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par https://sanctoral.com/fr/saints/sainte_marguerite_d_youville.html
– SAINTE MARIE-MARGUERITE D'YOUVILLE, SGM, (1701-1777), MÈRE DE LA CHARITÉ UNIVERSELLE, FONDATRICE DES SŒURS GRISES
Marguerite d'Youville, la première Canadienne de souche à être élevée au rang de sainteté, est née le 15 octobre 1701 à Varennes, au Québec. Marguerite est baptisée le lendemain à l'église paroissiale Sainte-Anne. Après son baptême, son père la dépose sur les genoux de son arrière-grand-père maternel, Pierre Boucher, pour la traditionnelle bénédiction : « Que Dieu te bénisse, ma petite, comme je te bénis !
Marguerite était l'aînée des six enfants nés du lieutenant Christophe Dufrost de Lajemmerais et de Marie-Renée Gaultier. Le lieutenant Lajemmerais est promu au grade de capitaine, en juin 1705. C'est le grade le plus élevé que puisse atteindre un soldat des troupes coloniales françaises. Il a été promu en raison de sa fidélité à son devoir, de son esprit d'abnégation, de sa promptitude à accepter n'importe quelle mission.
Le 1er juin 1708, l'enfance de Marguerite est tragiquement bouleversée par la mort de son père. C'était une période d'insécurité. Le salaire du capitaine de Lajemmerais avait été assez important pour entretenir sa famille grandissante mais pas suffisant pour lui fournir des économies pour l'avenir. Marguerite a appris très tôt à penser aux autres en aidant sa mère à subvenir aux besoins de sa famille démunie. Marie Renée doit désormais dépendre de la charité des autres pour les besoins de ses enfants. Et pire encore, il faudrait encore six ans avant qu'elle ne reçoive une pension de veuvage. Cela était dû aux formalités complexes et à la lenteur des communications entre la France et sa colonie du Canada.
Parce qu'elle était extrêmement intelligente, Marguerite était très admirée par sa grand-tante, Mère Saint-Pierre, une religieuse ursuline, et plusieurs autres personnes. Ainsi, en 1712, afin de poursuivre ses études, Marguerite est conduite dans une petite chaloupe au pensionnat du couvent des Ursulines, à Québec; à quelque cent cinquante kilomètres.
Là, elle a reçu une bonne éducation des religieuses et aussi une bonne formation spirituelle. A l'école du couvent, Marguerite était une jeune fille forte avec une personnalité séduisante et elle était admirée pour une bonté et une maturité, bien au-delà de son âge. Elle prit l'habitude de méditer chaque jour quelque page d'un petit livre traitant des « Saints Chemins de Croix ».
En 1714, à l'âge de presque 13 ans, après deux ans au pensionnat, Marguerite reçoit sa première communion. Mais la jeune fille ne put rester longtemps au couvent. Mme. Lajemmerais ne pouvait plus se permettre de laisser Marguerite à Québec, même avec l'aide de parents et d'amis. Il restait cinq autres enfants à éduquer. Notre amie est donc obligée de retourner à Varennes cette même année, pour aider à la maison et instruire ses frères et sœurs. Marguerite était une aide précieuse pour sa mère. Par son travail manuel, elle contribuait habilement à l'entretien de la famille et souvent, comme elle faisait de la dentelle fine, elle racontait de merveilleuses histoires à ses frères et sœurs.
Jeune femme, Marguerite devient très populaire dans la vie mondaine de Varennes. À 18 ans, elle s'est fiancée à un jeune homme qu'elle aimait profondément. Mais la promesse d'un mariage heureux a pris fin brusquement lorsque sa mère s'est remariée sous sa classe sociale un Timothy Sullivan, un médecin irlandais qui était considéré par les habitants de la ville comme un étranger peu recommandable, un acte inacceptable pour la famille du fiancé de Marguerite. On imagine le chagrin du fiancé frustré. La famille de Marguerite est tombée en disgrâce auprès des gens de leur ville natale et, deux ans plus tard, elle a déménagé à Montréal.
À Montréal, Marguerite s'est associée à l'aristocratie du Vieux-Montréal qui, avec le temps, s'est aperçue qu'elle était gracieuse, bien élevée, sérieuse et réservée. Peu de temps après, Marguerite rencontre François d'Youville et, une fois de plus, tombe amoureuse.
