Quand tout s'écroule autour de nous, que faire ? La solution...

Merci @Gilles pour ces 2 belles prières! -)

J'approuve ce texte car je constate que le pouvoir et le succès gâtent les meilleurs d'entre nous :
 ceux qui se voient récompensés par l'existence, comblés, ceux qui ont beaucoup reçu...ont tendance à s'attribuer les causes de leur bonheur et deviennent , par voie de conséquence, intolérant par rapport au malheur des autres, ils se ferment à eux et se disent : "eh bien ils n'ont qu'à faire ceci, cela, et ils seront heureux, ils n'ont qu'à chercher du travail", etc.
Et là, on développe de l'orgueil à se croire élu, à se mettre sous les feux de la rampe et à jouir de la popularité. Et l'on se ferme au malheur des autres !
Dans le malheur, on connaît la peine, on se sent impuissant et DONC on compatit plus facilement au malheur des autres et ON SAIT MIEUX CE QU IL FAUT DIRE OU FAIRE pour les aider car on "connaît" leur situation. Les plus généreux sont paradoxalement non les riches mais les pauvres !
Soyez heureux vous qu n'avez pas de succès en amour : votre cœur saura aimer en vérité, vous connaissez le poids de la solitude;
soyez heureux si vous êtes pauvres en amis : la moindre relation aura du prix à vos yeux et vous serez un ami fiable, vous tacherez de soigner le peu d'amitié que vous aurez;
soyez heureux de ne pas être riches...

Dimanche 7 mai 2017


Notre raison d’espérer

Si notre vie est dépourvue de sens, nous sommes sans espoir. Pourtant, le Seigneur nous a tous créés pour une raison : l’aimer et être aimés de lui. Il nous cherche et déploie son pouvoir infini pour se révéler à nous. Il veut que nous le connaissions et que nous le louions. Or, l’amour de Dieu est :

personnel. Parmi les religions du monde, le christianisme est la seule à annoncer un Dieu qui veut entretenir une relation personnelle avec toutes ses créatures. Il ne s’occupe pas d’un groupe uniquement, mais il aime chaque personne et désire converser régulièrement et intimement avec elle.

inconditionnel. L’amour ne définit pas ce que Dieu fait, mais ce qu’il est (1 Jean 4). Votre caractère et votre comportement ne peuvent le convaincre de vous aimer plus ou moins. Ses soins envers vous ne sont pas limités, car il est infini et éternel.

offert à chacun. Son amour inépuisable franchit tous les obstacles que l’on pourrait dresser pour le garder à distance. Le Seigneur n’a pas de préférés, mais il a des intimes. Ceux‑ci passent du temps avec lui à l’écouter et à lui parler, ils lui obéissent et souhaitent mieux le connaître et l’aimer de tout leur cœur. Dieu voudrait que nous choisissions tous d’entretenir une telle relation avec lui.

Le Père n’a pas seulement dit qu’il nous aimait, il l’a prouvé en donnant son Fils en sacrifice pour le péché. Ceux qui n’ont pas cru au Sauveur peuvent vivre toute leur vie sans jamais faire l’expérience de son amour inconditionnel. Cependant, ils perdent beaucoup à ne pas accepter l’amour infini et éternel qu’il leur offre.

Super, merci Gilles !

jeudi 18 mai 2017


Découragement accablant

Le découragement peut nous dérober notre paix, notre joie et notre satisfaction. Si vous êtes abattu, j’ai une bonne nouvelle à vous apprendre : vous n’êtes pas pris au piège !

J’ai connu des gens dont la situation semblait impossible. Pourtant, quelques années plus tard, leurs conditions de vie étaient exceptionnelles, autant sur le plan émotionnel que circonstanciel. Comment cela se fait-il? Ils n’ont jamais abandonné. Au lieu de sombrer dans l’apitoiement sur leur propre sort, ils ont choisi de croire Dieu, de marcher par la foi et de sortir de leur fossé émotionnel.

