Bonjour,
C'est un ancien ministre du Parti québécois, désormais retraité depuis quelques années, qui aura décidé d'écrire un livre en 2013. Ainsi, dans son bouquin, Jacques Brassard souhaite apparemment nous faire connaître le fond de sa pensée au sujet de différents thèmes de sociétés. Il n'y va pas de main morte, en particulier sur le dossier du fameux changement climatique.
On le sait, nombreux sont ceux qui accusent les hommes d'être globalement responsables d'une hausse accélérée de la température moyenne de l'atmosphère sur la surface du globe. Depuis plusieurs années, certains s'activent aussi à vouloir nous faire peur avec leur scénario catastrophe.
Brassard, lui, congédierait plutôt tous ces prophètes de malheur. Ses propos sont vraiment décapants !
Je vous livre ce qu'il nous partage.
Ainsi, à la page 24 (cf. Jacques Brassard, Hérésies, 2013) :
L'imposture climatique
Comment se fait-il qu'une théorie, le réchauffement anthropique, malgré le fait qu'elle soit pratiquement en miettes sur le plan scientifique et qu'elle n'ait toujours pas dépassé le stade de l'hypothèse, continue de dominer la scène politique et l'opinion publique québécoise ?
Depuis que je suis retraité de la vie politique, en 2002, je me suis beaucoup intéressé à la question climatique. Je ne suis pas climatologue, évidemment. Mais je constate que tous les chamans québécois du réchauffisme ne le sont pas plus que moi.
Le gourou verdoyant du Saguenay, Claude Villeneuve, détient un bac en biologie, tout comme le cinéaste Jean Lemire. Steven Guilbeault, le baratineur d'Equiterre, a fait des études en théologie. Même Hubert Reeves, exceptionnel astrophysicien il est vrai, n'est pas plus qualifié pour dogmatiser sur les ours blancs ou le temps qu'il fera dans cent ans.
Ce que j'ai surtout constaté, c'est qu'en climatologie la démarche scientifique avait été très tôt viciée, corrompue, gangrénée par l'idéologie.
Ça a commencé dès la fin des années 1980. Plusieurs considèrent que le témoignage de James Hansen, climatologue de la Nasa, devant le sénat américain, en 1988, fut un événement décisif, un moment charnière, dans le processus de transformation de la climatologie en idéologie écolo-politique. "Nous sommes responsables du réchauffement !", lança-t-il tel un cri d'alarme.
Qu'est-ce qu'une idéologie ?
Le regretté philosophe Jean-François Revel nous dit que c'est "une construction a priori, élaboré en amont et au mépris des faits" (J.F. Revel, La grande parade : la survie de l'utopie socialiste, 2001)
C'est un système explicatif de la réalité, mais fermé. En matière de climat, très rapidement, la théorie mise de l'avant voulant que la terre se réchauffe et que la cause de ce réchauffement soit les gaz à effet de serre, et surtout le CO2 émis par les humains et leurs activités consommatrices d'hydrocarbures, cette thèse donc va se figer, se scléroser et devenir un dogme intouchable et immuable. Pour défendre et propager ce dogme, une grande secte internationale écolo-réchauffiste a été constituée, avec son credo, ses rituels, ses grand-messes liturgiques ou festives ... et même sa procédure d'excommunication.
Et dans chaque pays occidental, on a vu apparaître une ribambelle de chamans consacrés à la propagation de la Vraie Foi. Toutes les brigades verdoyantes de l'Occident entier ont trouvé dans cette vulgate réchauffiste l'idéologie susceptible de transformer le monde.
Car d'autres dogmes vont se greffer au dogme central. Par exemple, celui qui affirme que l'humanité est une espèce ontologiquement malveillante, nuisible, mauvaise, qui se plaît à maltraiter Gaïa, Mère-Nature. Un autre dogme (celui-là capital en matière d'action) découle du premier. Il consiste à considérer comme un épouvantable fléau le mode de production industrialo-capitaliste et la société de consommation qui en résulte, tous deux responsables des émissions de ce gaz diabolique, le CO2. Il convient donc de forcer le système économique à réduire les émissions de C02, de restreindre pour ce faire sa croissance et, ce qui serait encore mieux, d'entrer en décroissance.
Vous comprenez que pour appliquer de pareils préceptes, pour remodeler la nature humaine, pour créer l'Homme Nouveau (notez que c'était aussi l'ambition du communisme), il faut obliger, contraindre, sanctionner, punir. L'être humain étant intrinsèquement mauvais, il faut l'enserrer, l'emprisonner dans un réseau de lois, de réglements, de prohibitions, de contrôles, de punitions. Un État écolo porterait en lui des germes de totalitarisme.
Donc, la science climatique a été gangrénée par l'idéologie et s'est muée en catéchisme. Et ce catéchisme - ce petit Livre Vert - n'est pas seulement prêché par toutes les brigades vertes et tous les chamans écolos. Il est aussi diffusé avec une complaisance crasse par les médias. L'univers médiatique quasi entier s'est converti au réchauffisme, il soutient et propage ce que l'ancien ministre et scientifique français Claude Allègre a appelé l'imposture climatique, et il sombre du même coup dans le catastrophisme irrationnel. J'avoue qu'il est plutôt affligeant de voir journalistes, chroniqueurs. éditorialistes, commentateurs pratiquer avec zèle le psittacisme, mot savant pour désigner la répétition mécanique (donc, sans réfléchir) de mots et de phrases préfabriqués, comme le font les perroquets, de la famille des psittacidés.