Il faut lire la suite :
https://soul-candy.info/2012/11/oct-16-st-marie-marguerite-dyouville-1701-1777-mother-of-universal-charity-foundress-of-the-grey-nuns/
– SAINTE MARIE-MARGUERITE D'YOUVILLE, SGM, (1701-1777), MÈRE DE LA CHARITÉ UNIVERSELLE, FONDATRICE DES SŒURS GRISES
Marguerite d'Youville, la première Canadienne de souche à être élevée au rang de sainteté, est née le 15 octobre 1701 à Varennes, au Québec. Marguerite est baptisée le lendemain à l'église paroissiale Sainte-Anne. Après son baptême, son père la dépose sur les genoux de son arrière-grand-père maternel, Pierre Boucher, pour la traditionnelle bénédiction : « Que Dieu te bénisse, ma petite, comme je te bénis !
Marguerite était l'aînée des six enfants nés du lieutenant Christophe Dufrost de Lajemmerais et de Marie-Renée Gaultier. Le lieutenant Lajemmerais est promu au grade de capitaine, en juin 1705. C'est le grade le plus élevé que puisse atteindre un soldat des troupes coloniales françaises. Il a été promu en raison de sa fidélité à son devoir, de son esprit d'abnégation, de sa promptitude à accepter n'importe quelle mission.
Le 1er juin 1708, l'enfance de Marguerite est tragiquement bouleversée par la mort de son père. C'était une période d'insécurité. Le salaire du capitaine de Lajemmerais avait été assez important pour entretenir sa famille grandissante mais pas suffisant pour lui fournir des économies pour l'avenir. Marguerite a appris très tôt à penser aux autres en aidant sa mère à subvenir aux besoins de sa famille démunie. Marie Renée doit désormais dépendre de la charité des autres pour les besoins de ses enfants. Et pire encore, il faudrait encore six ans avant qu'elle ne reçoive une pension de veuvage. Cela était dû aux formalités complexes et à la lenteur des communications entre la France et sa colonie du Canada.
Parce qu'elle était extrêmement intelligente, Marguerite était très admirée par sa grand-tante, Mère Saint-Pierre, une religieuse ursuline, et plusieurs autres personnes. Ainsi, en 1712, afin de poursuivre ses études, Marguerite est conduite dans une petite chaloupe au pensionnat du couvent des Ursulines, à Québec; à quelque cent cinquante kilomètres.
Là, elle a reçu une bonne éducation des religieuses et aussi une bonne formation spirituelle. A l'école du couvent, Marguerite était une jeune fille forte avec une personnalité séduisante et elle était admirée pour une bonté et une maturité, bien au-delà de son âge. Elle prit l'habitude de méditer chaque jour quelque page d'un petit livre traitant des « Saints Chemins de Croix ».
En 1714, à l'âge de presque 13 ans, après deux ans au pensionnat, Marguerite reçoit sa première communion. Mais la jeune fille ne put rester longtemps au couvent. Mme. Lajemmerais ne pouvait plus se permettre de laisser Marguerite à Québec, même avec l'aide de parents et d'amis. Il restait cinq autres enfants à éduquer. Notre amie est donc obligée de retourner à Varennes cette même année, pour aider à la maison et instruire ses frères et sœurs. Marguerite était une aide précieuse pour sa mère. Par son travail manuel, elle contribuait habilement à l'entretien de la famille et souvent, comme elle faisait de la dentelle fine, elle racontait de merveilleuses histoires à ses frères et sœurs.
Jeune femme, Marguerite devient très populaire dans la vie mondaine de Varennes. À 18 ans, elle s'est fiancée à un jeune homme qu'elle aimait profondément. Mais la promesse d'un mariage heureux a pris fin brusquement lorsque sa mère s'est remariée sous sa classe sociale un Timothy Sullivan, un médecin irlandais qui était considéré par les habitants de la ville comme un étranger peu recommandable, un acte inacceptable pour la famille du fiancé de Marguerite. On imagine le chagrin du fiancé frustré. La famille de Marguerite est tombée en disgrâce auprès des gens de leur ville natale et, deux ans plus tard, elle a déménagé à Montréal.
À Montréal, Marguerite s'est associée à l'aristocratie du Vieux-Montréal qui, avec le temps, s'est aperçue qu'elle était gracieuse, bien élevée, sérieuse et réservée. Peu de temps après, Marguerite rencontre François d'Youville et, une fois de plus, tombe amoureuse.
Il faut lire la suite :
https://soul-candy.info/2012/11/oct-16-st-marie-marguerite-dyouville-1701-1777-mother-of-universal-charity-foundress-of-the-grey-nuns/
