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Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie

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Message par M8735 Sam 12 Jan - 17:39

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Je suis la Mère du Sacerdoce




Comme complément à toute ma souffrance, je vois clairement la très sainte vierge Marie tout habillée de noir. De la tête aux pieds : le voile, la robe, le manteau, et elle se promène comme dans un jardin, le visage infiniment triste. Je dis comme dans un jardin parce qu’il y a des fleurs, mais je ne vois pas de plates-bandes à proprement parler. Il y a des fleurs et des sentiers. Je ne vois rien d’autre.


La Madone se penche pour cueillir les fleurs. J’ajoute, pour mieux expliquer, qu’on dirait qu’un ouragan s’est abattu sur ce lieu, parce que les herbes et les fleurs sont à moitié brisées, à moitié pliées dans la boue du sentier. Marie ramasse celles qui sont brisées et les embrasse, elle écarte du pied celles qui sont pliées dans la boue, mais elle ne les cueille pas. Et elle pleure.


Elle répond ainsi à une question intellectuelle que je lui pose :


“Ce sont des âmes sacerdotales sur lesquelles le monde et Satan se sont acharnés et s’acharnent en ces temps en particulier.


Celles qui sont brisées sont ceux que la haine du monde a tués, les martyrs de ce siècle. Je les cueille et je les apporte au Ciel, car je suis la Mère du Sacerdoce et je sors mes enfants de l’horreur pour les amener dans la Lumière qu’ils se sont méritée. Je les cueille dans mon manteau pour ensuite verser cette sainte floraison au pied du trône de Dieu.


Les autres sont les prêtres qui se sont laissé plier, par intérêt humain ou par apathie, quand ce n’est pas par ferment d’orgueil, par les évènements ou les doctrines qui les dépouillent de leur armure protectrice. Ils ont perdu la trempe que leur avait donnée le caractère sacerdotal et ils sont devenus pliables face aux vents humains, jusqu’à salir leur soie fleurie dans la boue de la terre.


Je pleure sur la douleur des premiers et sur l’erreur des seconds. Mais mes pleurs sur les premiers se transforment en perles éternelles destinées à orner leur couronne. Sur les seconds, ils ne sont que douleur qui voudrait les sauver, mais qui ne le peut pas s’ils ne pleurent d’abord sur eux-mêmes.


C’est la plus grande de mes douleurs de Mère universelle pour ses enfants qui offensent mon Premier-né, mort pour donner la vie à tous mes enfants. En ces jours où se renouvelle ma joie de Mère de Dieu, le monde trouve le moyen de changer ma robe de joie éclatante en habit de deuil, en tuant mes prêtres ou — double mort et sans espoir —leurs âmes.


Prie et souffre pour aider les martyrs et pour sauver les coupables.”
Colombe Marie Colombe




17 décembre
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Message par M8735 Sam 19 Jan - 12:09

Samedi, mémoire de la Vierge Marie 


Venez, que je vous porte au Christ en vous tenant par la main




Marie dit:


«Puisque je suis la Mère, je parle moi aussi en vous serrant sur mon sein pour vous conduire à la foi, vous, mes enfants que je vois mourir, nourris comme vous l’êtes de poisons mortels.


Je vous en prie, pour mon Fils que j'ai donné avec une joie douloureuse pour votre salut, revenez sur les sentiers du Christ. Vous avez inscrit son Nom très saint sur vos chemins. 
Mais c’est le profaner. Si ce n’était parce que l’Ennemi vous obscurcit l’esprit et vous tient la main pour vous forcer à écrire ce que le bon sens ne pourrait vous pousser à écrire, vous n inscririez pas ce Nom béni sur les voies par lesquelles Satan vient à vous ni sur les portes de vos temples grotesques de sans-Dieu. 
Mais je dis au Père pour vous: " Père, pardonne leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font " et je vous demande au Père saint, mes pauvres enfants trompés par Satan. J’ai vaincu Satan en moi et pour les hommes. Il est sous mon pied. Je le vaincrai aussi en vous, à condition que vous veniez vers moi.


Je suis la Mère, la Mère que l’Amour a rendue mère du bel amour. Je suis celle en qui repose, comme en une arche, la manne de la grâce. Je suis pleine de grâce et Dieu ne met pas de limites à mon pouvoir de répandre ce trésor divin. Je suis la Mère de la Vérité qui, par moi, a pris chair. Je suis celle qui porte l’espérance de l’homme. Par moi, l’espérance des patriarches et des prophètes est devenue réalité. Je suis le siège de la Sagesse qui a fait de moi sa Mère et la Mère du Fils de Dieu.


Venez, que je vous porte au Christ en vous tenant par la main, par cette main qui a soutenu les premiers pas de Jésus-Sauveur sur les chemins de la terre et lui a appris à marcher afin qu’il puisse aisément monter au Golgotha pour vous sauver, vous, qui m’êtes les plus chers puisque les plus malheureux de tous les hommes, ces condamnés que je lutte pour les arracher au pouvoir qui vous entraîne vers l’abîme, afin de vous sauver pour le ciel.


Voyez combien j’ai pleuré pour vous! Car vous n’êtes pas de ceux qui tombent en étant emportés par tout un poids de chair, si impétueux et soudain qu’il vous terrasse sans même vous donner le temps et le moyen de réagir. Vous êtes de ceux qui, obstinément, sciemment, commettent la faute qui n’est pas pardonnée, comme mon Fils l’a dit. Vous niez la Vérité pour vous fabriquer des vérités à partir de mensonges infâmes. Vous devenez des lucifers. Alors que vous pourriez être des anges !


Je n’exige pas grand-chose de vous: seulement que vous m’aimiez comme une Mère, seulement que vous m’invoquiez. Mon nom sera déjà du miel pour vos lèvres empoisonnées. Il sera également salut car, là où est Marie, là est aussi Jésus, et ceux qui l’aiment ne peuvent pas ne pas aimer la Vérité qui est le Fils de ma chair. Je ne fais pas de reproches, je ne condamne pas. J’aime. J’aime seulement.


Il ne faut pas que je vous fasse peur, car je suis plus douce qu’une brebis et plus pacifique que l’olivier. Je suis si douce que, surpassant les brebis, j’ai accepté que ma créature soit arrachée de mon sein et sacrifiée sur un autel sanglant sans réagir, sans maudire. Je suis si supérieure à l’olivier que, de moi-même, je me suis faite olive dans le pressoir et me suis laissée presser par la douleur pour extraire de mon cœur immaculé, vierge et maternel, l’huile qui allait guérir vos plaies et vous consacrer au ciel.


Posez votre tête malade sur mes genoux. Je la guérirai et vous transmettrai les paroles que la Sagesse me dit pour vous conduire vers la Lumière de Dieu. »
Colombe Marie Colombe


10 janvier
Cahiers de 1944
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Message par M8735 Sam 26 Jan - 17:49

Samedi,mémoire de la Vierge Marie 




Vision du Paradis




Que c’est beau! Que c’est beau! Comme ce que je vois est beau!


Je vais essayer d’être très précise et claire pour vous décrire ce que la communion m’a apporté.


Vous savez déjà que je suis heureuse. Mais vous ne connaissez pas le bonheur et la vision joyeuse qui m’a été accordée à partir du moment de l’union eucharistique. Ce fut comme un tableau qui m’était dévoilé petit à petit. Mais ce n’était pas un tableau: c’était de la contemplation. Je me suis recueillie pendant une bonne heure sans autre prière que cette contemplation qui me transportait au-delà de la terre.


Cela a commencé aussitôt après avoir reçu l’hostie sainte et je crois qu’il ne vous a pas échappé que j’étais lente à répondre et à saluer, j’étais déjà enveloppée. Malgré cela, j’ai rendu grâces à haute voix alors que la vision m’était de plus en plus vive. Ensuite, je suis restée tranquille, les yeux fermés comme si je dormais. Mais je n’ai jamais été aussi éveillée de tout mon être qu’à ce moment-là.


Encore maintenant que j'écris, la vision perdure, bien qu’elle soit dans sa phase finale. J’écris sous le regard d’une foule d’êtres célestes qui voient comme je dis uniquement ce que je vois, sans ajouter de détails ou modifier quoi que ce soit. Voici la vision:


A peine avais-je reçu Jésus que j’ai senti la Mère, Marie, du côté gauche de mon lit, qui m’enlaçait du bras droit et m’attirait à elle. Elle portait son vêtement et son voile blancs comme dans la vision de la grotte, en décembre. Je me suis sentie en même temps enveloppée d’une lumière dorée. Cette couleur dorée était d’une douceur impossible à décrire et les yeux de mon esprit en cherchaient la source, que je sentais couler sur moi d’en haut. J’avais l’impression que, tout en restant ma chambre avec son plancher, ses quatre murs et les objets qui s’y trouvent, celle-ci n’avait plus de plafond et que je voyais les cieux infinis de Dieu.


Suspendue dans les cieux, la divine Colombe de feu se tenait perpendiculairement au-dessus de la tête de Marie, et par conséquent au-dessus de ma tête puisque j’étais joue contre joue contre Marie. L’Esprit Saint avait les ailes ouvertes et il se tenait debout, en position verticale. Il ne bougeait pas, mais il vibrait, et à chaque vibration il y avait des vagues, des éclairs et des étincelles de splendeur qui se dégageaient. Un cône de lumière dorée sortait de lui, dont le sommet partait de la poitrine de la Colombe et dont la base nous recouvrait, Marie et moi. Nous étions réunies dans ce cône, sous ce manteau, dans cette étreinte de lumière joyeuse. Cette très vive lumière n'était pourtant pas éblouissante, car elle communiquait aux yeux une force nouvelle qui augmentait à chaque éclat qui se dégageait de la Colombe, accroissant sans cesse l’éclat qui existait déjà à chacune de ses vibrations. Je sentais mes yeux se dilater jusqu’à acquérir une puissance surhumaine, comme si ce n’étaient plus des yeux de créature mais d’esprit déjà glorifié.


[Visions du Père, de Jésus en royauté, de Saint Joseph]


Puis la Lumière appelle mon esprit de l’autre côté de la chambre, autrement dit vers le lit de Marta, et je vois mon ange gardien. Il est à genoux, tourné vers Marie qu’il semble vénérer. Il est vêtu de blanc. il a les bras croisés sur la poitrine et ses mains touchent ses épaules. Il courbe la tête, si bien que je vois peu de chose de son visage. Il a une attitude de profond respect. Je vois ses ailes, belles, longues, très blanches, pointues; ce sont de vraies ailes faites pour voler rapidement et sûrement de la terre au ciel, mais il les tient actuellement repliées derrière le dos. Par son attitude, il m’enseigne comment l’on doit dire: « Je vous salue, Marie. »


[Vision de Saint Jean]


A gauche se trouvait la foule des confesseurs, à droite celle des vierges. Je n’ai pas vu la foule des martyrs, mais l’Esprit me fit comprendre que les martyrs étaient réunis aux vierges puisque le martyre rendait sa virginité à l’âme, comme si elle venait d’être créée. Tous paraissaient vêtus de blanc, les confesseurs comme les vierges, du même blanc lumineux que les vêtements de Jésus et de Marie.


(…)


Seuls les corps de Jésus et de Marie sont des corps de chair et d’esprit — vivants, palpitants, parfaits, sensibles au toucher et au contact: ce sont deux corps glorieux, mais réellement "corps" —. Le Père éternel, l’Esprit Saint et mon ange gardien sont de la lumière ayant la forme d’un corps, pour qu’ils puissent être perceptibles à la pauvre servante de Dieu que je suis. Saint Joseph et saint Jean sont formés de lumière déjà plus compacte, certainement parce que je dois en percevoir la présence et en entendre les paroles. Tous les bienheureux qui forment la multitude des cieux sont des flammes blanches, qui sont des corps spiritualisés.


(…)


Ce que je ne saurais vous rapporter, malgré toute ma bonne volonté, c’est l’alléluia de cette multitude. C’est un alléluia puissant et pourtant doux comme une caresse. Tout rit et resplendit de manière encore plus vive à chaque hosanna de la foule à son Dieu.


