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Chocolat, sucreries, viande, etc... S'en priver ou non ? Le vrai sens du carême...

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Message par Gilles Jeu 5 Mar - 16:02

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Avec le Carême qui a commencé, beaucoup d'entre nous prennent à cœur comment nous pouvons laisser cette saison spéciale être une catapulte pour changer notre vie. Le but du Carême est de nous préparer pour Pâques, la Résurrection.  Si nous laissons Dieu suivre son chemin, cela peut devenir sa résurrection en nous, nous apportant une nouvelle vie.

Toute relation est comme le jeu Candyland, tout comme notre relation avec Dieu. Quelque chose nous incite à vouloir être en relation avec l'autre personne.  Cela nous amène à la case sur le plateau de jeu qui dit "Démarrer".  Nous agissons en conséquence et cela commence. 

Avec Dieu, il existe un chemin clairement défini pour notre relation.  Il nous est donné par révélation dans l'Écriture Sainte et expliqué plus en détail à travers les enseignements de nos saints:

  • Dieu nous donne le désir pour lui et le bien des autres.  
  • Nous disons «oui» et acceptons ce désir de faire du bien aux autres.  Nous sommes maintenant sur la place «Start»!
  • Nous agissons de manière naturellement «vertueuse».  Dieu a créé chacun de nous avec la capacité de faire du bien par notre propre nature humaine.  C'est notre part dans l'harmonie de la création.  Il l'anime et nous donne la grâce réelle de persévérer, mais nous devons vouloir le faire.  
  • Ces voies vertueuses deviennent nos habitudes .  Nos habitudes nous disposent à l'amour de Dieu.
  • Les vertus surnaturelles (théologiques) de la foi, de l'espérance et de l'amour ont été infusées dans notre âme au baptême.  Maintenant, ils commencent à devenir plus actifs, perfectionnant nos «habitudes» et notre âme.  Dans nos «bonnes actions» naturelles, nous choisissons d'agir avec vertu.  Cependant, ces trois vertus surnaturelles viennent uniquement de Dieu.  Nous ne pouvons pas les inciter;  nous nous y disposons et Il fait le reste.  Cela signifie que nos actes vertueux pour les autres nous perfectionnent réellement dans le processus!  
  • Chacun des sept dons du Saint-Esprit est associé à ces trois vertus surnaturelles.  Si nous continuons à répondre à l'inspiration de Dieu, qui comprend la conviction du Saint-Esprit de ces moments où nous n'agissons pas vertueusement , il perfectionne notre âme.  Les saints disent que Jésus imprime son propre intellect et sa volonté sur le nôtre.  Plus nos choix vertueux sont fréquents, plus nous avons souvent ses yeux pour voir et comprendre.  Penser comme lui devient notre habitude .  Ceci est connu comme la grâce sanctifiante ou habituelle.  Cela devient votre expérience de vie quotidienne, en ce moment même d'aujourd'hui !

C'est le chemin de notre croissance en Dieu et de la croissance de la présence de Dieu en nous. C'est la sanctification. C'est précisément ainsi que les saints sont devenus saints, et nous aussi! Et tout commence par notre choix de faire le bien. Pour ne pas saper la nécessité de rester à l'écart du péché mortel, c'est notre effort pour nous débarrasser de nos péchés véniels, de nos vices et de nos faiblesses qui sont le tournant de la vie spirituelle. Notre «effort» est de l'identifier avec l'aide de Dieu, de l'admettre pleinement et honnêtement à Lui, et de le rectifier en choisissant à la place l'acte vertueux (comme dirigé par Son Esprit). Nous faisons cela main dans la main avec Dieu; c'est là que la relation se construit et que la guérison est donnée.

