Bienvenue sur le Forum catholique
l'Imitation de Jésus-Christ!
Ce forum est un lieu d'échanges dédié à l'approfondissement de la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ.
On peut y partager des témoignages personnels, proposer des méditations, se questionner sur la Bible et les différents enseignements de l'Église catholique, demander et apporter de l'aide dans le cheminement de l'âme vers Dieu, etc.
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Forum d'échanges visant à approfondir la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ
Par solidarité avec toutes les personnes confinées à cause du Covid-19, le pape François a décidé de retransmettre sa messe du matin, célébrée en privé en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, au Vatican. Vous pouvez la suivre en direct sur Aleteia tous les matins à 7h avec le concours de la chaîne de KTO. La messe quotidienne du Souverain pontife célébrée habituellement en privé à 7h en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe est retransmise en direct chaque matin sur KTO depuis que de nombreux catholiques, confinés, sont privés de la messe quotidienne et dominicale. Aleteia vous propose de vivre ensemble ces instants de prière.
Merci Bryan Vive KTO pour nous rapprocher du seigneur on serait bien seul sans cette chaine que j'ai decouvert par hasard en zapan, il y a quelques mois lol si c'est un hasard ! Dieu est tellement subtil .Et vendredi Saint avec Mrg Michel Aupetit en la cathédrale Notre DAme de Paris wow j'ai visionné la vidéo du Pape FRançois au Vatican bien sur c'est une joie de le voir, et la messe du Matin également
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_________________ Jaurai de l'affection pour toi Ô Dieu ?ma force, Dieu est mon rocher ,et ma forteresse ,et celui qui me donne d'échapper. Mon Dieu est mon roc je me refugirai .
Messe du pape François du Mardi Saint 7 avril 07/04/2020 Dans un contexte d’interdictions des messes en public pour lutter contre l’épidémie de Coronavirus, le pape François a accepté que la messe qu’il célèbre à huis clos en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe à 7h du matin soit télédiffusée. KTO retransmet cette messe pour le soutien spirituel du plus grand nombre, en collaboration avec Vatican Media.
Bryand a écrit:capture d'écran messe du mardi saint en ce jour: exposition du Saint-Sacrement:
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Bryand ! merci mille fois , dix milles fois , de nous montrer le saint sacrement , Jesus Chrit . je lui parle et le prie :croix:merci Jesus d'être avec nous
_________________ Jaurai de l'affection pour toi Ô Dieu ?ma force, Dieu est mon rocher ,et ma forteresse ,et celui qui me donne d'échapper. Mon Dieu est mon roc je me refugirai .
Bryand a écrit:capture d'écran messe du mardi saint en ce jour: exposition du Saint-Sacrement:
Bryand ! merci mille fois , dix milles fois , de nous montrer le saint sacrement , Jesus Chrit . je lui parle et le prie :croix:merci Jesus d'être avec nous
Bienvenue Myriam! Soyons spirituellement bien unis à tous en ces temps de grande détresse. À sa messe, lors de l'eucharistie, le pape fait la prière de communion intentionnelle pour les communiants, puisque nous ne pouvons physiquement la recevoir. Cette ''forme'' de communion vaut autant que de la recevoir en étant physiquement là pour sa réception. Bon courage à tous! AndréBryand
capture d'écran en cette messe du mercredi saint: « Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit ; mais malheureux celui par qui il est livré ! » (Matthieu 26: 14-25)
Acclamation: Salut, ô Christ notre Roi : obéissant au Père, comme l’agneau vers l’abattoir tu te laisses conduire à la croix. Louange à toi, Seigneur, Roi d’éternelle gloire !
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu « En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit : '' Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? '' Ils lui remirent trente pièces d’argent. Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : ''Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ?'' Il leur dit : ''Allez à la ville, chez untel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque. Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il déclara : ''Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer.'' Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : ''Serait-ce moi, Seigneur ?'' Prenant la parole, il dit : ''Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là !'' Judas, celui qui le livrait, prit la parole : ''Rabbi, serait-ce moi ?'' Jésus lui répond : ''C’est toi-même qui l’as dit ! '' . » – Acclamons la Parole de Dieu. -------------------
Vivez la messe de la Cène du Seigneur célébrée par le pape François en direct de Rome, ce jeudi 9 avril 2020, à partir de18H00. ( À 12 H00 (midi) au décalage horaire pour le Québec (Canada); ou d'autres décalages horaires selon les pays pour être en direct en même temps avec le pape François.
Par la suite la vidéo pourra être visionnée en permanence.
En ce temps exceptionnel lié à la pandémie de Covid-19, il n'y aura pas de lavement des pieds, ni de procession à la fin de la messe. Le Saint-Sacrement sera conservé dans le tabernacle.
capture d'écran lors de la célébration du Jeudi Saint
------------------- Prière du pape pour la communion spirituelle: pour ceux qui ne peuvent être présents à cause du confinement. Prière de communion spirituelle dite chaque matin par le Pape François à la fin de sa messe de 7h retransmise sur KTO:
À tes pieds, ô mon Jésus, je m'incline et je t'offre le repentir de mon cœur contrit qui s'abîme dans son néant et ta sainte Présence. Je t'adore dans le Saint Sacrement de ton amour, désireux de te recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur t'offre en attente du bonheur de la communion sacramentelle. Je veux te posséder en esprit. Viens à moi, ô mon Jésus, pour que je vienne à Toi. Que ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et la mort. Je croisen Toi, j'espèreen Toi, je t'aime. Ainsi soit-il.
Dernière édition par Bryand le Ven 10 Avr - 12:07, édité 2 fois
Ce vendredi 10 avril 2020, à partir de 18H00. ( À 12 H00 (midi) au décalage horaire pour le Québec (Canada); ou d'autres décalages horaires selon les pays pour être en direct en même temps avec le pape François.
Par la suite la vidéo pourra être visionnée en permanence.
« L’Office de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ » du Vendredi Saint 10 avril 2020, présidé par le Pape François en direct de la Basilique Saint-Pierre de Rome avec toute l’Église Catholique Romaine... La « Prière Universelle » avec une intention spéciale pour ceux qui se trouvent dans une situation de désarroi, pour les malades et les défunts du Coronavirus, la « Vénération de la Croix » et à partir de 21h00 (15h00 au Québec, Canada) le « Chemin de Croix » avec le Pape François à Rome…
------------ Lors des communions, tous les jours: Prière du pape pour la communion spirituelle: pour ceux qui ne peuvent être présents à cause du confinement. Prière de communion spirituelle dite, par exemple, chaque matin par le Pape François à la fin de sa messe de 7h retransmise sur KTO:
À tes pieds, ô mon Jésus, je m'incline et je t'offre le repentir de mon cœur contrit qui s'abîme dans son néant et ta sainte Présence. Je t'adore dans le Saint Sacrement de ton amour, désireux de te recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur t'offre en attente du bonheur de la communion sacramentelle. Je veux te posséder en esprit. Viens à moi, ô mon Jésus, pour que je vienne à Toi. Que ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et la mort. Je croisen Toi, j'espèreen Toi, je t'aime. Ainsi soit-il.
Homélie à l'office du Vendredi Saint par le Père Raniero Cantalamessa:
à 37'37''
capture d'écran: « Saint Grégoire le Grand disait que l’Écriture ‘’cum legentibus crescit’’, c’est-à-dire grandit avec ceux qui la lisent [1]. Elle continue de révéler de nouvelles significations à l’homme selon les questions qu’il porte dans son cœur quand il la lit. Et cette année, nous lisons le récit de la Passion avec une question – ou plutôt avec un cri – dans le cœur, qui s’élève de partout sur la terre. Nous devons chercher à saisir la réponse que la parole de Dieu y apporte.