La vision cesse alors et, dans son intensité, se cristallise sous cette forme. Marie me quitte et, avec elle, Jean et Joseph; la première prend place en face de son Fils et les autres dans les rangs des vierges.


Loué soit Jésus Christ.




10 janvier
Cahiers de 1944
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Vision complète :
http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/440110.htm
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Message par RoseduChrist Mar 29 Jan - 19:44

J'ai trois livres de Maria Valtorta mais je préfère lire les extraits sur internet..Je trouve le dernier texte magnifique! Les mythiques ont de la chance d'avoir tant de grâce mais ça doit être aussi un fardeau!
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Message par M8735 Mar 29 Jan - 20:37

@RoseduChrist
Je n’ai qu’un conseil à te donner : lis tout l.évangile tel qu’ il m’ a été révélé et tu verras, cela te fera un bien fou!Approuve


Ah,j’admire le travail titanesque de Maria Valtorta qui nous livre une oeuvre magnifique en tant qu’instrument choisi par Dieu . Elle a vu des scènes magnifiques mais niveau douleurs physiques( une dizaine de maladies très douloureuses), morales et spirituelles, franchement , je ne sais pas comment elle faisait. 
Et satan n’arrêtait pas de la tourmenter en lui disant que tout venait de son imagination, ou alors qu’elle devrait faire publier l’oeuvre comme la sienne.... des tentations continuelles et parfois vraiment mauvaises. 
Pour elle, ce n’était pas un fardeau, je veux dire, comme cela pourrait être pour nous qui sommes faibles spirituellement  : elle faisait la volonté de Dieu ( quoique satan puisse lui raconter comme mensonges) , elle avait la force de l’ Eucharistie surtout et le réconfort de la présence de Jésus, de Marie avec l’enfant Jésus et de bien d’autres saints. 
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Message par M8735 Sam 2 Fév - 3:44

1er samedi du mois : communion réparatrice de Notre Dame de Fatima




Les secrets du Très-Haut étaient comme déposés dans l’Arche et la Gloire de Dieu les voilait aux yeux des humains




Marie dit :


«En parlant de la présentation au Temple, Luc écrit que « le père et la mère s’émerveillaient des choses qu’on disait de l’Enfant ».


Émerveillement différent des deux époux. 
Moi, à qui l’Esprit avait révélé tout l’avenir, je m’émerveillais surnaturellement en adorant la volonté du Seigneur qui se revêtait de chair pour racheter les humains et qui se révélait aux vivants de l’esprit. 
Je m’émerveillais une fois de plus que Dieu m’eût choisie, son humble servante, pour être la Mère de la Volonté incarnée. 
Joseph s’émerveillait aussi humainement puisqu’il ne savait rien en dehors de ce que les Écritures lui avaient dit et l’Ange révélé. 
Moi, je me taisais.


Les secrets du Très-Haut étaient comme déposés dans l’Arche enfermée dans le Saint des Saints, et moi seule, Prêtresse suprême, les connaissais, et la Gloire de Dieu les voilait aux yeux des humains de son insoutenable splendeur. C’étaient des abîmes de splendeur et seul l’œil virginal qui avait reçu le baiser de l’Esprit de Dieu pouvait les fixer.
 Voilà pourquoi, moi autant que Joseph, nous étions si émerveillés. De façon différente, mais également émerveillés.


Il faut interpréter de la même façon l’autre passage de Luc : « Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur avait dit » (2, 50).


Moi, je compris. Je savais même avant et, si le Père permit mon angoisse de mère, il ne me voila pas la signification sublime des paroles de mon Fils.
 Notre famille ne connut pas de défauts, dans aucun domaine et pour aucune raison. Nous nous aimâmes, saintement soucieux d’une seule chose : du Fils.


Oh ! Jésus rendit, à l’heure de la mort, comme lui seul pouvait le faire, chaque réconfort à mon Joseph, en souvenir de tout ce qu’il avait obtenu de la part de ce Juste. 
Jésus est le modèle des enfants, tout comme Joseph est celui des maris.
 J’ai eu beaucoup de souffrance du monde et pour le monde. 
Mais mon saint Fils et mon juste Conjoint ne me causèrent pas d’autres larmes qui ne fussent celles de leur douleur.


Quand Joseph ne fut plus à mes côtés et que je fus la première autorité terrestre de mon Fils, je ne fis pas semblant de ne pas comprendre en me taisant. 
Personne ne se serait plus senti mortifié de se voir dépassé en compréhension, et à Cana, je parlai :
 « Faites ce qu’il vous dira », dis-je, car je savais que Jésus ne me refuse rien et que derrière ses paroles réservées, il y avait déjà le premier miracle que j’ai suscité et que mon Fils m’a offert, telle une rose blanche qui s’ouvre la première sur un rosier au printemps.


Il faut savoir lire l’Évangile, Maria.
 Les humains ne savent pas le lire.
 Je guiderai ta main et je te l’expliquerai aux endroits où Jésus ne te l’explique pas. 
Je suis votre Maman à tous deux. Je veux que ma petite fille connaisse son très doux Jésus, notre Jésus, comme peu le connaissent.


Plus tu le connaîtras et plus tu l’aimeras. Plus tu l’aimeras et plus tu me rendras heureuse.”
Colombe Marie Colombe
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5 décembre
Cahiers de 1943
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Message par M8735 Sam 9 Fév - 15:13

Petits mots de Marie




Ce matin, mon réveil fut bienheureux. J’avais écrit de minuit à deux heures, en restant sans cesse sous la lumière de la Colombe d’or et dans l’étreinte de Marie. 
En effet, la vision, qui s’était obscurcie pendant la journée, avait repris toute sa magnificence hier soir avant que je ne m’assoupisse, puis elle était revenue à son niveau du début, comme elle l’était restée sans interruption de onze à dix-huit heures, avec l’Esprit Saint et Marie. 
Après avoir écrit, je m’étais couchée en priant et je me suis endormie au matin malgré les vives douleurs qui me réveillaient à tout moment.


La dernière fois qu’elles m’ont réveillée, six heures sonnaient. Au moment même où la douleur me déchirait, je sentis un léger baiser sur mon front et j’entendis la voix suave de Marie, qu’il est impossible de confondre, me dire avec douceur: 
« Que la grâce du Seigneur soit toujours avec toi. »
 Comme je ne pouvais me tromper, j’ai aussitôt répondu : 
« Tu es bénie entre toutes les femmes. » 
Je me suis ensuite pelotonnée dans le silence et la chaleur, en sentant que j'étais veillée par la Mère qui m’avait dit le plus beau " bonjour" qu’on puisse dire.




11 janvier
Cahiers de 1944


-----------


Marie répond à une prière qui m’était jaillie du cœur après avoir récité celle qui est écrite sous l’image du Cœur Immaculé: « Notre très tendre Mère, révèle-nous les secrets de ton Cœur immaculé. Fais qu’un de tes rayons très doux et très purs pénètre en nos cœurs, les transforme et les prépare aux divines visites de l’Esprit Saint. » J’avais ajouté: « Oui, Mère de Jésus et ma mère, révèle-moi les secrets de ton cœur et prépare le mien par ta lumière.»


Elle me dit alors: « Je t’ai introduite dans mon cœur dont je t’ai fait connaître les joies et les larmes. Je t’ai transpercé le cœur du rayon de mon amour pour te rendre capable de comprendre la voix de mon Fils et les lumières de l’Esprit Saint. 
Car, sans les lumières du Paraclet, l’obscurité et le silence demeurent dans les cœurs. C’est toujours l’Esprit, dont je suis l’Epouse, qui vous fait comprendre la vérité et vous sanctifie pour Dieu. 
Le Père, le Fils et l’Esprit Saint doivent être au fond de vos cœurs pour que vous puissiez comprendre les secrets de Dieu sous ses triples manifestations de Puissance, de Rédemption et d’Amour. 
Le Père est toujours présent en ses vrais enfants par sa Bonté, le Fils par son Enseignement et l’Esprit par sa Lumière: ce dernier, en effet, n’est jamais absent là où il y a sanctification, et la parole de mon Jésus est la sanctification permise par la volonté du Père qui vous aime.»




14 février
Cahiers de 1944
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Message par M8735 Ven 15 Fév - 22:39

Aime-moi. Je suis ton réconfort.




Après une nuit d’agonie physique à faire frémir ceux qui savent si bien prêcher la résignation et la sérénité — quand ils ne sont pas eux-mêmes dans la situation de ceux à qui ils prodiguent la bonne parole! —, j’entends la voix de Marie. Je ne la vois pas. Je l’entends. Mais le miel du paradis descend aussitôt en moi.


Marie dit:


« Entre frères et sœurs, des rigueurs, des incompréhensions et les larmes qui s'ensuivent peuvent survenir. Le frère le plus âgé se prévaut de son aînesse pour se montrer exigeant envers les plus petits. Mais une bonne mère n’est jamais rigide, incompréhensive, sourde à la souffrance de ses enfants. Son cœur de mère se fend devant les larmes du premier de ses enfants comme du dernier. Son sein sert d’oreiller à la chair de sa chair, au premier-né aussi bien qu’au dernier. Ses mains se joignent en supplication pour l’enfant qui souffre de la sévérité d’un de ses frères, et elle n’aura pas de paix tant qu’elle ne verra pas l’aîné calmé et le plus petit consolé.


Cela vaut pour une mère de chair et de sang. Mais moi, je suis la Mère. Vous n’êtes pas nés de ma chair et de mon sang, mais de mon esprit uni à Dieu en des noces éternelles, et de ma douleur.


Mon enfant, tu m’as entendu dire: "Je serai une louve pour défendre l’enseignement de mon Fils." Mais tout comme je serais devenue louve, moi, la Brebis du Seigneur, pour ce qui a trait à l’héritage de mon Jésus, je sais m’élever, telle une mère qui défend sa progéniture, contre tout ce qui peut s’en prendre à l’une de mes créatures pour la tuer.


Je te défends, Maria. Ne pleure pas. Tu es sous mon manteau. Ferme les yeux pour ne voir ni la rigueur de Dieu ni la férocité des hommes. Ne dis rien. Ne bouge pas. Tu ne le pourrais pas, ma pauvre enfant, sans accroître ta souffrance, sans augmenter ta résistance.


Il t’a été dit de faire à tout le moins une petite prière aride, aride en ce qui concerne ton acceptation du sacrifice. Non. Ce serait de l’hypocrisie inutile et tu t’empoisonnerais l’âme plus que les événements ne l’ont fait. Je veux encore moins que cela. Je veux seulement que tu t’abandonnes à moi.


Dors sur mon sein. Tu guériras. Tais-toi. Je parlerai pour toi. Aime-moi. Je suis ton réconfort. Je suis la Mère. La Mère des Douleurs. De plus, tu n’es pas loin de ressembler à mon Jésus quand on le déposa, mort, sur mon sein. Mais tu ressusciteras, mon enfant, parce que je le veux. »




4 mai 
Cahiers de 1944
Source: Association Maria Valtorta 
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Message par M8735 Sam 2 Mar - 12:03

1er samedi du mois 




Le nom de Marie fait encore plus horreur au démon que mon Nom








Jésus dit :      




 "Que le démon cherche à te troubler, c’est naturel. Il ne peut plus agir sur ta chair, il tente alors de troubler ton esprit.           




C’est son travail de le faire. C’est-à-dire qu’il tente de décourager les âmes, de les effrayer, de les faire tituber. En général, il essaie de les faire pécher pour les détacher de moi. Quand il ne réussit pas parce que l’âme est bien vigilante et que la tromperie n’entre pas, il cherche à l’effrayer et à lui inspirer des pensées bonnes en apparence, mais qui sont en fait nocives.        




(...)




