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C'est vraiment triste : Un Québécois sur deux ne croit pas en Dieu !

Gilles
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Message par Gilles Ven 22 Oct - 18:38

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54% des jeunes Canadiens de 18-34 ans disent ne pas croire en Dieu. Chez les 55 ans et plus, un répondant sur trois (36%) se retrouve dans cette catégorie.

Il y a maintenant autant d’athées que de croyants au Québec. Selon un sondage Léger-Le Devoir, à la question « Personnellement, croyez-vous en Dieu ? », 51 % des Québécois ont répondu oui et 49 %, non. Chez les francophones du Canada et du Québec, la majorité de non-croyants est déjà atteinte.

Ces résultats signalent une cassure historique. L’ancien Tibet catholique décrit par le dramaturge Paul Claudel il y a un siècle bascule dans l’incroyance au moment où le gouvernement annonce son intention de remplacer le cours d’éthique et culture religieuse par une formation à la citoyenneté et où les débats se poursuivent autour de la Loi sur la laïcité de l’État.

Le sondage réalisé en ligne du 8 au 10 octobre auprès de 1545 Canadiens fait aussi ressortir des disparités régionales au pays : en Ontario comme en Alberta, deux personnes sur trois se déclarent croyantes alors qu’en Colombie-Britannique, ça tombe à 53 %, à peu près comme au Québec, quoi, en tenant compte de la marge d’erreur.

Ces résultats peuvent être mis en comparaison avec le portrait de groupe réalisé récemment en France par l’Institut français d’opinion publique, où là aussi la moitié des répondants ont dit ne pas croire en Dieu, une première au pays de l’invention de la laïcité. Le sondage québécois a repris la question française pour établir le même constat historique.

En 1966, un Français sur cinq (20 %) seulement se déclarait non croyant. Le recul de la foi se confirme en fait dans beaucoup de pays, même aux États-Unis. Selon une enquête de 2016, 45 % des jeunes Américains (18-30 ans) disaient ne pas croire en Dieu.

La jeunesse athée

Au Canada, les femmes (61 %) croient un peu plus que les hommes (56 %). Mais c’est surtout l’âge qui devient le facteur le plus déterminant dans ce portrait de groupe, plus que le revenu, que l’occupation et même que la scolarité : 54 % des jeunes Canadiens de 18-34 ans disent ne pas croire en Dieu. Chez les 55 ans et plus, un répondant sur trois (36 %) se retrouve dans cette catégorie.

Le jeune Québécois Élias, qui a demandé l’anonymat, a été élevé sans Dieu et il ne s’en porte pas plus mal. Le jeune homme de 20 ans habite dans la région de Montréal. Sa famille aux racines chrétiennes maronites est originaire du Liban. Sa mère, « émancipée, détachée vraiment de la religion », a particulièrement compté dans son éducation non religieuse.

« J’ai grandi comme athée dans une famille qui avait une attitude plutôt négative par rapport à la religion, résume Élias. À l’adolescence, j’ai remis cette idée en question et je me demandais si je n’étais pas plutôt agnostique, puisque je ne peux pas vraiment savoir s’il y a un Dieu ou non. Avec le temps, plus j’y pense, maintenant, à l’instant présent, je peux dire que je ne crois pas en une entité supérieure. Je suis athée. »


Lire la suite :
Un Québécois sur deux ne croit pas en Dieu | Le Devoir https://www.ledevoir.com

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Message par Gilles Sam 23 Oct - 17:24

C'est vraiment triste : Un Québécois sur deux ne croit pas en Dieu ! Que-reste-t-il-de-la-religion-au-Que%CC%81bec-759x500

Que reste-t-il de la religion au Québec ?

Il est quasi impossible de soulever des questions de religions sans controverse. C’est pourtant un peu paradoxal selon Gilles Routhier et Jean-Philippe Perreault de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval. « Si on se fie au sondage, la majorité des Québécois considère la religion comme étant assez peu importante dans leur vie, mais en même temps, la question religieuse ne cesse de faire la une des journaux », affirme M. Perreault, illustrant son propos.

