51. Dieu ne peut pas maudire
Abraham a l’impression que Dieu dit :
« Je bénirai ceux qui te béniront ; celui qui te maudira, je le réprouverai. » Genèse, chapitre 12, verset 3
Si une personne en méprise une autre, sera-t-elle heureuse ? Est-il possible d’être heureuse, lorsqu’elle blesse une personne ? Relisons cette phrase : « Je bénirai ceux qui te béniront ; celui qui te maudira, je le réprouverai ». Nous savons que Dieu ne peut pas réprouver, condamner, maudire : ce n’est absolument pas dans sa nature. Pourtant « c’est écrit », diront certains.
Serait-ce davantage la personne qui méprise l’autre qui peut aller jusqu’à se maudire ? C’est possible. Alors, si une personne maudit quelqu’un, elle s’investit à se maudire elle-même ?
Car le mal qu’elle projette sur l’autre est le mal avec lequel, elle se contamine. Dieu ne maudit pas. Elle maudit et elle se maudit. Elle n’a pas besoin de Dieu pour condamner et se condamner. Elle est capable de se condamner, elle-même.
Ce texte porte donc, en soi, une affirmation qui peut placer Dieu à faux. Le « je réprouverai » déposé dans la bouche de Dieu est fort possiblement la compréhension de l’écrivain en son temps, au sujet de Dieu. Réprouver, exclure une personne de sa face, pour l’éternité, n’est absolument pas dans la manière d’agir de Dieu, ce n’est pas dans le plan de Dieu.
Pour l’auteur de la Genèse, par ce passage biblique, Dieu semble être responsable autant du bien que du mal dans le monde. L’auteur n’avait pas encore appris à faire la distinction entre le mal qui ne concerne pas Dieu et le bien qui concerne Dieu.
La réponse finale serait bien davantage : « La personne va se maudire, elle va se condamner. Elle risque de s’exclure de l’éternité si elle maudit les autres ; pire encore, si elle maudit Dieu ». C’est l’effet « boomerang ».
Bible Liturgique, site internet : AELF 2011-2014Livre : Oser la conversion maintenant, Normand Thomas@NormandtUn lecteur de vos méditations m'a invité à réagir suite à ce paragraphe.
Permettez-moi alors la critique suivante :
Il me semble que vous tordez le cou à la parole de Dieu et donc à la Vérité : "Je suis le chemin, la vérité et la vie".
Il vous déplaît que Dieu puisse
condamner à certains moments comme il l'a pourtant fait à cette époque :
Dans le même chapitre de la genèse, voici deux exemples de la colère de Dieu en actes :Dieu provoqua le déluge, qui décima l’humanité parce que la terre s’était remplie de méchanceté. Une seule famille fut sauvée, celle de Noé (c'est en Genèse 6). Dieu a détruit les villes de Sodome et de Gomorrhe en raison du péché abominable de leurs habitants (c'est en Genèse 18).
Il est pourtant vrai que notre Dieu n'a pas agi de la même manière avec les hommes avant ou après la rédemption, les moyens n'étaient pas les mêmes mais sa Justice et sa miséricorde étaient fixés depuis le commencement.
Si Dieu ne peut pas maudire, il peut toutefois condamner.
Le catéchisme ne peut pas être sujet à interprétation; par exemple pour le jugement particulier.
https://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P2G.HTMSi Dieu condamne d'abord le péché et cherche à sauver chaque Homme, il peut, au moment du jugement particulier, condamner celui qui ne voudrait pas se départir d'un péché mortel car il laisse la liberté à chacun de se convertir ou non.
Alors bien sûr, vous pouvez jouer sur les mots et dire que c'est l'homme qui se condamne lui-même en pareil cas.
Dans ce cas, il se condamne par rapport à une règle définie par Dieu et sa Justice donc conformément à la Volonté Divine.
Ne tirons pas de l'écriture sainte des interprétations personnelles !
Ne soutenons pas ce néo-protestantisme qui fleurit un peu partout dans notre Église suivant la tendance d'un faux-œcuménisme ambiant !
Bien au contraire, apprenons et transmettons ce fleuron de la foi catholique, Salut pour l'humanité !