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Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie

Anayel
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Message par Anayel Jeu 22 Aoû - 8:31

Merci pour cette belle explication de notre Maman du Ciel, @Marilyn, c’est comme si on était avec elle au Ciel à écouter notre Père céleste sunny

En plus, je viens de que c’est la fête de Marie Reine aujourd’hui ^^
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M8735


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Message par M8735 Jeu 22 Aoû - 10:38

@Anayelsunny


Oui, nous fêtons Marie, Reine du Ciel!
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Message par M8735 Dim 25 Aoû - 10:34

Les louanges du Cantique des Cantiques appliquées à Marie 


Jésus dit :

“L’Église a appliqué à Marie, ma Mère bénie, les louanges que l’époux du Cantique fait à sa bien-aimée.

 Et en vérité, aucune créature au monde n’a autant droit de recevoir ces louanges, même et surtout laissant de côté la sensualité qui célèbre les beautés physiques, grandes en Marie aussi, car son exclusion de la faute originelle avait fait de Marie une créature parfaite comme les deux premiers êtres créés par le Père. 
Et ces deux premières créatures avaient, outre la beauté immatérielle de l’âme innocente, la beauté physique du corps créé par le Père.

(....)


Ma Mère, la sans faute, la toute belle, désirée de Dieu, destinée à être ma Mère, possédait l’harmonieuse intégrité des membres, en laquelle était manifeste le pouce modeleur de Dieu qui l’avait créée à sa parfaite ressemblance.

Les œuvres artistiques ont tenté pendant tant de siècles de représenter Marie. Mais comment peut-on représenter la perfection ?



 Elle transparaît de l’intérieur à l’extérieur. 
Et si vous réussissez à faire une forme parfaite avec le pinceau ou le ciseau, vous ne pouvez y mettre cette lumière de l’âme qui est une chose spirituelle, l’ineffable touche divine apposée sur une chair sainte, touche que vous voyez briller de l’intérieur sur vos frères et sœurs et qui vous fait vous exclamer :’Quel saint visage !’.

Comment pouvez-vous représenter Marie ? 

La Toute Sainte du Seigneur ! Chaque fois qu’elle est apparue et que vous vous êtes donné de la peine pour reproduire son apparence, ceux qui avaient eu le bonheur de la voir se sont écriés :’Cette œuvre est belle, mais ce n’est pas Marie. 
Elle est belle autrement, d’une beauté que vous ne pouvez reproduire et qu’on ne peut décrire’.

Pourrais-tu reproduire Marie, toi à qui, pour te réconforter dans l’épreuve imminente, j’ai accordé de voir ma Mère et la tienne, le pourrais-tu, même si tu étais peintre ou sculpteur sublime ? Non. 



Tu as déclaré que même ta parole efficace de femme instruite et capable de composer est pauvre, insuffisante pour décrire Marie.
 Tu as dit qu’elle est ‘lumière’ pour évoquer la chose la plus belle et la plus indescriptible de ce monde et la comparer à ma Mère, notre Mère.

C’est l’esprit de Marie, qui affleure des voiles de sa chair immaculée, que vous ne pouvez décrire, ô enfants de Marie et mes frères et sœurs. 

Sanctifiez-vous pour voir Marie. 
Même à supposer qu’au Paradis vous n’ayez qu’elle à voir, vous seriez déjà bienheureux. 
Car Paradis signifie lieu où l’on jouit de la vue de Dieu, et celui qui voit Marie voit déjà Dieu. 
Elle est le miroir sans tache de la Divinité.

Tu vois donc que les louanges du Cantique sont justement appropriées à Marie : avec son âme pure et amoureuse, elle blessa le cœur de Dieu qui est son Roi, mais qui la contente dans ses désirs d’amour pour vous, comme si elle était sa Reine.

Je voudrais que, dans les limites de vos forces, tout comme vous devez aimer Dieu de tout votre être, vous vous efforciez d’aimer Marie. 



Aimer veut dire imiter, dans un esprit d’amour, celui qu’on aime.
 Et j’en ai fait pour vous un doux commandement : ‘On saura que vous m’aimez quand on verra que vous faites les œuvres que je fais’.
 Je vous donne maintenant le même commandement pour ma Mère :’On verra que vous l’aimez lorsque vous l’imiterez’.

Oh ! Si le monde s’efforçait d’imiter Marie ! 



Le mal, dans ses diverses manifestations qui vont de la ruine des âmes à la ruine des familles, et de la ruine des familles à la ruine des Nations et du globe tout entier, tomberait vaincu pour toujours, car Marie tient le Mal sous son talon virginal et, si Marie était votre Reine et vous étiez vraiment ses enfants, sujets et imitateurs, le Mal ne pourrait plus vous nuire.

Soyez à Marie. 

Automatiquement, vous serez à Dieu. 


Car elle est le Jardin fermé où est Dieu, le saint Jardin où Dieu fleurit. Car elle est la Fontaine dont jaillit l’Eau vive qui monte vers le Ciel et vous donne le moyen de monter au Ciel : moi, le Christ, Rédempteur du monde et Sauveur de l’être humain.”



Marie Chapelet  Marie


15 octobre 1943
Les Cahiers de Maria Valtorta 


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Message par RoseduChrist Dim 25 Aoû - 17:39

Jésus m'a parler, il m'a répondu à l'une de mes questions, je suis obligée de commander les cahiers? Je n'ai que le cahier 1943 avec les oeuvres de Maria Valtorta les 10 tomes de l'évangile tel qui m'a été révélé j'en suis qu'au tome 4 et j'ai d'autre livre à lire. Le Saint esprit me dit de ne plus commander de livres car j'ai tout ce qui me faut et de continuer à lire les oeuvres de Maria Valtorta une fois le saint esprit m'a dit de lire le nouveau testament car je comprendrais mieux la lecture de l'évangile tel qui m'a été révélée, j'ai lu nouveau testament en un mois. Et il m'a dit que je pouvais reprendre la lecture de maria valtorta, j'avais fais une pause aux tomes 4. Mais j'ai pas lus l'apocalypse mais le saint esprit m'a dit ne cherche pas à lire l'apocalypse tu vas rien comprendre, lis d'abords l'évangile et une fois finis l'évangile tel qui m'a été révélé tu pourras lire l'apocalypse et l'ancien testament. Du coup je continue à lire Maria Valtorta je suis aux tomes 4.
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Message par M8735 Sam 31 Aoû - 10:37


La Vierge Marie Médiatrice, propre de la Belgique 




Le culte de Marie Médiatrice de toutes grâces a pris son origine en Belgique sous l’impulsion du cardinal Mercier (1921). Le IIe Concile du Vatican a reconnu la légitimité de l’expression, « entendue de telle sorte que nulle dérogation, nulle addition, n’en résulte quant à la dignité et l’efficacité de l’unique Médiateur, le Christ ».




Jésus m'a donné cette instruction : "Quand j'ai dit aux disciples : "Allons faire plaisir à ma Mère", j'avais donné à la phrase un sens plus relevé qu'il ne semblait. Ce n'était pas le plaisir de me voir, mais d'être l'Initiatrice de mon activité miraculeuse et la Première Bienfaitrice de l'humanité.           




 Gardez-en toujours le souvenir : Mon premier miracle est arrivé par Marie. Le premier Symbole que Marie est la clef du miracle. Je ne refuse rien à ma Mère et, à cause de sa prière, J'avance même le temps de la grâce. Je connais ma Mère, la seconde en Bonté après Dieu. Je sais que vous faire grâce, c'est la faire heureuse, puisqu'Elle est la "Toute Amour". Voilà pourquoi j'ai dit, Moi qui savais : "Allons lui faire plaisir".          




En outre, j'ai voulu rendre manifeste au monde sa puissance en même temps que la mienne. Destinée à être unie à Moi dans la chair - car nous fûmes une seule chair : Moi en Elle, et Elle autour de Moi, comme des pétales de lis autour d'un pistil odorant et plein de vie - unie à Moi dans la douleur - car nous fûmes sur la Croix, Moi avec ma chair, Elle avec son esprit, de même que le lys exhale son parfum avec sa corolle et l'essence qu'on en tire - il était juste qu'Elle me fût unie dans la puissance qui se manifeste au monde.      




Je vous dis à vous ce que Je disais aux invités : "Remerciez Marie. C'est par Elle que vous avez eu le Maître du miracle et que vous avez toutes mes grâces, spécialement celles du pardon".

Marie Chapelet  Marie







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Message par M8735 Mar 10 Sep - 21:49

Le saint Nom de Marie ( Fête le 12 septembre )
(....)


Il fut accordé à ma Mère sainte et bénie d’être porteuse du Verbe, non pas tant à cause de sa nature immaculée que de son humilité super-parfaite.
 Tous les actes d’humilité humaine ne s’élèvent pas au trésor d’humilité de la Très Humble qui est toujours restée telle, même, vous comprenez, lorsqu’elle apprit qu’elle était destinée à être la plus haute de toutes les créatures. 
Marie a consolé les Trois divines Personnes, blessées par l’orgueil de Lucifer et du premier Couple ,de son humilité, surpassée seulement par celle du Verbe.     


 Ma chère Mère ,notre intarissable joie ! Si tu pouvais la voir aujourd’hui au Ciel pendant que tout le Paradis l’entoure de son amour et chante hosanna à elle et à son Nom salutaire !


 Tu verrais un abîme de gloire au fond d’un super abîme d’humilité, et la lumière inconcevable de Marie étincelle doublement de sa très chaste et virginale humilité qui se recueille en adoration devant Nous et abaisse tous les hosannas célestes en disant : ‘Domine, non sum digna’ 
Pas digne, elle, sainte et première Prêtresse ! Elle pour qui nous créerions un second Paradis pour qu’elle eût des louanges redoublées !... 

Regarde, Maria. En ce jour consacré à Marie, reçois la vision de la lumière dans laquelle est ta Mère et la mienne.

 Tu as vu la Lumière rutilante, insoutenable de notre triple Feu . Regarde maintenant la très douce lumière de Marie.
 Abreuve-t’en, nourris-t’en. Jamais tu ne sentiras chose plus suave descendre dans ton cœur. 
Regarde, aussi longtemps que je te l’accorderai, cette fontaine, cet astre de lumière qu’est Marie, resplendissant au Ciel de l’éclat de son corps immaculé qui ne pouvait se corrompre, car il fut l’enveloppe sainte du Dieu fait chair en plus d’avoir atteint à la perfection humaine de toute sainteté, et super-resplendissant de son esprit uni à l’Esprit de Dieu en des noces éternelles.       

Tu vois : l’azur du ciel entoure la blancheur, la teignant de reflets célestes, et la lumière de Marie rend les cieux lumineux comme par une aube d’avril surhumaine dans laquelle l’astre du matin sourit à un monde vierge et fleuri.    

 Regarde et souviens-toi de la vision que les anges contemplent avec un éternel rire de joie. Qu’elle soit ta sérénité, tout comme la nôtre  est ta force.

À toi te sont montrées des choses qui dépassent l’intelligence humaine, et cela par la volonté de Dieu.

 Mais pour continuer à en avoir le don, apprends de Marie à toucher les sommets de l’humilité, ce qui abaisse la glaise pour porter l’esprit vers les hauteurs.          

Je t’ai réservé ce don pour la fête du Nom de Marie. Pour la Nativité, le sourire de Marie, la sainte Femme pour le Nom, la gloire de Marie, Mère de Dieu."    

J’ai vu, et je ne peux la décrire, notre Mère dans sa demeure au Ciel. Comme dans le cas de Dieu, et je dirais presque plus encore, la comparaison avec la ‘lumière’ m’est utile pour parler d’Elle.       

Une lumière réconfortante, d’un blanc bleu, comme celle du plus clair rayon de lune multiplié par une intensité surnaturelle. 

Je ne distingue pas très bien le visage et le corps de Marie. Trop de ‘lumière’ pour que l’œil humain puisse les distinguer.      

Je m’explique : ce n’est pas une lumière aveuglante qui empêche de regarder, mais une lumière qui transforme les contours et les formes du corps glorifié de Marie en ‘lumière’, ce qui fait que je ne peux pas en dire les couleurs.    

Je pourrais dire que si des montagnes de perles se transformaient en lumière, on aurait une idée de ce qu’est la Très Blanche, bienheureuse au Ciel. 



Et je pourrais dire aussi que, si une vision avait le pouvoir de changer la couleur des yeux en imprégnant l’iris de la couleur émanée de la vision, mes yeux, qui sont brun foncé, devraient être maintenant de l’azur pâle d’un saphir liquide, comme celui qui se dégage de certaines étoiles par les nuits sereines.


Je suis submergée par l’émotion qui me fait pleurer des larmes de joie spirituelle.., et je ne peux rien dire d’autre.



12 septembre 1943
http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430912.htm




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Marie Chapelet Marie

NB: Le Père Roschini, est né à Caste Sant'Elia, province de Viterbe, en 1900. Il est mort à Rome, le 12 septembre 1977, en la fête du Saint Nom de Marie, ce qui est un clin d’œil du Ciel pour cet homme qui a consacré sa vie et son œuvre à la Très Sainte Mère de Dieu..           


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Message par M8735 Dim 15 Sep - 15:05

Notre Dame des sept douleurs 


 Marie dit:    

«Samedi dernier, je t’ai parlé de mes joies. Je vais aujourd’hui te parler de mes douleurs. Je ne te les commenterai pas. Je te les ai déjà toutes commentées, sauf une, que je t’expliquerai bientôt. Mais je t’en fais comprendre le sens le plus profond.   


De même qu’aucune joie ne m’a concernée moi seule, car cela aurait été de l’égoïsme, aucune souffrance ne m’a fait mal pour moi seule : étant la Mère des croyants, je vous porte tous en moi, si bien que j’ai ressenti en moi toutes les blessures de vos âmes. Si, pour moi, les joies ont uniquement fleuri sous forme de roses au moment des faits - et, des roses, elles tenaient leur courte durée de vie, car la main de l’homme et le souffle de Satan massacrèrent cette floraison et la détruisirent pour beaucoup, et trop tôt -, les douleurs furent des épines enfoncées dans mon cœur dès le premier instant, et jamais plus enlevées.          

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image026 Voilà pourquoi les peintres ne me représentent pas avec sept roses qui s’épanouissent de mon cœur, mais bien avec sept épées ; et s'il en est qui l’encerclent de roses, c’est d’une telle manière que cette ceinture fleurie est en elle-même une torture, car leurs tiges sont pleines d’épines.            

Je suis réellement la Rose mystique et, si je n’ai pas d’épines sur ma tige, c’est parce que je suis aussi la Pleine de grâce. C’est dans mon cœur que se trouvent toutes les épines des fautes humaines qui me privent de mes enfants et offensent Dieu.         

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image026 Ma première douleur ne concernait pas seulement mon amour de Mère de Dieu. Je connaissais mon sort. Je le connaissais parce que je n’ignorais pas le destin du Rédempteur. Les prophéties annonçaient sa grande souffrance. L’Esprit de Dieu, uni à moi, m’éclairait plus encore que ce qu’en disaient les prophéties. C’est pourquoi, à partir du moment où j’ai dit: "Voici la servante du Seigneur", j'ai embrassé la souffrance en même temps que l’amour.        

Mais quelle douleur était-ce de sentir et, déjà, de voir que les hommes allaient se saisir du Bien fait Chair pour en faire un Mal pour eux-mêmes. Dans les moqueries adressées à Syméon, j’ai vu les innombrables moqueries, les négations sacrilèges d’un nombre incalculable d’hommes. Jésus était venu apporter la paix. Or les hommes, en son nom ou contre lui, allaient faire la guerre pour lui ou entre eux. Tous les schismes, toutes les hérésies, tous les athéismes étaient là devant moi... Comme un tapis d’épées, ils m’attendaient pour me déchirer le cœur.            
        
Ma seconde douleur, que je t’expliquerai en son temps, n’est pas due uniquement aux embarras de la fuite. Elle était pétrie de l’amertume de voir que la concupiscence de la puissance rendait le pauvre pouvoir humain - qui n’existe qu’aussi longtemps que Dieu le permet assassin et déicide au lieu de jouer le rôle de bouclier pour protéger la Puissance véritable et devenir "grand" en se faisant "serviteur de Dieu". Assassin des innocents. C’était déjà un grand péché. Mais assassin de Dieu, c’était un péché sans comparaison. Et si l’Éternel ne l’a pas permis, cela n’empêche pas que la faute était quand même active. Car le désir de faire le mal et la tentative de l’accomplir sont à peine inférieurs à la faute consommée.           

Néanmoins, que de "grands" personnages, depuis cette époque et jusqu’à la fin des temps, allaient imiter Hérode et fouler Dieu aux pieds pour devenir "dieux"! Je voyais donc ces chacals tuer pour détruire Dieu et, avec mon fils, je serrais sur mon cœur tous les persécutés pour la foi, j’en entendais les saints gémissements mêlés aux blasphèmes des puissants ; alors, comme je ne savais pas maudire, je pleurais... La route de Bethléem à l’Égypte fut marquée par mes larmes.          

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image026 Ma troisième douleur: je cherchais Jésus, perdu sans qu’il y ait faute de ma part ou de la part de mon époux. Mon Enfant avait voulu agir ainsi pour lancer un premier appel aux cœurs et pour leur annoncer : "L’heure de Dieu est venue." Mais, sur les millions d’êtres qui allaient exister, combien allaient perdre Dieu ! On le perd par sa propre faute ou de son plein gré. Lorsque la grâce meurt, on perd Dieu. Lorsque Dieu veut nous amener à une grâce plus grande, il se cache. Dans l’un et l’autre cas, c’est la désolation.         

Le pécheur mort à la grâce n’est pas heureux. Il paraît l’être, mais il ne l’est pas. Même s’il connaît des instants d’exultation qui l’empêchent de comprendre son état, il ne manque pas de moments où quelque rappel de la vie lui fait sentir sa condition de séparé de Dieu. C'est alors la désolation, cette torture que Dieu fait éprouver à ses bien-aimés pour qu’ils deviennent, comme son Verbe, des sauveurs.        

Tu sais ce que c’es. L’abandon de Dieu ! C’est une horreur plus grande que la mort. Et si c’est une telle horreur pour ceux chez qui c’est simplement Une "épreuve", médite sur ce que ce doit être pour ceux chez qui c’est la réalité. Ma troisième douleur fut de voir la foule de ceux qui allaient devoir boire à ce calice pour perpétuer l’œuvre de rédemption; il m’était encore plus amer de voir le grand nombre de ceux qui périraient dans le désespoir.  

Oh! Maria ! Si les hommes savaient chercher Dieu sans arrêt ! La plante du désespoir cesserait de secréter son venin, parce qu’elle mourrait pour toujours.    
        

Ma quatrième douleur: j’étais Mère, et voir mon Enfant sous la croix était une souffrance naturelle. Mais ce m’était une douleur plus grande, surnaturelle, de voir la haine, bien plus torturante que le bois, accabler mon Fils. 

Que de haine ! Une mer infinie ! C’est de cette foule qui vociférait blasphèmes et moqueries qu’allaient provenir, par filiation spirituelle, tous ceux qui allaient haïr le saint Martyr. Si j’avais pu retirer à mon Jésus sa croix pour la prendre sur mes épaules de Mère, j’aurais moins souffert que de voir, par les yeux de l’esprit, tous ceux qui allaient crucifier leur Sauveur. Ceux qui tentent de l’abolir pour ne pas rencontrer son trône de juge, sans savoir que pour eux seuls il sera un juge, mais pour les autres un ami.           

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image026 La cinquième épée fut de savoir que l’on blasphèmerait toujours contre ce Sang, qui coule comme autant de ruisseaux de salut des membres déchirés de Jésus. Il parlait cependant, ce Sang, et il parle. Il crie d’une voix amoureuse, et il appelle. Mais les hommes n’ont pas voulu l’entendre, et pas davantage aujourd’hui. Ils se pressaient autour du Messie pour lui demander la guérison de leurs maladies et ils le suppliaient de leur dire une parole. Or au moment où il ne s’est plus servi de son doigt, ni de poussière et de salive, mais où il a donné sa Vie et son Sang pour les guérir de leur seule vraie maladie, la "faute" indélébile, ils l’ont fui plus qu’un lépreux.       

Ils le fuient aujourd’hui encore. "Que son Sang retombe sur nous !" Oh ! Oui, il retombera au dernier jour pour leur demander raison de leur haine et, puisqu’ils n’ont pas voulu l’aimer, il maudira. Alors moi, la Mère, ne devrais-je pas souffrir à la vue du grand nombre de mes enfants qui ont mérité d’être maudits et retranchés pour toujours de la famille spirituelle du ciel, dont je suis la Mère et mon Jésus le Premier-Né et le Frère aîné ?     

