors je perds le vrai royaume et mon sort d’enfant de Dieu se dégrade et déchoit à celui d’enfant de Satan, puisqu’on ne peut simultanément servir l’égoïsme et l’amour, et celui qui sert le premier sert l’Ennemi de Dieu et perd l’Amour, c’est-à-dire qu’il perd Dieu ».

Enlevez de votre esprit et de votre cœur tous les dieux mensongers que vous y avez placés, en commençant par le dieu de fange que vous êtes quand vous ne vivez pas en moi. Souvenez-vous de ce que vous me devez pour tout ce que je vous ai donné – et je vous aurais donné encore plus si vous n’aviez pas lié les mains de votre Dieu par votre mode de vie – pour ce que je vous ai donné pour la vie de tous les jours et pour la vie éternelle. Pour celle-ci, Dieu vous a donné son Fils, afin qu’il fût immolé comme agneau sans tache et qu’il lavât vos dettes de son Sang, et qu’ainsi il ne fît point retomber, comme aux temps mosaïques, les iniquités des pères sur les enfants jusqu’à la quatrième génération de pécheurs ; ce sont « ceux qui me haïssent » puisque le péché est une offense faite à Dieu, et celui qui offense hait.

N’érigez pas d’autres autels à de faux dieux. Ayez seulement, non tant sur les autels de pierre, mais sur l’autel vivant de votre cœur, votre unique Seigneur Dieu. Servez-le et offrez-lui un vrai culte d’amour, amour, amour, o enfants qui ne savez point aimer, qui dites et dites des mots de prière, des mots seulement, mais qui ne faites pas de l’amour votre prière, la seule que Dieu accepte avec plaisir.

Souvenez-vous qu’une vraie palpitation d’amour, qui monte comme un nuage d’encens des flammes de votre cœur amoureux de moi, a pour moi une valeur infiniment plus grande que mille et mille prières faites avec un cœur tiède ou froid. Attirez ma Miséricorde par votre amour. Si vous saviez combien grande et active est ma Miséricorde envers ceux qui m’aiment ! C’est une vague qui passe et lave ce qui en vous constitue une tache. Elle vous donne une étole d’une blancheur éclatante pour entrer dans la Cité sainte du Ciel, où resplendit comme un soleil la charité de l’Agneau qui s’est fait immoler pour vous.

N’utilisez pas le saint Nom par habitude ou pour donner force à votre colère, pour donner libre cours à votre impatience, pour corroborer vos malédictions. Et surtout, n’appliquez pas le terme « dieu » à des créatures humaines que vous aimez avec la faim des sens ou le culte de l’intellect. Ce Nom ne doit s’adresser qu’à Un seul. À moi. Et à moi, il faut le dire avec amour, avec foi, avec espérance. Ce Nom sera alors votre force et votre défense. Le culte de ce Nom vous justifiera, car celui qui agit en apposant le sceau de mon Nom à ses actions ne peut commettre de mauvaises actions. Je parle de celui qui agit sincèrement, et non des menteurs qui cherchent à se couvrir eux-mêmes et leurs œuvres de la splendeur de mon Nom trois fois saint. Mais qui tentent-ils de tromper ? Je ne suis pas sujet à la tromperie, et les humains eux-mêmes, à moins qu’ils ne soient des malades mentaux, comprennent, en comparant les œuvres des menteurs à leurs dires, qu’ils sont faux et en éprouvent du mépris et du dégoût.

Vous qui ne savez aimer que vous-mêmes et votre argent, et à qui semble perdue chaque heure qui ne soit pas consacrée à satisfaire la chair ou à remplir la bourse, sachez, au milieu de vos jouissances ou de votre travail de brutes et d’avides, faire une pause qui vous donne le moyen de penser à Dieu, à ses bontés, à sa patience, à son amour. Vous devriez, je le répète, m’avoir toujours présent à l’esprit quoi que vous fassiez ; mais puisque vous êtes incapables d’agir en gardant toujours l’esprit fixé en Dieu, cessez vos opérations une fois par semaine pour penser uniquement à Dieu.

Ceci, qui peut vous paraître une loi servile, est au contraire la preuve de combien Dieu vous aime. Votre bon Père le sait que vous êtes des machines fragiles qui s’usent par l’usage continu et il a pourvu aux besoins de votre chair, même à elle puisque la chair est aussi son œuvre, en vous donnant le commandement de la faire reposer un jour sur sept pour lui redonner des forces comme il se doit. Dieu ne veut pas que vous soyez malades. Si vous étiez restés ses enfants, vraiment à lui, à partir d’Adam, vous n’auriez pas connu les maladies. Elles sont, avec la souffrance et la mort, le fruit de vos désobéissances à Dieu et, tels des champignons, elles ont poussé et poussent sur les racines de la première désobéissance, celle d’Adam ; elles bourgeonnent les unes des autres, chaîne tragique, du germe qui est resté dans votre cœur, du poison du Serpent maudit, lequel provoque en vous des fièvres de luxure, d’avarice, de gourmandise, de paresse, de coupables imprudences.

Et c’est une coupable imprudence que de vouloir forcer votre être à travailler sans cesse pour le gain, tout comme de vouloir jouir à l’excès de l’appétit ou de la sensualité, de ne pas vous contenter de la nourriture nécessaire à la vie et de la compagnie nécessaire à la continuation de l’espèce, mais de vous rassasier outre mesure comme les animaux d’un bourbier et de vous épuiser et de vous avilir comme des brutes – ou plutôt, pire que des brutes, lesquelles ne sont pas semblables, mais supérieures à vous dans leurs accouplements auxquels elles se soumettent par obéissance aux lois ordonnées – de vous avilir pire que des brutes, comme des démons qui désobéissent aux lois saintes du droit instinct, de la raison et de Dieu.

Vous avez corrompu votre instinct et celui-ci vous amène désormais à préférer des repas corrompus, faits de luxures dans lesquelles vous profanez votre corps, mon œuvre, et votre âme, mon chef-d’œuvre ; et vous tuez des embryons de vie, leur niant la vie : vous les supprimez avant leur terme, volontairement ou par vos lèpres qui sont un poison mortel aux vies naissantes.

Combien d’âmes votre appétit sensuel appelle-t-il du Ciel, âmes auxquelles vous fermez ensuite les portes de la vie ? Combien arrivent à peine à terme et viennent au monde mourantes ou déjà mortes, âmes à qui vous interdisez le Ciel ? Combien à qui vous imposez un poids de souffrance, qu’elles ne peuvent pas toujours porter, avec une existence tarée, marquée par des maladies douloureuses et honteuses ? Combien parmi elles ne peuvent résister à cette sorte de martyre non voulu, mais que vous leur avez apposé comme une marque au feu dans la chair, êtres que vous avez engendrés sans réfléchir que, lorsqu’on est corrompu comme un sépulcre plein de pourriture, on n’a plus le droit d’engendrer des enfants pour les condamner à la souffrance et au mépris de la société ? Combien, ne pouvant supporter ce sort, se suicident ?

Mais qu’est-ce que vous croyez ? Que je vais les condamner pour leur crime contre Dieu et contre elles-mêmes ? Non. Avant elles, qui pèchent contre deux, il y a vous qui péchez contre trois : contre Dieu, contre vous-mêmes et contre les innocents que vous engendrez pour les conduire au désespoir. Pensez-y. Pensez-y bien. Dieu est juste, et s’il pèse la faute, il pèse aussi les causes de la faute. Et dans ce cas, les causes allègent la condamnation du suicide, mais grèvent votre condamnation, vous qui êtes les meurtriers de vos enfants désespérés.

Dieu a mis dans la semaine ce jour de repos et il vous a donné lui-même l’exemple du repos ; pensez, lui, l’Agent infini, celui qui engendre et qui s’engendre continuellement de lui-même, vous a montré le besoin de repos ; il l’a fait pour vous, pour être votre Maître dans la vie. Et vous, négligeables puissances, vous voulez ne pas en tenir compte comme si vous étiez plus puissants que Dieu ! En ce jour de repos pour votre chair qui se brise sous la fatigue excessive, sachez vous occuper des droits et des devoirs de l’âme. Ses droits à la vraie Vie. L’âme meurt si elle est tenue à l’écart de Dieu. Donnez le dimanche à votre âme – puisque vous êtes incapables de le faire tous les jours et à toutes les heures — pour que le dimanche elle se nourrisse de la parole de Dieu, elle se sature de Dieu, pour avoir de la vitalité durant les autres jours de travail. Le repos dans la maison du Père est si doux à l’enfant que le travail a tenu éloigné toute la semaine ! Pourquoi ne pas faire cette douceur à votre âme ? Pourquoi salissez-vous ce jour en faisant la noce et en vous adonnant à la luxure, au lieu d’en faire une lumière pure pour votre béatitude maintenant et plus tard ?

Et après l’amour à celui qui vous a créés, donnez votre amour à ceux qui vous ont engendrés et à ceux qui sont vos frères et sœurs. Si Dieu est charité, comment pouvez-vous dire que vous êtes en Dieu si vous n’essayez pas de lui ressembler dans la charité ? Et pouvez-vous dire que vous lui ressemblez si vous n’aimez que lui et non les autres qu’il a créés ? Oui, Dieu doit être aimé plus que tous, mais celui qui néglige d’aimer ceux que Dieu aime ne peut dire qu’il aime Dieu.

Aimez donc en premier ceux qui, pour vous avoir engendrés, sont les deuxièmes créateurs de votre être sur terre. Le Créateur suprême est le Seigneur Dieu qui forme vos âmes et, en tant que Maître de la vie et de la mort, permet que vous veniez à la vie. Mais les deuxièmes créateurs sont ceux qui, de deux chairs et deux sangs, font une chair nouvelle, un nouvel enfant de Dieu un nouvel habitant futur des Cieux. Car c’est pour les cieux que vous êtes créés, car c’est pour les Cieux que vous devez vivre sur la terre.
                                                                                                                                                                     
Oh ! sublime dignité du père et de la mère ! Saint épiscopat – je dis là un mot hardi mais vrai qui consacre un nouveau serviteur à Dieu avec le chrême d’un amour conjugal, le lave avec les pleurs de la mère, l’habille avec le travail du père, fait de lui le porteur de la Lumière en inspirant la connaissance de Dieu aux esprits des petits et l’amour de Dieu aux cœurs innocents. En vérité, je vous dis que les parents sont inférieurs à Dieu de bien peu uniquement par le fait de créer un nouvel Adam. Mais si, de plus, les parents savent faire du nouvel Adam un nouveau petit Christ, alors leur dignité est inférieure à celle de l’Éternel d’à peine un degré.  

