vendredi 25 mars 2016
Vivre le Chemin de Croix avec Marthe Robin
Sous la forme d’un livret de poche, un guide exceptionnel : le récit et la méditation de la Passion du Christ telle qu’elle a été révélée à Marthe Robin.
Chaque vendredi, elle vivait dans son âme et dans sa chair la Passion du Christ. Avec une telle intensité qu’au début des années 1930, elle reçut les stigmates des plaies reçues par Jésus au cours de son supplice. Marthe Robin (1902-1981), proclamée « vénérable » en novembre 2014 par le pape François et dont la cause de béatification est en cours, avait remis au père Finet ses méditations de la Passion de Jésus à l’époque de la fondation du Foyer de Charité de Châteauneuf-de-Galaure (1936). Ces notes formaient un gros dossier que le père Finet a transmis à l’actuel père du Foyer, Bernard Michon. Celui-ci s’y est plongé et en a extrait un bref Chemin de croix destiné à porter la prière des retraitants du Foyer de Charité de Châteauneuf-de-Galaure. Le voici maintenant à la disposition générale, sous forme d’un carnet de poche d’une quarantaine de pages, pour entrer avec Marthe dans l’épreuve qu’a traversée le Christ en offrant sa vie pour notre rédemption et le salut du monde.
« C’est ainsi que Jésus me l’a montrée »
« Ô mon Jésus ! Comme on réalise mal votre divine Passion ! On la voit de trop loin, de trop haut surtout. Seigneur, donnez-nous le sentiment profond de votre Passion d’amour, donnez-nous de pénétrer jusqu’à votre Cœur si aimant » : cette méditation de Marthe pour la 7e station -Jésus tombe pour la deuxième fois- donne bien le ton général de ce Chemin de Croix.
Rien d’emphatique dans les oraisons de Marthe, ni de spectaculaire dans son récit de la Passion dont elle disait elle-même : « Je ne dis pas que cela s’est passé ainsi ; c’est ainsi que Jésus me l’a montré. »
Vivre la Passion en suivant Marthe, c’est se laisser conduire par une âme affinée par la souffrance offerte en union avec son Seigneur, mais nullement doloriste car elle refusait toute fascination morbide. À une personne qui lui demandait : « Marthe, aidez-nous à aimer la croix », elle avait répondu avec cette vivacité dont bien de ses visiteurs -dont l’auteur de ces lignes- ont fait l’expérience : « Oh non ! Il faut aimer Jésus en croix ! »
Le goutte à goutte d’une eau limpide
Il n’empêche que par sa sobriété même, ce récit ou, pour mieux dire, cette vision méditée de la Passion émeut jusqu’aux entrailles. On n’est pas secoué comme par une « douche froide » mais pénétré et vivifié goutte à goutte par une eau limpide. Une eau cristalline comme la voix de Marthe, une voix étonnante de jeune fille qu’elle conserva jusque dans sa vieillesse, une voix d’une pureté inouïe, inoubliable. C’est encore cette jeune fille qui nous invite à la suivre jusqu’au pied de la croix, plus loin encore, jusqu’au tombeau, et même, audace d’une intime, qui nous donne d’assister finalement à la rencontre du Seigneur ressuscité avec sa Mère, avant l’aube de Pâques, dans Jérusalem endormie où Marie refaisait la première du chemin de la croix.
© Éditions Les Foyers de Charité
Par Philippe Oswald
Vivre le Chemin de Croix avec Marthe Robin
Sous la forme d’un livret de poche, un guide exceptionnel : le récit et la méditation de la Passion du Christ telle qu’elle a été révélée à Marthe Robin.
Chaque vendredi, elle vivait dans son âme et dans sa chair la Passion du Christ. Avec une telle intensité qu’au début des années 1930, elle reçut les stigmates des plaies reçues par Jésus au cours de son supplice. Marthe Robin (1902-1981), proclamée « vénérable » en novembre 2014 par le pape François et dont la cause de béatification est en cours, avait remis au père Finet ses méditations de la Passion de Jésus à l’époque de la fondation du Foyer de Charité de Châteauneuf-de-Galaure (1936). Ces notes formaient un gros dossier que le père Finet a transmis à l’actuel père du Foyer, Bernard Michon. Celui-ci s’y est plongé et en a extrait un bref Chemin de croix destiné à porter la prière des retraitants du Foyer de Charité de Châteauneuf-de-Galaure. Le voici maintenant à la disposition générale, sous forme d’un carnet de poche d’une quarantaine de pages, pour entrer avec Marthe dans l’épreuve qu’a traversée le Christ en offrant sa vie pour notre rédemption et le salut du monde.
« C’est ainsi que Jésus me l’a montrée »
« Ô mon Jésus ! Comme on réalise mal votre divine Passion ! On la voit de trop loin, de trop haut surtout. Seigneur, donnez-nous le sentiment profond de votre Passion d’amour, donnez-nous de pénétrer jusqu’à votre Cœur si aimant » : cette méditation de Marthe pour la 7e station -Jésus tombe pour la deuxième fois- donne bien le ton général de ce Chemin de Croix.
Rien d’emphatique dans les oraisons de Marthe, ni de spectaculaire dans son récit de la Passion dont elle disait elle-même : « Je ne dis pas que cela s’est passé ainsi ; c’est ainsi que Jésus me l’a montré. »
Vivre la Passion en suivant Marthe, c’est se laisser conduire par une âme affinée par la souffrance offerte en union avec son Seigneur, mais nullement doloriste car elle refusait toute fascination morbide. À une personne qui lui demandait : « Marthe, aidez-nous à aimer la croix », elle avait répondu avec cette vivacité dont bien de ses visiteurs -dont l’auteur de ces lignes- ont fait l’expérience : « Oh non ! Il faut aimer Jésus en croix ! »
Le goutte à goutte d’une eau limpide
Il n’empêche que par sa sobriété même, ce récit ou, pour mieux dire, cette vision méditée de la Passion émeut jusqu’aux entrailles. On n’est pas secoué comme par une « douche froide » mais pénétré et vivifié goutte à goutte par une eau limpide. Une eau cristalline comme la voix de Marthe, une voix étonnante de jeune fille qu’elle conserva jusque dans sa vieillesse, une voix d’une pureté inouïe, inoubliable. C’est encore cette jeune fille qui nous invite à la suivre jusqu’au pied de la croix, plus loin encore, jusqu’au tombeau, et même, audace d’une intime, qui nous donne d’assister finalement à la rencontre du Seigneur ressuscité avec sa Mère, avant l’aube de Pâques, dans Jérusalem endormie où Marie refaisait la première du chemin de la croix.
© Éditions Les Foyers de Charité
Par Philippe Oswald