(à suivre)
C'est un ancien ministre du Parti québécois, désormais retraité depuis quelques années, qui aura décidé d'écrire un livre en 2013. Ainsi, dans son bouquin, Jacques Brassard souhaite apparemment nous faire connaître le fond de sa pensée au sujet de différents thèmes de sociétés. Il n'y va pas de main morte, en particulier sur le dossier du fameux changement climatique.
On le sait, nombreux sont ceux qui accusent les hommes d'être globalement responsables d'une hausse accélérée de la température moyenne de l'atmosphère sur la surface du globe. Depuis plusieurs années, certains s'activent aussi à vouloir nous faire peur avec leur scénario catastrophe.
Brassard, lui, congédierait plutôt tous ces prophètes de malheur. Ses propos sont vraiment décapants !
Je vous livre ce qu'il nous partage.
Ainsi, à la page 24 (cf. Jacques Brassard, Hérésies, 2013) :
L'imposture climatique
Comment se fait-il qu'une théorie, le réchauffement anthropique, malgré le fait qu'elle soit pratiquement en miettes sur le plan scientifique et qu'elle n'ait toujours pas dépassé le stade de l'hypothèse, continue de dominer la scène politique et l'opinion publique québécoise ?
Depuis que je suis retraité de la vie politique, en 2002, je me suis beaucoup intéressé à la question climatique. Je ne suis pas climatologue, évidemment. Mais je constate que tous les chamans québécois du réchauffisme ne le sont pas plus que moi.
Le gourou verdoyant du Saguenay, Claude Villeneuve, détient un bac en biologie, tout comme le cinéaste Jean Lemire. Steven Guilbeault, le baratineur d'Equiterre, a fait des études en théologie. Même Hubert Reeves, exceptionnel astrophysicien il est vrai, n'est pas plus qualifié pour dogmatiser sur les ours blancs ou le temps qu'il fera dans cent ans.
Ce que j'ai surtout constaté, c'est qu'en climatologie la démarche scientifique avait été très tôt viciée, corrompue, gangrénée par l'idéologie.
Ça a commencé dès la fin des années 1980. Plusieurs considèrent que le témoignage de James Hansen, climatologue de la Nasa, devant le sénat américain, en 1988, fut un événement décisif, un moment charnière, dans le processus de transformation de la climatologie en idéologie écolo-politique. "Nous sommes responsables du réchauffement !", lança-t-il tel un cri d'alarme.
Qu'est-ce qu'une idéologie ?
Le regretté philosophe Jean-François Revel nous dit que c'est "une construction a priori, élaboré en amont et au mépris des faits" (J.F. Revel, La grande parade : la survie de l'utopie socialiste, 2001)
C'est un système explicatif de la réalité, mais fermé. En matière de climat, très rapidement, la théorie mise de l'avant voulant que la terre se réchauffe et que la cause de ce réchauffement soit les gaz à effet de serre, et surtout le CO2 émis par les humains et leurs activités consommatrices d'hydrocarbures, cette thèse donc va se figer, se scléroser et devenir un dogme intouchable et immuable. Pour défendre et propager ce dogme, une grande secte internationale écolo-réchauffiste a été constituée, avec son credo, ses rituels, ses grand-messes liturgiques ou festives ... et même sa procédure d'excommunication.
Et dans chaque pays occidental, on a vu apparaître une ribambelle de chamans consacrés à la propagation de la Vraie Foi. Toutes les brigades verdoyantes de l'Occident entier ont trouvé dans cette vulgate réchauffiste l'idéologie susceptible de transformer le monde.
Car d'autres dogmes vont se greffer au dogme central. Par exemple, celui qui affirme que l'humanité est une espèce ontologiquement malveillante, nuisible, mauvaise, qui se plaît à maltraiter Gaïa, Mère-Nature. Un autre dogme (celui-là capital en matière d'action) découle du premier. Il consiste à considérer comme un épouvantable fléau le mode de production industrialo-capitaliste et la société de consommation qui en résulte, tous deux responsables des émissions de ce gaz diabolique, le CO2. Il convient donc de forcer le système économique à réduire les émissions de C02, de restreindre pour ce faire sa croissance et, ce qui serait encore mieux, d'entrer en décroissance.
Vous comprenez que pour appliquer de pareils préceptes, pour remodeler la nature humaine, pour créer l'Homme Nouveau (notez que c'était aussi l'ambition du communisme), il faut obliger, contraindre, sanctionner, punir. L'être humain étant intrinsèquement mauvais, il faut l'enserrer, l'emprisonner dans un réseau de lois, de réglements, de prohibitions, de contrôles, de punitions. Un État écolo porterait en lui des germes de totalitarisme.
Donc, la science climatique a été gangrénée par l'idéologie et s'est muée en catéchisme. Et ce catéchisme - ce petit Livre Vert - n'est pas seulement prêché par toutes les brigades vertes et tous les chamans écolos. Il est aussi diffusé avec une complaisance crasse par les médias. L'univers médiatique quasi entier s'est converti au réchauffisme, il soutient et propage ce que l'ancien ministre et scientifique français Claude Allègre a appelé l'imposture climatique, et il sombre du même coup dans le catastrophisme irrationnel. J'avoue qu'il est plutôt affligeant de voir journalistes, chroniqueurs. éditorialistes, commentateurs pratiquer avec zèle le psittacisme, mot savant pour désigner la répétition mécanique (donc, sans réfléchir) de mots et de phrases préfabriqués, comme le font les perroquets, de la famille des psittacidés.
(à suivre)