Maintenant, dans le jeu de la vie "Candyland", nous savons que ce chemin a ses pièges. Remplis de bâtons de menthe poivrée, de gouttes de gomme et d'arachides cassantes de grand-mère Nutt (toute la grâce de Dieu), nous allons de l'avant en grandissant dans la prudence, la modération, la constance et le désir du bien d'autrui (justice).   Tout comme nous voyons la forêt de sucettes devant nous, nous faisons un choix plus facile et atterrissons dans l'écueil de cerises pendant un certain temps. Avec la grâce de Dieu, cependant, nous persévérons directement à travers les flotteurs de crème glacée et pouvons voir le château du roi Kandy devant, seulement pour rester coincés dans le marais de mélasse. Celui-ci prend une véritable purge de nous-mêmes pour «alléger la charge» de nos âmes. Alors Dieu nous élèvera.  

Ces motivations, ces marécages et ces pièges ont deux sources: soit nos propres traumatismes et douleurs, soit les ruses de l'ennemi. Habituellement, c'est les deux. Regardez à nouveau le chemin: en nous arrêtant dans cette toute première étape, il nous empêche de tout le chemin de la sainteté ! Pour le chrétien qui poursuit Dieu, Satan sait qu'il ne peut pas facilement nous tenter avec le péché mortel. Au lieu de cela, il nous offrira un choix qui semble bon et nous devons choisir entre deux bons choix. Le choix de Dieu est toujours le meilleur bon choix ; Satan est le moins bon choix . Dieu demande généralement plus d'efforts parce que nous devons vouloir agir avec vertu. Trop souvent, nous choisissons le moins bon choix parce qu'il est plus facile, plus simple et moins d'effort - remarquez la tendance paresseuse dans ce domaine? C'est souvent un raccourci, un compromis affectant la qualité, partiellement bon (et nous rationalisons fièrement nous pouvons ignorer le mauvais). Satan nous taquine dans ces choix car ils sont moins vertueux. Cela ne nous conduit pas à la sainteté.  

C'est pourquoi les «petits trucs» comptent dans notre vie. Il y a un vieux dicton «le diable est dans les détails» et c'est vrai. Il sait que c'est à travers nos petites conversations avec Dieu, nos efforts pour amener Dieu dans nos tâches quotidiennes et notre travail intense, que nous grandissons en relation. Ces moments avec Dieu sont éternels - il n'y a rien de «petit» en eux! Et le seul but de Satan pour tout ce qu'il fait (qu'il s'agisse de violence extrême au Moyen-Orient ou de nous inciter à discuter quand nous nous coupons les pieds) est de rompre notre relation avec Dieu. La vérité est que Dieu veut être dans ces détails de notre vie. Il veut faire partie de notre «petitesse».  

Satan regarde les humains devenir saints depuis qu'Adam et Eve ont donné naissance à Seth. Il connaît le jeu. Nous ne le faisons pas parce que nous sommes nouveaux dans ce domaine. Mais nous avons le Saint-Esprit en nous et notre ennemi non. L'Esprit pique notre conscience lorsque nous considérons le moindre bon choix et donne une consolation avec le meilleur bon choix. Peut-être pouvez-vous voir le rôle joué par votre prière Examen nocturne?  

Imaginez un moment où vous avez choisi le moins bon choix. Aurait-il été plus facile de résister si vous aviez réalisé que cela faisait bondir Satan et ses sbires dans la victoire? Ils ont peut-être remporté une petite bataille, mais Jésus a déjà gagné la guerre, et confier ses péchés véniels à Jésus est essentiel dans sa stratégie.  

Du plus petit acte vient le plus grand changement. Laissez Dieu entrer dans le petit truc de votre vie. Choisissez d'agir avec excellence pour Lui, sachant qu'Il honore l'intention et attend l'imperfection . Faire de cela votre objectif de Carême peut être la catapulte à changer dans votre vie et, à travers vous, la vie de ceux que vous aimez.