Quand notre Ennemi te dérange trop, dis : «  Je te salue, Mère de Jésus, je m’en remets à toi « .Le nom de Marie fait encore plus horreur au démon que mon Nom et que ma croix. Il n’y réussit pas, mais il essaie de me nuire de mille façons dans mes fidèles. Mais l’écho du nom de Marie suffit à le mettre en fuite. Si le monde savait appeler Marie, il serait sauvé.           




Le fait d’invoquer nos deux Noms ensemble est donc une chose puissante pour faire tomber en morceaux toutes les armes que Satan lance contre un cœur qui m’appartient. Par elles-mêmes, les âmes ne sont toutes que faiblesse, des riens. Mais dans la grâce, l’âme n’est plus seule. Elle est avec Dieu.  




(...)




15 juin 
Cahiers de 1943
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Message par M8735 Sam 2 Mar - 12:10

1er samedi du mois

Condition pour entendre et voir Jésus





Jésus dit: 








"(...) Pour ne pas avoir peur de ma voix et de mon visage, il faut une âme vide de fautes graves. Les imperfections n’empêchent pas qu’il subsiste encore en vous ce minimum de courage qui vous permet d’entendre ma Parole sans vous évanouir. Si pour la mériter vous aviez dû être sans imperfections, aucun mortel ne l’aurait entendue, hormis ma Mère. (...)"








23 juin
Cahiers de 1943
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La douce lumière de Marie





Jésus dit :








“L’œil humain ne peut fixer le soleil, tandis qu’il peut regarder la lune. L’œil de l’âme ne peut fixer la perfection de Dieu telle qu’elle est. Mais il peut regarder la perfection de Marie.








Marie est comme la lune par rapport au soleil. Elle en est éclairée et elle réfléchit sur vous la lumière qui l’a éclairée, mais en l’adoucissant de ces vapeurs mystiques qui la rendent supportable à votre nature limitée. C’est pour cela que, depuis des siècles, je la propose comme modèle à vous tous que j’ai voulus pour frères, justement en Marie.








Elle est la Mère. Quelle douceur pour les enfants que de regarder la mère ! Je vous l’ai donnée pour cela, pour que vous puissiez avoir une douce Majesté dont la splendeur vous ravisse, mais sans vous éblouir.
C’est seulement à des âmes spéciales, que j’ai choisies pour des raisons sans appel, que je me suis montré dans tout mon éclat de Dieu-Homme, d’intelligence et de perfection absolue. Mais avec ce don, j’ai dû leur en faire un autre qui les rende capables de supporter ma connaissance sans en être anéanties.








Tandis que Marie, vous pouvez tous la regarder. Non pas parce qu’elle est semblable à vous.
 Oh ! Non ! 
Sa pureté est si haute que moi, son Fils, la traite avec vénération. Sa perfection est telle que le
Paradis tout entier s’incline devant son trône sur lequel descendent l’éternel sourire et l’éternelle splendeur de Notre Trinité. Mais cette splendeur, qui l’imprègne et la divinise plus que toute autre créature, est tamisée par la blancheur éclatante des voiles de sa chair immaculée, de sorte qu’elle rayonne comme une étoile, recueillant toute la lumière de Dieu et la diffusant telle une douce luminosité sur tous les êtres.








Et puis elle est éternellement votre Mère. Et de la mère, elle possède la pitié qui excuse, qui intercède, qui forme patiemment. Grande est la joie de Marie lorsqu’elle peut dire à celui qui l’aime : »Aime mon Fils ». Grande est ma joie lorsque je peux dire à celui qui m’aime : « Aime ma Mère ».Et très grande est notre joie lorsque nous voyons l’un d’entre vous qui, se détachant de mes pieds, va à Marie, ou un autre qui, se détachant du sein de Marie, vient à moi. Car la Mère se réjouit de donner au Fils d’autres personnes remplies d’amour pour lui, et le Fils se réjouit de voir sa Mère aimée par d’autres. Notre gloire ne cherche pas à écraser, mais se complète dans la gloire de l’autre.








Je te dis donc : »Aime Marie. Je te donne à celle qui t’aime et qui t’illuminera par la seule suavité de son sourire. »








27 juin
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Message par M8735 Dim 10 Mar - 9:57

»Elle était la Femme qui rassemblait en elle toutes les souffrances de la femme"








(…) dis en mon Nom à ceux qui pourraient commenter irrévérencieusement les paroles de ma Mère [lors de la sépulture] qu’en cette heure-là elle était, elle, la Femme. La Femme qui rassemblait en elle toutes les souffrances de la femme — elles leur ont été apportées par la faute de la première d’entre elles — et qui devait les expier tout comme j’avais, moi, rassemblé toutes les souffrances de l’homme pour pouvoir les expier.




A ceux qui nient que Marie ait pu souffrir en raison de sa sainteté, dis qu’elle a tout enduré, comme aucune de ses sœurs du même sexe, tout hormis les souffrances de l’enfantement, puisque la faute et la malédiction d’Eve n’étaient pas en elle, et celles de l’agonie physique pour la même raison. Elle a donné le jour à son Fils de son sein immaculé, et elle a donné à Dieu son esprit sans tache, comme il avait été décrété par le Créateur que tous les fils d’Adam les lui donnent, si la faute ne les avait pas liés à la Douleur.




Dis-leur que, puisque j’étais, moi, l’Expiateur principal, il m’a bien fallu subir même la souffrance de la mort, et de cette mort-là, alors que j’étais le Saint des saints.




Dis ceci à ceux qui nient que Marie ait pu souffrir dans son âme, dans son esprit et dans sa chair aux heures expiatoires de la Passion: je peux faire participer à mes souffrances et marquer de mes plaies l’un de mes serviteurs ou l’une de mes servantes (créatures qui m’aiment mais dont l’amour est toujours très relatif) ; par conséquent, comment n’aurais-je pas pu associer à ces souffrances et y faire participer — pour que la valeur de la souffrance du Fils de Dieu s’augmente de la valeur de celle qui est pleine de grâce — ma Mère, Marie la Sainte, Marie la Charité, elle qui est inférieure seulement à Dieu, elle qui m’aimait à la perfection en tant que Maman, puisque, étant immaculée, elle possédait la perfection de sentiment, et en tant que croyante puisque, dans sa sainteté, elle m’a aimé comme personne?




Elle était Mère, ô hommes! Elle m’avait porté, engendré, enfanté, élevé. Elle n’était pas d’une nature insensible, mais dotée de nerfs et d’un cœur. Elle était chair, et non pas esprit seulement. Sa chair était pure, certes, mais encore de la chair. Si, moi, j’ai pleuré et sué du sang, aurait-elle pu ne pas pleurer, et pleurer des larmes de sang?




J’étais son Fils, ô hommes! Je n’étais pas un fantôme. J’étais chair, j’étais sa chair. C’est en sa propre chair qu’elle voyait, avec une parfaite prescience, les fouets frapper la mienne, les épines la pénétrer, les coups tomber, les pierres l’atteindre, les clous y entrer et, de par sa sainteté, elle les recevait en elle.




Réfléchissez, ô hommes! Vous prétendez croire à la communion des saints, qui est l’union des prières et des souffrances aux mérites infinis du Christ pour les besoins des âmes, et vous ne pouvez pas admettre que la première à y participer fut Marie, ma Sainte et la vôtre?


*: voir livre 9 ou 10(NE)de la Passion:chapitres 30, 31 et 32 ( les lamentations de Marie) 




Cahiers de 1944 (15 mars)
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Message par M8735 Ven 15 Mar - 20:40

A l'occasion de la fête de Saint Joseph (19 mars), ce texte où Marie nous parle de son chaste époux:








La sainte Vierge évoque sa rencontre avec saint Joseph: éloge de la pureté angélique de saint Joseph.












Marie dit:




« L’ardent désir de mon âme était de rester vierge au Temple ma vie durant, pour louer le Seigneur et prier pour que l’Emmanuel soit accordé à ceux qui attendent depuis des siècles sa venue de grâce.




Par conséquent, lorsque le grand-prêtre me fit part de sa volonté d’arranger mon mariage, ma vie intérieure fut troublée pour la première fois. La seconde fois, ce fut lors de l’annonce de l’ange.




 Je connus un moment de désarroi, d’accablement car, Maria, il me semblait que le Seigneur refusait mon offrande de vierge parce qu’il ne la trouvait pas digne de sa Perfection. Je m’examinai moi-même pour trouver ce en quoi j'avais déplu au Seigneur puisque, naturellement, jamais je n’aurais pu penser le moindre instant que la Justice divine puisse être injuste. Mais je trouvai la réponse et la paix dans cet humble examen de conscience.




L’Esprit me dit, avec sa lumineuse voix d’amour, que cette volonté du grand-prêtre, qui correspondait à la volonté de Dieu, n’était pas une régression aux yeux de Dieu, mais une avancée dans les degrés de l’esprit; il ajouta que, puisque c’était la volonté du Seigneur, le simple fait de l’accueillir avec une prompte obéissance me mériterait des bénédictions et des mérites ainsi qu’une union plus intense à mon saint Seigneur Dieu.




C’est alors avec une joyeuse obéissance que je dis à Dieu, par l’intermédiaire de son prêtre: "Me voici, Seigneur, pour faire ta volonté et non la mienne." Ces mots de mon Fils avaient fleuri, bien des années avant, sur les lèvres et dans le cœur de sa Mère.




En échange de mon obéissance, je demandai seulement que Dieu accorde à sa servante un époux qui ne représente pas, pour ma virginité consacrée au Seigneur, une violence perturbatrice et un mépris ironique, mais qu’il soit un compagnon respectueux et saint pour qui la crainte et l’amour de Dieu soient lumière au cœur pour comprendre l’âme de sa femme. Je n’ai rien demandé d’autre. La beauté, la jeunesse, une position sociale, la richesse, tout cela était à mes yeux tellement négligeable que cela ne méritait pas la moindre pensée. J’ai demandé que mon futur époux soit "saint ". Et je ne me suis occupée de rien d’autre.




La première condition, trop négligée dans vos mariages actuels, est de se tourner vers Dieu pour lui demander de vous accorder un compagnon conforme à votre caractère et à votre position et, surtout, un compagnon "juste à ses yeux". Vous ne demandez rien à Dieu en cette heure décisive de la vie de la femme, et vous ne tenez compte ni de votre âme ni de celle de votre compagnon. Il vous suffit qu’il soit beau, riche, jeune, influent dans le monde. Tout le reste n’est d’aucun poids au moment du choix. Malheureusement, c’est après les noces que cela prend de l’importance, et bien des mariages sont une désillusion; ils se bornent à n’être que cela si l’épouse est une femme aux sentiments chrétiens. Mais si même cela lui manque, le mariage tourne au désastre, dont des innocents sont les victimes expiatoires, et se termine bien souvent par un double adultère. Vous mettez votre âme en péril, et souvent vous l’amenez à la mort, parce que vous ne considérez dans le mariage que des buts humains au lieu de vous tourner vers le Père des cieux en cette heure solennelle.




A la vue de Joseph, toute mon anxiété naturelle disparut comme un nuage qui se dissout pour devenir arc-en-ciel. Il m’a suffi de le regarder dans les yeux pour y lire qu’il était un homme honnête, fidèle, pur, un juste. Son âge, qui était deux fois le mien, lui avait laissé le regard limpide d’un enfant, parce que le Mal avait eu beau s’agiter autour de lui, qui vivait dans le monde, il n’avait pu pénétrer dans son cœur rempli d’amour pour Dieu.




C’est avec une grande confiance que je mis ma main dans la sienne je sentais que j'avais trouvé en lui un père aimant, un époux fidèle, un compagnon chaste, qui allait être semblable à l’olivier et au figuier qui ombragent la petite maison et la défendent contre les vents et contre l’ardeur du soleil, tout en procurant délassement et réconfort de douceur et de nourriture!




Mon doux époux qui ne m’a jamais déçue! Comme il m’aimait réellement, il a cru en moi en dépit des apparences, il m’a caché ses larmes pour ne pas me troubler, il n’eut pour moi que sourires et secours; il m’a guidée comme sa fille putative, en me tenant par la main pour me faire sentir qu’il m’était tout proche par son amour, il écartait de moi tout obstacle, il prévenait mes besoins, il était patient, silencieux et chaste, chaste comme seul un ange peut l’être.