Ce que nous venons d’entendre (l’évangile) est le récit du mal objectivement le plus grand jamais commis sur la terre. Et nous pouvons le regarder sous deux angles différents, soit en face, soit à l’arrière, c’est-à-dire sous l’angle de ses causes ou de ses effets. Si nous nous arrêtons aux causes historiques de la mort du Christ, nous sommes troublés et chacun serait tenté de dire comme Pilate : ‘’ Je suis innocent du sang de cet homme [2] ‘’. On comprend mieux la croix à ses effets qu’à ses causes. Et quels ont été les effets de la mort du Christ ? Paul nous le dit : Nous avons été justifiés par la foi en lui, réconciliés et en paix avec Dieu, remplis de l’espérance de la vie éternelle ! (cf. Romains 5 : 1-5).
Il y a un effet que la situation actuelle nous aide à saisir de manière particulière. La croix du Christ a donné un nouveau sens à la douleur et à la souffrance humaines. À toute souffrance, physique et morale. Ce n’est plus une punition, une malédiction. Car elle a été rachetée à la racine depuis que le Fils de Dieu l’a prise sur lui. Quelle est la preuve la plus sûre que la boisson que l’on te tend n’est pas empoisonnée ? Que l’on boit à la même coupe devant toi. Ainsi, sur la croix, Dieu a bu, aux yeux de tous, le calice de douleur jusqu’à la lie. Il a montré par là qu’il n’est pas empoisonné, mais qu’au fond, on y trouve une perle dans ce calice. Et pas seulement la douleur de ceux qui ont la foi, mais toute douleur humaine. Il est mort pour tous. ‘’Et moi, quand j’aurai été élevé de terre, avait-il dit Jésus, j’attirerai à moi tous les hommes à moi [3]. ‘’ Tous les hommes, pas seulement quelques-uns ! ‘’ Souffrir – écrivait saint Jean-Paul IIde son lit d’hôpital après son attentat – signifie devenir particulièrement réceptif, particulièrement ouvert à l’action des forces salvifiques de Dieu offertes à l’humanité dans le Christ [4]. ‘’ Grâce à la croix du Christ, la souffrance est devenue elle aussi, à sa manière, une sorte de ‘’ sacrement universel de salut ‘’ pour le genre humain. * * * Quelle lumièretout cela jette-t-il sur la situation dramatique que traverse l’humanité ? Ici encore, plutôt que les causes, il nous faut regarder les effets. Non seulement les effets négatifs, dont nous entendons chaque jour le triste bulletin, mais aussi les effets positifs que seule une observation plus attentive nous aide à saisir.
La pandémie du Coronavirus nous a brutalement fait prendre conscience du danger le plus grand qui soit que les hommes et l’humanité ont toujours couru, celui de l’illusion de la toute-puissance. Nous avons l’occasion – a écrit un rabbin juif connu – de célébrer cette année un exode pascal très particulier, celui de ‘’ l’exil de la conscience ‘’ [5].
Il a suffi du plus petit et plus informe élément de la nature, un virus, pour nous rappeler que nous sommes mortels, que la puissance militaire et la technologie ne peuvent suffire à nous sauver. ‘’ L’homme comblé qui n’est pas clairvoyant – dit un psaume de la Bible –ressemble au bétail qu’on abat [6]. ‘’ C’est vrai : l’homme dans la prospérité ne comprend pas. Alors qu’il peignait les fresques de la cathédrale Saint-Paul à Londres, le peintre James Thornhill était si enthousiasmé par son travail que, revenant à un moment donné sur ses pas pour mieux admirer sa fresque, il ne remarque pas qu’il était sur le point de tomber de l’échafaudage dans le vide. Un de ses assistants, terrifié, comprit que s’il criait, il ne ferait qu’accélérer la catastrophe. Sans y réfléchir à deux fois, il trempa un pinceau dans la couleur et le balança en plein sur la fresque. Le maître, sidéré, bondit en avant. Son travail était compromis, mais il était sauvé. C’est ainsi parfois que Dieu fait avec nous, il bouleverse nos plans et notre tranquillité, pour nous sauver de l’abîme que nous ne voyons pas. Mais ne soyons pas dupes. Ce n’est pas Dieu, avec le corona virus, qui a balancé le pinceau en plein sur la fresque éblouissante de notre civilisation technologique. Dieu est notre allié, non pas celui du virus !
‘’ Je forme à votre sujet des pensées de paix, et non de malheur‘’, dit le Seigneur lui-même dans la Bible [7]. Si ces fléaux étaient des châtiments de Dieu, on ne s’expliquerait pas pourquoi ces fléaux frappent également les justes et pécheurs, et pourquoi les pauvres sont ceux qui en supportent les pires conséquences. Sont-ils plus pécheurs que les autres? Non ! Celui qui a un jour pleuré la mort de Lazare pleure aujourd’hui le fléau qui est tombé sur l’humanité. Oui, Dieu ‘’souffre’’, comme chaque père et chaque mère. Quand nous le découvrirons un jour, nous aurons honte de toutes les accusations que nous aurons portées contre lui dans la vie. Dieu participe à notre douleur pour la surmonter.
‘’ Dieu – écrit saint Augustin– étant suprêmement bon, ne laisserait aucun mal exister dans ses œuvres, s’il n’était pas assez puissant et bon, pour tirer le bien du mal lui-même [8] ‘’. Dieu le Père a-t-il voulu lui-même la mort de son Fils, pour en tirer un bien ? Non! Il a simplement laissé la liberté humaine suivre son cours, en lui faisant servir son plan, pas celui des hommes.
Ceci s’applique également aux maux naturels, comme les tremblements de terre et les pestes. Ce n’est pas lui qui les suscite. Il a donné aussi à la nature une sorte de liberté, qualitativement différente certes de la liberté morale de l’homme, mais toujours une forme de liberté. Liberté d’évoluer selon ses lois de développement. Il n’a pas créé le monde comme une horloge programmée à l’avance dans son moindre mouvement. C’est ce que certains appellent le hasard, mais que la Bible appelle plutôt « la sagesse créatrice de Dieu». * * * L’autre fruit positif de cette crise sanitaire est le sentiment de solidarité. Quand, de mémoire humaine, les gens de toutes les nations se sont-ils sentis aussi unis, aussi égaux, aussi peu querelleurs, qu’en ce moment de douleur ? Jamais comme aujourd’hui nous ne saisissons la vérité de ces mots d’un de nos grands poètes : ‘’ Hommes, paix ! Sur la terre écrasée le mystère est trop grand ‘’. [9] Nous avons oublié les murs que nous voulions construire. Le virus ne connaît pas de frontières. En un instant, il a brisé toutes les barrières et distinctions : de race, de religion, de richesse, de pouvoir. Nous ne devrons pas revenir en arrière lorsque ce moment sera passé. Comme le Saint-Père nous y a exhortés, ne laissons pas passer en vain cette occasion. Ne permettons pas que toute cette souffrance, tous ces morts, tout cet engagement héroïque du personnel médical aient été vains. C’est la ‘’récession’’ que nous devons craindre le plus. ‘’ De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des faucilles. Jamais plus nation contre nation ne lèvera l’épée ; ils n’apprendront plus la guerre [10]. » Il est temps de réaliser quelque chose de cette prophétie d’Isaïe dont l’humanité attend depuis toujours l’accomplissement. Disons : assez ! à la tragique course aux armements. Dites-le de toutes vos forces, vous les jeunes, car c’est avant tout votre destin qui est en jeu. Attribuons les ressources illimitées utilisées pour les armements aux fins dont, dans ces situations, nous voyons le besoin et l’urgence : la santé, l’hygiène, l’alimentation, la lutte contre la pauvreté, le soin de la création. Laissons à la génération qui viendra un monde plus pauvre en choses et en argent, au besoin, mais plus riche en humanité. * * * La parole de Dieu nous dit quelle est la première chose que nous devons faire dans des moments comme ceux-ci : crier vers Dieu, car c’est lui-même qui met sur les lèvres des hommes les mots qu’ils lui adressent, parfois même des mots durs, de lamentation et presque d’accusation. ‘’ Debout ! Viens à notre aide ! Rachète-nous, au nom de ton amour. […] Ne nous rejette pas pour toujours [11]. ‘’ ‘’ Seigneur, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien [12] ? ‘’
Peut-être Dieu aime-t-il se faire prier pour accorder ses bienfaits ? Peut-être notre prière peut-elle amener Dieu à changer ses plans ? Non, mais il y a des choses, qu’explique saint Thomas d’Aquin, que Dieu a décidé de nous accorder comme fruit à la fois de sa grâce et de notre prière, comme pour partager avec ses créatures le mérite du bienfait reçu [13].
