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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Mer 13 Avr - 10:22

Merci Valtortiste91   Laughing


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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Jésus enseigne à une religieuse "

Message par Maud Mer 13 Avr - 10:29

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Maria_24


Dictée pour sœur Gabriella.


Le 18 août 1945

"Pour sœur Gabriella de Marie Immaculée.

Je ne suis guère enclin à accorder des directions spirituelles particulières, non par dureté de cœur mais par pitié pour le porte-parole et pour les âmes. Il faut se fortifier tout seul pour devenir une vraie forteresse. Mais elle a actuellement besoin d’une parole, et je la lui donne.

Tu as dit la première parole de la Croix pour toi, incomprise et prise à la légère, et pour moi, qui suis offensé dans mes orphelins à qui nulle offense n’est faite sans être soignée par moi. L’ancienne Loi disait déjà: "Ayez pitié de la veuve et de l’orphelin." Moi, j’ai dit: "Je serai moi-même le père de ceux qui n'en ont pas et que le monde méprise."

Mon armée et ma cour étaient composées d’humbles et de malheureux. Il s’y trouvait des pécheurs, des esclaves, des paysans, des orphelins, et les martyrs des péchés d’autrui — les bâtards — n’en étaient pas absents. Ils n’ont jamais fait défaut, et n’ont pas été inférieurs aux autres pour annoncer le Royaume du Christ parmi les peuples.

Qui peut juger que le ciel, le sacerdoce du Christ ou le couvent est la prérogative de ceux qui bénéficient d’une famille régulière? Un acte de naissance et toutes sortes de documents sont-ils donc nécessaires pour accéder à la joie du ciel? La seule chose exigée pour y entrer, c’est la sainteté. Rien de plus. Car les actes de naissance s’arrêtent à ce qui périt et ne concernent pas l’âme. L’âme ne naît pas quand vous naissez sur la terre. Sa naissance a lieu le jour où elle vient à Dieu pour obtenir sa paix éternelle. Voilà ce que devraient garder à l’esprit les personnes appelées à juger des circonstances les plus délicates.

Que diriez-vous de Dieu s’il refusait le ciel à un bâtard? Que c’est une injustice.

Par conséquent, pourquoi refusez-vous la voie du ciel à ces êtres qui aspirent à moi et que j’aspire à moi? L’enfant n’a pas demandé à naître. La faute n’est pas la sienne, mais sienne est la croix. Il ne faut pas faire retomber sur les enfants les péchés des parents. J’ai dit: “Ne jugez pas. "Ne jugez pas, parce que vous ignorez les circonstances qui ont amené quelqu’un à commettre une faute. C’est à moi que revient le jugement, à moi seul. Alors, pourquoi jugez-vous deux fois dans ce cas: et l’enfant et les parents?

En vérité, le vieil Israël, avec ses pharisaïsmes sans charité, est ressuscité plus fort qu’avant: il est encouragé par le rationalisme qui abrutit les gens en ce qui concerne le surnaturel, et par le nouveau jansénisme qui glace les âmes et les entrave. Ce n’est pas une avancée vers les lumières des derniers temps, mais bien un recul non seulement à l’époque préchrétienne, mais même aux méthodes inhumaines et ténébreuses des peuples païens. Car on barre désormais ma route, celle pour laquelle je vous ai appelés, en s’érigeant contre ma volonté.

Vous prêchez qu’on n’a pas le droit de s’opposer à la vocation d’un fils. C’est là ce que vous dites aux parents, même s’ils trouvent en lui leur réconfort et leur soutien, car vous dites que Dieu vaut plus qu’un parent. C’est juste, et je l’ai dit moi aussi. Mais alors, pourquoi me disputez-vous ces créatures? Si vous étiez éclairés par l’Esprit Saint et en union avec lui, vous devriez voir en cet appel toute ma miséricorde.

Vous devriez y reconnaître toute ma puissance si, de deux fanges qui se sont unies pour procréer dans le péché, il naît une fleur que je réclame pour mon autel. Dans ces vocations tenaces que vous méprisez, vous devriez voir et sentir le signe de la paternité de Dieu, qui exige ses droits et ouvre les bras pour appeler comme épouses de l’unique celles que le monde profanerait et que vous éloignez.

Pauvres âmes! Les jugez-vous indignes de s’approcher de l’autel comme objet, si, moi, je ne les juge pas indignes de s’approcher de moi? C’est ce que voudrais dire à ceux qui m’offensent dans les innocents qui pleurent et demandent pitié sans la trouver, dans ceux que vous repoussez superficiellement vers les eaux troubles du monde en les traitant de "fruits du monde" alors que, si vous faisiez preuve de charité, de justice et de prudence, c’est justement parce qu’ils sont les fruits du monde que vous devriez les recueillir pour les déposer dans les greniers de Dieu, à l’abri des attraits et des séquelles d’hérédité qui pourraient détruire ce que la bonne volonté a suscité.

Voilà ce que je voudrais dire, et je souhaite aussi vous faire observer que, outre la tentation du monde, vous donnez la désolation du doute de Dieu et de sa bonté à ces fleurs qui, dans la partie inférieure de leur être, ont les appétits communs à tout homme né d’une femme, aggravés parfois par des atavismes que seules la grâce et la conviction de l’amour de Dieu retiennent.

Mais il serait inutile que je le dise à ceux qui nient tout ce qui n'est pas eux-mêmes. C’est pourquoi je m’adresse à toi, Gabriella de Marie Immaculée.

Tu as fait ployer ton humanité en ayant l’humilité de demander, d’expliquer, de voir qu’on ne veut pas te comprendre. Tu t’es pliée à obéir aux hommes. Et tu as grandement souffert. Maintenant, écoute-moi. Je vaux plus que les hommes et ma sagesse, ma justice sont parfaites.

Les supérieurs sont là pour former aux vertus. Mais moi, je suis là pour les couronner. Et si j’interviens, c’est qu’il est temps désormais de ne pas rendre ton énergie non seulement inutile mais nocive, car bornée à une mission des plus étroites dans laquelle tu serais une nullité à peine capable de te sauver toi-même et toujours sur le point de ne pas le faire: en effet, le but imprudent et l’expérience amère de ces jours-ci créeraient un état intime mais actif de défiance comme de jugement envers les supérieurs aveugles et superficiels.

Il ne t’est pas permis de contribuer à la ruine des cœurs avec les orgueilleux du nouvel Israël. Mais recueillir ces cœurs pour qu'ils ne se perdent pas signifie sortir du lieu où tu es entrée, t’en arracher quitte à lacérer tes fibres, aller toute seule à la rencontre du futur et subir des critiques acerbes et des accusations de manque d’amour, d’orgueil ou d’inconstance de la part de tes supérieurs, de tes compagnes et du monde. Pour un seul qui te comprendra, mille te tourneront en dérision.

Penses-y.

Cela signifie encore connaître la terrible solitude de ceux qui sont seuls à combattre les habitudes, les préjugés et les obstinations. Reproches, moqueries, périodes de doute, déceptions, manques, angoisses, voilà ce qui t’attend si tu accueilles les cœurs que j'ai appelés et à qui je veux donner une paternité, un nom, une maison, un époux et des enfants. La paternité, c’est celle de Dieu; le nom, celui de filles de Dieu; la maison, c’est la mienne; l’époux, c’est moi; les enfants, ce sont ceux pour qui elles prieront et travailleront. Cela parce que je veux qu’elles sachent que Dieu est bon, afin qu’elles ne puissent jamais penser que Dieu ressemble à ceux qui les condamnent comme des choses profanées, sans justice ni charités.

Les recueillir signifie souffrir à chaque instant, t’exténuer plus tôt en des souffrances accrues, devoir abandonner ton doux ministère quand tu y auras placé toute ton affection, connaître la responsabilité d’une vraie mère qui n’a pas derrière soi une maison-mère, des supérieurs, rien, mais qui se retrouve dans la condition d’une maman sans secours et demeurée seule avec sa nichée d’enfants à porter à l’âge d’homme... Or elle est terrible, l’angoisse d’une mère qui meurt en laissant des orphelins pas encore adultes. C’est une agonie morale — et dans ton cas spirituelle aussi — qui se greffe sur l’agonie physique. Ce que tu as éprouvé jusqu’ici n’est rien par rapport à ce que tu pourrais éprouver et que tu éprouveras si tu dis la deuxième des paroles que je t’ai indiquées: "Tout est accompli!