Néhémie en est un bon exemple. Il avait une excellente raison de se sentir déprimé, car son peuple éprouvait des problèmes. Après avoir appris que les murailles de la ville avaient été détruites, cet homme de Dieu a été profondément déçu et blessé. Bien que la douleur ait envahi son âme, il ne s’est pas permis de demeurer dans le découragement. Néhémie a plutôt crié à Dieu et recherché sa direction. En étant triste en présence du roi, il était passible de mort. Cependant, le Seigneur a répondu à sa prière de manière exceptionnellement puissante en attirant l’attention du roi sur le visage triste de son serviteur et en le poussant à lui demander comment il pouvait l’aider. Ce miracle a mené à la reconstruction de la muraille et à la rédemption du peuple de Dieu.

Le Seigneur peut transformer une situation impossible, quelle qu’elle soit, d’une manière puissante et inimaginable. Êtes-vous enthousiaste en attendant de voir comment le Seigneur agira? Ou avez-vous choisi de vous attarder dans les profondeurs du désespoir ? Comme Néhémie, transformez votre déception en supplication pour recevoir l’aide de Dieu. Il peut vous rendre votre espoir et empêcher vos émotions négatives de vous étrangler. 

par Charles F. Stanley

Le découragement: un piège

Vous sentez-vous étouffé par le découragement ? Si c’est le cas, vous n’êtes pas le seul. Il arrive à tout le monde, un jour au l’autre, de voir ses espoirs anéantis. Initialement, la déception, réaction émotionnelle à une attente irréalisée, est normale. Mais si elle se prolonge, elle peut se transformer en découragement qui plane comme un nuage dense. Quand il s’installe, la joie et la satisfaction se dissipent, quoi que vous fassiez. Les circonstances qui déclenchent ces émotions peuvent être inévitables, mais votre réaction est un choix. Nous pouvons laisser la tristesse envahir notre âme ou affronter la situation avec courage et la remettre à celui qui peut nous aider.

Vivre dans le découragement divise l’esprit, ce qui empêche de nous concentrer sur quoi que ce soit hormis notre souffrance. Ensuite, alors que la colère devient habituelle, nous recherchons un bouc émissaire : Dieu, une personne de notre entourage ou nous-mêmes. La frustration mal gérée peut engendrer la dépression qui, à son tour, peut nous éloigner des autres, car personne n’apprécie la compagnie de quelqu’un qui est amer et abattu.

Cet isolement mine l’estime de soi. Finalement, dans le brouillard du découragement, nous pouvons prendre de piètres décisions basées sur des émotions négatives plutôt que sur la vérité. Évidemment, ce sentier qui conduit à l’autodestruction n’est pas la meilleure voie à suivre.

Bien que nous connaissions tous des déceptions de temps à autre, les croyants ne doivent pas s’y complaire. Dieu veut que nous lui fassions confiance en toutes choses, même nos attentes insatisfaites et nos tristesses profondes. N’oubliez pas que c’est pour un but que Dieu permet tout ce qui touche ses enfants (Romains 8.28). 


 

Merci beaucoup Gilles pour cette très belle prière qui me touche particulièrement ce matin. Tu es mon ange gardien pour aujourd'hui !!

                                           

Madeleine a écrit:Merci beaucoup Gilles pour cette très belle prière qui me touche particulièrement ce matin. Tu es mon ange gardien pour aujourd'hui !!

                                           

et que Notre Seigneur t'accorde toutes les grâces dont tu as besoin en cette journée chère @Madeleine !

En toute sincérité...

Gilles.

Merci beaucoup @Gilles. Beaucoup d'entre nous endurent des périodes bien sombres dont ils ne savent comment sortir. Vos prières sont très réconfortantes. Dieu vous bénisse.

Pape François : ne jamais perdre patience et espérance dans les moments sombres

2017-06-09 Radio Vatican

Dans les moments les plus durs, de la tristesse et de la douleur, aussi face aux insultes, il faut choisir la voie de la prière, de la patience et de l’espérance en Dieu, sans tomber dans le piège de la vanité. Le Pape l’a martelé lors de la messe matinale de ce vendredi 9 juin 2017 à la Maison Sainte-Marthe.