Les deux professeurs étaient invités par La Fondation de l’Université Laval à confronter l’épineux enjeu religieux. Le sujet semble effectivement populaire, puisque la salle était pleine le 21 février dernier lors de leur conférence appelée, Que devient la religion au Québec?

La question se pose ainsi d’entrée de jeu. « Au Québec la religion, c’est une intrigue », avance Jean-Philippe Perreault. Selon les premières théories de la sécularisation, les sociétés ne devraient plus être définies par les traditions religieuses. Le sociologue et théologien, Peter Berger, affirmait lui-même auparavant que ce n’était qu’une question de temps avant de voir la religion disparaître.

Plus tard, conscient de son erreur, Berger s’est toutefois repris, affirmant que le monde d’aujourd’hui est aussi furieusement religieux qu’auparavant, tel que le rapporte M. Perreault. La religion a encore tendance à se montrer le bout du nez autour des moments importants de la vie; que ça soit les naissances, les unions ou la mort, donne en exemple le professeur.


L’illusion d’un déclin

Des 276 paroisses catholiques jadis présentes dans la région de Québec, il n’en restait que 37 en 2020. « La fermeture d’églises et de couvents pourrait faire croire que le catholicisme meurt parce que ce sont des images fortes, mais c’est seulement une partie de la religion qui disparaît », affirme M. Routhier. Il croit qu’il faut arrêter de penser au déclin du christianisme. Selon celui qui est aussi doyen de la Faculté, ce serait plutôt une genre de mutation.

« Il y a certainement des ordres religieux qui vont disparaître », admet M. Routhier. Ce sont toutefois pour lui qu’une seule facette du fait religieux. Il concède que le rôle social de l’Église sera appelé à changer.

Sa composition aussi est en plein changement. « Si vous voulez rencontrer de la diversité ethnique, aller dans une église ! », rigole le professeur.

Le fait est que le catholicisme demeure la religion de 75% des Québécois, relate M. Perreault. Il y a toutefois, tel qu’il le signale, une forte montée des sans religion au Québec. Ils seraient passés de 5% en 2001 à 18% de nos jours. « ‘Sans religion’ ne veut pas pour autant dire qu’ils n’ont pas de croyances », avertit le professeur.

Il dit justement s’intéresser à cette question et et à ce mouvement. « L’être humain est un être de sens et il veut trouver justement des réponses », ajoute le titulaire de la Chaire de leadership en enseignement Jeunes et religions.


Pluralisme éternel

Les changements d’ordres religieux ne peuvent être abordés sans parler de diversité dans la religion au Québec. En plus du christianisme, il y a le bouddhisme, le sikhisme, le judaïsme, l’islam et même la résurgence des croyances traditionnelles autochtones, énumère M. Perreault.

La migration a certainement apporté des groupes de différentes allégeances religieuses, mais aussi d’autres chrétiens; que ce soient les Maronites du Liban ou les Orthodoxes de Grèce. « La maison chrétienne est beaucoup plus plurielle et fragmentée qu’on le croit », rappelle M. Routhier.

Malgré le fait que les catholiques soient demeurés plus visibles dans la trame urbaine, les protestants notamment ont déjà été presque aussi nombreux à Québec. Chacun des mouvements religieux avait toutefois ses propres écoles, ses propres hôpitaux et ses églises, bien entendu. « Auparavant la population québécoise vivait dans un système d’apartheid religieux, nous ne fréquentions tout simplement pas les non-catholiques », relate le doyen.

C’était une forme de ségrégation religieuse non dite. « En principe, tout était divisé à partir de la frontière confessionnelle », souligne M. Routhier. Le pluralisme religieux n’est donc pas un phénomène nouveau, mais il est vécu différemment. « On établissait un cordon sanitaire autour des fidèles, selon l’idée qu’il ne devait pas y avoir de contacts qui pourraient les contaminer », remarque le professeur.