C’est lui qui nous exhorte à le faire : ‘’ Demandez, on vous donnera ; dit Jésus ; frappez, on vous ouvrira [14] ». Lorsque, dans le désert, les Juifs étaient mordus par des serpents venimeux, Dieu ordonna à Moïse d’élever un serpent de bronze sur un poteau, et ceux qui le regardaient ne mouraient pas. Jésus s’est approprié ce symbole. ‘’ De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, dit-il à Nicodème, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle [15] ‘’.
Nous aussi, en ce moment, nous sommes mordus par un ‘’ serpent ‘’ venimeux invisible. Regardons celui qui a été ‘’ élevé ‘’ pour nous sur la croix. Adorons-le dans cette basilique vide pour nous et pour toute l’humanité. Qui le regarde avec foi ne meurt pas. Et s’il meurt, ce sera pour entrer dans une vie éternelle. ‘’ Après trois jours, je me lèverai ‘’, avait prédit Jésus. [16] Nous aussi, après ces jours que nous espérons courts, nous nous lèverons et sortirons des tombeaux que sont devenu nos maisons. Non pas pour revenir à l’ancienne vie comme Lazare, mais pour revenir à une nouvelle vie, comme Jésus. Une vie plus fraternelle, plus humaine. Plus chrétienne! » _________________________ [1] Moralia in Job, XX,1. [2] Matthieu 27: 24. [3] Jean 12: 32. [4] Salvifici doloris, n. 23 [5] https://blogs.timesofisrael.com/coronavirus-a-spiritual-message-from-brooklyn (Yaakov Yitzhak Biderman). [6] Psaume 48 : 21. [7] Jérémie 29 : 11. [8] Enchiridion, 11, 3 : PL 40, 236. [9] G. Pascoli, I due fanciulli (Les deux enfants). [10] Isaïe 2: 4. [11] Psaume 43: 24.27. [12] Marc 4: 38. [13] Cf. S. Thomas d’Aquin, S.Th. II-IIae, q.83, a.2. [14] Matthieu 7 : 7. [15] Jean 3 : 14-15. [16] Matthieu 9 : 31.
Dernière édition par Bryand le Sam 11 Avr - 13:44, édité 1 fois
Vivez la célébration de la Veillée pascale célébrée à St-GERMAIN, ce samedi 11 avril 2020, à partir de21H00. ( À 15H00 au décalage horaire pour le Québec (Canada); ou d'autres décalages horaires selon les pays ...
Par la suite la vidéo pourra être visionnée en permanence.
Dernière édition par Bryand le Sam 11 Avr - 14:55, édité 3 fois
Bryand a écrit:Vivez la célébration de la Veillée pascale célébrée par le pape François en direct de Rome, ce samedi 11 avril 2020, à partir de21H00. ( À 15H00 au décalage horaire pour le Québec (Canada); ou d'autres décalages horaires selon les pays pour être en direct en même temps avec le pape François.
Par la suite la vidéo pourra être visionnée en permanence.
La Semaine sainte a débuté avec le dimanche des Rameaux. Celle-ci inclut le Jeudi Saint et le Vendredi Saint et s’achèvera avec la veillée pascale, pendant la nuit du Samedi Saint au dimanche de Pâques.
Durant cette semaine, nous avons le plaisir de vous retransmettre en direct les messes du pape François depuis la place Saint Pierre de Rome.
Rendez-vous : Jeudi 9 avril de 17h55 à 19h15 pour la messe de la Cène du Seigneur Vendredi 10 avril de 17h55 à 19h15 pour la célébration de la Passion du Seigneur et de 20h55 à 22h15 pour le chemin de Croix
Samedi 11 avrilde 20h55 à 22h30 pour la vigile pascale en la nuit Sainte
DÉCALAGE HORAIRE pour le Québec: dès 14h55
------- Ensuite suivra:
Dimanche 12 avril de 10h55 à 12H15 pour la bénédiction Urbi & Orbi.
-----------------------------------------------
En attente pour la prochaine cérémonie à St-Pierre de Rome:
____________________
La vigile pascale,la cérémonie du feu pascal, est prévue le samedi 11 avril à 21h toujours en la basilique Saint-Pierre, derrière l’autel de la Confession. Partant de cet autel, la procession ira à l’autel de la Chaire en passant près de l’autel de Saint-Joseph. Il n’y aura pas de cierge pascal. En revanche, la basilique sera progressivement éclairée jusqu’à être illuminée au moment du Gloria. C’est à cet instant que les cloches vont sonner. Aucun baptême ne sera célébré mais les promesses baptismales seront, comme c’est toujours le cas à Pâques, renouvelées. -------
Non, Carmila, c'est le même direct pour être tous ensemble. Nous sommes 6 heures avant. Donc 15h00 ici c'est 21h00 pour Rome et la France... Je suis les mêmes cérémonies depuis des années.
En plus de la bénédiction exceptionnelle urbi et orbi, (qui a été aussi donnée samedi passé le 28 mars) où une indulgence plénière est accordée aux participants; une autre fois elle sera faite dimanche de Pâques (demain le 12 avril); d'autres faveurs sont données à l'humanité: voir ce lien: Ostension du Saint-Suaire à 17h00 pour la France, 11 h00 pour le Québec: Ainsi nous serons tous ensemble au même moment: C'est dans une demi-heure... Ici il est 10h30 de l'avant-midi. voir https://imitationjesuschrist.forumactif.com/t7576-ce-samedi-saint-11-avril-2020-ostension-exceptionnelle-du-saint-suaire-en-direct-a-17h00#63652
Union de prière. Tous ensemble prions pour toute l'humanité.
Dernière édition par Bryand le Sam 11 Avr - 16:51, édité 3 fois
Non, Carmila, c'est le même direct pour être tous ensemble. Nous sommes 6 heures avant. Donc 15h00 ici c'est 21h00 pour Rome et la France... Je suis les mêmes cérémonies depuis des années.
Non, Carmila, c'est le même direct pour être tous ensemble. Nous sommes 6 heures avant. Donc 15h00 ici c'est 21h00 pour Rome et la France... Je suis les mêmes cérémonies depuis des années.
