L’Église catholique de Québec suspend l’ensemble des célébrations collectives sur son territoire à compter de jeudi, et ce, jusqu’au 10 janvier 2022.
C’est donc dire que les messes de minuit ne pourront avoir lieu en personne sur le territoire du diocèse. Seules les funérailles pourront être tenues en respectant les mesures édictées par gouvernement.
L’organisation a indiqué par communiqué mercredi matin avoir pris cette décision en raison de la «gravité de la situation sanitaire».
«Je suis conscient que ce sera très décevant de ne pas nous rassembler à l’église cette année pour les célébrations de Noël et du Jour de l’An, mais je considère qu’il est de notre devoir de participer à l’effort collectif pour éviter que se propage davantage le coronavirus», a affirmé le cardinal Gérald C. Lacroix.
Les mesures en place sur le territoire seront encore plus sévères qu’à la même période il y a un an.
Même si les célébrations de Noël 2020 avaient elles aussi été fortement affectées par la pandémie et réalisées essentiellement à distance, des rassemblements de 25 personnes avaient été possibles dans les églises.
Dans une lettre adressée aux fidèles, l’Archevêque de Québec a présenté cette décision «difficile» comme étant «un geste fort de solidarité envers les personnes vulnérables aussi bien qu’à l’égard du personnel de tout le réseau de la santé».
Les communautés locales et les paroisses ont été invitées à préparer des rendez-vous virtuels ou télévisés.
Il y a quelques jours, le gouvernement du Québec avait décrété l’implantation du passeport vaccinal et une limite de 50 % de la capacité d’accueil dans les lieux de culte.
L’Église catholique de Québec se préparait il y a encore quelques semaines à des célébrations plus ouvertes que l’année dernière, mais la situation épidémiologique s’est ensuite «subitement aggravée» et «la contagion a pris des proportions inquiétantes», a regretté le cardinal.
«Malgré tous les efforts déjà faits dans nos églises pour limiter la propagation du virus, il devient de plus en plus risqué de tenir des rassemblements sans compromettre la santé de toutes et de tous», a écrit le cardinal Gérald C. Lacroix.