un profond sentiment de malaise est à l'origine de ce fil.
Je souhaite évoquer des caractéristiques du sexe féminin ( typiques des femmes mais qui ne résument heureusement pas les femmes, il y a aussi les qualités typiques!) qui m'ont longtemps "rebutée" et "empêchée" de me convertir.
Quand je suis en contact avec des femmes chrétiennes, ce sentiment peut resurgir, actuellement je suis "relancée" par une vieille dame de ma paroisse qui m'a "repérée" et fait de la pub pour une association dont elle pense que cela pourrait m'aider. Elle me connaît à peine, nous avons juste un jour évoqué des problèmes que j'ai avec mes filles et mon mari parce que j'avais confié à voix haute des intentions de prières dans un groupe de prière et la dame a entendu cela, ensuite elle est venue m'agripper, persuadée d'avoir le bon "truc" pour m'aider alors que je ne lui ai rien demandé.
Dans l'ensemble je me méfie du côté "donneuse de leçon de savoir-aimer" des femmes.
Je ne pensais pas trouver ce travers chez les femmes chrétiennes mais il existe aussi.
Cela me fait fuir et je pense que le côté " je sais mieux que vous ce qu'est l'amour du conjoint et des enfants" des donneuses de bons conseils peut très vite dénaturer l'amour : l'amour ne sert pas à faire de la rivalité, à écraser l'autre d'une supériorité.
Or la femme fonde en général son identité sur l'amour ( bien plus que l'homme) qui est "tout" dans sa vie...et donc c'est une grande vulnérabilité quand on a des ennuis de ce côté ( enfants difficiles, problèmes conjugaux) car on "attire" celles qui vont donner des conseils et se donner en exemple . Parfois ce sentiment me poursuit même face à des femmes qui ont "20 sur 20" en catholicisme, un parcours sans faute, une foi inébranlable, une foule d'amis, une famille aimante....
Pour des raisons multiples, les femmes m'ont le plus souvent donné l'impression que Dieu m'excluait ou exigeait trop. Et qu'elles ne parlaient pas tant en Son nom qu'en celui de leur "petit égo" ( enfin, certaines).
Ceux qui ont œuvré à ma conversion ( et m'ont aidée à me reconstruire) ont tous été des hommes (d'Eglise)et je comprends "instinctivement" pourquoi il ne peut y avoir de femmes prêtresses.
Je me sens très coupable de ressentir cela et me demande comment aborder ce sujet en confession, quoi faire pour y remédier.
Actuellement j'ai décidé de mettre la vieille dame à distance poliment mais fermement.
Mais d'un autre côté je dois-je pas aimer aussi ( et même SURTOUT) ces ennemies ?
Je balance entre le souci de me protéger et celui de faire la volonté du Seigneur : aimer jusqu'à ces ennemis. Et pour moi le pire ennemi c'est la femme qui me rabaisse, qui me donne ce sentiment de ne pas être à la hauteur. Je me demande pourquoi les femmes donnent si souvent "leur" recette pour aimer les autres ( sous-entendant qu'elles valent mieux que vous de ce point de vue) et si rarement de l'amour(ou de l'amitié), directement( qui signifierait : je vous considère comme une personne bien).