Merci Carmila
ok
Il n'y a pas de faute. Voir mon message précédent: je viens de rééditer. Dans une demi-heure nous serons ensemble devant le Saint-Suaire... Amicalement! AndréBryand
Je reporte le texte dans ce poste pour mettre à jour l'évolution des célébrations:
Vivez la célébration de la Veillée pascale célébrée par le pape François en direct de Rome, ce samedi 11 avril 2020, à partir de 21H00. ( À 15H00 au décalage horaire pour le Québec (Canada); ou d'autres décalages horaires selon les pays pour être en direct en même temps avec le pape François.
Par la suite la vidéo pourra être visionnée en permanence.
La Semaine sainte a débuté avec le dimanche des Rameaux. Celle-ci inclut le Jeudi Saint et le Vendredi Saint et s’achèvera avec la veillée pascale, pendant la nuit du Samedi Saint au dimanche de Pâques.
Durant cette semaine, nous avons le plaisir de vous retransmettre en direct les messes du pape François depuis la place Saint Pierre de Rome.
Rendez-vous : Jeudi 9 avril de 17h55 à 19h15 pour la messe de la Cène du Seigneur Vendredi 10 avril de 17h55 à 19h15 pour la célébration de la Passion du Seigneur et de 20h55 à 22h15 pour le chemin de Croix
Samedi 11 avrilde 20h55 à 22h30 pour la vigile pascale en la nuit Sainte
DÉCALAGE HORAIRE pour le Québec: dès 14h55
------- Ensuite suivra:
Dimanche 12 avril de 10h55 à 12H15 pour la bénédiction Urbi & Orbi.
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En attente pour la prochaine cérémonie à St-Pierre de Rome:
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La vigile pascale,la cérémonie du feu pascal, est prévue le samedi 11 avril à 21h toujours en la basilique Saint-Pierre, derrière l’autel de la Confession. Partant de cet autel, la procession ira à l’autel de la Chaire en passant près de l’autel de Saint-Joseph. La basilique sera progressivement éclairée jusqu’à être illuminée au moment du Gloria. C’est à cet instant que les cloches vont sonner. Aucun baptême ne sera célébré mais les promesses baptismales seront, comme c’est toujours le cas à Pâques, renouvelées. -------
11 avril 2020 Homélie du Saint-Père « Après le sabbat » (Mt 28: 1) les femmes allèrent au tombeau. C’est ainsi qu’a commencé l’Evangile de cette Veillée sainte, avec le sabbat. C’est le jour du Triduum pascal que nous négligeons le plus, pris par la frémissante attente de passer de la croix du vendredi à l’alleluia du dimanche. Cette année, cependant, nous percevons plus que jamais le samedi saint, le jour du grand silence. Nous pouvons nous retrouver dans les sentiments des femmes en ce jour. Comme nous, elles avaient dans les yeux le drame de la souffrance, d’une tragédie inattendue arrivée trop vite. Elles avaient vu la mort et avaient la mort dans leur cœur. À la souffrance s’ajoutait la peur : leur arriverait-il, à elles aussi, la même fin qu’au Maître ? Et puis les craintes pour l’avenir, tout à reconstruire. La mémoire blessée, l’espérance étouffée. Pour elles c’était l’heure la plus sombre, comme pour nous. Mais dans cette situation les femmes ne se laissent pas paralyser. Elles ne cèdent pas aux forces obscures de la lamentation et du regret, elles ne se renferment pas dans le pessimisme, elles ne fuient pas la réalité. Le samedi elles font quelque chose de simple et d’extraordinaire : dans leurs maisons elles préparent les parfums pour le corps de Jésus. Elles ne renoncent pas à l’amour : dans l’obscurité du cœur, elles allument la miséricorde. La Vierge, le samedi, jour qui lui sera dédié, prie et espère. Dans le défi de la souffrance, elle a confiance dans le Seigneur. Ces femmes, sans le savoir, préparaient dans l’obscurité de ce samedi ''l’aube du premier jour de la semaine'', le jour qui aurait changé l’histoire. Jésus, comme une semence dans la terre, allait faire germer dans le monde une vie nouvelle ; et les femmes, par la prière et l’amour, aidaient l’espérance à éclore. Combien de personnes, dans les jours tristes que nous vivons, ont fait et font comme ces femmes, en semant des germes d’espérance ! Avec de petits gestes d’attention, d’affection, de prière. À l’aube, les femmes vont au sépulcre. Là l’ange leur dit : ''Vous, soyez sans crainte. Il n’est pas ici, il est ressuscité'' (vv.5-6). Devant une tombe, elles entendent des paroles de vie… Et ensuite elles rencontrent Jésus, l’auteur de l’espérance, qui confirme l’annonce et dit : ''Soyez sans crainte'' (v. 10). N’ayez pas peur, soyez sans crainte : voici l’annonce d’espérance. Elle est pour nous, aujourd’hui. Ce sont les paroles que Dieu nous répète dans la nuit que nous traversons. Cette nuit nous conquerrons un droit fondamental, qui ne nous sera pas enlevé :le droit à l’espérance.
C’est une espérance nouvelle, vivante, qui vient de Dieu. Ce n’est pas un simple optimisme, ce n’est pas une tape sur l’épaule ou un encouragement de circonstance. C’est un don du Ciel que nous ne pouvons pas nous procurer tout seuls. Tout ira bien, disons-nous avec ténacité en ces semaines, nous agrippant à la beauté de notre humanité et faisant monter du cœur des paroles d’encouragement. Mais, avec les jours qui passent et les peurs qui grandissent, même l’espérance la plus audacieuse peut s’évaporer. L’espérance de Jésus est autre. Elle introduit dans le cœur la certitude que Dieu sait tout tourner en bien, parce que, même de la tombe, il fait sortir la vie. La tombe est le lieu d’où celui qui rentre ne sort pas. Mais Jésus est sorti pour nous, il est ressuscité pour nous, pour apporter la vie là où il y avait la mort, pour commencer une histoire nouvelle là où on avait mis une pierre dessus. Lui, qui a renversé le rocher à l’entrée de la tombe, peut déplacer les rochers qui scellent notre cœur. Par conséquent, ne cédons pas à la résignation, ne mettons pas une pierre sur l’espérance. Nous pouvons et nous devons espérer, parce que Dieu est fidèle. Il ne nous a pas laissé seuls, il nous a visité : il est venu dans chacune de nos situations, dans la souffrance, dans l’angoisse, dans la mort. Sa lumière a illuminé l’obscurité du sépulcre : aujourd’hui il veut rejoindre les coins les plus obscures de la vie. Sœur, frère, même si dans ton cœur tu as enseveli l’espérance, ne te rends pas : Dieu est plus grand. L’obscurité et la mort n’ont pas le dernier mot. Confiance, avec Dieu rien n’est perdu.
Confiance : C’est une parole qui dans l’Évangile sort toujours de la bouche de Jésus. Une seule fois d’autres la prononcent, pour dire à une personne nécessiteuse : '' Confiance ! lève-toi, [Jésus] t’appelle '' (Marc 10: 49). C’est lui, le Ressuscité, qui nous relève nous qui sommes dans le besoin. Si tu es faible et fragile sur le chemin, si tu tombes, ne crains pas, Dieu te tend la main et te dit : “Confiance”. Mais tu pourrais dire, comme don Abbondio : '' La confiance, personne ne peut se la donner '' ( I Promessi Sposi - Les fiancés, XXV). Tu ne peux pas te la donner, mais tu peux la recevoir, comme un don. Il suffit d’ouvrir ton cœur dans la prière, il suffit de soulever un peu cette pierre mise à l’entrée de ton cœur pour laisser entrer la lumière de Jésus. Il suffit de l’inviter : “Viens, Jésus, dans mes peurs et dis-moi aussi : Confiance”. Avec toi, Seigneur, nous serons éprouvés mais non ébranlés. Et, quelle que soit la tristesse qui habite en nous, nous sentirons devoir espérer, parce qu’avec toi la croix débouche sur la résurrection, parce que tu es avec nous dans l’obscurité de nos nuits : tu es certitude dans nos incertitudes, Parole dans nos silences, et rien ne pourra jamais nous voler l’amour que tu nourris pour nous.