Lors de ma Passion, j’ai dit ceci à Judas Iscariote — ce perpétuel représentant de tous ceux qui ont mission de faire souffrir leurs semblables —: "Ce que tu dois faire, fais-le vite." Sur le Calvaire, j'ai admis que tout était accompli, et pas seulement de ma part. Les hommes avaient eux aussi accompli tout ce qu’il fallait faire pour provoquer cette heure. Aujourd’hui encore, les hommes ont fait tout ce qu’il fallait pour causer ta passion.

C’est maintenant à toi qu’il appartient de la consumer jusqu’à pouvoir dire: "Tout est accompli pour pouvoir garder ces cœurs à Dieu, sauvés." Te sens-tu le courage de le dire ? Te sens-tu le courage de le faire? Sois bien consciente que, si jusqu’ici tu as bu la coupe, ce sont maintenant l’éponge imbibée de fiel et le vinaigre sur tes blessures sanglantes qui t’attendent, dans les brumes et l’abandon. As-tu la force de t’agripper toute seule au ciel, même si le ciel doit te sembler loin? Tu connaîtras la passion dans toute sa complexité et sa cruauté si tu acceptes cette mission.

Moi, je ne trompe pas. Je montre le tableau sous toutes ses couleurs pour qu’on ne puisse dire: "Je ne savais pas" et pécher par ignorance. Je te viens en aide par cette claire présentation de l’avenir tout comme, malgré l’époque, j'ai suscité des secours financiers pour l’œuvre projetée. Je t’ai donné aussi mon viatique pour te soutenir, te consoler, t’apaiser et modérer ta ténacité par ma douceur.

Gabriella de Marie Immaculée, tous pourront bien te tromper, moi pas. Voici des mois que je te forme pour cette heure. Relis mes messages donnés contre la volonté de tous, en me faisant violence à moi-même, uniquement parce que tu es toi, et que tu te trouves dans des circonstances bien particulières qui concernent à la fois la femme et la moniale, la malade pleine de vie et l’âme qui n’a pas encore trouvé cet équilibre stable qu’est l’abandon à moi total et ingénu.

Dans le premier écrit il est dit: "Où qu’aille l’épouse du Christ, l’anneau de la charité l’accompagne."

Dans le deuxième: "Il y a deux paroles sublimes que moi, le Verbe, j’ai prononcées aux moments les plus solennels de ma vie: ‘Voilà. Que cela s’accomplisse!' Mais elles ne furent jamais dites sans larmes."

Dans le troisième: "Pense toujours: 'Qu’est-ce que Jésus va dire de ce que je fais?’ Et, si tu sens que Jésus est content, va de l’avant sans crainte.

Dans le quatrième, ma Mère a dit: "Avance-toi vers Jésus avec la rose d’or de ta charité."

Dans le cinquième, je t’ai déjà bénie pour cette heure par ces mots:

"Paix et bénédiction à qui vit avec eux dans l’amour de moi. Que le Sang et la Parole suscitent en vous des forces toujours nouvelles!

Dans le sixième, qui ne t’a pas été donné en raison de sa sévérité, et parce que l’heure n’était pas venue pour toi de le goûter, il est dit: "Que chacun extraie par son effort personnel les diamants précieux de la Sagesse."

Dans le septième: "Fais en sorte que ton cœur se dilate jusqu’à sa complète ouverture à moi."

Dans le huitième, je te disais: "Va dans ma paix." Je ne te l’aurais pas dit si je n’avais pas approuvé ta progression.

Dans le neuvième, je t’ai répété mon viatique de paix et indiqué les paroles de la croix.

Je ne me suis jamais rétracté, ni comme Ami ni comme Maître, et je parle maintenant en tant que Roi. La dernière fois, j'avais dit à Maria également cette grande parole: "Femme, voici tes fils." Mais, par la suite, j’ai ajouté: "Il y a encore bien des larmes à verser avant de lui dire cette parole. Pour elle, ce sera l’ultime.

Attends pour l’écrire.

Je te conseille maintenant de t’isoler avec ton âme et moi. T’isoler, t’écouter, te contempler, te jauger. Contempler aussi les autres et les jours à venir.

Dans le silence, les idées se mettent en ordre et deviennent claires comme un dessin. Si tu y trouves le mot: "Va", alors ne tergiverse pas davantage.

Recommande ton âme au Père et meurs comme Gabriella pour ressusciter en tant que mère des orphelins les plus malheureux. Je te dirai alors: "Mère, voici tes fils, ceux de la douleur." Si tu désires être mère, sache te tenir debout au pied de la croix, au sommet du Calvaire, sous les railleries et les curiosités irrespectueuses, pour recevoir la part la plus malheureuse de l’humanité.

Appelle cette œuvre: "L’Œuvre de sainte Véronique Giuliani." Cela pour ne pas couper tout lien avec l’ordre qui rappelle mon François, lui qui n’a jamais repoussé aucune misère parce qu’il avait compris Jésus. Ainsi qu’en souvenir de celle qui, sur le Calvaire, a mérité d’obtenir ma Face sur le linge. Je vous imprimerai ma Face sur le cœur, afin que vous aimiez, que vous soyez consolatrices et expiatrices comme la première et la seconde Véronique.

Va en paix, et que soient avec toi l’amour de Dieu, la grâce de Jésus, la lumière de l’Esprit Saint. "


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Couven10
Un couvent


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta :" Je suis Celui qui aime tous les enfants "

Message par Maud Jeu 14 Avr - 7:37

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Maria_25

Autres paroles pour sœur Gabriella.

Le 19 août 1945


Mais je ne les accompagne pas[*39]. Après avoir commis cet acte charitable d’écrire à sœur Gabriella, je marche à la suite de Jésus qui, sur les pentes du Mont Carmel, s’était retourné pour me dire ces mots destinés à sœur Gabriella:

" Je suis toujours celui qui aimait les petits enfants. Or ces êtres ne sont que des enfants pour moi.
Et je voudrais que, dans la nouvelle maison, l’on fasse preuve de beaucoup d’amour pour Jésus qui aime les petits enfants, tout en conservant le grand amour franciscain pour Jésus nouveau-né et Jésus dans sa Passion.
C’est pour cette raison que j'ai parlé des deux ‘’ Véronique’’ et que je vous les ai données pour patronnes. "

(*39) Elle parle des apôtres, dans l’épisode "Jésus monte au Carmel avec Jacques fils d’Alphée", qui appartient à l’ouvrage sur l’Evangile.



Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus  à Maria Valtorta


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Jésus et les enfants


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Jésus bénit les médailles à offrir "

Message par Maud Ven 15 Avr - 7:07

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Maria_26


Jésus bénit des médailles à offrir.


Le 24 août 1945

Après la communion, ce matin, j’ai ressenti un vif désir de donner quelque chose de saint à sœur Gabriella. Mais je n’avais vraiment rien.

Jésus se présente alors à moi; il se tient dans une petite prairie, sous l’ombre des oliviers, en vêtement blanc, et il me dit en souriant: "Envoie chercher cinq médailles immédiatement. Je les bénirai et tu les enverras à sœur Gabriella, pour elle et ses filles.

— Mais il y a trois filles
— J’ai bien dit cinq, et toutes pareilles.
— Deux de plus pour le Père Migliorini et Marta?
— Oui, et dépêche-toi, car il y a du travail à faire.″

J’envoie donc Marta courir chercher les médailles. Pendant ce temps, je profite de la présence pour moi toute seule de Jésus, qui continue à me regarder et à sourire. Marta revient. Je prends les médailles dans les mains et je les offre; Jésus ouvre alors les bras, qu’il tenait croisés, lève la main droite et bénit.

Il me sourit et me bénit moi aussi... et je me sens envahie de joie, le cœur battant, un doux bouleversement; si je pouvais bouger, j'y donnerais libre cours en chantant, en marchant...

