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Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie

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Message par M8735 Sam 30 Nov - 19:13

La convergence de l’amour des trois personnes dans la création de Marie  


Jésus dit:


Toutes les âmes sont créées par la pensée du Père qui envoie ses filles animer les corps engendrés sur la Terre. Mais l’âme de la très pure n’est pas jaillie uniquement de la pensée du Père.

Du tourbillon d’ardeurs qu’est notre Trinité sainte émanent les trois amours qui convergent au centre, là où notre Divinité s’unifie et resplendit. 

C’est là que se trouve le sommet de l’Amour fait des trois amours réunis ensemble, et pour apporter une comparaison humaine, je pourrais dire que là se trouve le cœur de notre sainte Trinité.

C’est de ce cœur qu’est venue l’âme de Marie.



 Comme une étincelle projetée par notre volonté d’amour, elle a été engendrée par nos trois amours et nos trois désirs de l’avoir pour fille, pour mère, pour épouse, et nous avons employé toute notre perfection à la créer, car elle était destinée à être la pierre de l’édifice du vrai Temple, l’arche de la nouvelle alliance, le début de la rédemption qui, comme toutes les choses de Dieu, porte de la Trinité le signe symbolique ‘du trois.

Le premier temps de la rédemption consiste en la création œuvre qui appartient plus particulièrement au Père  de l’âme sans tache destinée à descendre pour habiter une chair qui deviendra le tabernacle de Dieu, et l’amour du Fils et de l’Esprit Saint veillèrent dans la béatitude à sa formation. 


Le deuxième temps se réalise quand, par l’œuvre de l’Esprit, celle qui est sans tache, toute belle et pure, fondit son ardeur de vierge amoureuse de Dieu à l’ardeur de l’Amour de Dieu, et par l’œuvre de l’Esprit, engendra le Christ pour les peuples.


 Le troisième temps, quand le Christ accomplit sa mission de Rédempteur en mourant sur la croix.

Alors aussi Marie était unie à l’œuvre de Dieu et par l’œuvre du Fils, elle devint co-Rédemptrice et victime avec lui.

 Indissolublement liée à Dieu et à la volonté de Dieu, elle est présente à chaque étape du chemin de la Rédemption et, sans Marie, vous n’auriez pas eu de Rédempteur.

La Mère est la fleur complètement éclose dans toute la pourpre de sa robe royale. 

Mais la Mère, pour être telle, dut naître, non seulement du bourgeon inviolé de la Vierge très pure, mais aussi de la graine non encore née dont vint ensuite la tige, le bourgeon, la fleur.

Lorsque vous célébrez le jour de l’immaculée Conception de Marie, suave fruit
de notre amour et porteuse du Fruit d’amour infini que je suis, consacré à votre salut, ayez à l’esprit, non seulement Marie, conçue naguère, mais son origine — trois fois sainte parce que nos trois amours concoururent à la créer — et sa dignité spéciale d’initiatrice du pardon de l’Éternel à l’être humain.

Aube sereine du jour de la Rédemption, elle vient à vous dans sa chaste splendeur d’Étoile du matin et d’aurore paradisiaque. 

Le berceau qui s’apprête à la recevoir devance le mien de peu, et son sourire vous apprend à chanter le Gloria à l’Éternel qui, dans sa très parfaite charité, a accompli pour vous les deux prodiges amoureux de l’immaculée Conception de Marie et de mon Incarnation.”



Cahiers de 1943


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Message par M8735 Mar 3 Déc - 18:19

Le temps de l’Avent 


L’extase de Marie à la naissance du Verbe


Jésus dit :

“Si toutes les femmes qui ne sont pas dépravées connaissent l’extase de la joie féminine en pensant à leur prochaine maternité quelle extase ne dut pas éprouver ma sainte Mère, désormais proche de sa sublime maternité !

La maternité bien comprise est le sommet de l’amour. Plus intense que l’amour
qui unit les enfants d’un même berceau, plus chaste que l’amour qui unit deux chairs, l’amour maternel, lorsqu’il est juste, est l’amour complet, parfait et plus élevé que les amours de la Terre.

Mais Marie n’était pas seulement la créature qui aime l’enfant se formant en
elle, fruit d’un double amour de créatures. Marie aimait Dieu en son fils, venu à elle avec sa volonté, son amour, son obéissance pour se faire chair de sa chair.

Elle regardait son ventre inviolé et le voyait comme le ciboire du Dieu vivant.

Elle sentait un autre cœur qui battait et elle savait que c’était le cœur d’un Dieu fait chair. Elle anticipait par son désir le moment où elle ferait de ses bras mon autel pour la première offrande de l’Hostie du pardon. Et elle se jurait de m’aimer comme elle seule, sans le poids de la faute, pouvait m’aimer pour
réparer à l’avance ce qui déjà faisait pleurer ses yeux et saigner son cœur : les tortures de ma mission de Rédempteur 

Si c’est l’usage chez les être pieux d’accomplir une retraite spirituelle à la veille d’un évènement important pour eux, afin de mieux connaître la volonté du Seigneur et d’être dignes de sa bénédiction sur l’œuvre qui est sur le point de commencer, vous pouvez bien comprendre que cette créature, déjà parfaite dans l’oraison, se soit entourée de voiles mystiques pour s’isoler dans une retraite spirituelle qui s’approfondit au fur et à mesure que s’approchait
l’accomplissement de l’évènement.

Marie fit le voyage de Nazareth à Bethléem comme si elle était enfermée dans une mystique clôture, ouverte seulement vers le Ciel qui s’approchait pour la couvrir de toutes ses splendeurs, ses théories d’anges, ses harmonies célestes, comme d’un baldaquin royal piqué de bijoux.

Elle était déjà en extase. Et, voyant passer un homme silencieux qui menait par la bride un petit âne chevauché par une jeune fille, tout absorbée dans sa pensée intérieure, la foule s’écartait, car il semblait qu’une lumière se
dégageât de ce groupe et qu’un parfum céleste flottât derrière lui. Et on ne pouvait s’expliquer pourquoi les plus pauvres de cette foule semblaient des rois devant lesquels la multitude se partage en hommage comme les vagues de la mer que sillonne un majestueux navire.

C’était l’Étoile des mers qui passait, le navire portant la Paix qui passait au milieu de la guerre du monde, la Victorieuse qui passait là où Satan avait rampé, afin de nettoyer la voie au Seigneur qui venait réunir le Ciel et la Terre.

Pâle et douce, elle allait à la rencontre de l’Amour, non plus seulement étreinte de feu spirituel, mais tiédeur de vraies chairs, chairs de femme, mais aussi de Dieu; et lorsque Joseph brisait cette extase, en y pénétrant comme s’il franchissait le seuil de Dieu, afin de donner à sa Femme le réconfort de quelque nourriture et du repos, elle n’avait pas beaucoup de mots, mais seulement un regard, une parole : ‘Joseph !’, une main que l’on serre, et l’onde de l’extase se déversait en Joseph comme d’une coupe remplie à ras bord.

Les paroles troublent l’atmosphère où vit Dieu. Les justes n’ont pas besoin de paroles pour être persuadés de la présence de Dieu et des admirables effets de cette présence dans un cœur.

On croit ou on ne croit pas. Si Dieu est en vous, vous croyez puisque vous sentez Dieu, au-delà des voiles de la chair, qui vit en une créature. Si Dieu n’est pas en vous, aucun mot ne peut vous persuader de la fusion de Dieu à un cœur humain. C’est la foi qui donne la capacité de croire, et c’est la possession de Dieu qui donne la possibilité de voir Dieu vivant dans un de vos semblables. 



On ne peut expliquer par une méthode humaine le mystère de Dieu, le pourquoi de Dieu. Ils sont au-dessus de vos méthodes. C’est seulement en vivant humblement dans le surnaturel que vous pouvez voir, par le soupirail que la Bonté vous ouvre, les rapports spirituels et les contacts extatiques entre une âme et Dieu.

Telles des étincelles dansant dans un incendie, les créatures que Dieu a choisies pour l’extase vivent dans une fête de splendeurs, dans un rugissement de flammes divines, dans une fusion perpétuelle de l’étincelle à la flamme pour vivre toujours plus, s’allumer et allumer. Aliment qui s’alimente au Centre de l’Amour, elles apportent leur amour à l’Amour et en augmentent la gloire, et tirent de cet Amour leur vie et leur propre gloire.


Marie avait en elle le Feu très saint et elle était feu. Les lois de la vie étaient presque annulées par le fait qu’elle vivait d’ardeur. 
Et elles s’annulaient d’autant plus que l’incendie s’approchait pour se muer en chair nouvellement née, de sorte qu’au moment bienheureux de mon apparition en ce monde, elle sombra dans l’extase, dans la splendeur du Centre du Feu dont elle émergea en portant dans ses bras la Fleur de l’Amour, passant des voix de la Flamme divine aux mélodies angéliques, du rutilement de la Trinité contemplée jusqu’à la fusion à la vision des chœurs des anges, descendus pour annoncer à la Terre l’évènement et lui faire la promesse de paix et pour former un cortège autour de la Mère Reine, la Mère du Roi des rois. 
Après avoir étreint Dieu avec son esprit ravi, elle étreignit le F
ils de Dieu, son Fils, avec ses bras qui ne connaissaient pas l’étreinte d’un homme.”

Cahiers de 1943, 27 novembre 


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Message par M8735 Mar 3 Déc - 18:19

La Lumière fut le Signe qui marqua ma naissance au monde 

Jésus dit :
Il n’y a pas un mois de l’année qui n’ait, telle une pierre précieuse dans le chaton de ses jours, une fête de Marie. Mais décembre est le mois Marial par excellence parce qu’il contemple les deux plus hautes gloires de Marie : l’immaculée Conception et la Maternité divine et virginale. Je veux t’ouvrir des trouées de réflexion sur cette maternité.(...)


Jésus dit :


“Le signe qui marqua ma naissance au monde fut la lumière.

Il arrive souvent que les faits soient caractérisés par des phénomènes que vous expliquez comme coïncidences fortuites et qui sont en fait des présages, les appels de Dieu pour attirer votre attention, détournée par mille choses plus ou moins nécessaires, sur un fait qui marquera une époque dans l’histoire du monde ou dans la vie d’un individu.

J’étais la ‘Lumière’ et la lumière me précéda, m’entoura, m’annonça, me conduisit et conduisit à moi les purs de cœur.

Je t’ai dit  qu’une lumière semblait émaner de Marie alors que, sur le moyen de transport des pauvres, elle passait toute recueillie sur les voies de la Palestine.
 Je t’ai dit d’autres fois que celui qui a Dieu en lui-même dégage, et non seulement spirituellement, des vibrations de lumière et un parfum, puisque le trésor intérieur se répand de l’écrin vivant qui le renferme et devient perceptible aux autres.
 Vous dites alors : ‘Cette personne a quelque chose de spécial en dedans. Quel visage ! Quelles manières ! Celles d’un saint’.

Marie était la Toute Sainte et elle portait le saint des saints. Elle possédait donc la perfection de la sainteté humaine déjà tellement divinisée qu’elle était presque égale à celle de son Dieu. Elle possédait la Perfection divine qui avait revêtu la chair en lui demandant  de la nourrir de son sang vierge, de la former, d’être son refuge pendant les neuf mois de son développement d’homme.

Dieu se nourrissait de Marie. L’Homme-Dieu est fait de Marie, et, de ma Mère très suave, j’ai pris les caractéristiques physiques et morales de douceur, de bonté, de patience. Le Père m’a laissé la perfection, mais, de la Femme bénie qui fut mon chaste nid, j’ai voulu assumer le vêtement physique et le plus précieux vêtement moral du caractère.

Marie étant la plus sainte des créatures qu’a portées la Terre, la sainteté émanait d’elle, non pas comme d’un vase clos dont filtrent des molécules de parfum, mais comme d’un astre en feu qui dégage des vapeurs et des rayons d’une puissance surnaturelle.

Si le Baptiste sursauta dans le sein de sa mère en recevant la vague de la Grâce qui émanait de Marie et en resta sanctifié, l’émanation ayant été si puissante qu’elle avait franchi la barrière de la chair au-delà de laquelle le fruit de Zacharie et d’Élisabeth se formait pour devenir mon évangélisateur (Évangile veut dire ‘bonne nouvelle’ et Jean donna aux humains la ‘bonne nouvelle’ de ma présence parmi les humains; je ne fais donc pas erreur en le nommant mon évangélisateur, et je le dis pour ceux qui ergotent sur le mot),  ceux qui s’approchaient directement de Marie ne pouvaient ne pas en subir les conséquences.

Elle laissa derrière elle un sillage de sainteté opérante et, à condition de ne pas repousser la Grâce, les cœurs qui s’étaient approchés d’elle devinrent prédestinés à la sainteté. Quand on saura tout sur l’humain, vous verrez que, parmi les premiers disciples du Fils de Marie, il y en a beaucoup qui eurent avec elle quelque rapport, même fortuit, et en restèrent lavés et pénétrés par la Grâce qui émanait d’elle. Vous connaîtrez alors de nombreux prodiges qui furent opérés par ma toute Belle et toute Grâce.

Marie convertit maintenant les cœurs les plus durs et elle sauve les pécheurs les plus obstinés, mais le cycle de son pouvoir n’a pas commencé seulement le jour où  Étoile qui remonte aux Cieux  elle fut élevée à se reposer de nouveau sur mon cœur et à rendre le Paradis plus beau pour moi, à le rendre complet, puisque désormais elle y était, cette Maman que j’ai aimée infiniment et à qui je dois tout, en tant qu’homme, en retour de tout ce que j’ai eu d’elle. La sanctification des peuples à travers Marie commença au moment où l’Esprit fit d’elle une mère et le Fils de Dieu prit chair dans son sein bienheureux.

Joseph était saturé de cette émanation au point d’en devenir presque semblable à la Pleine de Grâce. Le juste pleurait des larmes bienheureuses à la joie qui l’inondait, joie mystique de celui qui contemple, penché sur un miracle de manifestation divine. Adoration et silence furent les caractéristiques de saint Joseph. Vénération respectueuse de la bienheureuse dont il était le protecteur naturel. Et amour.(....)

Au cours de la sainte nuit, Joseph, alors qu’il priait avec une telle intensité qu’il était parvenu à s’entourer d’une mystique barrière qui isolait l’âme de l’extérieur, fut tiré de son oraison par la lumière.

Dans la grotte, éclairée au début uniquement par un petit feu de brindilles qui déjà languissait par manque d’alimentation, s’était diffusée une lumière paisible, laquelle augmentait graduellement comme un clair de lune quand l’astre, d’abord voilé par des nuages, s’en libère et descend directement argenter la Terre.

Marie se tenait dans cette luminosité, encore agenouillée  puisque je naquis pendant qu’elle priait  mais appuyée sur ses talons. C’était Marie qui, avec des larmes et des sourires, embrassait ma chair, ma chair de nouveau- né.

Même en ce moment-là, elle eut peu de mots : ‘Joseph’, comme d’habitude, et la présentation à son époux du Fruit de ses entrailles saintes.(...)

La Lumière était désormais sur la Terre et, des Cieux ouverts, la lumière descendait par vagues d’anges, annulant de sa splendeur paradisiaque la luminosité des astres dans la nuit sereine. Elle ne fut point perçue par les savants, les riches, les rassasiés de plaisirs, mais elle fut comme une diane pour les humbles travailleurs qui accomplissaient leur devoir.(....)

La Lumière était venue dans le monde. Et l’humble grotte, la campagne limitée de Bethléem ne suffisaient pas à la contenir. La Lumière se répandit à l’est et à l’ouest, au nord et au sud. Son apparition ne parla pas aux fêtards, sa vibration ne dit mot aux jouisseurs. Elle parla à ceux qui, purs dans leur cœur et aspirant ardemment à la Vérité, abaissaient leur esprit très cultivé au pied de Dieu et se sentaient comme des atomes devant sa Sainteté.


(....)
J’étais venu comme Lumière dans le monde. Lumière pour le monde. Lumière au monde. J’appelais le monde à la Lumière. Le monde entier.

Et je l’appelle. Je l’appelle sans cesse depuis vingt siècles. Sur vos ténèbres, je n’arrête pas de faire resplendir ma Lumière. 
Si vous saviez vous élever outre la barrière de brouillard que vous avez répandu sur le monde, vous verriez le soleil divin toujours resplendissant et bienveillant pour les humains, tous les humains.

Et il ne faut pas vous surprendre si désormais ceux qui sont les plus éloignés de la Rome catholique vous précèdent.
 Gaspar, Melchior, Balthazar, chevauchant leurs patients chameaux, vinrent de trois points de la terre vers la Lumière du monde que les compatriotes du Fils de Marie ne virent pas. 
De l’Afrique, de l’Asie, de l’hémisphère austral, des gens viennent à la Croix que vous avez rejetée. Et ils vous surpasseront.
 Au dernier jour, quand le temps et l’humanité seront illuminés sur chaque point et de tout côté, on verra le vide ingrat que vous, catholiques depuis des siècles, aurez laissé, alors que les autres, idolâtres et hérétiques, fascinés par le Christ, Seigneur saint, auront afflué avec leur âme faite vierge par la Grâce.

Que de mouvements ténébreux dans le monde civilisé ! C’est votre honte et votre châtiment. Vous n’auriez jamais dû et vous ne devriez jamais permettre que la Lumière qui vous a été donnée en premier soit rejetée et reniée.
 Les ténèbres vous tuent et vous ne voulez pas les abandonner. C’est d’elles que viennent, comme les odieux animaux de la nuit, tous les maux qui vous tourmentent et qui se repaissent de votre sang, de votre tourment.

Vous ne me voulez plus. Vous ne me comprenez plus. Vous ne me connaissez plus. Même ceux de ‘ma maison’ ne me connaissent plus. Et j’ai du mal à les connaître, tellement les nombreuses maladies de la chair et de l’esprit les ont enlaidis.

Mais en ce premier dimanche de l’Avent qui annonce la venue de la Lumière dans le monde, je vous en prie, ô mes enfants, si vous n’osez plus regarder le Rédempteur et le Juge, parce que la douleur fait peur et la justice inspire la terreur à votre âme abattue, regardez le nouveau-né sur le sein de Marie. Un petit enfant ne peut avoir que des caresses et des sourires. Et je les ai pour vous.

Ayez pitié de ma nudité et de ma pauvreté. Il ne s’agit pas de vêtements ou d’argent, mais d’amour. De votre amour. Je ne veux pas d’or, pas d’encens. Je veux seulement votre amour. Je le veux car m’aimer et me connaître est vie et vérité. Tout comme Marie m’a engendré par l’œuvre de l’amour, ainsi je veux vous engendrer au moyen de l’amour. Le mien est vif et il opère, mais le vôtre est nécessaire aussi.

Venez à moi et accueillez-moi en vous. J’ouvrirai en vous des torrents de Lumière et de Grâce et je vous ferai devenir enfants de Dieu comme je le suis. Bénis soient ceux qui accueillent ma Lumière. Je serai en eux. J’habiterai en eux, en leur esprit. Car le Verbe n’a pas besoin de maisons d’argile, mais de demeures vivantes : il veut les esprits des humains pour son habitation.

La gloire de Dieu est révélée à ceux qui m’accueillent, puisque là où je suis, le Père et l’Esprit sont avec moi, et la gloire du Seigneur se dévoile à eux, pleine et réjouissante, et la Grâce est leur vie et, comme le soleil du haut des cieux, la Paternité, la Fraternité, la Charité divine sont sur eux et leur donnent un avant-goût de béatitude.

Dans sa luminosité extatique, Marie m’offre à votre amour. Inclinez le front devant l’Amour fait chair. Il a quitté les Cieux pour vous amener aux Cieux. Il est venu dans la guerre pour vous apporter la paix.”

Depuis trois jours se sont ouverts à mon âme les fleuves de l’extase et je jouis de la vision outre que de la parole. Mon âme est blancheur éclatante et lumière, car la blancheur de la Vierge Mère et la Lumière sont en moi.

Gloire à Dieu pour sa bonté qui accorde à sa servante de voir ce qu’ont vu les anges et qui inonde mon âme de sa paix.

La radio diffuse en ce moment l’Agnus Dei de la messe du dimanche. Mais moi, j’ai vu l’Agneau nouveau-né dormir sur les genoux de la Blancheur immaculée... et il est plus beau que la plus belle musique...

Cahiers de 1943
26 et 28 novembre 


Marie Colombe Marie
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Message par M8735 Mer 4 Déc - 20:55

Marie est le chef- d’œuvre de Dieu






(....) Marie est la femme qui servit de tabernacle à Dieu et fut sa louange éternelle, l’image et la ressemblance parfaite de Dieu.Elle n’est pas comme nous ,dès lors que l’hérédité funeste d’Adam a défiguré et affaibli cette ressemblance divine en nous.
Elle n’est pas non plus comme Adam et Ève avant la faute: c’étaient deux innocents, deux enfants de Dieu, avec qui le Créateur  dialoguait sous une forme, certes mystérieuse mais qu’on ne peut mettre en doute pour autant(Genèse 1 à 19), deux prédestinés à vivre éternellement de et dans la béatitude de la vision de Dieu.
Non.




Marie ,façonnée par la main divine pour servir de » forme au Dieu incarné » qui était l’image parfaite du père-«  Qui me voit, voit le Père »-;Marie avec qui le Dieu un et trine entretint toujours des colloques comme on le fait avec une fille, une épouse, une mère véritables;Marie, qui ne cessa de contempler son Seigneur de toutes ses facultés fut et demeure le très pur reflet de l’image de Dieu, beauté et perfection suprêmes.
Il s’ensuit que celui qui contemple Marie voit ce qui constitue la beauté indescriptible qui emporte les habitants éternels du ciel à des sommets de béatitude.