Ne pas se faire piéger par la «beauté truquée» par la vanité mais laisser entrer dans notre cœur cette «joie qui est de Dieu», en remerciant le Seigneur pour le «Salut» qu’il nous accorde. Le Pape s’est arrêté lors de son homélie sur le sens de la Première Lecture du jour, tirée du livre de Tobie. François a évoqué en particulier l’histoire d’un beau-père et d’une belle-fille : Tobit, le père de Tobie, devenu aveugle, et Sarah, la femme de Tobie, accusée dans le passé d’avoir été responsable de la mort de certains hommes. Un passage, a expliqué le Pape, dans lequel on comprend comment le Seigneur fait avancer «l’histoire» et «la vie des personnes, aussi la nôtre». Tobie et Sarah, a-t-il- poursuivi, ont en effet vécu des «mauvais moments» et de «beaux moments», comme dans «toute la vie».

Tobie était «persécuté», «trompé», «insulté» par sa femme, qui pourtant, a ajouté le Pape, n’était pas une femme mauvaise, «elle travaillait pour faire avancer la maison, parce que lui, il était aveugle». Et aussi Sarah était insultée et souffrait beaucoup. Ensemble, dans cette période dans laquelle «tout était noir», ils ont pensé : «mieux vaut mourir».

«Nous sommes tous passé par de mauvais moments, forts, peut-être pas aussi forts que celui-ci, mais nous savons ce que l’on ressent dans un moment triste, dans un moment de douleur, dans le moment des difficultés, nous le savons. Mais elle, Sarah, elle pense : "Mais si moi je me suicide, je ferai souffrir mes parents ?", et elle s’arrête et elle prie. Et ceci est l’attitude qui nous sauve dans les mauvais moments : la prière. La patience, parce que les deux sont patients avec leur propre douleur. Et l’espérance que Dieu nous écoute et fasse passer ces mauvais moments. Dans les moments de tristesse, dans les moments sombres : prière, patience et espérance. Ne pas oublier cela.»

Il y a ensuite aussi de beaux moments dans leur histoire. Mais le Pape souligne qu’il ne s’agit pas de «l’happy ending» d’un roman :

«Après l’épreuve, le Seigneur se fait proche pour eux et les sauve. Mais il y a des moments beaux, authentiques, comme celui-ci, et non pas comme ces moments de beauté truquée, où tout est artificiel, un feu d’artifice, mais pas la beauté de l’âme. Et que font-ils dans les beaux moments ? Ils remercient Dieu, ils élargissent le cœur dans la prière de remerciement.»

Le Pape a donc exhorté à se demander si dans les diverses circonstances de notre vie nous sommes en mesure de discerner ce qui arrive dans notre âme, en comprenant que les moments mauvais sont «la croix» et qu’il est nécessaire de «prier, avoir patience et avoir au moins un petit peu d’espérance». Il faut éviter de tomber «dans la vanité», parce que «le Seigneur est toujours là», à nos côtés, quand nous nous adressons «à Lui dans la prière», en le remerciant par ailleurs pour la joie qu’il nous a donné. Sarah, avec le discernement, a compris qu’elle ne devait pas en arriver à se suicider ; Tobie s’est rendu compte qu’il devait «attendre, dans la prière, dans l’espérance, le salut du Seigneur».

Le Pape François a invité à relire ces passages de la Bible : «Pendant que nous, en cette fin de semaine, lisons ce Livre, demandons la grâce de savoir ce qui arrive dans les mauvais moments de notre vie, et comment aller de l’avant, et ce qui arrive dans les beaux moments et ne pas nous laisser tromper par la vanité.»

(CV)
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)

http://www.news.va/fr/news/pape-francois-ne-jamais-perdre-patience-et-esperan

Merci beaucoup cher Gilles pour ce message d'espoir car il arrive juste à point. Cela me réchauffe le coeur. Tu es un ange de compassion, merci et paix à toi.

                                                            

La Victoire de l'Amour: Accueil