Mais je reste là... Puis je me mets à décrire ce que je vois...

Cependant, la joie de Jésus, si indulgent et bénissant perdure toute la journée, en dépit des affres d’un mal de tête qui me rend aveugle et me fait perdre la raison.

(*39) Elle parle des apôtres, dans l’épisode "Jésus monte au Carmel avec Jacques fils d’Alphée", qui appartient à l’ouvrage sur l’Evangile.


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Médaille de Sainte Véronique


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Votre frère Yohann Sam 16 Avr - 6:42

La bénédiction de Jésus, quelle trésor !!!!!!!  Croix de Jésus


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Sam 16 Avr - 7:00

La bénédiction de Jésus, quelle trésor !!!!!!!
Oh ! oui ! Yoann rien n'est  plus beau  sunny


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Prés du lit , des effluves de parfum "

Message par Maud Sam 16 Avr - 7:12

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Maria_27


Elle reçoit une lettre sur la mort en bon chrétien de son oncle Aristide.

Le 29 août 1945

J’éprouve le besoin de noter ici[*40] une bonté du Seigneur. Il s’agit de la mort chrétienne de mon unique oncle[*41], qu’une série de grands malheurs de toutes sortes, s’ajoutant à une infirmité humiliante et très douloureuse qui durait depuis quarante ans exactement et ne cessait de s’aggraver, avait rendu fort inquiet à l’égard du bon Dieu.

Depuis sa jeunesse, il était très pieux et pratiquant, à telle enseigne qu’en famille, on l’appelait pour plaisanter "le frère"; par la suite, il était devenu si opposé, si inquiet, rebelle, qu’il frôlait la haine, si même il ne l’atteignait pas. J’en souffrais énormément. Lorsqu’il écrivait à ma mère — sa sœur —, sa lettre était une suite d’injures, de railleries contre Dieu, de malédictions lancées contre la vie, contre ces deux misérables qu’étaient sa femme — la première cause de ses malheurs — et sa fille, qui l’avait abandonné après lui avoir fait quitter notre maison pour être libre de ses... entreprises; malédictions contre son prochain, malédictions contre les médecins et les infirmiers, et ainsi de suite.

Cela me causait un tel dégoût qu’il en était presque physique. Et pourtant, quand je pensais à lui, j'éprouvais une grande pitié et une forte affection, précisément parce qu’il était tellement malheureux, malheureux au point de refuser l’unique richesse et réconfort qui reste aux malheureux: Dieu. Et puis, je l’aimais bien parce qu’il avait été pour moi la cause d’une grande souffrance et d’une grande grâce.

Sa venue chez nous, à Voghera, alors qu’il était déjà infirme, avait été pour moi la cause de bien des larmes. Lui m’aimait bien. Mais il était inquiet et nerveux et n’avait aucune sympathie pour ce qui divergeait de sa façon de voir. Il maîtrisait parfaitement le français, l’anglais et l’allemand et il attendait de moi — petite fille de dix ans, pourtant déjà avancée en français et capable de  bafouiller l’allemand — la perfection en français et des progrès miraculeux en allemand, langue que, entre parenthèses, je haïssais. Il aurait voulu que je maîtrise aussitôt l’anglais qu’il voulait m’enseigner. Je le comprends.

Ses journées de paralysé étaient bien longues et il ne se faisait pas à l’oisiveté. Il voulait occuper son temps en me servant de professeur de langues. Or j'avais déjà mes études... et si l’on pense que j'avais terminé mes études classiques à seize ans, on peut comprendre si je devais étudier... Mais il ne comprenait rien. Original comme sa sœur, ce qu’il voulait, il le voulait, Et celui qui disait le contraire de lui se voyait soumis à ses caprices, à ses reproches, à ses accusations, etc.

Il m’aimait, néanmoins. Il m’appelait souvent: "Pretty, Pobly, Darling, Mary" et, des bras et des mains — libres de la paralysie qui lui avait immobilisé les membres inférieurs—, il me faisait de jolis petits tableaux ou bien il préparait des sucreries que je mangeais avec des larmes pour tout sucre, car il n’y avait pas de jour où il n’excitât ma mère par ses plaintes et ses accusations de mauvaise volonté, de fainéantise et d’obstination et me fasse punir par elle, dont la sévérité est encore légendaire...

La douleur s’ajoutant à la douleur, sa venue me coûta la séparation de la maison, de papa... En réalité, mon oncle n’avait qu’une paralysie provoquée par la fracture des dernières vertèbres, fracture subie en Angleterre. Mais les médecins, qui voient et comprennent ce qu’ils peuvent — c’est-à-dire fort peu — avaient estimé qu’il était malade, non seulement de la colonne vertébrale, mais aussi des poumons. Il est mort à quatre-vingt-quatre ans d’arthrite déformante... mais n’a jamais eu le moindre problème pulmonaire au cours de ces quarante années...

Pourtant le fait est que, pour ces doctes médecins, il devait être malade des poumons, si bien que vivre à son contact était dangereux pour moi, qui n’était qu’une petite fille. Que Dieu me pardonne ! Mais étant donné que les médecins qui avaient ce point de vue étaient des intimes de maman depuis sa naissance, et étant donné que son rêve était de me fourrer au collège pour "mortifier mon caractère″, disait-elle, ce que papa combattait avec acharnement — c’était l’unique chose pour laquelle il tenait tête à sa femme —, je pense que maman jouait cette carte avec la complicité des médecins pour atteindre son but. Et papa n’eut pas la force de dire: "Dans ce cas, c’est à mon beau-frère de partir.″

Il se borna à faire écrire à maman une page sur laquelle elle déclarait que c’était elle qui voulait mon éloignement de la maison. J’ai retrouvé cette feuille au milieu des papiers de famille. Je fus donc mise au collège... Quatre mois plus tard, mon oncle fut admis à l’Hôpital civil de Bergame avec un emploi de secrétaire... Mais, moi, je restai au collège... C’est ainsi que je fus privée de la joie de profiter de mon père dans les derniers mois de son intégrité physique et mentale. Il fut par la suite un homme exténué... bon, mais avec peu de mémoire et de volonté... Et je n’eus plus que le réconfort de ses caresses... ainsi que le supplice de le voir diminué...

Voilà en ce qui concerne mon oncle. Voilà les souffrances qu’il m’a causées. Quant aux grâces, ce furent celles de retrouver mon Jésus au collège, comme s’il revenait de très loin et m’avait donné ce rendez-vous d’amour, lui que j'avais entrevu dans les nuages de l’enfance chez les ursulines, puis perdu de vue. Non pas de foi, mais de vue. Mon Jésus souffrant qui — peut-être parce qu’une croix déjà trop lourde reposait sur mes épaules — se montra à moi au collège avec tous les délices souriants et consolants de son Cœur très doux...

Et, si je suis aujourd’hui celle que je suis, c’est dû au fait que, à cette époque, je fus à lui totalement et pour longtemps. Nourrie là-bas d’une vie profondément et fortement chrétienne, pleine d’amour pour Jésus consciemment à cet âge (de dix à seize ans) où je savais déjà ce que je voulais, j'ai pu résister par la suite à toutes les choses qui faisaient levier sous ma foi pour la renverser et la détruire... et elles ont été bien nombreuses! Elle a connu bien des cahots de mes dix-huit à mes vingt-cinq ans. Mais ensuite... Jésus est venu pour la troisième fois et ne m’a plus quittée.

Voilà pourquoi j’aimais cet oncle aujourd’hui décédé. Après la mort de ma mère — qui, comme à l’accoutumée, m’accusait d’avance de ce que je n’allais pas aimer mon oncle et lui venir en aide — je me chargeai aussitôt de lui. Je lui écrivais et je lui envoyais de l’argent pour ses moindres caprices de malade. J’avais même, sur mon testament, donné l’obligation à mes héritiers de continuer à lui verser une rente mensuelle sa vie durant. En même temps, je lui ai exposé clairement ma manière de voir ma foi, mon amour pour le bon Dieu, mon respect de l’Eglise, et ainsi de suite.