De par sa naissance humaine, Marie est une créature ,notre sœur.
Mais elle est aussi la créature divinisée dont nous pouvons seulement être de toutes petites sœurs spirituelles, à condition de le vouloir.
Elle est enfin le signe, la mesure, la forme sensible de ce que Dieu a  depuis toujours destiné aux hommes qui vivent en enfants de Dieu. (...)




À l’instar de Jésus, Marie ne pécha jamais d’aucune manière ,en aucun domaine, y compris par ce qui aurait pu être la réaction logique, naturelle ,juste d’une mère qui voit son fils être torturé et tué, et pas davantage contre la charité ou quelqu’autre vertu.




Elle n’a pas voulu pécher et n’a pas péché. Dieu a certainement agi en elle d’une manière mystérieuse, afin que pas la moindre imperfection -que dis-je, pas l’ombre, pas le germe d’une imperfection - n’altère la pureté et la sainteté parfaite de la Toute-Belle"
Mais il est aussi certain que Marie a secondé de toutes ses facultés et de toute sa volonté  la volonté que Dieu avait sur elle.




Dieu n’a pas fait de Marie une esclave qui ne peut qu’obéir au maître qui l’y oblige, mais une Reine, sa Reine, à qui il envoie un archange comme ambassadeur pour lui annoncer le dessin de Dieu.
Or, ce dessein ne se réalise pas avant que Marie ne réponde spontanément: »Qu’il me soit fait selon ta parole. »




Ce même archange avait révélé au prêtre Zacharie une autre maternité miraculeuse car en dehors des lois naturelles, étant donné l’âge des époux et la stérilité de la future mère.
Mais bien qu’il soit prêtre et dans la plénitude de ses fonctions sacerdotales devant le Saint des Saints, il douta de la puissance et de la miséricorde de Dieu comme de la vérité des paroles de l’ange, de sorte qu’il en fut puni.




Voilà quelle est là différence entre justice et justice parfaite. Marie possède une foi et une obéissance absolue bien que son miracle soit incomparablement plus grand. Mais pas Zacharie.
Pourquoi cela?
Parce que Marie était réellement la Femme et parce que la Parole du Père avait besoin de la Femme pour prendre chair humaine.
Mais cette femme s’était tellement dépouillée de toute humanité naturelle, elle était si riche de nature surnaturelle, qu’elle n’avait plus aucun de ces liens et de ces obstacles qui entravent ou appesantissent les facultés de la créature à suivre la volonté de Dieu:or, c’est sur un tel terrain, dans un moi dépouillé de tout ce qui fait obstacle aux actions divines, qu’il peut accomplir les œuvres les plus grandes de sa toute-puissance. (....)




Les cahiers de 1945 à 1950
Livre II ,septembre/novembre 1950




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Message par M8735 Jeu 5 Déc - 12:08

Vierge silencieuse, Vierge lumineuse et Mère de la Lumière




Jésus dit :

«Ma Mère t’a parlé de l’ombre qui l’enveloppa en tant que Mère de Dieu. Ceci ne s’oppose pas à ce que j’ai dit il y a quelques jours .

Si tout le monde remarquait quelque chose de spécial dans ce couple qui passait pauvrement par les routes bondées, comme une lumière et un parfum, cela n’éclairait pas leur cécité et ne parlait pas à leur surdité d’esprit. C’était semblable à la perception du soleil qu’a quelqu’un sur sa tête à travers des bandes opaques, sans vraiment le voir, et à celle d’un bruit lointain qui parvient à peine au tympan comme un souffle d’air que brise un son si ténu que ce n’est plus un mot.

Ma Mère s’est appelée la ‘Silencieuse’. Il faudrait ajouter beaucoup d’attributs à ses litanies et il y aurait beaucoup à méditer sur ces attributs. Vierge silencieuse, vierge lumineuse et Mère de la Lumière elle l’était et l’est.

Elle a soulevé, avec une extrême réticence, quelques voiles à mes évangélistes, mais uniquement pour les choses que, dans son savoir surnaturel, elle jugeait utiles à mon intérêt. En ce qui la concerne, silence absolu. Elle gardait tout dans son cœur, comme l’affirme Luc, et de son cœur, elle tira des souvenirs pour ses chers comme des perles d’un coffre.

Il ne faut donc pas s’étonner que les gens dans la foule ne pussent pas comprendre, tout en étant sanctifiés par le passage de ma Mère. Ils n’étaient pas, comme elle a dit, des saints.

Plus ou moins bons, ils avaient Dieu loin de leur cœur, et là où Dieu n’est pas, il n’y a pas de lumière.

Il ne faut pas s’étonner non plus que Dieu ait protégé la Bénie sous le voile d’une vie en apparence ordinaire. Dieu n’aime pas ce qu’aiment les humains : les célébrations et encore moins les auto-célébrations humaines. Il se drape de réserve et en enveloppe ses bien-aimés. Le monde est profanateur et Satan est d’autant plus rusé qu’il est vaincu. Dieu préserve des curiosités baveuses et des pièges empoisonnés ses créatures les plus chères et lui-même en elles, puisqu 'il prend grand soin de ses instruments, voulant d’eux l’accomplissement de leur mission. Il révèle la vérité cachée seulement aux ‘Saints’.


Et il ne faut pas s’étonner que Marie, après ma naissance, apparût encore plus comme une femme ordinaire : une jeune mère, rien d’autre. Comme l’encensoir dont était sortie l’Hostie très sainte, elle était maintenant la Toute Sainte pour elle-même, mais elle ne portait plus le Saint des saints. Et si l’on songe au fait que le Saint des saints, au moment où il racheta avec une éternelle souveraineté la Terre et ses vivants, ses défunts et ses futurs habitants, apparut aux yeux du monde comme un malfaiteur torturé pour ses méfaits, il est logique que sa Mère, du moment où elle devint co-Rédemptrice et qu’elle participa donc au rachat de la Terre, apparût comme une simple, pauvre femme.


Le temps lumineux pendant lequel je me suis formé en elle s’était écoulé et la splendeur de la joie, qui en cette nuit avait rempli le cœur de Marie, la grotte et les Cieux, s’atténua à l’aube du jour où commença à se lever le soleil de la rédemption, soleil teinté de sang, composé de douleur infinie. L’aurore trouva Marie déjà plongée dans la pensée des tourments à venir. L’offrande avait déjà été faite en mon nom et les deux phrases plus chrétiennes de la Terre s’étaient nouées l’une à l’autre pour former une chaîne et étrangler le Mal :


‘'Voici la servante du Seigneur’' et '‘Seigneur, que ta volonté soit faite’'. Saintes lèvres, lèvres bénies de ma Mère, qui avez prêté à ma nullité d’enfant le son virginal des paroles parfaites ! Le Ciel se pencha sur son oui’ héroïque, répété lorsque la maternité le rendait doublement héroïque, et vénéra en elle la Martyre rédemptrice. Comme un collier auquel s’ajoute de jour en jour une perle, la suite des jours douloureux de Marie commença. À la fin, il y eut le Golgotha.


C’est pour cette longue douleur que je vous dis : ‘Aimez-la’. Je vous bénis quand vous m’aimez. Mais pour l’amour que vous donnez à ma Mère, je vous prépare une demeure plus resplendissante au Ciel.”




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Message par M8735 Jeu 5 Déc - 23:55

Différents degrés de compréhension chez Marie et Joseph 


Marie dit :

«En parlant de la présentation au Temple, Luc écrit que ‘le père et la mère s’émerveillaient des choses qu’on disait de l’Enfant’.


Émerveillement différent des deux époux. Moi, à qui l’Esprit avait révélé tout l’avenir, je m’émerveillais surnaturellement en adorant la volonté du Seigneur qui se revêtait de chair pour racheter les humains et qui se révélait aux vivants de l’esprit. 
Je m’émerveillais une fois de plus que Dieu m’eût choisie, son humble servante, pour être la Mère de la Volonté incarnée. Joseph s’émerveillait aussi humainement puisqu’il ne savait rien en dehors de ce que les Écritures lui avaient dit et l’Ange révélé. Moi, je me taisais.


Les secrets du Très-Haut étaient comme déposés dans l’Arche enfermée dans le Saint des Saints, et moi seule, Prêtresse suprême, les connaissais, et la Gloire de Dieu les voilait aux yeux des humains de son insoutenable splendeur. C’étaient des abîmes de splendeur et seul l’œil virginal qui avait reçu le baiser de l’Esprit de Dieu pouvait les fixer. 
Voilà pourquoi, moi autant que Joseph, nous étions si émerveillés. De façon différente, mais également émerveillés.


Il faut interpréter de la même façon l’autre passage de Luc : ‘Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur avait dit’ (2, 50).

Moi, je compris.
 Je savais même avant et, si le Père permit mon angoisse de mère, il ne me voila pas la signification sublime des paroles de mon Fils. 
Notre famille ne connut pas de défauts, dans aucun domaine et pour aucune raison.
 Nous nous aimâmes, saintement soucieux d’une seule chose : du Fils.


Oh ! Jésus rendit, à l’heure de la mort, comme lui seul pouvait le faire, chaque réconfort à mon Joseph, en souvenir de tout ce qu’il avait obtenu de la part dEn parlant de la présentation au Temple, Luc écrit que ‘le père et la mère s’émerveillaient des choses qu’on disait de l’Enfant’.


Émerveillement différent des deux époux. Moi, à qui l’Esprit avait révélé tout l’avenir, je m’émerveillais surnaturellement en adorant la volonté du Seigneur qui se revêtait de chair pour racheter les humains et qui se révélait aux vivants de l’esprit. 
Je m’émerveillais une fois de plus que Dieu m’eût choisie, son humble servante, pour être la Mère de la Volonté incarnée. Joseph s’émerveillait aussi humainement puisqu’il ne savait rien en dehors de ce que les Écritures lui avaient dit et l’Ange révélé. Moi, je me taisais.


Les secrets du Très-Haut étaient comme déposés dans l’Arche enfermée dans le Saint des Saints, et moi seule, Prêtresse suprême, les connaissais, et la Gloire de Dieu les voilait aux yeux des humains de son insoutenable splendeur. C’étaient des abîmes de splendeur et seul l’œil virginal qui avait reçu le baiser de l’Esprit de Dieu pouvait les fixer. 
Voilà pourquoi, moi autant que Joseph, nous étions si émerveillés. De façon différente, mais également émerveillés.


Il faut interpréter de la même façon l’autre passage de Luc : ‘Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur avait dit’ (2, 50).


Moi, je compris.
 Je savais même avant et, si le Père permit mon angoisse de mère, il ne me voila pas la signification sublime des paroles de mon Fils. 
Notre famille ne connut pas de défauts, dans aucun domaine et pour aucune raison.
 Nous nous aimâmes, saintement soucieux d’une seule chose : du Fils.


Oh ! Jésus rendit, à l’heure de la mort, comme lui seul pouvait le faire, chaque réconfort à mon Joseph, en souvenir de tout ce qu’il avait obtenu de la part de ce Juste. 
Jésus est le modèle des enfants, tout comme Joseph est celui des maris. J’ai eu beaucoup de souffrance du monde et pour le monde. 
Mais mon saint Fils et mon juste Conjoint ne me causèrent pas d’autres larmes qui ne fussent celles de leur douleur.


Quand Joseph ne fut plus à mes côtés et que je fus la première autorité terrestre de mon Fils, je ne fis pas semblant de ne pas comprendre en me taisant. 
Personne ne se serait plus senti mortifié de se voir dépassé en compréhension, et à Cana, je parlai :
 ‘Faites ce qu’il vous dira’, dis-je, car je savais que Jésus ne me refuse rien et que derrière ses paroles réservées, il y avait déjà le premier miracle que j’ai suscité et que mon Fils m’a offert, telle une rose blanche qui s’ouvre la première sur un rosier au printemps.


Il faut savoir lire l’Évangile, Maria. Les humains ne savent pas le lire. Je guiderai ta main et je te l’expliquerai aux endroits où Jésus ne te l’explique pas. 
Je suis votre Maman à tous deux. Je veux que ma petite fille connaisse son très doux Jésus, notre Jésus, comme peu le connaissent.


Plus tu le connaîtras et plus tu l’aimeras. Plus tu l’aimeras et plus tu me rendras heureuse.”


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Message par M8735 Sam 7 Déc - 18:14

Un autre cadeau de Maman à l’occasion de ma Fête.


Il y a deux autres phrases dans les évangiles qui se réfèrent à moi  et que vous interprétez plus ou moins bien. Je te les explique.


Matthieu dit : ‘Pendant que Jésus parlait, sa Mère et ses frères restaient dehors, essayant de lui parler. Quelqu’un dit : «Ta Mère et tes frères te cherchent». Mais il répondit : «Qui est ma Mère et qui sont mes frères ? Voici ma Mère et mes frères : quiconque fait la volonté de mon Père»’.


Répudiation de sa Mère ? Non. Louange à sa Mère qui fut parfaite dans l’accomplissement de la volonté du Père.


Mon Jésus savait bien quelle volonté j’exécutais ! Une volonté que j’avais faite mienne et devant laquelle je ne reculais pas, même si chaque minute qui sonnait me répétait, comme un coup sur le clou qui s’enfonce dans le cœur : '‘Cela se termine par le Calvaire’'. Il savait bien que j’avais mérité d’être la Mère de Dieu pour avoir fait cette volonté et, si je ne l’avais pas faite, il ne m’aurait pas eue pour Mère.


Par conséquent, parmi tous ceux qui l’écoutaient, rattachée à lui par un lien supérieur à celui du sang, un lien surnaturel, j’étais '‘sa Mère’' , première en date et en connaissance entre tous les disciples  car le Verbe de Dieu m’avait instruite dès le moment où je le portais dans mon sein ‘’sa Mère’ dans le sens qu’il donnait à ses divines paroles; et, avec la reconnaissance humaine de ceux qui écoutaient, il me signifiait sa reconnaissance en tant que Dieu comme vraie Mère, car je donnais vie à la volonté de son Père et du mien.


Luc raconte que, pendant que Jésus parlait, une femme dit : ‘Bienheureux le sein qui t’a porté et les mamelles que tu as sucées’. Ce a quoi mon Fils répondit : ‘Bienheureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu et qui l’observent’’.


Être Mère de Jésus fut une grâce dont je n’avais pas le droit de me glorifier. Parmi les millions et millions d’âmes créées par le Père, par un insondable décret, il choisit la mienne pour qu’elle soit sans tache.
 L’Éternel ne veut pas que je m’humilie au Ciel, car il m’a faite Reine dans l’heureux instant où, ayant quitté la Terre, j’ai été enveloppée de l’étreinte de mon Fils, ce dont j’avais la nostalgie aiguë au temps où j’étais séparée de lui et un désir qui me consumait comme une lampe qui brûle.


Mais s’il le permettait, je resterais éternellement prostrée devant sa Splendeur pour humilier tout mon être devant lui, en souvenir de son décret de bienveillance qui m’a donné une âme baptisée avant toutes les âmes, non avec l’eau et le sel, mais avec le feu de son Amour.


Le fait que je l’avais allaité ne pouvait pas plus faire monter en moi des flambées d’orgueil. Il aurait bien pu venir sur Terre et être Évangélisateur et Rédempteur sans abaisser sa Divinité incarnée aux besoins naturels d’un nouveau-né. 
Tout comme il monta au Ciel après sa mission, il pouvait descendre du Ciel pour la commencer déjà doté d’un corps adulte et parfait, nécessaire à votre lourdeur d’êtres charnels.
 Mon Seigneur et Fils peut tout, et je n’ai été qu’un instrument pour vous rendre plus compréhensible et plus persuasive la réelle Incarnation de Dieu, Esprit très pur, dans la forme de Jésus Christ, fils de Marie de Nazareth.


Mais d’avoir observé la parole de Dieu et affiné les sens de l’âme avec une totale pureté dès l’enfance, c’était ça la grandeur; et d’avoir écouté la Parole qui était mon Fils pour en faire mon pain et me fondre toujours plus à mon Seigneur, c’était la béatitude.



« Oh ! Sainte Parole. Don fait aux bien-aimés de Dieu, robe de feu qui ceins de splendeurs, Vie qui deviens la Vie de ceux à qui tu te donnes, puisses-tu être aimée par eux de plus en plus comme moi je t’aimai dans l’ardeur et l’humilité.

Opère en mes enfants, ô Parole très sainte, puisque je les ai pris comme miens au pied de la Croix pour soulager mon tourment de Mère dont on a tué le Fils adoré et conduis-les au Ciel par une voie de vérité resplendissante et d’œuvres ardentes. 

Conduis-les-moi sur le cœur où tu as dormi tout-petit et où je t’ai posé mort, là où il y a encore des gouttes de ton Sang très saint et de mes pleurs, afin que le reste de leur humanité se dissipe à ce contact et qu’ils  entrent avec toi, lumineux de ta Lumière, dans la Cité où tout est éternelle perfection et où tu règnes et régneras, mon Fils saint !.”


Cahiers de Maria Valtorta
8 décembre 1943


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Message par M8735 Dim 8 Déc - 15:12

Fête de l’Immaculée Conception 




Marie dit :


“Luc, mon évangéliste, écrit aussi que mon Jésus, après avoir été circoncis et offert au Seigneur, ‘grandissait et se fortifiait, plein de sagesse, et la grâce de Dieu était en lui’; et plus loin, il répète que, maintenant un enfant de douze ans, il nous restait soumis et ‘grandissait en sagesse, en âge et en grâce devant Dieu et devant les hommes.


Une déformation de la piété des fidèles a fait en sorte que l’ordre que Dieu s’est réservé à lui-même, en vertu de son existence en tant que Fils de l’homme, a été altéré. 
La légende aime faire de mon Enfant un être prodigieux et pas naturel, qui dès sa naissance aurait agi en homme et aurait donc été tellement en dehors de la norme qu’il en serait devenu monstrueux.


Cette piété erronée n’est pas punie par Dieu, qui la voit et la comprend et la juge comme un acte d’amour imparfait dans sa forme, mais néanmoins agréable parce que sincère.


Mais je veux te parler de mon Enfant tel qu’il était à l’époque où, sans sa Maman, il n’aurait pu rien faire : un petit être tendre, délicat, blond, au teint d’un rose léger, et beau, beau comme aucun fils d’humain, et bon, plus que les anges qu’avait créés son Père et le nôtre. Sa croissance ne fut ni plus ni moins que celle d’un enfant sain dont sa mère prend soin.


Intelligent mon Enfant. Très. Comme peut l’être un être parfait. Mais son intelligence s ‘éveilla de jour en jour selon la norme commune à tous les enfants nés d’une femme. C’était comme si un soleil se levait peu à peu dans sa petite tête blonde. Ses regards, non plus vagues comme ceux des premiers jours, commencèrent à se poser sur les choses et surtout sur sa Maman. Les premiers sourires, incertains d’abord, puis de plus en plus sûrs lorsque je me penchais sur son berceau ou le prenais sur mes genoux pour l’allaiter, le laver, l’habiller et l’embrasser.


Les premiers mots informes et puis de plus en plus clairs. Quel bonheur d’être la Maman qui enseigne au Fils de Dieu à dire : ‘Maman !’. Et la première fois qu’il articula ce mot comme il faut, ce mot que personne comme lui ne sut jamais dire avec tant d’amour et qu’il me dit jusqu’à la dernière respiration, quelle fête pour moi et Joseph, et que de baisers sur la petite bouche où avaient poussé les premières dents !


Et les premiers pas de ses petits pieds si tendres, roses comme les pétales d’une rose carnée, ces petits pieds que je caressais et embrassais avec l’amour d’une mère et l’adoration d’un fidèle, et qu’on allait un jour clouer sur la croix, que je verrais se contracter dans un spasme, devenir livides et glacés.


Et ses chutes quand il commença à marcher tout seul. Je courais le relever et embrasser ses bleus... Oh ! alors je pouvais le faire ! Je le verrais un jour tomber sous la croix, déjà agonisant, déguenillé, souillé de sang et des ordures que la foule cruelle lui lançait, et je ne pourrais plus courir le relever, embrasser ses contusions sanglantes, pauvre Maman d’un pauvre Fils crucifié.


Et ses premières gentillesses : une petite fleur cueillie au jardin ou en chemin et qu’il m’offrait, un tabouret traîné à mes pieds pour que je fusse plus confortable, un objet laissé tomber et qu’il ramassait pour moi.


Et son sourire. Le soleil de notre maison ! La richesse qui couvrait d’or et de soie les murs nus de ma maisonnette ! Ceux qui ont vu le sourire de mon Fils ont vu le Paradis sur Terre. Un sourire serein aussi longtemps qu’il fut enfant. Un sourire de plus en plus peiné jusqu’à en devenir triste au fur et à mesure qu’il devenait adulte. Mais toujours un sourire. Pour tous. Et ce fut une raison de son charme divin qui faisait que les foules le suivaient enchantées.


Son sourire était déjà parole d’amour. Et puis, quand au sourire s’unissait la voix, la plus belle que le monde jamais connût, même le sol et les épis de blé frémissaient. 


C’était la voix de Dieu qui parlait, Maria. Et ce fut un mystère, que seul les raisons insondables de Dieu peuvent expliquer, que Judas et les Hébreux pussent, après l’avoir entendu parler, arriver à le trahir et à le tuer.