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Message par Gilles Ven 6 Mar - 18:18

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6 choses à renoncer pour le Carême

Chaque année, au Carême, les gens mettent un point d'honneur à renoncer à quelque chose qu'ils aiment. Vous l'avez probablement déjà fait par le passé. Vous vous êtes consacré à passer 40 jours sans quelque chose afin de suivre la tradition établie par Jésus quand Il a passé 40 jours et 40 nuits à jeûner dans le désert. Si vous êtes comme la plupart des gens, vous n'avez rien abandonné de vraiment important. Vous avez probablement renoncé à quelque chose que vous aimez et qui, de façon réaliste, vous surestimez de toute façon. Pour un grand nombre de personnes, cela signifie renoncer à leur malbouffe préférée. Chaque année, des millions de personnes déclarent qu'elles vont passer 40 jours sans manger de chocolat, boire de soda, croquer des croustilles ou se livrer à de l'alcool. D'autres abandonnent une mauvaise habitude, comme se plaindre et jurer, ou utilisent le Carême pour essayer de réduire quelque chose sur lequel ils devraient vraiment passer moins de temps de toute façon, comme les médias sociaux ou les selfies.

Les «sacrifices» du Carême moderne ne sont pas vraiment des sacrifices. Ils ratent également complètement le point de renoncer à quelque chose pour le Carême. Il ne s'agit pas de passer 40 jours à tester votre volonté et à souhaiter de toutes vos forces que Pâques arrive plus vite. Le but d'abandonner quelque chose au Carême est de retirer quelque chose de votre vie qui vous distrait de Dieu. Les chances sont que ni le chocolat ni la prestation de serment ne vous empêchent de passer du temps avec Dieu. Dans cet esprit, voici six choses pour arrêter de renoncer au Carême.


Chocolat

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Le chocolat est peut-être la chose la plus abandonnée pendant le Carême. Des millions de personnes mettent de côté leur dent sucrée pendant le Carême et font du chocolat, des beignets ou quelque chose de similaire leur sacrifice. Cependant, c'est un gaspillage de Carême. Votre corps vous remercie sans doute d'avoir pris une pause dans le sucre, mais renoncer au chocolat ne fait pas grand-chose pour votre esprit. Il est très peu probable que votre dent sucrée vous éloigne d'une manière ou d'une autre de Dieu. Si c'est le cas, Godspeed. Continuez et abandonnez le chocolat.

En supposant que vous ne faites pas partie des quatre personnes sur la planète qui sont distraites de Dieu par le sucre, les bonbons ne sont pas une bonne chose à abandonner pour le Carême. Au lieu de cela, abandonnez quelque chose qui vous garde vraiment trop concentré sur ce monde. Si vous passez trop de temps à prendre des selfies et à vous vanter de votre vie sur les réseaux sociaux, imposez un moratoire sur la vantardise du Carême. Il sera plus difficile pour la police que de simplement jeter votre cachette secrète de barres Hershey, mais cela vous aidera à devenir plus humble, semblable à Christ et plus proche de Dieu.


Groupes d'aliments

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Message par Gilles Dim 8 Mar - 18:53

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«Abandonner» quelque chose pour le Carême est une forme de jeûne.  Les observateurs peuvent choisir de se priver de petits plaisirs et de choses qu'ils apprécient en sacrifice à Dieu, par exemple Netflix ou votre Starbucks du matin.  Au lieu de jeûner, les jeunes envisagent davantage de prières dans le cadre de leur observance du Carême.

Abandonner ou donner plus ? Pratiques de carême des jeunes aujourd'hui

Kelsey Jennings fait quelque chose d'un peu différent pour le Carême cette année. Au lieu de s'abstenir de quelque chose pour son observance du Carême, elle a décidé d'ajouter à sa dévotion quotidienne.

«Je choisis une personne chaque jour et je tiens à faire tout mon possible pour leur faire savoir que je les apprécie», a déclaré Jennings, 27 ans, qui habite à Winnipeg. "Un jour, c'était une carte dans leur boîte aux lettres et un autre était un joli long texte leur faisant savoir que je pensais à eux."

Jennings a déclaré que ce Carême est une occasion pour elle de pratiquer la gratitude envers les personnes que Dieu a amenées dans sa vie. «Cela m'a également aidé à me connecter plus pleinement avec ces personnes d'une manière nouvelle et fraîche.»

Au cours des dernières années, il y a eu un thème croissant d'abandonner le «renoncement» et d'embrasser d'autres formes d'observance du Carême. Comme Jennings, plus de jeunes se concentrent sur le fait de donner plus - plus de temps, plus de dons, plus de prière.