Savez-vous que j'ai terminé par ces mots: « Voilà comment je suis et c’est ainsi que tu dois me considérer. Je ne te juge pas pour tes idées, même si je souffre de te savoir sans foi, car je sais que cela te prive du seul réconfort que tu pourrais avoir. Mais je te prie de ne pas manquer de respect pour les miennes »? Or il m’a si bien comprise qu’il s’est aussitôt approché des sacrements et qu’il m’a envoyé le feuillet de sa communion, comme un pauvre petit enfant qui veut prouver qu’il a été bon... Pauvre oncle!

La supérieure m’écrit maintenant pour m’apprendre qu’il était devenu fervent et qu’il est mort en étant chrétiennement serein, en parlant de moi avec affection tant qu’il l’a pu. N’est-ce pas là une bonté du Seigneur? Je m’affligeais tellement à la pensée qu’il ne meure pas dans l’amitié de Dieu! Or Dieu me rend heureuse en me montrant qu’on ne prie et qu’on ne souffre pas en vain, et même qu’une sincère profession de foi peut ébranler quelqu’un et le ramener à Dieu.

Pauvre oncle mort dans une telle solitude... Est-ce que cela m’arrivera à moi aussi? Pauvre oncle resté sans nouvelles aussi longtemps à cause de la guerre! Mais il doit savoir aujourd’hui que j'avais pour lui les mêmes inquiétudes que lui pour moi au cours de ces mois de guerre et d’impossibilité à correspondre. Il sait tout, désormais, et il est en paix.

Puisque je suis en veine de récits sur moi, je vous relate encore — mais sans lien avec la mort de mon oncle — un fait qui m’est arrivé pour la troisième fois en quelques jours. Des effluves de parfum intense de fleurs et d’encens très délicats, comme du benjoin ou d’autres résines similaires, emplissent ma chambre à l’improviste puis disparaissent de façon tout aussi inattendue. Hier, Marta elle-même l’a senti, alors qu’elle était assise loin de moi. Mais près du lit, il est très fort. Voici des mois que je n’en sentais plus.


(*40) Aussitôt après l’épisode écrit le 29 août 1945 et qui appartient à "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé″.
(*41) Il s’agit d’Aristide Fioravanzi, dont l’écrivain note la mort le 21 juillet 1945, peut-être après en avoir reçu une première annonce par le biais d’une carte laconique — qui a été conservée — de la part d’un hospice de la congrégation de la Charité de Bergame. Elle en reparle, parce qu’elle a reçu une lettre qu’elle joint au cahier et dont nous rapportons ici le texte:
" Hospice — Bergame, le 18.8.945. Mademoiselle, votre oncle est décédé le 14 juillet à 13 heures, et il est mort chrétiennement. Ici, à l’hospice, il s’est toujours approché des saints sacrements à Noël et à Pâques; il s’en est même parfois approché plus souvent au cours de ces derniers mois. Il a encore communié quelques jours avant de mourir. Soyez tranquille, il s’est bien préparé à la mort, il l’a vue venir, il la désirait car il n’en pouvait plus: en effet, outre ses souffrances dues à l’arthrite déformante qui augmentaient de jour en jour, il eut un malaise intestinal qui le fit bien souffrir et le mena à la tombe. C’est sereinement et tranquillement qu’il accepta la mort. Il garda toute sa tête jusqu’au bout et ne perdit conscience que pendant les deux dernières heures. Il fut toujours assisté avec amour par le médecin, les sœurs du service et les infirmiers. J’allais moi-même le trouver fréquemment car je le connaissais depuis de nombreuses années de par le service que nous rendions tous deux au Grand Hôpital de la Ville et j’ai toujours tenté de répondre à ses désirs comme je le pouvais, selon mes pauvres moyens. Soyez tranquille, Mademoiselle, la miséricorde divine l’a sûrement accueilli avec bonté. Nous essayons de prier pour sa belle âme par des messes, des communions et des rosaires. Il priera aussi beaucoup pour vous, il vous aimait, et il a énormément souffert pour vous, d’une part parce qu’il vous savait sous les bombardements, d’autre part en raison du manque de nouvelles. Priez pour moi également, comme je le fais pour vous. Bien respectueusement, la Mère supérieure. "
Pour ce qui est des faits et des personnes cités par l’écrivain, nous renvoyons le lecteur à l’ "Autobiographie″.



Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Chambr10
Chambre et lit de Maria Valtorta


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par sofoyal Sam 16 Avr - 18:17

Une drôle d'émotion "d'entendre" l'histoire de cette jeune fille qui deviendra une bénédiction
 pour tant de chrétiens d'aujourd'hui!
Merci de ce partage!! sunny


L'histoire de cette première conquête pour Jésus est émouvante.


La mort de cet oncle, rappelle un peu la mort d'Alphée dans l'oeuvre de Maria Valtorta:
Il s'entêtait à ne pas reconnaître Jésus comme son Maître et Sauveur,
 et ce n'est qu'à la porte de la mort que sa foi lui ouvrit le paradis des chrétiens.
Dans le tome 4 , Jésus le mentionne . En voici un copié collé:

"Puis, seul avec Marie de Cléophas, il recommence à parler. Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Balise "Et je n'ai pas menti. Alphée est mort en m'appelant. Pour ce motif, toutes ses dettes envers Dieu ont été annulées. Cette conversion au parent incompris, au Messie qu'il n'avait pas voulu reconnaître auparavant, c'est ta douleur qui l'a obtenue, Marie. Maintenant cette douleur que tu éprouves obtiendra que l'indécis Simon et l'entêté Joseph imitent ton Alphée."


Dernière édition par sofoyal le Sam 16 Avr - 21:18, édité 1 fois
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Votre frère Yohann Sam 16 Avr - 19:31

Tout ce que nous avons de bon autour de nous est une bénédiction  Colombe


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Sam 16 Avr - 21:09

Je vous remercie Sofoyal et Yohann   Laughing pour vos commentaires

Tout parfum qui vient du Ciel est une bénédiction  sunny

Amicalement


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta :" C'est un devoir de prier pour les pêcheurs "

Message par Maud Dim 17 Avr - 7:16

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Maria_28


Souffrance de l’écrivain pour sa parenté.

Le 2 septembre 1945

Jésus me dit ensuite [*42]:

« Ce point qui traite de la seconde possession par Satan se réfère aussi à ton cousin.[*43]
Le démon a trouvé la maison balayée et vide et il y est revenu avec sept autres esprits pires que le premier. Actuellement, l’esprit le plus grand n’y est toujours pas entré, celui qui l’a dominé par le biais de ses serviteurs de longues années durant. Les phrases finales valent aussi pour lui:

« Ce second état d’un converti qui retourne à la perversion » et ainsi de suite jusqu’au passage: « Aucune amélioration ni guérison n’est plus possible. » C’est une souffrance, je le sais. Mais c’est la vérité. Je t’en ai parlé depuis décembre parce que sa descente a commencé à partir du moment où il s’est éloigné de toi.

Tu dis: “Mais vous m’aviez tous laissé de l’espoir!" Oui, pour te donner un moment de soulagement au milieu de l’amertume qui t’entourait, dont une bonne partie leur était due. Mais tu l’as toujours vu, lui, tel qu’il est. Rappelle-toi. Oh, il y en a tant comme lui! Te faut-il encore prier? Toujours. Car c’est un devoir de prier pour les pécheurs tant qu’ils sont sur terre. Après..."

Jésus ne dit rien d’autre. Et moi, qui ai le cœur gros pour bien des raisons, je pleure.

Je pleure depuis hier soir, avant même de recevoir ces mots, parce que je pense que leur égoïsme, leur fausse affection et la bassesse de leur âme sont à leur comble et se sont complètement dévoilés, exactement comme ils l’ont fait aujourd’hui. Et aussi parce que l’hôte qui se trouve chez moi — de Mantoue, il a la même profession que mon cousin et lui ressemble beaucoup par le langage, les gestes et les actes — me remet plus nettement en mémoire l’image du Giuseppe des temps meilleurs où il était pour moi un ami et un parent, et non un ennemi sans pitié...