Aimez donc votre père et votre mère d’un amour qui ne sera surpassé que par celui que vous devez avoir pour votre Seigneur Dieu : ils sont la double manifestation de Dieu que l’amour conjugal transforme en une « unité ». Aimez-la car sa dignité et ses œuvres sont celles qui ressemblent le plus à celles de Dieu : vos parents sont vos créateurs terrestres et tout en vous doit les vénérer comme tels.    

Et vous, ô parents, aimez vos enfants. Souvenez-vous qu’à chaque devoir correspond un droit et que, si les enfants ont le devoir de voir en vous la plus grande dignité après Dieu et de vous donner le plus grand amour après l’amour total qu’on doit à Dieu, vous avez le devoir d’être parfaits pour ne pas diminuer l’opinion que vos enfants se font de vous et leur amour à votre égard.

Souvenez-vous qu’engendrer la chair, c’est beaucoup, mais ce n’est rien en même temps. Les animaux aussi engendrent la chair et bien des fois s’en occupent mieux que vous. Mais vous engendrez un citoyen des Cieux. C’est de cela que vous devez vous préoccuper. N’éteignez pas la lumière dans l’âme de vos enfants, ne permettez pas que la perle de l’âme de vos enfants s’habitue à la fange, pour que cette habitude ne la pousse pas à sombrer dans la fange. Donnez de l’amour, de l’amour saint à vos enfants, et non pas de stupides soins à leur beauté physique, à leur culture humaine. Non. Vous devez soigner la beauté de leur âme et l’éducation de leur esprit.

La vie des parents est sacrifice comme celle des prêtres et des maîtres convaincus de leur mission. Toutes trois sont des catégories de « formateurs » de ce qui ne meurt pas, l’esprit ou la psyché, si vous préférez. Étant donné que l’esprit se situe par rapport à la chair dans une proportion de 1000 contre 1, considérez à quelle perfection devraient parvenir les parents, les maîtres et les prêtres pour être vraiment tels qu’ils devraient. Je dis bien « perfection » ; « formation » ne suffit pas. Ils doivent former les autres, mais afin de ne pas les rendre difformes, ils doivent les modeler sur un modèle parfait. Et comment peuvent-ils y prétendre s’ils sont eux-mêmes imparfaits ? Comment peuvent-ils devenir parfaits eux-mêmes s’ils ne se modèlent pas sur la Perfection qu’est Dieu ? Et qu’est-ce qui peut rendre l’être humain capable de se modeler sur Dieu ? L’amour. Toujours l’amour. Vous êtes du fer brut et informe. L’amour est la fournaise qui vous purifie et vous fait fondre et vous liquéfie pour que vous puissiez couler dans les veines surnaturelles de la forme de Dieu. Vous serez alors les « formateurs » d’autrui, quand vous vous serez vous-mêmes modelés sur la perfection de Dieu.

Souvent, les enfants représentent l’échec spirituel des parents. On voit à travers les enfants ce que valaient les parents. S’il est vrai que parfois des enfants dépravés naissent de parents saints, c’est l’exception. En général, au moins un des parents n’est pas saint et, étant donné qu’il est plus facile de copier le mal que le bien, l’enfant copie le pire des deux. Et il est aussi vrai qu’un enfant saint naît parfois de parents dépravés. Mais dans ce cas aussi, il est rare que les deux parents soient dépravés. Par la loi de la compensation, le meilleur des deux est bon pour deux, et par des prières, des larmes et des paroles, il accomplit l’œuvre de tous les deux, formant l’enfant pour le Ciel.

En tous cas, ô enfants, quels que soient vos parents, je vous dis : « Ne jugez pas, aimez seulement, pardonnez seulement, obéissez seulement, excepté dans les choses qui sont contraires à ma Loi. À vous le mérite de l’obéissance, de l’amour et du pardon, de votre pardon, vous les enfants, Maria, lequel accélère le pardon de Dieu aux parents, et qui l’accélère d’autant plus que votre pardon est total ; aux parents la responsabilité et le juste jugement, soit en ce qui vous concerne, soit pour ce qui revient à Dieu, de Dieu, le seul Juge ».

Il est superflu d’expliquer que tuer, c’est manquer à l’amour, à l’amour envers Dieu à qui vous enlevez le droit de vie et de mort sur Une de ses créatures et son droit de Juge. Seul Dieu est juge et un saint juge et, s’il a accordé à l’être humain qu’il se crée des assemblées judiciaires pour mettre un frein au crime aussi bien qu’au châtiment, malheur à vous si, comme vous manquez à la justice de Dieu, Vous manquez à la justice humaine, vous érigeant en juges d’un de Vos semblables qui vous a fait un tort ou dont vous croyez qu’il vous a fait un tort.

Songez, ô pauvres enfants, que l’offense, la douleur bouleversent l’esprit et le cœur, et que la colère et la douleur elle-même couvrent d’un voile votre vue intellectuelle, voile qui vous empêche de voir la vraie vérité et la charité telle que Dieu vous la présente afin que vous puissiez régler sur elle votre mépris, si juste soit-il, et non en faire, par une condamnation trop impitoyable, une injustice. Soyez saints même lorsque l’offense vous brûle. Souvenez-vous de Dieu surtout à ce moment-là.

Et vous aussi, juges de la terre, soyez saints. Vous avez entre les mains les pires horreurs de l’humanité. Scrutez-les, les yeux et l’esprit imprégnés de Dieu. Voyez le véritable « pourquoi » de certaines « misères ». Songez que, même si ce sont de vraies « misères » de l’humanité qui se dégrade, de nombreuses causes les produisent. Dans la main qui a tué, cherchez la force qui l’a poussée à tuer et souvenez-vous que vous êtes humains vous aussi. Demandez-vous si, trahis, abandonnés, aiguillonnés, vous auriez été meilleurs que celui ou celle qui devant vous attend sa sentence. En faisant un sévère examen de conscience, demandez-vous si aucune femme ne peut vous accuser d’être les véritables meurtriers de l’enfant qu’elle a supprimé, parce qu’après les moments de joie, vous vous êtes soustraits à votre devoir d’honneur. Et si vous pouvez le faire, vous pouvez alors être sévères.

Mais si, après avoir péché contre l’enfant né de votre tromperie et de votre luxure, vous voulez obtenir le pardon de Celui qu’on ne trompe pas et qui n’oublie pas, même après que vous avez vécu des années de vie correcte, après cette faute que vous n’avez pas voulu réparer, ou après ce crime que vous avez provoqué, soyez au moins actifs dans la prévention du mal, surtout là où la légèreté féminine et la misère du milieu prédisposent aux chutes dans le vice et à l’infanticide.

Souvenez-vous, hommes, que moi, le Pur, n’ai pas refusé de racheter les femmes sans honneur. Et à la place de l’honneur qu’elles n’avaient plus, j’ai fait surgir dans leur âme, telle une fleur d’un sol profané, la fleur vivante du repentir qui rachète. J’ai donné mon amour compatissant à ces pauvres malheureuses qu’un soi-disant « amour » avait prostrées dans la fange. Mon amour véritable les a sauvées de la luxure que le soi-disant amour avait inoculée en elles. Si je les avais fuies et maudites, je les aurais perdues à jamais. Je les ai aimées aussi pour le monde qui, après avoir joui d’elles, les recouvre de railleries hypocrites et de mépris mensonger. Au lieu des caresses du péché, elles ont eu la caresse de mon regard pur ; au lieu des paroles du délire, j’ai eu pour elles des mots d’amour ; au lieu de l’argent, prix honteux de leur baiser, j’ai donné les richesses de ma Vérité.

C’est comme ça qu’on agit, hommes, pour tirer de la fange celles qui sombrent dans la fange, et on ne s’agrippe pas à leur cou au risque de périr à deux, et on ne jette pas de pierres pour les faire sombrer davantage. C’est l’amour, toujours l’amour qui sauve.

J’ai déjà parlé du fait que l’adultère est un péché contre l’amour, et je ne le répéterai pas, pas pour l’instant du moins. Il y a tant à dire sur ce débordement d’animalité - et beaucoup que vous ne comprendriez même pas, car vous allez jusqu’à vous vanter de trahir vos foyers — que par pitié pour ma petite disciple, je me tais. Je ne veux pas épuiser les forces de cette créature si lasse et troubler son esprit par la crudité de ces réalités humaines puisque, proche de son but, elle ne pense qu’au Ciel.

Il est évident que celui qui vole manque à l’amour. S’il se souvenait de ne pas faire aux autres ce qu’il ne souhaite pas qu’on lui fasse, et s’il aimait les autres autant que lui-même, il n’enlèverait pas par fraude et violence ce qui appartient à son prochain. Il ne manquerait donc pas à l’amour, alors qu’il y manque en commettant des larcins qui peuvent être de marchandises, d’argent ou d’occupation. Que de vols vous commettez en dérobant une place à un ami, une invention à un camarade ! Vous êtes voleurs, trois fois voleurs en faisant cela. Vous l’êtes plus que si vous voliez un portefeuille ou un bijou, car sans ces derniers on peut encore vivre, mais sans un emploi rémunéré, on meurt, et avec celui à qui on a volé la place, sa famille meurt de faim.