Oh oui! Que le Seigneur en soit béni! Moi, que l’Eternel avait prédestinée à être Reine de ses anges, j’eus, sur terre déjà, deux anges pour sujets: mon ange gardien dont je sentais l’invisible présence voleter continuellement à mes côtés avec des éclairs de lumière et un parfum céleste, et mon angélique époux: sa chair n’étant pas obscurcie par un désir de sang, il vivait auprès de la mienne comme si nous étions deux lys épanouis dans un même parterre qui se parfument mutuellement et fleurissent pour le Seigneur, sont un exemple l’un pour l’autre pour s’élever plus haut, vers Dieu, et pour embaumer plus fort par amour de Dieu et de son compagnon, mais qui n’unissent jamais leur bouches fleuries en un baiser qui souille de pollen la soie angélique de leur habit de pureté.




Mon Joseph saint et béni! Mon cœur n’a jamais cessé de remercier Dieu de me l’avoir donné pour époux car, en Père saint, le Seigneur a pris soin de sa servante; il a créé cette vivante défense de ma virginité, tirée du Temple, et le souffle du monde se brisait contre Joseph sans que le fracas ou la puanteur de la méchanceté humaine pénètre là où la Vierge éternelle continuait à louer le Seigneur comme si elle était préposée au service de l’autel, au-delà du Saint des Saints, là où resplendissait la gloire du Dieu éternel. »




11 janvier
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Message par M8735 Sam 23 Mar - 12:04

Le Maudit ne supporte ni la croix ni le nom de ma Mère"








Jésus dit:




« Ecris: "La croix a tout pouvoir contre le pouvoir du démon ", puis décris ce que tu verras.
C’est la semaine de la Passion, celle qui prépare au triomphe de la croix. La croix est recouverte d’un voile sur les autels, mais le Crucifié est plus que jamais à l’œuvre sur son glorieux échafaud, derrière son voile, pour ceux qui l’aiment et l’invoquent.
(…)




Jésus me dit ensuite:




«Toi, tu as expérimenté la puissance de la croix. (…) tu as toi-même vu Satan s’enfuir sous ta main brandissant ma croix. Mais comme ceux qui croient ainsi sont peu nombreux! Et puisqu’ils ne croient pas, ils n’ont pas recours à ce signe béni.




(…)  j'ai dit: "A celui qui croit en moi je donnerai le pouvoir de fouler aux pieds les serpents, scorpions, et toute la puissance de l’Ennemi et rien ne pourra lui nuire."




Que ta foi augmente à chaque battement de cœur. Et si celui-ci, par fatigue, ralentit ses battements, que ta foi n’en fasse pas autant.




Plus l’heure de la réunion avec Dieu est proche, plus il faut que la foi grandisse. En effet, Satan ne s’est jamais lassé de vous troubler par ses manigances et, comme il est rusé, féroce, flatteur, il a toujours cherché à vous faire fléchir à force de sourires, de chants, de rugissements, de sifflements, de caresses et de coups de griffes; mais à l’heure de la mort, il augmente ses agissements pour vous arracher au ciel. C’est bien là l’heure d’étreindre la croix, pour que les ondes de la tourmente finale de Satan ne puissent vous submerger. Ensuite vient la Paix éternelle.




Courage, Maria. Que la croix soit ta force maintenant et à l’heure de ta mort.




Que la croix de la mort, la dernière croix de l’homme, ait deux bras : que l’un soit ma croix, et l’autre le nom de Marie. Alors la mort arrive dans la paix de ceux qui sont délivrés même de la proximité de Satan. Car lui, le Maudit, ne supporte ni la croix ni le nom de ma Mère.




Il faut faire connaître cela à beaucoup. Tous, en effet, vous devrez mourir et, tous, vous avez besoin de cet enseignement pour sortir vainqueurs de l’ultime piège de celui qui vous hait infiniment.»
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29 mars
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Message par M8735 Lun 25 Mar - 14:34

Solennité de l’annonciation
25 mars




“La plénitude fut en moi lorsque je ne fis qu’un avec mon Fils”








Marie dit :




“Du jour où j’ai porté le Fils en moi, j’ai vu toute chose d’un autre oeil. Dans l’air qui m’entourait, dans le soleil qui me réchauffait, dans le rayon de lune qui descendait dans ma petite chambre pour me tenir compagnie pendant mes méditations nocturnes, dans l’éclat des étoiles, dans les fleurs de mon petit jardin ou des champs de Nazareth, dans l’eau qui chantait dans la fontaine que Joseph avait construite pour m’éviter la fatigue physique et morale d’avoir à sor­tir de ma solitude quasi-habituelle, dans les petits agneaux à la voix d’enfant, je voyais mon Seigneur, le Père de mon Fils, l’Époux de mon esprit virginal; je voyais surtout mon Enfant pour qui tout avait été fait. Ses yeux étaient ouverts en moi et je voyais avec les yeux de mon Dieu qui était mon Enfant.




Les vertus augmentaient en puissance en moi comme le flux d’une marée montante, et plus mon Enfant grandissait et plus sa perfection infinie pénétrait sa Maman, comme si la puissance qui se dégagerait de lui pendant les trois ans de son ministère se répandait en rayons d’éther spirituel pour me renouveler entièrement.




Oh ! fille ! Dieu dans sa bonté m’a fait saluer comme ‘Pleine de grâce’. Mais la plénitude fut en moi lorsque je ne fis qu’un avec mon Fils. C’est alors que mon âme, une avec Dieu, eut l’abondance des vertus de Dieu.




La Charité fut prééminente à ce moment-là. Si j’aimais avant, je surpassai ensuite l’amour de la créature, parce que j’aimai avec le cœur de la Mère de Dieu. Je brûlai. L’incendie est un voile de givre sur la campagne en hiver comparé à l’ardeur qui était en moi. Je vis les créatures, non plus avec une pensée de femme, mais avec l’esprit de l’Épouse du Très-Haut et de la Mère du Rédempteur. Ces créatures étaient les miennes.




Ma maternité spirituelle commença alors, puisque, non, il ne fut pas nécessaire que Siméon parlât pour que je connusse mon destin. Je savais, car je possédais la Sagesse en moi. Elle devenait chair en moi et ses paroles coulaient comme le sang dans mon être et af­fluaient au cœur où je les gardais. La vie future de mon Fils n’eut pas de secrets pour sa Maman qui le portait. Et si c’était une torture, car j’étais Femme, c’était aussi une béatitude pareille à celle de mon Enfant, puisque faire la volonté de Dieu et racheter les âmes pour ré­unir à Dieu ceux qui sont séparés de lui et obtenir l’annulation de la faute et l’augmentation de la gloire du Père, c’est ce qui fait le bonheur des vrais enfants de Dieu. Et mon doux Jésus et moi, sa Mère par la bonté du Père, sommes la souche de la famille.




Quand on aime réellement, on ne vit pas pour soi, mais pour les autres. Quand on possède Dieu, on aime parfaitement et toutes les autres perfections viennent derrière la charité. Même les sens hu­mains se perfectionnent du fait que tout ce qui nous entoure acquiert une lumière, une voix, une couleur différentes et que surtout, tout porte un signe que seuls voient ceux qui possèdent Dieu : le sien, saint et ineffable; et il n’est pas nécessaire de prononcer des mots pour prier, puisqu’il suffit que notre regard se pose sur les choses créées pour que notre cœur s’élève dans l’oraison plus haute qui soit, la fusion avec le Créateur.




Chantons alors le Magnificat pour toutes les choses que le Créateur a faites pour nous, car, Maria, lorsque nous nous donnons à Dieu, Dieu fait des reines de nous et nous confie ses possessions, de sorte que même la plus humble d’entre nous peut affirmer : ‘Mon âme ma­gnifie son Seigneur, qui a regardé sa servante pour laquelle il a fait de grandes choses, et mon nom dorénavant est «bienheureuse» !’.”




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1er décembre
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Message par sofoyal Lun 25 Mar - 14:58

L'Amour et la Grâce de Marie...
C'est phénoménal...
C'est grand comme Dieu.
Merci pour ce partage @Marylie!


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Message par M8735 Sam 11 Mai - 19:03

•Une pluie de roses sur le monde•Chaque Ave du Rosaire est une grâce pour le monde•
•Marie distribue , dans le Rosaire, les mérites du Rédempteur•La joie d’accomplir la Volonté 
de Dieu en multiplie le mérite par cent•La façon dont Marie récite le Rosaire•
Marie à Lourdes et à Fatima

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Le 5 mai 1947
Notre-Dame de Fatima. 

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie Image020 Le chapelet du matin... puis les trois chapelets de l’après-midi et les roses d’or. Chaque "Je vous salue, Marie" est une rose qui tombe du chapelet à quinze dizaines de Marie, car chaque perle s’est changée en rose d’or, et la Vierge en détache une à chaque "Je vous salue, Marie" que je dis, et la laisse tomber sur le monde  [1]... aux endroits que j'ai reconnus et sur les pays qui le méritent. Comme il était beau de dire le rosaire avec elle ! Je ne m’en lassais jamais... J’ai encore dans les yeux la cascade lumineuse des roses d’or et dans le cœur la béatitude d’être restée avec la Mère de Dieu pendant tant d’heures...
Le 8 mai 1947
En m’apparaissant comme elle le fait, Notre-Dame de Fatima me dit :            

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie Image020 "Le 5, je t’ai donné la vision intellectuelle de ce qu’est un rosaire bien récité : une pluie de roses sur le monde. À chaque "Je vous salue, Marie" qu’une âme aimante dit avec amour et foi, je laisse tomber une grâce. Où ? Partout : sur les justes pour les rendre meilleurs, sur les pécheurs pour les mener à la repentance. Tant, tant de grâces pleuvent grâce aux "Je vous salue, Marie" du rosaire !       

Des roses blanches, rouges, dorées. Les roses blanches des mystères joyeux, les rouges des douloureux, les dorées des glorieux. Toutes ont un grand pouvoir de grâces en raison des mérites de mon Jésus. Ce sont en effet ses mérites infinis qui donnent toute leur valeur à la prière. Car tout ce qu’il y a de bon et de saint existe et advient par lui. Je les répands, mais c’est lui qui les confirme[2].Oh, mon petit enfant béni et mon Seigneur !         
 Je vous donne les roses blanches des très grands mérites de l’innocence de mon Fils, innocence parfaite parce que divine et parce que l’Homme a volontairement voulu la garder telle. Je vous donne les roses pourpres des mérites infinis de la souffrance de mon Fils, consommée tout aussi volontairement. Je vous donne les roses dorées de sa charité absolument parfaite. Je vous donne tout ce qui appartient à mon Fils, et tout cela vous sanctifie et vous sauve. Oh, moi je ne suis rien, je disparais dans sa splendeur, je fais seulement le geste de donner, mais lui, lui seul est la source inépuisable de toutes les grâces !        

   Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie Image020 Quant à vous, mes âmes bien-aimées, écoutez mes paroles: accomplissez joyeusement la volonté du Seigneur. Faire sa sainte volonté avec tristesse en réduit de moitié le grand mérite. Bien sûr, la résignation est déjà récompensée par Dieu. Mais la joie d’accomplir la volonté de Dieu en multiplie le mérite par cent et donc aussi la récompense d’avoir fait cette volonté divine, qui est toujours, toujours, toujours juste, quand bien même cela ne le paraît pas à l’homme. Ainsi, mes bien-aimées, vous nous plairez, à lui comme à moi, qui suis votre Mère. Soyez en paix sous mon regard qui ne vous abandonne pas."  


Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie Image020 Note personnelle.  