Or puisque je les aime encore malgré leur comportement à mon égard, mon affection douloureuse, assommée par les coups qu’ils portent continuellement depuis deux ans avec de plus en plus de force, s’agite, se souvient et souffre plus encore. Quant à eux, dans leur orgueil incommensurable, ils ne pourraient y croire. Mais ils ne le sauront même pas... Jamais. Ce serait inutile.

Croyez-moi, ce qui est plus douloureux que les souffrances qui me torturent jusqu’aux mains et m’empêchent de trouver du repos jusque dans le sommeil, c’est leur comportement dont je connais les tenants et les aboutissants matériels comme spirituels.

Mais patience, et en avant! Ils sont même parvenus à empoisonner les gentillesses qui pourraient m’apporter quelque réconfort par l’inévitable comparaison que je fais entre parents et non-parents... et amen...

(*42) Après le dernier passage écrit le 2 septembre 1945 et qui appartient à “L’Evangile tel qu’il m’a été révélé »
(*43)Giuseppe Belfanti.



Cahiers de 1945  - Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Prions !


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta: " C'est le porte -parole qui lit le Phédron"

Message par Maud Lun 18 Avr - 7:53

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Maria_29


Joie de l’écrivain à la suite d’une explication de Jésus sur le "Phédon".

http://libresavoir.org/index.php?title=Le_Ph%C3%A9don_de_Platon

Le 8 septembre 1945

Jour de fête... jour de souvenirs... et jour de comparaisons. Un jour, donc, qui pourrait me faire souffrir. Depuis hier, Jésus anesthésie ma souffrance par son amour sensible. Hier, pour m’empêcher de penser à mes affaires humaines et douloureuses, il est venu auprès de moi et m’a servi de maître jusque dans les matières profanes.

Je m’explique. Il y a quelques jours, je parlais avec un jeune homme que j'ai comme locataire[*44] ; il va bientôt entrer à la faculté de Lettres et Philosophie mais traverse une période troublée due à l’opposition entre sa vie de Jeune Catholique d’hier et... son inclination actuelle à entrer dans les Jeunesses Communistes. Cette inclination est due à la fois à l’influence de ses compagnons et à son dégoût devant les manquements du clergé qui se sont révélés brutalement à notre époque d’évacuations, d’actes vils et d’égoïsme. Alors que nous discutions lettres et philosophie, il me demanda si j'appréciais Socrate.

L’apprécier? C’est certain. Personnellement, il m’a toujours plu, mais depuis que Jésus m’instruit, il me plaît encore davantage, parce que je le comprends mieux. Mais je possède seulement Eutyphros et l’Apologie. Et quand j’étais encore... à demi bêta, ils m’ont servi à ne pas m’avilir. Ne pas s’avilir, c’est déjà se préparer à s’élever.

Le jeune homme m’a apporté le Phédon. Je dispose de peu de temps et je n’ai pas très envie de lire des bagatelles ou des choses sérieuses. Mais si je ne gaspille pas le peu que j'ai en bagatelles, j’en trouve toujours un peu pour le consacrer à des lectures sérieuses, aussi pour me changer les idées de mon travail habituel.

En effet — cela peut paraître étrange, mais c’est comme ça —, alors que je désire ce travail de tout mon être, j'éprouve de temps en temps le besoin d’envoyer mon esprit musarder vers d’autres pensées qui ne soient pas surnaturelles, comme pour reposer la partie qui n’est pas spirituelle, ou plutôt les parties matérielles et morales. J’ai donc pris le Phédon en pensant: « Si Jésus me permet de l’avoir, c’est signe que j’en retirerai du bien. » J’ai toujours agi de cette façon! Il m’a mis en main des livres ou au contact de personnes dont j’ai tiré profit pour moi-même ou pour d’autres.

J’ai commencé à lire. Mais ce n’était pas Maria Valtorta qui lisait le Phédon comme c’était elle, autrefois, qui lisait Eutyphros. C’était cette fois le porte-parole. Par ce phénomène, qui survient quand Jésus le veut, les mots s’éclairent d’une lumière surnaturelle et s’enrichissent de références surnaturelles. Vous vous rappelez quand je lisais ce livre d’Ubaldi[*45]: comme Dieu le voulait, j’y trouvais des pensées profondément chrétiennes. Vous souriez de ma... faculté de voir, de sentir, de goûter, de comprendre Dieu seul jusque dans les œuvres d’un démon.

Mais je me l’explique très bien. La raison en est que Jésus m’a mis des... lentilles spéciales, miraculeuses, qui effacent les paroles mauvaises et les changent en bonnes paroles. Je pense à l’Evangile:

« Vous foulerez au pied serpents et scorpions (...) et rien ne pourra vous nuire... » Dieu est bon!

Mais, pour en revenir au Phédon, je lisais et sentais du surnaturel là aussi, mais je ne savais pas l’apprécier dans toute sa vérité. Jésus est venu auprès de moi, à droite de mon lit, vers le chevet; il me tournait légèrement le dos, la main gauche sur mon épaule gauche, et de la main droite il m’indiquait les lignes qu’il m’expliquait. Il m’a donné une leçon si belle, si belle que j’en étais en extase. J’étais tout heureuse de me sentir serrée contre lui jusqu’à sentir la chaleur de son corps, et j’étais contente d’entendre son commentaire. J’en donnerais une copie bien embrouillée si je voulais la répéter. Mais la lumière est restée en moi.

Je me souviens seulement de cette phrase que je vous ai dite sur la réminiscence: "J’ai parlé de cela dans l’Enfance de Marie. Les âmes se souviennent parce qu’elles viennent de la Lumière et, comme la foudre moléculaire agglomère les éléments épars dans l’atmosphère et les emporte avec elle, de même elles emportent des particules de l’Intelligence éternelle. Et plus l’âme est limpide par la grâce et active par la volonté, plus elle se souvient. Non pas comme le philosophe grec le dit, — car il ne possède qu’une révélation partielle d’une religion à peine entrevue et ne peut donc connaître la Vérité tout entière —, mais comme, moi, je le dis.

Ce n’est pas parce qu’elle revit que l’âme se souvient, mais parce qu’elle vient de l’endroit où tout est connu." Il a également parlé du retour à la vie, mais je ne m’en souviens pas bien. Je sais qu’il a dit que Socrate a suivi cette pensée en ligue droite aussi loin qu’il l’a pu, mais ensuite, comme la connaissance de la Vérité divine lui faisait défaut, il a abandonné cette ligne droite et s’est replié vers le bas au lieu de continuer à s’élever. Il a dit: "On vit une seconde fois, oui, mais plus sur terre. Par l’esprit, en d’autres royaumes." Mais j'ai perdu le reste.

J’aimerais qu’il me dicte ses explications parce que, plus tard, je n’aurai plus le livre et... adieu à tout! Mais j’aime encore davantage l’avoir pour maître d’école... dans toutes les disciplines. C’est un maître lucide et patient. Toutefois, l’élève est une oie, et lorsqu’il referme le livre je ne sais plus rien répéter... Je reste dans la joie... et les méchancetés du monde n’existent plus..
.
Hier soir, je souriais les yeux clos, si heureuse que Marta croyait que j'étais tombée dans un sommeil extatique. Non, j'étais bien éveillée, mais j’entendais des paroles capables de me porter à l’extase; et pour voir, je n’avais pas besoin d’yeux... je reste avec mon doux Jésus auprès de moi... heureuse... Son cadeau, sa miséricorde pour sa Maria en ce jour de la Nativité de Marie.


(*44) Peut-être l’homme de Mantoue mentionné le 2 septembre.
(*45)Voir, dans "Les cahiers de 1944", le 14 novembre.



Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Socrat10
Socrate et Platon


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Carmila Lun 18 Avr - 12:35

Pour ne pas dire trop de bêtise après ce texte. Je dis quand même elle en a de la chance d'avoir Jésus à côté d'elle et lui servir de professeur.


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Lun 18 Avr - 13:04

Bonjour et Merci Carmila   Laughing

Tu écris

Pour ne pas dire trop de bêtise après ce texte

Je ne vois pas où sont les  bêtises ?  Shocked

Je dis quand même elle en a de la chance d'avoir Jésus à côté d'elle et lui servir de professeur.