Je vous ai donné la parole comme signe de votre élévation au-dessus des autres animaux de la terre. Vous devriez donc m’aimer pour la parole, mon don. Mais est-ce que je peux dire que vous m’aimez pour la parole, quand de ce don du Ciel vous faites une arme pour ruiner votre prochain par le parjure ? Non, vous n’aimez ni moi ni le prochain quand vous affirmez ce qui est faux, mais bien au contraire, vous nous haïssez. Ne songez-vous pas que la parole tue, non seulement la chair mais la réputation de quelqu’un ? Celui qui tue hait, celui qui hait ne peut aimer.

L’envie n’est pas charité : c’est l’anti-charité.
Celui qui désire immodérément le bien d’autrui est un envieux et n’aime pas. Soyez contents de ce que vous avez. Songez que, sous l’apparence de la joie, il y a souvent des souffrances que Dieu voit et qui vous sont épargnées à vous qui, selon toute apparence, êtes moins heureux que ceux que vous enviez. Et puis, si l’objet de votre désir est la femme d’autrui ou le mari d’autrui, sachez alors qu’au péché d’envie vous unissez celui de luxure et d’adultère. Vous commettez donc une triple offense à la charité envers Dieu et le prochain.

Comme vous le voyez, si vous contrevenez au décalogue, vous contrevenez à l’amour.

Il en va de même pour les conseils que je vous ai donnés, lesquels sont la fleur de la plante de charité. Or, si en contrevenant à la Loi, vous contrevenez à l’amour, il est évident que le péché est un manquement à l’amour. Il faut donc l’expier par l’amour.

L’amour que vous n’avez pas su me donner sur terre, vous devrez me le donner au Purgatoire.
Voilà pourquoi je dis que le Purgatoire n’est autre que souffrance d’amour.

Durant toute votre vie, vous avez peu aimé Dieu dans sa Loi. Vous avez jeté par-dessus vos épaules la pensée de Dieu, vous avez vécu en aimant tous et en l’aimant peu. Il est juste que, n’ayant pas mérité l’Enfer et par ailleurs n’ayant pas mérité le Paradis, vous le méritiez maintenant en vous enflammant de charité, en brûlant pour votre tiédeur sur terre. Il est juste que vous désiriez pendant mille et mille heures d’expiation d’amour ce que mille et mille fois vous avez manqué de désirer sur terre, Dieu, but suprême des intelligences créées. À chaque fois que vous avez tourné le dos à l’amour correspondent des années et des siècles de nostalgie amoureuse. Des années ou des siècles selon la gravité de votre faute.

Désormais sûrs de Dieu, pleinement conscients de la beauté supérieure de Dieu grâce à la rencontre fugace du premier jugement, dont le souvenir vous accompagne pour rendre plus vive l’envie d’amour, vous le désirez, vous pleurez le fait d’être loin de lui, vous regrettez d’avoir été la cause de cet éloignement et vous vous en repentez, et vous vous rendez de plus en plus pénétrables à ce feu allumé par la Charité pour votre bien suprême.

Lors que les mérites du Christ sont jetés, par les prières des vivants qui vous aiment, comme des essences ardentes dans le saint feu du Purgatoire, l’incandescence de l’amour vous pénètre plus fort et plus profondément et, au milieu des grandes flammes rutilantes, le souvenir de Dieu, que vous avez vu en cet instant fugace du premier jugement, se fait de plus en plus brillant en vous.

Comme au cours de la vie terrestre, plus l’amour grandit et plus s’amincit le voile qui cache la Divinité au vivant, ainsi dans le second règne, plus la purification augmente, et par conséquent l’amour, et plus le visage de Dieu se fait proche et visible. Déjà il brille et sourit à travers le vacillement des saintes flammes. Il est tel un soleil qui s’approche de plus en plus, et sa lumière et sa chaleur annulent de plus en plus la lumière et la chaleur du feu purgatif, jusqu’au moment où, passant du tourment du feu mérité et béni au soulagement conquis et bienheureux de la possession, vous passez de la flamme à la Flamme, de la lumière à la Lumière, vous vous élevez à être lumière et flamme en lui, Soleil éternel, comme des étincelles absorbées par un bûcher et comme des lampes jetées dans un incendie.

Oh ! joie des joies, lorsque vous serez élevés à ma Gloire, que vous serez passés de ce règne de l’attente au Règne du triomphe. Oh ! connaissance parfaite du parfait Amour !

Cette connaissance, ô Maria, est un mystère que l’esprit peut pénétrer par la volonté de Dieu, mais qu’il ne peut décrire avec la parole humaine. Crois-moi, cela vaut la peine de souffrir toute une vie pour la posséder depuis l’heure de la mort. Crois-moi, il n’y a pas de plus grande charité que de la procurer par la prière à ceux que vous avez aimés sur terre et qui commencent maintenant leur purgation dans l’amour auquel tant et tant de fois pendant leur vie ils fermèrent les portes du cœur.

Courage, enfant bénie à qui sont révélées les vérités cachées. Avance, agis et élève-toi. Pour toi-même et pour ceux que tu aimes dans l’au-delà.

Laisse l’Amour consumer le fil de ta vie. Déverse ton amour sur le Purgatoire afin d’ouvrir les portes du Ciel à ceux que tu aimes. Bienheureuse es-tu si tu sais aimer jusqu’à l’incinération de ce qui est faible et qui pécha. Les Séraphins viennent à la rencontre de l’esprit purifié par l’immolation d’amour et ils lui enseignent le « Sanctus » éternel que l’on chante au pied de mon trône. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431021.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 27 Sep - 22:21

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39

La prophétie d’Abdias appliquée à l’Italie

Le 23 octobre 1943

Livre d’Abdias:

Jésus dit :

« Ceci va te faire souffrir. Mais je ne peux toujours parler qu’à toi, petite épouse d’amour et de douleur.

Écris pour tous. La parole d’Abdias est la page de l’Italie de ce dernier siècle. Il n’y a pas d’erreur, même pas dans la description du sol.

Ô Italie, Italie à laquelle j’ai tant donné et qui m’as oublié et oublié mes bienfaits ! Et de ce Piémont, où se trouve un témoignage de Dieu point inférieur à celui du Tabernacle mosaïque car, si ce dernier contenait les deux tables écrites par le prophète de Dieu, il y a là l’histoire de ma Passion écrite avec l’encre de mon Sang divin sur le lin [1] que la pitié offrit pour envelopper ma nudité d’immolé de ce Piémont [2] devait débuter l’erreur qui s’est maintenant épanouie en une si douloureuse fleur et qui vous donnera un fruit si intoxiquant !

L’orgueil du cœur, l’éternel péché de l’être humain, est venu dévoyer tes gouvernants, ô Italie, tes gouvernants pour qui il fut fatal d’avoir vaincu. Cela est toujours fatal quand le don de Dieu ne descend pas dans un cœur filial sincère, respectueux et aimant du Père.

Le don fermente, mêlant son bien au mal qui est en vous, et il produit un amalgame de destruction. Vous détruisez en premier la grâce en vous, puis la bienveillance de Dieu à votre égard et enfin le fruit de cette bienveillance. Dans votre cas, les victoires initiales, mêlant la raison légitime de la résurrection nationale à l’orgueil dont viennent les actes de violence et les erreurs, ont détruit le bien que je vous avais accordé.

Vous avez commis des erreurs dès le début. Vous vous êtes crus en sécurité parce que vous aviez réussi. Mais ne savez-vous pas, ô rois et gouvernants, que vous ne l’êtes qu’aussi longtemps que je le veux et jusqu’au moment où vos erreurs susciteront mon “Assez” ? Même si vous étiez devenus les plus puissants de la terre et que votre trône eût été ancré sur les cimes où l’aigle plane, taillé dans le roc même des montagnes qui couronnent cette terre et surmonté de mes étoiles, une seule pensée de ma volonté pouvait le réduire en poussière et en précipiter les ruines dans une vallée profonde.

Vous oubliez trop souvent qu’Un seul est puissant et que tout pouvoir vient de lui. Comme ceux qui font un mauvais usage d’une miraculeuse santé regagnée grâce à la pitié divine, vous avez fait un mauvais usage des satisfactions que je vous ai données et vous avez cru pouvoir vous passer de moi et de ma Loi.

Il ne sert à rien, ô rois et peuples, d’offrir un hommage mensonger à ma Croix et à mon Église. Il faut vivre la loi de la Croix et respecter réellement l’Église. On ne se moque pas de Dieu et on ne le trompe pas. Vous ne devez pas tenter sa patience infinie.

Vous avez fait une erreur, deux erreurs, dix erreurs. Je vous ai envoyé des châtiments, je vous ai envoyé des joies, je vous ai envoyé mes saints pour vous ramener au Bien. Aux châtiments, vous avez répondu par les rébellions, aux joies, en en profitant à des fins humaines et parfois illicites, et à mes saints, vous avez répondu en vous moquant d’eux. Vous avez continué d’empirer. J’augmentais les bienfaits pour vous attirer et vous souriiez à l’esprit ennemi. Oui, on peut dire que dans ce peuple et ses gouvernants,  “il n’y a plus de prudence”, il n’y a plus de “sagesse”, mais seulement l’orgueil, la dérision, la légèreté, le péché.

Vous avez tout foulé au pied et vous avez fait de tout un marchepied pour grimper. Mais on ne foule pas au pied les choses de Dieu. On doit les accepter à genoux et avec un esprit filial, et non les utiliser comme moyens de triomphe humain. Car alors, telles les pierres d’un arc de triomphe secouées par le frémissement de ma colère, elles se disjoignent, tombent et vous écrasent.

Et vous êtes écrasés. Tes enfants seront repoussés jusqu’aux frontières, pauvre terre qui n’as plus la lumière divine. Comme des bergers furieux qui frappent dans le dos leurs troupeaux, tes maîtres de maintenant et d’avant frappent tes enfants, et puisque tu as voulu ces maîtres de cruauté au lieu du Maître saint dans les mains duquel il y a bénédictions et paix, et puisque tu n’as pas su pleurer les larmes qui obtiennent le pardon et lavent les fautes, tu les laveras dans le sang mêlé aux pleurs longs et amers de la défaite.

