Je vous salue Marie, pleine de grâce
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes,
et Jésus, le Fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu et Notre Mère,
priez pour nous, pauvres pêcheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort "
Amen
La technique de Van pour toucher le cœur du Père
" ...Un autre jour, Van épanche son âme auprès de la Vierge Marie, et lui explique sa technique pour toucher le cœur du Père. Ce passage nous est comme un encouragement pour ne pas nous décourager dans la prière. Ô ma Mère chérie, j’éprouve toujours du dégoût, mais durant ces derniers jours et, surtout aujourd’hui, il me semble goûter en mon âme un peu de joie. Ô Mère, me rappelant en ce moment la méthode que j’emploie d’ordinaire pour demander quelque chose au bon Dieu, j’en ressens une grande joie. Plus tard, au ciel, je continuerai à employer la même méthode, sans y rien changer. Dieu est mon vrai Père. Or, pour lui plaire et faire en sorte qu’il soit toujours content de moi, je ne cesserai de me tenir près de lui et de lui demander des grâces en très grand nombre. On pourrait croire que ce sera fort ennuyeux pour lui ; pourtant je sais bien que son cœur de Père ne ressemble pas à celui des parents de la terre. Oui, je sais qu’il est un Père au cœur infiniment bon, qu’il laisse à ses enfants toute liberté de venir l’importuner sans cesse, et qu’il y trouve son bonheur puisqu’il peut alors leur manifester sa bonté et sa miséricorde… Quant à moi, petit Marcel, lorsque je m’adresserai à lui, mon Père, je saurai bien me comporter comme un petit enfant habile et importun. Quand j’aurai à lui demander une faveur, je me présenterai tout d’abord devant lui, je lui prendrai les mains, ou encore, m’agenouillant devant lui, je poserai mes deux mains sur ses genoux et lui parlerai en ces termes : « Ô Père, je t’aime beaucoup. J’ai en ce moment besoin d’une faveur, soit pour moi, soit pour un autre. Au nom de “tes mérites” et de “ton amour” je te prie de m’accorder cette faveur ». Ô Mère, j’ai la certitude que mon Père se fera un plaisir de m’exaucer, puisque je l’aurai prié au nom de Jésus qui est « Mérites » et au nom du Saint-Esprit qui est « Amour ». Je suis donc absolument certain qu’il me fera signe d’aller te trouver, ô Mère, et une fois arrivé près de toi, je te parlerai en ces termes : « Ô Mère, par pitié pour moi, accorde-moi cette faveur. » Certes, je serai alors bien consolé, ô Mère. Oui, je serai grandement consolé ; cependant, ô Mère, il n’y a qu’au ciel que je pourrai jouir d’une consolation parfaite… Ô Mère, je t’aime beaucoup. L’heure est passée. "
Colloques 341-342