Forum catholique l'Imitation de Jésus-Christ

Le martyre  est un témoignage Bannie11Bienvenue sur le Forum catholique
l'Imitation de Jésus-Christ!

Ce forum est un lieu d'échanges dédié à l'approfondissement de la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ.

On peut y partager des témoignages personnels, proposer des méditations, se questionner sur la Bible et les différents enseignements de l'Église catholique, demander et apporter de l'aide dans le cheminement de l'âme vers Dieu, etc.

Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Forum catholique l'Imitation de Jésus-Christ

Le martyre  est un témoignage Bannie11Bienvenue sur le Forum catholique
l'Imitation de Jésus-Christ!

Ce forum est un lieu d'échanges dédié à l'approfondissement de la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ.

On peut y partager des témoignages personnels, proposer des méditations, se questionner sur la Bible et les différents enseignements de l'Église catholique, demander et apporter de l'aide dans le cheminement de l'âme vers Dieu, etc.

Forum d'échanges visant à approfondir la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ


  • Poster un nouveau sujet
  • Répondre au sujet

Le martyre est un témoignage

avatar
etienne lorant


Masculin Messages : 787
Date d'inscription : 05/04/2016

Le martyre  est un témoignage Empty Le martyre est un témoignage

Message par etienne lorant Ven 8 Fév - 11:08

Lecture de la lettre aux Hébreux
Frères, que demeure l’amour fraternel! N’oubliez pas l’hospitalité car elle a permis à certains, sans le savoir,de recevoir chez eux des anges. Souvenez-vous de ceux qui sont en prison, comme si vous étiez prisonniers avec eux. Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités, car vous aussi, vous avez un corps. Que le mariage soit honoré de tous, que l’union conjugale ne soit pas profanée,car les débauchés et les adultères seront jugés par Dieu. Que votre conduite ne soit pas inspirée par l’amour de l’argent: contentez-vous de ce que vous avez, car Dieu lui-même a dit :Jamais je ne te lâcherai,jamais je ne t’abandonnerai. C’est pourquoi nous pouvons dire en toute assurance : Le Seigneur est mon secours,  je n’ai rien à craindre ! Que pourrait me faire un homme ? Souvenez-vous de ceux qui vous ont dirigés :ils vous ont annoncé la parole de Dieu. Méditez sur l’aboutissement de la vie qu’ils ont menée, et imitez leur foi. Jésus Christ, hier et aujourd’hui, est le même, il l’est pour l’éternité.

PSAUME
(26 (27),
R/ Le Seigneur est ma lumière et mon salut. )
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

Qu’une armée se déploie devant moi,
mon cœur est sans crainte ;
que la bataille s’engage contre moi,
je garde confiance.

Oui, il me réserve un lieu sûr
au jour du malheur ;
il me cache au plus secret de sa tente,
il m’élève sur le roc.

C’est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face.
N’écarte pas ton serviteur avec colère :
tu restes mon secours.


Évangi]le de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là, comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit parler. On disait : « C’est Jean, celui qui baptisait : il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » Certains disaient : « C’est le prophète Élie. » D’autres disaient encore : « C’est un prophète comme ceux de jadis. » Hérode entendait ces propos et disait : « Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! » Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas
parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir.
Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée. La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux,et je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. » Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. » Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. »
Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison. Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille,et la jeune fille la donna à sa mère. 
Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps
et le déposèrent dans un tombeau.


– Cy Aelf, Paris

Cet épisode sombre de la mort de Jean nous font l'étalage de ce qui anime les hommes d'argent, de pouvoir et de désirs exacerbés. De quoi Hérode est-il vraiment roi ?  Voici qu'il va mettre à mort un homme dont il sait qu'il ne ment pas lorsqu'il lui fait des reproches... Le cachot d'où  Jean interpelle le roi pour l'inciter à chercher la dignité de son règne est pour nous comme une image du labeur de notre conscience.  Cette voix en nous ne cesse de réguler aussi bien nos pensées que notre manière de servir nos proches aussi bien que d'accomplir nos tâches qu'elles soit professionnelles ou familiales.

Il n'est même pas nécessaire d'un cours de morale pour pouvoir distinguer ce qui est bon de ce qui est mauvais - nous distinguons très bien le bien comme le mal.  L'image la plus immédiate" de cette forme de "régulation" de nos actes est bien sensible, par exemple dans dans la consommation de nourritures et d'alcool: notre conscience est constamment à l'oeuvre !  Ce labeur de la conscience pourrait très bien être "visualisé" par Jean le baptiste retenu dans son cachot et qui ne cesse de rappeler à Hérode qu'il doit changer de manière de vivre: orgies, alcools,vantardises, brutalités gratuites, adultères, autant de péchés qui conduisent à la mort. Et depuis le purgatoire de nombreuses âmes doivent "expurger" en étant privés soudainement et longuement en vue de leurs "addictions" ...


Post Scriptum  :  J'ai cessé de fumer le 13 mai 2004 - j'étais à ce point "accros"à la nicotine ... qu'il me semblait impossible d'écrire sans une cigarette - mais j'ai été délivré totalement au du troisième jour - Loué soit Dieu !



.
  • Poster un nouveau sujet
  • Répondre au sujet

La date/heure actuelle est Dim 28 Avr - 18:27