Où sont tes amis, ô terre qui n’as pas voulu Dieu pour ami ? La trahison est réservée à celui qui trahit. Et il est inutile et dangereux de dire maintenant : “Le traître fut celui-ci, celui-là”. Vous avez tous trahi. Trahi Dieu votre Père, trahi sa Parole de Vie, trahi votre conscience. Vous êtes des Judas. Vous avez vendu ceux qui étaient près et ceux qui étaient loin pour un peu d’argent et quelques promesses mensongères, dans l’espoir que la trahison vous apporterait quelque fruit. Mais quel fruit qui ne fût empoisonné ? Quel fruit qui ne fût mortel ?

Tu t’es réjouie de la ruine d’autrui. Et pourquoi ? Pour ton intérêt ? Même pas. Tu es doublement coupable pour cela. Tu as adoré le veau qui te semblait d’or et n’était que de poudre dorée. Tu as servi les précurseurs de la Bête. La Bête te donne les fruits de son règne ténébreux. Mort, ruine, misère, famine, honte, servitude, effondrement de la foi, des libertés, de l’honneur, et si vous ne vous accrochez pas à la Croix, votre ultime salut, vous en arriverez à imiter les fauves enragés par la faim et la colère : vous vous dévorerez les uns les autres et vous croirez vous rassasier en tuant les serviteurs de Dieu. Mais vous ne parviendrez qu’à détruire le Bien qui fleurit encore parmi vous et à devenir des hyènes à l’aspect humain, des démons à visage humain.

Mais n’entendez-vous pas crier la voix de Dieu dans vos consciences ? Ne l’entendez-vous pas qui tonne dans les Cieux, vous appelant encore une fois pour vous sauver ? Non, vous ne l’entendez pas. Et le pire dans le malheur, c’est que même ceux qui devraient avoir l’habitude de la percevoir et de la reconnaître ne l’entendent plus. Leur habit est consacré, mais leur cœur ne l’est plus. Ils sont sourds. Et s’ils n’entendent pas, comment peuvent-ils faire entendre ?

Prenez garde, je vous le dis encore une fois. Observez les signes, vous, les lecteurs des livres de Dieu et vous, simples fidèles. Les signes sont terribles. Éloignez-les avec la Croix. Sortez la croix et mes effigies. Chassez Satan avec le Christ Vainqueur. Ayez foi. Ayez foi. Mourez de ne pas avoir foi. Je voudrais que vous bénissiez chaque région, chaque province, chaque ville avec moi Rédempteur. Non avec des fêtes. Ce n’est pas le moment. Mais avec de vraies adorations et de pures bénédictions pour vous libérer de celui qui fait des possédés de vous et de vos maîtres de maintenant et d’avant. »

Jésus me fait comprendre qu’il désirerait qu’on adresse des prières aux représentations du Rédempteur. Pour cette région, au saint Visage. Mais sans fêtes. De ville en ville, de village en village, de bourgade en bourgade.

C’est une vraie torture que d’avoir à écrire certaines pages douloureuses. Je sens mes nerfs se recroqueviller. Mais que faire ?

[1] Le Saint Suaire, qui est gardé dans la Cathédrale de Turin.
[2] Qui est la région d’origine de la famille royale des Savoie.


Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431023.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mer 28 Sep - 21:35

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39

Réalisation pour l’Italie de la prophétie d’Isaïe au roi Ézéchias ; demande renouvelée de prières

Le 24 octobre 1943

Livre d’Isaïe, chapitre 39:

Jésus dit :

« Même si ça te fait mal, écris. C’est encore une prophétie qui s’accomplit. Et à la lettre. Ce qui vous arrive, c’est ce qu’Isaïe dit au roi Ezéchias. J’insiste pour qu’on prie. Et puisque tu es épuisée, je te dis les paroles du roi : “Que la paix et la vérité soient dans ta vie”.

Maintenant, repose-toi. Je suis avec toi. »

Le 25 octobre 1943 (partie 1)

Jésus dit :

« L’être humain croit pouvoir contrôler Dieu et ses œuvres.

Pourquoi le fait-il ? Seulement par manque de réflexion ? Non toujours par orgueil. C’est le poison, un des trois poisons de Lucifer, qui agit toujours en lui. Dans son orgueil, il ne mesure pas la différence entre lui et Dieu, et il le traite d’égal à égal.

Il est vrai que Dieu vous appelle ses enfants, faits à son image et à sa ressemblance, mais dites-moi, ô humains, dans les rapports entre père et fils, même s’ils suivent uniquement la loi d’une conscience droite, un fils traite-t-il son père d’égal à égal ? Non. L’amour du père n’exempte pas le fils du respect qu’il doit au père. Et le grand amour du fils, même envers le meilleur des pères, est toujours imbu de révérence comme l’amour du père est imbu d’autorité. Ce sera une autorité toute en sourires et bonnes paroles, mais ce sera toujours de l’autorité qui conseille et régit.

Et ce serait différent pour le Père céleste ? Si un père de cette terre mérite votre amour révérenciel et reconnaissant parce que, par son travail, il vous nourrit et vous habille, s’il mérite votre respect parce que son expérience vous guide, s’il mérite votre obéissance parce qu’il représente la plus grande autorité que vous ayez en tant qu’individus et c’est comme cela depuis Adam, Dieu ne doit-il pas être aimé et respecté, ce Père qui vous a créés, qui vous a aimés, qui a pourvu à vos besoins, qui vous a sauvés par l’entremise de son Fils dans cette partie qui ne meurt pas, le Père qui régit tout l’Univers – pensez-y, tout l’Univers – afin qu’il soit le serviteur des humains et leur donne pluies et rosées, lumière et chaleur, modèles et chemins, vêtements et nourriture, voix et conforts, feu et boisson grâce au cours des vents et à l’évaporation des eaux qui forme les nuages, lesquels arrosent la terre ; grâce au soleil qui l’assèche et la féconde et, par ses torrents de lumière, la stérilise de ses maladies et console la vie ; afin que l’univers les serve à travers les astres qui, semblables à d’éternelles horloges et à des boussoles sans défaut, marquent l’heure et la direction de votre chemin par campagnes et déserts, par monts et par mers ; à travers les moissons, les fruits, les animaux et les herbes ; à travers les chants et les langages des animaux qui vous servent à leur tour, à travers les plantes vivantes ou enfouies depuis des millénaires et les sources qui, non seulement désaltèrent, mais soignent vos maux, car en elles il a dissous des éléments salutaires ce Dieu votre Père ne doit-il pas être aimé, respecté, obéi, servi ? Servi, non pas parce que vous êtes des serviteurs, mais parce qu’il est juste et doux de donner, à celui qui fait tant pour vous ; le peu que vous pouvez donner dans votre petitesse.

Et vous, enfants de Dieu et frères et sœurs du Christ qui vous parle pour vous enseigner à aimer, vous n’avez rien à donner à notre père saint et admirable – puisqu’il n’a besoin de rien, lui qui est le Seigneur de l’Univers, lequel lui obéit comme vous ne savez et ne voulez pas le faire – vous n’avez rien d’autre à donner que l’amour, car il veut cet amour de vous, comme moi, qui suis Dieu comme lui et son Fils très saint, je le lui ai donné et le lui donne.

C’est cela votre devoir. Et je vous ai déjà montré de quelle façon ce devoir s’exerce. Aimez-le en lui obéissant et vous ferez votre devoir. Et après l’avoir aimé par l’obéissance à ses voix d’amour, ne vous arrogez pas le droit de vous plaindre s’il ne vous le rend pas avec usure.

Quel droit en avez-vous ? Dites-vous toujours : "Nous n’avons fait que notre devoir". Dites-vous toujours : “Dieu l’a fait avant nous”. Dites-vous toujours : “Seuls les sens perçoivent un manque apparent de récompense. Dieu ne laisse pas de récompenser ceux qui l’aiment et lui obéissent”.

Connaissez-vous, poussière dispersée sur le sol, les secrets du Très-Haut ? Pouvez-vous dire que vous lisez les décrets de Dieu, écrits dans les livres du divin amour ? Vous voyez le moment présent. Mais que savez-vous de la minute qui suit ? Ne songez-vous pas que ce qui peut vous paraître un bien dans l’instant présent est un mal dans l’avenir, et que si Dieu ne vous l’accorde pas, c’est pour vous éviter une souffrance, une peine supérieure à celle que vous vivez ? Mais même si ce l’était, même si c’était un bien, est-il légitime que vous vous imposiez à Dieu ? Qu’avez-vous fait de plus que ce que vous deviez faire ? Ne considérez-vous pas que Dieu, et non vous, est toujours votre créditeur, car il vous donne infiniment plus que ce que vous lui donnez ?

Ô Justice qui es Bonté ! Ô Justice sublime et sainte qui n’es juste qu’envers toi et miséricordieuse envers tes enfants ! Ô Justice, fleuve qui ne débordes pas pour punir, mais pour répandre tes eaux, faites du saint Sang de mes veines, lequel a été versé jusqu’à la dernière goutte, des larmes de Marie, de l’héroïsme des martyrs et des sacrifices des saints ; fleuve dont le courant est Pitié et qui préfères remonter à ta source par un miracle de puissance, car la Miséricorde est ta levée et elle est plus forte que ton mépris, et l’Amour constitue l’autre digue, l’amour d’un Dieu qui a fait un rempart de lui-même pour protéger les humains du châtiment et les gagner à la Vie !

Aimez-la, cette Justice qui se désole de vous punir, aimez-le, ce Père qui accomplit son devoir et qui a la bienveillance de ne pas demander que vous accomplissiez le vôtre avec exactitude.

Je l’ai dit et je le répète : pour un authentique acte d’amour, Dieu arrête même le mouvement des astres, il révoque le décret du Ciel. Si la foi peut déplacer les arbres et les montagnes, l’amour triomphe de Dieu. Chaque acte d’amour véritable fait briller de splendeurs multipliées le divin tourbillon de feu et de lumière dans lequel nous vivons en nous aimant ; il fait tressaillir de joie les Cieux pour la joie du Dieu Unique et Trin et fait descendre, comme d’un nuage céleste, grâces et pardon même sur ceux qui ne savent pas aimer, en vertu de la pitié de ceux qui savent aimer.