Son intelligence, qui s’ouvrait de plus en plus jusqu’à atteindre à la perfection, m’inspirait admiration et respect. Mais elle était tellement tempérée de bonté que jamais elle ne mortifia personne. Mon doux Fils, qui fus doux avec tout le monde, et surtout avec ta Maman !


Lorsqu’il était jeune garçon, je m’interdisais de l’embrasser comme lorsqu’il était petit. Mais ses baisers et ses caresses ne vinrent jamais à me manquer. C’est lui qui sollicitait sa Maman, dont il comprenait la soif d’amour, à boire la vie en embrassant ses chairs saintes, à boire la joie.


Avant la dernière Cène, il vint chercher le réconfort auprès de sa Maman. Et il resta appuyé sur mon cœur comme pendant son enfance. Il voulut se saturer de l’amour d’une mère pour pouvoir résister au désamour du monde entier.


Plus tard, je l’eus sur mon cœur, déjà mort et glacé dans la lumière blafarde du Vendredi Saint. Et de voir mon Enfant  car pour une mère, son fils est toujours un enfant, et il l’est d’autant plus qu’il est souffrant ou éteint  de voir mon Enfant qui n’était plus qu’une plaie, défiguré par la souffrance endurée, incrusté de sang, nu, lacéré jusqu’au cœur; de voir cette bouche sainte, qui n’avait eu que de saintes paroles, désormais figée; ces yeux adorés dont le regard était une bénédiction, ces mains qui n’avaient bougé que pour travailler, bénir, guérir, caresser; ces pieds qui s’étaient fatigués à essayer de rassembler son troupeau et que son troupeau avait transpercés; tout cela fut un tourment infini qui déborda sur la Terre pour la racheter et envahit les firmaments qui frissonnèrent de pitié.


Tous les baisers que j’avais dans mon cœur et que, à cause des séparations forcées des trois dernières années, je n’avais pu lui donner, je les lui ai donnés alors. Pas une meurtrissure qui ne resta sans un baiser et des larmes. Et je suis seule à savoir combien il y en avait. Ce furent les baisers et les pleurs qui lavèrent les premiers son corps sans vie, et je ne me lassais pas de l’embrasser avant de le voir disparaître sous les arômes, les bandelettes, le suaire, le linceul et enfin, derrière la pierre qu’on fit rouler devant l’entrée du Sépulcre.


Mais le matin de la Résurrection, je pus contempler le Corps glorifié de mon Fils. Il entra avec le rayon du soleil, moins resplendissant que lui, et je le vis dans sa beauté parfaite, à moi car je l’avais formé, mais Dieu parce que, désormais, il avait franchi le temps humain et il retournait au Père, m’amenant aux Cieux avec sa Chair divine façonnée dans mon sein à ma ressemblance humaine.


Il n’y eut pas pour sa Mère la même interdiction que pour Marie de Magdala. Je pouvais le toucher. Je n’aurais pas contaminé de mon humanité sa perfection qui montait aux Cieux, parce que ce minimum d’humanité que j’avais, dans ma condition d’Immaculée Conception, s’était consumé, comme une fleur jetée dans un incendie, sur le bûcher expiatoire du Golgotha. Marie la femme était morte avec son Fils. Il restait maintenant Marie l’âme, brûlant de monter au Ciel avec son Fils. Et mon étreinte révérencielle ne pouvait troubler la Divinité triomphante.


Oh ! soit-il béni pour son amour ! Si par la suite, son Corps torturé est toujours resté présent à mon esprit, et si le souvenir de ce tourment n’a pas encore perdu son acuité, celui de son Corps glorifié, triomphant, beau d’une beauté divine et majestueuse qui fait la joie des Cieux, fut mon éternel réconfort durant les jours trop longs de ma vie et la source de mon perpétuel et ardent désir de finir ma vie pour le revoir.




Maria, c’est ma fête depuis deux heures, et je t’ai gardée avec moi en te faisant connaître mon Jésus. Maintenant repose-toi en regardant Ceux qui t’aiment et qui t’attendent et en voyant la Beauté qui fait la joie des saints.”

Cahiers de Maria Valtorta 
Dictée du 8 décembre 1943


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(....)Peut-être ce fut avec le premier baiser que je sus donner, la première parole que je sus prononcer, le premier pas que je sus faire... Oui, voilà : je crois que mon premier souvenir d'amour, je le trouve dans ma première démarche assurée... Ma maison... ma maison avait un jardin rempli de fleurs... elle avait un verger et des champs... 

Il y avait là une source au fond, au pied d'un monticule et elle jaillissait d'un rocher creusé qui formait une grotte... elle était pleine d'herbes longues et minces qui descendaient de tous côtés en vertes petites cascades et semblaient pleurer.

En effet les petites feuilles légères, le feuillage qui semblait être une broderie, tout portait en suspension des gouttelettes d'eau qui en tombant faisaient entendre un petit, tout petit carillon. Et la source aussi chantait. Et il y avait des oiseaux sur les oliviers et les pommiers qui se trouvaient là, sur la pente, au-dessus de la source et des colombes blanches venaient se laver dans le miroir limpide de la fontaine... 

Je ne me rappelais pas de tout cela parce que j'avais mis tout mon cœur en Dieu et, hormis mon père et ma mère, aimés de leur vivant ou après leur
mort, mon cœur ne s'est attaché à aucun objet terrestre... Mais tu me fais penser, Prêtre... Je dois chercher quand je me suis donnée à Dieu... et ce sont les souvenirs des premières années qui me reviennent...  

J'aimais cette grotte, parce que, plus douce que le chant de l'eau et des oiseaux, j'entendais une voix qui me disait : "Viens mon Aimée". J'aimais ces gouttes de diamants sonores parce que j'y voyais le signe de mon Seigneur. 

Et je me perdais à me dire : "Vois-tu mon âme, comme il est grand, ton Dieu ? Celui qui a fait pour l'aquilon les cèdres du Liban a fait ces folioles qui ploient
sous le poids d'un moucheron pour la joie de tes yeux et un tapis pour ton petit pied". J'aimais ce silence des choses pures: la brise légère, l'eau avec ses reflets argentins, la propreté des colombes... 

J'aimais la paix qui veillait sur la petite grotte semblant retomber des pommiers et des oliviers, tantôt en fleurs et tantôt chargés de fruits précieux... Et, je ne sais, il me semblait que la voix me disait à moi, oui, c'était bien à moi : "Viens, toi, olive magnifique; viens toi, douce pomme; viens toi, fontaine scellée; viens toi, ma colombe"(....)




Tome 1, l’évangile tel qu’il m’a été révélé. 


Marie Colombe Marie


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Message par M8735 Lun 9 Déc - 12:35

Le tourment partagé de la Mère et du Fils sur le Golgotha


Début de la douloureuse maternité spirituelle au pied de La Croix.


Aussi le 8 décembre, à 6h du matin
Marie dit :


Lorsque, dans la colère du Vendredi Saint, je rencontrai mon Fils à un carrefour qui menait au Golgotha, aucun mot ne sortit de nos lèvres, sauf : ‘Maman !’, ‘Mon Fils !’.
Autour ne nous se tenaient le Blasphème, la Férocité, la Raillerie et la Curiosité. Devant ces quatre Furies, inutile de mettre à nu son cœur et ses battements les plus saints. Elles se seraient précipitées sur lui pour le blesser encore davantage, car l’humain touche à la perfection dans le mal et il est capable, non seulement de crimes envers les corps, mais aussi envers la pensée et les sentiments de son semblable.

Nous nous regardâmes. Jésus, qui avait déjà parlé aux femmes compatissantes, les incitant à pleurer sur les péchés du monde, me regarda fixement à travers le voile de sueur, de larmes, de poussière et de sang, lesquels formaient une croûte sur ses paupières.

Il savait que je priais pour le monde et que j’aurais voulu faire plier le Ciel pour qu’il vienne à son secours, pour alléger, non son supplice, puisqu’il devait s’accomplir par décret éternel, mais sa durée. J’aurais voulu le faire plier au prix du martyre de toute ma vie. Mais je ne le pouvais pas. L’heure de la Justice était venue.

Il savait que je l’aimais comme jamais. Et je savais qu’il m’aimait et que, plus que le voile de la charitable Véronique et que tout autre secours, le baiser de sa Maman l’aurait soulagé. Mais cette torture aussi était nécessaire pour racheter les fautes du désamour.

Nos regards se croisèrent, se nouèrent, se séparèrent en nous déchirant le cœur. Et puis la cohue entraîna la Victime et la poussa vers son autel et la cacha à l’autre victime qui était déjà sur l’autel du sacrifice et qui était moi, Mère douloureuse.

Quand je vous vois si durs, si obstinés dans le péché, et je pense que notre double torture infinie n’a pas servi à vous rendre bons, je me demande quel autre tourment plus grand encore il aurait fallu pour neutraliser le venin de Satan en vous, et je ne le trouve pas, car il n’y a pas de plus grand tourment que le nôtre.

Du moment de mon Immaculée Conception, j’ai tenu la tête de Satan sous mon talon de sans tache. Mais, n’ayant pu corrompre mon corps et mon âme de son venin, il l’a craché, tel un acide infernal, sur mon cœur de Mère et, si celui-ci est immaculé par la grâce de Dieu, il est comme  on ne peut plus affligé par l’œuvre de Satan, qui l’a transpercé à mort, par l’entremise des fils de l’homme, tueurs de mon Fils de l’heure de Gethsémani à la fin du monde.

La Mère te dit, créature qui m’es chère, que dans la béatitude du Ciel viennent me blesser, telles des flèches, les offenses que vous faites à mon Fils, et chacune rouvre la blessure du Vendredi Saint. Les blessures que mon cœur subit pour vous sont plus nombreuses que les étoiles du firmament de Dieu. Et vous n’avez pas pitié de la Mère qui vous a donné sa vie.

Je reviendrai te parler aujourd’hui car je veux te garder près de moi toute la journée. Aujourd’hui, je suis plus que jamais Reine au Ciel et j’amène ton âme avec moi.
Tu es une petite fille qui ne sait pas grand-chose de sa Mère. Mais quand tu sauras beaucoup de choses et que tu me connaîtras, non comme une étoile lointaine dont on ne voit qu’un rayon et on ne connaît que le nom, non seulement comme une entité idéale et idéalisée, mais comme une réalité vivante et aimante, avec mon cœur de Mère de Dieu et de Maman de Jésus, de Femme qui comprend les souffrances de la femme, car les plus atroces ne lui furent pas épargnées et elle n’a qu’à s’en souvenir pour comprendre celles des autres, alors tu m’aimeras comme tu aimes mon Fils, c’est-à-dire de tout ton être.”


Le même jour, à midi
Marie dit :


C’est grâce à la pitié de Longin que je pus m’approcher de la croix, à laquelle j’étais parvenue par des raccourcis escarpés, portée davantage par mon amour que par mes propres forces.

Longin était un soldat droit qui accomplissait son devoir et exerçait son droit avec justice. Il était donc déjà prédisposé aux prodiges  de la Grâce. Pour la pitié dont il fit preuve, je lui obtins le don des gouttes de la poitrine et elles furent son baptême de grâce, car son âme avait soif de Justice et de Vérité.

Les anges avaient dit à l’aube de la naissance de Jésus : ‘Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté’. Au coucher du soleil, le jour de la mort du Christ, le Christ même donnait sa paix à cet homme de bonne volonté. 

Longin fut le premier fils qui me naquit du travail de la Croix, et Dismas fut le dernier racheté par la parole de Jésus de Nazareth, comme Jean en fut le premier, et je pourrais dire que ce dernier fut, avec son cœur de lys de diamant embrasé par l’amour, la lumière née de la Lumière, et jamais les ténèbres ne purent l’obscurcir.

Je n’avais fait que prendre ce ‘fils du Christ’ (le père Migliorini sait ce que veut dire en hébreu le suffixe bar) des mains de mon Fils, initiant ainsi le cycle de ma maternité spirituelle par une fleur déjà éclose au Ciel, maternité spirituelle née comme une rose pourpre des paumes clouées au tronc de la croix, si différente de la rose de joie blanche de Cana, mais également donnée par l’amour du Christ à sa Maman pour les humains, et par l’amour du Christ aux humains pour sa Maman qui n’aurait plus de Fils.


Un miracle d’amour marqua l’ère de l’évangélisation, un miracle d’amour celle de la rédemption, car tout ce qui vient de Jésus est amour et tout ce qui vient de Marie est aussi amour. Le cœur de la Mère ne diffère pas de celui du Fils autrement que dans la perfection divine.

Du haut de la croix, les paroles étaient descendues lentement, espacées dans le temps comme les heures sonnant à une horloge céleste. Et je les avait toutes recueillies, même celles qui se référaient moins directement à moi, car même un soupir du Mourant était recueilli, bu, aspiré par mon ouïe, mon oeil, mon cœur.

‘Femme, voici ton fils’. Et à partir de ce moment, j’ai donné des enfants au Ciel, engendrés par ma douleur. Accouchement virginal, comme le premier, que cet accouchement mystique de mes enfants humains pour lui. Je vous donne le jour des Cieux à travers mon Fils et ma douleur. Et si cette procréation, qui débuta par ces paroles, n’entraîne pas de hurlements de chair déchirée, puisque ma chair était exempte de faute et de la condamnation d’enfanter  dans la douleur, le cœur déchiré hurla sans voix, avec le sanglot muet de l’esprit, et je peux dire que vous naissez par le passage que ma douleur de Mère a ouvert dans mon cœur de Vierge.

Mais la parole reine de ce cruel après-midi était toujours la même :

‘Maman !’. Seulement de m’appeler était un réconfort pour le Fils, puisqu’il savait combien je l’aimais et que mon esprit montait sur la croix pour embrasser mon saint Torturé. Parole répétée de plus en plus souvent et de façon de plus en plus déchirante à mesure que les affres augmentaient comme une marée montante.

Le grand cri dont parlent les évangélistes fut cette parole. Il avait tout dit et tout accompli, il avait remis son esprit entre les mains de son Père et invoqué le Père pour son immense douleur. Et le Père ne s’était pas montré à celui en qui, jusqu’à ce moment, il avait mis sa complaisance et que, maintenant qu’il était chargé des péchés du monde, Dieu regardait avec rigueur. La Victime appela la Mère. Avec un hurlement de lancinante douleur qui transperça les Cieux, en faisant pleuvoir le pardon, et qui transperça mon cœur, en faisant pleuvoir sang et pleurs.

J’ai recueilli ce cri dans lequel, à cause des contractions de la mort et de cette mort même, la parole sombrait dans une déchirante lamentation, et j’ai porté ce son en moi comme une épée de feu jusqu’au matin pascal, lorsque le Vainqueur entra, plus resplendissant que le soleil de ce matin serein, plus beau que je ne l’avais jamais vu, car le tombeau avait avalé un Homme-Dieu et il me rendait un Dieu-Homme, parfait dans sa virile majesté, jubilant pour l’épreuve accomplie.

‘Maman’ fut sa parole en ce moment-là aussi. Mais, ô fille ! cette fois, c’était le cri de sa joie irrépressible, qu’il me faisait partager en me serrant sur son cœur et en lavant l’absinthe du fiel et du vinaigre du baiser de sa Mère.

Ne t’étonne pas si, en cette fête de ma blancheur immaculée, je t’ai parlé de ma douleur. Pour que ce soit juste, à chaque don de Dieu s’oppose un don de celui qui en a bénéficié. Chaque élection comporte des devoirs terribles et doux à la fois, lesquels deviennent source de joie éternelle quand l’épreuve est terminée.

Au don suprême de la Conception sans tache devait correspondre de ma part celui d’être la Mère du Rédempteur, c’est-à-dire Femme de Douleur. Et le tourment du Golgotha est la couronne posée sur la gloire de ma Conception immaculée.”


Cahiers de Maria Valtorta
Dictées du 8 décembre 1943


Marie Colombe Marie

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Message par M8735 Mar 10 Déc - 4:56

Maria Valtorta et son œuvre est semblable à Marie trouvant portes closes à Bethléem


L'explication d'Azarias, qui viendra certainement, est précédée ce dimanche par le sourire de la Vierge immaculée qui apparaît revêtue d'un vêtement blanc comme dans les apparitions de Lourdes et de Fatima, mais sans l'écharpe azur ni le cordon doré : un simple cordon blanc comme son vêtement tient celle-ci à la ceinture, et le doux or de ses cheveux apparaît parce qu'elle n'a ni voile ni manteau. C'est la Femme douce, tout de blanc vêtue, comme elle l'était souvent durant les étés de Nazareth. Simplement, son vêtement est maintenant plus splendide qu'aucune étoffe de la terre et semble fait d'un lin vraiment extraterrestre. Elle me réconforte et me sourit depuis hier soir et, comme mes souffrances m'interdisent tout sommeil, ce qui me permettrait de m'évader pendant quelques heures des trop nombreuses croix qui m'oppriment, je la retrouve présente chaque fois que je sors du demi-sommeil qui est l'unique repos de ma chair fatiguée, épuisée, et qui ne peut plus vraiment se reposer dans un véritable sommeil. Sa blancheur éblouissante, l'éclat qui émane de son corps glorifié et l'inexprimable expression de son visage rayonnent comme une étoile dans l'obscurité de ma chambre tout comme dans mon cœur si affligé.         
      
 Ainsi passe la nuit et cette douce Mère est encore là au matin, dans ces heures qui amènent le jour. Seule avec elle, je la vénère par les muettes paroles de l'esprit et je ne demande rien parce que je sais qu'elle sait tout, parce que je sais qu'elle est là pour me consoler et qu'il n'est pas nécessaire que je lui exprime des demandes, car la Mère devance tout désir de ceux qu'elle sait être ses enfants... Je passe les heures dans ces pensées. Beaucoup diront : « Moi, j'aurais demandé ceci et cela ». En ce qui me concerne, si une demande latente est en moi, je peux seulement dire : « Fais, Marie, ce que tu sais être le meilleur ». Pour moi, je ne demande rien de rien. Dieu sait ce qui est le mieux, Marie sait ce qui est le mieux. C'est pour cela que je dis : « Faites, vous, pour le mieux... », et c'est la paix absolue. Une paix qui plane au-dessus de tout ce que les hommes déchaînent par toutes leurs méchancetés, égoïsmes, lâchetés, mensonges et autres attitudes brutales semblables, soufflant ces horreurs sur la petite mer de mon esprit qui, en lui-même, est paisible parce qu'il reflète le ciel. Et je pense : « Quel châtiment auront donc ceux qui troublent les esprits complètement dédiés au service du Seigneur ? »        

La Mère très pure me répond : « Ce que Jésus t'a expliqué en de nombreuses dictées. Et dans ton cas, tu as déjà pu le vérifier plusieurs fois. Il est inutile, en effet, de donner d'autres noms à ce qu'il advient à tel ou tel qui a manqué à sa mission auprès de toi, ou qui t'a causé douleur et
perturbation. Le nom est celui que tu sais.      

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Image002 Ma fille, te souviens-tu de cette heure de triste paix dans laquelle je te suis apparue revêtue du manteau noir qu'est l'habit des sœurs servites de Marie
; je t'ai attirée à moi pour te protéger tandis que je pleurais en regardant vers le nord ? Je t'explique maintenant le sens de cette vision prophétique.         

Mon Fils - je ne peux pour le moment t'en expliquer les raisons - t'avait placée sous la tutelle des servites de Marie parce que, ma fille, tu ne peux rester seule avec ton grand Trésor. L'Éternel m'a donné à moi aussi la tutelle d'un époux, inutile pour engendrer le Christ, mais nécessaire pour me protéger au moment où le Trésor du ciel et du monde était en train de descendre en moi. Ma maternité divine aurait bien pu s'accomplir sans Joseph. Mais en raison du scandale qu'aurait donné une femme non-épousée enfantant un fils, pour le signal que cette maternité d'une innocente aurait fourni à cet infatigable scrutateur des âmes qu'est Satan, et enfin pour la nécessité qu'un petit enfant a d'avoir un père pour le protéger, la très sainte Sagesse m'a imposé cet époux. Toutes les raisons que je viens de te dire se sont illuminées en moi à partir du moment où l'Esprit Saint m'a été infusé, faisant de moi la Mère. Alors j'ai compris la justice de mon mariage, que jusque-là j'avais accepté par obéissance.       
        

 Eh bien, ma fille, à toi aussi Dieu avait donné une tutelle, cette tutelle. Ne cherche donc pas à savoir pourquoi ce fut celle-ci et non pas une autre. Cela reviendrait à chercher à comprendre pourquoi le douzième apôtre fut Judas Iscariote et non, par exemple, l'un des saints et humbles bergers. Je t'ai accueillie sous le manteau noir des servîtes, moi qui pleurais sous cet habit parce que je voyais - et tu peux comprendre là où je regardais - les trop nombreuses infractions commises contre les décrets de mon Jésus sur l'Œuvre, sur l'instrument, et sur la façon de traiter celle-ci et celui-là[4]. Afin que tu ne ressentes pas trop de vide là où mon Jésus t'avait mise pour une de ses spéciales et toujours adorables raisons, moi, pour te faire sentir la protection de la Reine de l'ordre et des fils de cet ordre qui, par l
eur vie parfaite, sont avec moi au ciel, je t'ai attirée à moi, sur mon cœur, je t'ai protégée de mon man­teau tout en pleurant sur ceux qui manquaient à leur devoir.        