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image026 Lorsque j’ai reçu le corps inanimé de mon Dieu et Fils — et j’aurais pu vous énumérer ses plaies une par une —, j’ai senti mon sein se déchirer. Oh ! Certes, je n’ai pas connu la souffrance de l’enfantement. Mais j'ai connu celle-ci et il n’est aucune douleur d’accouchement qui puisse y être comparée. Toute ma douleur de croyante, toute ma douleur de mère n’ont plus fait qu’un. Cette unique souffrance est la base de ma croix comme le Calvaire l’était pour la croix de mon Seigneur, de là provient ma Douleur.     


 Je n’ai pas vu Jésus mort dans vos cœurs. Car ce n’est pas lui qui meurt, ce sont vos cœurs qui meurent à lui. J’ai vu la foule de cœurs dans lesquels il allait être déposé comme sur une froide dépouille. Pour combien de personnes aura-t-il ordonné inutilement : "Lève-toi!", pour ces hommes qui ne veulent pas vivre, qui ne veulent pas se lever. Le sacrement de la Vie refusé ou accueilli de manière sacrilège, même quand vos jours sont comptés. Ces Judas innombrables qui ne savent pas se convertir honnêtement pour se rendre dignes de recevoir leur Dieu blessé, alors que leur repentance les guérirait.   

Vois, Maria. Tout vaut mieux que d’être les nouveaux Judas Iscariote. C’est pourtant le péché que l’on commet dans la plus grande indifférence. C’est d’ailleurs loin d’être le fait des grands pécheurs, mais aussi de beaucoup qui paraissent ou se croient fidèles à mon Fils. Il les appelle "les pharisiens d’aujourd’hui" .Tu peux les reconnaître à leurs œuvres. Le contact avec mon Fils ne les rend pas meilleurs. Au contraire, leur vie est la négation de la charité, et donc de Dieu. Ce sont des morts, si ce n’est à la grâce du moins à ses fruits. Ils n’ont aucune vitalité. Jésus ne peut agir en eux parce qu’il ne trouve pas en eux de répondant.          

Ce sont eux qui précèdent d’un cran seulement ceux qui ne sont chrétiens que de nom. Ils sont des temples désaffectés et profanés par la pourriture de tous les vices, eux chez qui le nom, le seul nom, du Christ se trouve comme le fut le corps de mon Jésus dans le sépulcre. Ils sont, eux aussi, sans vie. Et si, à Gethsémani, la connaissance de tous ceux pour qui son Sacrifice allait être inutile constitua le martyre spirituel de mon Fils, cette vision fut ma torture au moment où j’embrassais Jésus en un ultime adieu.  

Elle ne cesse pas, d’ailleurs. Les épées sont toujours plongées dans mon cœur, car l’homme continue à lui infliger ses sept douleurs. Tant que le nombre des sauvés ne sera pas complet de même que la gloire de Dieu en ses bienheureux, je souffrirai de ma double douleur de Mère qui voit son Fils premier-né offensé, et de mère qui voit un trop grand nombre de ses enfants préférer l’exil éternel à la maison du Père.            

Lorsque tu me pries sous le titre de Notre-Dame des Douleurs, pense à mes paroles. Dans tes propres souffrances, abolis tout égoïsme pour m’imiter.

Pour ma part, j’ai élargi mes douleurs de Mère de Jésus à tous ceux qui sont nés. Je suis la nouvelle Ève. Toi, sers-toi de tes souffrances en faveur de tes frères. Amène-les à Dieu. À moi.»


20 mai 1944
http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/440520.htm


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Marie Chapelet Marie


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Message par M8735 Sam 21 Sep - 17:05

Portrait de la « Sainte Vierge »


(...)Tu arrives à propos, Simon. Je vous ai voulu ici pour vous faire connaître Marie. 


Beaucoup d'entre vous, vous connaissez Marie comme "mère", certains comme "épouse". Mais personne ne connaît Marie comme "vierge". 


Moi, je veux vous la faire connaître dans ce jardin en fleurs dans lequel votre cœur vient plein de désir dans les séparations forcées et comme pour se reposer des fatigues de l'apostolat.          

Je vous ai écouté parler, vous, apôtres, disciples et parents, et j'ai perçu vos impressions, vos souvenirs, vos jugements sur ma Mère. 



Je vais vous transfigurer tout cela, très admirable mais encore très humain, en une connaissance surnaturelle. 


Car ma Mère, avant Moi, doit être transfigurée aux yeux de ceux qui le méritent le plus, pour la montrer telle qu'elle est. 


Vous, vous voyez une femme. Une femme, qui par sa sainteté, vous paraît différente des autres, mais que vous voyez en réalité comme une âme enveloppée par la chair, comme celle de toutes les femmes ses sœurs. 
Mais maintenant je veux dévoiler l'âme de ma Mère, sa véritable et éternelle beauté.     
          
Viens ici, ma Mère. Ne rougis pas, ne te retire pas intimidée, suave colombe de Dieu.

 Ton Fils est la Parole de Dieu, et il peut parler de toi et de ton mystère, de tes mystères, ô sublime Mystère de Dieu. 


Assoyons-nous ici, à l'ombre légère des arbres en fleurs, près de la maison, près de ta sainte demeure. Ainsi ! Levons cette tenture ondoyante et qu'il sorte des flots de sainteté et de Paradis de cette demeure virginale, pour nous saturer tous de toi... 


Oui, Moi aussi.Que je me parfume de toi, Vierge parfaite, pour que je puisse supporter les puanteurs du monde, pour que je puisse voir la candeur avec ma pupille saturée de ta Candeur. 
Ici, Margziam, Jean, Etienne, et vous sœurs disciples, bien en face de la porte ouverte sur la demeure chaste de celle qui est la Chaste entre toutes les femmes. Et en arrière, vous, mes amis. Et ici, à mes côtés, toi, ma Mère bien-aimée. 

Je vous ai parlé, il y a même peu de temps de : Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Balise"l'éternelle beauté de l'âme de ma Mère". 

Je suis la Parole et par conséquent je sais employer les mots sans erreur. 
J'ai dit : éternelle, pas immortelle. Et ce n'est pas sans intention que je l'ai dit. Immortel est celui qui, après être né, ne meurt plus. Ainsi l'âme des justes est immortelle au Ciel, l'âme des pécheurs est immortelle dans l'Enfer, car l'âme, une fois créée, ne meurt plus qu'à la grâce. 
Mais l'âme vit, existe à partir du moment où Dieu la pense. C'est la Pensée de Dieu qui la crée. L'âme de ma Mère est depuis toujours pensée par Dieu. Par conséquent elle est éternelle dans sa beauté, dans laquelle Dieu a versé toute perfection pour en tirer délice et réconfort.      

Il est dit dans le Livre de notre aïeul Salomon qui t'a vue à l'avance et qui est par conséquent ton prophète : 



"Dieu m'a possédée au commencement de ses œuvres, dès le principe, avant la Création. 
J'ai été établie éternellement, dès le principe, avant que fût faite la terre.


 Les abîmes n'existaient pas encore et moi, j'étais conçue.
 Les sources ne jaillissaient pas encore, les montagnes n'étaient pas encore constituées dans leur lourde masse et j'existais déjà. 
Avant les collines, j'ai été engendrée. 
Lui n'avait pas encore fait la Terre, les fleuves, ni les pôles du monde et moi, j'existais déjà. 
Quand Il préparait les cieux et le Ciel, moi, j'étais présente.
 Quand par des lois inviolables Il renferma l'abîme sous la voûte, quand Il rendit stable dans les hauteurs la voûte céleste et y suspendit les sources des eaux, quand Il fixa à la mer ses limites et donna comme loi aux eaux de ne pas dépasser leurs frontières, quand Il jetait les fondements de la Terre, j'étais avec Lui pour mettre en ordre toutes choses. Toujours dans la joie, je jouais continuellement en sa présence. Je jouais dans l'univers". 

           Oui, ô Mère, Dieu, l'Immense, le Sublime, le Vierge, l'Incréé, était lourd de toi et il te portait comme son très doux fardeau, se réjouissant de te sentir t'agiter en Lui, en Lui donnant les sourires dont il a fait la Création ! 



Toi qu'il a douloureusement enfantée pour te donner au Monde, âme très suave, née de Celui qui est Vierge pour être la "Vierge", Perfection de la Création, Lumière du Paradis, Conseil de Dieu, telle qu'en te regardant il put pardonner la Faute, car toi seule et par toi seule, tu sais aimer comme toute l'Humanité rassemblée ne sait pas aimer.


 En toi est le Pardon de Dieu ! En toi le Remède de Dieu, toi, caresse de l'Éternel sur la blessure que l'homme a faite à Dieu !
 En toi, le Salut du monde, Mère de l'Amour Incarné et du Rédempteur qui a été accordé ! L'âme de ma Mère ! 
Fondu dans l'Amour avec le Père, je te regardais en mon intérieur, ô âme de ma Mère !... Et ta splendeur, ta prière, la pensée que tu me porterais, me consolait pour toujours de mon destin douloureux et des expériences inhumaines de ce qu'est le monde corrompu pour le Dieu absolument parfait.


 Merci, ô Mère ! Je suis venu déjà saturé de tes consolations. Je suis descendu en te sentant toi seule, ton parfum, ton chant, ton amour... Joie, ma joie ! 


Mais écoutez, vous qui maintenant savez qu'est unique la Femme en laquelle il n'y a pas de tache, unique la Créature qui n'a pas coûté de blessure au Rédempteur, écoutez la seconde transfiguration de Marie, l'Élue de Dieu.         

C'était un serein après-midi d'Adar et les arbres étaient en fleurs dans le jardin silencieux; Marie, épouse de Joseph, avait cueilli un rameau d'un arbre en fleurs pour remplacer celui qui était dans sa pièce. 



Elle était depuis peu arrivée à Nazareth, Marie, prise au Temple pour orner une maison de saints.Elle avait l'âme partagée entre le Temple, la maison et le Ciel. 


Elle, en regardant le rameau en fleurs, pensait que c'était avec un rameau pareil qui avait fleuri d'une manière insolite, un rameau coupé dans ce jardin en plein hiver et qui avait fleuri comme pour le printemps devant l'Arche du Seigneur - peut-être le Soleil-Dieu l'avait réchauffé en rayonnant sur lui sa Gloire - que Dieu lui avait signifié sa volonté...


 Et elle pensait encore qu'au jour des noces, Joseph lui avait apporté d'autres fleurs, mais jamais semblables à la première qui portait inscrite sur ses pétales légers : "Je te veux unie à Joseph"... Elle pensait à tant de choses... 
Et en pensant, elle montait vers Dieu.
 Les mains étaient agiles entre la quenouille et le fuseau et elle filait un fil plus fin que l'un des cheveux de sa jeune chevelure...         

          

 L'âme tissait un tapis d'amour en allant agile comme la navette sur le métier, de la terre au Ciel, des besoins de la maison, de son époux, à ceux de l'âme, de Dieu. 
Et elle chantait et priait.
 Et le tapis se formait sur le métier mystique, se déroulait de la terre au Ciel, montait jusqu'à se perdre là-haut... 


Formé de quoi ? Des fils fins, parfaits, solides, de ses vertus, du fil qui volait de la navette, qu'elle croyait "sienne", alors qu'elle appartenait à Dieu : la navette de la Volonté de Dieu sur laquelle était enroulée la volonté de la petite, grande Vierge d'Israël, celle que le Monde ne connaissait pas mais que Dieu connaissait, sa volonté enroulée dans celle du Seigneur et qui ne faisait qu'une avec elle, Et le tapis se fleurissait des fleurs de l'amour, de la pureté, des palmes de la paix, des palmes de la gloire, des violettes, des jasmins... 


Toutes les vertus fleurissaient sur le tapis de l'amour que la Vierge déroulait, invitant, de la terre au Ciel.
 Et comme le tapis ne suffisait pas, elle lançait son cœur en chantant :


 "Que vienne mon Bien-Aimé dans son jardin et qu'il mange du fruit de ses arbres... Que mon Bien-Aimé descende dans son jardin au parterre des arômes, pour se rassasier dans les jardins, pour cueillir des lys. Je suis à mon Bien- Aimé, et mon Bien-Aimé est à moi, Lui qui se repaît parmi les lys !" 


Et des distances infinies, parmi des torrents de Lumière, arrivait une Voix qu'une oreille humaine ne peut entendre, ni une gorge humaine former. Et elle disait :


 "Que tu es belle, mon amie ! Que tu es belle !... C'est du miel que distillent tes lèvres... Tu es un jardin clos, une fontaine scellée, ô sœur, mon épouse..." et les deux voix s'unissaient ensemble pour chanter l'éternelle vérité : 
"L'amour est plus fort que la mort. Rien ne peut éteindre ou submerger 'notre' amour". 



Et la Vierge se transfigurait ainsi... ainsi... ainsi... pendant que Gabriel descendait et la rappelait, avec son ardeur, à la Terre, réunissait son esprit à sa chair pour qu'elle pût entendre et comprendre la demande de Celui qui l'avait appelée "Sœur" mais qui la voulait "Épouse". 


C'est ici qu'arriva le Mystère... Et une femme pudique, la plus pudique de toutes les femmes, celle qui ne connaissait même pas la poussée instinctive de la chair, s'évanouit devant l'Ange du Seigneur, parce que même un ange trouble l'humilité et la pudeur de la Vierge, et elle ne se tranquillisa qu'en l'entendant parler, et elle crut, et elle dit la parole par laquelle "leur" amour devint Chair et vaincra la Mort, et il n'y a pas d'eau qui pourra l'éteindre ni de perversion qui puisse le submerger..."            

 Jésus se penche doucement sur Marie qui a glissé à ses pieds comme extasiée dans le rappel d'une heure lointaine, lumineuse d'une lumière spéciale que son âme paraît exhaler, et il lui demande doucement :

 "Quelle fut ta réponse, ô Vierge très pure, à celui qui t'assurait qu'en devenant la Mère de Dieu tu n'aurais pas perdu ta parfaite Virginité ?"          

Et Marie, comme en un rêve, lentement, en souriant, les yeux dilatés par des larmes de joie : 

"Voici la Servante du Seigneur ! Qu'il soit fait de moi selon sa Parole" et elle repose sa tête sur les genoux du Fils, adorant.         

Jésus la voile de son manteau, en la cachant aux yeux de tous et il dit : 

"Et ce fut fait et cela se fera jusqu'à la fin, jusqu'à l'autre et l'autre encore de ses transfigurations. Elle sera toujours "la Servante de Dieu". Elle fera toujours comme dira "la Parole". 


Ma Mère ! Telle est ma Mère. Et il est bien que vous commenciez à la connaître dans la plénitude de sa sainte Figure... Mère ! Mère ! Redresse ton visage, Aimée... Rappelle tes sentiments à la Terre où pour l'instant nous sommes..." dit-il en découvrant Marie après un certain temps durant lequel il n'y avait d'autre bruit que le bourdonnement des abeilles et le clapotis de la petite source.            

Marie lève son visage trempé de larmes et murmure : "Pourquoi, Fils, m'as-tu fait cela ? Les secrets du Roi sont sacrés..."



"Mais le Roi peut les dévoiler quand Il veut. 
Mère, je l'ai fait pour que soit comprise la parole d'un Prophète :


 "Une Femme enfermera l'Homme en elle", et l'autre parole d'un autre Prophète:
 "La Vierge concevra et enfantera Un Fils" .


Et c'est aussi pour que ceux qui ont horreur de trop de choses, qui pour eux sont humiliantes, concernant le Verbe de Dieu, aient en contrepoids tant d'autres choses qui les confirment dans la joie de m'appartenir. 
De cette façon, ils ne se scandaliseront jamais plus, et même à cause de cela conquerront le Ciel...


 Maintenant que ceux qui doivent aller dans des maisons hospitalières, y aillent. Moi, je reste avec les femmes et Margziam. Demain à l'aube que tous les hommes soient ici, parce que je veux vous amener près d'ici. Ensuite nous reviendrons saluer les femmes disciples pour retourner ensuite à Capharnaüm afin de rassembler d'autres disciples et les envoyer à leur suite."...          

[url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 05/05-036.htm#TransfigurationDeMarie]http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2005/05-036.htm#TransfigurationDeMarie[/url]


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Message par M8735 Sam 28 Sep - 8:55

Marie pleine de grâces


(....)Marie dit :         

"Puisque je suis la Mère, je parle moi aussi en vous serrant sur mon sein pour vous conduire à la foi, vous, mes enfants que je vois mourir, nourris comme vous l’êtes, de poisons mortels.        

Je vous en prie, pour mon Fils que j'ai donné avec une joie douloureuse pour votre salut, revenez sur les sentiers du Christ. Vous avez inscrit son Nom très saint sur vos chemins. Mais c’est le profaner. 



Si ce n’était parce que l’Ennemi vous obscurcit l’esprit et vous tient la main pour vous forcer à écrire ce que le bon sens ne pourrait vous pousser à écrire, vous n'inscririez pas ce Nom béni sur les voies par lesquelles Satan vient à vous ni sur les portes de vos temples grotesques de sans-Dieu.      

Mais je dis au Père pour vous : "Père, pardonne leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font" et je vous demande au Père saint, mes pauvres enfants trompés par Satan. J’ai vaincu Satan en moi et pour les hommes. Il est sous mon pied. Je le vaincrai aussi en vous, à condition que vous veniez vers moi.         
     
Je suis la Mère, la Mère que l’Amour a rendue mère du bel amour. Je suis celle en qui repose, comme en une arche, la manne de la grâce. Je suis pleine de grâce et Dieu ne met pas de limites à mon pouvoir de répandre ce trésor divin. 

Je suis la Mère de la Vérité qui, par moi, a pris chair. Je suis celle qui porte l’espérance de l’homme. Par moi, l’espérance des patriarches et des prophètes est devenue réalité. Je suis le siège de la Sagesse qui a fait de moi sa Mère et la Mère du Fils de Dieu.   

Venez, que je vous porte au Christ en vous tenant par la main, par cette main qui a soutenu les premiers pas de Jésus-Sauveur sur les chemins de la terre et lui a appris à marcher afin qu’il puisse aisément monter au Golgotha pour vous sauver, vous, qui m’êtes les plus chers puisque les plus malheureux de tous les hommes, ces condamnés que je lutte pour les arracher au pouvoir qui vous entraîne vers l’abîme, afin de vous sauver pour le ciel.         

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Balise Voyez combien j’ai pleuré pour vous ! Car vous n’êtes pas de ceux qui tombent en étant emportés par tout un poids de chair, si impétueux et soudain qu’il vous terrasse sans même vous donner le temps et le moyen de réagir. 



Vous êtes de ceux qui, obstinément, sciemment, commettent la faute qui n’est pas pardonnée, comme mon Fils l’a dit. Vous niez la Vérité pour vous fabriquer des vérités à partir de mensonges infâmes. 
Vous devenez des lucifers. Alors que vous pourriez être des anges !            

Je n’exige pas grand-chose de vous : seulement que vous m’aimiez comme une Mère, seulement que vous m’invoquiez. Mon nom sera déjà du miel pour vos lèvres empoisonnées. 

Il sera également salut car, là où est Marie, là est aussi Jésus, et ceux qui l’aiment ne peuvent pas ne pas aimer la Vérité qui est le Fils de ma chair. Je ne fais pas de reproches, je ne condamne pas. J’aime. J’aime seulement.         

Il ne faut pas que je vous fasse peur, car je suis plus douce qu’une brebis et plus pacifique que l’olivier. 

Je suis si douce que, surpassant les brebis, j’ai accepté que ma créature soit arrachée de mon sein et sacrifiée sur un autel sanglant sans réagir, sans maudire. 


Je suis si supérieure à l’olivier que, de moi-même, je me suis faite olive dans le pressoir et me suis laissée presser par la douleur pour extraire de mon cœur immaculé, vierge et maternel, l’huile qui allait guérir vos plaies et vous consacrer au ciel.         

Posez votre tête malade sur mes genoux. Je la guérirai et vous transmettrai les paroles que la Sagesse me dit pour vous conduire vers la Lumière de Dieu."         

       

 Que c’est beau ! Que c’est beau ! Comme ce que je vois est beau!     

Je vais essayer d’être très précise et claire pour vous décrire ce que la communion m’a apporté.          

Vous savez déjà que je suis heureuse. Mais vous ne connaissez pas le bonheur et la vision joyeuse qui m’a été accordée à partir du moment de l’union eucharistique. Ce fut comme un tableau qui m’était dévoilé petit à petit. 



Mais ce n’était pas un tableau : c’était de la contemplation. Je me suis recueillie pendant une bonne heure sans autre prière que cette contemplation qui me transportait au-delà de la terre.     