Aimez et bénissez le Seigneur. Tout comme vous savez demander et vous exigez d’être écoutés, sachez remercier. Trop souvent, vous oubliez de le faire. La grâce de Dieu se retire aussi parce que vous êtes des terres stériles qui ne savent faire pousser une fleur de reconnaissance pour le Père qui s’occupe de vous.

À ceux qui se souviennent d’être enfants de Dieu même dans la joie, je dis en les bénissant : “Allez en paix. Votre foi amoureuse vous sauve maintenant et toujours”. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431024.htm
http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431025.htm


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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Jeu 29 Sep - 20:56

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39

La mission de l’auteur portera du fruit après sa mort

Le 25 octobre 1943 (partie 2)

Jésus dit encore :

“Il faut que le grain meure pour devenir nourriture de vie. Quand tu ne seras plus de cette terre, ils viendront se rassasier du pain de la Parole que je t’ai donnée pour tes frères et sœurs.

L’être humain est tel qu’il ne se rend que face à l’holocauste. J’ai obtenu des résultats après ma mort. Tu n’es pas plus que ton Jésus. Ne crains rien. Ce qui maintenant semble tomber sur une impénétrable pierre germera quand tu seras devenue épis dans mon Royaume. Mais avant, il y a le travail de la vie et l’obscurité de la mort.

Toute mission, pour réussir, a besoin de larmes, de souffrance, de dérision, de sacrifice. Laisse-les railler. Puisque ceux qui en ont le plus besoin refusent de voir et d’entendre, j’accumulerai sur eux ténèbres et silence. Et ils ne pourront pas s’en plaindre à moi, car eux seuls l’auront voulu par leur entêtement à la paresse de l’esprit, à l’orgueil de l’esprit, au déni du pouvoir de l’Esprit Saint.

Qu’est-ce que j’ai dit à propos de ceux qui pèchent contre l’Esprit Saint ? Ne savent-ils pas que le Père et l’Esprit sont dans le Christ ? Et ne se souviennent-ils pas que j’ai dit que le Consolateur viendrait porter la Lumière ? Mais le Consolateur, l’Esprit de vie, ne fait qu’Un avec la Parole du Père et avec le Père. En me niant et en niant la Parole que je suis, on nie le Père qui permet à la Parole de se diffuser encore, on nie l’Esprit qui suscite la Parole.

Ne nous reniez pas. Mais malheur à vous si vous niez l’Esprit qui descend avec ses lumières pour transformer une créature en lumière et purifier la chair de son Feu, afin qu’elle puisse vous transmettre les paroles de la Sagesse. Si l’instrument est vil, nous qui l’habitons le rendons digne d’être accepté, lui et ce qu’il vous dit avoir à vous donner en notre Nom. Ce n’est pas à vous de juger. Je prends les pauvres et les enfants pour en faire les dignitaires du Christ Roi.

‘Ceux-là’ sont déjà jugés, Maria, pour leur obstination imprégnée d’humanité, seulement d’humanité. Laisse les ‘morts’ s’ensevelir eux-mêmes. Toi, reste dans la vie et avance. Quand tu seras complètement en Elle, viendront la glorification et l’amour sans plus d’obstacles.”

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431025.htm


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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Ven 30 Sep - 23:03

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39

Les deux tons différents des communications divines

Le 26 octobre 1943

Jésus dit :

« Une des choses que devraient examiner ceux qui jugent de ton cas avec trop peu de foi et trop de cette humanité que le rationalisme rend hostile et incrédule à l’égard des admirables et libres œuvres de Dieu est la différence de ton de mes communications.

Cela devrait être une chose probante. Mais, étant donné que rien n’aveugle davantage que l’incrédulité, que rien n’altère la réalité divine plus que l’esprit du monde, ce sera un écueil où viendront buter ceux qui ne savent pas mettre les voiles pour la haute mer de la foi en Dieu et qui préfèrent rester près de la terre ferme, dans les bas-fonds de leur science rationnelle et de leur aridité spirituelle. Ils diront que, alors qu’un des tons que j’utilise est solennel et hiératique, teinté de nuances antiques, l’autre est plus familier, plus humain et plus moderne. Ce qui à leurs yeux semble t’inculper est en fait la preuve indéniable de ta sincérité.

Je parle à tous en Roi et Maître, mais à toi, ma petite disciple bien-aimée, je parle d’abord en Epoux et Frère plutôt qu’en Roi et Maître. Même la majesté disparaît avec toi parce que je ne parle pas pour toi du haut d’un trône, mais je descends pour te prendre dans mes bras et t’instruire, puisque je suis un Maître, en te parlant d’amour.

Ce ne sont pas deux personnes qui parlent et, surtout, ce n’est pas toi qui empruntes les deux voix. Celui qui parle est Une seule personne : cette personne, c’est moi, Dieu, Roi et Maître des humains, moi qui t’ai choisie pour être mon amour, moi, ton Époux. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431026.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Sam 1 Oct - 22:03

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39

Le baptême de feu, douleur et joie pour les élus  

Le 27 octobre 1943 (partie 1)

Matthieu 3, 11-12:

Jésus dit :

« Il y a baptême et baptême, fille que j’aime. Vous tous qui êtes catholiques avez reçu le Baptême qui lave la faute originelle et qui devrait avoir les mêmes conséquences de sainteté pour tous, si vous tous visiez le Ciel au lieu d’être enfoncés avec les yeux de l’esprit et les racines de votre être dans la boue de la terre.

Le Baptême, sacrement que j’ai institué pour remplacer le baptême de Jean le précurseur, possède en soi tous les éléments pour vous mener à la sainteté. Il vous donne la grâce et celui qui a la grâce à tout.

Mais c’est vous qui ne tenez pas compte de la Grâce et qui la jetez comme un don inutile. Entre l’austère devoir à accomplir pour être fidèles à cette Grâce, qui n’est autre que Dieu en vous avec tous ses dons, et le compromis facile avec la chair et le sang, avec l’argent, avec le mal pour jouir, ou croire jouir durant ces quelques instants d’éternité qu’est votre vie sur terre, vous préférez le compromis.

Lorsque le Fils de Dieu, celui qui vous aime, vient parmi la foule qui porte son signe indélébile, ce signe plus glorieux qu’une couronne de roi parce qu’il donne une majesté supraterrestre d’enfants et héritiers du Très-Haut, il trouve que peu ont lutté contre l’instinct et contre Satan, ou lavé les taches de Satan et de l’instinct dans le repentir, de façon à ce que ce signe de prédestination soit pur et opérant. À ce petit nombre, les élus de mon cœur, moi, Fils de Dieu, à qui tout pouvoir de juger est déféré par le Père, je viens donner un baptême de feu, un feu ardent qui brûle et consume en eux toute trace d’humanité pour rendre l’esprit libre et capable de recevoir l’Esprit qui parle.

Sélection sévère et élection douloureuse dans sa joie. Car celui qui n’est pas purifié, qui n’est pas rendu et maintenu pur par l’amour et le repentir, ne peut être accepté comme mon blé. La balle, enveloppe stérile et vide, l’ivraie et la nuisible cuscute, les vrilles inutiles et parasitaires seront séparées par mon rigoureux examen.

La balle, ce sont les orgueilleux, orgueilleux du cœur ou de la pensée par leur science rationalisante et erronée, les pharisiens et les scribes de l’époque actuelle. L’ivraie et la cuscute, ce sont les rebelles à la Loi et les empoisonneurs de cœurs, les corrupteurs, les scandaleux dont il aurait mieux valu qu’ils fussent expulsés du sein maternel déjà morts.

Les vrilles sont les faibles, les tièdes qui veulent bénéficier de la communion des saints, mais sans y contribuer le moindre effort. Ce sont les paresseux de l’esprit, ceux qui ont toujours besoin de stimulation, d’aide, de chaleur pour vivre leur pauvre vie spirituelle ; sans l’apport de divers appuis, ils ramperaient au sol, incapables de tendre au ciel et ils seraient piétinés par le Malin : je dis bien piétinés, non cueillis. Même le Malin les méprise. Il ne s’en occupe pas parce qu’il sait qu’il se donnent la mort de l’âme par eux-mêmes.

Élection douloureuse parce que, en tant qu’épis destinés à devenir la farine de Dieu, il faut accepter les coups de la batteuse, l’immolation de la meule, la purification du blutoir, c’est-à-dire des souffrances, des souffrances et encore des souffrances, des mortifications, un ascétisme sans mesure.

Oh ! pour devenir farine d’hosties, il faut se laisser dépouiller de toute impureté par l’amour. Rien n’est aussi absolu que l’amour dans l’accomplissement de cette épuration de votre personnalité afin de la rendre apte à vivre au Ciel.

Mais songe, mon âme, pense à combien te paraîtra beau mon Paradis après tant de douleur. Toute cette amertume que tu bois ici par amour pour ton Roi, tu la trouveras là-haut transformée en douceur. Toutes les blessures qui t’ont torturée ici seront là-haut des bijoux éternels. Toute la douleur sera de la joie.

Le temps passe, à chaque instant il passe. Je demeure, et avec moi demeure mon Éternité. Elle et moi serons ton don, celui que tu t’es gagné par ton amour et ta douleur. Une éternité de lumière et de joie éternelle. Une éternité avec Dieu, avec Dieu, Maria.

Penses-y toujours. Tu désireras ardemment la douleur comme l’air que tu respires. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431027.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Dim 2 Oct - 21:47

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39

Prière à Jésus-Eucharistie. "Fais de ta maison une Nazareth et une Béthanie"

27 octobre 1943 (partie 2)

Plus tard, à l’approche de la nuit

Jésus dit :

« “Ouvre-moi, ma bien-aimée. Ton Époux te demande de le laisser entrer. À ta bouche qui avait un si grand désir d’être embrassée, j’ai accordé d’embrasser ; à tes bras, tant de fois serrés par le bras de l’Amour, j’ai donné d’étreindre l’Amour”.