Oui , c'est une grande grâce qui lui a été donnée par Jésus pour nous instruire et nous guider

Que le Seigneur bénisse cette Œuvre  , comme  il  a béni Maria  et nous à travers elle   sunny
   
Amicalement


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Carmila Lun 18 Avr - 13:14

Je me suis mal exprimée j'ai peur de dire dès bêtises pour commenter de si beaux textes.


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Lun 18 Avr - 13:50

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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Vision des trois Croix sur le Calvaire "

Message par Maud Mar 19 Avr - 7:21

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Maria_30


Souvenirs pénibles.

Le 14 septembre 1945

Après la terrible souffrance qui m’a amenée à deux doigts de la mort, après trois jours d’agonie, après la confession et la communion de ce matin, et alors que je me sens encore très mal — et la chair désirerait seulement repos et silence, alors que l’âme tend à la Parole — avec un mal de tête atroce et une lourdeur somnolente de mon corps épuisé, je regarde passer les heures de ce jour de la sainte Croix.

Je pense que lors de la terrible période de Còmpito [*46], je me suis réellement attachée à la croix comme dernier point d’appui pour n’être pas submergée. Je pense que j'aurais voulu pouvoir entrer dans l’église San Martino, pendant le voyage de retour, pour dire "merci″ à mon Sauveur. Je pense que, le 10 au matin, pendant mon agonie, j'ai reçu de nouveau la vision du sommet du Calvaire avec les trois croix dont l’une est privée de son martyr, l’autre inclinée vers le sol sous le poids de son martyr comme pour y déposer son fruit torturé, la dernière encore debout.

C’est ainsi que je les ai vues à la mort d’Antonietta Dal Bo.[*47] Je pense à tant de choses! Egalement au fait que Jésus m’a aidée, hier matin, en me servant d’infirmier plus que toute autre personne, sans me retirer ma douleur — or lui seul sait combien elle est grande, inconcevablement grande—, mais en me donnant la paix. Je pense qu’il souffrait sûrement de me voir souffrir, mais il devait agir ainsi pour quelque âme qui a besoin d’être rachetée ou aidée par cette grande douleur. Or pendant que Jésus venait ainsi à mon aide, Satan essayait de me troubler... et maintenant encore. Je pense, je pense...

Je serais laissée en paix immédiatement, et peut-être même aidée matériellement, si j'acceptais de ne plus écrire ce que Jésus veut. Mais je ne peux pas le faire. Si ceux qui critiquent, nient ou raillent considéraient que je ne tire aucun profit financier, ni aucun autre profit de ma tâche de porte-parole, mais uniquement fatigue et souffrances de toutes sortes, et surtout s’ils faisaient l’expérience de tout ce que je subis et éprouve, ils comprendraient sur-le-champ que je dois agir comme je le fais parce que Dieu le veut, et sans en recevoir le moindre profit matériel ou moral.


(*46) Voir "Les cahiers de 1944″, le 9 avril et les jours suivants.
(*47) Voir "Les cahiers de 1944″, le 4 janvier note 4 et le 14 janvier note 23.


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Les_tr10
Les trois croix sur le calvaire


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta: " François a accueilli l'âme de ta mère "

Message par Maud Mer 20 Avr - 7:09

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Maria_31

Une grande peine renaît chez l’écrivain à par ce que sa mère ne s’est pas convertie, mais une voix immatérielle l’assure que ses deux parents sont sauvés. Tentation satanique.

Le 4 octobre 1945

Comme l’an dernier, Jésus me montre à cette occasion[*49] une "petite vieille qui ne fuit pas Jésus"...

Savez-vous quelle souffrance cela représente pour moi? Elle seule, elle seule, maman, n’a pas accueilli Jésus... C’est toujours une souffrance, vous savez? Une souffrance plus forte que sa mort, celle que je ressens chaque fois que je vois une âme qui repousse le Seigneur, qui s’en détourne. Mais, dans le cas de maman, elle s’intensifie d’autant plus car, à cause de l’amour que j’éprouve pour elle, j’aurais souhaité son union complète avec mon Jésus... Larmes donc, cette année encore... Et je ne demande pas, comme l’an dernier: "Pourquoi n’a-t-elle pas voulu de toi?″ Jésus m’a déjà répondu l’année passée…[*50] Et je pleure.

Une parole me vient cependant, j’ignore de quelle profondeur du ciel, qui l’a prononcée, qui l’a manifestée — précisément parce qu’elle est si immatérielle qu’elle est bien plus incorporelle que les "voix" habituelles, au point d’être seulement "pensée qui s’éclaire et apaise" — mais je pense que ce doit être mon ange gardien qui me l’apporte: "Tes parents sont en bonne main.

Ton père a reposé sa tête sur le sein de l’apôtre à qui tout pouvoir d’absolution a été conféré, et dont tu connais la franche et affectueuse bonté d’homme du peuple. C’est Pierre qui est venu chercher Pietro, ton père, parce qu’il pouvait bien, lui, comprendre la justice de ton père. Saint Joseph, saint Pierre... Et tu trembles pour lui? Non!

Quant à ta mère, c’est François, le Séraphique, qui est venu recueillir son âme entre ses paumes blessées, lui, l’aimé de Jésus, celui à qui rien n’est refusé au ciel et par le ciel. Au fond de son cœur, ta mère éprouvait de la vénération pour lui, et c’est lui qui est venu. As-tu oublié qu’on dit qu’il sauve ceux qui font preuve de dévotion pour lui ?"

C’est vrai. Mon espérance devient plus vive... Et moi, qui m’accueillera? Moi qui vais tellement mal et qui suis rongée par les tourments de Satan comme par un ver? Il ne me laisse aucun répit. Puisqu’il ne peut pas m’attraper autrement, il insinue que je suis moi-même l’auteur de ce que j’écris, et que ce n’est pas Jésus qui fait voir et dicte. Il sait que, s’il parvenait à m’en convaincre, je me replierais dans la désolation et la terreur d’avoir péché et que j’aurais peur de la mort et du Jugement. Oh, qu’il me torture! Il m’étourdit tellement, sans se taire un instant, que, dès que Jésus termine visions et paroles, je perds toute faculté à profiter de ce qu’est ma vie, en d’autres termes de tout ce surnaturel qui m’entoure et fait de moi un porte-parole.

Est-ce que ces épisodes vous paraissent si beaux, à vous qui les lisez? Moi aussi, autrefois, j'avais la même impression. Mais actuellement, le côté artistique mis à part, je n’en éprouve rien. C’est en vain que je cherche encore et toujours les phrases qui, au moment où elles étaient dites, m’emportaient dans les hauteurs, dans la béatitude. C’est en vain que je pense et repense à des attitudes dont la douceur m’avait tellement touchée quand je les voyais... Une fois que tout est éteint, tout est cendres... Le paradis — car c’est bien le paradis — a perdu sa splendeur ou, mieux: il est ouvert tant que dure mon service quotidien de porte-parole et m’inonde alors de toute sa lumière, de ses chants, de sa douceur de sa joie; puis, le travail fini, il se ferme hermétiquement et me voilà entourée, submergée de nuages et d’obscurité, sans autres voix que celles du Doute et de la Négation qui agace et raille. N’est-ce pas là une grande douleur?

Néanmoins, je ne veux ni désespérer ni dire: "J’arrête, car cette œuvre est la mienne.″ Non, ce ne l’est pas ! Personnellement, je ne pourrais le faire, surtout en ce moment où je suis épuisée et accablée par tant de choses, et ignorante de tant d’autres; dans mon état de faiblesse physique et de tristesse morale, cela me donnerait la nausée, et je n’écrirais rien. Je suis matériellement dans l’impossibilité de penser et, moralement, cela me répugne...

J’allume par hasard la radio et je la mets sur radio-Florence à17 h 30, ce que je ne fais jamais parce que je recherche de la musique et non des paroles, et à cette heure-ci Florence ne transmet que des "paroles". J’entends l’animatrice dire: "Dans peu de temps nous transmettrons la cérémonie de la basilique d’Assise qui s’achèvera par la bénédiction donnée par son Éminence le cardinal Canali selon la relique de la bénédiction écrite par saint François.″ J’écoute: c’est la paix qui arrive. C’est mon François, celui qui a été le premier à me consoler à Còmpito, qui vient me donner la paix...