Cela a commencé aussitôt après avoir reçu l’hostie sainte et je crois qu’il ne vous a pas échappé que j’étais lente à répondre et à saluer, j’étais déjà enveloppée. 



Malgré cela, j’ai rendu grâces à haute voix alors que la vision m’était de plus en plus vive. Ensuite, je suis restée tranquille, les yeux fermés comme si je dormais. Mais je n’ai jamais été aussi éveillée de tout mon être qu’à ce moment-là.   

Encore maintenant que j'écris, la vision perdure, bien qu’elle soit dans sa phase finale. J’écris sous le regard d’une foule d’êtres célestes qui voient comme je dis uniquement ce que je vois, sans ajouter de détails ou modifier quoi que ce soit.



 Voici la vision :         

À peine avais-je reçu Jésus que j’ai senti la Mère, Marie, du côté gauche de mon lit, qui m’enlaçait du bras droit et m’attirait à elle.



 Elle portait son vêtement et son voile blancs comme dans la vision de la grotte, en décembre. Je me suis sentie en même temps enveloppée d’une lumière dorée. Cette couleur dorée était d’une douceur impossible à décrire et les yeux de mon esprit en cherchaient la source, que je sentais couler sur moi d’en haut. 


J’avais l’impression que, tout en restant ma chambre avec son plancher, ses quatre murs et les objets qui s’y trouvent, celle-ci n’avait plus de plafond et que je voyais les cieux infinis de Dieu.


Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 389d7f10Suspendue dans les cieux, la divine Colombe de feu se tenait perpendiculairement au-dessus de la tête de Marie, et par conséquent 

au-dessus de ma tête puisque j’étais joue contre joue contre Marie. 



L’Esprit Saint avait les ailes ouvertes et il se tenait debout, en position verticale. Il ne bougeait pas, mais il vibrait, et à chaque vibration il y avait des vagues, des éclairs et des étincelles de splendeur qui se dégageaient. 


Un cône de lumière dorée sortait de lui, dont le sommet partait de la poitrine de la Colombe et dont la base nous recouvrait, Marie et moi. Nous étions réunies dans ce cône, sous ce manteau, dans cette étreinte de lumière joyeuse. 

      

Cette très vive lumière n'était pourtant pas éblouissante, car elle communiquait aux yeux une force nouvelle qui augmentait à chaque éclat qui se dégageait de la Colombe, accroissant sans cesse l’éclat qui existait déjà à chacune de ses vibrations.



 Je sentais mes yeux se dilater jusqu’à acquérir une puissance surhumaine, comme si n’étaient plus des yeux de créature mais d’esprit déjà glorifié.         

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Balise Quand j’atteignis la capacité de voir au-delà, grâce à l’Amour enflammé suspendu au-dessus de moi, mon âme fut appelée à regarder plus haut. 



Alors, contre l’azur plus pur du paradis, je vis le Père ,distinctement, bien que les traits de sa figure soient d’une lumière immatérielle. 
Il était d’une beauté que je ne tenterai pas de décrire, car elle surpasse les capacités humaines. 
Il m’apparaissait comme s’il était sur un trône. Je parle de cette manière parce qu'il se présentait, assis, avec une infinie majesté. 
Toutefois, je ne voyais pas de trône, de fauteuil ou de dais. Rien qui ait la forme terrestre d’un siège. 
Il m’apparaissait de mon côté gauche (dans la direction de Jésus crucifié, juste pour donner une indication, et donc à droite de son Fils), mais à une hauteur incalculable. 
Je voyais cependant ses traits si lumineux dans leurs moindres détails. Il regardait en direction de la fenêtre (toujours pour donner une indication des différentes positions). Son regard exprimait un amour infini.       

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Balise Je suivis son regard et je vis Jésus .Non pas le Jésus-Maître que je vois habituellement. 

Mais Jésus comme roi. Il était vêtu de blanc, mais son vêtement était lumineux et extrêmement blanc, comme celui de Marie. 
Cet habit semblait fait de lumière. Il était extraordinairement beau, vigoureux, imposant, parfait, resplendissant. De la main droite — il était debout —, il tenait son sceptre, qui est aussi son étendard. 


Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 D1ff1d10Il s’agissait d’une longue hampe, presque une crosse, mais encore plus haute que mon Jésus déjà très grand; elle ne se terminait pas par la boucle de la crosse, mais par une hampe transversale, formant ainsi une croix d’où pendait une bannière, soutenue par la plus courte des hampes. 



Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 9a034a10Cette bannière était en soie, une soie blanche très lumineuse, faite de cette façon, et marquée d’une croix pourpre sur les deux côtés ; sur la bannière, il est écrit "Jésus Christ" en mots de lumière, presque comme s’ils étaient écrits avec des diamants liquides.


Je vois bien les plaies de ses mains puisque celle de droite tient la hampe en haut, vers la bannière, et la seconde montre la plaie du côté, dont je ne vois pourtant rien d’autre qu’un point très lumineux d’où sortent des rayons qui descendent vers la terre. 


Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 A95c3210La plaie de la main droite se trouve du côté du poignet et ressemble à un rubis resplendissant de la largeur d’une pièce de dix centimes . Celle de la main gauche est plus centrale et plus grande, mais elle s’allonge un peu vers le pouce, comme ceci. Elles brillent comme des rubis éclatants. Je ne vois pas d’autre blessure.          

Au contraire, le corps de mon Seigneur est très beau et totalement intact.     

Le Père regarde le Fils sur sa gauche. Le Fils regarde sa Mère et moi. Mais je vous assure que, s’il ne me regardait pas avec amour, je ne pourrais soutenir l’éclat de son regard et de son aspect. Il est véritablement le Roi de terrible majesté dont on parle .          

Plus la vision se prolonge et plus augmente ma faculté de percevoir les moindres détails et de voir toujours plus loin autour de moi.    

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Balise Effectivement, après quelque temps je vois saint Joseph (près de l’angle où se trouve la crèche). 

Il n’est pas bien grand, plus ou moins comme Marie. Robuste. Il a les cheveux grisonnants, bouclés et courts, et une barbe taillée au carré.
 Son nez est long et fin, aquilin. Ses joues sont creusées de deux rides qui partent des angles du nez et descendent se perdre du côté de la bouche, dans la barbe.
 Ses yeux sont noirs et semblent très bons. 


Je retrouve en lui le bon regard plein d’amour de mon père. C’est son visage tout entier qui est bon, pensif sans être mélancolique, digne, mais avec une telle expression de bonté ! 
Il est vêtu d’une tunique bleu violacé comme les pétales de certaines pervenches et il porte un manteau couleur poil de chameau. Jésus me le montre en me disant : "Voici le patron de tous les justes."


Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Balise Puis la Lumière appelle mon esprit de l’autre côté de la chambre, autrement dit vers le lit de Marta, et je vois mon ange gardien .
 Il est à genoux, tourné vers Marie qu’il semble vénérer. Il est vêtu de blanc. il a les bras croisés sur la poitrine et ses mains touchent ses épaules. 
Il courbe la tête, si bien que je vois peu de chose de son visage. Il a une attitude de profond respect. 
Je vois ses ailes, belles, longues, très blanches, pointues; ce sont de vraies ailes faites pour voler rapidement et sûrement de la terre au ciel, mais il les tient actuellement repliées derrière le dos. Par son attitude, il m’enseigne comment l’on doit dire : "Je vous salue, Marie."   
        
 Pendant que je le regarde, je sens quelqu’un près de moi à ma gauche; il me pose une main sur l’épaule droite. C’est mon saint  Jean ,le visage resplendissant d’amour joyeux.          

Je me sens heureuse. Je me recueille au milieu de tant de bonheur en croyant en avoir atteint le summum. Mais un éclat plus vif de l’Esprit de Dieu et des plaies de mon Seigneur Jésus accroît encore ma capacité à voir. 



Je vois alors l’Eglise céleste, l’Eglise triomphante! Je vais essayer de la décrire.       

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Balise En haut, comme toujours, se trouvent le Père, le Fils et maintenant aussi l’Esprit, plus haut que les Deux, au centre des Deux, qu’il réunit dans ses splendeurs.           

Plus bas, comme entre deux pentes bleues, d’un bleu qui n’avait rien de terrestre, se trouvait, rassemblée, dans une vallée bienheureuse, la multitude des bienheureux en Christ, l’armée de ceux qui sont marqués du sceau de l’Agneau ; cette multitude était lumière une lumière qui est chant, un chant qui est adoration, une adoration qui est béatitude.    

À gauche se trouvait la foule des confesseurs, à droite celle des vierges. Je n’ai pas vu la foule des martyrs, mais l’Esprit me fit comprendre que les martyrs étaient réunis aux vierges puisque le martyre rendait sa virginité à l’âme, comme si elle venait d’être créée.



 Tous paraissaient vêtus de blanc, les confesseurs comme les vierges, du même blanc lumineux que les vêtements de Jésus et de Marie.      

De la lumière se dégage du sol bleu et des parois bleues de la sainte vallée, comme s’ils étaient en saphir flamboyant. 

Les vêtements tissés de diamant émettent de la lumière. Surtout, les corps et les visages spiritualisés sont lumière. Je vais maintenant m’efforcer de vous décrire ce que j’ai remarqué dans les différents corps.           

Seuls les corps de Jésus et de Marie sont des corps de chair et d’esprit — vivants, palpitants, parfaits, sensibles au toucher et au contact: ce sont deux corps glorieux, mais réellement "corps" —. 



Le Père éternel, l’Esprit Saint et mon ange gardien sont de la lumière ayant la forme d’un corps, pour qu’ils puissent être perceptibles à la pauvre servante de Dieu que je suis. 


Saint Joseph et saint Jean sont formés de lumière déjà plus compacte, certainement parce que je dois en percevoir la présence et en entendre les paroles. 


Tous les bienheureux qui forment la multitude des cieux sont des flammes blanches, qui sont des corps spiritualisés.           

      

Aucun confesseur ne se retourne. Ils regardent tous la très sainte Trinité. Quelques vierges se tournent. 



Je discerne les apôtres Pierre et Paul car, même s’ils sont lumineux et vêtus de blanc comme tous, leur visage est plus facile à distinguer que les autres: ce sont des visages typiquement hébraïques. Ils me regardent avec bienveillance (heureusement !).      

 Puis trois esprits bienheureux qui me regardent, et que je devine être des femmes, me font signe en souriant. On dirait qu’elles m’invitent. Elles sont jeunes. 



Tous les bienheureux me semblent d’ailleurs avoir le même âge: ils sont jeunes, parfaits et d’une égale beauté. 


Ce sont des copies de Jésus et de Marie en plus petit. Je ne puis dire qui sont ces trois créatures célestes mais, comme deux d’entre elles portent des palmes et une seule des fleurs — les palmes sont l’unique signe qui distingue les martyrs des vierges, je pense ne pas me tromper si je dis qu’il s’agit d’Agnès, de Cécile et de Thérèse de Lisieux.     

Ce que je ne saurais vous rapporter, malgré toute ma bonne volonté, c’est l’alléluia de cette multitude. C’est un alléluia puissant et pourtant doux comme une caresse. Tout rit et resplendit de manière encore plus vive à chaque hosanna de la foule à son Dieu.



La vision cesse alors et, dans son intensité, se cristallise sous cette forme. Marie me quitte et, avec elle, Jean et Joseph; la première prend place en face de son Fils et les autres dans les rangs des vierges.    


http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/440110.htm#Marie


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Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Empty Re: Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie

Message par Anayel Dim 29 Sep - 14:55

Merci Marilyn, je me souviens de cette dictée et je l'ai toujours énormément appréciée Approuve
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Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Empty Re: Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie

Message par M8735 Dim 29 Sep - 21:44







Vision des 3 archanges ( fête le 29 septembre) 










Oh, mon Père! Je ne sais si vous vous en êtes rendu compte, mais j'ai eu du mal à vous suivre au moment de la sainte communion; j'étais en effet... déjà ailleurs, occupée à regarder vers le haut, d’où me venait un appel joyeux accompagné de cette allégresse qu’aucune comparaison, aucun mot humain ne sauraient décrire. Il me coûtait de m’en détacher pour vous répondre...

Après cela, dans les tressaillements d’allégresse et des ondes d’une joie toujours plus grande, le domaine céleste s’est éclairci progressivement à mes yeux, et j'ai vu.

J’ai vu les azurs resplendissants des prairies du paradis... même si elle restait seule, cette vision des contrées célestes inondées de lumière, cette lumière du paradis qu’aucune comparaison ne peut rendre, porte déjà à la béatitude.

Remarquez que les étendues du Royaume des cieux me paraissaient beaucoup plus hautes que le ciel normal, et pourtant elles m’étaient tout à fait distinctes, comme si elles n’étaient pas plus éloignées que les toits. 





Chaque fois que je contemple le paradis, j’ai cette impression d’infinie distance de la terre et le sentiment que je suis, moi, emportée au-delà de l’atmosphère terrestre pour devenir plus proche du ciel paradisiaque, afin que je puisse bien voir. 

En somme, je me sens arrachée à la terre et emmenée là-haut, tout au loin. Non pas au paradis, qui est encore plus haut, mais là où la création — y compris les étoiles et les planètes — est déjà éloignée. 





J’ai l’impression que mon âme est agenouillée et je le ferais même physiquement si un reste de raison vigilante ne me retenait pas de donner des signes extérieurs de ce qui se produit en moi. 




Mais je me prosterne en âme, car je sens que je suis en présence de ce qui est infiniment supérieur à l’homme et qu’il faut vénérer même s’il s’agit simplement de lumière et de d’azurs infinis.

Venant du nord-est, trois personnages resplendissants à l’allure royale et des plus dignes s’approchent de moi en marchant, comme de simples mortels, sur les champs de saphir. 





Ils n’ont toutefois aucune condescendance, bien au contraire. Ils marchent avec souplesse, sans perdre leur aspect solennel. 
Ils me regardent en souriant et se sourient en me désignant les uns aux autres par un échange de regards. 




Au fur et à mesure qu’ils s’approchent, je vois les mouvements de leurs beaux yeux — ceux du premier sont bleu saphir, ceux du deuxième très noirs, ceux du troisième d’un marron doré —, briller dans leur sourire et à la lumière du paradis.

Ils vont jusqu’au bout du domaine céleste, au-delà duquel se trouve le vide jusqu’à l’échelon inférieur où je me trouve, toute en vénération et en extase. Ils s’arrêtent là en me regardant et en souriant comme seul un ange peut sourire, et ils se tiennent à la taille comme trois frères qui s’aiment et se promènent ensemble.

Ce sont les trois archanges: Gabriel, Michel et Raphaël. J’essaie d’en faire un portrait. Ce sont trois jeunes hommes superbes. On dirait des jeunes de vingt, — même de dix-huit — à trente ans.

Le plus jeune est Raphaël, le plus âgé (à en juger par son aspect) est Michel, dont la beauté est terrible.

Le premier à droite était Gabriel, qui semble avoir de vingt-quatre à vingt-cinq ans. Grand, élancé, les traits fortement spiritualisés et dans une extase d’adorateur perpétuel. 

Blond comme l’or pur, il a les cheveux ondulés jusqu’à lui toucher presque les épaules — plus exactement la base du cou — et retenus par un fin anneau incrusté de diamants: on aurait dit un faisceau de lumière incandescente plus que du métal et des pierres précieuses. Il porte un de ces vêtements de lumière tissée — diamants et perles — que j'ai souvent vus sur les corps glorieux. 
Une tunique longue et floue, très chaste, qui lui cachait complètement les pieds et laissait à peine découverte sa main droite qui pendait de côté et dont la forme était fort belle.

Il me regardait de ses yeux saphir et son sourire presque surnaturel m’effrayait, bien que ce fût un sourire.

L’autre, au centre, était aussi grand que son compagnon mais il avait, comme je l’ai dit, une beauté austère terrible.

 Ses cheveux bruns étaient plus courts que ceux de son compagnon et plus bouclés. 
Il avait une ossature robuste, son front était privé de tout de diadème mais il portait sur la poitrine une espèce de médaillon en or et en pierres attaché au cou par deux chaînettes en or  . 

Les pierres qui y sont enchâssées forment des caractères, un nom peut-être, mais je n’arrive pas à lire ces mots, ces lettres, qui ne sont pas comme les nôtres. 

Il est revêtu d’or flamboyant, d’un vêtement qui éblouit tant il resplendit. On dirait une flamme claire (mais dorée, et non rougeâtre) qui recouvre ses membres agiles et robustes.
 Son regard noir est sévère et lance des éclairs. Il ne me fait pas peur, parce que je sens qu’il n’est pas en colère contre moi, mais qu’il m’aime au contraire. 

Mais c’est un regard terrible qui doit être angoissant pour les pécheurs et pour Satan. Michel n’a ni épée ni lance, au contraire de ses représentations, mais ses armes, ce sont ses yeux. Son sourire lui-même est sévère, très austère.

Le troisième porte un vêtement d’une délicate couleur émeraude et ajusté par une ceinture sertie de pierres précieuses; il paraît revêtu de la couleur qu’on observe lorsqu’on regarde une émeraude à contre-jour. Il est grand, avec de longs cheveux bruns comme ceux de Gabriel.

Ils sont d’une couleur précieuse, un châtain émaillé de petites tâches d’or foncé. Il semble être le plus jeune de tous et me rappelle un peu l’apôtre saint Jean par son doux sourire juvénile. 





Mais Raphaël a les yeux d’une douce couleur noisette et un regard paisible, patient, qui est une caresse. Il sourit plus humainement que les autres. Tout en lui ressemble davantage à ce que nous sommes. C’est tout à fait le "bon jeune" du livre de Tobie. 

On a envie de mettre sa main dans la sienne, en toute confiance, et de lui dire : "Guide-moi ! En toute chose!″

Tous trois me regardent, sourient, se sourient mutuellement. Puis ils me saluent

Gabriel chante, de sa voix de harpe spirituelle dont chaque note porte à l’extase: "Je te salue, Maria", et pour le dire il joint les mains sur la poitrine et incline la tête pour la relever ensuite avec un sourire qui augmente l’étincellement de tout son être vers les hauteurs du paradis. 





Je comprends que, plus que me saluer, il a voulu montrer clairement qui il est. C’est l’archange qui annonce le grand mystère... et il donne l’impression de savoir uniquement répéter ces mots et vénérer la Vierge...

Michel touche le bijou qu’il porte sur la poitrine. Il le prend dans les doigts de sa main droite et le lève pour bien me le montrer, puis il me dit, d’une voix qui résonne comme du bronze:

" Celui qui est avec Dieu peut tout. Et Satan ne peut rien sur celui qui est avec Dieu. Car, qui est comme Dieu?″ 





Ces derniers mots semblent faire vibrer l’atmosphère céleste comme un coup de tonnerre harmonieux. 
Il repose le médaillon sur sa poitrine puis s’agenouille en adorant l’Eternel (que je ne vois pas, mais qui doit se trouver, d’après le regard de l’archange, au-dessus de moi ou juste derrière mon dos, en haut, en haut, tout en haut).

Raphaël ouvre les bras comme pour m’embrasser tout en levant son visage rayonnant de la joie de contempler Dieu, et il me dit de sa voix d’or: "Que la joie soit toujours avec toi.″ 





Il ressemble un peu à l’ange que j’ai vu dans deux visions. Mais il est moins spiritualisé que ce dernier. 
Une lumière en forme d’étoile se trouve à la racine de ses cheveux, une douce lumière qui réconforte, tout comme réconforte son splendide vêtement émeraude clair.

Ils me regardent encore. Puis ils resserrent leur étreinte à la taille (notez que je n’avais pas encore remarqué leurs ailes derrière le dos), ils ouvrent des ailes de perle, de flamme, de lumière vert pâle et ils s’élèvent rapidement vers l’empyrée tout en chantant un chant indescriptible, comme celui que j'ai entendu le 13 décembre 44 à Còmpito, lorsque j’avais vu les cohortes angéliques voler au-dessus de Bethléem en chantant..

Et moi, je reste ici. Ou plutôt je descends des sphères où je me trouvais et je rentre en moi-même, dans mes tourments, dans mon lit. 





Ma joie demeure cependant... et je m’aperçois même que, stupidement, je n’ai pas su dire le moindre mot aux trois archanges... Mais mon âme a parlé avec eux. Je sentais qu’elle les vénérait, même si je ne pouvais traduire en mots matériels ses frémissements.

Après avoir vécu tout ce qui précède, je prends la Bible pour y rechercher toutes les apparitions angéliques. Abraham, Jacob, Tobie puis le prophète Daniel passent ainsi.