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Image002 Mais, ma fille, ne te décourage pas. Que la Maman te soit présente même en cette circonstance. Comme tu es semblable à ta Maman quand, étrangère à Bethléem et chargée de la Parole incarnée, elle frappait en vain
aux portes en demandant de l'aide, l'hospitalité, la pitié ! Davantage pitié pour la Parole qu'elle portait que pour elle-même, pauvre femme alourdie par sa maternité et fatiguée du long voyage...      

Notre Jean dit la grande vérité concernant ces refus, ces surdités à comprendre, ces tiédeurs ou ces gels à accueillir la Parole : « Le Verbe - la Lumière - brille dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l'ont point compris. Le Verbe - la vraie Lumière - était dans le monde, mais le monde ne l'a pas reconnu. Il est venu dans son propre bien et les siens ne l'ont pas accueill
i ».           

Pour ne pas le recevoir, ils repoussèrent celle qui le portait et qui, aux yeux d'Israël, n'était qu'une pauvre femme à laquelle « il était impossible que Dieu se fût accordé ». C'est pourquoi elle était un escroc, une menteuse qui cherchait par le mensonge, des protections et des honneurs immérités. Il en est toujours ainsi, ma fille bien-aimée. Nous sommes mal vues, persécutées, tournées en dérision, incomprises, parce que nous portons
la Parole que le monde ne veut pas accueillir. Et nous allons, fatiguées, souffrantes, d'un cœur à l'autre, en demandant : « Par pitié, accueillez-nous ! » Pitié pour vous, non pas pour nous. En effet nous, en ce don que nous portons, nous avons, c'est vrai, notre poids, notre croix de créature, mais aussi notre paix et gloire spirituelles, et nous ne demandons pas davantage. Mais c'est de la Parole, de la Parole que nous vous portons pour qu'elle soit donnée, parce qu'elle est la Vie, à ceux pour qui elle a été déposée en nous, que nous sommes soucieuses et tourmentées ».          

        Cela reviendrait à chercher à comprendre pourquoi le douzième apôtre fut Judas Iscariote et non, par exemple, l'un des saints et humbles bergers. Je t'ai accueillie sous le manteau noir des servîtes, moi qui pleurais sous cet habit parce que je voyais - et tu peux comprendre là où je regardais - les trop nombreuses infractions commises contre les décrets de mon Jésus sur l'Œuvre, sur l'instrument, et sur la façon de traiter celle-ci et celui-là. Afin que tu ne ressentes pas trop de vide là où mon Jésus t'avait mise pour une de ses spéciales et toujours adorables raisons, moi, pour te faire sentir la protection de la Reine de l'ordre et des fils de cet ordre qui, par les regrets tardifs ne réparent pas l'erreur. Ceci devrait être rappelé à qui de droit.           

Mais toi, ne t'afflige pas. Aux yeux de Dieu, tu es justifiée tout comme je le fus moi-même pour mettre au jour le Roi des rois dans une grotte nauséabonde. Le fait de ne pas avoir honoré dignement le Verbe qui se manifeste n'est pas notre faute, mais celle de ceux qui nous interdisent de l'honorer publiquement. L'encens de notre adoration amoureuse et secrète suffit à remplacer tout autre honneur qu'on a refusé de rendre au Verbe déposé en nous.   

Souris donc, ma fille, et espère en te souvenant que le Tout-Puissant 
peut susciter des fils à Abraham même à partir de pierres et qu'il ne te laissera pas sans le réconfort et l'aide de prêtres pour te diriger, suscitant qui de droit pour ce devoir, tout comme il t'a accordé le maître angélique, exactement au juste moment, pour ton plus grand réconfort ». 

Et Marie la très sainte resplendit, plus douce et glorieuse que jamais, tandis qu'elle reçoit l'angélique salut d'Azarias dont la lumineuse présence est atténuée par respect pour la Vierge très lumineuse.          

Azarias, à genoux, parle les bras croisés sur la poitrine et la tête
respectueusement inclinée, en face de Marie comme s'il se trouvait devant un autel.


Les cahiers de Maria Valtorta
Dictée du 26 mai 1946 


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Message par M8735 Dim 15 Déc - 16:39

Naissance de Marie.
Sa virginité dans la pensée éternelle du Père 



Jésus dit :            

"Lève-toi en hâte, ma petite amie .J'ai un ardent désir de te porter avec Moi dans l'azur paradisiaque de la contemplation de la Virginité de Marie. Tu en sortiras avec l’âme aussi fraîche que si tu venais d'être créée par le Père, petite Ève, encore ignorante de la chair. Tu en sortiras avec l'esprit illuminé, parce que tu seras plongée dans le chef-d’œuvre de Dieu. Tu en sortiras avec tout ton être débordant d'amour, parce que tu auras compris comme Dieu sait aimer. Parler de la conception de Marie, la Sans Tache, cela signifie plonger dans l'azur, dans la lumière, dans l'amour. 

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Balise  Viens et lis ses gloires dans le livre de l'Ancêtre .  

"Dieu m'a possédée dès le commencement de ses œuvres [3], dès le commencement, avant la création. Il m'a établie à l'origine des êtres, avant que fut créée la terre [4]. Lorsque les abîmes n'existaient pas encore, il m'avait déjà conçue. Les sources d'eau vive ne coulaient pas encore [5] et les montagnes ne s'étaient pas dressées avec leurs masses imposantes et les collines n'étaient pas exposées au soleil, que j'étais engendrée [6].           

Dieu n'avait pas encore fait la terre, les fleuves et l'axe du monde, et moi j’étais [7]. Quand Il préparait le ciel, j'étais présente [8] quand, par l'effet d'une loi immuable, Il enferma l'abîme sous la voûte des cieux; quand dans les hauteurs Il assura la stabilité de la voûte céleste et Il fit les sources d'eau vive[9]; quand Il fixait à la mer ses limites et imposait des lois à ses masses d'eau; quand Il ordonnait aux eaux de ne pas franchir leurs limites, quand Il jetait les fondements de la terre [10], j'étais avec Lui pour organiser toutes les choses[11]. Dans une joie sans fin, je jouais au milieu de l'univers... [12]."         

Vous avez appliqué ces paroles à la Sagesse, mais elles parlent d'Elle : la Mère toute belle, toute sainte, la Vierge Mère de la Sagesse que Je suis personnellement, Moi, qui te parle [13].          

– J'ai voulu que tu écrives le premier vers de cet hymne en tête du livre qui parle d'Elle [14], pour qu'on reconnaisse et que l'on sache qu'Elle est la consolation et la joie de Dieu, la raison de la constante, parfaite, intime joie de ce Dieu Un et Trine qui vous gouverne et vous aime et à qui l'homme a donné tant de motifs de tristesse, la raison pour laquelle Il a perpétué la race humaine alors qu'à la première épreuve elle méritait la destruction [15], la raison du pardon que vous avez obtenu.   



Avoir Marie pour en être aimé. Oh ! cela valait bien la peine de créer l'homme, de le laisser vivre, de décréter qu'il serait pardonné, pour avoir la Vierge belle, la Vierge sainte, la Vierge immaculée, la Vierge possédée par l'amour, la Fille bien-aimée, la Mère toute pure, l'Épouse aimante ! Dieu vous a donné et vous aurait encore donné davantage pour posséder la Créature qui fait ses délices, le Soleil de son soleil, la Fleur de son jardin.


 Et Il continue à vous donner tellement par Elle, sur ses demandes, pour sa joie, parce que sa joie va se confondre avec la joie de Dieu et l'augmente des lueurs qui font étinceler la lumière, la grande lumière du Paradis, et toute étincelle est une grâce pour l'univers; pour la race humaine, pour les bienheureux eux-mêmes, qui répondent dans un cri étincelant d'alléluia pour tout miracle de Dieu, créé par le désir du Dieu Trine de voir l'étincelant sourire de joie de la Vierge.        

Dieu a voulu donner un roi à l'univers qu'Il avait créé du néant. Un roi qui fût le premier de nature matérielle parmi toutes les créatures sorties de la matière et elles-mêmes matérielles. Un roi qui fût un peu moins que divin par sa nature spirituelle, uni à a Grâce comme il l'était dans l'innocence de sa première journée.

 Mais l'Intelligence suprême, qui connaît tous les évènements les plus lointains dans les profondeurs des siècles, qui découvre incessamment tout ce qui était, est et sera - et pendant qu'Elle contemple le passé et observe le présent, voilà qu'Elle plonge son regard dans l'avenir le plus lointain et n'ignore pas comme sera la mort du dernier homme, tout cela sans confusion ni discontinuité -
 Elle n'a jamais ignoré que le roi qu'Elle avait prévu, créé pour être semi-divin à ses côtés dans le Ciel, héritier du Père, arrivé adulte dans son royaume après avoir vécu dans la maison de sa mère - la terre dont il a été formé - durant son enfance de fils de l'Éternel pendant son séjour terrestre, Elle n'a pas ignoré qu'il aurait commis contre lui-même le crime de tuer en lui la Grâce, et le vol de se dérober du Ciel.            



Pourquoi, alors, l'avoir créé ? Certes beaucoup se le demandent. Auriez-vous préféré ne pas exister ? Ne méritait-elle pas pour elle même; bien que pauvre et nue, et devenue âpre par votre méchanceté, d'être vécue, cette journée terrestre, pour connaître et admirer l'infinie beauté que la main de Dieu a répandue dans l'univers ?        



Pour qui aurait-Il fait ces étoiles et ces planètes qui se déplacent comme des flèches en rayant la voûte du firmament, ou s'avancent avec une lenteur apparente mais majestueuse dans leur course de bolides, vous procurant lumières et saisons et vous donnant, éternels, immuables et pourtant toujours changeants, une nouvelle page à lire sur l'azur, chaque soir, chaque mois, chaque année ? 
C'est comme s'ils voulaient vous dire : "Oubliez la prison, laissez de côté vos publications remplies de choses obscures, putrides, sales, venimeuses, menteuses, blasphématoires, corruptrices, et élevez-vous, au moins par le regard, vers la liberté sans limites des cieux, faites-vous une âme d'azur en regardant tant de sérénité, faites-vous une provision de lumière pour l'emporter dans votre noire prison, lisez la parole que nous écrivons en chantant notre chœur sidéral, plus harmonieux que celui des orgues d'une cathédrale; la parole qu'écrit notre splendeur, la parole qu'écrit notre amour, parce que il nous est toujours présent Celui qui nous a donné la joie d'exister, et nous l'aimons pour nous avoir donné cette existence, cette splendeur, ce mouvement, cette liberté et cette beauté au milieu de cet azur plein de suavité au-delà duquel nous voyons un azur encore plus sublime : le Paradis.   

C'est notre être qui nous donne d'accomplir la seconde partie du commandement de l'amour en vous aimant, vous, notre universel prochain, en vous aimant par le don que nous vous faisons en vous procurant direction et lumière, chaleur et beauté. Lisez la parole que nous vous disons, c'est celle qui inspire notre chant, notre splendeur, notre joie : Dieu".         

Pour qui aurait-Il fait, cet azur liquide, miroir du ciel, chemin vers la terre, sourire des eaux, voix des flots, parole aussi qui, par ce bruissement de soie, ces rires d'enfants paisibles, ces soupirs des vieux qui se souviennent et pleurent, ces soufflets de violence, ces coups de corne, ces mugissements et grondements, toujours ne cesse de parler et dit : "Dieu" ? La mer est pour vous comme les cieux et les astres et, avec la mer, les lacs et les fleuves, les ruisseaux et les étangs et les sources claires, tout ce qui sert à vous porter, à vous nourrir, à vous désaltérer et à vous purifier, et qui vous servent en servant le Créateur, sans sortir de leur lit pour vous submerger comme vous le méritez.   

Pour qui aurait-Il fait toutes les innombrables familles des animaux, qui sont des fleurs qui volent en chantant, qui sont des serviteurs qui courent et travaillent pour vous, qui vous nourrissent et vous égaient, vous, les rois de la création ?     
    

 Pour qui aurait-Il fait toutes les innombrables familles des plantes et des fleurs qui semblent des papillons, des gemmes et des oiseaux immobiles, des fruits qui paraissent des colliers et des écrins de perles, tapis pour vos pieds, repos pour vos têtes, loisirs, utilités, joie pour l'esprit, pour les membres, la vue, l'odorat ?   

Pour qui aurait-Il fait les minéraux dans les profondeurs de la terre, les sels dissous dans les sources bouillantes ou glacées, le soufre, l'iode, le brome, sinon pour le plaisir de quelqu'un qui n'est pas Dieu mais fils de Dieu, un être unique : l'homme ?         

À la joie de Dieu, aux besoins de Dieu, rien n'était nécessaire. Lui se suffit à Lui-Même. Sa contemplation est sa béatitude, sa nourriture, sa vie; son repos. Toute la création n'a pu accroître d'un atome l'infini de sa joie, de sa beauté, de sa vie, de sa puissance. Tout cela, Il l'a fait pour sa créature, pour celui dont Il a voulu faire le roi des choses créées, pour l'homme.         

Pour voir tant d’œuvres divines et le remercier de la puissance qu'Il vous donne, cela valait la peine de vivre, et de votre vie vous devez être reconnaissants. Vous auriez dû l'être, même si vous n'aviez été rachetés qu'à la fin des temps. En effet, bien qu'ayant été dans les premiers, et que vous soyez toujours, chacun en particulier, prévaricateurs, orgueilleux, luxurieux, homicides, Dieu vous accorde encore de jouir de la beauté de l'univers et vous traite comme si vous étiez bons, de bons fils auxquels on apprend et accorde tout pour rendre plus douce et plus saine la vie. Ce que vous savez, vous le savez par lumière de Dieu. Tout ce que vous découvrez, c'est sur les indications de Dieu. Dans le Bien. Les autres connaissances et les autres découvertes, qui portent le signe du mal, viennent du Mal suprême : Satan. 

 L'Intelligence suprême, qui n'ignore rien, savait avant que l'homme existât qu'il aurait été, par son libre vouloir, voleur et homicide. Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Balise Et parce que l'éternelle Bonté n'a pas de limites dans sa bonté, avant que la faute se produisît Elle pensa au moyen pour la détruire. Le moyen : Moi, le Verbe. L'instrument pour faire du moyen un instrument efficace : Marie. Et la Vierge fut créée dans la sublime pensée de Dieu.    

 Toutes choses ont été créées pour et par Moi, Fils bien-aimé du Père. Moi comme Roi, j'aurais dû avoir sous mes pieds de Roi divin des tapis et des joyaux tels que nulle cour royale n'en eut jamais, et des chants et des voix et des serviteurs pour entourer mon existence tels que n'en eut jamais aucun souverain, et des fleurs et des gemmes, tout le sublime, tout le grandiose, tout ce qui est gentil, plaisant, tout ce qu'il est possible de tirer de la pensée d'un Dieu.  

       

 Mais je devais être chair et non seulement esprit. Chair pour sauver la chair. Chair pour sublimer la chair, en la portant au Ciel beaucoup de siècles avant l'heure. Parce que la chair habitée par l'Esprit est le chef-d’œuvre de Dieu et que c'est pour elle qu'avait été créé le Ciel.   



Pour être chair, j'avais besoin d'une mère. Pour être Dieu, j'avais besoin d'un père qui fut Dieu. Voilà pourquoi Dieu créa l'Épouse et lui dit : "Viens avec Moi. 


À mes côtés, vois tout ce que Je fais pour notre Fils. Regarde et réjouis-toi, éternelle vierge, Enfant éternelle, et que ton sourire emplisse ce Ciel et donne aux anges la note initiale et qu'il enseigne au Paradis l'harmonie céleste. Je te regarde et Je te vois telle que tu seras, ô Femme immaculée qui maintenant n'es qu'esprit : l'esprit en qui Je me complais. 
Je te regarde et donne l'azur de ton regard à la mer et au firmament, la couleur de tes cheveux au grain saint, ta blancheur au lys et ton rose à la rose, semblable à ton épiderme soyeux, les perles sont tes dents minuscules. Je fais les douces fraises en regardant ta bouche, Je mets au gosier des rossignols les notes de ton chant et à la tourterelle ta plainte.          

En lisant tes futures pensées, en écoutant les battements de ton cœur, Je possède le modèle et le guide de la création. 

Viens, ma Joie, pour toi les mondes sont comme des amusements jusqu'à ce que tu seras dans ma pensée la lumière dansante, voilà les mondes pour ton sourire, pour toi les guirlandes des étoiles et les colliers d'astres, la lune sous tes pieds gentils, fais-toi une écharpe des étoiles de la voie lactée. 
Elles sont pour toi, les étoiles et les planètes. Viens et réjouis-toi à la vue des fleurs qui amuseront ton Enfant et feront un oreiller au Fils de ton sein. 
Viens et contemple la création des troupeaux et des agneaux, celle des aigles et des colombes. Sois-Moi toute proche pendant que Je fais les vasques des mers et des fleuves, que Je dresse les montagnes et les couvre de neige et de forêts, pendant que Je sème les blés et plante les arbres et les vignes, et l'olivier pour toi, ma Pacifique, et la vigne pour toi, mon Sarment qui portera le Grappe eucharistique. Accours, vole, jubile, Ô ma Belle, et l'univers, qui se crée d'heure en heure, prépare-le à m'aimer, Amoureuse, et qu'il devienne plus beau par ton sourire, Mère de mon Fils, Reine de mon Paradis, Amour de ton Dieu".        

     

Et encore, en voyant l'Erreur et en admirant la Sans-Erreur : "Viens vers Moi, toi qui effaces l'amertume de la désobéissance humaine, de la fornication humaine avec Satan, et de l'humaine ingratitude. Je prendrai avec toi ma revanche sur Satan".        

Dieu, le Père Créateur, avait créé l'homme et la femme avec une loi d'amour si parfaite que vous ne pouvez plus en aucune façon en comprendre la perfection. Et vous vous égarez en pensant comment aurait été l'espèce humaine si l'homme ne l'eût pas soumise aux directives de Satan.         



Considérez les plantes dans leurs fruits et leurs graines. Obtiennent-elles semences et fruits par suite de fornication et par l'effet d'une fécondation entre cent unions ? Non. De la fleur mâle sort le pollen. Dirigé par un ensemble de lois météoriques et magnétiques, il va vers l'ovaire de la fleur femelle. Celle-ci s'ouvre, le reçoit et produit. Elle ne se souille pas le refusant ensuite, comme vous faites, pour éprouver le lendemain la même sensation. Elle produit. Jusqu'à la nouvelle saison elle ne fleurit pas, et quand elle fleurit c'est en vue de la reproduction. 

Considérez les animaux, tous les animaux. Avez-vous jamais vu un mâle et une femelle aller l'un vers l'autre pour un stérile embrassement et une relation impure ? Non. De près ou de loin, en volant ou en rampant, en sautant ou en courant, ils accomplissent le rite de la fécondation sans s'y soustraire en s'arrêtant à la jouissance, mais ils vont jusqu'aux conséquences sérieuses et saintes de la perpétuation de la race, l'unique but. L'homme, demi-dieu par son origine divine d'une grâce que je lui ai donnée entière, devrait accepter uniquement dans le même but l'acte animal qui s'impose, depuis que vous êtes descendus d'un degré dans l'ordre de l'animalité.     

Vous n'agissez pas comme les plantes et les animaux. Vous avez eu comme maître Satan, vous l'avez voulu comme maître et le voulez encore. Et les actes que vous faites sont dignes du maître que vous avez voulu. Mais si vous aviez été fidèles à Dieu, vous auriez eu la joie d'avoir des enfants saintement, sans douleur, sans vous livrer à des unions obscènes, indignes, qu'ignorent les animaux eux-mêmes, les animaux sans âme raisonnable et spirituelle.             

      

À l'homme et à la femme pervertis par Satan, Dieu a voulu opposer l'Homme né d'une Femme super sublimée par Dieu, au point d'engendrer sans avoir connu l'homme : Fleur qui engendre Fleur sans besoin de fécondation matérielle, mais qui devient Mère par l'effet d'un seul baiser du Soleil sur le calice inviolé du Lys-Marie.             

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Balise La revanche de Dieu !    

Siffle, ô Satan, ta haine pendant qu'Elle naît. Cette petite fille t'a vaincu ! Avant que tu fusses le rebelle, le tortueux, le corrupteur, tu as déjà été le vaincu et Elle ta victorieuse. Mille armées rangées en bataille ne peuvent rien contre ta puissance. Les armes tombent des mains des hommes contre tes écailles, ô perpétuel corrupteur, et il n'est pas de vent assez fort pour dissiper la puanteur de ton haleine. 



Et pourtant, ce talon d'enfant, si rose comme l'intérieur d'un camélia rosé, si lisse et délicat que la soie paraît rugueuse en comparaison, qui est si petit qu'il pourrait entrer dans le calice d'une tulipe et se faire de ce satin végétal une chaussure, voilà qu'il t'écrase sans peur et te renferme en ton antre; Voilà que son seul vagissement te met en fuite, toi qui ne redoutes pas les armées, et que son souffle purifie le monde de ta puanteur. Tu es vaincu. Son nom, son regard, sa pureté sont: lance, foudre et pierre que te transpercent, te clouent par terre, te renferment dans ta tanière infernale, ô Maudit, qui as enlevé à Dieu la joie d'être Père de tous les hommes créés !          