Le Carême est la période de 40 jours menant à Pâques au cours de laquelle les catholiques reconnaissent et observent les 40 jours que Jésus a passés dans le désert sans nourriture ni eau où il a été tenté par le diable.  «Abandonner» quelque chose pour le Carême est une forme de jeûne.  Les observateurs peuvent choisir de se priver de petits plaisirs et de choses qu'ils apprécient en sacrifice à Dieu, par exemple Netflix ou votre Starbucks du matin.

«Je pense qu'il y a une place dans l'Église pour l'autodiscipline et nous ne devrions pas nécessairement être effrayés par l'idée de devoir abandonner quelque chose», a déclaré Burwell.  «Nous savons que le diable nous attaque lorsque nous sommes les plus vulnérables et les plus facilement conquis.  Que ce soit notre orgueil ou notre colère, notre luxure ou notre avidité, nous devons être conscients que c'est souvent le même péché à chaque fois qui nous fait tomber en deçà de la marque à laquelle Dieu nous appelle. »  Si nous voulons attaquer les tentations perverses en nous-mêmes, a déclaré Burwell, le jeûne est parfois la seule chose qui puisse «chasser de tels maux».

 «En tant que tel, si nous sommes gourmands, nous jeûnons de manière à attaquer notre propension à la cupidité.  Si nous sommes paresseux, nous supprimons ce qui nous rend paresseux », a déclaré Burwell.  «De cette façon, le jeûne est bien réel….  De cette façon, nous adoptons un plan de bataille pour ajouter quelque chose mais l'ennemi reste toujours le même. »


Si nous voulons attaquer les tentations perverses en nous-mêmes, a déclaré Burwell, le jeûne est parfois la seule chose qui puisse «chasser de tels maux».

«En tant que tel, si nous sommes gourmands, nous jeûnons de manière à attaquer notre propension à la cupidité. Si nous sommes paresseux, nous supprimons ce qui nous rend paresseux », a déclaré Burwell. «De cette façon, le jeûne est bien réel…. De cette façon, nous adoptons un plan de bataille pour ajouter quelque chose mais l'ennemi reste toujours le même. »

Bill Dykstra, 29 ans, et son épouse Sarah s'inspirent de la pratique du carême du rite catholique byzantin. Pour la saison du Carême, ils abandonnent la viande et les produits laitiers. Lorsqu'on lui a demandé pourquoi, la réponse était simple: «Parce que c'est ce que font les Byzantins.»


"L'Église d'Orient dit que le véritable jeûne est de" ranger tout mal, de contrôler la langue, de résister à la colère et de s'abstenir de la luxure, de la calomnie, du mensonge et du parjure ", a déclaré Dykstra. "Cependant, il est de tradition que le jeûne pendant le Grand Carême soit de la viande et des produits laitiers et bien que ce ne soit plus une pratique uniforme, c'était un bon défi pour nous d'essayer."

Dykstra et sa femme ont récemment commencé à assister à la messe de rite byzantin et ont donc accepté la tradition que la plupart des catholiques byzantins pratiquent.

Laura Bonnefoy, 25 ans, et son mari Eric de Steinbach, Man., Font un peu des deux. Laura a renoncé à grignoter la nuit et Eric a abandonné le café. Les deux tentent également de réduire la quantité de bonbons et de friandises qu'ils mangent. De plus, ils ont ajouté un chapelet Divine Miséricorde à leurs habitudes le soir.

«Je pense qu'en abandonnant quelque chose, nous oublions souvent pourquoi nous nous sacrifions, et cela ne nous aide pas vraiment à grandir spirituellement», a déclaré Laura. "Nous avons décidé d'ajouter à notre vie de prière afin que nous nous souvenions pourquoi nous sacrifions contre simplement le faire dans l'habitude et ne pas grandir dans le Carême."


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Message par Gilles Lun 9 Mar - 18:03

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Allez-y et abandonnez le chocolat pour le Carême !

Il est devenu à la mode de critiquer l'approche populaire des jeûnes de 40 jours. Mais il y a encore beaucoup à dire pour renoncer aux biscuits sucrés ou aux gâteaux.