Aujourd’hui encore, le 8, je récite le rosaire en compagnie de Notre-Dame de Fatima ! Mais aujourd’hui, la Vierge ne détache pas les roses, et elle m’explique la raison de son geste symbolique du 5. Je connais maintenant la valeur d’un "Je vous salue, Marie" bien dit ! Le chapelet des quinze dizaines en comprenait cinq de roses blanches comme des perles, cinq de roses rouges comme des rubis, et cinq dorées comme l’autre jour. En l’égrenant, Marie disait le "Gloire à Dieu" puis la première partie du Notre-Père — de "Notre Père", jusqu’à "comme au ciel" —, et des "Je vous salue, Marie" — de "et Jésus" à "béni", en sautant "le fruit de vos entrailles"—; ce faisant, elle portait sur le monde, en bas, un regard indescriptible de paix, d’amour, de pitié, et avait un sourire légèrement douloureux en dépit de sa douceur. 




Voilà ! J’ai compris pourquoi Notre-Dame de Fatima m’attire tant, plus encore que celle de Lourdes que, pourtant, j’aime beaucoup: parce qu’elle est plus à nous, plus Maman.






Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie Image020 Celle de Lourdes regarde le ciel... on dirait qu’elle désire y retourner, se perdre en Dieu: elle est l’Immaculée Conception, la Femme du ciel. Celle de Fatima nous regarde, nous, elle regarde la pauvre terre où elle était femme comme toute autre créature et dont elle connaît les tristesses et les besoins, cette pauvre terre qui a un tel besoin d’elle, et elle est toute pitié pour nous: elle est notre Mère, c’est le cœur de Marie qui nous aime et nous surveille... La première est tournée vers le Seigneur et vers les anges. Mais celle de Fatima est tournée vers nous, les pécheurs. Elle prie pour nous... Elle est vraiment la "Maman" toute pure et très compatissante... 

http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/470505.htm#_ftnref1

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Message par M8735 Ven 17 Mai - 22:48

Première méditation sur  le « Je vous salue Marie »- Ave Maria 


•Bienheureuses les lèvres et les contrées où l’on dit l’Ave Maria•La salutation qui purifie les lèvres et le coeur• Si vous saviez les dire, vous ne seriez jamais affligés• Dieu est en Elle• Tout est possible à la Miséricorde de Dieu et à la puissance de Marie• La Corédemption de Marie 



Jésus dit :    

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie Image020 "Bienheureuses les lèvres et les contrées où l’on dit Ave Maria.        

Ave : je te salue. Du plus petit au plus grand, de l’enfant au parent, de l’inférieur au supérieur, tous sont tenus, de par la loi de la courtoisie humaine, de prononcer souvent cette salutation respectueuse, pleine d’égards ou amoureuse selon les circonstances.     



Mes frères et sœurs ne peuvent refuser cet acte d’amour révérenciel à la Maman parfaite que nous avons au Ciel.  

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie Image033 Ave Maria. Je te salue, Marie. C’est une salutation qui purifie les lèvres et le cœur parce qu’on ne peut dire ces mots, de façon réfléchie et sincère, sans se sentir devenir meilleur ! C’est comme si on s’approchait d’une source de lumière angélique et d’une oasis de lys en fleur.    

Je te salue, la parole de l’ange 
[1], qu’il vous est permis de dire pour saluer Celle que saluent avec amour les Trois Personnes [2], l’invocation qui sauve, ayez-la toujours sur les lèvres. Mais pas comme un mouvement machinal qui exclut l’âme, mais bien comme un mouvement de l’esprit qui s’incline devant la royauté de Marie et s’élève vers son cœur de mère.     



Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie Image033 Si vous saviez dire avec un esprit véritable ces mots, même seulement ces petits mots, vous seriez meilleurs, plus purs, plus charitables. Parce que les yeux de votre esprit seraient alors fixés sur Marie, et sa sainteté entrerait dans votre cœur à travers cette contemplation. Si vous saviez les dire, vous ne seriez jamais affligés. Car elle est la source des grâces et de la miséricorde [3]. Les portes de la miséricorde divine s’ouvrent, non seulement sous la poussée de la main de ma Mère, mais à son simple regard.          

Je le dis une deuxième fois : bienheureuses les lèvres et les contrées où l’on dit Ave Maria. Mais où on le dit comme il se doit. Car s’il est vrai qu’on ne se moque pas de Dieu, il est aussi vrai qu’on ne trompe pas Marie.       




Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie Image033 Souvenez-vous qu’elle est la Fille du Père, la Mère du Fils, l’Épouse de l’Esprit Saint, et que sa fusion avec la Trinité est parfaite. Par conséquent, elle possède la puissance, l’intelligence et la sagesse de son Seigneur. Et elle les possède dans leur plénitude absolue.       

Inutile d’aller à Marie avec l’âme souillée par la corruption et la haine. Elle est une Mère pour vous et elle sait panser vos blessures, mais elle veut voir en vous au moins le désir d’en guérir.           

À quoi sert de se tourner vers Marie, la Très Pure, si aussitôt que vous avez quitté son autel et fini de prononcer son nom, vous allez commettre le péché de la chair ou proférer des blasphèmes ? À quoi sert de se tourner vers Marie, la Compatissante, si tout de suite après, ou en même temps, vous avez la rancune au cœur et, sur les lèvres, des malédictions envers vos frères et sœurs ? Que peut faire pour vous cette Salvatrice si vous détruisez, de votre volonté perverse, votre salut ?  



Tout est possible à la miséricorde de Dieu et à la puissance de Marie, mais pourquoi risquer la vie éternelle en attendant d’obtenir la bonne volonté de se repentir à l’heure de la mort ? Ne serait-il pas bon, puisque vous ne savez pas quand vous serez appelés à mes portes, d’être les vrais amis de Marie pendant toute la vie et avoir ainsi la garantie d’être sauvés ?



Car, je le répète, l’amitié avec Marie est une source de perfection parce qu’elle inspire et transmet à l’âme les vertus de l’Amie élue, que Dieu n’a pas dédaignées et qu’il vous a accordées comme couronnement de l’œuvre rédemptrice de son Fils. Moi, le Christ, je vous ai sauvés par la douleur et le sang; Marie, elle, par la douleur et les pleurs [4], et elle voudrait vous sauver par son amour et son sourire."     
Marie Chapelet Marie 
       
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Message par M8735 Ven 31 Mai - 11:20

Marie était la Toute Sainte et elle portait le saint des saints.


Elle possédait donc la perfection de la sainteté humaine déjà tellement divinisée qu’elle était presque l’égale de son Dieu.
Elle possédait la Perfection divine qui avait revêtu la chair en lui demandant de la nourrir de son sang vierge, de la former, d’être son refuge pendant les neuf mois de son développement d’homme.

Dieu se nourrissait de Marie. L’Homme-Dieu est fait de Marie, et, de ma Mère très suave, j’ai pris les caractéristiques physiques et morales de douceur, de bonté, de patience. Le Père m’a laissé la perfection, mais, de la Femme bénie qui fut mon chaste nid, j’ai voulu assumer le vêtement physique et le plus précieux vêtement moral du caractère.





Marie étant la plus sainte des créatures qu’a portées la Terre, la sainteté émanait d’elle, non pas comme d’un vase clos dont filtrent des molécules de parfum, mais comme d’un astre en feu qui dégage des vapeurs et des rayons d’une puissance surnaturelle.



Si le Baptiste sursauta dans le sein de sa mère en recevant la vague de la Grâce qui émanait de Marie et en resta sanctifié, l’émanation ayant été si puissante qu’elle avait franchi la barrière de la chair au-delà de laquelle le fruit de Zacharie et d’Élisabeth se formait pour devenir mon évangélisateur (Évangile veut dire ‘bonne nouvelle’ et Jean donna aux humains la ‘bonne nouvelle’ de ma présence parmi les humains; 


je ne fais donc pas erreur en le nommant mon évangélisateur, et je le dis pour ceux qui ergotent sur le mot),  ceux qui s’approchaient directement de Marie ne pouvaient pas ne pas en subir les conséquences.



Elle laissa derrière elle un sillage de sainteté opérante et, à condition de ne pas repousser la Grâce, les cœurs qui s’étaient approchés d’elle devinrent prédestinés à la sainteté. 




Quand on saura tout sur l’humain, vous verrez que, parmi les premiers disciples du Fils de Marie, il y en a beaucoup qui eurent avec elle quelque rapport, même fortuit, et en restèrent lavés et pénétrés par la Grâce qui émanait d’elle. 


Vous connaîtrez alors de nombreux prodiges qui furent opérés par ma toute Belle et toute Grâce.



Marie convertit maintenant les cœurs les plus durs et elle sauve les pécheurs les plus obstinés, mais le cycle de son pouvoir n’a pas commencé seulement le jour où  Étoile qui remonte aux Cieux  elle fut élevée à se reposer de nouveau sur mon cœur et à rendre le Paradis plus beau pour moi, à le rendre complet, puisque désormais elle y était, cette Maman que j’ai aimée infiniment et à qui je dois tout, en tant qu’homme, en retour de tout ce que j’ai eu d’elle. 




La sanctification des peuples à travers Marie commença au moment où l’Esprit fit d’elle une mère et le Fils de Dieu prit chair dans son sein bienheureux.




Marie Chapelet Marie

Cahiers de 1943, 28 novembre 


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Message par M8735 Lun 10 Juin - 15:13

Marie, Mère de l’Église 








Les unes et les autres ont du mal à se réveiller, fatigués comme ils le sont. Mais Marie est éveillée, mais immobile à cause de l'enfant qui dort recroquevillé sur son sein, sa petite tête sous le menton de Marie. La Mère, voyant apparaître sur le seuil de la caverne son Jésus, Lui sourit de ses doux yeux bleu clair et ses joues se colorent de rosé par la joie de le voir. Elle se dégage de l'enfant, qui pleurniche un peu d'être remué, et elle se lève et va vers Jésus de son pas silencieux légèrement ondoyant, de colombe pudique.      

"Que Dieu te bénisse, mon Fils, en ce jour."   

"Que Dieu soit avec toi, Maman. La nuit a été dure pour toi ?"            

"Du tout. Bienheureuse, au contraire. Il me semblait t'avoir tout petit dans mes bras... Et j'ai rêvé qu'il te sortait de la bouche une sorte de fleuve d'or résonnant avec une douceur que l'on ne peut dire, et une voix qui disait... Oh ! quelle voix ! "C'est la Parole qui enrichit le monde et donne la béatitude à celui qui l'écoute et lui obéit. Sans limite dans sa puissance, dans le temps, dans l'espace, Elle sauvera". Oh ! mon Fils ! Et c'est Toi, mon Fils, cette Parole ! Comment faire à tant vivre et tant faire pour pouvoir remercier l'Éternel de m'avoir faite ta Mère ?"          

"Ne t'en mets pas en peine, Maman ! Chaque battement de ton cœur est pour Dieu une récompense. Tu es pour Dieu une vivante louange et toujours tu le seras, Maman. Tu le remercies depuis que tu existes..."    

"Il ne me semble pas le faire suffisamment, Jésus. C'est si grand, si grand ce que Dieu a fait pour moi ! Qu'est-ce que je fais moi, enfin, de plus que toutes ces femmes bonnes, qui sont tes disciples avec moi ? Dis-le-Lui, Toi, mon Fils, à notre Père, qu'il me permette de le remercier comme le don le mérite."    





Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie Balise"Ma Mère ! Et crois-tu que le Père ait besoin que je Lui demande cela pour toi ? Lui a déjà préparé pour toi le sacrifice que tu devras consommer pour cette louange parfaite. Et tu seras parfaite quand tu l'auras accompli..."    





Mon Jésus !... Je comprends ce que tu veux dire... Mais serai-je capable de penser à cette heure-là ?... Ta pauvre Maman..."          

"La bienheureuse Épouse de l'Amour éternel ! Maman, tu es cela. Et l'Amour pensera en toi."   

"Tu le dis, mon Fils, et moi, je me repose sur ta Parole. Mais, Toi... prie pour moi, à cette heure qu'aucun d'entre eux ne comprend... et qui est déjà imminente... N'est-ce pas vrai ? N'est-ce pas vrai peut-être ?"             