Au chapitre 8, mes yeux tombent sur les versets 13 et 14. Lorsque j’arrive à la phrase: 





« Il lui dit: "  Encore deux mille trois cents soirs et matins, alors le sanctuaire sera revendiqué" », 
une réponse - mieux ,une explication — m’arrive à la vitesse d’une flèche de lumière: « Remplace le mot "jours" par "siècles" — puisque pour nous un siècle est moins qu’un jour —, et tu obtiendras la date de la fin du monde. »   




 Rien d’autre. La voix s’est tue aussi subitement qu’elle est venue. Je pense que c’était celle de mon conseiller intérieur, parce qu’elle lui ressemblait.



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Cahiers de Maria Valtorta: 21 décembre 1945 




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Message par M8735 Dim 29 Sep - 21:50

Vision des 2 archanges qui vénèrent Marie 


Au dessus d’un quartier de Rome, vision des archanges Michel et Gabriel qui vénèrent Marie .




La nuit venue, Marie vient me rendre heureuse...(....)
Mais lorsque ma joie de voir Marie est à son comble, l’archange Saint-Michel apparaît, toujours aussi imposant, toujours aussi imposant, beau à faire peur- si je puis dire- tenant son épée étincelante à la main droite.
À cet instant, la vision réservée à moi seule cesse et devient communication universelle.


Tout en désignant Marie, que son humilité virginale  rend très belle - impossible de décrire sa grâce d’éternelle jeune fille…,-il crie :
« Opposez cette arme qu’est Marie au grand Serpent qui avance ! »
 Quelle voix puissante ! Elle secoue l’atmosphère comme le tonnerre d’un coup de foudre harmonieux.


Marie incline la tête en regardant la terre avec une infinie pitié… Et l’archange lance  par trois fois ce cri puissant. L’archange défenseur est très sévère et impérieux… 
Après son troisième cri, suivi d’une pause, il se prosterne devant Marie et la vénère en disant: 
« Tu es la seule défense ! Toi seule est victorieuse ! Toi seule est l’espérance de salut contre le venin satanique. Mère de celui qui est sans égal, je te salue, ma Reine. »


Il est encore prosterné  lorsque, en un vol rapide, l’archange   saint Gabriel descend sur terre, accompagné d’une lumière en comparaison de laquelle l’éclat de Saint Michel est faible.


Il tient un encensoir en or ou brûlent des encens. Ses vêtements et ses cheveux ont des reflets blonds et blancs mais son aspect est spirituel,même  si pour se rendre visible à mon humanité, il l’appesantit  par une apparence humaine. 


Son visage dégage de la lumière, la joyeuse lumière du paradis. Tout en chantant -la voix de Gabriel est un chant  très doux,  indescriptible-, il vole autour de Marie et l’encense et l’encense avec son encensoir, en disant : 


« Je te salue, Marie ! Reine des anges, salut des hommes, amour du Dieu un et  trine ! Après Dieu, qui est comme toi, Marie ? Salut, Reine ,très glorieuse au ciel, remède contre toutes les maladies qui tuent les âmes et  éteignent chez les hommes la foi,l’espérance et la charité. Je te salue, Marie! »


Quelle nuit bienheureuse! 


Je reste longuement à contempler la Vierge glorieuse et les 2 archanges  resplendissants et si différents, jusqu’à ce qu’un sommeil paisible ( après tant de nuits de douleurs aigües) m’emporte et dure jusqu’au matin;à mon éveil, tout me revient en mémoire , aussi frais qu’avant , et mon cœur est aussi comblé de joie que pendant la vision. 


Une pensée angoissante se mêle toutefois à ma joie spirituelle intérieure;
c’est cette petite phrase de saint Michel: «  Opposez cette arme qu’est Marie au grand Serpent qui avance ! »
Ces mots en rejoignent bien d’autres ... ils me font peur pour l’Église  de Rome et pour nous, pauvres et faibles chrétiens du 20ème siècle.(....)


Cahiers de Maria Valtorta, le 19 octobre 1947 



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Message par M8735 Ven 4 Oct - 22:09

Communion réparatrice du 1er samedi du mois en l’honneur de notre Dame de Fatima.


Je n’en aime pas moins parce qu’on m’aime peu.Il me suffit qu’au moins vous aimiez mon Fils.L’Esprit Saint éclaire le cœur des saints pour qu’ils me connaissent.


Vous avez sûrement remarqué qu’hier j’étais heureuse... La voix de Marie chantait dans mon cœur et me remplissait de béatitude. J’aurais voulu vous dire tout de suite cette joie. 
Mais je ne le pouvais pas. Cependant, je crois qu’en me regardant, vous devez avoir compris que j’étais plongée dans une joie nouvelle.           

Le Seigneur est vraiment trop bon avec moi ! 

-------

Marie dit :      



Ne te laisse pas abattre par la pensée que tu m’aimais si peu. Tu n’es pas la seule. Mais je suis la Maman et je comprends et pardonne. Ce sont là les lacunes de ceux qui sont encore imparfaits. 
Je n’en aime pas moins parce qu’on m’aime peu. Il me suffit qu’au moins vous aimiez mon Fils, et tu l’aimais beaucoup quand tu ne m’aimais encore que peu.         

Je te ferai remarquer un fait dans ma vie de Mère de Dieu qui échappe à beaucoup de personnes et qui est un indice sûr des rapports futurs entre moi et ceux que mon Jésus a rachetés.       



Lorsque les bergers vinrent à la grotte , ils n’avaient d’yeux et d’expressions d’amour que pour mon Enfant. 
Joseph et moi étions pour eux des personnages secondaires. 
Au pied de la misérable litière où il dormait, lorsqu’il ne dormait pas sur mes genoux, ils déposèrent leurs dons et leurs tendresses.
 Et je ne regrettais pas qu’on ne me fît pas de louanges comme à la plante qui avait mis au monde la Fleur du Ciel. Il me suffisait qu’on aimât mon Enfant, et qu’on l’aimât beaucoup. Ils seraient si nombreux à le haïr ensuite ! 


Parmi ceux qui assistèrent au rite toujours nouveau de la présentation au Temple, personne n'eut une pensée pour moi.

 Ils regardaient mon trésor et le louangeaient pour sa beauté surhumaine. Mais ils ne faisaient aucune louange autre qu’humaine à sa Maman. 
Seuls les saints me reconnurent pour ce que j’étais, et Élisabeth, Siméon et Anne  virent en moi la Mère du Sauveur, me faisant par cette reconnaissance la plus sublime des louanges. 


Les premiers étaient ‘bons’, ces trois personnes étaient ‘saintes’.     



L’Esprit Saint opère dans le cœur des saints et leur donne des lumières de connaissance surnaturelle. L’Esprit Saint éclaire les cœurs des saints pour qu’ils me voient. 


Me voir dans la lumière de Dieu signifie m’aimer en vérité. Mon Fils très saint agit par lui-même pour vous attirer à son amour. Moi, je vous aime et j’attends en priant pour vous.          

Je suis la Vierge de l’attente. Dès mon âge le plus tendre, j’ai attendu l’Attendu des peuples. 

Je suis la co-Rédemptrice qui attend le moment de mourir au pied de la croix pour vous donner la vie.            

Je suis la Mère qui attend votre véritable amour, non pas le culte superficiel qui se limite à beaucoup de paroles. Prier ne signifie pas dire beaucoup de prières. Cela signifie aimer. Cela signifie faire parler son propre cœur.   

Je suis la Silencieuse. Nouvelle Ève, je vous enseigne le silence. C’est par la parole que la Séduction entra en Eve. C’est par mon silence que la Rédemption entra dans le monde. Apprenez de moi la vertu du silence, car dans le silence extérieur, le cœur parle à Dieu et Dieu au cœur. Mon silence n’était pas le silence inerte d’une âme morte. Il était au contraire une œuvre très active sur le plan spirituel.            

Lorsque mon Enfant était dans mes bras, j’ai dit pour lui l'offrande au Père, pour lui qui ne savait pas parler, car il n’était qu’un nouveau-né qui savait uniquement vagir - mon Fils Dieu, la Voix du Père, la Parole du Père, s’étant anéanti par amour jusqu’à n’être qu’un bébé vagissant d’une voix de petit agneau. 



Le premier ‘Notre Père’ c’est moi qui l’ai dit dans la grotte froide de Bethléem, soulevant dans mes bras mon Agneau venu au monde pour être tué et pour donner vie aux morts dans l’âme. C’est moi qui, la première, dis en pleurant le ‘Fiat voluntas tua’. Et sais-tu ce que ça veut dire pour la Mère de dire ces mots à l’Éternel ?   



Maintenant, quand je vois que, par amour pour mon Fils, une créature accomplit la volonté divine, qui est avant tout volonté d’amour, j’annule sa dette envers moi et j’augmente mon amour pour elle. Jésus me l’amène ensuite.


 Je laisse à mon Jésus le soin de me faire aimer. Là où il est, l’Esprit de Dieu est aussi. Et là où est l’Esprit sont le Savoir et la Lumière. Il est donc inévitable que vous soyez aussi instruits dans l’amour pour moi.



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http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431202.htm#Marie



Marie Chapelet Marie


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Message par M8735 Sam 5 Oct - 10:17

Prière pour le 5 octobre 2019


O Notre Dame du très saint rosaire, voyez notre misère.
Nous sommes courbés sous le poids de nos péchés.
Nous vous confions toutes nos actions
toutes nos souffrances, toutes nos espérances. 
O Notre Dame du très saint rosaire, daignez nous satisfaire,
nous réconforter, nous assister.
Intercédez auprès de votre Fils, Reine du ciel et de la terre.
Vierge Marie toute couronnée de gloire, éclairez-nous, guidez-nous
et conduisez-nous selon la volonté de Dieu tout puissant, sur le chemin
qui mène à la gloire de votre divin Fils. Amen.


https://www.etoilenotredame.org/actualites/priere-pour-le-5-octobre-2019

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Message par M8735 Sam 5 Oct - 23:33

Première méditation sur le "Je vous salue Marie" – Ave Maria.



















Jésus dit :    

 "Bienheureuses les lèvres et les contrées où l’on dit Ave Maria.        

Ave : je te salue. Du plus petit au plus grand, de l’enfant au parent, de l’inférieur au supérieur, tous sont tenus, de par la loi de la courtoisie humaine, de prononcer souvent cette salutation respectueuse, pleine d’égards ou amoureuse selon les circonstances.     
      
 Mes frères et sœurs ne peuvent refuser cet acte d’amour révérenciel à la Maman parfaite que nous avons au Ciel.  

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image033 Ave Maria. Je te salue, Marie. C’est une salutation qui purifie les lèvres et le cœur parce qu’on ne peut dire ces mots, de façon réfléchie et sincère, sans se sentir devenir meilleur ! C’est comme si on s’approchait d’une source de lumière angélique et d’une oasis de lys en fleur.    

Je te salue, la parole de l’ange , qu’il vous est permis de dire pour saluer Celle que saluent avec amour les Trois Personnes , l’invocation qui sauve, ayez-la toujours sur les lèvres. Mais pas comme un mouvement machinal qui exclut l’âme, mais bien comme un mouvement de l’esprit qui s’incline devant la royauté de Marie et s’élève vers son cœur de mère.     

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image033 Si vous saviez dire avec un esprit véritable ces mots, même seulement ces petits mots, vous seriez meilleurs, plus purs, plus charitables. Parce que les yeux de votre esprit seraient alors fixés sur Marie, et sa sainteté entrerait dans votre cœur à travers cette contemplation. Si vous saviez les dire, vous ne seriez jamais affligés. Car elle est la source des grâces et de la miséricorde . Les portes de la miséricorde divine s’ouvrent, non seulement sous la poussée de la main de ma Mère, mais à son simple regard.          

Je le dis une deuxième fois : bienheureuses les lèvres et les contrées où l’on dit Ave Maria. Mais où on le dit comme il se doit. Car s’il est vrai qu’on ne se moque pas de Dieu, il est aussi vrai qu’on ne trompe pas Marie.       

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image033 Souvenez-vous qu’elle est la Fille du Père, la Mère du Fils, l’Épouse de l’Esprit Saint, et que sa fusion avec la Trinité est parfaite. Par conséquent, elle possède la puissance, l’intelligence et la sagesse de son Seigneur. Et elle les possède dans leur plénitude absolue.       

Inutile d’aller à Marie avec l’âme souillée par la corruption et la haine. Elle est une Mère pour vous et elle sait panser vos blessures, mais elle veut voir en vous au moins le désir d’en guérir.           

À quoi sert de se tourner vers Marie, la Très Pure, si aussitôt que vous avez quitté son autel et fini de prononcer son nom, vous allez commettre le péché de la chair ou proférer des blasphèmes ? À quoi sert de se tourner vers Marie, la Compatissante, si tout de suite après, ou en même temps, vous avez la rancune au cœur et, sur les lèvres, des malédictions envers vos frères et sœurs ? Que peut faire pour vous cette Salvatrice si vous détruisez, de votre volonté perverse, votre salut ?  

     
Tout est possible à la miséricorde de Dieu et à la puissance de Marie, mais pourquoi risquer la vie éternelle en attendant d’obtenir la bonne volonté de se repentir à l’heure de la mort ? Ne serait-il pas bon, puisque vous ne savez pas quand vous serez appelés à mes portes, d’être les vrais amis de Marie pendant toute la vie et avoir ainsi la garantie d’être sauvés ?

















 Car, je le répète, l’amitié avec Marie est une source de perfection parce qu’elle inspire et transmet à l’âme les vertus de l’Amie élue, que Dieu n’a pas dédaignées et qu’il vous a accordées comme couronnement de l’œuvre rédemptrice de son Fils. Moi, le Christ, je vous ai sauvés par la douleur et le sang; Marie, elle, par la douleur et les pleurs et elle voudrait vous sauver par son amour et son sourire."            
























Deuxième méditation sur le "Je vous salue Marie" – Pleine de grâce.









Jésus dit :    

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image020 "Dieu n’a pas envoyé son ange pour dire ‘Ave’ seulement à Marie. Dieu vous salue, ô chers enfants, avec ses attentions. Il vous envoie ses saintes inspirations par ses anges; Dieu vous apporte ses bénédictions du matin au soir et du soir au matin. Vous êtes toujours entourés des ondes aimantes et prévoyantes de la pensée de Dieu.       

Comment se fait-il alors que vous ne ressentiez rien ou si peu ? Comment se fait-il que vous ne viviez pas dans la justice et la sainteté ? C’est parce que vous êtes devenus imperméables à l’influence de la grâce, parce que votre volonté contraire au bien vous a rendus réfractaires à l’action de l’amour.     

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image020 Gabriel dit à Marie : ‘Ave’, et le son de la voix angélique apporta une nouvelle vague de grâce sur Celle qui en était déjà inondée. La lumière très vive de son esprit immaculé atteignit la luminosité suprême, car la conformité de l’esprit de Marie fut parfaite. 

Humilité, promptitude, pudeur, prière.., que ne trouva pas de sublime la parole angélique pour devenir la première étincelle de l’incendie de l’Incarnation ? Grand fut le don que fit l’Éternel à Celle qu’il avait choisie — il la préserva de la faute originelle — pour être le premier tabernacle du corps du Fils. Mais quelle ne fut pas la plénitude de la conformité en Marie ! 
      

Si, non seulement les dons secrets que seul Dieu savait avoir donnés, mais aussi les dons manifestes dont on se rend compte — tels que l’intelligence suprême, les instructions surnaturelles, les contemplations brûlantes, et je ne parle que des dons moraux et spirituels — si ces dons avaient été prodigués à une autre créature, comment ne s’en serait-elle pas, au moins de temps en temps, glorifiée ?       

Mais pas Marie. Plus Dieu l’élevait vers son trône et plus augmentaient en elle la reconnaissance, l’amour et l’humilité. Plus Dieu lui faisait comprendre que sur elle s’étendait la main de Dieu pour la protéger contre tous les pièges du mal et plus elle devenait vigilante contre le mal.       

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image020 Marie n’a pas commis l’erreur qui fait s’effondrer tant d’âmes, capables de perfection; elle n’a jamais dit : Je sens que Dieu veille sur moi, je sens que Dieu m’a choisie. Je lui laisse le soin de me défendre contre l’Ennemi. Non. Tout en reconnaissant l’œuvre de Dieu en elle, Marie agit comme si elle était la plus dénuée de toutes les créatures en dons spirituels. De l’aube au coucher du soleil, et même pendant son sommeil virginal sur lequel les anges veillaient, son âme restait vigilante.   

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image020 Ne croyez pas que la tentation ait épargné Marie. Le Tentateur ne m’a pas épargné, moi; il avait une double raison de ne pas épargner Marie. Double raison. La première : Marie était la créature sans tache, mais néanmoins une créature; moi, j’étais Dieu. La deuxième : il était plus important pour Lucifer de corrompre le sein de la femme qui aurait porté le Christ que d’attaquer le Christ même.        

Le Rusé savait que le Verbe se serait fait chair par une fusion d’esprit à Esprit, dans un sein où ne logeait aucun péché. Aucun péché, je répète. Si, depuis Ève, il avait réussi à induire en tentation toutes les femmes, il aurait été sûr qu’il ne serait jamais vaincu par le Vainqueur éternel.   

Une seule lui a toujours résisté : Marie. Et Un seul sait quelle dentelle, quel filigrane de séduction tendit Lucifer autour de Marie pour secouer et ternir son âme super-angélique. Et c’est Dieu. Mais étant donné que certains secrets sont trop grands pour vous, il ne vous les dira pas. C’est à partir de la splendeur de Marie au Ciel que vous comprendrez la grandeur de son âme. Une grandeur obtenue par sa propre volonté, et qui aurait été sublime même sans secours suprêmes, tant elle voulut être sainte par amour de son Dieu.           

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image020 C’est donc avec raison que l’Ange put dire : ‘Pleine de grâce’. Oui, pleine de grâce. La Grâce était en elle. La Grâce, c’est-à-dire Dieu, et la grâce, c’est-à-dire le don de Dieu, qu’elle sut faire fructifier à mille pour cent.           

      

 Voilà ce qu’il faut, mes enfants, pour faire en sorte que les choses célestes conçoivent le Christ en vous : que vous adhériez à la grâce, que vous recueilliez la grâce, que vous multipliiez la grâce, que vous aspiriez la grâce. Pour vivre, le corps doit aspirer de l’air et absorber de la nourriture. Pour vivre, l’âme doit aspirer la grâce. Alors la Lumière peut descendre là où elle peut s’incarner, et le Christ naît mystiquement en vous[4] comme il naquit réellement en Marie.









Je te salue, Marie, pleine de grâce. Regardez-la, vous tous, ô chrétiens si dissemblables au premier Fils de Marie; regardez-la, surtout vous, les femmes, si dissemblables à Marie, et apprenez, et méditez sur le fait que le chemin du mal aux mille formes, c’est vous qui l’avez ouvert avec votre sujétion à la chair, si contraire à la vie de la grâce dans les créatures, sans laquelle l’être humain devient un démon et le monde un enfer."   
  
Troisième méditation sur le "Je vous salue Marie" – Le Seigneur est avec toi.
     

Jésus dit :    

"Le Seigneur est avec toi".       

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image029 Le Seigneur est toujours avec l’âme qui est dans la grâce. Dieu ne s’éloigne même pas quand le Tentateur s’approche. Dieu s’éloigne seulement quand la créature cède au Tentateur et corrompt son âme. Alors Dieu se retire, car il ne peut cohabiter avec l’Ennemi. Il se retire et, comme un Père, non dédaigneux mais affligé, il attend que vienne la contrition dans le cœur de la créature et qu’elle renoue le lien d’amour avec le Père.   

Dieu voudrait toujours être avec vous. Si tous vos anges, aussi nombreux que les étoiles dans le ciel, pouvaient vous saluer avec les paroles : "Le Seigneur est avec toi", la joie de votre Seigneur serait complète, puisque nous désirons être avec vous et nous vous avons créés pour cela.          

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image029 Marie était avec Dieu et Dieu était avec Marie. Les deux perfections s’attiraient et s’unissaient dans un incessant mouvement d’affection. La perfection infinie de Dieu descendait, avec une joie inconcevable à vous mortels, pour posséder cette créature. La perfection humaine de Marie, seule fille de parents humains qui ait jamais été parfaite, se lançait à la rencontre de la perfection divine pour trouver le moyen de vivre.         

      

 Oui, être avec Dieu était la vie de Marie et, à l’heure atrocement déchirante du Calvaire et du Sépulcre, quand les Cieux se refermèrent sur le Mourant et la Transpercée, la privation de Dieu fut, des sept épées, la plus brûlante et la plus tranchante, touche suprême à l’édifice de douleur exigé par la Rédemption.          

J’ai atteint le sommet de la douleur totale de Gethsémani à la neuvième heure; Marie a atteint le sommet de la douleur, totale en elle aussi, même si elle n’a pas été matériellement crucifiée, du Calvaire au moment de la Résurrection. Et cette suprême douleur n’a qu’une cause : la privation de l’union avec Dieu.            

