Bonjour Sous l'aile,
Parlant de ce passage à la 34e minute :
Sous l'aile
Cela me paraît excessif parce que la décision de croire ou non à une révélation privée même approuvée est laissée à la conscience de chaque catholique. Elle ne fait donc pas partie du dépôt de la foi et on est en droit de l'ignorer.
Exactement.
Ainsi, devrions-nous parler d'un droit pour le fidèle d'ignorer ladite «révélation privée», droit de douter, critiquer, penser autrement.
Peut-être bien que des incroyants, de très vilains pécheurs et vrais idolâtres comme Marcel Gaudreault le supposerait pourraient tous détester l'oeuvre de Maria Valtorta. Et alors ? Ce ne sera pas une preuve infaillible que les fans de Maria Valtorta ont raison, qu'il ne pourrait exister ensuite des fidèles honnêtes, corrects, normaux en contrepartie et qui, eux aussi, n'aimeraient pas beaucoup l'oeuvre en question.
Le propos de Marcel Gaudreault apparaît réducteur mais en ce qu'il ne mentionne jamais cet autre cas de figure.
Pire encore ! comme vous le souligner dans ce passage : le résistant à l'idée personnelle de Marcel Gaudreault (
quant à la haute valeur de l'Évangile tel que révélé et dicté par le ciel à ...) serait alors lui-même condamné au même titre qu'un adversaire de la parole de Dieu. - «Ouch !»
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Il y a aussi la 33e minute ...
«... lorsque ces théologiens idoles sont confronté à «l'Évangile tel que révélé et dicté par le ciel à Maria Valtorta», ils sont donc portés à la juger de leur hauteur de théologien, comme le faisaient les docteurs de la loi au temps de Jésus. Et Dieu permet qu'ils commettent des erreurs, parce qu'ils ne sont pas guidés par son esprit.» (transcription de la vidéo)
Le théologien ou bibliste catholique d'hier ou d'aujourd'hui qui se refuse à "canoniser" aussitôt le document de Maria Valtorta, qui songe à critiquer ceci ou cela au lieu de se soumettre au jugement personnel de Marcel Gaudreault (ou n'importe qui d'autre étant enthousiaste) est un pauvre hère qui n'agirait pas mieux que les ennemis personnels de Jésus dans son temps. Bonjour, le respect ! Bonjour, les fameuses vertus chrétiennes !
Le fait de pouvoir se tromper ou commettre des erreurs n'est pas non plus signe en soi que la personne serait réprouvée par le Christ, et pour ainsi dire jamais guidée par l'esprit de Dieu. Des grands saints, des Pères de l'Église, ont pu eux aussi commettre des erreurs d'appréciation dans le domaine des affaires de l'Église. Personne n'est infaillible à titre privé.
S'avère gênant, dans tout cela : le fait d'en venir à faire de Maria Valtorta (son Évangile tel qu'il a été révélé et dicté ...) la boussole pour déterminer qui penserait en «bon» catholique ou pas, qui serait fidèle et qui serait Judas l'Iscariote en puissance de nos jours.