En ce qui concerne ma discipline de Carême cette année, je me sens très basique. J'abandonne les bonbons.

Je vais également me frayer un chemin à travers un livre de dévotion et m'engager dans la prière quotidienne, mais je me suis senti inspiré cette année pour m'abstenir des deux courses de beignets que je fais le week-end, les deux bagels croquants à la cannelle que je mange chaque semaine, les biscuits Girl Scout. et des bonbons de Pâques qui apparaîtront bientôt chez moi, des glaces de fin de soirée et le reste. Tout cela a disparu pendant 40 jours.

J'ai réalisé à quel point j'étais compulsif à l'idée de me livrer à cela récemment, donc le Carême a fourni une bonne occasion de m'en passer pendant un certain temps.

D'autres que je connais font quelque chose de similaire: chocolat, soda, Facebook, alcool. C'est une pratique assez traditionnelle que beaucoup observent à leur manière et selon leur propre sentiment de ce qui pourrait être le mieux.

C'est la tendance des dernières années d'écrire des articles critiquant ceux qui "abandonnent" quelque chose pour le Carême. Aux yeux de ces critiques de la pratique, le Carême est devenu un plan d'auto-amélioration, un «deuxième nouvel an», comme je l'ai vu un commentateur. Si la réduction du sucre n'a pas fonctionné pour vous en janvier, allez-y et essayez à nouveau avant Pâques.

Une deuxième critique qui est devenue populaire consiste à souligner comment vous ne souffrez pas vraiment ou ne vous rapprochez pas de Dieu en abandonnant les beignets ou les médias sociaux. Le faire est une marque de privilège, et vous n'allez pas vraiment apprendre quoi que ce soit d'un si petit acte de piété si dérisoire.

Parfois, ces articles ne proposent pas d'alternatives. De nombreux écrivains pensent qu'ils ont accompli leur devoir divin simplement en offrant leur point de vue le plus sournois et le plus important sur ce que fait la populace non éclairée. D'autres donnent des solutions, comme prendre une discipline spirituelle quotidienne ou s'engager à la place dans des actes de charité, de justice ou de rétablissement de la paix, ou essayer d'abandonner quelque chose de plus intangible comme la peur ou la colère (comme si vous pouviez renoncer à ressentir d'une certaine manière pendant 40 jours). Certains d'entre eux qui offrent quelque chose de constructif peuvent être utiles, mais le kilométrage varie.


Par tous les moyens, essayez-vous d'observer quelque chose comme la lectio divina quotidienne ou un service régulier dans une agence locale. «Prendre» une telle pratique en vaudrait certainement la peine et vous aidera dans votre relation avec Dieu. Je l'ai fait moi-même plus d'une saison de Carême au fil des ans. Ou essayez de renoncer à la crainte existentielle plutôt qu'au gâteau, si vous pensez que vous le pouvez.

Mais je pense qu'il y a encore beaucoup à dire en faveur de s'abstenir de choses comme les biscuits Oreo pendant le Carême.

S'il y a une chose que je reconnais à mon sujet, c'est que je me tourne vers certains aliments pour me réconforter lorsque je me sens stressé. Les collations sucrées sont l'un de mes mécanismes d'adaptation préférés lorsque mon esprit se sent tordu et tiré et désaligné.

À bien des égards, ce n'est pas sain. Manger suffisamment de ces aliments peut certainement m'affecter physiquement, mentalement et spirituellement.

Pensez à la personne qui ne peut pas croire qu'elle pourrait se passer de son verre de vin le soir. Ou la personne qui vérifie son téléphone 20 fois par jour au détriment d'une véritable interaction humaine. Quelque chose dans leur cerveau leur dit qu'ils ne peuvent pas faire ça; ils en ont besoin parce que la vie leur est difficile en ce moment ou qu'ils se sentent anxieux à propos de quelque chose au travail ou que cela les aide simplement à passer la journée.

Et si, pendant 40 jours, ils déposaient ces choses ? À quel point pensez-vous vraiment que ce sera facile pour eux lorsque ces méthodes familières d'adaptation ne seront plus disponibles ?