Le contexte actuel, plus ouvert, ne signifie pas pour autant que la peur de l’autre a disparu. La preuve se trouve facilement dans les médias sociaux et les pages de journaux. « On doit lutter contre l’ignorance, qui est source de peur et de malentendus », déclare M. Routhier, prêchant pour sa paroisse. Selon lui, si l’on ne cultive pas les sciences religieuses, on arrête de comprendre les autres.


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Message par Gilles Mar 26 Oct - 18:46

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La terrasse Dufferin sur le cap Diamant dans la ville de Québec

Québec : abolition des cours de culture religieuse, réaction des évêques

Le ministère de l’Éducation québécois a annoncé dimanche le remplacement à l’école des cours d’«Éthique et culture religieuse» par un programme intitulé «Culture et citoyenneté québécoise». L’épiscopat catholique du Québec regrette profondément cette décision, craignant que la méconnaissance aggravée du fait religieux n’entraîne, mécaniquement, repli et radicalisation.

Dans une déclaration commune parue lundi 25 octobre, les évêques catholiques du Québec prennent acte de l’annonce, par le ministre de l’Éducation du Québec, du remplacement du programme d’études Éthique et culture religieuse (ECR) par un programme intitulé Culture et citoyenneté québécoise.

«Une évacuation radicale»

En tant que «citoyens québécois porteurs d’une foi partagée par de nombreuses personnes, et solidaires d’autres groupes religieux bien présents au Québec», ils sont inquiets des conséquences qu’entraînera «l’évacuation radicale» des notions de culture religieuse du cursus scolaire.

Selon l’épiscopat, un accroissement de la méconnaissance du fait religieux en découlera inévitablement. «Cette méconnaissance risque en retour de nourrir les préjugés et d’augmenter la polarisation sociale, plutôt que d’aider les élèves à cheminer vers la reconnaissance de l’autre et la poursuite du bien commun», ajoutent-ils.

Nécessité d'aborder le fait religieux à l'école

Dans le cadre de «brèves consultations en ligne» organisées par le ministre de l’Éducation québécois en janvier et février 2020, l’assemblée des évêques catholiques du Québec avait déposé un mémoire intitulé «L’importante complémentarité de l’éthique et de la culture religieuse dans le Québec d’aujourd’hui et de demain». Elle recommandait notamment que la révision du programme, processus normal après dix ans d’existence, prête une attention particulière aux demandes des enseignantes et enseignants, qui connaissent bien les réalités sur le terrain. Cette recommandation ne semble malheureusement pas avoir été entendue, déplorent-ils aujourd’hui.

Dans ce mémoire, les évêques expliquaient aussi que le phénomène religieux doit être abordé à l’école publique «de façon nuancée et objective, dans sa pluralité indéniable», tel que le faisait le programme ECR.

L'importance historique du catholicisme au Québec

L’épiscopat rappelle que «l’expérience religieuse est une dimension centrale de la vie de plusieurs citoyennes et citoyennes»; «une dimension fondamentale de l’expérience humaine en tant que telle»; «une dimension déterminante de l’histoire et de la culture du Québec, non seulement en raison de l’importance historique du catholicisme, mais aussi en raison de la longue coexistence pacifique de plusieurs traditions religieuses sur le territoire».

Impasse est donc faite sur tous ces aspects qui pouvaient, selon les évêques, être regroupés sous le nom de «culture religieuse».

Désormais, cette méconnaissance risque selon eux de favoriser le repli sur soi, la polarisation sociale sur des questions comme le type de laïcité qui convient aux institutions québécoises, voire la radicalisation des positions sur les questions de sens. «La religion demeure un enjeu de société, au Québec comme ailleurs, et ce fait ne disparaîtra pas du jour au lendemain en évacuant la culture religieuse du programme scolaire», affirment-ils, plaidant pour l’affinement des approches éducatives, «plutôt que de tenter de les balayer sous le tapis».