Voici le chant de ce matin. Vois-tu que celui qui t’a donné le lys sait te donner tout ce que tu désires ? Je me suis donné moi-même, Lys né de Marie, Lys immaculé.

Maintenant, je suis avec toi en Corps et en Âme, en Sang et en Divinité. Je suis avec toi comme sur un autel.

Ici, dans ta chambre où ta foi brille plus qu’une lampe et ton amour embaume plus que l’encens, j’ai mis, comme dans la grotte de Bethléem, mon berceau, mon petit berceau qui me contient aussi grand que je suis au Ciel. Même dans le plus minuscule fragment, je suis comme au sein du Père et autour de moi, les anges m’adorent. Ta foi te fait croire à cela et pour cette foi, sois bénie.

Je veux te dire un secret. La sainte que tu aimes depuis l’enfance, Marie de Magdala, lorsqu’elle était pénitente dans les terres de France, seule parmi les rochers, savait isoler son esprit, pris dans l’abîme de l’amour, et l’envoyer là où j’étais dans les Espèces sacrées. Et son désir de m’adorer dans le Sacrement comme elle m’avait adoré lorsque j’étais vivant sur terre me touchait plus encore que ses pénitences.

Les chrétiens m’adorent trop peu, ces ergoteurs qui pour m’adoreront besoin d’un grand apparat. Oh ! mais aimez-moi seulement par la force de l’amour ! Voyez-moi et croyez en moi seulement par la force de la foi ! Sachez que je n’eus d’adorations plus vives que celles des volontaires reclus ou exilés dans les cellules et dans les déserts, et que je n’eus d’autel plus digne que celui du petit Tarcisius empourprant de son sang le lin sacré.

Pour trouver quelque chose de plus parfait, il faut penser aux ineffables transports de ma Mère penchée sur mon berceau, ou au palpitant autel de son très chaste corps qui me portait, ce corps plus éclatant que le lys et rendu lumineux par l’amour, ou de ses bras, de son sein, devenus un oreiller pour le sommeil du Dieu Enfant.

Maria, sois Marie. Adoratrice du Pain vivant descendu du Ciel, de la Chair et du Sang du Fils de Dieu et de Marie, comme le fut notre Mère. Demande-lui de t’enseigner ses ardeurs eucharistiques.

Maria, fais de ta maison une Nazareth et une Béthanie. Elle l’est déjà puisque j’y suis ; transforme-la encore davantage grâce à un amour total envers ton Jésus eucharistique. La maladie n’est pas un obstacle pour le cœur qui aime. Le nombre des églises où je suis seul est infini. Viens en elles avec ton esprit. Supplée aux manquements d’autrui envers l’amour.

Apprends de moi à dire : “J’ai ardemment désiré. J’ai ardemment désiré venir à toi, Jésus qui es tout seul sur tant d’autels, pour te dire que je t’aime avec toute ma personne. J’ai ardemment désiré te voir, ô mon Soleil eucharistique. J’ai ardemment désiré te consommer, toi, mon Pain. Pour tant de désir, aie pitié de ta servante, Seigneur. Laisse-moi venir à ton céleste autel et t’adorer éternellement, ô Agneau de Dieu. Fais que je te voie avec mon âme ravie dans ta gloire, ô mon divin Soleil, qui pour l’instant m’apparais voilé à cause de ma faible condition d’être vivant. Laisse-moi t’aimer comme je voudrais t’aimer pour la bienheureuse éternité. Ouvre-moi les portes de la Vie, Jésus ma Vie. Viens, Seigneur Jésus, viens. Que périsse dans la communion de Lumière ce qui est chair, et que l’esprit te conquière, mon Dieu Unique et Trin, seul amour de mon âme”. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431027.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Invité Dim 2 Oct - 23:54

Passages magnifiques qui m'enflamment plus encore...
Ce feu de l'amour eucharistique existe pour chacun de nous et comme je voudrais le transmettre moi-même qui l'ai si souvent goûté sans l'avoir mérité. 
Aller adorer Jésus à genoux, quoi de plus beau ? C'est là l'antichambre du Paradis !
Face à Jésus, il n'y a rien à comprendre intellectuellement, il suffit de s'abandonner,
d'aimer et de se laisser aimer.
Qu'il déverse sa tendresse ou pas, il est là...IL EST LA !
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 3 Oct - 21:55

Sous l'aile a écrit:Aller adorer Jésus à genoux, quoi de plus beau ? C'est là l'antichambre du Paradis !
Face à Jésus, il n'y a rien à comprendre intellectuellement, il suffit de s'abandonner,
d'aimer et de se laisser aimer.
Qu'il déverse sa tendresse ou pas, il est là...IL EST LA !

Il est là réellement présent et aimant, et il nous aimera sans fin, pour les siècles des siècles !

On est souvent pris de vertige quand on imagine l'Amour du Fils de l'Homme pour nous.

Il est si grand et pourtant il vient se faire tout petit pour nous dans l'Hostie...

C'est une chose qu'on ne méditera jamais assez... !
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Lun 3 Oct - 21:57

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39

Graves responsabilités des chefs d’État et des prêtres

Le 28 octobre 1943

Ezéchiel 33, 23-33:

Ezéchiel 34, 1-30:

Jésus dit :

« Trop nombreux sont ceux qui ont voulu manger avec le sang. Et le sang leur fait un nœud dans la gorge. Du sang extorqué par la force, par l’orgueil, par la soif de pouvoir. Trop de sang a été versé et continue d’être versé sur la terre par ceux qui ont perdu même la plus petite idée du bien et du mal et sont la risée de Satan, qui les agite comme son insigne pour leurrer et dévoyer les faibles.

Trop de choses “illicites” ont été rendues “licites” uniquement parce qu’elles ont été commises par les puissants. Mais pensez donc, ô puissants d’une heure, que l’unique puissant a déjà dans la main la foudre pour d’abord réduire en cendres dans vos mains les fruits que vous avez volés et puis, si vous ne vous repentez toujours pas, vous réduire vous-mêmes en cendres.

La véritable possession de la terre ne sera pas donnée aux violents, aux meurtriers, aux corrupteurs, aux traîtres, aux vicieux. La terre appartiendra à ceux qui vivront selon ma Loi. Vous pourrez leur enlever le jour terrestre avant que le soleil ne se couche ; mais au jour terrible et éblouissant de ma venue, ils vous jugeront avec moi, vous qui vous croyez permis chaque verdict illicite.

Malheur à vous ce jour-là, lorsque derrière le Christ Juge, dont l’effrayante Majesté secouera les mondes d’un tremblement bien plus fort que celui qui ouvrit les sépulcres et déchira le voile du Temple à l’heure de ma mort, malheur à vous lorsque derrière moi vous verrez tous ceux que vous avez tués et torturés et dont j’aurai les souffrances devant les yeux au moment de vous juger pour l’éternité.

Par votre faute tombent les villes, les royaumes, les peuples. Vous avez voulu régner à tout prix et avec un absolutisme féroce. Je ferai le vide autour de vous. Vous resterez comme l’unique colonne qui a résisté dans l’écroulement d’un palais. Mais souvenez-vous qu’à celui qui vit parmi les ruines, il peut arriver d’être ruiné, et que celui qui provoque les ruines est sûrement destiné à la ruine. Et vous pourrez vous estimer encore heureux si, dans votre chute, vous vous rappellerez que je suis le Seigneur du monde.

Toi, mon âme, ne tremble pas et ne t’enorgueillis pas. La crainte et l’orgueil sont également nuisibles. Que les louanges et les railleries te laissent indifférente. Vis uniquement dans la pensée de servir la cause de ton Dieu. Les railleries qu’on subit pour la cause de Dieu sont déjà une auréole.

Les louanges ! Oh ! les louanges des humains ! C’est la chose la plus vaine qui soit et celle qui s’évanouit le plus facilement dans le néant. Plus qu’une bulle d’air qui monte d’un fond vaseux, gaz de boue putride, pour éclater à la surface des eaux sur laquelle elle dessine un cercle qui se dissipe aussitôt : telle est la louange des humains. Elle naît toujours d’un sentiment humain, traîne ses miasmes avec elle brise le miroir de la paix intime dont il ne reste ensuite plus rien. Bienheureux ceux qui, comme l’eau qui veut rester pure, continuent à agir en Dieu et passent vite, laissant derrière eux même le souvenir de l’inutile louange qu’ils ont suscitée au contact de l’humanité qui n’est que cela.

Que les louanges humaines ne te séduisent jamais. Dis-toi toujours que, pour la moitié, elles sont faites par l’hypocrisie et pour l’autre moitié par la légèreté. Comme aujourd’hui on t’adule, demain on te dénigrera. Songe aussi que même les meilleures personnes, niais de cette bonté tout humaine, t’écoutent pour le plaisir de tes paroles et non pour leur suc. On aime les concepts pour leur art et leur harmonie, mais on n’en médite pas le nerf qui les supporte : “Tu es pour eux comme un cantique chanté par une voix douce et suave ils écoutent tes paroles, mais ne les mettent pas en pratique”.

Laisse-les faire. Tant pis pour eux. Ils refusent un autre don de ma patiente Miséricorde et, en le refusant, ils accumulent sur eux-mêmes les charbons de ma Justice, car ils ont eu quelqu’un qui leur a apporté la Parole de nouveau et, une fois de plus, ils ont méprisé la Parole. Une fois de plus, on peut appliquer à cette génération la prophétie d’Isaïe : “Vous entendrez et vous ne comprendrez pas ; vous regarderez et vous ne verrez pas. Car le cœur de ce peuple est devenu insensible ; ils sont devenus durs d’oreille et ils ont fermé les yeux afin de ne pas voir et de ne pas entendre, et de ne pas comprendre avec leur cœur et de ne pas se convertir, et de ne pas être guéris par moi”.