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image029 Ça devrait être la même chose pour vous aussi. Mais désormais, l’être humain trouve pénible l’union avec nous et il ne sent pas combien il est misérable lorsqu’il est privé de nous. Malheur, cécité, folie, mort, voilà ce qu’est la perte de l’union avec votre Seigneur. Et vous n’y pensez jamais !      

Si vous perdez quelques monnaies, un objet, la santé, un emploi, un animal, vous vous mettez en branle pour les retrouver et vous employez tous les moyens humains et surnaturels pour y réussir. Oui, pour trouver quelque chose de limité et de caduc, vous savez prier.









 Mais quand vous perdez Dieu, vous ne le cherchez pas. Vous ne vous adressez pas à mes Saints pour qu’ils vous aident à retrouver la voie de Dieu, vous n’employez pas les soins humains pour freiner vos impulsions. La perte de l’union avec Dieu vous paraît une chose de peu d’importance. Et c’est la chose essentielle.       

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image029 Marie ne se sépara jamais de Dieu. Leurs esprits restèrent fondus en une étreinte d’amour qui eut son couronnement au Ciel. Cette union fut la principale force de Marie, en tant que fille d’Adam, car elle y trouvait la cuirasse pour se rendre intouchable à la morsure du Tentateur.           

Ce n’est pas que celui qui est avec Dieu ne voie pas le mal, lequel recouvre, tel un vêtement crasseux ou une maladie répugnante, tant de créatures. Il le voit, même qu’il le voit avec une plus grande netteté que beaucoup d’autres, mais cette vue ne le corrompt pas. Le mal n’entre pas par les yeux pour chatouiller les instincts qui couvent dans la chair ou les mauvais penchants de l’esprit. Cela n’arrive que chez ceux qui, séparés de Dieu, ont l’Ennemi pour hôte en eux-mêmes.         

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image029 Celui qui est uni à Dieu est saturé de Dieu, et tout ce qui n’est pas Dieu reste à la surface, tel un petit vent qui ride légèrement la surface de l’esprit et n’entre pas bouleverser l’intérieur. Ce n’est pas tout. Celui qui est uni à Dieu, vraiment uni à lui, au lieu d’absorber l’extérieur en lui, propage son intérieur sur ses proches, c’est-à-dire qu’il propage le Bien, Dieu.          
       

 Oui, c’est vraiment comme cela : celui qui est avec Dieu a un pouvoir de rayonnementbien plus puissant que celui de beaucoup de corps de l’univers sur lesquels l’esprit humain a peiné et élevé un monument d’orgueil. Et surtout, il a un pouvoir surnaturellement utile, puisque celui qui porte le Saint des saints en soi, et vit de lui, le communique aux autres. C’est cela qui fait dire : C’est un saint.           

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image029 Marie a possédé l’union avec Dieu à la perfection, et elle a tendu de toutes ses forces à se fondre à lui toujours davantage. On pourrait dire que Marie s’anéantit en Dieu tant elle vécut seulement de lui.            

J’ai dit : Marie trouva en cela la principale force pour se rendre intouchable. N’allez pas comprendre les choses de travers. Marie, la très humble, n’osait pas le moins du monde se penser la créature parfaite. Elle ignorait son destin et sa nature immaculée. Elle connut le mystère aux paroles de Gabriel et dans l’étreinte nuptiale avec l’Esprit Éternel. 









Mais, durant sa jeunesse, période pleine de pièges, elle trouva la force, je le répète, dans l’union avec Dieu. Elle voulut la trouver à tout prix car elle aurait préféré mourir cent fois plutôt que de sortir un seul instant du halo de Dieu.








Je voudrais que mes bien-aimés en particulier, puis les autres, au lieu de s’adonner à un grand nombre de pratiques plus ou moins pieuses, tendent à la pratique souveraine de l’union avec moi. La prière, la vraie, vous serait alors facile, le cœur enflammé, le corps chaste, la pensée honnête : tout en vous deviendrait saint et bon, et la Terre connaîtrait des jours nouveaux où les anges pourraient saluer les humains avec ces mots : Le Seigneur est avec vous."  
















 Quatrième méditation sur le "Je vous salue Marie" –. Tu es bénie entre toutes les femmes.
















Jésus dit :    

"Tu es bénie entre toutes les femmes".       

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image020 Cette bénédiction, que vous dites mal ou pas du tout à Celle qui, par son sacrifice, a commencé la Rédemption, résonne sans cesse au ciel, prononcée avec un amour infini par notre Trinité, avec une charité brûlante par ceux que notre sacrifice a sauvés et par les chœurs des anges. Le Paradis tout entier bénit Marie, chef-d’œuvre de la création universelle et de la miséricorde divine.         

Même si toute l’œuvre du Père pour créer la Terre du néant n’avait servi qu’à accueillir Marie, l’œuvre créatrice aurait eu sa raison d’être, car la perfection de cette créature est telle qu’elle est un témoignage, non seulement de la sagesse et de la puissance, mais de l’amour avec lesquels Dieu a créé le monde.     

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image020 Mais au lieu de cela, la création terrestre ayant donné Adam et la race d’Adam, Marie témoigne de l’amour suprêmement miséricordieux de Dieu envers l’être humain, parce qu’à travers Marie, Mère du rédempteur, Dieu a opéré le salut de genre humain. Je suis le Christ parce que Marie m’a conçu et donné au monde.         

Vous me direz qu’en tant que Dieu, je pouvais surmonter la nécessité de prendre chair dans le sein d’une femme. Je pouvais tout, c’est vrai. Mais réfléchissez à quelle loi d’ordre et de bonté se manifeste dans mon anéantissement dans une enveloppe humaine.       

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image020 La faute commise par l’humain devait être expiée par l’humain et non par une divinité non incarnée. Comment la Divinité, Esprit incorporel, aurait-elle pu racheter par le sacrifice d’elle-même les fautes de la chair ? Il était donc nécessaire que moi, Dieu, paye du supplice d’une Chair et d’un Sang innocents, nés d’une innocente, les fautes de la chair et du sang.        

Mon intellect, mes sentiments, mon esprit auraient souffert à cause de vos fautes de l’intellect, des sentiments, de l’esprit. Mais pour être la rédemption de toutes les concupiscences, inoculées en Adam et sa progéniture par le Tentateur, l’Immolé pour elles, devait être doté d’une nature semblable à la vôtre, rendue digne d’être offerte à Dieu en rançon par la Divinité cachée en elle, telle une pierre précieuse d’une valeur surnaturelle infinie cachée sous une gaine ordinaire et naturelle.        

Dieu est ordre et Dieu ne viole et ne violente pas l’ordre, excepté dans des cas très extraordinaires que son intelligence juge utiles. Ce n’était pas le cas pour ma Rédemption.    

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image020 Je ne devais pas seulement effacer la faute, du moment où elle fut commise au moment du sacrifice, et annuler les effets de la faute chez ceux qui allaient venir en les faisant naître, comme Adam avant qu’il ne la commît, dans l’ignorance du mal. Non. Je devais, par un sacrifice total, réparer la Faute et les fautes de toute l’humanité, donner à l’humanité déjà disparue l’absolution de la faute, à l’humanité vivant à ce moment-là et à l’humanité future le moyen qui l’aide à résister au mal et à se faire pardonner le mal que sa faiblesse l’induirait à commettre.         

      

Mon sacrifice devait donc présenter toutes les qualités nécessaires, et ça ne pouvait être que le sacrifice d’un Dieu fait homme, hostie digne de Dieu, incluant l’humain. En outre, je venais apporter la Loi.      

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image020 Si mon humanité n’avait pas existé, comment auriez-vous pu croire, vous, mes pauvres frères qui avez du mal à croire en moi qui vécus pendant trente-trois ans sur terre, homme parmi les hommes ? Et comment pouvais-je apparaître, déjà adulte, à des peuples hostiles ou ignorants, les persuadant de ma nature et de ma doctrine ? 









Je serais alors apparu aux yeux du monde comme un esprit qui aurait pris l’aspect d’un homme, mais non comme un homme qui fût né et mort en versant du vrai sang par les blessures d’une vraie chair - comme preuve de son humanité - et cela comme preuve qu’il était Dieu retournant à sa demeure éternelle.       

N’est-il pas plus doux pour vous de penser que je suis votre véritable frère et que je partage le destin des créatures qui naissent, vivent, souffrent et meurent, que de penser que je suis un esprit au-dessus des nécessités humaines ?           

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image020 Il était donc nécessaire qu’une femme m’engendrât selon la chair, après m’avoir conçu au-dessus de la chair, puisque l’Homme-Dieu ne pouvait être engendré  d’aucun mariage de créatures, quelque saintes qu’elles fussent, mais seulement de l’union entre la Pureté et l’Amour, l’Esprit et la Vierge créée sans tache afin d’être matrice de la chair d’un Dieu, la Vierge dont la pensée était la joie de Dieu avant même que le temps ne fût, joie du Ciel, salut de la Terre, fleur de la Création plus belle que toutes les fleurs de l’Univers, astre vivant en comparaison duquel semblent éteints les soleils qu’a créés mon Père.      

 Bénie soit la Femme pure destinée au Seigneur.     

       
Bénie soit la Femme désirée de la Trinité qui anticipait par son désir l’instant de se fondre à elle dans l’étreinte du trin amour.    

      
Bénie soit la Femme victorieuse qui écrase le Tentateur sous la blancheur éclatante de sa nature immaculée.     


Bénie soit la Vierge qui ne connaît que le baiser du Seigneur.   

 
Bénie soit la Mère devenue telle par sainte obéissance à la volonté du Très-Haut.  

        
Bénie soit la Martyre qui accepte le martyre par pitié de vous tous.   

   
Bénie soit la Rédemptrice de la femme et des enfants des femmes, qui annule Ève et s’insère à sa place pour porter le fruit de la vie là où l’Ennemi a semé la mort.    


Bénie, bénie, trois fois bénie pour ton ‘oui, ô Mère, qui as permis à Dieu de garder la promesse faite à Abraham, aux patriarches et aux prophètes, qui as réconforté l’Amour, accablé de devoir être punisseur et non sauveur, qui as soulagé la Terre de la condamnation qu’Ève lui avait attirée.   

  
Bénie, bénie, bénie pour ta sainte humilité, pour ta charité brûlante, pour ta virginité intouchée, pour ta maternité divine, multiple, éternelle, vraie et spirituelle, Mère qui de ton amour et de ta douleur engendres sans cesse de nouveaux enfants pour le royaume de ton Jésus.   

       

Génératrice de grâce et de salut, génératrice de la divine miséricorde, génératrice de l’Église universelle, sois éternellement bénie pour ce que tu as accompli, comme tu étais éternellement bénie pour ce que tu allais accomplir.  

Sainte, sainte, sainte Prêtresse qui as célébré le premier sacrifice et préparé avec une partie de toi-même l’Hostie à immoler sur l’autel du monde.









Sainte, sainte, sainte Mère qui ne m’as pas fait regretter le Ciel et le sein du Père, car en toi j’ai trouvé un autre paradis non dissemblable de celui où la Triade accomplit ses œuvres divines; Marie qui fus le réconfort de ton Fils sur la terre et la joie du Fils au ciel, qui es la gloire du Père et l’Amour de l’Esprit.”   
  




    





Cinquième méditation sur le "Je vous salue Marie" - Béni le fruit de tes entrailles.

















Béni soit le fruit de tes entrailles".    

La maternité divine et virginale fait que Marie n’est surpassée que par Dieu.         

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image018 Mais ne vous arrêtez pas à contempler uniquement la gloire de Marie. Pensez à ce qu’il lui en a coûté pour obtenir cette gloire. Celui qui regarde le Christ dans la lumière de la résurrection et ne médite pas sur le Rédempteur mourant dans les ténèbres du Vendredi Saint n’est qu’un sot. De même, celui qui pense à la gloire de Marie et ne médite pas sur la façon dont elle parvint à la gloire n’est qu’un sot. Le fruit de son sein, moi, le Christ, Verbe de Dieu, a déchiré son sein.   

Et n’allez pas comprendre mes paroles de travers. Je ne l’ai pas déchiré humainement. Elle était au-dessus des misères humaines; sur elle ne pesait pas la condamnation d’Ève, mais elle n’était pas au-dessus de la douleur. Et la grande douleur, douleur insigne, souveraine, absolue, est entrée en elle, avec la violence d’un météore qui fond du ciel, à l’instant même où elle connut l’extase de l’étreinte avec l’Esprit créateur.        

     
 La béatitude et la douleur ont serré le cœur de Marie en un seul nœud au moment de son ‘fiat’ suprême et de ses noces très chastes. La béatitude et la douleur se fondirent en une seule chose, tout comme Marie ne faisait plus qu’un avec Dieu. Elle était appelée à une mission de rédemptrice et, dès le premier instant, la douleur surpassa la béatitude. Celle-ci vint à son Assomption.          


Unie à l’Esprit de sagesse, son esprit eut la révélation de l’avenir qui était réservé à sa créature, et dès lors, il n’y eut plus, pour Marie, de joie au sens habituel de ce mot.         

À chaque heure qui passait, pendant que je me formais, puisant la vie à son sang de vierge-mère — et caché au fond de ses entrailles, j’avais d’inénarrables échanges d’amour avec ma Mère— un amour et une douleur sans pareil se levaient, telles les vagues d’une mer orageuse, dans le cœur de Marie et la fouettaient de leur violence.    

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image018 Le cœur de ma Mère connut la morsure des épées de la douleur du moment où la Lumière, quittant le centre du Feu Unique et Trin, pénétra en elle, amorçant l’Incarnation de Dieu et la Rédemption de l’humanité; et cette morsure s’accrut, d’heure en heure, pendant la sainte gestation au cours de laquelle le sang divin s’élaborait d’une source de sang humain, le cœur du Fils battait au rythme du cœur de la Maman, la chair éternelle se formait avec la chair immaculée de la vierge.          

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image018 La douleur fut plus grande au moment où je naquis pour être Lumière dans un monde de ténèbres. La béatitude de la mère qui embrasse son enfant se transforma chez Marie en la certitude de la Martyre qui sait que le martyre approche.           

"Béni soit le fruit de tes entrailles".   

Oui. Mais à ces entrailles qui méritaient toute la joie destinée à un Adam sans faute, j’ai dû donner toute la douleur. Et pour vous. Pour vous la peine d’affliger Joseph. Pour vous l’accouchement dans une telle désolation. Pour vous la prophétie de Siméon qui lui tourna la lame dans la plaie, renforçant et aiguisant la morsure de l’épée. Pour vous la fuite en terre étrangère, pour vous les anxiétés de toute une vie, pour vous les soucis de savoir que j’évangélisais des castes ennemies qui me persécutaient, pour vous l’effroi de la capture, le tourment des multiples tortures, l’agonie de mon agonie, la mort de ma mort.       

      

 J’ai été recueilli sur le sein qui m’avait porté avec une piété qui ne pouvait être plus grande; mais, en vérité, je vous dis que, entre mon cœur, privé de mouvement vital et lacéré par le coup de lance, et celui de la Mère très affligée qui me tenait sur ses genoux, il n’y avait aucune différence de vie et de mortLe cœur de Marie et son sein avaient été tués comme moi, l’Innocent, avais été tué.           

Aux miracles reliés à la Rédemption, connus ou inconnus, manifestes pour tous ou révélés à quelques privilégiés, ajoutez celui-ci : le fait que la vie a continué en Marie par œuvre de l’Éternel après que son cœur fut brisé par et pour le genre humain comme celui du Fils, son Jésus.     

Vous qui ne connaissez pas et ne voulez pas supporter la douleur, pouvez-vous imaginer quelle fut celle de la Bénie, de l’Immaculée, de la Sainte, de porter en elle un cœur lacéré, mort, abandonné, et de voir replié sur son sein un corps sans vie, martyrisé, ensanglanté, li­vide, lequel avait été le corps du Fils, la chair de sa chair, le sang de son sang, la vie de sa vie, l’amour de son esprit ?  

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image018 Vous m’avez eu parce que, trente-trois ans avant moi, Marie a accepté de boire le calice de l’amertume. Sur le bord de la coupe que j’ai bue dans des sueurs de sang, j’ai trouvé la saveur des lèvres de ma Mère, et ses pleurs amers étaient mélangés au fiel de mon sacrifice. Et, croyez-moi, la chose qui m’a coûté le plus fut de la faire souffrir, elle qui ne méritait pas la douleur. L’abandon du Père, la souffrance de ma Mère, la trahison de l’ami qui contenait toutes les trahisons futures, voilà les choses les plus atroces de mon atroce supplice de Rédempteur. Le coup de lance de Longin dans un organe désormais insensible à la douleur n’est rien en comparaison.   

 Je voudrais que, pour la douleur qui a déchiré ma Mère pour vous, vous lui donniez de l’amour. Un grand amour, très tendre, l’amour des enfants envers la plus parfaite de toutes les mères, la Mère qui n’a pas encore fini de souffrir, pleurant des larmes célestes sur les enfants de son amour, lesquels répudient la maison paternelle et se font les gardiens de bêtes immondes, les vices, au lieu de rester des enfants de roi, enfants de Dieu.


















Et si l’on peut établir une norme, sachez que moi, Dieu, je n’estime pas me diminuer en aimant d’un amour infini, plein de vénération, ma Mère dont je vois la nature immaculée, œuvre du Père. Mais je me souviens aussi de sa vie martyrisée de Co-Rédemptrice sans laquelle -je n’aurais pas été Homme parmi les humains et votre Rédempteur éternel.   







Sixième méditation sur le «  je vous salue, Marie »Maintenant et à l’heure de notre mort’





«  Maintenant et à l’heure de notre mort »




Jésus dit :


“ ‘Maintenant et à l’heure de notre mort’ : cette invocation fait pendant à ‘Délivrez-nous du mal’. Vous n’y pensez pas, mais c’est comme ça. Je vous ai donné une Mère outre un Père et, si vous demandez au Père d’être délivrés du mal, n’allez-vous pas dire à votre Mère de tenir éloignée la mort qui est un mal ?

Mais réfléchissez avec un esprit élevé en Dieu et demandez avec une intelligence d’enfants de Dieu. Vous ne devez pas tant vous préoccuper du mal et de la mort au sens humain de ces termes que du mal et de la mort au sens surnaturel, le plus vrai, car vous êtes maintenant revêtus d’un vêtement qui s’enlève, votre demeure actuelle est une demeure que l’on quitte; mais au-delà de ce jour vous attend un avenir où vous posséderez ce qui est votre part véritable.

Et malheur à vous si, par une volonté perverse, vous choisissez pour vous la part maudite. La Mort de l’esprit ne vient pas une seule fois pour l’âme. Elle rôde autour de vous pendant tout votre jour terrestre, car celui qui donne la mort ne laisse pas une minute de tendre des pièges à sa proie. Vous n’avez pas toujours la vigilance et la force qui rendent vaines les ruses de l’Ennemi. Votre faiblesse vous mène à la torpeur, vos appétits charnels suscitent des désirs de nourritures dans lesquelles vous trouvez la mort.

Mais vous avez une Mère au Ciel, une Mère qui voit sur vous le Sang de son Fils et qui, en raison de ce Sang, vous aime comme ses propres enfants. Une Mère puissante auprès de Dieu par sa triple condition de Fille, d’Épouse et de Mère de Dieu.

‘Maintenant’ : puisse Marie prier pour votre présent d’êtres humains, assiégé de tant de dangers. ‘Et à l’heure de la mort’ : puisse Marie prier pour vous en cet instant décisif de la vie. ‘Et à l’heure de la Mort’, c’est-à-dire quand votre esprit, frappé par le Mal, peut périr.

Marie est celle qui triomphe de Satan. La vraie Mort, celle de l’esprit, ne viendra pas pour ceux qui savent prier la Mère pour l’heure de leur vie, pour l’heure de la terre, pour l’heure de la tentation et pour l’heure de la Mort.

Comme à des enfants sous le voile de leur mère, la prière de Marie vous sert de bouclier contre l’ardeur des sens et du démon; elle vous fait grandir dans le Christ et entrer dans son Royaume. Et si le Christ peut faire renaître les morts à la Grâce, Marie, si on l’aime vraiment, empêche que la Mort ne vous sépare de son Fils.”


http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430907.htm


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Message par M8735 Sam 12 Oct - 9:26

Hâtez l’heure du triomphe de Marie. C’est dans sa dévotion que réside le secret de la Rédemption finale





Tu as eu ton Année Sainte pendant ta cinquantième année. Tu m’as eu comme toi seule le sais[1]. 









Et tu demeureras dans ton année jubilaire jusqu’à ce qu’elle se change pour toi en un siècle éternel de paix paradisiaque. Mais un caractère spécial devra marquer l’Année Sainte à venir: le caractère marial.       