Dire l'expression du visage de Marie pendant ce dialogue, est chose impossible. Il n'y a pas d'écrivain qui puisse la traduire en langage humain sans l'abîmer par des mièvreries ou des teintes imprécises. Seul celui qui a le cœur, le cœur bon, tout en étant viril, peut donner mentalement au visage de Marie l'expression réelle qu'il a en ce moment.      

Jésus la regarde... Autre expression intraduisible en notre pauvre langage, et il lui répond : "Et toi, prie pour Moi à l'heure de la mort... Oui. Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie Balise 

Aucun d'entre eux ne comprend... 
Ce n'est pas leur faute.
 C'est Satan qui crée les fumées pour qu'ils ne voient pas et qu'ils soient comme ivres et sourds et donc non préparés... et plus faciles à fléchir...
 Mais toi et Moi, nous les sauverons malgré les embûches de Satan.




 Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie Balise Dès maintenant je te les confie, ma Mère. Souviens-toi de ces paroles : je te les confie. Je te donne mon héritage. Je n'ai rien sur la Terre qu'une Mère et elle je l'offre à Dieu : Hostie avec l'Hostie; et mon Église, et elle je la confie à toi. Sois pour elle une Nourrice. 




Il y a peu de temps, je pensais aux nombreux hommes en lesquels, au cours des siècles, revivrait l'homme de Kériot avec toutes ses tares. Et je pensais que quelqu'un qui ne serait pas Jésus le repousserait, cet être taré. Mais Moi, je ne le repousserai pas. Je suis Jésus. 




Toi, pendant le temps que tu resteras sur la terre, venant après Pierre dans la hiérarchie ecclésiastique, lui Chef et toi fidèle, mais la première avant tous comme Mère de l'Église puisque tu m'as enfanté Moi, Chef de ce Corps mystique, toi ne repousse pas les nombreux Judas, mais secours-les et apprends à Pierre, aux frères, à Jean, Jacques, Simon, Philippe, Barthélemy, André, Thomas et Matthieu à ne pas repousser mais à secourir. 
Défends-moi dans ceux qui me suivent, et défends-moi contre ceux qui voudront disperser et démembrer l'Église naissante. Et au cours des siècles, ô Mère, sois toujours Celle qui intercède et protège, défend, aide mon Église, mes Prêtres et mes fidèles, du Mal, et du Châtiment, d'eux-mêmes...       





Que de Judas, ô Mère, au cours des siècles ! Et combien qui ressemblent à des déficients incapables de comprendre, ou à des aveugles qui ne savent pas voir et à des sourds qui ne savent pas entendre, ou à des estropiés et des paralytiques qui ne savent pas venir... Mère, tous sous ton manteau ! Toi seule peux et pourras changer les décrets de châtiments de l'Éternel pour un ou pour plusieurs. Car il n'y aura rien que la Triade pourra jamais refuser à sa Fleur."     

"J'agirai ainsi, Fils. Pour ce qui dépend de moi, va en paix vers ton but. Ta Mère est ici pour te défendre dans ton Église, toujours." 

"Que Dieu te bénisse, Maman... Viens ! Je vais te cueillir des calices de fleurs pleins d'une rosée parfumée, et tu t'en rafraîchiras le visage comme Moi je l'ai fait. Ils nous ont été préparés par notre Père très Saint, et les oiseaux me les ont indiqués. 

Regarde comme tout sert dans la Création ordonnée de Dieu ! Ce plateau surélevé et près du lac, si fertile à cause des nuées qui montent de la Mer de Galilée et des grands arbres qui attirent la rosée, permettant cette luxuriance d'herbes et de fleurs, même pendant la sécheresse de l'été. 
Cette pluie abondante de rosée pour emplir ces calices pour que ses enfants bien-aimés puissent se laver le visage... Voilà ce que le Père a préparé pour ceux qui l'aiment. Tiens. L'eau de Dieu dans le calice de Dieu pour rafraîchir l'Ève du nouveau Paradis." 
Et Jésus cueille ces fleurs très larges, dont je ne sais pas le nom, et il verse dans les mains de Marie l'eau qui s'est rassemblée au fond... 

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie C1c95410
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Message par M8735 Dim 21 Juil - 16:22

La divine maternité de Marie est la preuve vivante de son adhésion à la volonté de Dieu.









Soyez des fils et des filles, mes créatures. Aimez, aimez notre bon Père qui est aux Cieux. Aimez-le autant que vous le pouvez. Il vous sera alors facile de suivre sa volonté bénie et de vous faire un destin de gloire éternelle.

Moi qui l’ai aimé à la perfection, je l’ai contenté jusqu’au sacrifice de ma divinité qui, pendant trente-trois ans, s’est exilée des Cieux, et de ma vie qui fut détruite dans le martyre le plus atroce de la chair, de l’intellect, du cœur et de l’esprit.

Ma Mère, qui vient après moi dans sa capacité d’aimer, aima avec toute la perfection possible à une créature, car, qu’on se le dise incidemment et en réponse à une objection qu’on t’a faite, elle possédait la plénitude de chaque vertu et de chaque attribut, toujours et naturellement en tant que créature parfaite, mais néanmoins créature humaine. 





Puisqu’elle avait en elle la plénitude de la Grâce, c’est-à-dire qu’elle possédait Dieu comme seule Marie l’a possédé, il est évident que sa perfection devait atteindre des hauteurs qui ne sont surpassées que par Dieu. 
Eh bien, Marie qui venait donc après moi dans sa capacité d’aimer, a adhéré à la volonté de Dieu jusqu’au sacrifice de sa vocation, qui était de se consacrer uniquement à la contemplation de Dieu, et de son cœur que Dieu lui demanda pour le broyer.

La divine maternité de Marie est la preuve vivante de son adhésion à la volonté de Dieu. Moi, le Fils qui n’a pas enlevé à la Mère sa blancheur immaculée de lys inviolé, je suis le témoignage de l’acquiescement de Marie aux volontés de Dieu.

Elle a défié l’opinion du monde, le jugement de son époux, en plus que d’avoir embrassé son échafaud de Mère du Rédempteur, sans hésiter.

Avec l’assurance que Dieu ne repoussait pas le don de sa pureté, elle prononça le plus haut ‘fiat’ jamais dit par des lèvres humaines et elle n’eut aucune crainte : Dieu était sa force et elle lui confiait son honneur, son avenir, tout, sans réserves.

Voilà vos modèles : moi et Marie. Suivez-nous, et vous vous ferez le destin que Dieu désirait pour chacune de ses créatures. Suivez-nous, et vous posséderez la paix, car vous posséderez Dieu qui est paix, et vous sentirez le bien-être de votre esprit.
Les béatitudes que j’ai proclamées, vous les aurez dès cette terre si vous faites la volonté de votre Père. Ensuite, au Ciel, elles seront soixante-dix fois plus grandes, parce qu’alors rien n’entravera votre fusion en Dieu.”


Cahiers de 1943 – Maria Valtorta
18 septembre 1943 


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Message par Anayel Dim 21 Juil - 19:48

Merci pour ce beau passage Marylin, je l'ai beaucoup aimé et le dernier paragraphe me parle particulièrement sunny
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Message par Maud Lun 22 Juil - 8:27

Merci @Marylin pour ces beaux textes qui nous ravissent l'âme   sunny


_________________
Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Message par M8735 Lun 22 Juil - 8:41

Merci @"Anayel " et @"Maud ": Very Happy
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Message par M8735 Sam 10 Aoû - 16:52

La dormition de Marie 




Jésus dit :          


"Ce que tu viens de voir est la bienheureuse dormition de ma Mère« (....)






Ma Mère t’a déjà dit comment, au terme de ses jours sur la terre, l’amour grandissait en elle comme un torrent en crue, comme un incendie à son point culminant(1).          

La vie de Marie a toujours été une vie dans le Seigneur. Les vicissitudes et les occupations de l’existence ne faisaient pas obstacle à son union à Dieu. 



Vivre, pour elle, revenait à prier, et prier revenait à contempler. Ses heures de prière étaient des abîmes d’adoration, de charité, des perles d’une beauté inestimable dans le grand trésor de ses jours. 
Ce qui est, pour les autres, consomption dans l’ardeur, était pour elle accroissement de vie; pour elle, se reposer n’était pas dormir mais se recueillir en Dieu, dans le silence des nuits, pour l’aimer, l’aimer d’une âme ravie en Dieu; pendant ce temps, sa chair abandonnée par l’âme gisait dans l’attente du retour de l’esprit réjoui et fortifié par le baiser de Dieu. 
Pour les fleurs, la rosée est nourriture. Pour Marie, c’était la rosée de l’amour qui était nourriture. Elle s’en nourrissait comme de la manne divine.        


Lorsque vint l’heure de son dernier soir, comme un lys épuisé qui s’incline la nuit sous les étoiles et ferme son œil tout de pureté, Marie, sur sa couche, ferma les yeux au monde pour se recueillir en une ultime contemplation de son Dieu.            



L’ange gardien de Marie, penché sur sa couche, attendait, le cœur battant, que l’élan de l’extase sépare pour toujours cet esprit de la terre, tandis que, des cieux, provenait ce doux ordre de Dieu : "Viens, ma toute belle! »(2)




Sous cette sainte exultation, son resplendissement angélique devenait de plus en plus éclatant tandis qu’il appelait du ciel d’autres cohortes de lumière pour acclamer d’hosannas la Femme victorieuse qui s’élevait vers son triomphe.    

Penché sur son repos, cet ange qu’est Jean veillait lui aussi la Mère qui le laissait seul. 
Lorsqu’il vit qu’elle s’était éteinte, il continua à la veiller afin que celle qui avait été inviolée par les regards profanes demeure après sa mort la Femme inviolée de Dieu, qui dormait avec une telle paix et une si grande beauté. 
La virginité de Jean lui avait donné de ressentir les désirs de Marie tout comme son amour lui avait donné de me comprendre comme nul autre; c’est pourquoi il ne permit jamais aucune violation de la Femme bénie, dont la mort ressemblait au changement de couleur d’une fleur vers une pureté encore plus pure, telle celle d’un lys qui s’épanouit à l’aurore d’un jour d’avril. À l’aurore du ciel.    

Votre légende raconte que, quand le tombeau de Marie fut rouvert pour Thomas, il n’y avait que des fleurs(3).
 La tombe de Marie n’a pas englouti sa dépouille. La dépouille de Marie ne s’y trouvait pas. 
Marie n’est pas morte. 
Elle a rejoint, avec son corps, son âme qui l’avait précédée. À l’inverse des lois habituelles qui veulent que l’extase se termine quand l’âme revient dans le corps, ce fut le corps de Marie qui retourna vers son âme après une pause sur le lit funèbre. 


Tout est possible pour Dieu. Je suis sorti du tombeau sans autre aide que ma puissance. Marie est venue à moi sans connaître la tombe ni l’horreur de la putréfaction. C’est l’un des miracles les plus éclatants de Dieu.   

Vous n’avez pas de reliques du corps de Marie, ni de son tombeau puisqu’elle n’en a pas eu. Son corps fut assumé au ciel. Et là, elle vous attend en priant son Fils pour vous".    



Je vous ai dit comment, depuis hier, j’ai vu le sommeil de la Vierge. Elle était toute blanche, calme, l’air serein. Elle avait les mains jointes sur la poitrine, le genou de la jambe droite légèrement replié. Je l’ai vu s’affaisser sur cette espèce de lit et fermer les yeux comme quelqu’un qui s’endort dans une grande paix.



Il est impossible d’exprimer toute la grâce de cet acte et de son aspect. C’est quelque chose qui tout à la fois repose et émeut.     