Saint Ignace de Loyola
avait un terme pour des choses comme celle-ci: «attachement désordonné». Lorsque nous avons une relation obsessionnelle avec quelque chose d'autre que Dieu, lorsque nous nous sentons tellement attachés à une activité même aussi censée être triviale que de manger certains aliments, de boire certaines boissons ou de consulter certains sites Web, qui peuvent affecter négativement notre relation avec Dieu, d'autres et nous-mêmes.

Donc, pour beaucoup de gens, il y a encore beaucoup à gagner en abandonnant le chocolat ou le soda ou Twitter.


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Message par Gilles Mar 10 Mar - 15:42

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Le carême

Pendant longtemps, le carême a été une période particulièrement stricte de l’année : abstinence sexuelle, privation de viande, parfois d’œufs et de laitages. Cette période était un moment de prières et de repentir. La pratique du carême est moins prégnante aujourd’hui, toutefois l’idée de jeûne demeure, tant d’un point de vue religieux que dans une perspective laïque.

Les contraintes du carême


Le carême (du latin jejenus ‘affamé, maigre, sec’) est la période de jeûne la plus stricte imposée par l’Église. Il dure quarante jours, du mercredi des Cendres (premier jour du carême, après le Mardi gras) à la semaine pascale. Il est apparu dès le 4e siècle et s’inspire des quarante jours de retraite et de jeûne que Jésus a passés dans le désert. Pour le chrétien, le carême était un moment de prière, de repentir, de purification et de préparation à la fête pascale. Les rigueurs du carême ont varié selon les époques. D’abord, seul le repas du soir était autorisé, puis une deuxième collation a été accordée. Outre la privation de nourriture, d’autres contraintes apparaissent au fil des siècles : l’abstention sexuelle, l’interdiction des mariages et des plaisirs, (p. ex. la fermeture des théâtres).

Les aliments proscrits

Les prescriptions de l’Église au Moyen Âge ont été plus strictes pour le temps du carême que pour les autres jours maigres de l’année. La viande et les produits dérivant de l’animal étaient interdits. Ainsi les œufs ne pouvaient pas être consommés, tout comme le beurre, la crème, le lait et le fromage. Plusieurs régions ne produisant que peu ou pas d’huile ont progressivement obtenu le droit de consommer du beurre pour compenser l’absence de matière grasse. En fait pour adoucir les rigueurs du carême, certains cherchaient à obtenir des dispenses de l’Église. Mais ces dispenses étaient souvent achetées et pouvaient représenter une source substantielle de revenus pour l’Église. La Réforme a éliminé toutes ces pratiques jugées comme du marchandage.

Parmi les boissons, le vin et les liqueurs ont été interdits durant les périodes les plus strictes. Les boissons non nourrissantes étaient par contre acceptées, mais les discussions pour savoir si une boisson était un aliment ou non ont été animées. Ainsi la question du chocolat à boire a été longtemps débattue par les ecclésiastiques et les médecins. La boisson a été finalement autorisée à la fin du 17e siècle.

Le jeûne, toujours et encore

La pratique du carême est moins prégnante aujourd’hui. Toutefois, ceux qui veulent marquer ce temps choisissent volontairement de se priver de plaisir, de sucreries, d’alcool ou de distractions. Le jeûne hors du contexte religieux est pratiqué pour des raisons de santé et de diététique. Les cures ‘détox’ de jus de fruits et de légumes remplacent les aliments quotidiens, et des cliniques organisent des périodes de jeûne presque complet. Les sucres, les graisses peuvent donc être bannis de l’alimentation.


Le sucre, un médicament !

De manière surprenante pour nous en Occident, qui considérons le sucre comme un aliment particulièrement désirable, celui-ci ne figure pas dans les aliments interdits par l’Église durant les périodes les plus strictes du carême. La question s’était posée, mais c'est au 13e siècle que Saint Thomas d’Aquin, théologien et philosophe, décide que le sucre facilite la digestion et qu'il est autorisé. Le sucre se vendait chez les apothicaires, et était utilisé surtout comme médicament ou comme condiment.

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