Très beau texte que j'aimerais partager avec vous Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix :
« Que ta volonté soit faite.
Pris dans toute sa plénitude, cet acte d’abandon doit être la règle de vie chrétienne…
Celui qui appartient au Christ doit vivre toute la vie du Christ.
Il doit mûrir…et un jour entamer son chemin de croix, vers Gethsémani et vers le Golgotha.
Et toutes les souffrances venues de l’extérieur ne sont rien en comparaison de la nuit obscure de l’âme, quand la lumière divine ne luit plus et que la voix du Seigneur ne parle plus. Dieu est là, mais il se cache et se tait.
Pourquoi en est-il ainsi ? Ce sont là les secrets de Dieu, et ils ne se laissent pas pénétrer jusqu’au fond.
Mais il nous est possible de les pénétrer quelque peu.
Dieu est devenu homme pour qu’à nouveau, nous puissions participer à sa vie.
Le Christ est à la fois Dieu et Homme, et qui veut partager sa vie doit avoir part à la vie divine et à la vie humaine. La nature humaine qu’il avait assumée rendait possible qu’il souffre et qu’il meure ; mais la nature divine, qu’il possédait de toute éternité donna à la souffrance et à la mort une valeur infinie et une force rédemptrice. La souffrance et la mort se perpétuent dans son corps mystique et dans chacun de ses membres. Tout homme doit souffrir et mourir mais lorsqu’il est un membre vivant du Corps du Christ, sa souffrance et sa mort tiennent de la divinité du chef une force rédemptrice…
Ainsi uni au Christ, le chrétien tiendra bon, inébranlablement, dans la nuit obscure subjectivement vécue comme un éloignement et un abandon de Dieu. Mais peut-être la Providence divine fait-elle de son épreuve un instrument de libération d’un être objectivement prisonnier. C’est pourquoi, encore, et précisément au cœur de la nuit la plus obscure, que ta volonté soit faite. »
« Que ta volonté soit faite.
Pris dans toute sa plénitude, cet acte d’abandon doit être la règle de vie chrétienne…
Celui qui appartient au Christ doit vivre toute la vie du Christ.
Il doit mûrir…et un jour entamer son chemin de croix, vers Gethsémani et vers le Golgotha.
Et toutes les souffrances venues de l’extérieur ne sont rien en comparaison de la nuit obscure de l’âme, quand la lumière divine ne luit plus et que la voix du Seigneur ne parle plus. Dieu est là, mais il se cache et se tait.
Pourquoi en est-il ainsi ? Ce sont là les secrets de Dieu, et ils ne se laissent pas pénétrer jusqu’au fond.
Mais il nous est possible de les pénétrer quelque peu.
Dieu est devenu homme pour qu’à nouveau, nous puissions participer à sa vie.
Le Christ est à la fois Dieu et Homme, et qui veut partager sa vie doit avoir part à la vie divine et à la vie humaine. La nature humaine qu’il avait assumée rendait possible qu’il souffre et qu’il meure ; mais la nature divine, qu’il possédait de toute éternité donna à la souffrance et à la mort une valeur infinie et une force rédemptrice. La souffrance et la mort se perpétuent dans son corps mystique et dans chacun de ses membres. Tout homme doit souffrir et mourir mais lorsqu’il est un membre vivant du Corps du Christ, sa souffrance et sa mort tiennent de la divinité du chef une force rédemptrice…
Ainsi uni au Christ, le chrétien tiendra bon, inébranlablement, dans la nuit obscure subjectivement vécue comme un éloignement et un abandon de Dieu. Mais peut-être la Providence divine fait-elle de son épreuve un instrument de libération d’un être objectivement prisonnier. C’est pourquoi, encore, et précisément au cœur de la nuit la plus obscure, que ta volonté soit faite. »