Génération mauvaise et adultère, qui crois si facilement en celui qui te tue dans ton esprit, et qui rejettes le Christ et ses prophètes qui veulent te donner la Vie, combien de fois, génération de ceux qui sont déjà marqués du signe du Christ, lequel est un contresens sur vous qui êtes mariés à l’Ennemi et à la chair, combien de fois n’ai-je pas tenté de te sauver en obtenant en échange les pierres pour mes prophètes et la crucifixion pour ton Maître ! Génération sotte et traîtresse, génération de Judas qui me vends et me troques pour un appétit immonde et renies la Lumière pour sombrer dans les ténèbres, grand bien te fasse ce que tu veux.

Tu auras la mort, car tu ne voulus point la Vie, et tu n’auras pas d’autres signes pour te tirer de ta somnolence de noceuse que les terribles signes de ma colère.

“Mais quand arrivera ce qui a été prédit, et voilà que cela arrive, tu sauras alors qu’il y eut parmi vous un prophète, un serviteur, une voix de moi”.

Écris, ma fille : “Malheur aux bergers qui se repaissent eux-mêmes”. Pasteurs d’âmes et pasteurs d’humains. Mes prêtres et les chefs d’état.

La terrible responsabilité d’être administrateurs de vies et de Vies ne peut être exercée dans la sainteté et la justice que si vous demeurez dans ma Sainteté et dans ma Justice. Il n’y en a pas d’autres. Hors de Dieu et de sa Loi, il n’y a pas d’honnêteté continue dans les actions. Vous pourrez tenir quelque temps, mais puis vous allez déchoir et causer votre ruine et celle d’autrui.

Vous dénaturez votre mission ; vous vous rassasiez vous-mêmes au lieu de rassasier autrui. Vous ne vous épuisez pas dans votre devoir sacré et doux de fortifier et de guérir les âmes, vous, les premiers pasteurs, et dans le devoir juste et béni de protéger vos sujets, vous, les deuxièmes pasteurs. Vous avez persécuté ou négligé. Condamné ou tué. Ô terrible jugement qui vous attend !

Je le répète : les actes de désespoir des sujets retombent sur ceux qui les ont provoqués. Chaque égarement, chaque blasphème, sur celui qui les fait jaillir. Chaque agonie d’âme, sur ces prêtres qui ne savent qu’être rigoristes et sans charité.

Malheur, malheur, trois fois malheur à vous les puissants. Mais sept fois malheur à vous les prêtres. Si les premiers apportent la mort aux corps plus qu’aux âmes, vous êtes responsables de la mort des âmes, en commençant par celles des puissants que vous ne savez pas contenir, ou du moins que vous ne cherchez pas à contenir par un ferme “non licet”, mais que vous laissez libres de faire le mal par une déférence mensongère qui est une trahison du Christ.

Je vous l’ai dit : “Le bon pasteur donne sa vie pour celle de ses brebis”. Vous vous occupez à conserver la vôtre ; et les brebis, grandes et petites, se sont égarées et sont devenues la proie des bêtes féroces, et elles sont mortes de s’être nourries dans des pâturages malsains.

Il faut savoir mettre le fer au pied de la grande plante qui nuit. Et non soupeser le risque qu’elle ou ses provins se retournent contre vous avec le fer et vous enlèvent la vie, mais agir pour préserver la vie la plus haute. Vous le faites de moins en moins et la ruine dévaste la terre et la ruine dévaste les esprits.

Or je vous dis : "Voilà que je deviendrai moi-même leur Pasteur. Je viendrai rassembler mes brebis. Je les rassemblerai dans mes pâturages, hors du brouillard des doctrines sottes et pernicieuses qui provoquent les fièvres mortelles de l’esprit. Je les séparerai, en fait, elles se sépareront elles-mêmes des chevreaux et des béliers, car elles entendront la voix qui les aime. Elles l’entendront, non pas comme maintenant, à travers mes serviteurs, mais jaillissante comme un fleuve de Vie de la bouche du Verbe, revenu prendre possession de son Royaume.

Je recueillerai avec pitié mes brebis, même celles que votre incurie a ruinées. Mais je chasserai de mon troupeau les loups habillés en agneaux, les pasteurs fainéants, ceux qui sont avides de richesses et de plaisir. Ceux qui me suivent doivent aimer ce qui est net et honnête. Celui qui me suit doit être charitable envers ses frères et sœurs et non s’engraisser en laissant aux autres une misère d’herbe piétinée et sale et de l’eau troublée par les menées humaines. Et cela vaut aussi pour ceux qui, dans les congrégations de laïques, ne briguent que les charges qui flattent leur suffisance. Débarrassez-vous de votre orgueil, si vous voulez être mes agneaux ; débarrassez-vous de votre dureté de cœur. Ce sont les cornes pointues dont vous blessez et repoussez les doux et opprimez les faibles.

Lorsque j’aurai nettoyé mon troupeau de ce qui est faux et impur, pendant ma période de Roi de la Paix, je donnerai à ceux qui restent la dernière leçon. Ils me connaîtront comme seuls les élus me connaissent maintenant. Ils seront, non pas douze, mais douze mille fois douze mille créatures appelées à la connaissance du Roi. Les guerres et les hérésies tomberont. La Lumière et la Paix seront le soleil de la Terre. Ces créatures se nourriront du germe vivant de ma Parole et elles ne languiront plus de faim spirituelle. Elles m’adoreront dans l’esprit et la vérité.

Lorsqu’arrivera la dernière révolte de Satan contre Dieu, les derniers Judas ne manqueront pas parmi ceux qui seront appelés à la connaissance du Roi. L’or de la Cité éternelle doit être épuré par trois filtres afin de devenir encensoir devant le trône de l’Agneau glorieux. Et ceci sera le troisième filtre. Mais les "fidèles" resteront fidèles ; ils sauront que je suis avec eux et qu’ils sont mon peuple éternel.

Mais d’ores et déjà, sachez, mes bien-aimés, ô âme qui m’aimes et que j’aime, sachez que, avant même que je vienne rassembler mon troupeau pour le conduire aux éternels pâturages du Ciel, vous êtes mes agneaux chéris. Vous entrerez dans mon Royaume avant les autres parce que vous êtes mon troupeau et je suis le Seigneur votre Dieu, votre Pasteur qui se délecte parmi vous et vous appelle à sa demeure pour vivre avec vous dans la paix qui est réservée aux fidèles du Christ. »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431028.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Anayel Mar 4 Oct - 21:40

Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité - Page 6 Maria_39

Les évènements des temps derniers. Les châtiments et le triomphe de l’Eglise

Le 29 octobre 1943

Sophonie 1, 2-6:

Jésus dit :

« Quand je fais dire à Sophonie que j’emporterai toute chose de la terre, je lui fais prophétiser ce qui arrivera l’avant-veille du temps dernier, celui que j’annonçai ensuite en parlant de la destruction du monde, voilée sous la description de la ruine du Temple et de Jérusalem, ce que prophétisa le Bien-Aimé dans son Apocalypse.

Les voix se succèdent. Je peux même dire que, comme dans un édifice sacré érigé pour témoigner de la gloire du Seigneur, les voix s’élèvent de pinacle en pinacle, de prophète en prophète précédant le Christ, jusqu’au sommet le plus haut d’où parle le Verbe durant sa vie d’homme, et descendent ensuite de pinacle en pinacle au cours des siècles par la bouche des prophètes qui suivent le Christ.

C’est comme un concert qui chante les louanges, les volontés, les gloires du Seigneur, et il durera jusqu’au moment où les trompettes des anges rassembleront les morts des sépulcres et les morts de l’esprit, les vivants de la Terre et les vivants du Ciel, pour qu’ils se prosternent devant la gloire visible du Seigneur et entendent la parole de la Parole de Dieu, cette Parole qu’ils furent si nombreux à rejeter ou à négliger, à railler, à mépriser, à laquelle ils ont désobéi, cette Parole qui vint comme Lumière du monde et que le monde ne voulut pas accueillir, lui préférant les ténèbres.

Je suis le sommet de l’édifice de Dieu. Il ne peut y avoir de parole plus haute et plus vraie que la mienne. Mais mon Esprit est dans la bouche des "paroles" mineures, puisque toute chose qui parle de ce qui est de Dieu est une parole inspirée par Dieu.

La disette et la mortalité provoquées par les épidémies seront un des signes précurseurs de ma deuxième venue. Ces punitions suscitées pour vous punir et vous rappeler à Dieu, effectueront, par leur douloureuse puissance, une des sélections entre les enfants de Dieu et ceux de Satan.

La faim tourmentera cruellement cette race opiniâtre et ennemie de Dieu : la faim causée par le vol et les guerres maudites, nées, sans la justification de l’indépendance nationale, de la barbarie du pouvoir et de l’orgueil de démons en habit humain ; par l’arrêt, voulu par Dieu, des lois cosmiques, dont la conséquence sera un gel intense et prolongé ou une chaleur brûlante, non mitigée par les pluies, le renversement des saisons qui apportera la sécheresse à la saison des pluies et les pluies à l’époque des moissons ; trompées par un temps doux soudain ou par une fraîcheur inhabituelle, les plantes fleuriront hors saison et les arbres, après avoir déjà donné leurs fruits, se couvriront de nouveau de fleurs inutiles qui ne font qu’épuiser en vain la plante – puisque tout désordre est nuisible et mène à la mort, souvenez-vous-en, ô humains – la faim tourmentera cruellement cette race.

Les animaux, privés de foin et d’avoine, de grains et de fourrage, mourront de faim et, à cause de leur propre faim, les humains les détruiront avant qu’ils n’aient le temps de se reproduire. Les oiseaux du ciel et les poissons des eaux, les troupeaux de moutons et de bétail seront assaillis de toutes parts pour fournir à vos ventres la nourriture que la terre ne produira plus qu’insuffisamment.

Le haut niveau de mortalité provoqué par les guerres et les épidémies, les tremblements de terre et les ouragans précipitera dans l’au-delà les bons et les méchants. Les premiers pour votre punition, car, privés des meilleurs, vous ne cesserez d’empirer ; les seconds pour leur punition, puisqu’ils auront, avant même l’heure prévue, l’enfer pour demeure.