Voilà l’annonce pascale, une annonce d’espérance. Elle contient une deuxième partie, l’envoi. '' Allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée '' (Matthieu 28: 10), dit Jésus. '' Il vous précède en Galilée '' (v. 7), dit l’ange. Le Seigneur nous précède. Il est beau de savoir qu’il marche devant nous, qu’il a visité notre vie et notre mort pour nous précéder en Galilée, c’est-à-dire dans le lieu qui pour lui et pour ses disciples rappelait la vie quotidienne, la famille, le travail. Jésus désire que nous portions l’espérance là, dans la vie de chaque jour. Mais la Galilée, pour les disciples, c’était aussi le lieu des souvenirs, surtout du premier appel. Retourner en Galilée c’est se souvenir d’avoir été aimés et appelés par Dieu. Nous avons besoin de reprendre le chemin, nous rappelant que nous naissons et renaissons d’un appel gratuit d’amour. Cela est le point d’où repartir toujours, surtout dans les crises, dans les temps d’épreuve. Mais il y a plus. La Galilée était la région la plus éloignée d’où ils se trouvaient, de Jérusalem. Et pas seulement géographiquement : la Galilée était le lieu le plus distant de la sacralité de la Ville sainte. C’était une région peuplée de gens divers qui pratiquaient des cultes variés : c’était la '' Galilée des nations '' (Matthieu 4: 15). Jésus envoie là, il demande de repartir de là. Qu’est-ce que cela nous dit ? Que l’annonce de l’espérance ne doit pas être confinée dans nos enceintes sacrées, mais doit être portée à tous. Parce que tous ont besoin d’être encouragés et, si nous ne le faisons pas nous, qui avons touché de la main '' le Verbe de vie '' (1 Jean 1: 1), qui le fera ? Qu’il est beau d’être des chrétiens qui consolent, qui portent les poids des autres, qui encouragent : annonciateurs de vie en temps de mort ! En chaque Galilée, en chaque région de cette humanité à laquelle nous appartenons et qui nous appartient, parce que nous sommes tous frères et sœurs, portons le chant de la vie ! Faisons taire le cri de mort, ça suffit les guerres ! Que s’arrête la production et le commerce des armes, parce que c’est de pain et non de fusils dont nous avons besoin. Que cessent les avortements, qui tuent la vie innocente. Que s’ouvrent les cœurs de ceux qui ont, pour remplir les mains vides de ceux qui sont privés du nécessaire. Les femmes, à la fin, '' embrassèrent les pieds '' de Jésus (Matthieu 28: 9), ces pieds qui pour venir à leur rencontre avaient fait un long chemin, jusqu’à entrer et sortir de la tombe. Elles embrassèrent les pieds qui avaient piétiné la mort et ouvert le chemin de l’espérance. Nous, pèlerins en recherche d’espérance, aujourd’hui nous nous serrons contre toi, Jésus Ressuscité. Nous tournons le dos à la mort et nous t’ouvrons nos cœurs, toi qui es la Vie. » -------------
Dernière édition par Bryand le Dim 12 Avr - 13:38, édité 2 fois
La messe du pape François célébrée lundi matin de Pâques, 13 avril 2020 avec KTO qui diffuse sur internet :
Dans un contexte d'interdictions des messes en public pour lutter contre l'épidémie de Coronavirus, le pape François a accepté que la messe qu'il célèbre à huis clos en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe à 7h00 du matin soit télédiffusée. KTO retransmet cette messe pour le soutien spirituel --------------
Prière du pape pour la communion spirituelle: pour ceux qui ne peuvent être présents à cause du confinement. Prière de communion spirituelle dite chaque matin par le Pape François à la fin de sa messe de 7h retransmise sur KTO:
À tes pieds, ô mon Jésus, je m'incline et je t'offre le repentir de mon cœur contrit qui s'abîme dans son néant et ta sainte Présence. Je t'adore dans le Saint Sacrement de ton amour, désireux de te recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur t'offre en attente du bonheur de la communion sacramentelle. Je veux te posséder en esprit. Viens à moi, ô mon Jésus, pour que je vienne à Toi. Que ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et la mort. Je croisen Toi, j'espère en Toi, je t'aime. Ainsi soit-il.
Dernière édition par Bryand le Lun 13 Avr - 13:16, édité 1 fois
Messe du pape François célébrée mardi matin de l'octave de Pâques, 14 avril 2020 avec KTO qui diffuse sur internet :
Dans un contexte d'interdictions des messes en public pour lutter contre l'épidémie de Coronavirus, le pape François a accepté que la messe qu'il célèbre à huis clos en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe à 7h00 du matin soit télédiffusée. KTO retransmet cette messe pour le soutien spirituel --------------
capture d'écran dans la messe de ce jour 14 avril 2020: Homélie ce mardi de l'Octave de Pâques: 1ère lecture Actes 2: 36-41 ''Convertissez-vous et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus-Christ''. évangile: Jean 20: 11-18 ''J'ai vu le Seigneur et voilà ce qu'il m'a dit.''
«La prédication de Pierre, le jour de la Pentecôte, a transpercé le cœur des gens: "Celui que vous avez crucifiéest ressuscité". En entendant cela, ils ont senti leur cœur être transpercé, et ils ont dit à Pierre et aux autres apôtres: "Que devons-nous faire?" Et Pierre est clair: "Convertissez-vous. Convertissez-vous. Changez vos vies. Vous qui avez reçu la promesse de Dieu et qui vous êtes écartés de la loi de Dieu, de beaucoup de choses, au milieu des idoles, de beaucoup de choses ... convertissez-vous. Retour à la fidélité". La conversion est la suivante: revenir à la fidélité. La fidélité, cette attitude humaine qui n'est pas si courante dans la vie des gens, dans notre vie. Il y a toujours des illusions qui attirent l'attention et souvent nous voulons aller derrière ces illusions. La fidélité, dans les bons comme dans les mauvais moments.
