Quand tout s'écroule autour de nous, que faire ?
" Les montagnes se retireraient et les collines seraient ébranlées, que ma bonté ne se retirerait pas d'avec toi, et que mon alliance de paix ne serait pas ébranlée, dit l’Éternel, qui a compassion de toi " Esaïe 54.10
On a tous besoin de stabilité, de quelque chose ou de quelqu'un sur qui s'appuyer. La santé, le travail, la famille, l'environnement social, l'église locale, un ami, ce sont nos montagnes. On pourrait allonger la liste, et même classer ces montagnes selon l'importance qu'elles ont a nos yeux. Certains placent en tête la santé, d'autres, la famille ou l'église, d'autres le travail. Les plus importantes seraient les montagnes, les secondaires les collines. On vit tranquillement avec ses repères.
Mais tout à coup un tremblement de terre se produit : la maladie, la perte de travail, la défection d'une amie, la mort d'un proche. Tout est ébranlé, tout semble s'effondrer. Plus d'appui.
Pourtant, tout près de nous, une ressource nous attend, c'est la bonté de Dieu. Sa caractéristique est de ne pas dépendre des mérites de la personne envers laquelle elle s'exerce. Elle est assez grande pour répondre aux besoins de chacun. Elle est éternelle et ne dépend pas des circonstances. Dieu l'affirme dans le verset ci-dessus. A nous donc de nous confier en elle.
Une alliance de paix est également promise. Le chrétien la goûtera pleinement dans la maison du père avec Jésus. En attendant ce moment, il peut connaître la paix du coeur dans les circonstances les plus pénibles en s'appuyant sur la seule montagne qui ne peut être ébranlée : le Seigneur Jésus (Phil 4.6-7).
Il a été un messager de bonnes nouvelles pour apporter la paix, la stabilité. Notre mission est, à notre tour, de procurer la paix à ceux qui ne l'ont pas encore connue ou qui l'ont perdue.
Apprenons à connaître la bonté de Dieu. Confions-nous dans son alliance de paix. Alors, comme David, nous pourrons dire : " lui seul est mon rocher et mon salut, ma haute retraite : je ne serai pas ébranlé " (Ps 62.6)
Extrait de la revue " Plaire au Seigneur "