(*49) C’est l’anniversaire de la mort de sa mère, Iside Fioravanzi, décédée le 4 octobre 1943.
(*50 )Voir le 27 septembre dans "Les cahiers de 1944″.


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Saint François d' Assise


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta: "Nous assistons notre petite fille malade "

Message par Maud Jeu 21 Avr - 7:04

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Maria_32


Au plus fort d’une crise terrible, l’écrivain est réconfortée  par la présence de Jésus, de Marie et de saints.


Le 5 octobre 1945

Je me relève d’une crise terrible. Vous l’avez vue et cela suffit. Mais vous serez peut-être intéressé de savoir que, au moment précis où je me sentais mourir et où je vous ai demandé la sainte communion en guise de viatique, non seulement mes souffrances se sont atténuées et mon état est devenu moins sérieux, mais j’ai aussi été réconfortée, tout d’abord par Jésus seul, ensuite par Marie, puis, dans l’ordre, par saint Jean l’apôtre, saint Pierre, mon ange gardien, saint François et, en dernier lieu, saint Joseph.

J’aurais bien désiré [la présence de] sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, mais elle n’est pas venue. Ils sont restés même après votre départ, Jésus se tenant à droite du chevet, sa Mère à gauche; ils disaient:

" Nous assistons notre petite fille malade.″ L’ange adorait. Etrange, je le vois toujours à côté de la Vierge ! Saint Joseph, le regard très doux et un peu mélancolique, se tenait près du bureau. Saint Pierre était assis sur une chaise, un peu penché en avant, à côté de saint Joseph. Entre saint Pierre et mon ange gardien se tenait saint Jean, debout. Je ne sais pas si vous m’avez vue sourire à saint François, pâle, tout humble, qui se cachait presque dans l’angle près de la porte. Je me sentais assistée. Vraiment. Mais quelle souffrance ! Toutefois, Satan est parti à la venue de mes amis.

Je meurs, mon Père. Sœur Saviane [*52] a raison. La couronne est presque terminée et la plupart de mes souffrances sont terminées. Mais pour qui est-ce que je souffre tant? J’ai offert mes souffrances pour une mère de famille, pour sœur Saviane, sœur Gabriella, les "frères séparés″, le jeune que j’ai à la maison, et puis vous, Maria, ma parenté. Mais ce n’est pour aucun d’eux que je souffre ainsi. Pour qui donc?

J’ai offert également cette intention pour le pardon accordé à Giuseppe. Le pardon, ai-je dit. Ce qui existait auparavant, l’estime, est perdu. Mais je veux partir sans garder de rancœur contre personne. Je suis contente d’avoir tout arrangé en ce qui concerne la maison. Quand on entre en agonie, tout revient à l’esprit et cela trouble. Maria est désormais bien pourvue. Tout est en règle sur la terre. Mais tout sera-t-il en règle dans mon âme pour être en paix à la fin de ma vie?

Le médecin grommelle parce que j’écris. Il pense sûrement que mes écrits sont du "romantisme de vieille fille". Cela l’influence et le pousse à dévier d’un juste diagnostic. Il finira par pencher pour l’hystérisme et, dans sa, tête, il traite mes écrits de "manie évocatrice", d’ "épanchements de femme déçue″ qui désire au moins rêver ce que la vie lui a refusé et qui se raconte une belle histoire. Il prétend que je "phosphore"... En réalité, c’est Jésus qui "phosphore"... moi, je ne fais qu’inscrire des signes sur le papier pour y noter ce qu’il "phosphore", lui.

Mais comment dire cela à un médecin et le mettre sur la bonne voie? Me direz-vous ce que nous devons faire?

Pendant ce temps, je me repose. Ma vie arrive ainsi à son terme, et j'ai encore tellement à corriger et à entendre...

J’ai écrit ces pages car je pense bon qu’elles le soient. Vous voyez cette belle calligraphie ?

(*52) Sœur Giuseppina Saviane, sœur de Marie Enfant du collège Bianconi de Monza, où l’écrivain avait fait ses études. Voir le 21 juillet dans "Les cahiers de 1944″.
(*53) L’écrivain ironise: ces deux pages sont écrites d’une main rendue maladroite par ses crises



Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par M8735 Jeu 21 Avr - 22:36

Quel beau passage que je n'avais jamais encore lu car j'ai pris les 3 cahiers dans le désordre!!!!!
Que de souffrances pour la petite violette mais quelles consolations! Gloire à toi Seigneu
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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta :" Que Ma Passion soit ton réconfort "

Message par Maud Ven 22 Avr - 7:04

Bonjour et Merci AZUR  sunny pour ta fidélité à ces écrits

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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Maria_33


Jésus commente une phrase de l’Evangile (Luc 10, 19)

Le 8 octobre 1945

Jésus me dit ensuite:

" Viens, Maria, je veux te consoler par une lumière pour toi seule. Je te commente un nouvel aspect de la phrase évangélique: "Vous foulerez au pied serpents et scorpions (...) et rien ne pourra vous nuire..."

Ceux qui m’appartiennent pleinement peuvent fouler au pied toutes les doctrines humaines et vivre sans dommage parmi ceux qui sont pleins de leur poison. On peut aussi entendre cette phrase comme cela. Car si, à une époque, mes bénis ont été réellement immunisés contre les morsures des fauves ainsi que contre les venins et d’autres dangers parce que je l’ai voulu, mes bénis d’aujourd’hui qui vivent dans l’atmosphère corrompue d’une société idolâtre et démoniaque sont également préservés de tout mal par ma volonté. Ils sont en moi et moi en eux. Il n’y a pas de place pour autre chose. Et aucun poison ne peut attaquer là où mon amour, notre amour — celui de Jésus et celui de son bien-aimé — neutralise tout venin.

Sois en paix, petite âme de prédilection. Je recueille tes souffrances, tes larmes et tes prières, pour tous.

Tu as été émue parce que l’on a trouvé près de Bethléem une pierre qui fait allusion à ma crucifixion. C’est une simple pierre. Elle est utile pour les orgueilleux, pas plus. L’évocation élevée de ma Passion que j’ai donnée aux hommes de foi grâce à ta fatigue a beaucoup plus de valeur, infiniment plus. Mais l’homme qui croira à cette pierre aride et incertaine restera aride et incertain devant ce document de ma souffrance que je t’ai livré pour lui.

Quant à toi, oublie les pierres et nourris-toi des larmes de ma   Passion, que tu connais bien.

Que ma Passion soit ton réconfort. Sois en paix.″


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par M8735 Ven 22 Avr - 13:48

Voici encore un beau passage réconfortant! Amen Alléluia!
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Carmila Ven 22 Avr - 17:45

alléuilla Gloire à toi Seigneu


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Ven 22 Avr - 21:10

Merci AZUR et Carmila    Laughing  j'apprécie votre  commentaire qui  fait plaisir    

Amicalement


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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " C'est le Calice bu à Gethsémani "

Message par Maud Sam 23 Avr - 7:06

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Maria_34


Jésus fait boire à l’écrivain une gorgée du calice amer des fautes des hommes.


Le 13 octobre 1945

Hier soir à 23 h., je cherchais le sommeil et le repos; tout le monde dormait; c’est alors que Jésus m’apparaît, comme il m’apparaît toujours, en vêtement de laine blanche. Il tient dans la main droite un calice en métal long et assez étroit. Il s’avance du côté droit du lit. Il sourit, mais tristement. Pourtant, son sourire m’encourage, car je comprends qu’il n’est pas triste à cause de moi, et qu’il vient au contraire chercher auprès de moi quelque réconfort. Il pose sa main gauche sur mon épaule gauche et m’attire à lui, tandis que, de la main droite, il approche le calice de mes lèvres en disant:

"Bois.″ Le calice est rempli d’un liquide qui ressemble à de l’eau pure.

Je l’entrevois à l’instant où Jésus me le tend en me forçant à boire.

Je bois donc. Quel goût amer!