On a célébré une Année Sainte extraordinaire à l’occasion du dix-neuvième centenaire de ma Passion. La Sagesse infinie aimerait que l’on célèbre également cet autre centenaire de la glorieuse Assomption de ma Mère au ciel[2], et que cette célébration donne un caractère particulier à la prochaine Année Sainte[3].









 La Sagesse infinie aimerait que l’on entende ce devoir, ce besoin, cette prévoyance, de donner à la prochaine Année Sainte un caractère de triomphe marial et donc d’encouragement à la dévotion de Marie, qui est votre salut — en cette terrible conclusion de ce siècle terrible pendant lequel peut avoir lieu l’ouverture complète des sept sceaux[4] en guise de punition de Dieu —. 








Voici déjà trop de siècles que la chrétienté attend cette proclamation triomphale de la Vierge Mère, assumée par Dieu au ciel pour faire la joie de Dieu dont elle fut le Temple vivant sur terre, et pour y être la Reine des chœurs célestes et du peuple des saints.      

En vérité, un bon nombre de sceaux ont déjà été ouverts. Mais malheur si tous l’étaient, ou s’ils doivent l’être !    

Hâtez l’heure du triomphe de la Femme, archétype de ceux qui ont été marqués du signe des serviteurs de Dieu, des élus dont le ciel est la demeure. 









Hâtez l’heure du triomphe de Marie sur Satan, sur le monde, la matière, la mort, vaincue deux fois par nous, vaincue en elle comme créature, d’une part parce qu’elle n’a pas connu la mort spirituelle du péché, d’autre part dans sa chair qui vit sans s’être corrompue.        


 Hâtez l’heure du triomphe de Marie. Que les hommes, les femmes, les enfants de l’Église une, sainte, catholique, apostolique et romaine s'unissent aux anges dirigés par Michel, afin que soit abattu pour un temps le dragon aux sept têtes, dix cornes et sept diadèmes[5] maudits : les sept séductions. 








La chrétienté aura alors le temps de se réunir et de se fortifier dans la charité et la foi, et de resserrer les rangs pour se défendre lors de l’ultime bataille.         

Malheur si la femme vêtue de pourpre et d’écarlate qui a pour trône la bête immonde aux noms de blasphème venait à être proclamée reine avant que ne le soit, sur une parole infaillible, la Reine des anges et des hommes, la Femme revêtue de soleil qui a la lune sous les pieds et dont la tête est couronnée d’étoiles[6].









http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/471023.htm








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Message par M8735 Sam 19 Oct - 17:26

Notre-Dame de Fatima. 




Le 5 mai 1947.


Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image020 Le chapelet du matin... puis les trois chapelets de l’après-midi et les roses d’or. 



Chaque "Je vous salue, Marie" est une rose qui tombe du chapelet à quinze dizaines de Marie, car chaque perle s’est changée en rose d’or, et la Vierge en détache une à chaque "Je vous salue, Marie" que je dis, et la laisse tomber sur le monde[1]... aux endroits que j'ai reconnus et sur les pays qui le méritent. 


Comme il était beau de dire le rosaire avec elle ! Je ne m’en lassais jamais... 


J’ai encore dans les yeux la cascade lumineuse des roses d’or et dans le cœur la béatitude d’être restée avec la Mère de Dieu pendant tant d’heures...


Le 8 mai 1947.


En m’apparaissant comme elle le fait, Notre-Dame de Fatima me dit :            

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image020 "Le 5, je t’ai donné la vision intellectuelle de ce qu’est un rosaire bien récité : une pluie de roses sur le monde. 



À chaque "Je vous salue, Marie" qu’une âme aimante dit avec amour et foi, je laisse tomber une grâce. 
Où ?
 Partout : sur les justes pour les rendre meilleurs, sur les pécheurs pour les mener à la repentance. 


Tant, tant de grâces pleuvent grâce aux "Je vous salue, Marie" du rosaire !       

Des roses blanches, rouges, dorées. 



Les roses blanches des mystères joyeux, les rouges des douloureux, les dorées des glorieux. 


Toutes ont un grand pouvoir de grâces en raison des mérites de mon Jésus. 


Ce sont en effet ses mérites infinis qui donnent toute leur valeur à la prière.


 Car tout ce qu’il y a de bon et de saint existe et advient par lui. Je les répands, mais c’est lui qui les confirme[2]. Oh, mon petit enfant béni et mon Seigneur !          

        

 Je vous donne les roses blanches des très grands mérites de l’innocence de mon Fils, innocence parfaite parce que divine et parce que l’Homme a volontairement voulu la garder telle. 



Je vous donne les roses pourpres des mérites infinis de la souffrance de mon Fils, consommée tout aussi volontairement. 


Je vous donne les roses dorées de sa charité absolument parfaite. 


Je vous donne tout ce qui appartient à mon Fils, et tout cela vous sanctifie et vous sauve. 


Oh, moi je ne suis rien, je disparais dans sa splendeur, je fais seulement le geste de donner, mais lui, lui seul est la source inépuisable de toutes les grâces !        

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 Image020 Quant à vous, mes âmes bien-aimées, écoutez mes paroles: accomplissez joyeusement la volonté du Seigneur. 



Faire sa sainte volonté avec tristesse en réduit de moitié le grand mérite.


 Bien sûr, la résignation est déjà récompensée par Dieu. 


Mais la joie d’accomplir la volonté de Dieu en multiplie le mérite par cent et donc aussi la récompense d’avoir fait cette volonté divine, qui est toujours, toujours, toujours juste, quand bien même cela ne le paraît pas à l’homme. 


Ainsi, mes bien-aimées, vous nous plairez, à lui comme à moi, qui suis votre Mère. Soyez en paix sous mon regard qui ne vous abandonne pas."  

Note personnelle.  

Aujourd’hui encore, le 8, je récite le rosaire en compagnie de Notre-Dame de Fatima ! 



Mais aujourd’hui, la Vierge ne détache pas les roses, et elle m’explique la raison de son geste symbolique du 5. 


Je connais maintenant la valeur d’un "Je vous salue, Marie" bien dit ! 


Le chapelet des quinze dizaines en comprenait cinq de roses blanches comme des perles, cinq de roses rouges comme des rubis, et cinq dorées comme l’autre jour. 


En l’égrenant, Marie disait le "Gloire à Dieu" puis la première partie du Notre-Père 


— de "Notre Père", jusqu’à "comme au ciel" —, et des "Je vous salue, Marie" — de "et Jésus" à "béni", en sautant "le fruit de vos entrailles"—; 


ce faisant, elle portait sur le monde, en bas, un regard indescriptible de paix, d’amour, de pitié, et avait un sourire légèrement douloureux en dépit de sa douceur. 

Voilà ! J’ai compris pourquoi Notre-Dame de Fatima m’attire tant, plus encore que celle de Lourdes que, pourtant, j’aime beaucoup: parce qu’elle est plus à nous, plus Maman.



Celle de Lourdes regarde le ciel... on dirait qu’elle désire y retourner, se perdre en Dieu: elle est l’Immaculée Conception, la Femme du ciel. 


Celle de Fatima nous regarde, nous, elle regarde la pauvre terre où elle était femme comme toute autre créature et dont elle connaît les tristesses et les besoins, cette pauvre terre qui a un tel besoin d’elle, et elle est toute pitié pour nous: elle est notre Mère, c’est le cœur de Marie qui nous aime et nous surveille... 


La première est tournée vers le Seigneur et vers les anges. 


Mais celle de Fatima est tournée vers nous, les pécheurs. Elle prie pour nous... 


Elle est vraiment la "Maman" toute pure et très compatissante..


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Message par RoseduChrist Sam 19 Oct - 21:02

Magnifique moi pour le moment je ne sais faire le chapelet quotidiens..Est ce suffisant? comme je travaille je n'ai pas le temps de faire le rosaire et quand je reviens du travail je me sens fatiguée..
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Message par Gwendalina Sam 19 Oct - 21:09

Ce qu'il faut c'est d'être sincère envers Dieu et envers nous -même et faire tout notre  possible, évitant la paresse spirituelle.
Dieu seul sonde les cœurs.


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Message par RoseduChrist Sam 19 Oct - 21:56

Quand tu parles de la paresse spirituelle, c'est quand on n'étudier pas assez les écritures, l'enseigneement de l'église?? Les saints??? @Gwendalina
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Message par M8735 Sam 19 Oct - 22:08

Chère @RoseduChrist: tu fais beaucoup en récitant le chapelet.Very Happy
Dieu voit ta bonne volonté , ton travail qui t’occupe, ta maladie qui t.empêche de faire ce que tu veux et je suis sûre et certaine qu’Il est très content de sa petite Rose! sunny
Perso, tu vois, j’ai un mal fou à faire mon Rosaire en ce moment et moi, je ne travaille pas....Wink
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Message par RoseduChrist Sam 19 Oct - 22:13

Marylin a écrit:, ta maladie qui t.empêche de faire ce que tu veux et je suis sûre et certaine qu’Il est très 
Oui c'est exactement ça, ma psy m'a dit que j'étais intélligente mais que j'ai du mal à gérer mon intelligence car ma maladie m'empêchais à faire ce que je veux. Tu résume ce qu'elle à dit ma psychologue du travail. @Marylin
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Message par Gwendalina Sam 19 Oct - 22:39

La paresse spirituelle veut dire qu'on pourrait prier maison ne le fais pas , le diable est bien content quand il nous attrape avec cette tentation, mais c'est loin d'être ton cas.


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Message par M8735 Sam 19 Oct - 22:47

@RoseduChrist: Dieu connaît nos limites. Si nous prions avec notre cœur , c’est le plus important.Prie
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Message par M8735 Sam 26 Oct - 18:53

Marie, Ciboire de l’Eucharistie .
Vision de Marie et vision mystique  de Jésus-Hostie en Elle.





Jésus dit :  

“Dans l’autre rencontre eucharistique, je t’ai fait voir ce qu’est l’Eucharistie. Aujourd’hui je vais te montrer une autre vérité eucharistique. Si l’Eucharistie est le cœur de Dieu [1], Marie est le ciboire de ce cœur.       

Regarde ma Mère, l’éternel ciboire vivant dans lequel descendit le Pain qui vient du Ciel. Quiconque veut me trouver, mais me trouver dans la plénitude de mes qualités, doit chercher ma Majesté, ma Puissance, ma Divinité dans la douceur, dans la pureté, dans la charité de Marie. C’est elle qui fait de son cœur le ciboire pour le cœur de son Dieu et du vôtre.    

Le Corps du Seigneur s’est fait chair dans le sein de Marie, et c’est ma Mère qui vous l’offre avec le sourire, comme si Elle vous offrait son petit Enfant bien-aimé déposé dans le berceau de son cœur maternel très pur. 

C’est une joie pour Marie dans le Ciel que de vous donner son petit, son Seigneur. Avec le Fils, elle vous donne son cœur sans tache, ce cœur qui a aimé et souffert à un degré infini.     





(.....). Être saints ne signifie pas être exempts des misères de la matière. De plus, être des rédempteurs signifie être particulièrement sujets aux misères de la chair qui est douloureusement sensible. 
On exerce et on atteint la sainteté et la rédemption de toutes sortes de façons, même avec des maux de dents, par exemple. Il suffit que la créature fasse des misères de la chair un instrument de mérite pour soi et non de péché.     

Marie et moi avons fait des misères de la nature humaine autant de poids de rédemption pour vous. Encore maintenant, ma Mère souffre quand elle vous voit rebelles à moi, si sourds à la grâce. La sainteté, je le répète, ne signifie pas exclusion de la douleur, mais au contraire, imposition de la douleur.     

Remercie donc Marie, qui me donne à toi avec un sourire de Mère, pour toute la douleur que lui a valu d’être ma Mère. Vous ne pensez jamais à dire merci à Marie dans le sein de laquelle je devins chair ! Cette chair que maintenant je vous donne pour vous nourrir à la vie éternelle.

C’est assez : contemple-moi et adore-moi, rayonnant dans l’Eucharistie, dans le trône vivant qu’est le sein de Marie, ma Mère très pure et la vôtre.”   


Maintenant c’est moi qui explique.





 Dimanche, non, le vendredi 18, il me semblait voir Jésus à côté de mon lit; je vous [4] en ai dit un mot. 
Mais il ne faisait rien. Le dimanche 20, avant que vous n’arriviez, pendant que vous étiez ici et après votre venue pour la Communion, il me semblait voir Jésus, non plus à côté de mon lit, mais au pied du lit, en train de me donner l’hostie.




 Mais il n’avait pas de pyxide [5]dans les mains : il tenait son Cœur qu’il me donnait comme une hostie en se l’enlevant de la poitrine. Il était majestueux et infiniment doux. Puis, il m’expliqua le sens de cette vision. Vous l’avez sûrement trouvé dans le cahier [6] en date du 20 juin.          

Ce matin, je vois la Madone. Elle semble assise, elle sourit avec amour, mais tristement. Elle porte une mante [7]
 foncée qui lui descend de la tête, ouverte sur sa robe également foncée, on dirait brune. 

Au­tour de la taille, elle a une ceinture foncée. On dirait trois tons de brun. Sur la tête, sous la mante, elle doit avoir un voile blanc parce que j’en entrevois un filet blanc.   





Au milieu de sa poitrine rayonne une Hostie très grande et très belle. Et — ce qui constitue l’aspect le plus admirable de la vision — on dirait qu’un très bel enfant apparaît à travers les Espèces (qui ressemblent à un magnifique quartz : c’est du pain mais ça ressemble à un quartz brillant). L’Enfant-Dieu fait chair.           

La Madone, qui tient les bras ouverts pour ouvrir sa mante, me regarde, puis elle incline le visage et son regard en adoration vers l’Hostie qui scintille dans sa poitrine. Dans sa poitrine et non sur sa poitrine. C’est comme si, par des rayons X mystiques, je pouvais voir dans la poitrine de Marie, ou mieux encore, comme si des rayons X faisaient apparaître à l’extérieur ce qu’il y a à l’intérieur de Marie. Presque comme si celle-ci avait un corps sans opacité. Je ne peux pas expliquer.      

Bref, je vois cela et Jésus me l’explique [8]
. La Vierge ne parle pas. Elle sourit seulement. Mais son sourire est aussi éloquent que mille mots et plus encore.       

Comme j’aimerais savoir peindre pour pouvoir reproduire ma vision et vous la montrer. Et surtout, je voudrais vous faire voir les différentes luminosités. 





Il y en a trois : la première, d’une suavité paisible, est constituée par le corps de Marie; c’est l’enveloppe extérieure et protectrice de la deuxième luminosité, vive et rayonnante, constituée par la grande hostie. 




Je dirais, pour employer des termes humains, une lumière victorieuse, qui sert d’enveloppe intérieure au Bijou divin qui resplendit comme une flamme liquide d’une indescriptible beauté, et qui, dans sa beauté infinie, est infiniment doux : c’est le petit Jésus souriant de toutes ses jeunes chairs tendres et innocentes, à la fois de par sa nature de Dieu et son âge de petit enfant.  

La troisième splendeur, sous les voiles des deux autres, ne peut être décrite par aucune comparaison. Il faut penser au soleil, à la lune, aux étoiles, prendre toutes les différentes lumières des astres et en faire un seul tourbillon de lumière qui est de l’or fondu, diamant fondu, et ceci donne une pâle image de ce que voit mon cœur en cette heure de béatitude. Que sera donc le Paradis enveloppé de cette lumière ?







De même, il n’y a aucune comparaison apte à exprimer la douceur du sourire de Marie. Royal, saint, chaste, aimant, triste, invitant, compatissant... Ce sont des mots qui disent un et qui devraient dire mille pour s’approcher de ce qu’est ce sourire virginal, maternel, céleste.      






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Message par M8735 Ven 8 Nov - 22:41

Vision du Paradis : Dieu le Père, Dieu le Fils, La sainte Vierge, les anges, les bienheureux, la création des âmes par Dieu, les jugements particuliers de Jésus




Je vais tenter de décrire la vision béatifique inexprimable, ineffable, que j’ai eue hier, tard le soir. 
Elle m’a conduit du songe de l’âme au songe du corps, pour me paraître encore plus nette et belle lorsque j’ai repris mes sens.
 Mais avant d’entreprendre cette description, qui restera toujours plus éloignée de la vérité que nous du soleil, je me suis demandé:
 "Dois-je d’abord écrire, ou faire mes pénitences ?" Je brûlais de décrire ce qui fait ma joie, et je sais qu’après ma pénitence je suis plus lente à accomplir l’effort matériel d’écrire. 




Mais la voix de lumière de l’Esprit Saint — je l’appelle ainsi parce qu’elle est immatérielle comme la lumière bien qu’elle soit claire comme lumière la plus radieuse, et elle écrit pour mon âme ses paroles qui sont à la fois son, splendeur et joie, joie, joie —, sa voix de lumière, donc, me dit en m’enveloppant l’âme de son éclair d’amour :           




« D’abord la pénitence, puis la mise par écrit de ce qui fait ta joie. 

La pénitence doit toujours tout précéder, en toi, car c’est elle qui te mérite la joie. 

Chaque vision naît d’une pénitence précédente et chaque pénitence t’ouvre la voie à une plus haute contemplation. Tu vis pour cette raison.
 Tu es aimée pour cette raison. Tu seras bienheureuse pour cette raison. Sacrifice, sacrifice. Ta voie, ta mission, ta force, ta gloire. Ce n’est que lorsque tu t’endormiras en nous que tu cesseras d’être hostie pour devenir gloire."       

J’ai donc commencé par faire toutes mes pénitences quotidiennes. Mais je ne les sentais même pas. Les yeux de mon âme "voyaient" la vision sublime, et cela supprimait toute sensibilité corporelle. 

Je comprends donc pourquoi les martyrs pouvaient supporter leurs horribles supplices avec le sourire.




 Si, chez moi qui leur suis tellement inférieure en vertu, une contemplation qui s’étend de l’esprit aux sens corporels peut y estomper toute sensation douloureuse, chez eux, qui sont aussi parfaits en amour qu’une créature humaine peut l’être et qui voient, de par leur perfection, la Perfection de Dieu sans voiles, cette contemplation devait produire une vraie suppression de leurs faiblesses matérielles. La joie de la vision abolissait la misère de la chair sensible à toute souffrance.        

J’essaie maintenant de la décrire.       









J’ai revu le paradis. Et j’ai compris ce qui fait sa beauté, sa nature, sa lumière, son chant. Tout, en somme, et même ses œuvres, qui sont celles qui, de si haut, informent, règlent et pourvoient à tout l’univers créé. Comme l’autre fois déjà, au tout début de l’année, je crois, j’ai vu la sainte Trinité. Mais procédons dans l’ordre. 

Les yeux de l’esprit sont, certes, beaucoup plus capables de soutenir la Lumière que les pauvres yeux du corps qui ne peuvent fixer le soleil, alors que cet astre ressemble aux petites flammes d’une mèche fumante en comparaison de la Lumière qui est Dieu. Néanmoins, ils ont besoin de s’habituer graduellement à la contemplation de cette Beauté élevée.   

Dieu est si bon que, bien qu’il veuille se révéler dans tout son éclat, il n’oublie pas que nous sommes de pauvres âmes encore prisonnières d’une chair et, par conséquent, affaiblies par cette prison. 





Oh! Comme ils sont beaux, resplendissants et dansants, les esprits que Dieu crée à chaque instant pour être l’âme de nouvelles créatures! Je les ai vus et je le sais. Mais nous... tant que nous ne serons pas retournés à lui, nous ne pouvons soutenir la Splendeur d’un seul coup. Alors, dans sa bonté, il nous en approche graduellement.           









Hier, donc, ce que j’ai vu en premier ressemblait à une immense rose. Je dis "rose" pour donner l’idée de ces cercles de lumière joyeuse qui se centraient toujours plus autour d’un point à l’éclat insoutenable.        

Une rose sans limites! Sa lumière était celle qu’elle recevait de l’Esprit Saint, la lumière très splendide de l’Amour éternel. C’était du topaze et de l’or liquide devenus flammes... Oh! Je ne sais comment l’expliquer. 





Lui, il rayonnait, très haut et seul, immobile sur le saphir immaculé et extraordinairement splendide de l’Empyrée. 




La Lumière en descendait en flots inépuisables. Cette Lumière pénétrait dans la rose des bienheureux et des chœurs angéliques et la rendait lumineuse de sa lumière, qui n’est que le produit de la lumière de l’Amour qui la pénètre. 




Toutefois, je n’apercevais pas de saints ou d’anges. Je voyais seulement les festons immesurables des cercles de la fleur paradisiaque.           

