Bonjour à tous,
Pour moi, l'homme le plus triste au monde, c'est celui qui n'a pas d'espérance.
Je dis bien : "l'homme qui n'a pas l'espérance", pas "l'homme qui n'a pas la foi".
On croit toujours en quelque chose. Dussions-nous être athée, on croit que Dieu n'existe pas ; c'est toujours une forme de croyance quelconque.
Par contre, l'homme qui n'a aucun espoir en lui ne peut être heureux. Imaginez-vous vous lever le moral dans les talons, le coeur anéanti car vous n'avez aucune joie sur la Terre. Comment entretenir la joie de vivre dans ce cas-là ? Comment entretenir l'amour dans notre coeur, pour soi et pour le prochain, si on n'a aucun but et aucune espérance, dans cette vie ou dans l'autre ? On broie alors du noir, et l'homme ne peut être heureux.
Je comprends bien qu'il puisse être triste de ne pas croire en Dieu et en son admirable Trinité, comme il est triste de ne pas croire en la communion des saints et en l'amour de Marie pour nous. Qu'il est doux de croire ! Qu'il est doux de chercher le tendre sourire du Père, la Sagesse du Fils, et l'Amour lumineux de l'Esprit ! Pour les hommes, croire, c'est toujours avoir une source de réconfort ; avec la foi, vient plus facilement l'espérance, et si on espère en Dieu et en ses promesses, cela nous encourage à être bon et aimant durant notre vie ici bas.
En plus, la foi nous aide à éviter des dérives, à ne pas souffrir au-delà de nos forces, et elle est toujours un flamme qui illumine la voie morale et spirituelle de l'homme.
Il peut donc être triste et affligeant de ne pas croire.
Mais d'autre part, un athée peut cacher, au fond de lui, des trésors de vertus et de bonté, un athée peut être bon, même s'il n'a jamais connu le Christ et, quand on passera dans l'autre vie, on sera peut-être bien surpris que certains nous dépassent en amour et en mérites.
Avec cela, j'ajoute que Dieu peut créer en nous des conversions éclatantes et que notre diversité culturelle, religieuse, et ethnique, peut nous montrer avec plus de force son amour, sa joie et sa paix.
Il serait doux d'être tous croyants, mais je pense que le caractère unique de nos vies contribue à faire resplendir plus bien la gloire de Dieu que si nous étions un seul peuple. Regardez Marie-Madeleine par exemple. Elle n'était que fange, de sa propre volonté. Mais après sa conversion au Christ, elle a été une reine de l'amour, l'une des plus grandes saintes des premiers temps de l'Eglise, voire de l'histoire chrétienne.
Bien sûr, il aurait été plus beau qu'elle ait été toujours une amoureuse spirituelle de Dieu, mais, si elle n'avait pas connu sa descente vertigineuse dans le vice, peut-être qu'elle n'aurait pas été aussi absolue dans l'Amour.
Et c'est là où je veux en venir : quelle que soit nos vies, Dieu peut resplendir avec plus de forces, car "tout concoure au bien de ceux que Dieu aime".
Cela ne veut pas dire que tout est permis et qu'il faut se complaire dans l'athéisme, mais là où réside l'erreur peut resplendir avec plus de force la Vérité du Christ. Donnons un dernier exemple avec la Rome antique. N'est-elle pas devenue, ensuite, le premier bastion de la foi chrétienne ?
J'arrête là ma réflexion mais c'était pour dire que peu importe nos vies athées, chrétiennes, bouddhistes, musulmanes ou autre. Dieu est avec nous tous les jours, et si la Vérité seule demeure en Jésus Christ, il peut faire de nous des parangons de l'amour
Fraternellement,
Anayel