Des critiques du monde enseignant

Ce nouveau programme balayant le fait religieux a été présenté dimanche 24 octobre à Montréal. Il se déclinera en trois axes: culture, citoyenneté québécoise, dialogue et pensée critique.

Les écoles pourront implanter graduellement ces notions dès septembre 2022. Le cours sera obligatoire en 2023.  

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec a aussi manifesté une «sérieuse inquiétude» devant la nouvelle mouture du cours. Le vice-président Léandre Lapointe a souligné au quotidien Le Journal de Québec qu’il faut éviter une «instrumentalisation de l’éducation à des fins politiques».


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Message par Gilles Dim 31 Oct - 16:55

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Le Québec supprime les cours de culture religieuse

Les évêques québécois ont fait part de leur inquiétude après l’annonce, dimanche 24 octobre, du ministère de l’Éducation de remplacer les cours d’"Éthique et culture religieuse" par un programme intitulé "Culture et citoyenneté québécoise".


« La religion demeure un enjeu de société, au Québec comme ailleurs, et ce fait ne disparaîtra pas du jour au lendemain en évacuant la culture religieuse du programme scolaire. » Les évêques québécois ont fait part de leur inquiétude et de leur mécontentement après l’annonce, dimanche 24 octobre, du ministère de l’Éducation québécois de supprimer les cours de culture religieuse. Les cours d’ »Éthique et culture religieuse » (ECR) seront ainsi remplacés par un programme intitulé « Culture et citoyenneté québécoise ».


Une augmentation de « la polarisation sociale »

« En tant que citoyens québécois porteurs d’une foi partagée par de nombreuses personnes, et solidaires d’autres groupes religieux bien présents au Québec, les évêques sont inquiets des conséquences qu’entraînera l’évacuation radicale des notions de culture religieuse du cursus scolaire », expliquent-ils. En supprimant les cours de culture religieuse, la méconnaissance du fait religieux au sein de la société progressera inévitablement, risquant de nourrir par la suite « les préjugés et augmenter la polarisation sociale plutôt que d’aider les élèves à cheminer vers la reconnaissance de l’autre et la poursuite du bien commun ».

Le nouveau programme, d’après les évêques, ne tient absolument pas compte du mémoire que ces derniers avaient déposé dans le cadre de « brèves consultations en ligne » organisées par le ministre de l’Éducation québécois en janvier et février 2020. Dans ce mémoire, les évêques expliquaient aussi que le phénomène religieux doit être abordé à l’école publique «de façon nuancée et objective, dans sa pluralité indéniable», tel que le faisait le programme ECR.


La religion demeure un enjeu de société, au Québec comme ailleurs, et ce fait ne disparaîtra pas du jour au lendemain.

« La religion demeure un enjeu de société, au Québec comme ailleurs, et ce fait ne disparaîtra pas du jour au lendemain en évacuant la culture religieuse du programme scolaire », dénoncent-ils encore. « Face à cet enjeu majeur, qui a des résonances individuelles et collectives complexes, et qui concerne les fondements mêmes de nos expériences et de nos valeurs communes, il vaudrait mieux affiner nos approches éducatives et nuancer les contenus proposés aux élèves, plutôt que de tenter de les balayer sous le tapis. »

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Message par Chuck Mer 3 Nov - 14:16

Merci pour les articles Gilles.

Il y a beaucoup d'athées, ce n'est un secret pour personne.

Je me demande comment ils vont réagir quand vont arriver les derniers avertissements. Je pense surtout aux 2 premiers secrets de Medjugorje qui sont des avertissements pour le monde et qui vont être annoncés 3 jours à l'avance.

Soeur Emmanuelle a dit que ce serait très difficile pour eux de changer de façon de penser. Beaucoup vont railler cela à mon avis.

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