J’en étais tout heureuse et j’aurais béni Dieu pour sa bonté quand, au lieu de se cristalliser ainsi, la vision s’ouvrit sur de plus vastes splendeurs, comme si elle s’était approchée de plus en plus près de moi pour me permettre de l’observer de l’œil spirituel, désormais habitué au premier éclat et capable d’en supporter un plus fort. 









J’ai alors vu Dieu le Père, Splendeur dans la splendeur du paradis : des lignes d’une lumière toute resplendissante, toute pure, incandescente. Pensez: si je pouvais le distinguer dans ce flot de lumière, quelle devait être sa Lumière qui, bien qu’entourée d’une telle autre, l’estompait comme si ce n’était qu’une ombre devant son éclat? 




Esprit... Oh, comme on voit ce qui est esprit! C’est Tout. Si parfait que c’est Tout. Ce n’est rien, car même le toucher de tout autre esprit du paradis ne pourrait atteindre Dieu, l’Esprit le plus parfait, même dans son immatérialité: Lumière, Lumière, et rien d’autre.      









Face à Dieu le Père se trouvait Dieu le Fils. Il était revêtu de son corps glorifié, sur lequel resplendissait l’habit royal qui en couvrait les membres sans en cacher la beauté absolument indescriptible. 




Majesté et bonté s’unissaient à cette beauté. Les charbons de ses cinq plaies lançaient cinq épées de lumière sur tout le paradis et accroissaient son éclat et celui de sa Personne glorifiée.          

Il n’avait ni auréole ni couronne de quelque sorte que ce soit. En revanche, son corps tout entier émettait de la lumière, cette lumière particulière des corps spiritualisés; extrêmement intense chez lui et chez sa Mère, elle se dégage de la Chair qui est chair, sans toutefois être opaque comme la nôtre. 









C’est une chair qui est lumière. Cette lumière se condense encore plus autour de sa tête. Non pas comme une auréole, je le répète, mais autour de toute sa tête. Son sourire était lumière, son regard était lumière, de la lumière perçait de son front superbe, sans blessure. J’avais l’impression que, là où les épines avaient jadis fait couler du sang et provoqué des souffrances, il en suintait maintenant une luminosité plus vive.          

Jésus, debout, tenait l’étendard royal comme dans la vision que j’ai eue, je crois, en janvier.  









La sainte Vierge se trouvait un peu plus bas que lui, mais de bien peu, comme peut l’être un degré ordinaire d’échelle. Elle était belle comme elle l’est au ciel, autrement dit dans sa parfaite beauté humaine glorifiée en beauté céleste.      

Elle se tenait entre le Père et le Fils, que quelques mètres séparaient (si l’on peut utiliser ces comparaisons sensibles). Elle était au milieu, les mains croisées sur la poitrine — ses mains douces, très pures, petites et si belles —; le visage légèrement levé — son doux visage, parfait, plein d’amour, très tendre —, elle regardait le Père et le Fils, en adoration.    

Pleine de vénération, elle contemplait le Père. Elle ne disait rien. Mais tout son regard était une voix d’adoration, une prière, un chant. Elle n’était pas à genoux.

 Mais son regard exprimait qu’elle était plus prosternée que dans la plus profonde des génuflexions, tant il était plein d’adoration. Elle disait: "Saint!", elle disait: "Je t’adore!" par son seul regard.        

Pleine d’amour, elle contemplait son Jésus. Elle ne disait rien. Mais tout son regard était caresse. Chaque caresse de ses doux yeux disait: "Je t’aime!" Elle n’était pas assise. Elle ne touchait pas son Fils.

 Mais son regard le recevait comme si elle le tenait sur la poitrine et l’enlaçait de ses bras maternels comme pendant son enfance et à sa mort, sinon davantage. Elle disait: "Mon Fils!", "Ma joie!", "Mon Amour" de son seul regard.          

Regarder le Père et le Fils faisait ses délices. De temps à autres, elle levait le visage et les yeux plus haut pour chercher l’Amour qui resplendissait tout en haut, perpendiculairement. 

Alors sa lumière éblouissante, faite de perle devenue lumière, s’allumait comme si une flamme se saisissait d’elle pour l’enflammer et l’embellir. Elle recevait le baiser de l’Amour et se tendait, avec toute son humilité et sa pureté, avec toute sa charité, pour répondre par une caresse à la Caresse et dire: 
"Me voici. Je suis ton Epouse, je t’aime et je suis à toi. À toi pour l’éternité." Et l’Esprit flamboyait plus fort quand le regard de Marie se fondait dans ses splendeurs.      









Puis Marie tournait à nouveau les yeux vers le Père et vers le Fils. On aurait dit que, rendue dépositaire de l’Amour, elle le distribuait. Mais quelle pauvre image je prends! Je vais mieux m’exprimer:
 on aurait dit que l’Esprit l’élisait pour être celle qui, recueillant en elle-même tout l’Amour, le portait ensuite au Père et au Fils, afin que les Trois s’unissent et s’étreignent l’un l’autre en devenant Un. 
Oh! Quelle joie de comprendre ce poème d’amour! Quelle joie de voir la mission de Marie, siège de l’Amour!           

Toutefois, l’Esprit ne concentrait pas ses splendeurs sur Marie uniquement. Notre Mère est grande, seul Dieu lui est supérieur. Toutefois un bassin, même s’il est très grand, peut-il contenir l’océan? Non. Il s’en remplit et en déborde. Mais l’océan étend ses eaux sur la terre entière.

 Ainsi en est-il de la Lumière de l’Amour Telle une perpétuelle caresse, elle descendait sur le Père et sur le Fils et les enlaçait dans un anneau de splendeur. Après s’être béatifiée au contact du Père et du Fils qui répondait avec amour à l’Amour, elle s’élargissait encore et s’étendait au paradis tout entier.        









Celui-ci se révéla en détail... Il y a les anges. Ils se trouvent au‑dessus des bienheureux, en cercles autour de ce pivot du ciel qui est Dieu un et trine, avec au cœur ce joyau virginal qu’est Marie. Ils ressemblent plus fortement à Dieu le Père.
 Esprits parfaits et éternels, ils ont des silhouettes de lumière, d’une lumière inférieure uniquement à celle de Dieu le Père, et ont une forme de beauté indescriptible. 
Ils adorent... ils dégagent de l’harmonie. Comment? Je l’ignore. Peut-être par la palpitation de leur amour. Car il n’y a pas de paroles; et les lignes de leur bouche ne font pas changer leur luminosité. 
Ils resplendissent comme des eaux immobiles frappées par un soleil ardent. Mais leur amour est chant, il est une harmonie tellement sublime que seule une grâce de Dieu peut permettre de l’entendre sans en mourir de joie.     









Plus bas se trouvent les bienheureux. Leur aspect spiritualisé leur donne de ressembler plutôt au Fils et à Marie. En comparaison des anges, ils sont plus compacts, je dirais perceptibles à l’œil et —c’est une impression — au toucher. Cependant, ils sont toujours immatériels. Mais, chez eux, les traits physiques sont plus prononcés et diffèrent de l’un à l’autre. Cela me permet de comprendre qui est adulte ou enfant, homme ou femme. Je n’en vois pas de vieux, si l’on entend par là la décrépitude.   









Il semble que, même quand les corps spiritualisés sont ceux d’une personne morte à un âge avancé, là-haut toute marque de délabrement charnel disparaisse. Il y a plus de majesté chez une personne âgée que chez un jeune, mais rien de cette misère faite de rides, de calvities, de bouches édentées et de dos voûtés propre aux humains. 
On dirait que leur âge maximum tourne autour de quarante ou quarante-cinq ans, autrement dit celui de la virilité épanouie, même si leur regard et leur aspect ont une dignité patriarcale.          

Parmi cette foule... Oh! Quelle grande foule de saints! Et quelle foule d’anges ! Les cercles se perdent progressivement, deviennent un sillage de lumière à travers les splendeurs bleu turquoise d’une immensité sans bornes ! Et de tout au loin, de tout au loin, de cet horizon céleste, les sons d’alléluias sublimes proviennent encore, et la lumière vibre, elle qui est l’amour de cette armée d’anges et de bienheureux...         









Parmi cette foule je vois, cette fois, un esprit imposant. Grand, sévère, et pourtant bon. Il a une longue barbe qui descend jusqu’à la mi-hauteur de sa poitrine, et il tient des tables. Les tables semblent être celles, en cire, dont les Anciens se servaient pour écrire. Il s’y appuie de la main gauche et les tient appuyées sur son genou gauche. 
J’ignore de qui il s’agit. Je pense à Moïse ou à Isaïe. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est ainsi. Il me regarde et sourit avec une grande dignité. Rien d’autre. Mais quels yeux il a! Ils sont faits, précisément, pour dominer les foules et pénétrer les secrets de Dieu.    

Mon âme devient de plus en plus capable de voir dans la Lumière. Et je m’aperçois que ces miracles incessants que sont les œuvres de Dieu se produisent à chaque fusion des trois Personnes, fusion qui se répète à un rythme rapide et ininterrompu, comme sous l’aiguillon d’une faim insatiable d’amour.       









Je vois que le Père crée les âmes, par amour du Fils à qui il veut donner un nombre toujours plus grand de disciples. Oh! Que c’est beau! Elles sortent du Père comme des étincelles, comme des pétales de lumière, comme des joyaux globulaires; en fait, je ne suis pas capable de les décrire.




 C’est un jaillissement incessant d’âmes nouvelles... Elles sont belles, joyeuses de descendre entrer dans un corps par obéissance à leur Auteur. Comme elles sont belles quand elles sortent de Dieu! Etant donné que je suis au paradis, je ne vois pas, je ne peux pas voir, à quel moment la faute originelle les tache.         









Par zèle pour son Père, le Fils ne cesse de recevoir et de juger celles qui, à la fin de leur vie, reviennent à l’Origine pour y être jugées. Je ne vois pas ces âmes.
 Aux changements de l’expression de Jésus, je comprends si elles sont jugées avec joie, avec miséricorde ou avec inexorabilité. 
Quel éclat a son sourire quand un saint se présente à lui! 
Quelle lumière de triste miséricorde lorsqu’il lui faut se séparer d’une âme qui doit se purifier avant d’entrer dans le Royaume!
 Quel éclair d’offense et de douloureux courroux quand il doit répudier un rebelle pour l’éternité!   

C’est là que je comprends ce qu’est le paradis, et ce qui fait sa beauté, sa nature, sa lumière et son chant. Il est fait d’amour. Le paradis est amour. En lui, c’est l’amour qui crée tout. L’amour est le fondement sur lequel tout repose. L’amour est le sommet dont tout provient.           

Le Père agit par amour. Le Fils juge par amour. Marie vit par amour. Les anges chantent par amour. Les bienheureux louent par amour. Les âmes sont formées par amour. La lumière existe parce qu’elle est amour. Le chant existe parce qu’il est amour. La vie existe parce qu’elle est amour. Oh! Amour! Amour! Amour ! ... Je m’anéantis en toi. Je ressuscite en toi. Je meurs comme créature humaine, car tu me consumes. Je nais créature spirituelle, car tu me crées.       

Sois béni, béni, béni, Amour, toi, la troisième Personne! Sois béni, béni, béni, Amour qui est l’amour des Deux Premières ! Sois béni, béni, béni, Amour qui aime les Deux qui te précèdent! Sois béni, toi qui m’aimes. Sois béni par moi qui t’aime car tu me permets de t’aimer et de te connaître, ô ma Lumière...       

Après avoir écrit tout cela, j'ai recherché dans mes carnets ma précédente contemplation du paradis. Pourquoi? Parce que je me méfie toujours de moi, et je voulais voir si l’une des deux était en contradiction avec l’autre, ce qui m’aurait persuadée que je suis victime d’une tromperie.      

Mais non. Il n’y a pas de contradiction. Celle-ci est encore plus nette, mais les grandes lignes sont les mêmes. La précédente date du 10 janvier 1944. Et, depuis lors, je ne l’avais plus regardée. Je pourrais vous le jurer.           

Jésus me dit, le soir :      









 "Au paradis que l’Amour t’a fait contempler, il y a uniquement les "vivants" dont Isaïe parle au chapitre 4, l’une des prophéties qui seront lues dimanche prochain[2]. Ce sont les phrases suivantes qui indiquent comment devenir "vivants". L’esprit de justice et l’esprit de charité effacent les taches existantes et préservent de nouvelles corruptions. 









Cette justice et cette charité que Dieu vous donne et que vous devez lui donner vous conduiront à l’ombre du Tabernacle éternel et vous y garderont. Là, la chaleur des passions et les ténèbres de l’Ennemi deviendront inoffensives, car elles seront neutralisées par votre saint Protecteur: plus amoureux qu’une poule pour ses poussins, il vous tiendra sous la protection de ses ailes et vous défendra contre tout assaut surnaturel. Mais ne vous éloignez jamais de lui, qui vous aime.




Pense, mon âme, à la Jérusalem qui t’a été montrée. Est-ce qu’elle ne mérite pas que l’on s’efforce de la posséder ? Remporte la victoire. Je t’attends. Nous t’attendons. Oh ! Nous voudrions tellement dire cela à tous les êtres, du moins à tous les chrétiens, du moins à tous les catholiques, mais nous ne pouvons le dire qu’à tellement peu de gens!           

En voilà assez, parce que tu es fatiguée. Repose-toi en pensant au paradis."   





Vision du 25 mai 1944
Les cahiers de Maria Valtorta 


Marie Chapelet Marie  




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Message par M8735 Sam 9 Nov - 14:23

Toute souffrance s’apaise sur le sein de Marie 


Marie dit: 

"Si ma présence avait sanctifié le Baptiste ,elle n'avait pas enlevé pour Élisabeth  la condamnation venue d'Ève. "Tu auras des fils dans la douleur"  avait dit l'Éternel. 



Moi seule, sans tache et sans union humaine, ai été exempte de la douleur de l'enfantement. La tristesse et la douleur sont les fruits de la faute. 


Moi qui étais la "Sans faute", je devais connaître pourtant la douleur et la tristesse parce que j'étais la Corédemptrice. Mais je ne connus pas le déchirement de l'enfantement. Non. Je n'ai pas connu cette souffrance.


Mais, crois-moi, ma fille, qu'il n'y a jamais eu et qu'il n'y aura jamais tourment d'enfantement semblable à mon enfantement de Martyre d'une Maternité spirituelle accomplie sur le plus dur des lits : celui de ma croix, au pied du gibet de mon Fils qui mourait. 
Quelle est la mère qui est contrainte à générer de telle façon, et à mêler le tourment de ses entrailles qui se déchiraient en entendant le râle de sa Créature agonisante au déchirement intérieur pour avoir à surmonter l'horreur de devoir dire: "Je vous aime.
       
Venez à moi qui suis votre Mère" aux assassins de son Fils, qui était né du plus sublime amour qu'ait jamais vu le Ciel, de l'union d'amour d'un Dieu avec une vierge, d'un baiser de Feu, de l'embrassement de la Lumière, qui se firent Chair et du sein d'une femme firent le Tabernacle de Dieu ?        

"Que de douleur, pour être mère !" disait Élisabeth. Si grande, mais un rien en comparaison de la mienne.

"Laisse-moi mettre les mains sur ton sein". Oh ! si dans votre souffrance vous me demandiez toujours cela !   

Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 A96ec2e9-62ef-47c9-a231-b1d28eec5cf0 Je suis l'Éternelle Porteuse de Jésus.



 Il réside en mon sein, comme tu l'as vu l'an passé, comme une Hostie en l'ostensoir. Qui vient à moi, le trouve. Qui s'appuie sur moi, le touche. Qui s'adresse à moi, Lui parle. Je suis son Vêtement. Il est mon Âme.


 Encore plus, plus uni maintenant qu'il ne le fut pendant les neuf mois qu'il se développait en mon sein, mon Fils est uni à moi, sa Maman. Et toute douleur se calme et toute espérance fleurit et toute grâce coule pour qui vient à moi et pose sa tête sur mon sein.    

Je prie pour vous. Rappelez-le. La béatitude d'être au Ciel, vivant dans le rayonnement de Dieu, ne me fait pas oublier mes fils qui souffrent sur la terre. Et je prie. Le Ciel entier prie, car le Ciel aime. Le Ciel c'est la charité vivante. Et la Charité a pitié de vous.



 Mais, s'il n'y avait que moi, ce serait déjà une prière suffisante pour les besoins de qui espère en Dieu, puisque je ne cesse de prier pour vous tous : saints et dépravés, pour donner aux saints la joie, pour donner aux méchants le repentir qui sauve.


Venez, venez, ô fils de ma douleur. Je vous attends au pied de la Croix pour vous faire grâce. 
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Marie Chapelet Marie  

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Message par M8735 Sam 16 Nov - 16:38

L’Eucharistie, source de la sagesse et possession de Dieu






Jésus dit :


“C’est moi qui ai donné à mes saints la Sagesse dont je suis le possesseur absolu. 
C’est moi qui parle aux bien-aimés pour qu’ils propagent ma sagesse parmi les êtres humains.
 C’est moi qui bénis avec gratitude mes élus qui se sont consumés à être les porteurs de ma sagesse.
 C’est moi qui les récompense parce que l’amour envers la Sagesse est amour envers Dieu, puisqu’il ne peut y avoir en même temps connaissance de la sagesse et rébellion envers Dieu. 
Celui qui aime la sagesse aime sa source, aime Dieu. Celui qui aime Dieu conquiert la récompense.

Vous qui aspirez toujours à la gloire, aspirez donc à cette gloire vraie et éternelle. 

Laissez tomber les sceptres et la célébrité de la terre et tendez à conquérir la renommée et la couronne éternelles de la sainteté bienheureuse. 


Efforcez-vous de mériter la Sagesse et vous posséderez tout déjà sur terre puisque vous posséderez Dieu, et il parlera en vous, vous guidera, vous consolera, vous élèvera, fera de vous mes amis et les prophètes du Très-Haut. 


Vous comprendrez alors, vous parlerez, vous verrez, non avec vos organes et vos capacités, mais avec la vue et l’esprit de Celui qui est en vous comme le Saint des Saints dans son tabernacle vivant.

Vous serez, ô mes chers frères et sœurs, comme ma Mère quand elle me portait dans son sein et je lui communiquais mes élans d’amour. 



Marie, voile très précieux et chaste du Vivant, du Sage, du Saint, déjà elle-même imprégnée de sagesse grâce à sa pureté super-angélique, ne fit qu’un avec la Sagesse quand l’Amour fit d’elle la Mère de la Sagesse incarnée.

Il en va de même pour vous lorsque Je-Eucharistie suis dans votre cœur, dans votre cœur qui veut vivre de Dieu  c’est là la condition essentielle  et vous ne faites qu’un avec moi, et en moi vous savez demeurer, même après la consommation des Espèces, par votre amour adorant.

Soyez des ‘Maries’.   
 Portez le Christ en vous. 




Le monde a besoin d’avoir au milieu de tant de science inutile, quelqu’un qui communique la vraie sagesse. 




Et celui qui me porte en lui ou, mieux encore, celui qui s’anéantit en moi, même sans rien dire, communique la sagesse par ses œuvres, car ses œuvres témoignent de Dieu.

De plus, par pitié des aveugles et des sourds, des analphabètes de l’esprit, je mets la plume dans les mains et la vo
ix sur les lèvres de ceux que je choisis pour qu’on entende de nouveau l’Esprit de Dieu, pour que les dévoyés soient sauvés et que ceux qui errent retrouvent la bonne direction, que ceux qui sont tombés se relèvent et se confient à celui dont le nom est Miséricorde.”



1er novembre 1943


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Message par M8735 Jeu 21 Nov - 12:19

Marie présentée au Temple





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Je vois Marie entre son père et sa mère et qui chemine par les rues de Jérusalem.




Les passants s'arrêtent pour regarder la belle Enfant toute vêtue d'un blanc de neige et enveloppée dans un très léger tissu. Avec ses dessins de feuillage et de fleurs, plus épais, sur le fond léger du tissu, il me semble que c'est le même qu'avait Anne le jour de sa Purification. Seulement tandis que pour Anne, il ne dépassait pas la ceinture pour Marie, il descend presque jusqu'à terre et l'entoure d'un voile blanc léger et lumineux d'un rare charme.         




Le blond des cheveux épars sur les épaules et mieux sur la nuque délicate transparaît là où il n'y a pas de damassure sur le voile, mais seulement le fond très léger. Le voile est maintenu sur le front par un ruban de couleur d'azur très pâle sur lequel, certainement la maman, a brodé de petits lys d'argent.          




Le vêtement, comme déjà dit, très blanc, descend jusqu'à terre et quand elle marche c'est tout juste si l'on aperçoit ses petits pieds dans les sandalettes blanches. Les petites mains semblent deux pétales de magnolia qui sortent des longues manches. Hors le cercle d'azur du ruban, il n'y a pas d'autre couleur. Tout est blanc. Marie semble vêtue de neige.    