C'est inutilement désormais que tu les as corrompus, ceux qui avaient été créés dans l'état d'innocence, en les portant à s'unir et à concevoir au travers de détours luxurieux, privant Dieu, dans sa créature aimée, de leur accorder des enfants selon des règles qui, si elles avaient été respectées, auraient maintenu sur la terre un équilibre entre les sexes et les races, capable d'empêcher les guerres entre les peuples et les malheurs dans les familles.     

En obéissant, ils auraient pourtant connu l'amour et ils l'auraient euUne possession pleine et tranquille de cette émanation de Dieu, qui du surnaturel descend au naturel pour que la chair aussi en éprouve une joie sainte, elle qui est unie à l'esprit et créée par le Même qui a créé l'esprit.          
        

 Maintenant votre amour, ô hommes, vos amours, que sont-ils ? Ils sont ou luxure qui prend les apparences de l'amour, ou peur inguérissable de perdre l'amour du conjoint à cause de sa luxure et des autres. Vous n'êtes jamais plus certains de posséder le cœur de l'époux ou de l'épouse depuis que la luxure a envahi le monde. Et vous tremblez et pleurez et devenez fous de jalousie, assassins parfois, pour venger une trahison, et désespérés en d'autres cas, frappés d'aboulie ou de démence.      

Voilà ce que tu as fait, Satan, aux fils de Dieu. Ceux que tu as corrompus auraient connu la joie d'avoir des enfants sans douleur, la joie de venir au jour et de mourir sans crainte. Mais, maintenant, tu es vaincu en une Femme et par la Femme. Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Balise À partir de cette heure, qui l'aimera retournera à être de Dieu, surmontant. tes tentations pour pouvoir conserver sa pureté immaculée. Désormais, ne pouvant être mère sans douleur, les femmes auront son réconfort. Désormais Elle sera pour les époux un guide et pour les mourants une mère, grâce à laquelle il sera doux de mourir sur ce sein qui les défendra contre toi, Maudit, et contre le jugement de Dieu.          

Marie (Valtorta), petite voix (de Dieu), tu as vu la naissance du Fils de la Vierge et la naissance au Ciel de sa Mère. Tu as donc vu qu'en dehors de la faute, la peine de mettre au monde et celle de mourir est inconnue. Mais si à la super-innocente Mère de Dieu a été réservée la perfection des dons célestes, à tous ceux qui, descendant des premiers parents, seraient restés innocents et fils de Dieu, il aurait été donné d'engendrer sans douleur - comme il se devait, pour avoir su s'unir et concevoir sans luxure - et de mourir sans angoisse !   

 La sublime revanche de Dieu sur la vengeance de Satan a été de porter la perfection de la créature aimée à une super-perfection qui, au moins dans une créature, a neutralisé tout souvenir d'humanité, susceptible de donner accès au poison de Satan. C'est ainsi que, non pas à la suite d'une chaste union humaine, mais par un divin embrassement qui transfigure l'esprit dans l'extase du Feu, est venu au monde le Fils.     



La Virginité de la Vierge!... 

Viens. Médite les profondeurs de cette virginité dont la contemplation donne le vertige de l'abîme ! Qu'est-ce que la pauvre virginité forcée de la femme qu'aucun homme n'a épousée ? Moins que rien. Qu'est-ce que la virginité de celle qui veut être vierge pour être à Dieu mais ne sait l'être que dans son corps, pas dans son esprit en qui elle laisse pénétrer tant de pensées étrangères, et caresse et accepte la caresse de pensées humaines ?         

       

Cela commence à être une larve de virginité, mais c'est bien peu de chose encore. Qu'est-ce que la virginité d'une claustrée qui ne vit que de Dieu ? Beaucoup. Mais ce n'est toujours pas une virginité parfaite à l'égard de celle de ma Mère.       

Une connivence inconsciente existe toujours, même chez le plus saint : celle-là originelle de l'esprit avec le péché. C'est celle dont le Baptême affranchit. Il en affranchit, mais de même qu'une femme séparée de son époux par la mort ne retrouve pas une virginité totale, ainsi le Baptême ne rend pas cette virginité totale qui était celle de nos premiers parents avant la faute. Une cicatrice persiste, douloureuse, qui ne s'oublie pas et se trouve toujours en situation de ramener une plaie, comme certaines maladies dont périodiquement les virus redeviennent actifs.           

Chez la Vierge, il n'y a pas trace de connivence avec la faute. Son âme se manifeste belle et intacte comme quand le Père la pensa, réunissant en Elle toutes les grâces. C'est la Vierge, c'est l'Unique, c'est la Parfaite, c'est la Complète. Telle que pensée, telle qu'engendrée, Elle demeure: Telle Elle est couronnée et demeure éternellement. C'est la Vierge. C'est l'abîme de l'intangibilité, de la pureté, de la grâce, qui se perd dans l'Abîme d'ou Elle est jaillie, en Dieu, Intangibilité, Pureté, Grâce absolues au superlatif.          

Voici la revanche du Dieu Trine et Un. À l'encontre de toutes les créatures profanées Il dresse cette Étoile de perfection. Contre la curiosité malsaine, cette Réservée qui se satisfait du seul amour de Dieu. Contre la science du mal, cette sublime Ignorante.

En Elle, non seulement ignorance d'un amour avili, non seulement ignorance de l'amour que Dieu avait accordé au couple humain, mais davantage encore. En Elle c'est l'ignorance d'une fièvre pernicieuse, héritage du péché. En Elle il n'y a que la sagesse à la fois gelée et incandescente de l'amour divin. Feu qui glace la chair pour en faire un miroir parfait à l'autel où Dieu épouse une Vierge et ne s'avilit pas, parce que sa perfection enveloppe Celle qui est, ainsi qu'il convient à une épouse, d'un degré seulement inférieure à l'Époux, soumise à Lui en tant que Femme, mais comme Lui sans tache."



Catéchèse du 27 août 1944


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Message par M8735 Lun 16 Déc - 20:54

Les noces de Cana. Le Fils, qui n’est plus assujetti à sa Mère, accomplit pour elle son premier miracle


Jésus m'a donné cette instruction : "Quand j'ai dit aux disciples : "Allons faire plaisir à ma Mère", j'avais donné à la phrase un sens plus relevé qu'il ne semblait. Ce n'était pas le plaisir de me voir, mais d'être l'Initiatrice de mon activité miraculeuse et la Première Bienfaitrice de l'humanité.           

 Gardez-en toujours le souvenir : Mon premier miracle est arrivé par Marie. Le premier Symbole que Marie est la clef du miracle. Je ne refuse rien à ma Mère et, à cause de sa prière, J'avance même le temps de la grâce. 



Je connais ma Mère, la seconde en Bonté après Dieu. Je sais que vous faire grâce, c'est la faire heureuse, puisqu'Elle est la "Toute Amour". Voilà pourquoi j'ai dit, Moi qui savais : "Allons lui faire plaisir".  
 
En outre, j'ai voulu rendre manifeste au monde sa puissance en même temps que la mienne. Destinée à être unie à Moi dans la chair - car nous fûmes une seule chair : Moi en Elle, et Elle autour de Moi, comme des pétales de lis autour d'un pistil odorant et plein de vie - unie à Moi dans la douleur - car nous fûmes sur la Croix, Moi avec ma chair, Elle avec son esprit, de même que le lys exhale son parfum avec sa corolle et l'essence qu'on en tire - il était juste qu'Elle me fût unie dans la puissance qui se manifeste au monde.      

Je vous dis à vous ce que Je disais aux invités : "Remerciez Marie. C'est par Elle que vous avez eu le Maître du miracle et que vous avez toutes mes grâces, spécialement celles du pardon".



Catéchèse du 16 janvier 1944


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Message par M8735 Sam 21 Déc - 22:43

Les larmes et la prière de la Corédemptrice (suite et fin).


Paroles de Jésus :  

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Balise "C'est la quatrième douleur de Marie,Mère de Dieu. La première, la présentation au Temple; la seconde, la fuite en Égypte; la troisième, la mort de Joseph ;
la quatrième, ma séparation d'avec Elle.           

Connaissant le désir du Père, je t'ai dit hier soir que je hâterais la description de nos souffrances pour qu'on les fasse connaître. Mais, comme tu le vois elles avaient déjà été mises en lumière par celles de ma Mère. J'ai expliqué la fuite en Égypte avant la Présentation parce qu'il fallait que je le fasse ce jour-là. J'en sais la raison et tu la comprends et tu l'expliqueras au Père
[1], de vive voix.          

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Balise J'ai le dessein d'alterner tes contemplations avec les explications que je te donnerai ensuite, avec des dictées, proprement dites pour t'élever avec ton esprit en te donnant la béatitude de la vision et aussi parce que cela met en évidence la différence de style entre ton texte et le mien.          

En outre, en présence de tant de livres qui parlent de Moi et qui, touche et retouche, changements et embellissements sont devenus irréels, je désire donner à qui croit en Moi une vision ramenée à la vérité de mon séjour sur la terre.           

    

Je n'en sors pas diminué, mais au contraire je deviens plus grand dans mon humilité qui pour vous se fait pain, pour vous apprendre à être humbles et à ressembler à Moi, qui ai été un homme comme vous et qui ai porté sous mon vêtement humain la perfection d'un Dieu. Je dois être votre Modèle et les modèles doivent toujours être parfaits.        

Je ne suivrai pas dans les contemplations un ordre chronologique correspondant à celui des Évangiles. Je prendrai les points que je trouverai plus utiles en un jour déterminé pour toi ou pour d'autres, en suivant mon ordre d'enseignement et de bonté.     

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Balise 
 L'enseignement qui ressort de la contemplation de mon départ concerne spécialement les parents et les enfants que la volonté de Dieu appelle à un renoncement réciproque en vue d'un plus haut amour. En second lieu il concerne tous ceux qui doivent affronter un renoncement pénible.      

Combien vous en trouvez dans la vie ! Ce sont les épines de votre séjour terrestre, et qui transpercent le cœur : je le sais. Mais à qui les accuei
lle avec résignation - attention, je ne dis pas : "à qui les désire et les accueille avec joie", cela est déjà perfection; je dis : "avec résignation" - elles se changent en roses éternellement épanouies. Mais, ceux qui l'accueillent avec résignation sont peu nombreux. Comme des ânes rétifs, vous regimbez et vous vous butez contre la volonté du Père quand encore vous ne cherchez pas à le blesser avec des ruades et des morsures spirituelles, c'est-à-dire en vous révoltant et en blasphémant contre Dieu.    

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Balise  Ne dites pas : "Je n'avais que ce bien, et Dieu me l'a enlevé. Mais moi, je
n'avais que cette affection, et Dieu me l'a arrachée". Marie aussi, femme aimable, parfaitement affectueuse car dans la "Toute Grâce" même les formes affectives et sensibles étaient parfaites, n'avait qu'un seul bien, un seul amour sur la terre : son Fils.  

Il ne lui restait que cette affection. Ses parents étaient morts depuis longtemps et Joseph depuis quelques années. Il n'y avait que Moi pour l'aimer et lui faire sentir qu'Elle n'était pas seule. Les parents, à cause de Moi, ignorant mon origine divine, lui étaient un peu hostiles. Pour eux, Elle était une maman qui ne sait pas s'imposer à son fils qui fait fi du bon sens commun, qui refuse les projets de mariage qui auraient pu donner du lustre à la famille et même une aide matérielle.     
      

Ses parents, voix du sens commun, du sens humain - vous l'appelez le bon sens, mais ce n'est que sens humain, c'est-à-dire égoïsm
e - les parents auraient voulu des changements pratiques dans ma vie. Au fond, c'était la peur d'avoir, un jour, des ennuis à cause de Moi qui déjà osais exprimer des idées trop idéalistes, selon eux, et qui pouvaient offusquer la Synagogue. L'histoire Hébraïque était pleine d'enseignements sur le sort des Prophètes. Ce n'était pas une mission facile que celle de prophète. Elle entraînait souvent la mort pour le prophète et des ennuis pour sa parenté. Au fond, il y avait toujours la pensée de devoir, un jour, prendre ma Mère en charge.  

Ils étaient donc indisposés de voir qu'Elle ne me contrariait en rien et paraissait être en continuelle adoration devant son Fils. Cette opposition devrait croître ensuite au cours des trois années de mon ministère jusqu'au point d'arriver à des reproches publics quand ils venaient me trouver au milieu de la foule et rougissaient de ma manie, selon eux, de heurter les castes puissantes. Reproches à mon adresse et à la sienne, pauvre Maman !   

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Balise Marie savait l'humeur des parents car tous n'étaient pas comme Jacques,Jude et Simon ni comme leur mère, Marie de Cléophas et Elle prévoyait ce que ces dispositions deviendraient. Elle savait quel sort serait le sien au cours de ces trois années et de ce qui l'attendait ensuite, et mon sort à moi; pourtant Elle ne regimba pas comme vous faites. Elle pleura. Qui n'aurait pas pleuré à la séparation d'un fils qui l'aimait comme je l'aimais, à la pensée des longs jours où je ne serais plus là, dans sa maison solitaire, devant l'avenir d'un Fils destiné à heurter la méchanceté de gens qui se sentaient coupables et que leur culpabilité poussait à attaquer l'Innocent jusqu'à vouloir le tuer.       

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Balise Elle a pleuré parce qu'elle était la Corédemptrice et la Mère du genre humain qui a reçu de Dieu une vie nouvelle. Elle devait pleurer pour toutes les mamans qui ne savent pas faire de leur douleur de mère une couronne de gloire éternelle.   

Combien de mères, dans le monde, auxquelles la mort arrache des bras une créature ! Combien de mères auxquelles une volonté surnaturelle
enlève un fils à leurs côtés ! Pour toutes ses filles, comme Mère des chrétiens, pour toutes ses sœurs, dans leur douleur de mères esseulées; Marie a pleuré. Et aussi pour tous ses fils qui, nés de la femme, sont destinés à devenir des apôtres de Dieu et martyrs pour l'amour de Dieu, par fidélité à Dieu ou par la férocité des hommes.  

       

Mon Sang et les pleurs de Marie sont le mélange qui fortifie ceux qu
i sont appelés à une destinée héroïque; qui efface leurs imperfections ou même les fautes qui ont échappé à leur faiblesse, en leur donnant outre le martyre, quelque il soit, la paix de Dieu, et s'ils l'ont souffert pour Dieu la gloire du Ciel.   

Ils le trouvent les missionnaires comme une flamme qui les réchauffe dans les pays où la neige est maîtresse. Ils le trouvent comme une rosée là où règne un soleil brûlant. Les larmes de Marie naissent de sa charité et jaillissent d'un cœur lilial. Ils possèdent donc, de la Charité Virginale unie à l'Amour, le feu, et de la Virginale Pureté, la fraîcheur parfumée q
ui ressemble à celle de l'eau recueillie dans. le calice d'un lis après une nuit baignée de rosée. 

Elles le trouvent les âmes consacrées dans ce désert qu'est la vie monastique bien comprise : désert parce qu'il n'y a de vivant que l'union avec Dieu et que toute autre affection s'évanouit en devenant uniquement charité surnaturelle: pour les parents, les amis, les supérieurs, le
s inférieurs. 

Ils trouvent ce divin mélange ceux qui sont consacrés à Dieu au milieu du monde, qui ne les comprend ni ne les aime, désert aussi pour ceux-là où ils vivent comme s'ils étaient seuls tant ils sont incompris et ridiculisés à cause de l'amour qu'ils me portent.    

Elles le trouvent, mes chères victimes parce que Marie est la première qui fut victime pour l'amour de Jésus et celles qui la suivent. Elle donne de sa
main de Mère et de Médecin ses larmes qui fortifient et enivrent pour un plus grand sacrifice. Larmes saintes de ma Mère !  

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 BaliseMarie prie. Elle ne se refuse pas à la prière parce que Dieu lui donne une souffrance. Gardez-en le souvenir. Elle prie avec Jésus. Elle prie le Père, le Nôtre et le Vôtre.          

Le premier "Pater noster" a été dit dans le jardin de Nazareth; pour consoler la peine de Marie, pour offrir nos volontés à l'Éternel à un moment où commençait pour ces volontés la période d'un renoncement toujours croissant qui eut son sommet pour moi dans le Renoncement à la vie et pour Marie dans la mort d'un fils.        

       

Nous n'avions rien à nous faire pardonner par le Père, cependant, nous le
s "Sans Faute" nous avons demandé le pardon du Père pour être pardonnés, absous ne fût-ce que d'un soupir à l'encontre de la dignité de notre mission. Pour vous apprendre que plus on est en grâce avec Dieu et plus la mission est bénie et fructueuse. Pour vous enseigner le respect de Dieu et l'humilité. En présence du Dieu Père, même nos deux perfections d'Homme et de Femme se sont senties comme un néant et ont demandé pardon comme elles ont demandé le " pain quotidien ".   

Quel était notre pain ? Oh ! pas celui que pétrissait les mains pures de Marie et cuit au petit four pour lequel tant de fois j'avais lié des fagots et des bourrées. Celui-là aussi est nécessaire tant qu'on est sur terre. Mais "notre" pain quotidien c'était d'accomplir jour après jour notre tâche de mission. Que Dieu nous le donne chaque jour parce que l'accomplissement de la mission que Dieu nous donne est la joie de notre journée, n'est-ce pas, petit Jean ? Ne dis-tu pas toi aussi, qu'il te paraît vide le jour, qu'il te paraît inexistant, si la bonté du Seigneur te laisse un jour sans ta mission de souffrance ?     

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Balise
 Marie prie avec Jésus. C'est Jésus qui vous justifie, fils. C'est Moi qui rends acceptables et profitables vos prières auprès du Père. Je l'ai dit [2] : "Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, Il vous l'accordera, et l'Église valorise ses prières en disant : ‘Par Jésus Christ Notre Seigneur’.         

Quand vous priez, unissez-vous toujours, toujours, toujours à Moi. Je prierai à haute voix pour vous, couvrant votre voix d'hommes avec ma voix d'Homme-Dieu. Je mettrai votre prière sur mes mains transpercées et l'élèverai vers le Père. Elle deviendra hostie d'un prix infini. Ma voix fondu
e avec la vôtre montera comme un baiser filial vers le Père et la pourpre de mes blessures rendra précieuse votre prière. Soyez en Moi, si vous voulez avoir le Père en vous, avec vous, pour vous.  

Tu as fini le récit en disant : "Et pour nous..." et tu as voulu dire : "pour nous qui sommes si ingrats à l'égard des Deux qui ont gravi le Calvaire pour
nous". Tu as bien fait de mettre ces mots.
Mets-les chaque fois que je ferai voir une de nos souffrances. Qu'ils soient comme la cloche qui sonne et qui appelle à la méditation et au repentir.     

C'est assez, pour l'heure, Repose-toi. La paix soit avec toi." 

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Marie Corédemptrice :
Notre Dame de tous les peuples - Amsterdam 
Tome 1 chapitre 44
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Message par M8735 Mar 7 Jan - 17:11

Visions de Marie et de Jésus 



Et puis hier soir, avant l’assoupissement que je sentais me gagner, je vis la vierge et Jésus, mais Jésus adulte, comme il était à sa mort. Toujours dans sa tunique blanche. Vêtus de blanc tous les deux. Mais la robe de la Vierge était d’un blanc argenté comme celui du lys, et son voile aussi, comme dans les visions de la Grotte; tandis que la tunique de Jésus était d’un blanc ivoire comme s’il était d’une étoffe de laine.

J’ai pu bien comparer les deux corps et les deux visages, car ils étaient près l’un de l’autre, du côté droit de mon lit, Jésus près de mon chevet, Marie à sa droite vers le pied de lit.

Marie était plus petite de toute la tête de son Fils, de sorte que la tête de la Vierge était à la hauteur de l’épaule du Fils qui est très grand. Elle est beaucoup plus mince que lui, lequel a de larges épaules et un corps robuste sans être gros. Le teint du visage d’un blanc ivoire. Seules les lèvres sont accentuées dans leur couleur, qui tranche sur cette couleur sans couleur de la peau; les yeux, bleus : clairs ceux de la Vierge, plus foncés ceux du Fils, et plus grands. Des yeux de dominateur, mais si doux ! Les cheveux plus clairs chez la Mère, d’une couleur plus vive chez le Fils, mais toujours d’un blond qui tire sur le cuivre et également fins, soyeux et avec des vagues qui se terminent par des boucles chez Jésus; pour Marie, je ne sais pas parce que le voile ne me permet de voir que les cheveux du front jusqu’aux oreilles. Je ne sais pas s’ils sont dénoués, tressés ou épinglés sur la nuque.

Les deux ont un visage d’un ovale allongé, mince sans être osseux. Celui de Marie est plus délicat, plus petit, proportionné au corps.

Mais le front, le nez, la bouche, la forme des joues, la coupe de l’œil, à la paupière lisse et plutôt baissée, sont les mêmes. Excepté que, je le répète, les yeux de Jésus sont plus grands et leur regard est celui d’un dominateur.

Les mains, très blanches et toutes petites chez Marie, sont plus vi¬riles chez le Fils et de peau plus foncée, mais la forme en est très fuselée chez les deux par rapport à la largeur.

Jésus et Marie se regardent de temps en temps avec un indescriptible amour. Marie regarde avec adoration. Jésus regarde sa Mère avec un amour infini, vénérant et protecteur, reconnaissant, je dirais. Et je dirais aussi qu’ils se parlent avec le regard et le sourire. Ils me regardaient et puis se regardaient. Je voyais clairement le mouvement des têtes.

Puis tout s’effaça dans l’assoupissement. Mais quand je revins à moi, la première chose que je vis fut mes deux amours toujours au même endroit.