Il y a un passage du deuxième livre des Chroniques qui me frappe beaucoup. C'est dans le chapitre 12, au début. "Lorsque le royaume fut consolidé, lit-on, le roi Roboam se sentit en sécurité et s'écarta de la loi du Seigneur et tout Israël le suivit". C'est ce que dit la Bible. C'est un fait historique, mais c'est un fait universel. Souvent, lorsque nous nous sentons en sécurité, nous commençons à faire nos plans et nous nous éloignons lentement du Seigneur, nous ne restons pas fidèles. Et ma sécurité n'est pas ce que le Seigneur me donne. C'est une idole. C'est ce qui est arrivé à Roboam et au peuple d'Israël. Il se sentait en sécurité - un royaume consolidé - il s'est détourné de la loi et a commencé à adorer des idoles. Oui, nous pouvons dire: "Père, je ne m'agenouille pas devant les idoles". Non, peut-être que vous ne vous agenouillez pas, mais que vous les cherchez et que vous adorez tant de fois les idoles dans votre cœur, c'est vrai. À plusieurs reprises. Votre propre sécurité ouvre la porte aux idoles. Mais votre propre sécurité est-elle mauvaise? Non, c'est une grâce. Être en sécurité, mais aussi être sûr que le Seigneur est avec moi. Mais quand il y a une sécurité et que je suis au centre, je me détourne du Seigneur, comme le roi Roboam, je deviens infidèle. Il est si difficile de garder la loyauté. Toute l'histoire d'Israël, et ensuite toute l'histoire de l'Église, est pleine d'infidélités. Pleine. Pleine d'égoïsmes, plein de ses propres sécurités qui font que le peuple de Dieu s'éloigne du Seigneur, perd cette fidélité, la grâce de la fidélité. Et même parmi nous, parmi les gens, la fidélité n'est pas une vertu bon marché, certes. L'un n'est pas fidèle à l'autre... "Convertissez-vous, revenez à la fidélité au Seigneur". Et dans l’Évangile, l'icône de la fidélité : cette femme fidèle qui n'a jamais oublié tout ce que le Seigneur avait fait pour elle. Elle était là, fidèle, face à l'impossible, face à la tragédie, une fidélité qui lui fait aussi penser qu'elle est capable de porter le corps... Une femme faible mais fidèle. L'icône de fidélité est cette Marie de Magdala, apôtre des apôtres. Demandons aujourd'hui au Seigneur la grâce de la fidélité, de rendre grâce quand il nous donne des sécurités, mais ne pensons jamais qu'elles sont "mes" sécurités et toujours, regardons au-delà de nos propres certitudes; la grâce d'être fidèle même devant les tombes, devant l'effondrement de tant d'illusions. La fidélité qui demeure toujours... Mais il n'est pas facile de la maintenir. Que ce soit Lui, le Seigneur, qui la garde». -------- Prière du pape pour la communion spirituelle: pour ceux qui ne peuvent être présents à cause du confinement. Prière de communion spirituelle dite chaque matin par le Pape François à la fin de sa messe de 7h retransmise sur KTO:
En même temps que le célébrant nous communions avec lui, en disant cette prière:
À tes pieds, ô mon Jésus, je m'incline et je t'offre le repentir de mon cœur contrit qui s'abîme dans son néant et ta sainte Présence. Je t'adore dans le Saint Sacrement de ton amour, désireux de te recevoir dans la pauvre demeure capture d'écran lors de la messe de ce mardi: que mon cœur t'offre en attente du bonheur de la communion sacramentelle. Je veux te posséder en esprit. Viens à moi, ô mon Jésus, pour que je vienne à Toi. Que ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et la mort. Je croisen Toi, j'espère en Toi, je t'aime. Ainsi soit-il. ___________________
Dernière édition par Bryand le Mar 14 Avr - 13:52, édité 2 fois
Messe du pape François célébrée mercredi matin de Pâques, 15 avril 2020 avec KTO qui diffuse sur internet :
Dans un contexte d'interdictions des messes en public pour lutter contre l'épidémie de Coronavirus, le pape François a accepté que la messe qu'il célèbre à huis clos en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe à 7h00 du matin soit télédiffusée. KTO retransmet cette messe pour le soutien spirituel --------------
Homélie ce mercredi de l'Octave de Pâques: 1ère lecture Actes 3: 1-10 ''Ce que j'ai, je te le donne: au nom de Jésus, lève-toi et marche''. évangile: Luc 24: 13-35 ''Ils reconnurent Jésus quand il rompit le pain.'' «Hier, nous avons réfléchi sur Marie de Magdala en tant qu’icône de la fidélité: la fidélité à Dieu. Mais à quoi ressemble cette fidélité à Dieu? À quel Dieu? Précisément au Dieu fidèle. Notre fidélité n'est rien d'autre qu'une réponse à la fidélité de Dieu. Dieu qui est fidèle à sa Parole, fidèle à sa promesse, qui marche avec son peuple en accomplissant la promesse envers son peuple. Fidèle à la promesse: Dieu, qui se fait continuellement sentir comme le Sauveur du peuple parce qu'il est fidèle à sa promesse. Dieu, qui est capable de refaire les choses, de recréer, comme il l'a fait avec cet infirme de naissance auquel Il a recréé ses pieds, Il l'a guéri, le Dieu qui guérit, le Dieu qui apporte toujours une consolation à son peuple. Le Dieu qui recrée. Une nouvelle re-création : c'est sa fidélité envers nous. Une re-création qui est plus merveilleuse que la création. Un Dieu qui va de l'avant et qui ne se fatigue pas de travailler – nous disons "travailler", "ad instar laborantis", comme disent les théologiens - pour faire avancer les gens, et qui n'a pas peur de "se fatiguer", disons... Comme ce berger qui, lorsqu'il rentre chez lui, se rend compte qu'il lui manque une brebis et qui part, pour chercher la brebis qui s'y était perdue. Le berger qui fait des heures supplémentaires, mais par amour, par fidélité... Et notre Dieu est un Dieu qui fait des heures supplémentaires, mais pas payées: gratuitement. C'est la fidélité de la gratuité, de l'abondance. Et la fidélité, c'est ce père qui peut monter plusieurs fois sur sa terrasse pour voir si son fils revient et qui ne se lasse pas de monter: il attend pour faire la fête. La fidélité de Dieu est une fête, c'est une joie, c'est une telle joie qu'elle nous fait faire comme cet infirme : il est entré dans le temple en marchant, en sautant, en louant Dieu. La fidélité de Dieu est une fête, c'est une fête gratuite. Et c’est une fête pour nous tous.
La fidélité de Dieu est une fidélité patiente: Il a de la patience avec son peuple, Il l'écoute, Il le guide, Il lui explique lentement et Il réchauffe son cœur, comme Il l'a fait avec ces deux disciples qui partaient loin de Jérusalem: Il réchauffe leur cœur pour qu'ils puissent rentrer chez eux. La fidélité de Dieu est ce que nous ne savons pas de ce qui s'est passé dans ce dialogue, mais c'est le Dieu généreux qui a cherché Pierre, lui qui l'avait renié. Nous savons seulement que le Seigneur est ressuscité et qu'Il est apparu à Simon: nous ne savons pas ce qui s'est passé dans ce dialogue.
Mais oui, nous savons que c'est la fidélité de Dieu qui a cherché Pierre. La fidélité de Dieu nous précède toujours et notre fidélité est toujours la réponse à cette fidélité qui nous précède. C'est le Dieu qui nous précède toujours. C’est la fleur de l'amandier au printemps, celle qui fleurit la première.