1: Catéchèse du 18 décembre 1943, les mystères glorieux 
2:  Cantique des cantiques 
3: Plusieurs légendes racontent en effet que Thomas, absent à la mort de la Vierge Marie revient des Indes sur le tard et fait ouvrir le tombeau dans lequel il n’y a que des fleurs.
 Pour Anne-Catherine Emmerich, il n’y a que le linceul vide (La Vie de la Vierge Marie – page 446). 
Jacques de Voragine, dans son récit de l’Assomption , cite une lettre de saint Jérôme reléguant l’absence de Thomas au rang des récits "qu'il faut rejeter et taire".

http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/440105.htm



 Marie Chapelet Marie


Cahiers de 1944- Maria Valtorta
5 janvier 1944


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Message par Invité Sam 10 Aoû - 17:33

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Message par Emmanuel Sam 10 Aoû - 23:00

Bonjour @Florence_Yvonne,

Oui, je le crois, plus particulièrement pour les deux premiers fascicules qui sont des extraits de l'Oeuvre rassemblés par thématique (Paraboles de Jésus, vie de Marie).

Vous pouvez aussi lire l'Oeuvre au complet à partir d'ici:
http://www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/Oeuvre.htm

Fraternellement,

Emmanuel
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Message par Invité Dim 11 Aoû - 11:52

Je l'ai mis dans mes favoris, je vais le lire.
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Message par M8735 Mer 14 Aoû - 23:56

Vision de la glorieuse assomption de Marie.



J’ai une vision radieuse et glorieuse pour me consoler de ma douloureuse agonie aussi bien physique (je suis très malade, comme il y a dix ans, mais sans avoir ni les réserves de force ni les réconforts d’alors, ni ce climat qui m’a permis de survivre) que spirituelle mon âme est si désolée dès que la voix de mon Jésus cesse , que j’en meurs.



Cette vision m’est présente depuis des heures et apaise mes tortures, me les rend supportables, aussi bien les physiques, qui sont inexprimables, que les morales, encore plus incompréhensibles et d’ailleurs incomprises de mon entourage.



Je vois l’Assomption glorieuse de Marie .Je ne vois pas d’où elle commence. Je pourrais dire que c’est d’une maison car, comme spectatrice extérieure, j’aperçois une sorte de cube couvert de chaux, comme s’il s’agissait d’une maisonnette.



Du toit , appelons-le comme ça , de sa partie supérieure en somme, je vois sortir une armée d’anges, lumineuse, belle et émue.



 Ils ne chantent pas, ne parlent pas. Ils semblent tous absorbés par une occupation d’amour qui leur fait rayonner le visage d’une joie ardente.


Penchés comme au-dessus d’une ouverture, ils observent. Puis ils déplient leurs ailes de perles et se mettent sur deux rangs. 


Leur sourire augmente, leur lumière de lys et de perles unis à des diamants s’accroît, une lumière qui surmonte celle d’une aurore timide qui vient à peine d’apparaître et paraît croître péniblement, malgré la sérénité du jour, peut-être parce que cette autre lumière céleste la dépasse de beaucoup.


Pour ainsi dire, elle l’absorbe comme elle absorbe la lueur des dernières étoiles et le dernier rayon de lune encore visible comme une faucille effilée sur le ciel qui s’éclaircit.
Je me suis attardée à décrire cette partie de la vision, mais elle m’a paru ne durer que quelques minutes.


Ensuite, comme des flots qui débordent d’une digue, un éclat intense se dégage du sommet du cube calcaire et des têtes d’anges, des ailes et des corps de lumière jaillissent en même temps. 



Au milieu d’eux, entre leurs bras, je vois notre Mère, paisible comme un être endormi dans un doux rêve.
Elle est entièrement vêtue de blanc.



Son habit, son voile et une large bande de toile fine qui pourrait être son suaire sont d’une même couleur nacrée de lin très fin et neuf.


Son visage n’est pas plus sombre que le tissu. 

Il paraît être fait de boutons de magnolias, et ses cils fins sont seuls à mettre deux virgules un peu sombres sur cette couleur de neige.


Elle a les mains jointes sur la poitrine, à la hauteur de l’estomac, la pointe des doigts tournée vers les aines.



On dirait qu’elles servent de voile au Ventre sanctifié par l’Incarnation de Dieu. Elles aussi forment deux pétales de magnolia qui reposent sur la neige des vêtements.

Marie semble dormir.



Sa tête, soutenue par un ange avec la vénération de celui qui porte une grande relique, est légèrement tour née vers la droite. 


Un sourire flotte encore sur ce visage, laissé peut être par une dernière pensée d’amour. 
Les anges montent en portant leur charge sacrée, et les autres s’y unissent en leur servant de couronne. 



Marie s’élève dans le ciel turquoise, vers les dernières étoiles et la lune pâle. Et le monde ne sait pas que sa Reine va prendre place sur son trône. 


Je peux suivre la montée de la cohorte angélique.



Celle-ci de vient toujours plus nombreuse, car des anges descendent à sa rencontre depuis les cieux paisibles avec une sainte hâte de vénérer leur Reine. 
Je vois que, au fur et à mesure que la terre s’éloigne et que le ciel s’approche,... que la terre est petite! Une poignée de boue sale !... 


Je vois donc que, au fur et à mesure que la terre s’éloigne et que le ciel s’approche, le corps de Marie voit diminuer la pesanteur de son sommeil et paraît sur le point de s’éveiller. 



Son visage se colore légèrement comme quand on sort d’un évanouissement, ses lèvres s’entrouvrent pour respirer plus profondément et deviennent plus rouges.



Dans le ciel, tout rose à l’orient, le premier rayon de soleil brille, mais au lieu de se diriger vers la terre, il va rechercher dans le ciel celle qui s’y élève, l’étreint et la revêt d’un jaune-rose de corail extrêmement délicat, la réchauffe par son baiser, l’appelle par sa chaleur. 



C’est alors que Marie entrouvre paisiblement les yeux, bleus comme le ciel qui lui est si proche et qui l’enveloppe de son azur, car désormais la poignée de boue qu’est la terre n’est plus visible. Elle est effacée avec toutes ses misères.



Marie ouvre les yeux et voit les anges... Marie sourit et voit leur sourire. Marie lève les yeux plus haut, et voit la Gloire de Dieu.



Elle se lève... Les anges la soutiennent à peine, ils se tiennent autour d’elle. On dirait que, désormais, elle n’a plus besoin d’aide pour monter .



Elle est déjà la Reine des cieux et les anges ne sont que les serviteurs spirituels qui se tiennent auprès d’elle pour la servir.



Rapide et heureuse, Marie s’élève, ses mains croisées tournées maintenant vers le haut en un geste d’adoration. La cohorte angélique, dont la lumière est devenue insoutenable, chante.



Désormais, Marie est elle aussi d’une lumière des plus éclatantes. Son voile, la toile et son vêtement ne sont plus en lin. 



C’est un vêtement immatériel tissé de diamant et mélangé à des perles que je lui vois toujours. 


Sa beauté s’accroît d’une majesté indescriptible. Elle paraît rajeunir et être d’une éternelle jeunesse.



 Elle n’est pas plus âgée que son Fils et Seigneur et, auprès de lui qui vient à sa rencontre parmi les cohortes d’anges, elle semble être la Beauté aux côtés de la Majesté.
Le ciel se ferme sur ce cortège qui pénètre parmi d’incandescentes flammes d’amour et des harmonies paradisiaques.

(...)
Marie dit:
(...)
De tous ceux qui m’avaient aimée, un seul assistait à ma mort.( Saint Jean, chapitre 36, tome 10)



 Mais cette pause entre la vie de la terre et celle du ciel que fut ma Dormition n’a pas été solitaire.
Les anges veillèrent sur mon sommeil comme tant de mères veillent auprès d’un berceau. 

Et lorsque je suis née au ciel, ils m’ont pris comme des mères pour porter ma faiblesse à l’aura qui a aboli l’humanité et ses lois de pesanteur pour me rendre semblable corporellement à mon Fils glorieux tant aime.(...)


Cahiers de 1944, 8 juillet 



L’Assomption de Marie

Combien de jours sont-ils passés ? Il est difficile de l’établir sûrement. Si on en juge par les fleurs qui font une couronne autour du corps inanimé, on devrait dire qu’il est passé quelques heures. 


Mais si on en juge d’après le feuillage d’olivier sur lequel sont posées les fleurs fraîches, et dont les feuilles sont déjà fanées, et d’après les autres fleurs flétries, mises comme autant de reliques sur le couvercle du coffre, on doit conclure qu’il est passé déjà des journées.    

Mais le corps de Marie est tel qu’il était quand elle venait d’expirer. Il n’y a aucun signe de mort sur son visage, sur ses petites mains. 

Il n’y a dans la pièce aucune odeur désagréable. Au contraire il y flotte un parfum indéfinissable qui rappelle l’encens, les lys, les roses, le muguet, les plantes de montagne, mélangés.            

Jean, qui sait depuis combien de jours il veille, s’est endormi, vaincu par la lassitude. 
Il est toujours assis sur le tabouret, le dos appuyé au mur, près de la porte ouverte qui donne sur la terrasse. 

La lumière de la lanterne, posée sur le sol, l’éclaire par en dessous et permet de voir son visage, fatigué, très pâle, sauf autour des yeux rougis par les pleurs.      

L’aube doit maintenant être commencée car sa faible clarté permet de voir la terrasse et les oliviers qui entourent la maison. 

Cette clarté se fait toujours plus forte et, pénétrant par la porte, elle rend plus distincts les objets mêmes de la chambre, ceux qui, étant éloignés de la lampe, pouvaient à peine être entrevus.        
Tout d’un coup une grande lumière remplit la pièce, une lumière argentée, nuancée d’azur, presque phosphorique, et qui croît de plus en plus, qui fait disparaître celle de l’aube et de la lampe. 

C’est une lumière pareille à celle qui inonda la Grotte de Bethléem au moment de la Nativité divine. 

Puis, dans cette lumière paradisiaque, deviennent visibles des créatures angéliques, lumière encore plus splendide dans la lumière déjà si puissante apparue d’abord. 

Comme il était déjà arrivé quand les anges apparurent aux bergers, une danse d’étincelles de toutes couleurs se dégage de leurs ailes doucement mises en mouvement d’où il vient une sorte de murmure harmonieux, arpégé, très doux.    

Les créatures angéliques forment une couronne autour du petit lit, se penchent sur lui, soulèvent le corps immobile et, en agitant plus fortement leurs ailes, ce qui augmente le son qui existait d’abord, par un vide qui s’est par prodige ouvert dans le toit, comme par prodige s’était ouvert le Tombeau de Jésus, elles s’en vont, emportant avec eux le corps de leur Reine, son corps très Saint, c’est vrai, mais pas encore glorifié et encore soumis aux lois de la matière, soumission à laquelle n’était plus soumis le Christ parce qu’il était déjà glorifié quand il ressuscita.         

Le son produit par les ailes angéliques est maintenant puissant comme celui d’un orgue.  

Jean, qui tout en restant endormi s’était déjà remué deux ou trois fois sur son tabouret, comme s’il était troublé par la grande lumière et par le son des voix angéliques, est complètement réveillé par ce son puissant et par un fort courant d’air qui, descendant par le toit découvert et sortant par la porte ouverte, forme une sorte de tourbillon qui agite les couvertures du lit désormais vide et les vêtements de Jean, et qui éteint la lampe et ferme violemment la porte ouverte.   

L’apôtre regarde autour de lui, encore à moitié endormi, pour se rendre compte de ce qui arrive. Il s’aperçoit que le lit est vide et que le toit est découvert. 
Il se rend compte qu’il est arrivé un prodige. 

Il court dehors sur la terrasse et, comme par un instinct spirituel, ou un appel céleste, il lève la tête, en protégeant ses yeux avec sa main pour regarder, sans avoir la vue gênée par le soleil qui se lève. 

Et il voit. 

Il voit le corps de Marie, encore privé de vie et qui est en tout pareil à celui d’une personne qui dort, qui monte de plus en plus haut, soutenu par une troupe angélique. 

Comme pour un dernier adieu, un pan du manteau et du voile s’agitent, peut-être par l’action du vent produit par l’assomption rapide et le mouvement des ailes angéliques. 

