Mes ami(e)s, j'aimerai avoir votre opinion sur quelque chose que j'ai posté sur le site Hozana ...

Bonsoir à toutes et tous, chers frères et sœurs.

Comme dit dans le titre,  j'aimerai avoir votre opinion sur quelque chose que j'ai posté à la suite de l'extrait d'un écrit de Ste Faustine, sur le site Hozana aujourd'hui, et également via les deux réponses qu'il y eu ensuite. 

Le texte référence :

"Le soir, quand j'étais dans ma cellule, j'ai vu un ange, l'exécuteur de la colère de Dieu. Il était en robe claire, la face rayonnante, une nuée sous les pieds, de cette nuée sortaient la foudre et des éclairs jusqu'à ses mains, et de sa main ils sortaient et touchaient seulement alors la terre. Lorsque je vis ce signe de la colère de Dieu qui devait frapper la terre, et surtout un certain endroit, que je ne puis nommer pour de bonnes raisons, j'ai commencé à prier l'ange, pour qu'il s'arrête quelques instants, et le monde fera pénitence. Mais ma demande n'était rien face à la colère de Dieu."

"La Colère de Dieu" est une métaphore simple qui ouvre les yeux sur une réalité en effet terrible.

Pour l"esprit serein, elle est assez simple à comprendre, 
et il peut même en rendre grâce à celui qui l'inspire: Le Dieu vivant;

Plus d'un millénaire après la période des Juges d’Israël, 
Le disciple aimé du maître, sous la dictée divine, 
relaye cette sage métaphore à travers les visions qu'il lègue à l'église.

Votre sage réflexion, @Thierry, est pleine d'une espérance justifiée.
Mais une chose est d'espérer et une autre est de recevoir l'avertissement et d'avertir.

Bien qu'elle soit une Vertu cardinale qu'on obtient par une lutte certaine, l’espérance est douce, suave.
En effet, elle "n'encourt plus "la colère", sans quoi elle serait présomption seulement.

Mais recevoir l'avertissement et le transmettre, ne peut se concevoir ni se vivre autrement que dramatiquement, tant est lourde la transgression.

C'est clair...



Apocalypse 10
…8Et la voix, que j'avais entendue du ciel, me parla de nouveau, et dit: Va, prends le petit livre ouvert dans la main de l'ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre. 9Et j'allai vers l'ange, en lui disant de me donner le petit livre. Et il me dit: Prends-le, et avale-le; il sera amer à tes entrailles, mais dans ta bouche il sera doux comme du miel. 10Je pris le petit livre de la main de l'ange, et je l'avalai; il fut dans ma bouche doux comme du miel, mais quand je l'eus avalé, mes entrailles furent remplies d'amertume.…

Bonjour @Thierry,

La "colère" de Dieu est encore Amour, car tout ce qu'est et ce que fait Dieu n'est qu'Amour.

Notre compréhension de la colère, sur le plan humain, est si lointaine de la façon dont il nous faut voir ce qu'on appelle la "colère de Dieu".

La colère de Dieu, ce sont les châtiments réservés aux peuples qui se sont le plus éloignés de Dieu.

Ces châtiments sont encore Miséricorde, puisqu'ils sont un rappel, une dernière chance pour ceux qui blasphèment contre Dieu et qui se vautrent dans le Mal, afin que ceux-ci sortent de leur torpeur et retournent à Dieu.

Tout ce que fait Dieu est toujours fait dans le but de sauver les âmes.

Amicalement,

Emmanuel

Je rejoins aussi les membres qui ont posté avant moi.

Il y a la Miséricorde, et il y a la Justice... Qui a sa raison d'être, mais qui nous pousse toujours à revenir à Dieu et au Bien.

J'avais écouté récemment un extrait de Michel-Marie Zanotti-Sorkine, qui nous parle des épreuves permises par Dieu, et cela rejoint bien ce que dit Emmanuel, je pense.

Je vous mets là la séquence car je trouvais ça bien ^^ (comme beaucoup de paroles du Père Michel-Marie d'ailleurs :p) :

Il en parle à 6:50 :



Sinon, je pense qu'il ne faut pas "réduire" la Justice car elle existe bel et bien, mais elle est douce et sainte pour ceux qui l'aiment. Une fois, j'ai dit à Jésus qu'elle était le prolongement de la Miséricorde car si on l'accepte comme elle vient, dans tous les moments de notre vie, en abandonnant tout à Dieu, tout ce qu'on vit se change en grâce, même si on souffre. Et je crois que, pour ceux qui se remettent en Dieu, même face à des épreuves, ces moments difficiles se changent en bien éternel, même s'ils sont pénibles ^^

Bonjour à tous,

Parfois, après certaines lectures, j'ai peur aussi "la crainte de la colère de Dieu", mais rien n'est gagné ou perdu d'avance tant que la ligne n'a pas été franchie ...

Nous sommes tous potentiellement sauvés par le sacrifice du Christ...
Nous sommes tous potentiellement condamnés par notre inadéquation à la grandeur de ce cadeau ...

"..... Les disciples, ayant entendu cela, furent très étonnés, et dirent: Qui peut donc être sauvé? Jésus les regarda, et leur dit : Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible.…"

Celui qui pense se sauver seul par la Loi se voit condamné par cette même loi car nul ne la respecte parfaitement.
Celui qui par quiétisme se pense sauvé et se dispense de tout effort est pareillement dans l'erreur.  

Certes, Dieu verra nos chutes, mais depuis le Christ, Dieu tiendra compte de notre bonne volonté à nous relever à chaque fois et à notre désir de lui plaire ensuite.

Au jour du jugement, toutes les générations de la terre bénéficieront de cette grâce selon les dispositions de leur "cœur".   

Merci à tous pour vos réponses chers frères et soeurs. Elles sont importantes pour moi, et vont compter pour me laisser guider vers des nécessités spirituelles personnelles les plus ... disons ... adaptées.

Bonsoir @tous,

Quand l'heure sera venue, que nous aurons définitivement tourné le dos à ce qui a de noble, de la morale et de toutes vertus, que notre amour sera purement humain et non plus vers un dieu qui nous aime profondément, alors sera venu le temps de ce que l'on appelle jugement ou autre.
Là, satan aura choses faites sur terre probablement et matériellement.
Nulle colère de dieu, tristesse abondante et c'est alors que nous verrons les choses telles qu'elles sont !
Mais il sera trop tard, définitivement. C'est ainsi que je perçois cela. Point de justice punitive ou dévastatrice de la part de Notre Père. Cela émane plutôt d'un malin qui veut se faire craindre pour être aimé.
Dieu, nous sera présenté et toute vérité sera claire à nos yeux, nos oreilles et il ne restera qu'un goût amer dans notre bouche pour ne pas avoir su essayer un jour seulement de nous aimer les uns et les autres.