Être fidèle, c'est louer cette fidélité, être fidèle à cette fidélité. C'est une réponse à cette fidélité». ------------------------ Le Pape a conclu la messe par l’adoration et la bénédiction eucharistique invitant aussi à la communion spirituelle. capture d'écran mercredi 15 avril 2020:
Voici une prière récitée par le Saint-Père:
«Mon Jésus, je crois à votre présence dans le Très Saint Sacrement. Je vous aime plus que toute chose et je désire que vous veniez dans mon âme. Je ne puis maintenant vous recevoir sacramentellement dans mon cœur : venez‐y au moins spirituellement. Je vous embrasse comme si vous étiez déjà venu, et je m'unis à vous tout entier. Ne permettez pas que j'aie jamais le malheur de me séparer de vous.» _________________________________
Prière du pape pour la communion spirituelle: pour ceux qui ne peuvent être présents à cause du confinement. Prière de communion spirituelle dite chaque matin par le Pape François à la fin de sa messe de 7h retransmise sur KTO: capture d'écran mercredi 15 avril 2020: À tes pieds, ô mon Jésus, je m'incline et je t'offre le repentir de mon cœur contrit qui s'abîme dans son néant et ta sainte Présence. Je t'adore dans le Saint Sacrement de ton amour, désireux de te recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur t'offre en attente du bonheur de la communion sacramentelle. Je veux te posséder en esprit. Viens à moi, ô mon Jésus, pour que je vienne à Toi. Que ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et la mort. Je croisen Toi, j'espère en Toi, je t'aime. Ainsi soit-il. -------------------
------------------------- Messe du pape François célébrée jeudi matin dans l'octave de Pâques, 16 avril 2020 avec KTO qui diffuse sur internet :
Dans un contexte d'interdictions des messes en public pour lutter contre l'épidémie de Coronavirus, le pape François a accepté que la messe qu'il célèbre à huis clos en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe à 7h00 du matin soit télédiffusée. KTO retransmet cette messe pour le soutien spirituel -------------- : « Homélie du pape François En ces jours, à Jérusalem, les gens avaient de nombreux sentiments : la peur, l’étonnement, le doute. “En ces jours-là, l’infirme que Pierre et Jean venaient de guérir ne les lâchait plus. Tout le peuple accourut vers eux au Portique dit de Salomon. Les gens étaient stupéfaits. …” (Actes 3: 11) il y a une atmosphère agitée car il se passait des choses qui n’arrivaient pas. Le Seigneur est allé à ses disciples. Eux aussi savaient qu’il était ressuscité, Pierre le savait aussi puisqu’il avait parlé avec lui ce matin-là. Les deux qui étaient revenus d’Emmaüs le savaient, mais quand le Seigneur est apparu ils ont eu peur.
“Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.” (Luc 24: 37); ils avaient eu la même expérience sur le lac, quand Jésus était arrivé en marchant sur les eaux. Mais à ce moment-là Pierre, faisant le courageux, avait défié le Seigneur, en disant : “Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux.” (cf. Matthieu 14: 28). Ce jour-là Pierre était silencieux, il avait parlé avec le Seigneur le matin, personne ne sait ce qu’ils se sont dits dans cet échange et pour cela il se taisait. Mais ils étaient si pleins de peurs, bouleversés, ils croyaient voir un fantôme. Et lui leur dit : “Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds…”, il leur montre ses plaies (cf. Luc 24: 38-39). Ce trésor de Jésus qui l’a conduit au Ciel pour les montrer au Père et intercéder pour nous. “Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os”.
Et puis vient une phrase qui me console beaucoup et c’est pour cela que ce passage de l’Évangile est l’un de mes préférés : “Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire…” (cf. Luc 24: 41), ils étaient encore saisis d’étonnement, la joie les empêchait de croire. Cette joie était si grande que “non, cela ne peut pas être vrai. Cette joie n’est pas réelle, c’est trop de joie”. Et cela les empêchait de croire. La joie. Les moments de grande joie. Ils étaient remplis de joie mais paralysés par la joie. La joie est l’un des souhaits que Paul adresse à ses proches de Rome : “Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie” (cf. Romains 15: 13) leur dit-il. Remplir de joie, être plein de joie. C’est l’expérience de la plus haute consolation, quand le Seigneur nous fait comprendre que c’est autre chose que d’être gai, positif, lumineux… Non, c’est différent. Être joyeux … mais plein de joie, une joie débordante qui nous saisit vraiment. C’est pour cela que Paul souhaite aux Romains que “le Dieu de l’espérance (les) remplisse de toute joie”.
Et ce mot, cette expression, remplir de joie, est répétée souvent, si souvent. Par exemple, ce qui arrive en prison où Paul sauve la vie du gardien qui allait se suicider parce que les portes s’étaient ouvertes à cause du séisme. Puis il lui annonce l’Évangile, il le baptise, et le gardien, dit la Bible, laissa “sa joie déborder” de croire en Dieu (cf. Actes 16: 29-34). Il arrive la même chose avec le ministre de l’économie de Candace, quand Philippe le baptise et s’en va, il poursuivit son chemin “tout joyeux” (cf. Actes 8: 39). Encore la même chose se passe à l’Ascension : les disciples rentrèrent à Jérusalem, dit la Bible, “remplis de joie”. C’est la plénitude de la consolation, la plénitude de la présence du Seigneur. Parce que, comme Paul le dit aux Galates, “voici le fruit de l’Esprit : amour, joie…” (cf. Galates 5: 22), ce n’est pas la conséquence d’émotions qui éclatent devant quelque chose de merveilleux… Non, c’est davantage. Cette joie qui nous remplit est le fruit de l’Esprit Saint. Sans l’Esprit on ne peut pas avoir cette joie. Recevoir la joie de l’Esprit est une grâce.
Me viennent à l’esprit les derniers numéros, les derniers paragraphes de l’Exhortation Evangelii nuntiandi de Paul VI (cf. 79-80), quand il parle des chrétiens joyeux, des évangélisateurs joyeux, et non de ceux qui ont toujours le moral bas. Aujourd’hui c’est une belle journée pour le lire. Pleins de joie. C’est ce qu’on lit dans la Bible : “Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire…”, elle était si grande qu’ils n’y croyaient pas.
Il y a un passage du livre de Néhémie qui nous aidera aujourd’hui à cette réflexion sur la joie. Le peuple revient à Jérusalem, il a retrouvé le livre de la loi, qui a été redécouvert – car ils connaissaient la loi de mémoire, mais ils ne trouvaient pas le livre de la loi – c’est une grande fête et tout le peuple se rassemble pour écouter le prêtre Esdras qui lisait le livre de la loi. Le peuple ému pleurait, il pleurait de joie parce qu’il avait retrouvé le livre de la loi et il pleurait, de larmes de joie… À la fin le prêtre Esdras, avec Néhémie, dit au peuple : “Soyez tranquilles, à présent ne pleurez plus, gardez la joie, la joie du Seigneur est votre rempart” (cf. Néhémie 8: 1-12).
Cette parole du livre de Néhémie nous aidera aujourd’hui. La grande force que nous avons pour transformer, pour prêcher l’Évangile, pour continuer comme témoins de vie, c’est la joie du Seigneur qui est le fruit de l’Esprit Saint. Demandons-Lui aujourd’hui de nous accorder ce fruit. »
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Prière du pape pour la communion spirituelle: pour ceux qui ne peuvent être présents à cause du confinement. Prière de communion spirituelle dite chaque matin par le Pape François à la fin de sa messe de 7h retransmise sur KTO:
En même temps que le célébrant nous communions avec lui, en disant cette prière:
À tes pieds, ô mon Jésus, je m'incline et je t'offre le repentir de mon cœur contrit qui s'abîme dans son néant et ta sainte Présence. Je t'adore dans le Saint Sacrement de ton amour, désireux de te recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur t'offre en attente du bonheur de la communion sacramentelle. Je veux te posséder en esprit. Viens à moi, ô mon Jésus, pour que je vienne à Toi. Que ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et la mort. Je croisen Toi, j'espère en Toi, je t'aime. Ainsi soit-il. ---- Au cours de la journée de jeudi sera ajouté le texte de l'homélie... À suivre.
Messe du pape François célébrée vendredi octave de Pâques, 17 avril 2020 avec KTO qui diffuse sur internet :
Dans un contexte d'interdictions des messes en public pour lutter contre l'épidémie de Coronavirus, le pape François a accepté que la messe qu'il célèbre à huis clos en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe à 7h00 du matin soit télédiffusée. KTO retransmet cette messe pour le soutien spirituel -------------- Lors de la messe célébrée ce vendredi matin en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le Saint-Père a eu une pensée particulière pour les femmes enceintes en ce moment, afin qu'elles gardent courage et confiance. Dans son homélie,le pape parle du risque d’une foi gnostique, sans communauté ni réels contacts humains, vécue seulement par le streaming qui rend les sacrements virtuels.