La victime préparée par le Seigneur pour purifier l’autel de la Terre, autel profané par les péchés d’idolâtrie, de luxure, de haine, d’orgueil, ce sera vous, humains qui périrez par milliers et dizaines de milliers sous la faux aiguisée des foudres divines. Vous tomberez les uns sur les autres, comme l’herbe fauchée d’un pré en avril : les fleurs saintes mêlées aux plantes vénéneuses, les tiges lisses mêlées aux ronces piquantes. La main de mes anges choisira et séparera les bénis des maudits, portant les premiers au Ciel et laissant les autres aux tridents des démons en pâture pour l’Enfer. Le fait d’être roi ou mendiant, savant ou ignorant, jeune ou vieux, guerrier ou prêtre ne fera aucune différence et ne servira pas de rempart contre la mort. Il y aura un châtiment, et il sera terrible.

L’œil de Dieu choisira ceux qui auront été destinés en élevant les "lumières" pour qu’elles n’aient plus à souffrir du brouillard créé par ceux qui se seront unis à Satan, et en ôtant les "ténèbres" qui génèrent des ténèbres, puisqu’elles appartiennent au père des ténèbres, Satan.

L’œil de Dieu, lequel pénètre dans les palais, dans les églises, dans les consciences — et il n’y a pas de barrière, pas d’hypocrisie qui l’empêchent de voir — scrutera le sein de l’Église, la Jérusalem d’aujourd’hui, scrutera les âmes et écrira le seul décret pour les apathiques, les indifférents, les tièdes, les rebelles, les traîtres, les meurtriers de l’esprit, les déicides.

Non, ne pensez pas que Dieu ne vous fera ni du mal ni du bien pour vos œuvres. Je vous le jure, je le jure à moi-même, je le jure par ma Justice, je le jure par un triple serment, ne vous ferai du bien pour le bien que vous ferez et du mal pour le mal que vous commettrez.

Si les actes immondes de la chair et de votre vie de brutes recouvrent les yeux de votre âme d’une croûte pour l’empêcher de voit Dieu, rien ne voile l’œil de Dieu. J’appesantirai ma main sur ceux qui se délectent d’être dans la fange et qui veulent rester dans la fange malgré chaque invitation et chaque moyen que je leur donne pour en sortir. Ils deviendront fange dans la fange, puisqu’ils font de la fange du péché l’aliment préféré de leur faim impure.

Le jour approche, enfants qui avez renié le Père. Le temps de la Terre est long et bref à la fois.

N’était-ce pas hier que vous jouissiez d’un honnête bien-être apporté par la paix et les œuvres pacifiques, sources de pain et de travail ? N’était-ce pas hier, ô vous qui vivez en cette heure terrible, que vous jouissiez du bonheur d’une famille non encore démembrée et détruite, des enfants autour de la table du père, du mariage, l’époux près de l’épouse, du père penché sur la tête de ses enfants comme un maître et un ami ? Et maintenant ? Où est tout cela ? Rapide tel l’oiseau qui s’envole pour de lointains pays, ce temps est passé. C’était hier... vous vous retournez et vous voyez qu’un nombre de jours, que l’horreur multiplie par sa sanglante intensité, vous en sépare. Vous vous réfugiez dans le souvenir, mais des tas de décombres et des étendues de tombeaux détruisent la douceur du souvenir en rappelant la réalité du présent.

Oh ! humains, humains qui insultez Dieu des voix de vos bouches et de vos cœurs, croyant qu’il vous est permis de le faire, écoutez, humains, la voix de Dieu, déchirée et déchirante, qui tonne déjà sur le monde, puisqu’elle parle en vain par la bouche de ses serviteurs et de ses amis, et qui vous annonce sa colère, et qui vous appelle encore car elle souffre de vous punir.

Avant que l’aveuglement de vos esprits ne soit total, venez au Médecin et à la Lumière. Avant que tant de sang n’ait coulé qu’il s’en soit formé un lac de mort, venez à la source de la Vie. Réunissez vos maigres capacités d’aimer et tournez-les vers Dieu. L’Amour vous pardonnera pour ces miettes d’amour, restes de ce que la chair et Satan ont volé, que vous lui offrirez.

C’est à Dieu qu’il faut offrir les primeurs et la totalité des biens. Mais à supposer que vous n’ayez pas su le faire, ô enfants qui m’avez coûté la vie, donnez au Seigneur grand, compatissant, puissant, ce qui vous reste encore. Dans votre pauvreté d’esprit, pauvreté non évangélique, mais humaine, arrachez de votre cœur la dernière pétiole, niez ce dernier reste à la chair et donnez-le-moi. Je sais qu’il en coûte moins à un de mes bien-aimés de sacrifier sa vie qu’il ne vous en coûte de sacrifier un baiser. Et pour votre effort, disproportionné à l’offrande, je vous donnerai une récompense disproportionnée au don. Je vous la donnerai, pourvu que vous veniez.

Celui qui travaillera bien à la dernière heure sera admis au Royaume comme celui qui tint la charrue jusqu’à s’affaisser dessus, de son aurore au soir anticipé. Vous ne regretterez pas d’avoir une demeure différente au Ciel ; là ne se trouvent pas les mesquineries de l’envie humaine. Mais venez conquérir ce Ciel que j’ai créé pour vous et que je vous ai ouvert par ma mort sur la croix. Venez au Seigneur avant que le Seigneur ne vienne à vous avec sa majesté de Juge.

Quant à vous, mes bien-aimés, restez dans la voie que vous avez choisie. La tourmente et les tempêtes ne pourront vous écarter de votre but moi dont le cœur est ouvert pour vous recevoir avec le baiser du plus vif amour. Laissez que tombent les royaumes et les peuples, et que ce qui maintenant se croit puissant devienne cendre et ruines, et que ce qui croit qu’il est licite de dicter volontés et doctrines soit broyé en poudre par la Volonté et la Loi de Dieu.

Durant mon bref règne sur le monde, c’est moi qui régnerai, moi et les rescapés de mon peuple, c’est-à-dire les vrais fidèles, ceux qui n’ont pas renié le Christ et recouvert le signe du Christ avec la tiare de Satan. Les divinités mensongères du pouvoir exorbItant tomberont alors, ces doctrines obscènes qui renient Dieu, le Seigneur tout-puissant.

Avant que ne cesse le temps du monde, mon Église aura son triomphe resplendissant. Il n’y a rien de différent dans la vie du Corps Mystique de ce qui fut dans la vie du Christ. Il y aura l’hosanna la veille de la Passion, l’hosanna quand les peuples, séduits par la fascination de la Divinité, plieront le genou devant le Seigneur. Puis viendra la passion de mon Église militante, et enfin la gloire de la résurrection éternelle au Ciel.

Ô béatitude de ce jour où seront finies pour toujours les embûches, les vengeances, les luttes de cette terre, de Satan, de la chair ! Mon Église se composera alors de vrais chrétiens. Alors, à l’avant-dernier jour. Peu nombreux comme au début, mais saints comme au début. Elle finira dans la sainteté comme elle commença dans la sainteté. Les menteurs, les traîtres, les idolâtres resteront au dehors ceux qui, à la dernière heure, imiteront Judas et vendront leur âme à Satan, nuisant ainsi au Corps mystique du Christ. La Bête aura en eux ses lieutenants pour sa dernière guerre.

Et malheur à ceux qui, dans la Jérusalem des derniers temps, se rendront coupables d’un tel péché. Malheur à ceux qui y exploiteront leur rôle pour des profits humains. Malheur à ceux qui laisseront périr leurs frères et sœurs et négligeront de faire de la Parole que je leur ai confiée du pain pour les âmes affamées de Dieu. Malheur. Je ne ferai pas de différence entre ceux qui renieront Dieu ouvertement et ceux qui le renieront par leurs œuvres. Et en vérité, je vous dis, avec la douleur du Fondateur suprême, qu’à la dernière heure, les trois quarts de mon Église me renieront, et je devrais les couper du tronc comme des branches mortes et pourries par une lèpre immonde.

Mais vous qui resterez en moi, entendez la promesse du Christ. Attendez-moi avec fidélité et amour et je viendrai à vous avec tous mes dons. Avec le don des dons : moi-même. Je viendrai racheter et soigner. Je viendrai illuminer les ténèbres, les vaincre et les dissiper. Je viendrai enseigner aux humains à aimer et à adorer le Dieu éternel, le Seigneur Très-Haut, le Christ saint, le Père, le Fils, le Saint-Esprit. Je viendrai vous apporter, non la paix de ce monde, éternel destructeur de la paix, mais la Paix du Royaume qui ne meurt pas.

Exultez, ô fidèles serviteurs. Voilà ce que vous dit la voix qui ne ment pas. Vous n’aurez plus à craindre aucun mal, car je mettrai fin au temps du mal, j’anticiperai cette fin par pitié de mes âmes bénies.

Exultez surtout, ô vous, mes bien-aimés de maintenant. Pour vous, l’avènement du Christ et son étreinte de gloire seront encore plus prompts. Pour vous s’ouvrent déjà les portes de la Cité de Dieu et votre Sauveur en sort pour venir à votre rencontre et vous donner la vraie Vie.

Encore un peu de temps et je viendrai pour vous. Comme je le fis pour Lazare, mon ami, je vous appellerai un à la fois : "Sors !" Hors de cette vie terrestre qui est un tombeau pour l’esprit emprisonné dans la chair. Hors de la vie pour entrer dans la vie et dans la liberté du Ciel.

Appelez-moi de votre amour fidèle. Qu’il soit la flamme qui fait fondre les chaînes de la chair et donne à l’esprit la liberté de venir vite à moi. Lancez le plus beau cri que l’être humain ait écrit : "Viens, Seigneur Jésus." »

Source : http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431029.htm
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Jésus Re: Cahiers de M. Valtorta: La Lumière, signe de la naissance du Christ. Jésus raconte la Nativité

Message par Invité Mer 5 Oct - 10:41

Comment soutenir un tel texte ? C'est horrible !
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