Des fleurs, celles que Jean avait disposées et renouvelées autour du corps de Marie, et certainement restées dans les plis des vêtements, pleuvent sur la terrasse et sur le domaine du Gethsémani, pendant que l’hosanna puissant de la troupe angélique se fait toujours plus lointain et donc plus léger.

Jean continue à fixer ce corps qui monte vers le Ciel et, certainement par un prodige qui lui est accordé par Dieu, pour le consoler et le récompenser de son amour pour sa Mère adoptive, il voit distinctement que Marie, enveloppée maintenant par les rayons du soleil qui s’est levé, sort de l’extase qui a séparé son âme de son corps, redevient vivante, se dresse debout, car maintenant elle aussi jouit des dons propres aux corps déjà glorifiés.     

Jean regarde, regarde. 

Le miracle que Dieu lui accorde lui donne de pouvoir, contre toutes les lois naturelles, voir Marie qui maintenant qu’elle monte rapidement vers le Ciel est entourée, sans qu’on l’aide à monter, par les anges qui chantent des hosannas. 

Jean est ravi par cette vision de beauté qu’aucune plume d’homme, qu’aucune parole humaine, qu’aucune œuvre d’artiste ne pourra jamais décrire ou reproduire, car c’est d’une beauté indescriptible.     

Jean, en restant toujours appuyé au muret de la terrasse, continue de fixer cette splendide et resplendissante forme de Dieu - car réellement on peut parler ainsi de Marie, formée d’une manière unique par Dieu, qui l’a voulue immaculée, pour qu’elle fût une forme pour le Verbe Incarné — qui monte toujours plus haut.

Et c’est un dernier et suprême prodige que Dieu-Amour accorde à celui qui est son parfait aimant : celui de voir la rencontre de la Mère très Sainte avec son Fils très Saint qui, Lui aussi splendide et resplendissant, beau d’une beauté indescriptible, descend rapidement du Ciel, rejoint sa Mère et la serre sur son cœur et ensemble, plus brillants que deux astres, s’en vont là d’où Lui est venu. 

La vision de Jean est finie.       

L’évangile tel qu'il m’a été révélé, tome 10, chapitre 36
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Message par M8735 Sam 17 Aoû - 17:45

La vision de l’Assomption de Marie se présente à elle avec de nouveaux détails



Lors de la si pénible soirée d’hier, suivie d’une nuit encore plus pénible durant laquelle mes souffrances cardiaques ne m’ont pas laissé le moindre répit, j’ai été réconfortée par la contemplation de l’Assomption de la Vierge que je vous ai déjà décrite. (Texte précédent , vision du 8 juillet)


Je vois une maisonnette sur un sol plat, un rez-de-chaussée, surmontée d’une terrasse comme les maisons d’Orient.
 C’est un cube éclatant de blancheur et très simple en mortier, seulement interrompu par les portes, qui donnent sûrement de la lumière aux petites pièces. 
Je parle de petites pièces car, comme il s’agit d’un cube d’environ six mètres de côté, il ne peut certainement pas renfermer de grandes salles. 
La maisonnette se trouve au beau milieu d’oliviers, de gros oliviers touffus. Leurs troncs paraissent encore plus sombres par contraste avec la blancheur de la maison, qui s’élève dans une petite clairière entre les arbres, distants de deux mètres au plus.

La première fois que j’ai eu cette vision, j’étais si absorbée par ma contemplation des anges sur la terrasse que je n’en avais pas bien observé les détails.

 Je regardais la petite maison, ceux qui étaient au-dessus et ceux qui en sortaient, voilà tout.

Je peux dire que la Mère n’avait pas été portée à l’extérieur de la maison où elle s’était endormie.

 Peut-être était-ce la propriété de Jean? Ou d’un parent à lui? 


J’ai l’impression que le disciple bien aimé a mis comme lieu de dormition une pièce de la maison pour ne pas se séparer de la Mère du Sauveur, et ce également de par sa conviction de l’incorruptibilité de Marie.


 C’est la raison pour laquelle elle se trouve dans cette maisonnette qui, vu sa situation dans une oliveraie, pourrait avoir été un pressoir attenant à l’habitation du propriétaire. 


J’ignore d’où me vient cette idée. Mais ma conviction est si nette que je pense qu’elle provient de mon conseiller intérieur. Si j’étais dans l’erreur, Jésus me la rectifierait.

Le reste de la vision est en tout point identique à la première.



 En gros, mis à part le détail des oliviers, il n’y a ni différence ni ajout.
 Je me délecte de la lumière si éclatante de la foule des anges comme de la beauté de la Mère, qui dort entre leurs bras et s’éveille dans la lumière qui tombe du paradis, pour sourire à son Fils qui descend l’accueillir... 


Cette douceur, sans engourdir ma souffrance physique, me la rend supportable parce que l’âme, tout heureuse, la domine par sa joie, et passe même au-dessus des souffrances physiques.

Puis vient l’aube, et un semblant de sommeil... Le "Je vous salue, Marie" me réveille. Tout en récitant, dans un demi-sommeil, le premier des trois Angélus, je souris au souvenir de cette vision glorieuse. Je répète ensuite l’Angélus à chaque tintement de cloche pour la première messe. Cela m’est venu spontanément...

Plus tard, dans le silence de la maison qui dort encore, je repense aux visions de ces derniers jours, aux paroles de Jésus... et j’ai l’impression d’en avoir le miel sur les lèvres et de le sentir descendre dans mon cœur.



 Quel réconfort, quelle paix pour nous, pauvres pécheurs, ces mots ne donnent-ils pas! Je voudrais que le monde entier les entende.


 Mais qu’il les entende comme moi, qui peux les retranscrire mais pas faire sentir l’amour, la miséricorde, la majesté de la voix de mon Seigneur.


 Si le pécheur le plus endurci, le désespéré le plus découragé, l’homme le plus vicieux entendait Jésus parler, il se convertirait, espèrerait, se sauverait.

Moi, j’ai ce trésor en moi... 

Je n’ai qu’à vouloir choisir pour trouver le joyau que je cherche à tel instant précis. Il m’en a donné de toutes les qualités, pour toutes les occasions et pour tous les états et besoins de mon cœur selon les différents moments de la journée. 


Je ne puis me rappeler mot pour mot ce qu’il m’a dit depuis seize mois, c’est naturel!
 Mais il en va comme d’une personne qui a mangé un fruit vraiment très juteux et qui, des heures après, sent encore sur la langue et dans son palais la fraîcheur et la saveur de ce fruit; 
pareillement, je porte en moi le suc de ces paroles et je le retrouve immédiatement, pour ma joie, quand je le désire. 
De même, je ne peux me rappeler tous les gestes vus dans mes visions.

Mais je retrouve dans chaque vision ces gestes précis qui me touchent davantage: les gestes fondamentaux, pour ainsi dire, ceux qui ont en eux-mêmes valeur de parole; ceux là, je les retrouve immédiatement au moment où j’en ai besoin pour mon réconfort, pour ma joie, ou encore pour m’encourager, m’aider à prier, à espérer, à avoir une confiance illimitée en mon Seigneur.

Comment oublier certains regards, certains gestes, certains sourires?

 Je pourrais vous en citer quelques-uns... mais j’ai peu de forces, aujourd’hui, moins que d’habitude, et Jésus m’ouvre justement une vision maintenant.



15 août 
Cahiers de 1944


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Message par M8735 Mer 21 Aoû - 23:01

22 août : fête de Marie Reine du Ciel 


Le couronnement de la Vierge Marie au Ciel: 5ème mystère glorieux 




Cinquième mystère glorieux.     


Marie dit : 

Mon humilité ne pouvait me permettre de penser que tant de gloire m’était réservée au Ciel.  

 Dans ma pensée, j’avais la certitude que ma chair humaine, que le fait d’avoir porté Dieu avait sanctifiée, ne connaîtrait pas la corruption, puisque Dieu est Vie et lorsqu’un être est saturé par lui, c’est comme s’il était saturé d’un arôme qui préserve de la mort. Non seulement je m’étais fondue à lui en une chaste et féconde étreinte, mais les replis les plus secrets de mon être s’étaient saturés de la Divinité cachée dans mon sein et tout absorbée à se voiler de chairs mortelles.        

Mais que la bonté de l’Éternel eût réservé à sa Servante la joie de ressentir sur ses membres le toucher de la main de mon Fils, son étreinte, son baiser, et de réentendre sa voix de mes oreilles, de voir son visage de mes yeux, d’éprouver de nouveau la joie de le caresser, non, je ne pensais pas que cela me fût accordé si vite et je ne le désirais point. Il me suffisait que ces béatitudes fussent accordées à mon esprit, et cela aurait déjà comblé mon bonheur de bienheureuse.        

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie Image022 Mais en témoignage de sa pensée créatrice envers l’être humain, Dieu me voulut au Ciel corps et âme. Je suis le témoignage certain de ce que Dieu avait pensé et voulu pour l’être humain : une vie innocente, sans la connaissance du péché, un passage paisible de cette vie à la Vie complète au cours duquel, comme celui qui franchit le seuil d’une maison pour entrer dans un palais, l’être complet passerait du soleil du paradis terrestre au Soleil du Paradis céleste, augmentant la perfection de son moi, dans la chair et dans l’esprit, de la pleine Lumière qu’il y a aux Cieux.  

Devant les Patriarches et les Saints, devant les Anges et les Martyrs, Dieu me plaça, moi qui avait été élevée à la gloire du Ciel, et dit :        

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie Image022 "Voici l’œuvre parfaite du Créateur, voici ce que je créai à mon image et à ma ressemblance, fruit d’un chef-d’œuvre divin et créateur, merveille de l’Univers, lequel voit, enfermé en un seul être, le divin dans l’esprit immortel comme Dieu et comme lui, spirituel, intelligent, vertueux, et l’animal dans la chair la plus parfaite devant laquelle chaque être des trois règnes de la Création s’incline.        

Voici le témoignage de mon amour pour l’humain, pour qui je créai l’organisme parfait et le sort bienheureux d’une vie éternelle dans mon Royaume. Voici le témoignage de mon pardon à l’humain à qui, dans la force d’un trin amour, j’ai accordé la réhabilitation à mes yeux. Voici la pierre mystique de comparaison, voici l’anneau de l’union entre l’humain et Dieu, voici Celle qui ramène les temps aux premiers jours et qui donne à mon œil divin la joie de contempler l’Ève que je créai telle que je la créai, et devenue encore plus belle puisqu’elle est la Mère de mon Fils et la Martyre du Pardon. Pour son cœur qui ne connut point de tache, j’ouvre les trésors du Ciel, et pour sa tête qui ne connut point d’orgueil, je fais une couronne de ma splendeur et je la couronne, car elle m’est Sainte, pour qu’elle soit votre Reine".        


Maria, il n’y a pas de larmes au Ciel. Mais à la place des pleurs joyeux qu’auraient versés les esprits s’il leur était donné de verser des larmes — humeur qui coule pressée d’une émotion — il y eut un étincellement de lumières, un passage de couleurs splendides à de plus vives splendeurs, un incendie de feux caritatifs en un feu plus ardent encore, un retentissement insurpassé et indescriptible d’harmonies auxquelles s’unit la voix de mon Fils en une louange à Dieu le Père et à la Servante de Dieu, bienheureuse pour l’éternité.     


Maria, j’avais pensé finir cette illustration des mystères de mon saint rosaire

— car, sans que tu t’en rendes compte, je t’ai parlé de tous les mystères et en particulier des mystères blancs de la joie et des mystères resplendissants de la gloire, puisque pour les mystères pourprés, il n’y a qu’un nom, douleur et ils ne forment tous qu’une unique douleur — j’avais donc pensé finir après Noël. Mais vous qui m’aimez avez tant de peines, et vous comprenez que ce n’est qu’en oubliant la Terre pour le Ciel que ces peines deviennent supportables à votre cœur. Et je vous dévoile donc les lumières du Ciel.




Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie 4b631410

Marie Chapelet Marie



http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431218.htm

18 décembre 1943


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