Alors, comme j’étais seule dans le noir, pendant que les autres mangeaient ou parlaient (je ne sais) dans la salle à manger, je me suis bien gardée de faire savoir que j’étais éveillée. J’ai enduré une soif ardente et le besoin d’être remuée (j’avais des fourmis dans tout le corps) pour pouvoir savourer en paix la douce vision. De mes mains à moitié engourdies, j’ai pris mon chapelet qui était sur ma poitrine, où je le mets toujours quand je sens venir le sommeil ou le collapsus, et j’ai commencé à réciter le chapelet. Les mystères douloureux.

Aussitôt que j’ai commencé par les invocations de Fatima : ‘Jésus, c est pour ton amour, pour la conversion des pécheurs, pour le saint Père et pour réparer les injures faites au cœur immaculée de Marie. Jésus , pardonnez-nous nos fautes, préservez-nous du feu de l’enfer, amenez au Ciel toutes les âmes et surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde’, j’ai vu les deux se regarder, étincelant d’amour réciproque. Etincelant est le mot juste et exprime à peine la splendeur des deux visages.

Puis, quand je dis le mystère : ‘L’oraison de Jésus au jardin’, le visage de Marie regarda le Fils avec amour et peine, et elle prit dans sa toute petite main la main droite du Fils, laquelle pendait le long de sa hanche, et la baisa avec une suprême vénération. Et ce fut ainsi à chacun des cinq mystères douloureux. La grâce de ce geste est indescriptible, comme est indescriptible le regard que Jésus posait sur la tête penchée de sa Mère pendant qu’elle lui baisait le dos de la main.

Je ne voyais pas les stigmates. À vrai dire, même quand j’ai vu Jésus souffrant, j’ai vu du sang sur ses mains, mais jamais la blessure ouverte. Je ne peux donc pas dire le point précis où elle se trouve.

Plus tard, des gens sont venus à la maison et ils m’ont dérangée. Je continuais à voir, mais j’étais dérangée dans la paix de ma contemplation. J’avais le visage habituel que j’ai quand je vois et Paola  s’en est aperçue et a dit : ‘Comme on est beau ce soir !’.

Puis, j’ai travaillé parce que je me sentais heureuse. J’ai assemblé le ‘Berceau’ que Jésus veut.

Et puis... j’ai éprouvé une douleur au cœur et j’ai eu une belle crise qui dure encore. 
La vie et la joie fondent avec trop de violence sur moi et mon corps épuisé s’en ressent.

Mais je suis prête à mourir avec cette vision. Oh ! et comment je suis prête !...

Je vous ai fait une description si précise que c’en est presque un tableau. 

Délectez-vous-en vous aussi. Je regrette de ne pas pouvoir vous faire voir comme je vois, mais je fais de mon mieux pour vous faire partager les trésors que me donne Jésus. Excusez-moi si je suis plus que jamais illisible, mais je suis entre la mort et la vie, au point que je ne cesse de prendre des gouttes, etc., et aussitôt que Paola sera levée, je me ferai faire des injections parce que la crise ne passe pas. J’ai voulu écrire, en dépit de mon état, parce que si je devais mourir je veux que vous sachiez ce qui a illuminé mes dernières heures.


http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431229.htm 
Cahiers de 1943, 29 décembre

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Message par M8735 Mer 8 Jan - 19:13

La circoncision de Jésus, première douleur et consécration.    

Le sang des innocents.



Marie dit :

“Les premiers pleurs de mon Enfant frémirent dans l’air huit jours après la Naissance. Ce fut la première douleur de mon Jésus.

Il  était l’Agneau et, en tant qu’agneau, il fut marqué du signe du Seigneur pour qu’il lui fût consacré : Premier-né, selon la loi divine et la loi humaine, entre tous les vivants.


Sa consécration à Dieu le Père avait déjà eu lieu au Ciel quand il s ‘était offert comme réparateur de la faute et rédempteur de l’humanité en changeant sa nature spirituelle en celle d’Homme, Verbe fait Chair par désir d’amour.

Victime déjà placée sur la pierre du céleste autel, Victime sainte et sans défaut, il n’avait pas besoin d’autres consécrations, toujours imparfaites comparées à sa sublimité. 

Mais telle était la Loi et personne, en dehors de ceux à qui Dieu avait révélé la nature de mon Fils, ne savait que l’Enfant de la femme de Galilée était le Saint, l’Oint du Seigneur, l’éternel Pontife, le Rédempteur et Roi. La Loi devait donc s accomplir pour ce mâle premier-né, né au Seigneur et offert à lui selon sa volonté.

Les fils d’Abraham étaient tous circoncis, mais le signe sur les premiers-nés était vraiment l’anneau qui les unissait à Dieu et les consacrait à l’autel. Ceux qui n’avaient pas au préalable déjà subi pour le Seigneur ces épousailles mystiques ne pouvaient être offerts à notre autel. Les premiers-nés hébreux étaient deux fois saints, par leur circoncision et par leur offrande au Temple. 

Et l’Innocent qui pleurait sur mon sein après avoir versé les premières gouttes de ce Sang qui est pardon était infiniment saint.

Si ceux qui assistèrent au rite avaient eu l’esprit vivant, ils auraient compris quelle Majesté se cachait derrière ces chairs d’enfant, et ils auraient adoré Dieu apparu parmi les humains pour les amener à Dieu.

Mais alors comme aujourd’hui, les humains avaient le cœur encombré de choses pratiques et non de religion, d’intérêts et non de détachement du monde, d’égoïsme et non de charité, d’orgueil et non d’humilité. Le visage de Dieu n’apparut donc pas à leurs yeux, brillant dans les chairs de l’Innocent.
Pour connaître Dieu, il faut faire de sa recherche le but de la vie.

Il se révèle alors sans plus de mystère, ou plutôt avec l’élément de mystère que, dans sa sagesse, il juge bon de garder pour ne pas vous réduire en cendres par sa splendeur : sache-le, Maria, la vision de Dieu comme il est  et comme il n’est donné de le voir qu’au Ciel, car au ciel, il n’y a que des esprits que la sainteté aura rendus aptes à contempler Dieu  cette vision est d’une telle puissance que seule notre nature faite à la ressemblance de Dieu peut la supporter, tout comme un fils peut toujours voir la puissance et la beauté de son père sans se sentir effrayé et abattu.

C’est au Ciel, au-delà de la vie humaine, que l’homme assume sa vraie ressemblance à Dieu, c’est alors qu’il peut le fixer et accroître sa propre splendeur à la splendeur divine, sa béatitude en contemplant l’Amour qui vous aime.

Le Sang de mon Fils, en coulant, appela un cortège pourpré d’autre sang innocent.
Les pieds du Christ fouleraient corporellement l’âpre sol de la Palestine, rendu encore plus hostile à sa marche par la méchanceté de la volonté humaine qui alliait aux ronces et aux pierres du chemin sa rancœur, les embûches, la trahison et le crime.

Le Roi des Juifs et le Roi du monde n’a pas eu de doux et précieux tapis sous les pieds. Même au moment de son bref triomphe humain si humain que, étant le fruit de l’exaltation de la foule pour le présumé roi des Juifs, pour celui qui redonnerait du lustre au peuple hébreux, tomba comme un coup de vent qui ne gonfle plus la voile et se mua en ouragan  même alors, il n’eut que de pauvres vêtements et des branches d’olivier, hommage des pauvres, sous son encore plus pauvre monture.

Mais ce que les humains ne voyaient pas, l’Homme-Dieu le voyait sur la Terre et Dieu le voyait au Ciel; et lorsque mon Christ retourna au Ciel, après son martyre, pour recevoir l’étreinte du Père, ses pieds transpercés volèrent lestement sur un précieux tapis de pourpre vive qu’avaient laissé, comme un saint sillage allant de la Terre au Ciel, les premiers martyrs de mon Fils  les petits innocents  lorsqu’ils étaient tombés comme des javelles de blé, fauchées par le moissonneur, et comme des prés de boutons de fleurs coupés à foin, empourprant de leur sang la voie du Ciel.

Toute rédemption a besoin de précurseurs qui la préparent. Et non tant par la parole que par le sacrifice. La Rédemption, désormais commencée, eut à son aube le sacrifice de l’innocence assassinée par la férocité, et à son midi le sacrifice de la pénitence tuée par la luxure pour qui la pénitence est un reproche.

Le Sang du Golgotha tomba entre ces deux sangs héroïques pour vous enseigner que c’est entre l’innocence et la pénitence que le Rédempteur se pose et que le Sang du Christ appelle votre sang à la gloire de la souffrance pour le sanctifier et sanctifier le monde, par l’union de votre sang au Sang très saint de mon Fils.”

Le 28 décembre ,cahiers de 1943 



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Message par M8735 Jeu 9 Jan - 14:36

L’accompagnement mystique de Maria par la Vierge.  




Marie dit :

“À beaucoup, déjà ravis dans les hauteurs du mysticisme, il a été donné de voir mon saint Fils enfant, de le serrer aussi sur leur cœur. Mais à peu il a été donné de me voir pendant que je prodiguais à son humanité les soins les plus tendres qu’une mère puisse donner à son nouveau-né.

C’est une façon de faire entrer mon fidèle dans l’intimité la plus profonde de notre Famille et de ma vie. C’est vous rendre toujours plus facile et plus parfait l’amour que vous devez à mon Jésus, dont vous pouvez admirer l’humilité, la délicatesse, la faiblesse du nouveau-né, et recevoir de sa petite bouche vagissante une des plus profondes leçons de sacrifice et de charité qu’il ait données durant sa vie terrestre.

Maria, si tu réfléchis, j’ai parcouru à rebours le chemin des visions. De façon toute surnaturelle et donc différente de celle qu’aurait suivie un humain, qui d’habitude commence par la chose la plus humble pour monter à la plus élevée, parce que son peu d’ardeur ne lui permet pas de voler à de grandes et subites hauteurs. Moi, au contraire, parce que je sais que vos sens ont besoin du grandiose pour être fascinés, j’ai suivi une autre voie. La mienne.

J’ai attiré et conquis ton attention spirituelle avec des visions de glorieuse beauté; puis, quand j’ai vu que tu étais prise et amoureuse de moi, je t’ai préparée à recevoir l’enseignement des plus intimes connaissances de ta Mère et des plus profondes leçons de ma vie et de celle de mon Enfant, les leçons de base sur l’humilité, antidote au venin de Lucifer, qui depuis Adam vous nuit tant et vous détourne de la voie de Dieu.

Je te suis apparue, par la bonté de mon Fils, porteuse de l’Eucharistie vivante, puis Mère du Sauveur et enfin, élevée au Ciel. Et après ces visions silencieuses de lumière et de joie qui, telles de célestes filets, t’ont encerclée et amenée à moi, je t’ai instruite. Si ton âme s’était révoltée contre ce doux filet à cause de sa pesanteur spirituelle, je t’aurais laissée. Mais tu t’en es enveloppée, faisant ta joie de ces visions, ton désir, ton incitation à faire toujours mieux. Et alors, après la Reine, je t’ai montré la Maman. Pour te consoler, toi qui n’avais plus de maman. Pour t’élever à mon humilité. Pour te ravir dans ma joie.

Je viens toujours au bon moment. Je t’aimais depuis toujours. Mais je t’ai demandée à Jésus quand j’ai lu dans la pensée de Dieu que bientôt tu n'aurais plus de mère. Il a préparé la rencontre et l’union; qu’il en soit béni ! Et je suis venue.

N’ai-je pas, sur le Calvaire, assumé spirituellement et collectivement ma mission de mère ? Comme je vous ai pris dans la personne de Jean, vous, les orphelins du Christ, vous, de cette Église naissante restée sans son parent, ainsi je vous prends quand vous restez orphelins de père et de mère. Dans l’union avec l’Amour et au contact avec le cœur du Fils, qui se nourrissait de mon cœur, mon cœur a acquis l’infini du cœur de Dieu, et je vous aime tous, ô orphelins de la Terre, et pourvu que vous le vouliez, je vous donne mon bras comme soutien, mon épaule comme appui, mon sein pour vous reposer, mon cœur pour vous aimer.

Et s’il n’est pas donné à tous, non par ma volonté, mais par leur insuffisance, de sentir mon étreinte avec la sensibilité d’une chair désormais devenue presque en esprit par l’amour qui l’affine, je suis près de tous mes enfants qui pleurent parce qu’ils n’ont plus de mère.

- Dis-le à ceux qui pleurent. Dis-leur qu’ils croient en moi, non seulement comme Reine déifiée, mais comme vraie Femme à qui la tendresse maternelle n’est point inconnue. Dis-leur de m’appeler auprès de leurs pleurs par le plus aimé des noms, celui que j’eus du Fils, de son enfance à son ascension au Ciel et au-delà : ‘Maman !’. Je serai la ‘maman’.

Vois-tu comme il est beau mon Enfant ? ! Comprends-tu pourquoi toute représentation n’a plus de valeur et de lumière pour toi ? Tu vois ma maternité, nue et sublime, comme elle le fut, délicate comme une rose née dans un paysage d’hiver enneigé, pure comme une aube d’avril, sainte comme un cri d’ange, humble comme elle devait l’être pour être celle du Vainqueur de l’orgueil éternel.

Tu ne peux retenir ces paroles qui te sont étrangères. Je pourrais te les enseigner, mais je ne veux pas le faire. Tu ne les comprendrais pas de toute façon et elles ne serviraient qu’à la curiosité scientifique des profanateurs du mystère. Gardes-en l’harmonie dans ton cœur comme le son lumineux d’une rivière de perles. Et continue d’être une adoratrice.

Je suis avec toi.”


26 décembre 1943, cahiers 


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Message par M8735 Sam 11 Jan - 0:24

Jésus, Marie et Joseph , modèles d’obéissance 



Jésus dit :

“Je me suis tu hier pour te permettre, non pas tant de te reposer, mais d’obéir. Le Père t’a dit d’écrire tes impressions et la façon dont tu m’entends. Tes forces et ton temps étant limités, si tu fais une chose, tu ne peux pas faire l’autre. 


Et alors je t’ai laissée tranquille pour que tu puisses obéir. Le Père ne te l’a pas ordonné, il a seulement exprimé un souhait. Mais pour ceux qui sont vraiment obéissants, même un souhait est un ordre.

L’obéissance a plus de valeur que la parole, même si cette parole est écrite sous ma dictée. Car vous entendez et vous écrivez la parole, mais elle n’est pas de vous; vous la répétez, mais elle n’est pas de vous. 


L’obéissance au contraire est de vous. Il convient de dire : ‘Laissez-la agir, car vous avez toujours les pauvres, mais moi, vous ne m’avez pas toujours’. Les pauvres à qui donner la parole, vous les avez toujours. L’occasion de répandre l’arôme précieux de la sainte obéissance, en défiant les commentaires d’autrui, vous ne l’avez pas toujours.

Et sachez que l’obéissance fut la vertu du Verbe, qui était destiné à être Homme et à devenir le Rédempteur. L’amour, la puissance, la perfection, la sagesse sont communs à nos Trois Personnes. 


Mais l’obéissance est mienne, exclusivement mienne. J’ai obéi en m’incarnant, en devenant pauvre, en acceptant d’être soumis aux humains, en accomplissant ma mission d’évangélisateur, en mourant.

C’est pourquoi lorsque vous obéissez, soit aux humains dans les actes d’obéissance relative, soit à Dieu dans les actes de grande obéissance qui comportent des renonciations et des sacrifices de sang et l’acceptation de la mort, parfois d’une mort atroce, vous êtes semblables à moi qui fus obéissant jusqu’à la mort, qui fus l’Obéissant par excellence, le très Obéissant divin.

Ma douce Mère vient après moi en obéissance, elle qui obéit toujours, et avec son amoureux sourire, aux volontés du Très Haut.

Au troisième rang vient mon chaste père sur terre, qui de sa force virile fit des broderies d’obéissance, qui plia en fait sa force virile et son jugement d’homme, droit comme un fil de soie, pour les incliner aux volontés de Dieu.

Par conséquent, celui qui obéit aux trois êtres les plus obéissants du monde, il les aura pour amis ici et dans l’au-delà, au ciel.”

Et maintenant je tâcherai de décrire les phases à travers lesquelles et les façons dont ma chère ‘Voix’ vient à moi et est écrite par moi.

Des fois, la nuit, dans mon demi-sommeil  je veille beaucoup plus que je ne dors parce que j’entends simultanément ce qui se passe dans ma chambre et dans la rue.


J’entends la Voix me dire et me redire une phrase, comme si elle voulait m’inviter à m’asseoir et à écrire. Si j’ai assez de force physique, je m’assieds et, luttant contre la somnolence et les douleurs, je me mets à écrire. 


 Alors, les autres phrases succèdent à la phrase ou aux quelques phrases initiales, tel un fil qui se dévide, et cesse la souffrance provoquée par le contraste entre l’âme qui se dresse à l’écoute et qui voudrait être servie par le corps, et le corps affaibli qui refuse de servir l’âme en sortant de son repos pour écrire.

D’autres fois, au contraire, la ‘Voix’ est si impérieuse  et avec le soin, elle doit parfois me communiquer une force spéciale qui dure aussi longtemps que j’en ai besoin  que je dois m’asseoir aussitôt et écrire tout de suite ou, si c’est le jour, interrompre quoi que je fasse pour écrire.

Souvent, je sens l’approche du moment de la leçon, et donc l’approche du Maître, par une sorte de choc, de pénétration, d’infusion, je ne sais trop comment m’expliquer avec précision.
 Bref, c’est quelque chose qui entre en moi et me donne une joie lumineuse. J’insiste sur le mot ‘lumineuse’ parce que c’est exactement comme si, d’un lieu ombragé, je passais dans la tiédeur et la joie du soleil.

Mais cela ne se passe pas toujours ainsi. Ces moments sont les plus hauts, aussi bien que ceux où aux paroles se joint la vision mentale de ce qu’il décrit (comme la fois où il me montra Marie dans sa  gloire au Paradis . En général, c’est une proximité — je le sens très proche. Mais c’est toujours une proximité.
Ensuite, les leçons se déroulent comme suit.

Parfois, comme ce matin pour le passage que je joins sur un feuillet détaché, rien ne justifie ni ne provoque une leçon donnée. 
Par exemple, ce matin j’étais à mille lieues de cette pensée. Je n’étais pas en train de prier; en fait, je m’adonnais à une occupation toute matérielle relative à mes besoins particuliers de malade. 


Cela pour vous dire à quel point j’étais loin de toute pensée mystique. La ‘Voix’ commença à parler sans tenir compte de quoi que ce soit. Puis, après m’avoir donné la première réplique, pour ainsi dire, elle attendit que j’eusse terminé mon occupation. 


Ensuite, elle me poussa à écrire et me fit comprendre que je devais prendre un demi-feuillet, qui serait largement suffisant. J’avais en main une feuille entière, mais il me la fit poser. Comme vous voyez, en effet, le demi-feuillet a suffi.

La première phrase qu’il dit pendant que je n’étais pas encore prête à écrire était : ‘L’obéissance a plus de valeur que la parole. L’obéissance fut la vertu du Verbe’. Lorsque je pus enfin écrire, Jésus dicta, sur ce thème initial, ses paroles telles que je les ai écrites sur le feuillet.

D’autres fois, par contre, il commence la leçon spontanément en me faisant ouvrir au hasard le livre qu’il veut et dans lequel il me présente aussitôt la phrase à partir de laquelle il développe ensuite la leçon plus ou moins longue. Il peut se servir de n’importe quel livre, même d’un journal, dont il tire un enseignement.

Et puis il y a les jours où il ne parle pas, et je suis alors si malheureuse qu’il me semble être un enfant qui n’a plus sa mère à ses côtés et la cherche partout et l’appelle. 


Moi aussi, je l’appelle et je l’invite en ouvrant la Bible au hasard. Certains jours, il se tait inexorablement et j’ai une grande envie de pleurer.
 D’autres jours, après m’avoir laissée faire les cent pas sans m’écouter, il se rend et je ressens alors cette sensation que j’ai décrite au début, grâce à laquelle je me rends compte que la grâce vient.

Remarquez que, alors qu’avant je pouvais faire des méditations par moi-même — de bien pauvres méditations si je les compare à celles que je reçois maintenant — à présent je suis absolument incapable de les faire toute seule. 


J’ai beau me concentrer sur un point donné, je n’en tire rien et généralement le Maître ne m’explique jamais  le point que je voudrais qu’il m’explique à ce moment-là. Il explique ce qu’il veut et de la manière la plus éloignée de celle dont je l’aurais expliqué et dont on l’explique d’habitude.

Aussi, je ne peux plus m’intéresser à la lecture. Moi qui étais une lectrice acharnée, je laisse de côté les livres sans jamais les ouvrir. S’il m’arrive de les ouvrir, après quelques lignes je me lasse et je les  referme. Et je ne m’en lasse pas à cause de la lecture, mais parce qu’ils sont une nourriture insipide ou dégoûtante.

Il en va de même des conversations usuelles. Elles sont une vraie fatigue pour moi. Je voudrais rester seule en silence, car les potins me dérangent beaucoup et me semblent plus fades que jamais. 


Je dois accomplir des prodiges de charité pour supporter mon prochain qui s’efforce de me tenir compagnie et qui, en restant là, m’interdit la compagnie qui m’est chère, la seule que je désire et que l’âme supporte : celle de Jésus ou de quelques personnes, comme vous, qui n’ignorent pas mon secret.