Joachim et Anne sont vêtus, lui du même habit qu'à la Purification et Anne d'un violet très sombre. Même le manteau, qui lui couvre la tête, est d'un violet foncé. Elle le tient très baissé sur les yeux. Deux pauvres yeux de maman, rouges pour avoir trop pleuré, qui ne voudraient pas pleurer, et ne voudraient surtout pas être vus en larmes, mais qui ne peuvent s'empêcher de pleurer sous le couvert du manteau. Cette précaution vaut pour les passants et même pour Joachim dont du reste l’œil habituellement serein est aujourd'hui mouillé et obscurci par les larmes déjà versées ou qui coulent encore. Il chemine très courbé sous un voile disposé comme un turban dont les ailes latérales descendent le long du visage. Il fait très vieux, en ce moment Joachim. À le voir on le prendrait pour le grand-père Ou même le bisaïeul de la toute petite qu'il tient par la main. Le chagrin de la perdre donne au pauvre père une démarche traînante, une lassitude de tout son maintien qui le vieillit de vingt ans. Son visage semble, non seulement vieilli, mais celui d'un malade tant il est accablé et triste. La bouche tremble légèrement, entre deux replis de la peau, très marqués aujourd'hui de chaque côté du nez. 




 Ils essayent tous les deux de cacher leurs larmes, mais, s'ils y réussissent pour beaucoup de gens, c'est impossible pour Marie. À cause de sa petite taille, elle regarde de bas en haut et son regard se porte alternativement sur son père et sa mère. Eux essaient de sourire de leur bouche tremblante et augmentent l'étreinte de leur main sur la petite main de Marie, chaque fois que leur enfant les regarde en souriant. Ils doivent penser : "Voilà une autre fois de moins à voir ce sourire."            




Ils marchent lentement, doucement; ils semblent vouloir allonger le plus possible la route. Tout leur est prétexte pour un arrêt... Mais le parcours doit finalement finir ! Il est sur le point de se terminer. Voilà à ce dernier bout de chemin montant, le mur d'enceinte du Temple. Anne fait entendre un gémissement et serre plus fort la petite main de Marie. 




"Anne, aimée, je suis avec toi !" dit une voix qui sort de l'ombre d'une arcade basse à un croisement de route. Et Élisabeth qui certainement l'attendait, la rejoint et la serre au cœur et, comme Anne pleure, elle lui dit : "Viens, viens un peu dans cette maison amie, puis nous irons ensemble. Zacharie est là."           




Ils entrent tous dans une pièce basse et obscure où brille un grand feu. La maîtresse, une amie certainement d'Élisabeth mais inconnue d’Anne, se retire par politesse pour laisser libre le petit groupe.  




"Ne crois pas que je me sois repentie, ou que je donne à regret mon trésor au Seigneur" explique Anne à travers ses larmes... "mais c'est le cœur... Oh ! mon cœur, quelle souffrance il éprouve, mon vieux cœur qui va retourner à sa solitude de mère sans enfants... Si tu le sentais..."   




"Je le comprends, mon Anne... mais tu es bonne et Dieu te réconfortera dans ta solitude. Marie priera pour que Dieu donne la paix à sa mère, n'est-ce pas ?"   




Marie caresse les mains maternelles et les embrasse, elle se les passe sur le visage pour en être caressée et Anne serre entre ses deux mains ce petit visage et l'embrasse, l'embrasse. Elle ne lui a pas encore donné assez de baisers.       




Zacharie entre et salue : "Aux justes, la paix du Seigneur."     




"Oui, dit Joachim, demande pour nous la paix car notre cœur tremble de l'offrir. C'est comme l'offrande d'Abraham quand il gravissait la montagne, et nous ne trouverons pas une autre offrande pour racheter celle-là. Nous ne le voudrions pas parce que nous sommes fidèles à Dieu. Mais, nous souffrons, Zacharie. Prêtre de Dieu, comprends-nous et ne te scandalise pas." 




"Jamais, au contraire votre douleur, qui sait ne pas dépasser les bornes de ce qui est permis et vous porter à l'infidélité, m'enseigne à aimer le Très-Haut. Mais ayez confiance, La prophétesse Anne aura grand soin de cette fleur de David et d’Aaron. En ce moment, c'est l'unique lys de sa descendance sainte que David ait au Temple. On en prendra soin comme d'une perle de roi. Bien que le temps vient à son terme et les mères de la descendance de David devraient avoir souci de consacrer leurs filles au Temple, puisque c'est d'une vierge de la race de David que sortira le Messie, à cause de la diminution de la foi, les places réservées aux vierges sont vides. Il y en a trop peu au Temple, et de race royale aucune depuis qu'en est sortie, il y a maintenant trois ans, Sara d'Élisée qui s'est mariée. Il est vrai qu'il manque encore six lustres pour arriver à l'époque, mais... Eh bien, espérons que Marie sera la première de plusieurs vierges davidiennes devant le Voile Sacré. Et puis... qui sait ? ..." Zacharie n'ajoute rien d'autre, mais pensif il regarde Marie. Puis il reprend : "Moi aussi je veillerai sur elle. Je suis prêtre et j'ai mes entrées. J'en profiterai pour cet ange. Et Élisabeth viendra souvent la voir..." 




"Oh ! pour sûr ! J'ai grand besoin de Dieu et je viendrai le dire à cette Enfant pour qu'elle le dise à l'Éternel."        




Anne a repris son courage; Élisabeth, pour la remonter encore plus, lui demande : "N'est-ce pas ton voile d'épouse ? Ou bien as- tu filé du nouveau byssos ?"    




"C'est mon voile, je le consacre avec elle au Seigneur. Je n'y vois plus clair ...et puis les ressources ont bien diminué à cause des impôts et des revers de fortune... Je ne pouvais faire de lourdes dépenses. J'ai seulement préparé un riche trousseau pour son séjour à la Maison de Dieu et pour après... parce que je pense que ce ne sera pas moi qui l'habillerai pour ses noces... et je veux que ce soit toujours la main de sa maman, même froide et inerte, qui la pare pour son mariage et lui file les linges et les vêtements d'épouse."   




"Oh ! pourquoi ces tristes pensées ?!"           




"Je suis vieille, cousine. Jamais, comme sous le poids de cette douleur, je ne l'avais ressenti. Les dernières forces de ma vie, je les ai données à cette fleur, pour la porter et la nourrir, et maintenant... maintenant... la douleur de la perdre souffle sur ces dernières forces et les dissipe." 




 "Il ne faut pas parler comme ça, à côté de Joachim."      




"Tu as raison. Je penserai à vivre pour mon homme." Joachim a fait semblant de ne rien entendre, attentif envers Zacharie, mais il a entendu et pousse un profond soupir, les yeux mouillés de larmes.   




"Nous sommes exactement entre la troisième et la sixième heure, je crois que ce serait le moment d'aller" dit Zacharie.  




Ils se lèvent pour remettre les manteaux et partir. Mais, avant de sortir, Marie s'agenouille sur le seuil, bras ouverts : un petit chérubin qui implore : "Père ! Mère ! Votre bénédiction !"




Elle ne pleure pas, la courageuse petite, mais ses petites lèvres tremblent et la voix, brisée par un sanglot retenu, a plus que jamais le gémissement tremblant de la tourterelle. Le visage est plus pâle et l’œil a un regard d'angoisse résignée. Plus fort, jusqu'à devenir insoutenable, sans en souffrir profondément, je le verrai au Calvaire et au Sépulcre.   




Les parents la bénissent et l'embrassent, une, deux, dix fois. Ils ne peuvent s'en rassasier ...Élisabeth pleure silencieusement et Zacharie bien qu'il ne veuille pas le montrer est profondément remué.            




Ils sortent, Marie entre son père et sa mère comme auparavant. Par devant, Zacharie et sa femme. Les voilà à l’intérieur des murs du Temple.     




"Je vais chez le Souverain Prêtre. Vous, montez jusqu'à la grande terrasse."  




Ils traversent trois cours et trois porches superposés. Les voilà au pied d'un vaste cube de marbre couronné d'or. Chaque coupole convexe qui ressemble à une moitié d'une énorme orange resplendit au soleil qui, maintenant, sur le midi, tombe à pic sur une vaste cour entourant un bâtiment majestueux, et remplit le vaste palier et l’escalier monumental qui conduit au Temple. Seul le portique qui fait face au perron le long de la façade est à l'ombre et la gigantesque porte de bronze et d'or est encore plus sombre et solennelle contrastant avec tant de lumière.       




Marie paraît encore plus comme neige sous ce grand soleil. La voilà au pied de l'escalier. Entre son père et sa mère, Comme le cœur doit leur battre à tous les trois ! Élisabeth est à côté d'Anne, mais un peu en retrait d'un demi-pas.  




Un son de trompe argentin et la porte tourne sur ses gonds. On dirait le son d'avertissement d'une cithare pendant que la porte tourne sur les sphères de bronze. L'intérieur du Temple apparaît avec ses lampes au fond et un cortège s'avance vers la porte, venant de l'intérieur. Un cortège majestueux avec sonnerie de trompettes d'argent, nuages d'encens et lumières. 




Le voilà au seuil. En avant, celui qui devait être le Souverain Prêtre. Un vieillard solennel, vêtu de lin très fin et par dessus ce premier vêtement une tunique plus courte, de lin aussi, et par dessus encore une sorte de chasuble, quelque chose d'intermédiaire entre la chasuble et l'habit des diacres, multicolore : pourpre et or, violet et blanc s'y alternent et brillent comme des gemmes au soleil; deux gemmes authentiques, par dessus tout cela brillent encore plus vivement à la hauteur des épaules. Ce sont peut-être des boucles avec leurs chatons précieux. Sur la poitrine, une large plaque toute étincelante de gemmes soutenue par une chaîne d'or. Des pendentifs et autres ornements brillent en bas de la tunique courte et l'or éclate sur le front à la partie supérieure d'une coiffure qui me rappelle celle des prêtres orthodoxes, leur mitre arrondie au lieu d'être pointue comme celle des catholiques.         




Le solennel personnage avance seul, en avant jusqu'au commencement du perron, dans la lumière dorée du soleil qui le rend encore plus splendide. Les autres attendent, rangés en cercle en dehors de la porte, sous le portique ombragé. À gauche, il y a un groupe de jeunes filles en vêtements blancs avec la prophétesse Anne et d'autres femmes âgées, certainement des maîtresses. 




Le Souverain Prêtre a regardé la Petite et sourit. Elle devait lui paraître bien petite au pied de ce perron digne d'un temple égyptien ! Il lève, en priant, les bras au ciel. Tous baissent la tête comme anéantis devant la majesté sacerdotale en communion avec la Majesté Éternelle. Puis, voilà. Un signe à Marie.    




Et elle se sépare de son père et de sa mère et elle monte, comme fascinée elle gravit les marches. Elle sourit. Elle sourit à l'ombre du Temple là où descend le Voile précieux... Elle est au haut du perron aux pieds du Souverain Prêtre qui lui pose les mains sur la tête. La victime est agréée. Quelle hostie plus pure avait jamais vu le Temple ?      




Puis, il se retourne et lui mettant la main sur l'épaule comme pour la conduire à l'autel, elle, l'Agnelle sans tache, il la mène vers la porte du Temple. Avant de la faire entrer, il lui demande : "Marie de David, est-ce ton vœu ?"   




Un "oui" argentin lui répond.        




Il s'écrie : "Entre, alors, marche en ma présence et sois parfaite."       




Et Marie entre, et l'ombre l'engloutit, puis le groupe des vierges et des maîtresses, suivi de celui des lévites, la dérobe toujours plus, la sépare... 




Elle n'y est plus... Maintenant, avec un son harmonieux, la porte roule sur ses gonds. Une ouverture, de plus en plus étroite laisse voir le cortège qui se dirige vers le Saint. Maintenant, ce n'est plus qu'une fente, puis plus rien, c'est la clôture.            




Au dernier accord des gonds sonores répond un sanglot des deux vieillards et un cri unique : "Marie ! Fille !" et puis deux gémissements qui s'entrecroisent : "Anne !", "Joachim !" et ils concluent : "Rendons gloire au Seigneur qui la reçoit dans sa Maison et la conduit sur sa route."




Et tout finit ainsi.

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Message par M8735 Sam 23 Nov - 17:40

Je viendrai alors, non plus en Maître mais en Roi


Jésus dit :


“Mon Église a déjà connu des périodes d’obscurantisme dues à un ensemble de choses différentes. Il ne faut pas oublier que, si en tant qu’entité, l’Église est une œuvre parfaite comme son Fondateur, en tant que communauté humaine, elle présente les imperfections qui sont propres à ce qui vient des humains.


Lorsque l’Église et j’entends ici l’assemblée de ses hauts dignitaires agit selon les préceptes de ma Loi et de mon Évangile, elle connut des époques d’un grand éclat. 
Mais malheur aux époques où, faisant passer les intérêts de la Terre avant ceux des Cieux, elle s’est polluée elle-même de passions humaines ! 
Trois fois malheur quand elle adora la Bête dont parle Jean, c’est-à-dire le pouvoir politique, se laissant assujettir par elle. 
La lumière fut alors nécessairement obscurcie en crépuscules plus ou moins profonds, soit à cause d’un des défauts mêmes des chefs élevés à ce trône par des artifices humains, ou à cause de leur propre faiblesse face aux pressions humaines.


Nous sommes à l’époque des ‘pasteurs idoles’ dont j’ai déjà parlé  , conséquence, au fond, des erreurs de tous. 
Car si les chrétiens étaient ce qu’ils devraient être, qu’ils soient puissants ou humbles, il n’y aurait pas d’abus et d’ingérences, et on ne provoquerait pas le châtiment de Dieu qui retire sa lumière à ceux qui l’on rejetée.


Dans les siècles passés, ces erreurs engendrèrent les antipapes et les schismes qui, les uns autant que les autres, ont divisé les consciences en deux camps opposés, provoquant la ruine d’un nombre incalculable d’âmes.




 Dans les siècles futurs, ces mêmes erreurs provoqueront l’Erreur, c’est-à-dire l’Abomination dans la maison de Dieu, signe précurseur de la fin du monde.


En quoi consistera-t-elle ? Quand arrivera-t-elle ? Il n’est pas nécessaire que vous le sachiez. Je vous dis seulement que d’un clergé qui cultive trop le rationalisme et qui est trop au service du pouvoir politique ne peut fatalement venir qu’une période très obscure pour l’Église.


Mais n’ayez pas peur. La prophétie de Zacharie se soude comme un anneau à un autre à celle de Jean. 




Après cette période de douloureux travail au cours de laquelle, persécutée par des forces infernales, l’Église, comme la Femme mystique dont parle Jean, après avoir fui pour se sauver, se réfugiant chez les meilleurs et perdant ses membres indignes dans sa fuite mystique (Je dis bien mystique), accouchera des saints destinés à être à sa tête à l’heure qui précède les temps derniers.


Ceux qui devront réunir les lignées autour de la Croix pour préparer le rassemblement du Christ auront une main de père et de roi. Et aucune lignée ne manquera à l’appel, avec ses meilleurs descendants.


Alors je viendrai et je mettrai mon pouvoir à sa défense contre toutes les embûches et les ruses, les attentats et les crimes de Satan envers ma Jérusalem terrestre  l’Église militante.


Je répandrai mon esprit sur tous les rachetés de la Terre. 




Et même ceux qui maintenant souffrent, expiant les fautes des pères, et qui ne savent pas trouver le salut parce qu’ils n’osent pas se tourner vers moi, même ceux-là trouveront la paix car, en se frappant la poitrine, ils appelleront sur eux  d’une façon bien différente de leurs pères ce Sang déjà versé et qui coule, inépuisé, des membres que leur pères ont transpercés. 




Je me tiendrai comme une fontaine au milieu de mon troupeau recomposé et je laverai en moi toutes les laideurs passées que déjà le repentir aura commencé à effacer.


Alors, Roi de justice et de sagesse, je disperserai les idoles des fausses doctrines, je purgerai la Terre des faux prophètes qui vous ont conduits à tant d’erreurs. 
Je me substituerai à tous les docteurs, à tous les prophètes, plus ou moins saints, plus ou moins méchants, car le dernier enseignement doit être purifié de toute imperfection, puisqu’il doit préparer au Jugement dernier ceux qui n’auront pas un temps de purgation, étant tout de suite appelés à la terrible revue.


Le Christ Rédempteur dont le but est de vous racheter et qui essaie tout pour le faire, et qui déjà commence et accélère son deuxième enseignement pour répliquer par la voix de la vérité aux hérésies culturelles, sociales et spirituelles, surgies de tous côtés, parlera avec les signes de son tourment. Des torrents de lumière et de grâce sortiront de mes Plaies, blessures qui ont tué le Fils de Dieu, mais qui guérissent les enfants des humains.


Ces charbons ardents de mes plaies seront une épée pour les impénitents, les obstinés, les vendus à Satan, et une caresse pour les ‘petits’ qui m’aiment comme un père aimant. 
Cette caresse du Christ descendra sur leur faiblesse pour les fortifier et ma main les dirigera vers l’épreuve à laquelle seuls ceux qui m’aiment d’amour véritable résistent. Le tiers. Mais il sera digne de posséder la Cité du Ciel, le Royaume de Dieu.




Je viendrai alors, non plus en Maître mais en Roi, prendre possession de mon Église militante, désormais devenue Une et Universelle telle que la fit ma volonté.


Son travail séculaire sera terminé. L’Ennemi vaincu à jamais. 
La Terre purifiée par les torrents de la Grâce descendue pour une dernière fois sur elle pour la rendre telle qu’elle était au début, quand le péché n’avait pas corrompu cet autel planétaire destiné à chanter avec les autres planètes les louanges de Dieu, et devenu par la faute des humains la base de l’échafaud de son Seigneur fait Chair pour sauver la Terre. 




Une fois que seront vaincus tous les séducteurs, tous les persécuteurs qui à un rythme soutenu ont troublé l’Eglise, mon épouse, elle connaîtra la tranquillité et la gloire.


Moi et mes saints, nous monterons ensemble dans une dernière ascension et prendrons possession de la Cité sans contamination, où mon trône est préparé et où tout sera nouveau et sans douleur. 
Baignés de ma Lumière, vous régnerez avec moi dans les siècles des siècles.


Voilà ce que vous obtient Celui qui s’est incarné pour vous dans le sein de Marie et qui est né à Bethléem en Judée pour mourir sur le Golgotha.”
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Prière de la Vierge au Verbe  


“O sainte Parole ! Don fait aux bien-aimés de Dieu, robe de feu qui ceins de splendeurs, Vie qui deviens la Vie de ceux à qui tu te donnes, puisse-tu être aimée d’eux de plus en plus (comme je t’aimai) dans l’ardeur et l’humilité.


Agis en tes enfants, ô Parole très sainte, puisque je les ai pris comme miens au pied de la Croix pour soulager mon tourment de Mère dont on a tué le Fils adoré, et conduis-les au Ciel par une voie de vérités resplendissantes et d’œuvres ardentes. 


Conduis-les sur mon cœur, où tu as dormi nouveau-né et où tu t’es reposé après ta mort, où il y a encore des gouttes de ton Sang très saint et de mes pleurs, afin que le reste de leur humanité s’évanouisse à ce contact et qu’ils entrent avec toi, brillant de ta Lumière, dans la cité où tout est éternelle perfection et où tu règnes et régneras, mon saint Fils.”


La même prière, dite par les fidèles


“Ô sainte Parole ! Don fait aux bien-aimés de Dieu, robe de feu qui ceins de splendeurs, Vie qui deviens la Vie de ceux à qui tu te donnes, puisse-tu être aimée de plus en plus avec ardeur et humilité.


Agis en tes enfants et enfants de Marie, laquelle les prit comme siens au pied de la Croix pour réconforter son cœur de Mère dont on a tué le Fils adoré et pour rendre gloire à ton divin cœur, ô Parole très sainte de mon Seigneur Dieu. 




Conduis-les à ton cœur et au cœur immaculé de ta Mère, là où tu as dormi nouveau-né et où tu t’es reposé après ta mort, où il y a encore des gouttes de ton Sang et de ses pleurs maternels, afin que le reste de leur humanité s’évanouisse à ce contact et qu’ils entrent avec toi, brillant de ta Lumière, dans la Cité où tout est éternelle perfection et où tu règnes et régneras, saint Fils de Dieu, Parole incarnée du Père.”




Cahiers de 1943. 
mariavaltorta.org 


Marie, notre Maman du Ciel: le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie - Page 2 3d0dfa10
Marie Colombe Marie
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