Bonjour,
J'ai laissé passé un peu de temps et question de laisser l'opportunité à d'autres de s'exprimer le cas échéant.
Donc, passé quelques jours, je pense pouvoir faire un petit retour pour le suivi.
Ainsi ...
Normandt a écrit:Dieu donne une lumière naturelle qui permet le discernement.
Normandt,
Est-ce une façon de me donner raison sans le dire finalement ? Ce n'est pas trop clair.
A priori, lisant cette phrase, je pourrais penser que par «
discernement» (ce mot que vous employez,en lien avec «Dieu donne une lumière naturelle, etc.) vous finiriez par reconnaître ici qu'il n'y a pas vraiment lieu d'écrire «Dieu seul» au départ.
Le problème étant qu'en évoquant une histoire de non jugement et auquel tous seraient appelés, pour préciser aussitôt que Dieu seul pourrait savoir si un sujet vivrait de façon authentique sa relation à Dieu : on comprend que plus personne sur terre serait en mesure d'évaluer si oui ou non untel aurait raison de persister à se dire catholique tout en ne l'étant pas (mais pas à ses yeux bien sûr), si l'autre aurait bien le droit de continuer à communier sans discussion, si un troisième mais protestant peut venir se confesser et communier ici et là (Il dit vivre sa foi de manière authentique et entretenir un lien privilégié avec Dieu) et ainsi de suite.
Vous écrivez:
Reste à le pratiquer.
Le discernement ? Oui. Envers soi-même, mais tout autant envers les autres. Ça fait deux, et comme dans le fait qu'une médaille possède bien deux côtés.
Cependant aller strictement contre les écrits d'une personne
sans ressortir ce qui est bien, est assez étroit et ne cherche pas à améliorer par un dialogue
Vous m'excuserez mais je pense que c'est bien la première fois que je réagis et pour critiquer un passage d'un de vos messages dans ce forum. Je ne crois pas être possédé par la manie de reprendre systématiquement tous vos écrits, pour les passer au hachoir, les piétiner rageusement et les détruire.
Je pourrais comprendre un peu votre réaction, si c'était la dixième fois que je repiquais l'une de vos phrases, pour en faire une critique négative sans fondement en plus et que j'en profitais pour me livrer à une attaque contre la personne. Quand je me relis plus haut, je ne trouve pourtant pas cela dans ce que j'exprime.
Donc, moi c'est votre réaction d'hypersensibilité qui me laisserait dubitatif.
Vous parlez de
dialogue mais vous devriez pourtant savoir que les autres en face de vous sont ce qu'ils sont, et qu'ils n'ont spécialement l'obligation de devoir se soumettre dans une sorte de non dit (comme avec Maman) à tout ce qui devrait être vos propres règles personnelles de fonctionnement ou autres petites préférences intimes de ci ou ça.
Pour moi le dialogue veut juste dire que vous avez l'opportunité de répondre soit pour ajouter une précision soit corriger une erreur d'expression, avouer une bévue; ou dissiper un malentendu; voire persister au contraire dans l'affirmation initiale. Et, dans ce cas-là : les choses seront quand même plus claires. On va savoir au moins que nous serions en présence d'un réel désaccord.
et
Parlez d'
étroitesse comme vous le faites est chose qui procède d'un jugement de valeur chez vous et qui correspond précisément, pour moi, à ce que j'appellerais nuire au dialogue justement, parasiter la ligne de communication.
C'est comme souhaiter réellement non pas discuter, échanger ou dialoguer, mais plutôt se bercer dans le confort d'un apparent unanimisme totalement soustrait à la critique, le ronron d'un concert de louange qui n'aspirerait plus à rien d'autre qu'une belle quiétude qui ne serait plus perturbé par rien. Ce que vous évoqueriez comme
largeur serait tel le fait que vous seriez déjà dilaté à la dimension de Dieu. Faudrait tout de même pas exagérer.
Si cette aspiration peut être légitime en tant que fin dernière et en présence de Dieu, en attendant vous êtes bien sur la terre et vous dite aussi des choses publiquement. Vous en avez d'autres en face de vous.
Voyez la fin de votre dernier billet :
Mais ce qui est encore plus vrai, c'est que celui-ci ne s'en rend pas compte lui-même,
puisqu'il y est piégé dans une pensée fermée sur les autres, mais se croit rendu à la connaissance et à la sagesse ultime. Un travail sur soi, en commençant par éliminer le négatif et faire la paix avec sa propre pensée, et il y aurait une très belle évolution, un épanouissement intérieur aussi.
Je trouve proprement effarant ce que vous venez écrire ici. Et c'est vous qui parlez de dialogue ? Vous êtes sérieux ?
Et qu'est-ce que signifie une présente affirmation : «...
mais se croit rendu à la connaissance et à la sagesse ultime.»
Si c'est de moi que vous parler, vous ne me connaissez pas ! Et vous ruineriez totalement votre histoire initiale de non jugement. Parce que vous embarquez bien ici sur un terrain d'ordre personnel et subjectif («...
se croit rendu»)
Il ne s'agirait pas ici de savoir si oui ou non une personne est protestante, si elle confesse le credo publiquement, si elle communie à l'église tout en ne cessant jamais d'inciter les femmes à se faire avorter, à déclarer que l'homosexualité n'est pas péché, etc.
Ce que je croirais lire ici : vous vous proposeriez vous-même comme étant modèle de vertu et alors que je ne devrais pas avoir trouvé moi-même le chemin qui devrait mener à cette ouverture fantastique sur les autres, sur la paix de l'âme et tout (!) Moi je vous répondrais que la vie n'est pas facile pour personne, compris une vie de foi qui peut connaître des hauts et des bas, même des temps de déserts. Rien pour se croire meilleur que d'autres. Compris quand on se trouverait soi-même dans une période faste en apparence.
Enfin, je pour
rais être un peu déçu (
légitimement je crois, bien que pas trop surpris non plus) que personne dans ce forum ne vous ait recadré un peu, et après ce que vous venez d'écrire en conclusion de votre message.