-Actes 4: 1-12 En dehors de lui il n'y a pas de salut. -Jean 21: 1-14 Jésus s'approche, prend le pain, et il leur donne, ainsi que le poisson. --intro: Près du lac de Tibériade, Jésus ressuscité apparaît aux disciples qui avaient repris leurs occupations habituelles. Ils sont en attente du moment. Voici Jésus: il vient pour donner l'envoi à son Église. La pêche miraculeuse est suivie d'un repas du Ressuscité avec les siens. Cette familiarité se continuera avec les croyants qui deviennent ''son Église'', enracinés à l'Église constituée comme il l'a voulue et toujours dirigée par Lui, nous réunissant par l'Esprit de Dieu.
Homélie en ce vendredi:
« Les disciples étaient des pêcheurs: Jésus les avait appelés précisément pendant qu'ils travaillaient. André et Pierre étaient en train de travailler avec leurs filets. Ils abandonnèrent les filets et suivirent Jésus (cf. Matthieu 4: 18-20). Jean et Jacques firent la même chose: ils quittèrent leur père et les jeunes qui travaillaient avec eux et suivirent Jésus (cf. Matthieu 4: 21-22). L'appel (après la résurrection) a précisément eu lieu pendant qu'ils exerçaient leur métier de pêcheur. Et ce passage de l’Évangile d'aujourd'hui, ce miracle de la pêche miraculeuse, nous fait penser à une autre pêche miraculeuse, celle que raconte Luc (cf. Luc 5: 1-11 ) : là aussi, il s'est passé la même chose. Ils ont réussi à pêcher, alors qu'ils pensaient ne pas y réussir. Après la prédication, Jésus a dit: “Avance en eau profonde” – “Mais nous avons peiné toute une nuit sans rien prendre!” – “Allez”. “Ayant confiance dans ta parole – Pierre dit – je jetterai les filets”. La quantité fut alors telle – dit l’Évangile – qu'ils “furent saisis de stupeur” (cf. Luc 5: 9) à la suite de ce miracle.
Aujourd'hui, dans cette autre pêche, on ne parle pas d'étonnement. On voit un certain naturel, on voit qu'il y a eu un progrès, un chemin qui est allé vers la connaissance du Seigneur; je dirai le mot juste: vers la familiarité avec le Seigneur. Quand Jean vit cela, il dit à Pierre: -“Mais c'est le Seigneur!”, et Pierre mit son vêtement et se jeta à l'eau pour aller auprès du Seigneur (cf. Jean 21: 7). La première fois, il s'est agenouillé devant Lui: -“Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un pécheur” (cf. Luc 5: 8 ) . Cette fois, il ne dit rien, il est plus naturel. Personne ne demandait: “Qui es-tu?”. Ils savaient que c'était le Seigneur, la rencontre avec le Seigneur était naturelle. La familiarité des apôtres avec le Seigneur avait grandi. Nous aussi, chrétiens, dans notre chemin de vie nous sommes dans cet état de cheminement, de progression dans la familiarité avec le Seigneur. Le Seigneur, pourrais-je dire, est assez “sympa”, mais “sympa” parce qu'il marche avec nous, nous savons que c'est Lui. Ici, personne ne lui demanda : “qui es-tu?”: ils savaient que c'était le Seigneur. Une familiarité quotidienne avec le Seigneur est celle du chrétien. Et ils ont certainement mangé ensemble, le poisson et les pains, ils ont certainement parlé de tant de choses avec naturel. Cette familiarité des chrétiens avec le Seigneur est toujours communautaire. Oui, elle est intime, elle est personnelle, mais en communauté. Une familiarité sans communauté, une familiarité sans le Pain, une familiarité sans l'Église, sans le peuple, sans les sacrements est dangereuse. Elle peut devenir une familiarité – disons – gnostique, une familiarité seulement pour moi, détachée du peuple de Dieu. La familiarité des apôtres avec le Seigneur était toujours communautaire, elle était toujours à table, signe de la communauté. Elle était toujours avec le Sacrement, avec le Pain. Je dis cela, car quelqu'un m'a fait réfléchir sur le danger que nous vivons en ce moment, cette pandémie qui a eu pour effet que nous communiquons et communions tous, même religieusement, à travers les médias, à travers les moyens de communication ; même pendant cette Messe, nous communions tous, mais pas ensemble, spirituellement ensemble. Le peuple est petit. Il y a un grand peuple: nous sommes ensemble, mais pas ensemble. Le Sacrement aussi: aujourd'hui vous avez l'Eucharistie, mais les gens qui sont en liaison avec nous ont seulement la communion spirituelle. Et cela n'est pas l'Église: c'est l'Église dans une situation difficile, que le Seigneur permet, mais l'idéal de l'Église est toujours avec le peuple et avec les sacrements. Toujours.
Avant Pâques, quand la nouvelle a paru que j'allais célébrer Pâques dans la basilique Saint-Pierre vide, un évêque m'a écrit – un brave évêque – et il m'a adressé un reproche. “Mais pourquoi ?, la basilique Saint-Pierre est si grande, pourquoi ne pas mettre au moins 30 personnes, pour que l'on puisse voir des gens? Cela ne sera pas dangereux…”. J'ai pensé: “Mais qu'a-t-il dans la tête pour me dire ça?”. Je n'ai pas compris sur le moment. Mais comme c'est un brave évêque, très proche du peuple, j'ai compris qu'il cherchait à me dire quelque chose. Quand je le verrai, je lui demanderai. Ensuite j'ai compris. Il me disait: “Faites attention à ne pas viraliser l'Eglise, à ne pas viraliser les sacrements, à ne pas viraliser le peuple de Dieu. L'Église, les sacrements, le peuple de Dieu sont concrets. Il est vrai qu'en ce moment nous devons avoir cette familiarité avec le Seigneur de cette manière, mais pour sortir du tunnel, pas pour y rester. Et il s'agit de la familiarité des apôtres: elle n'est pas gnostique, elle n'est pas viralisée, elle n'est pas égoïste pour chacun d'entre eux, mais c'est une familiarité concrète, dans le peuple. La familiarité avec le Seigneur dans la vie quotidienne, la familiarité avec le Seigneur dans les sacrements, au milieu du peuple de Dieu. Ces derniers ont accompli un chemin de maturitédans la familiarité avec le Seigneur: apprenons nous aussi à le faire. Dès le premier moment, ils ont compris que cette familiarité était différente de celle qu'ils imaginaient, et ils sont arrivés à cela. Ils savaient que c'était le Seigneur, ils partageaient tout: la communauté, les sacrements, le Seigneur, la paix, la fête. Que le Seigneur nous enseigne cette intimité avec Lui, cette familiarité avec Lui, mais dans l'Église, avec les sacrements, avec le saint peuple fidèle de Dieu. »
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Prière du pape pour la communion spirituelle: pour ceux qui ne peuvent être présents à cause du confinement. Prière de communion spirituelle dite chaque matin par le Pape François à la fin de sa messe de 7h retransmise sur KTO:
À tes pieds, ô mon Jésus, je m'incline et je t'offre le repentir de mon cœur contrit qui s'abîme dans son néant et ta sainte Présence. Je t'adore dans le Saint Sacrement de ton amour, désireux de te recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur t'offre en attente du bonheur de la communion sacramentelle. Je veux te posséder en esprit. Viens à moi, ô mon Jésus, pour que je vienne à Toi. Que ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et la mort. Je croisen Toi, j'espère en Toi, je t'aime. Ainsi soit-il. ----