Oh, c’est loin d’être le calice enivrant du jeudi de Pâques, rempli du Sang vivant de mon Seigneur, ce Sang doux et moelleux dont je n’aurais jamais détaché mes lèvres![*54] Mais c’est une eau d’une amertume plus écœurante que tout médicament. Elle attaque la gorge, l’estomac, elle le remue de dégoût, elle fait monter les larmes aux yeux et elle dure comme le feu d’un acide brûlant.

Jésus m’en fait boire une gorgée seulement…puis il retire le calice et m’explique: "C’est le calice que j’ai bu à Gethsémani. Mais moi, je l’ai bu tout entier, jusqu’au fond, et c’est là qu’il est le plus amer. C’est le calice que les fautes des hommes remplissent quotidiennement et qu’ils tendent ensuite au ciel afin que j’en boive toujours. Mais je ne peux plus boire autre chose que l’Amour infini.

Alors voilà, je l’offre aux personnes généreuses, aux âmes de prédilection. Merci pour cette gorgée! Maintenant, je vais auprès d’autres âmes chères. Je te bénis pour le Père, pour moi et pour l’Amour éternel.″ Puis il s’en va, me laissant la bouche et l’estomac brûlés par le poison, et l’âme comblée de paix.

(*54)Le 29 et 30 mars et le 31 mars 1945.

Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Calice10
Le Calice de Jésus


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Emmanuel Sam 23 Avr - 17:35

Leçon courte mais si profonde.

Puissions-nous être de moins en moins des âmes qui remplissent le calice d'amertume de Jésus, et de plus en plus de celles qui acceptent d'y boire, par amour.
Maud
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Sam 23 Avr - 20:51

Bonjour Emmanuel et Merci  pour ton commentaire   Smile
tu écris

Puissions-nous être de moins en moins des âmes qui remplissent le calice d'amertume de Jésus, et de plus en plus de celles qui acceptent d'y boire, par amour  

Jésus, j'ai confianc

Amicalement


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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Guillaume1 Sam 23 Avr - 21:13

c'est d'une beauté et d'une profondeur incroyable,
 qui pourrait encore se complaire être dans le péché ?
et faire boire le calice de l'amertume à Jésus après avoir lu cela !
vraiment merci pour ce texte @ maud,  il m'a ému
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Maria Valtorta Re: Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps

Message par Maud Sam 23 Avr - 21:23

Merci à toi Guillaume pour ton beau commentaire  sur ce texte qui est d'une grande profondeur et nous aide à la réflexion sur le  sacrifice du Christ

Comment dire aimer Jésus  comme il nous a nous a aimés  si nous restons dans  le même esprit de péché

Oui , ce texte nous remet face à nos faiblesses    Perplexe

Gloire à toi Seigneu

Amicalement



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Maria Valtorta De Jésus à Maria Valtorta : " Isole toi , fais Silence sur toi "

Message par Maud Dim 24 Avr - 7:41

Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Maria_35

Paroles pour Emma Federici.

Le 15 novembre 1945


Pour Emma Federici.

L’impatience n’est jamais un facteur de réussite. Quand l’heure viendra, les âmes apparaîtront par la volonté de Dieu. L’obéissance est toujours une preuve de justice, de spiritualité, et elle est toujours récompensée. La peur du lendemain révèle des imperfections dans les trois vertus théologales.

Dieu peut susciter partout — en particulier dans les lieux et chez les êtres les plus inattendus — ce dont a besoin l’un de ses enfants qui se fie à lui. Souvent, ce qui semble être le meilleur secours conduit, à l’opposé, à se détourner du chemin de Dieu, si bien que Dieu le retire, car il s’occupe et se préoccupe de fournir l’élément nécessaire à sa substitution.

Ceux qui s’accrochent à toutes sortes de conseils finissent par périr dans un enchevêtrement de tentacules.

Il ne suffit pas de dire: "Sa volonté.″ Il importe aussi de la faire une fois qu’elle a été exprimée.



Le 2 décembre 1945

Pour Emma Federici, de Jérémie 31, 21-22.


Spoiler:

Le Seigneur dit:

" Il est pénible de devoir dire des paroles sévères quand on ne voudrait que de l’amour. Mais je l’ai dit: "Ne pas permettre que certaines déviations de la justice aient lieu, c’est faire preuve d’amour."

Ecoute-moi donc. Lorsque l’humanité fait de vous des naufragés — l’humanité extérieure, c’est-à-dire celle de son prochain, et l’intérieure, c’est-à-dire la sienne propre — pour revenir à la surface, au rivage, au salut, il n’y a pas d’alternative: il faut sortir de la mer insidieuse, en furie, soumise à des vents contraires. Comment? En s’isolant. L’isolement permet de comprendre Dieu et de discerner le bien du mal; grâce à l’isolement, l’on arrive à distinguer ce qui est bon de ce qui ne l’est pas; en somme, cela signifie travailler, et travailler sur soi-même. La dissipation n’est jamais bonne, c’est toujours un désordre. Et le désordre n’a jamais la faveur de Dieu.

Comment t’isoler? Comme le fait le marin lors des grandes tempêtes, [en te réfugiant] dans une baie tranquille. Cela sort-il de la route que tu t’étais fixée? Qu’importe! Il n’est d’ailleurs pas dit que la route que tu t’étais proposée était bonne. C’est toi qui l’assures. Et tu l’as suivie, non pas en regardant la boussole mais selon ton inclination, de sorte que tu es mal sortie du port dès le premier instant; c’est donc en vain que tu as été remise sur la bonne route par plus d’un pilote. Et parce que tu veux suivre l’aiguille de ta propre boussole, tu en dévies toujours plus. Retire-toi du monde et de ses voix pour écouter Dieu.

Quelle valeur as-tu accordée aux conseils de ceux qui parlaient en mon nom? Ne sais-tu pas que Dieu est sur les lèvres de ses serviteurs? Et quelle valeur as-tu accordée à ce qui t’a été donné en mon nom? Un, deux, trois, mille conseillers: Babel. Une, deux, trois désobéissances : la Rébellion. Inutile d’appeler à l’aide si, ensuite, tu n’écoutes pas la voix ! Reviens donc aux premiers conseils que tu as reçus, réfléchis, et répare si tu le peux. Mais tu ne le peux plus, car il est tard et tu te détruis. Tu erres à la recherche de réconforts. Mais si ce ne sont pas ceux que tu désires, tu les laisses de côté.

Et alors? Pourquoi me désobéis-tu? Qu’est-ce que le Père Migliorini t’avait conseillé au tout début? Tu ne t’en souviens même plus, et tu vous mets inutilement dans l’embarras, lui comme toi. Quel est le sens de mes paroles ? Es-tu incapable de les lire? Tant que tu ne lis pas les signes et que tu recommences à te tromper même quand je remédie providentiellement à ton stupide envoi de lettres comme si chercher des vocations revenait à chercher des vivres, tu vas de l’avant. Mais mes paroles! Mes paroles!

Isole-toi ! Mets fin à tes relations ! Ne te fais pas d’illusion. Fais le silence sur toi, autour de toi, en toi. Laisse le vent tomber. Puis, une fois humble et soumise, obéissante, patiente, recommence tout, en prenant d’autres voies. Veux-tu être victime? Brise-toi toi-même. L’obéissance dure même après le dégagement des vœux. L’obéissance à moi.

Si mon œuvre devait faire naufrage pour toujours, mon Cœur en souffrirait, ainsi que le tien et celui d’autres personnes, mais ton âme en tirera profit si tu sais tirer de cette torture une sanctification. Plie ton âme, plie-la. Cela te donnera des ailes plus fortes. Tu as la liberté pour savoir bien l’utiliser.

Sache faire preuve de patience pour être en mesure de conclure, et d’héroïsme pour savoir t’humilier. S’il le faut, tu te purifieras dans un autre ordre religieux, ou même — cette vie ne plaît pas moins à Dieu — dans le secret d’une maison, dans le monde.

Que la Lumière soit avec toi, âme obscurcie par la confusion.″


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Priere10
S'isoler et prier


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Les Cahiers de Maria Valtorta (1943, 1944, 1945-1950): enseignements de Jésus pour notre temps - Page 5 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
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