Mais qui sont ces personnes ? Vous, Marta, Paola et son père. Ce dernier comprend un pour cent et ne comprend pas les quatre-vingt-dix-neuf autres, et alors... Il en reste trois. Mais Marta n’arrête pas une minute, et le soir elle est si fatiguée qu’elle tombe de sommeil et s’endort aussitôt. 


Ce qui ne laisse que vous et Paola. Près de vous deux, et de vous, Père, en particulier, je me repose et je suis bien. Mais les autres sont pour moi une source de fatigue et de peine.

En ce qui concerne le livre de Ricciotti, je ne l’ai pas aimé dès les premières pages que j’ai feuilletées. Le Cantique y est bien traduit. Mais les raisons de l’auteur... Sont justement de celles que je ne peux plus assimiler. 


De plus, avec l’insistance d’un refrain, la Voix me chuchote : ‘Ne t’occupe pas de cet ouvrage. Je ne le veux pas’. Elle ne dit rien d’autre. 


Mais, voyant qu’elle insiste, je me décide de lui dire que je n’en lirai pas plus et, je vous l’avoue, je n’en éprouve aucun chagrin parce que, je le répète, j’ai l’impression de mâcher de la paille.
Voilà qui est fait. J’ai obéi.



Dictée du 3 novembre 1943 


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Message par M8735 Sam 18 Jan - 16:49

Venez que je vous porte au Christ en vous tenant par la main 


Marie dit:

«Puisque je suis la Mère, je parle moi aussi en vous serrant sur mon sein pour vous conduire à la foi, vous, mes enfants que je vois mourir, nourris comme vous l’êtes de poisons mortels.

Je vous en prie, pour mon Fils que j'ai donné avec une joie douloureuse pour votre salut, revenez sur les sentiers du Christ. Vous avez inscrit son Nom très saint sur vos chemins. Mais c’est le profaner. 



Si ce n’était parce que l’Ennemi vous obscurcit l’esprit et vous tient la main pour vous forcer à écrire ce que le bon sens ne pourrait vous pousser à écrire, vous n inscririez pas ce Nom béni sur les voies par lesquelles Satan vient à vous ni sur les portes de vos temples grotesques de sans-Dieu. 


Mais je dis au Père pour vous: " Père, pardonne leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font " et je vous demande au Père saint, mes pauvres enfants trompés par Satan. J’ai vaincu Satan en moi et pour les hommes. Il est sous mon pied. Je le vaincrai aussi en vous, à condition que vous veniez vers moi.

Je suis la Mère, la Mère que l’Amour a rendue mère du bel amour. Je suis celle en qui repose, comme en une arche, la manne de la grâce. Je suis pleine de grâce et Dieu ne met pas de limites à mon pouvoir de répandre ce trésor divin. Je suis la Mère de la Vérité qui, par moi, a pris chair. Je suis celle qui porte l’espérance de l’homme. Par moi, l’espérance des patriarches et des prophètes est devenue réalité. Je suis le siège de la Sagesse qui a fait de moi sa Mère et la Mère du Fils de Dieu.

Venez, que je vous porte au Christ en vous tenant par la main, par cette main qui a soutenu les premiers pas de Jésus-Sauveur sur les chemins de la terre et lui a appris à marcher afin qu’il puisse aisément monter au Golgotha pour vous sauver, vous, qui m’êtes les plus chers puisque les plus malheureux de tous les hommes, ces condamnés que je lutte pour les arracher au pouvoir qui vous entraîne vers l’abîme, afin de vous sauver pour le ciel.

Voyez combien j’ai pleuré pour vous! Car vous n’êtes pas de ceux qui tombent en étant emportés par tout un poids de chair, si impétueux et soudain qu’il vous terrasse sans même vous donner le temps et le moyen de réagir. 



Vous êtes de ceux qui, obstinément, sciemment, commettent la faute qui n’est pas pardonnée, comme mon Fils l’a dit. Vous niez la Vérité pour vous fabriquer des vérités à partir de mensonges infâmes. Vous devenez des lucifers. Alors que vous pourriez être des anges!

Je n’exige pas grand-chose de vous: seulement que vous m’aimiez comme une Mère, seulement que vous m’invoquiez. Mon nom sera déjà du miel pour vos lèvres empoisonnées. Il sera également salut car, là où est Marie, là est aussi Jésus, et ceux qui l’aiment ne peuvent pas ne pas aimer la Vérité qui est le Fils de ma chair. Je ne fais pas de reproches, je ne condamne pas. J’aime. J’aime seulement.

Il ne faut pas que je vous fasse peur, car je suis plus douce qu’une brebis et plus pacifique que l’olivier. Je suis si douce que, surpassant les brebis, j’ai accepté que ma créature soit arrachée de mon sein et sacrifiée sur un autel sanglant sans réagir, sans maudire. Je suis si supérieure à l’olivier que, de moi-même, je me suis faite olive dans le pressoir et me suis laissée presser par la douleur pour extraire de mon cœur immaculé, vierge et maternel, l’huile qui allait guérir vos plaies et vous consacrer au ciel.

Posez votre tête malade sur mes genoux. Je la guérirai et vous transmettrai les paroles que la Sagesse me dit pour vous conduire vers la Lumière de Dieu. »

Que c’est beau! Que c’est beau! Comme ce que je vois est beau!(....) 



10 janvier 1944, Cahiers de Maria Valtorta 


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Message par M8735 Sam 1 Fév - 16:54

1er samedi du mois : communion réparatrice de Notre Dame de Fatima



Présentation de Jésus au Temple.


La vertu de Syméon et la prophétie d’Anne.






Je vois partir d'une petite maison très modeste un couple de personnes. D'un petit escalier extérieur descend une très jeune mère avec, entre ses bras, un bébé dans un lange blanc 

Je reconnais, c'est notre Maman. C'est toujours elle, pâle et blonde, agile et si gentille en toutes ses démarches. Elle est vêtue de blanc, avec un manteau d'azur pâle qui l'enveloppe. Sur la tête un voile blanc. Elle porte son Bébé avec tant de précautions. Au pied du petit escalier, Joseph l'attend auprès d'un âne gris.Joseph est habillé de marron clair, aussi bien pour l'habit que pour le manteau. Il regarde Marie et lui sourit. Quand Marie arrive près de l'âne, Joseph se passe la bride sur le bras gauche, et prend pour un moment le Bébé qui dort tranquille pour permettre à Marie de mieux s'installer sur la selle. Puis, il lui rend Jésus et ils se mettent en marche. 

Joseph marche à côté de Marie en tenant toujours la monture par la bride et en veillant qu'elle marche droit et sans trébucher. Marie tient Jésus sur son sein et, par crainte que le froid ne puisse Lui nuire, elle étend sur Lui un pli de son manteau. Ils parlent très peu, les deux époux, mais ils se sourient souvent. 

La route qui n'est pas un modèle du genre se déroule à travers une campagne que la saison a dépouillée. Quelque autre voyageur se rencontre avec les deux ou les croise, mais c'est rare. 

Puis voici des maisons qui se découvrent et des murs qui enserrent une ville. Les deux époux entrent par une porte, puis commence le parcours sur le pavé très disjoint de la ville. La marche devient beaucoup plus difficile, soit à cause du trafic qui fait arrêter l'âne à tout moment, soit parce que sur les pierres et les crevasses qui les interrompent il a de continuelles secousses qui dérangent Marie et l'Enfant. 

La route n'est pas plane : elle monte bien que légèrement. Elle est étroite entre les hautes maisons aux entrées aussi étroites et basses et aux rares fenêtres sur la rue. En haut, le ciel se montre avec tant de morceaux d'azur de maison à maison ou de terrasse à terrasse. En bas sur la rue, il y a des gens qui crient et croisent, d'autres personnes à pied ou à âne, ou conduisant des ânes chargés et d'autres, en arrière d'une encombrante caravane de chameaux. 





À un certain endroit passe avec beaucoup de bruits de sabots et d'armes une patrouille de légionnaires romains qui disparaissent derrière une arcade qui enjambe une rue très étroite et pierreuse. 

Joseph tourne à gauche et prend une rue plus large et plus belle. J'aperçois l'enceinte crénelée que je connais déjà tout au fond de la rue. 

Marie descend de l'âne près de la porte où se trouve une sorte d'abri pour les ânes. Je dis "abri" parce que c'est une espèce de hangar ou mieux d'abri couvert jonché de paille avec des piquets munis d'anneaux pour attacher les quadrupèdes. Joseph donne quelque argent à un garçon qui est accouru, pour acheter un peu de foin et il tire un seau d'eau a un puits rudimentaire situé dans un coin, pour la donner à l'âne. Puis, il rejoint Marie et ils entrent tous deux dans l'enceinte du Temple.





 Ils se dirigent d'abord vers un portique où se trouvent ces gens que Jésus fustigea plus tard vigoureusement : les marchands de tourterelles et d'agneaux et les changeurs. Joseph achète deux blanches colombes. Il ne change pas d'argent. On se rend compte qu'il a déjà ce qu'il faut. 

Joseph et Marie se dirigent vers une porte latérale où on accède par huit marches, comme on dirait qu'ont toutes les portes, en sorte que le cube du Temple est surélevé au-dessus du sol environnant. Cette porte a un grand hall comme les portes cochères de nos maisons en ville, pour en donner une idée, mais plus vaste et plus décoré. La il y a à droite et à gauche deux sortes d'autels c'est-à-dire deux constructions rectangulaires dont au début je ne vois pas bien a quoi elles servent. On dirait des bassins peu profonds car l'intérieur est plus bas que le bord extérieur surélevé de quelques centimètres. 

Je ne sais si c'est Joseph qui a appelé : voila qu'accourt un prêtre. Marie offre les deux pauvres colombes et moi qui comprends leur sort, je détourne mon regard. J'observe les ornements du très lourd portail, du plafond, du hall. Il me semble pourtant voir, du coin de l’œil, que le prêtre asperge Marie avec de l'eau, Ce doit être de l'eau, car je ne vois pas de tache sur son habit. Puis, Marie, qui, en même temps que les colombes avait donné au prêtre une petite poignée de monnaie (j'avais oublié de le dire), entre avec Joseph dans le Temple proprement dit, accompagnée par le prêtre. 

Je regarde de tous côtés. C'est un endroit très orné. Sculptures à têtes d'anges avec rameaux et ornements courent le long des colonnes, sur les murs et le plafond. Le jour pénètre par de longues et drôles fenêtres, étroites, sans vitres naturellement et disposées obliquement sur le mur. Je suppose que c'est pour empêcher d'entrer les averses. 

Marie s'introduit jusqu'à un certain endroit, puis s'arrête. À quelques mètres d'elle il y a d'autres marches et au-dessus une autre espèce d'autel au-delà duquel il y a une autre construction. 

Je m'aperçois que je croyais être dans le Temple et au contraire j'étais au dedans des bâtiments qui entourent le Temple proprement dit, c'est-à-dire le Saint, et au-delà duquel il semble que personne, en dehors des prêtres, ne puisse entrer. Ce que je croyais être le Temple n'est donc qu'un vestibule fermé qui, de trois côtés, entoure le Temple où est renfermé le Tabernacle. Je ne sais si je me suis très bien expliquée, mais je ne suis pas architecte ou ingénieur. 

Marie offre le Bébé, qui s'est éveillé et tourne ses petits yeux innocents tout autour, vers le prêtre, avec le regard étonné des enfants de quelques jours. Ce dernier le prend sur ses bras et le soulève à bras tendus, le visage vers le Temple en se tenant contre une sorte d'autel qui est au-dessus des marches. La cérémonie est achevée. Le Bébé est rendu à sa Mère et le prêtre s'en va. 

Il y a des gens, des curieux qui regardent. Parmi eux se dégage un petit vieux, courbé qui marche péniblement en s'appuyant sur une canne, Il doit être très vieux, je dirais plus qu'octogénaire. Il s'approche de Marie et lui demande de lui donner pour un instant le Bébé. Marie le satisfait en souriant. 

C'est Siméon, j'avais toujours cru qu'il appartenait à la caste sacerdotale et au contraire, c'est un simple fidèle, à en juger du moins par son vêtement. Il prend l'Enfant, l'embrasse. Jésus lui sourit avec la physionomie incertaine des nourrissons. Il semble qu'il l'observe curieusement, parce que le petit vieux pleure et rit à la fois et les larmes font sur sa figure des dessins emperlés en s'insinuant entre les rides et retombant sur la barbe longue et blanche vers laquelle Jésus tend les mains : C'est Jésus, mais c'est toujours un petit bébé et, ce qui remue devant lui, attire son attention et lui donne des velléités de se saisir de la chose pour mieux voir ce que c'est. Marie et Joseph sourient, et aussi les personnes présentes qui louent la beauté du Bébé. 

J'entends les paroles du saint vieillard et je vois le regard étonné de Joseph, l'émotion de Marie, les réactions du petit groupe des personnes présentes, les unes étonnées et émues aux paroles du vieillard les autres prises d'un fou rire. Parmi ces derniers se trouvent des hommes barbus et de hautains membres du Sanhédrin qui hochent la tête. Ils regardent Siméon avec une ironique pitié. 

Ils doivent penser que son grand âge lui a fait perdre la tête. 





Le sourire de Marie s'éteint en une plus vive pâleur, lorsque Siméon lui annonce la douleur. Bien qu'elle sache, cette parole lui transperce l'âme. Marie s'approche davantage de Joseph pour trouver du réconfort; elle serre passionnément son Enfant sur son sein et, comme une âme altérée, elle boit les paroles d'Anne qui, étant femme, a pitié de la souffrance de Marie et lui promet que l'Éternel adoucira l'heure de sa douleur en lui communiquant une force surnaturelle :




 "Femme, Celui qui a donné le Sauveur à son peuple ne manquera pas de te donner son ange pour soulager tes pleurs.
L'aide du Seigneur n'a pas manqué aux grandes femmes d'Israël et tu es bien plus que Judith et que Yaël. Notre Dieu te donnera un cœur d'or très pur pour résister à la mer de douleur par quoi tu seras la plus grande Femme de la création, la Mère. Et toi, Petit, souviens-toi de moi à l'heure de ta mission." 









Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 B4f19910


Jésus dit:




"Deux enseignements, qui conviennent à tous, se dégagent de la description que tu as donnée.  

En voici le premier : ce n'est pas au prêtre, plongé dans les rites, et avec l'esprit absent, mais à un simple fidèle que se dévoile la vérité.  

Le prêtre toujours en relation avec la Divinité, appliqué au soin de tout ce qui se rapporte à Dieu, consacré à tout ce qu'il y a de plus élevé pour un être de chair, aurait dû voir tout de suite quel était le petit Enfant qu'on venait offrir au Temple ce matin-là. Mais pour qu'il pût le voir il lui aurait fallu un esprit vivant. Pas uniquement l'habit qui recouvrait un esprit sinon mort, du moins endormi.         





S’il le veut, L’Esprit de Dieu peut tonner et secouer comme la foudre et le tremblement de terre même l'esprit le plus fermé. Il le peut. Mais généralement comme Il est Esprit d'ordre comme est Ordre Dieu en toutes ses Personnes et en sa manière d'agir, Il se répand et parle, je ne dis pas là où il rencontre un mérite suffisant pour recevoir son effusion - car alors il y en aurait bien peu qui auraient cette grâce et toi non plus ne jouirais pas de ses lumières - mais là où Il voit une suffisante "bonne volonté" pour attirer cette effusion.      

Comment déploie-t-on cette bonne volonté ? Par une vie qui, dans la mesure du possible, vient toute de Dieu. Dans la foi, l'obéissance, la pureté, la charité, la générosité, la prière. Pas dans les pratiques extérieures : dans la prière. Il y a moins de différence entre la nuit et le jour qu'entre les pratiques et la prière. La prière c'est une communion d'esprit avec Dieu d'où on sort revigoré et décidé à être toujours plus de Dieu. La pratique extérieure est une habitude quelconque avec des buts divers mais toujours égoïstes. Elle vous laisse comme vous êtes ou même avec en plus un péché de mensonge et de paresse.       

- Syméon avait cette bonne volonté. La vie ne lui avait pas épargné les angoisses et les épreuves. Mais il n'avait pas perdu sa bonne volonté. Les vicissitudes des années n'avaient pas entamé ni ébranlé la foi qu'il avait dans le Seigneur, dans ses promesses et n'avaient pas interrompu sa bonne volonté d'être toujours plus digne de Dieu. Et Dieu, avant que les yeux de son serviteur fidèle ne se ferment à la lumière du soleil, en attendant de s'ouvrir au Soleil de Dieu, rayonnant des Cieux ouverts à mon ascension après le Martyre, Dieu lui envoya un rayon de son Esprit qui le dirigea vers le Temple pour voir la Lumière même, venue au monde.            






"Poussé par « l’Esprit-Saint «  dit l'Évangile. Oh ! si les hommes savaient quel Ami parfait est l'Esprit-Saint ! Quel Guide ! Quel Maître ! S'ils l'aimaient et l'invoquaient cet Amour de la Très Sainte Trinité, cette Lumière de la Lumière, ce Feu du Feu, cette Intelligence, cette Sagesse ! Combien ils seraient plus instruits de ce qu'il est nécessaire de savoir !         





Vois, Maria, voyez, mes enfants. Syméon a attendu toute une longue vie avant de "voir la Lumière", avant de savoir accomplie la promesse de Dieu. Mais il n'a jamais douté. Il ne s'est jamais dit : "C'est inutile que je persévère dans l'espérance et la prière". Il a persévéré. Il a obtenu de "voir" ce que ne voient pas le prêtre et les membres du Sanhédrin orgueilleux et aveuglés : le Fils de Dieu, le Messie, le Sauveur, en ce corps d'enfant qui lui donnait tiédeur et sourires. Il a eu le sourire de Dieu, première récompense de sa vie honnête et pieuse, à travers mes lèvres de Bébé. 

Deuxième enseignement : les paroles d'Anne. Elle aussi prophétesse voit en Moi, Nouveau-Né, le Messie. Et cela, étant donné son don prophétique, lui est naturel. Mais, écoute, écoutez ce que, poussée par la foi et la charité, elle dit à ma Mère. Faites-en une lumière pour votre esprit qui tremble en ce temps de ténèbres, en cette Fête de la Lumière.        






À qui a donné un Sauveur ne fera pas défaut le pouvoir de donner son ange pour essuyer tes larmes , vos larmes". Pensez que Dieu s'est donné Lui-même pour anéantir l’œuvre de Satan dans les esprits. Ne pourra-t-Il pas vaincre maintenant les satans qui vous torturent ? Ne pourra-t-Il pas essuyer vos pleurs en mettant en fuite ces satans et en rendant la paix de son Christ ? Pourquoi ne le Lui demandez-vous pas avec foi ? Une foi vraie, irrésistible devant laquelle la rigueur de Dieu, indigné par vos fautes si nombreuses, tombe avec un sourire, tandis que le pardon arrive apportant l'aide qui en est sa conséquence et sa bénédiction qui est l'arc-en-ciel au-dessus de cette terre submergée par un déluge de sang voulu par vous-mêmes ?    


Réfléchissez : le Père, après avoir puni les hommes par le Déluge, se dit à Lui-Même et à son Patriarche : "Je ne maudirai plus la terre à cause des hommes parce que les sentiments et les pensées du cœur humain sont inclinés vers le mal dès l'adolescence. Je ne punirai plus tout être vivant comme je l'ai fait" .
Et il est resté fidèle à sa parole, Il n'a plus envoyé de déluge. Mais vous, combien de fois vous êtes-vous dit et avez-vous dit à Dieu: "Si nous nous sauvons, cette fois, si Tu nous sauves, nous ne ferons plus jamais de guerres, jamais plus" et puis n'en avez-vous pas toujours fait de plus terribles ? Combien de fois, menteurs, et sans respect pour le Seigneur et pour votre parole ? Et pourtant Dieu vous aiderait, encore une fois, si la grande masse des fidèles l'appelait avec une foi et un amour irrésistibles.



Vous tous, qui trop peu nombreux pour contrebalancer la foule de ceux qui maintiennent toute vive la rigueur de Dieu, restez cependant dévoués à Dieu en dépit des menaces terribles de l'heure présente suspendues sur les têtes et qui croissent d'un instant à l'autre. Mettez votre angoisse aux pieds de Dieu. Lui saura vous envoyer son ange, comme il a envoyé le Sauveur au monde. Ne craignez pas. Restez unis à la Croix. Elle a toujours triomphé des embûches du démon qui par la férocité des hommes et les tristesses de la vie cherche à incliner au désespoir - c'est-à-dire à la séparation d'avec Dieu - les cœurs qu'il ne peut gagner d'une autre manière".





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Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Empty L’apparition à Lourdes : la grotte. La façon dont Marie se signe et le chapelet

Message par M8735 Mar 11 Fév - 10:58

L’apparition à Lourdes: la grotte . La façon dont Marie se signe et le chapelet .Je suis l’Immaculée Conception  .




Cet après-midi, j'ai vu l’apparition de Lourdes.    

Je voyais clairement la grotte creusée dans la montagne avec ses protubérances rocheuses sur lesquelles ont poussé les petites plantes des grottes, en profitant d’un peu de terre déposée sur les fissures : des herbes frêles, de la mousse, des câpriers, ou plutôt de l’herbe pariétaire[4], du lierre sauvage aux tiges pendantes et, près de la paroi de droite (par rapport à moi), sur les côtés de la grotte, un rosier sauvage épineux qui étend ses rameaux encore privés de feuilles vers l’intérieur et vers le haut; là se trouve une fente dans la roche, une fente qui s’enfonce à la manière d’un couloir qui monte, sombre et étroit.    



Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 79498d10       

La grotte — ne riez pas de mon gribouillage — est ainsi faite: 

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Cette espèce de fenêtre est la fente et ces gribouillages qui y montent du sol veulent représenter le rosier sauvage. Les deux lignes derrière la fente indiquent le parcours présumé du couloir rocheux. Sur le sol, il y a de la terre mêlée à des cailloux et à de l’herbe, cette herbe courte et luisante caractéristique de certains endroits de montagne. 

À un certain moment, la fente s’illumine d’une clarté jaune-rosée très douce, comme si un rayon de soleil était entré dans son ombre pour la rendre dorée, ou comme si une lampe cachée l’avait illuminée de sa clarté joyeuse. C’est une lumière qui rend heureux.         

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Balise De la lumière apparaît ensuite Notre-Dame si douce, la Mère que je connais bien désormais. Elle sourit; son visage ressemble à un lys, son regard est plein d’amour et de réserve. Elle est tout de blanc vêtue comme quand je l’ai vue au Paradis[5], mais elle porte une longue ceinture faite dans une magnifique soie céleste; nouée à la taille sous le cœur, celle-ci descend presque jusqu’en bas de sa robe très longue, dont sortent les pointes des pieds délicats et roses.    

       

 Deux roses sont plantées sur l’ourlet de la robe, au-dessus des pieds, deux magnifiques roses qui semblent en filigrane d’or. Un long voile, d’une légèreté pourtant compacte, la couvre de la tête aux pieds. Un long rosaire, qui semble formé de perles reliées en or, est posé sur ses mains jointes. Ce rosaire m’a paru complet: quinze dizaines.   

J’oubliais de vous dire que, quand la lumière s’est faite dans la fissure de la roche, la touffe de rameaux du rosier, qui se trouvait aux pieds et le long de la paroi droite de la fente, s’est agitée comme si un vent faisait plier ses rameaux d’épines et les feuilles qui y restaient, toutes recroquevillées par le gel et d’une couleur vert-roux, une couleur de rouille.     

Marie sourit sans parler, toute nimbée de sa lumière dorée qui la fait paraître encore plus blanche comme neige dans sa robe, et aussi par la couleur de ses mains, du cou et de son visage si pur de jeune fille à peine sortie de l’adolescence. On ne lui donnerait pas plus de vingt ans, et encore bien portés.           

Marie descend vers l’ouverture de la fente, jusqu’au bord. Je vois sa démarche légèrement ondulante, comme je l’ai déjà vue les autres fois que je l’ai vue marcher: c’est la démarche caractéristique des personnes habituées aux sandales, sans aucun talon. Parvenue au bord de l’ouverture, juste au-dessus du rosier, elle s’arrête.         

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Balise Marie fait le signe de croix. Elle m’apprend à faire le signe de croix. On peut avoir honte à la pensée de la manière dont nous le faisons ! L’ange de la vision du paradis m’a appris à dire : «Je vous salue, Marie[6]», Marie m’apprend à dire: «Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.»     

Elle ouvre ses mains jointes en attitude de prière, pose la gauche sur son cœur et, de la droite, qui ne tient pas le rosaire, elle touche son front en regardant le ciel, puis sa poitrine et ses épaules. Ensuite elle incline la tête au moment du "Ainsi soit-il", et joint ses mains comme auparavant, en souriant de nouveau. Avant, quand elle faisait le signe de croix, elle n’était ni sérieuse ni souriante: elle était tout absorbée en Dieu. Son geste est très ample et lent. Pas même un lointain parent des nôtres qui paraissent être... des chasse-mouches et dont les mots sont mutilés.           

        

 Elle commence ensuite à égrener son chapelet. Lentement, elle dit à haute voix, en baissant fortement la tête comme pour s’incliner, le "Gloire au Père". Pendant que je récite les "Je vous salue, Marie" et les "Notre Père", elle sourit en silence. De temps en temps, le vent fait bouger l’extrémité de sa ceinture en soie. Un vent léger.   

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Balise Finalement, elle ouvre les bras et les tend vers le sol, en courbant la tête et son corps svelte pour s’incliner légèrement en signe d’humilité. Puis elle dit de son inimitable voix, si douce : «Je suis l’Immaculée Conception» et, en même temps, elle relève la tête et joint les mains une nouvelle fois, tout en regardant le ciel d’un œil humide d’émotion surnaturelle.    

Elle n’en dit pas plus. Mais son geste, son sourire, son regard me font comprendre qu’elle est "la servante du Seigneur[7]", qu’elle se considère toujours comme telle (cela se voit à sa manière de baisser humblement les bras et la tête), qu’elle l’est par la grâce de Dieu et non par son mérite personnel (voilà la signification de son geste initial), et qu’elle l’est par le Seigneur à qui la louange est due pour l’avoir donnée au monde comme premier pardon accordé à l’humanité coupable (c’est le sens de la seconde partie de son geste, dans lequel on retrouve à la fois la louange, la gratitude et un recueillement modeste). 

Ce n’est rien de le dire. Mais quand on le voit, que de choses ce seul geste enseigne !  

Puis elle se recueille, comme plongée en une prière intérieure, le regard extasié en Dieu, qu’elle voit, et elle disparaît ainsi pour retourner au paradis, laissant en moi la lumière, la musique, le parfum de sa pureté et la spiritualité de sa prière. 



Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 1b826710

 J’ai écrit en triomphant des obstacles que le Tentateur et ma propre humanité me créaient. Je reste tranquille maintenant, le rosaire entre les mains, et j’essaie d’imiter Marie, la Mère-Maîtresse venue m’enseigner comment prier et louer le Seigneur pour tout ce qu’il fait de nous.



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Message par M8735 Sam 15 Fév - 20:47

Les 7 joies de Marie 
Marie dit:

«Je veux que tu comprennes mieux mes joies. Tu diras plus volontiers le chapelet franciscain.

1 Ce qui m’a réjoui, dans la première, ce ne sont pas ma gloire et ma joie, mais que soit venu le temps de la rédemption de l’homme et du pardon de Dieu à l’homme.

2 Dans ma seconde joie, ce n’est pas la louange de ma cousine à mon sujet qui me rendit heureuse, mais d’avoir donné le signal de la rédemption par la sanctification de Jean-Baptiste en lui amenant mon Jésus, votre Rédempteur.

3 La béatitude de la troisième ne fut pas uniquement d’être devenue mère, sans douleur ni atteinte à ma virginité, et pas même la grâce de pouvoir embrasser Dieu, mon Fils. La véritable raison en était que, désormais, la terre avait son Sauveur.

4 Le motif de ma quatrième joie fut que j'ai vu, sous les traits des trois Mages, tous ceux qui, à partir de ce moment, allaient venir du monde entier et à toute époque de la terre vers la Lumière, vers mon Seigneur, et allaient le proclamer Roi, Sauveur et Dieu.

5 L’allégresse du cinquième événement n’est pas uniquement due au fait que mon amour de Mère a cessé de souffrir lorsque j’ai retrouvé mon Fils perdu. Cela aurait été de l’égoïsme. Mais ce m’était une joie inexprimable d’entendre retentir pour la première fois la "Bonne Nouvelle" et de comprendre que, avec quelques années d’avance, elle tombait dans certains cœurs et y germait en plante éternelle. Je me réjouissais pour ces personnes instruites d’avance.

6 Ma sixième joie fut encore plus grande pour vous, les créatures sauvées. Le Ressuscité me disait que les cieux étaient ouverts et déjà habités par les saints du Seigneur qui attendaient cette heure depuis des siècles, et que, dans ces cieux, les places de milliers et de milliers de sauvés étaient déjà préparées. Pour moi, qui suis votre Mère, ce m’était une joie d’une profondeur incalculable de savoir votre demeure prête.

7 Enfin, ma septième joie ne fut pas due à ma gloire. La raison en était que, devenue par la bonté de Dieu Reine des cieux, je pouvais, en tant que telle, m’occuper de vous, mes aimés; choisie comme je l’étais pour m’asseoir à la droite de Dieu, je pouvais directement parler, prier et obtenir des grâces pour vous, par une supplication puissante.

Aucune de mes joies ne m’a concernée moi seule. L’égoïsme, même le plus juste et le plus saint, détruit l’amour. Chacune d’elles a été suscitée par un amour parfait et a servi d’incitation à un amour encore plus parfait.

Je suis maintenant bienheureuse. Je ne pourrais l’être davantage, puisque je suis entourée de l’étreinte trinitaire de Dieu. Mais je me sers encore de ma béatitude par amour pour vous. Là aussi, j'applique la Loi: j'aime Dieu de tout mon être et mon prochain comme moi-même. Comme moi-même, non parce que je suis Marie, mais parce que Marie a trouvé grâce aux yeux du Seigneur et est aimée de lui; elle est par conséquent une créature sainte en lui et de lui, une partie de lui.

Oh! Ma théologie! Elle n’a qu’un seul mot-clé: "Amour." Je suis la reine des cieux parce que j’ai compris cette théologie comme aucune autre créature.

Aime. Tu seras sauvée. Aime. Aime en paroles et en silence. Aime en actes ou dans l’immobilité. Aime avec ferveur ou dans la souffrance de l’aridité. Aime dans la joie et dans la douleur. Aime dans la victoire et dans la faiblesse. Aime dans les tentations et dans la liberté vis-à-vis de l’Ennemi. Aime sans cesse.

Qu’il y ait au plus profond de toi un lieu qui sache rester paisible et ardent dans l’amour au sein de tout ton être blessé, frappé, agonisant, hébété de douleur, épuisé par les assauts du démon, dégoûté par les événements de la vie, secoué comme une barque dans la tempête. Un lieu en toi qui ait pour seule mission d’aimer et l’exerce pour ton esprit, pour ton cœur comme pour ta chair. Que ce lieu soit ton sanctuaire. Qu’il s’y trouve l’autel à la lampe toujours allumée, les fleurs toujours fraîches, et que la louange ne cesse d’y retentir.

Que tu pleures ou que tu ries, que tu espères ou que tu doutes, que tu sois exaucée ou non, que la partie la plus sainte de ton âme, celle qui vit en ce lieu consacré au culte de Dieu, sache toujours redire: "Gloire à toi, Seigneur. Gloire! Nous te louons, nous te bénissons, nous t’adorons, nous te glorifions! Car toi seul es saint, toi seul es Seigneur, toi seul es le Très haut. C’est pourquoi, avec les anges et les archanges, avec les trônes et les dominations et avec toutes les armées célestes, nous chantons l’hymne de ta gloire en disant sans fin: saint, saint, saint !" 

Avant l’élévation vient la louange. Avant la consommation vient la louange. Sache dire ta messe personnelle. Toute victime est prêtre. Mais l’on n’est pas prêtre si l’on ne sait pas célébrer l’eucharistie, en chacune de ses parties. Regarde mon Jésus. Avant d’être élevé et consumé, il a loué le Père. Or il savait déjà ce qui l’attendait.

Que ton cœur chante, Maria. Qu’il chante même si les larmes coulent à flots de tes yeux. Que ton chant couvre ta plainte et les voix de Satan qui veut te persuader de te défier de toi pour t’empêcher de poursuivre ta mission. Il veut te convaincre que Dieu ne t’écoute pas pour t’empêcher de prier, il veut te convaincre que tu es perdue pour te perdre.

Non. Tu ne l’es pas. Persévère. Un seul jour, une seule heure de fidélité en ce moment a plus de valeur que dix ans passés à souffrir physiquement et à faire pénitence, mais avec le cœur en paix et alors que Dieu était à tes côtés de façon sensible. Persévère. "Celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé." C’est mon  et ton Jésus qui le dit. Moi aussi, je te le dis. Souffre dans la paix. il viendra bien tôt.»

(Note personnelle)

Je suis plongée dans la souffrance. C’est en sa compagnie que je m’assoupis et, lorsque je m’éveille, je la retrouve là, qui me provoque aussitôt ce cauchemar: « Dieu ne t’aime pas. Tu es damnée. Tu es une menteuse. Une folle. Une hérétique. »

C’est un vrai cauchemar. Il m’ôte tout réconfort. Il obscurcit jusqu’à la lumière matérielle du soleil et la vue de cette belle nature qui, si j’avais eu un autre état d’âme, m’aurait réjoui le cœur. il me rend incapable de toute occupation. Il détruit la paix que me donnaient la prière et la joie de prier. Je parle tout en ayant ces pensées à l’esprit. Si j’écris, elles agitent mon cerveau. Si je lis, elles couvrent les mots. Ce cauchemar est là, toujours là...

Dès que je reviens à moi, ma première sensation est celle de ces pensées. Je n’ai pas encore ouvert les yeux ou la bouche, bougé les mains, que ce cauchemar est déjà en train de me torturer le cœur et l’esprit. A peine le Maître ou la Mère cessent-ils de parler qu’il reprend son œuvre de ver qui ronge inlassablement là où il s’est niché.

Il faut en avoir fait l’expérience pour comprendre ce que c’est...



Cahiers de 1944
13 mai 


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Message par M8735 Ven 21 Fév - 23:30

Marie Immaculée et Pleine de de Grâce


Marie, c'est celle que la divine Pensée – Vouloir et Pouvoir parfaits – a conçu Immaculée et Pleine de Grâce : Fille, Épouse, Mère de Dieu depuis toute éternité. Marie, c'est celle qui a su correspondre pleinement au Vouloir divin avec sa volonté libre, aussi libre que celle de Jésus. Marie, c'est celle qui a voulu se servir de sa libre volonté pour marcher constamment à la présence de Dieu, et être parfaite.   

Marie elle aussi "ne pécha pas parce qu'elle ne voulut pas pécher". Seconde Ève, elle n'a pas imité la première. Elle a écrasé le Serpent. Toute perdue qu'elle était en Dieu qui trônait dans son esprit et l'embrassait avec amour, elle a été sourde, aveugle, absente à tout ce qui n'était pas Dieu et amour pour lui.     

Marie, Arche bien plus sainte que celle en bois d'acacia, a abrité en elle la Trinité et le Verbe Incarné, et ensuite la Trinité et le Christ Eucharistique. Maintenant elle Nous contient toujours, car Nous sommes en elle, et elle est en Nous.          

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Image017 Dieu, où repose-t-il ? Dans l'esprit des justes. Qu'est-ce que l'esprit ? La meilleure partie de votre âme. Quand votre esprit cesse-t-il d'être le trône de Dieu ? Lorsque la concupiscence y prend le dessus. Quand l'âme quitte-t-elle votre corps ? À l'heure de la mort, lorsqu'elle se sépare de son corps pour être jugée, pour attendre la résurrection de la chair, et pour recevoir avec elle le jugement final, qui est éternel.           

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Image017 Mais Marie ne mourut pas. Elle passa de la Terre au Ciel dans un ravissement; et dans ce passage son esprit très pur a été plus que jamais le siège du Très-Haut. Et cette même condition aurait dû être l'héritage de tous les hommes si l'humanité entière n'eût pas péché dans la personne d'Adam.      

Marie ne fut pas jugée. Elle était l'Innocente. Elle ne fut pas soumise à la mort et au jugement, comme c'est le cas pour vous tous. La chair de Marie, immaculée autant que son âme, et rendue incorruptible pour avoir porté le Fils de Dieu et de l'Homme, ne retourna pas à la poussière. 

Marie fut élevée au Ciel, corps et âme, par les Anges. Pas même à l'heure du trépas son âme ne fut totalement séparée. Intellectuellement et complètement elle monta non pas au troisième Ciel, mais jusqu'au Ciel suprême, l'Empyrée. Et là elle adora l'Esprit Un et Trine. Et l'Esprit ne quitta pas son doux tabernacle virginal où il avait son repos.   
        
 Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Image017 Marie est au Ciel, en corps et âme, aussi vivante qu'elle l'a été sur Terre, bienheureuse comme elle seule peut l'être au Ciel. Dieu, qui l'habitait sur Terre, continue de l'habiter au Ciel. Rien n'est changé. Placée au centre du Feu divin, qui sur elle fait converger son amour ardent, elle nous répète pour l'éternité: "Voici la Servante, oh Dieu". Elle nous ouvre son cœur et nous reçoit dans un mystère d'amour ineffable.     

 Les saints amoureux de Marie ont compris cela. Ils ont proclamé que ceux qui veulent trouver Dieu, le Salut, la Vie, doivent aller à Marie. En elle, se trouvent la Charité, la Vie, la Lumière, la Sagesse. C'est là que l'homme peut renaître et devenir un véritable fils de Dieu, d'homme qu'il était.         

Marie, Mère de Dieu, est aussi la féconde et sainte Matrice qui jusqu'à la fin des siècles accueille, et continuera d'accueillir, ceux qui veulent naître en Dieu. De tous ces êtres faibles et mal formés, qui sont difficilement capables de vivre par eux-mêmes, de tous ces germes inachevés, elle fait et continuera à faire des "vivants" pour le Royaume de Dieu. 

Elle donne et continuera à donner ces fils à son Dieu qui coopère sans relâche au triomphe final de Dieu. Elle est cette charité inépuisable qui travaille à la gloire de Dieu inlassablement et en habit de Servante malgré sa gloire de Reine. Elle est la Mère, la Mère parfaite de tous ceux qui lui demandent la Vie.   




Empyrée : la plus haute des quatre sphères célestes, séjour de Dieu.



Leçon n• 14 épître aux Romains


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Message par M8735 Ven 28 Fév - 14:38

Sur le sein de Marie 


Je suis depuis hier sur le sein de Marie. Et comme j’y suis bien! Ce n’est pas une façon de parler! Je me sens réellement sur ses genoux. 
Elle me tient assise vers la gauche de sorte que j’appuie mon côté droit sur son cœur et ma tête vers son épaule. Elle m’enlace du bras gauche et me dit de temps en temps: 


« Mets-toi à l’aise. Repose-toi. » Oh! J’ai l’impression  mais c’est encore plus doux  d’être revenue à ces heures trop rares où maman me prenait sur son sein et me rendait si heureuse!


Je vais très mal physiquement: l’étouffement, l’emphysème, l’insuffisance cardiaque ne cessent d’empirer.
 Cette nuit, j’ai vraiment atteint la limite de la vie à cause de nombreuses extrasystoles et de pulsations réduites à quarante-six par minute; je ne respirais plus, je transpirais de la sueur froide, une véritable agonie. 
Mais la Mère m’avait dit: « Mets toi à l’aise», et je me sentais dans ses bras, je me pelotonnais dans le nid formé par sa poitrine, son bras et son manteau, si bien que je ne craignais même plus la mort.


Après l’atroce agonie de ces vingt-cinq derniers jours — une agonie spirituelle en face de laquelle celle, physique, que je souffre actuellement n’est qu’une bagatelle —, la souffrance de mon agonie charnelle devient une plaisanterie; elle est en effet effacée, mieux, bénie par la paix qui se répand en moi au contact de Marie.


Non, mon état n’est pas et ne peut être une illusion. La douleur, la nostalgie, le désir d’être à la maison existent encore, il y a l’atroce souvenir de ce que j’ai souffert, la sensation perceptible et durable de l’abandon de Dieu. 


Tout cela existe encore. Mais je suis sur le sein de Marie. Je peux les supporter. Il en est comme si un anesthésique céleste venait atténuer ma sensibilité morale à la douleur et m’inoculer une sensation d’euphorie paradisiaque.


Sois bénie, Marie, ma Mère! Tu me sauves! Sauve-moi maintenant et à l’heure de ma mort. Mère, garde-moi sur ton sein et je serai saine et sauve jusqu’à la fin.
 
Cahier du 5 mai 1944 

Marie Colombe Marie  
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M8735


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Message par M8735 Jeu 12 Mar - 18:10

Le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie 


Jésus dit :   

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Image025 "Ceci est pour toi seule. J’ai dit les autres choses pour tous, pour contenter le Père [1]. Mais le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie.Il ne mérite pas ce don.       

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Image025 À toi, pour ta fête [2], je donne l’intuition secrète de la beauté de Marie, son sourire, son silence. Ces choses peuvent sembler de peu de poids. Elles ont une valeur infinie.          

Marie a attiré des millions de créatures par ses armes suaves. Elle a évangélisé avant moi par son silence réservé et son indescriptible sourire. Il lui suffisait d’apparaître pour que s’apaisent les paroles aigres ou impures, pour que tombent les rancœurs et se calment les douleurs.        

Son regard purifiait, son silence élevait, son sourire instruisait. Nazareth en resta longtemps parfumée après son départ. L’Église naissante se consolida en vertu de son silence et de son sourire plus éloquent que tous les mots, car à travers eux transparaissait le visage de Dieu et la vérité de sa mission.  

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 3 Image025 Je ne te demande que de regarder et d’imiter ma Mère qui est aussi la tienne. Grandis en beauté spirituelle afin de lui ressembler, apprends d’elle le silence qui parle à Dieu et de Dieu, et le sourire qui enseigne la foi, la générosité, la charité.     

 Regarde toujours ma douce Mère pour la voir nettement à l’heure de la mort. Celui qui meurt en Marie possède Jésus aussitôt [3].           

Contemple Marie et reçois ma paix. Il ne faut rien d’autre pour être heureux."  

Depuis hier, je vois la Vierge, et la beauté de cette vision souriante et silencieuse dépasse la capacité humaine de la décrire.       

C’est le cadeau de Jésus pour ma fête.



http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430908.htm

8 septembre 1943
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