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L’Adoration eucharistique : témoignage : il a broyé mes peurs et mes révoltes

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M8735


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Message par M8735 Mer 13 Nov - 23:08

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Pourquoi l’adoration eucharistique ? Les réponses du Père Daniel-Ange


Le Père Daniel-Ange, fondateur de l’école d’évangélisation Jeunesse-Lumière, auteur de plusieurs ouvrages sur l’eucharistie, nous dévoile la richesse de l’adoration.


Pourquoi adorer Jésus dans l’eucharistie ?


« Devant la gloire de Dieu nous nous mettons à genoux, disait Benoît XVI, nous reconnaissons sa divinité mais nous exprimons dans ce geste notre confiance, notre certitude qu’Il triomphera. » 


L’adoration au sens large n’est rien d’autre que l’attitude de la personne humaine devant son Dieu, son Créateur. 


Nous avons tellement perdu le sens de la transcendance divine dans notre Occident ! 


Pourquoi alors se prosterner devant l’Enfant de la crèche, s’Il est un enfant comme les autres ?


 Nous n’avons plus cet électrochoc d’amour devant le Créateur qui suce son pouce.
 Ce n’est qu’en retrouvant le sens de la transcendance absolue de Dieu qu’on sera bouleversé devant Lui. 


La vision, dans l’islam, d’un Dieu exclusivement transcendant, l’horreur des musulmans devant un Dieu bébé, devrait nous aider à réaliser combien c’est saisissant !


L’adoration eucharistique part du fait que Jésus Lui-même a été vu et contemplé avant même d’instituer l’eucharistie.


 Elle est dans le prolongement direct de l’Incarnation. Déjà au cœur même de la messe il y a cette mini-exposition de Jésus dans l’élévation : le prêtre montre le corps de Jésus à tout le peuple.


L’adoration eucharistique n’a-t-elle pas son fondement dans l’Évangile ?


Il n’existe pas de verset dans l’Évangile qui nous y invite, mais elle est un besoin du cœur. 
Il faut savoir que l’adoration eucharistique est un cadeau que nous devons aux malades ! 


Dans les premiers siècles, on a gardé le corps du Seigneur pour pouvoir faire communier malades et mourants. Ainsi, peu à peu, s’est instituée l’idée de garder Jésus en dehors de la messe. Saisissons cette chance et adorons-Le tous !


Aujourd’hui, les personnes qui nous rendent l’adoration sont les fidèles croyants qui vivent le drame d’un divorce et d’un remariage : même s’ils ont une vie spirituelle profonde, ils ne peuvent pas communier physiquement. 


En plus de la communion spirituelle, qui est une merveilleuse réalité, rien ne les empêche de communier par le regard, d’être présent à la Présence – de devenir des adorateurs.


Combien il est donc nécessaire de proposer l’adoration, jour et nuit, comme cela se fait de plus en plus. Avec la multiplication des gens à la retraite, c’est plus facile de la mettre en place !


L’eucharistie est l’union conjugale de Jésus avec tout mon être.
Que se passe-t-il concrètement pendant l’adoration ?


Il faut évoquer un autre aspect, la dimension nuptiale de l’eucharistie, développée par la théologie orientale. 


L’eucharistie est l’union conjugale de Jésus avec tout mon être : nous ne sommes plus qu’un ! 
Nous ne sommes plus qu’une seule chair Lui et moi. C’est une dimension très physique : son sang eucharistique coule dans mon sang physiologique. 


C’est une union charnelle en vue d’une union spirituelle. Le cœur à cœur passe d’abord par un corps à corps. 


Notre Occident, trop intellectuel, a perdu ce réalisme des Pères de l’Église. Il existe des textes qu’on n’oserait plus lire en public tellement ils sont charnels.


 Citons seulement saint Bernard qui écrit : 


« Nous dormons dans un même petit lit… » Dieu a voulu épouser notre humanité, Il a voulu traverser toute notre existence ! Les Pères osent appeler la Croix le lit nuptial où Dieu consomme cette union conjugale avec l’humanité, commencée dans la chambre d’un sein virginal.


Pourquoi est-ce que je rappelle cela ? Parce que l’adoration eucharistique guérit nos sexualités et nos affectivités blessées. 
Jésus se livre à moi sous une apparence matérielle et pourtant c’est sa personne qui est là. 


Dans l’adoration, on apprend, à travers Jésus, à regarder une personne avec amour, sans vouloir tout de suite la posséder, dans un émerveillement gratuit, détaché de la consommation. L’adoration est une sanctification du regard et, sous ce rapport, réapprend la chasteté.


Jésus se donne tellement à moi que je dispose de son corps. Il se livre sans réserve à saint Jean comme à Judas, on le voit dans ces vols de saintes hosties pour les messes sataniques… 


C’est d’autant plus bouleversant que cela rejoint le drame de tant de jeunes et d’enfants, victimes de la prostitution, kidnappés et livrés. Jésus a voulu descendre jusque-là dans nos enfers.


Quelles grâces personnelles reçoit l’adorateur ?


Il reçoit des grâces de paix et de douceur dans un monde bouleversé. Et sans rien faire d’utile ni de précis. 
Voilà une gratuité que le monde occidental a tellement perdue !




 Je donne ce moment gratuitement à Jésus, même si cela me coûte. Qu’on se souvienne de l’onction de Béthanie : Marie offre un parfum d’un prix inimaginable et Jésus prend sa défense devant les Apôtres. 


Il dit que jusqu’à la fin du monde on redira ce qu’elle a fait (c’est le même mot que pour l’institution de l’eucharistie).
C’est vraiment là le fondement de l’adoration eucharistique : livrer ce qu’on a de meilleur, donner à Dieu de son temps – on en manque terriblement, c’est un bien précieux. On accorde au Bien-Aimé du temps gratuit, comme le font des fiancés.


De nombreuses vocations naissent pendant l’adoration.
 Quant aux grâces de guérison physique ou intérieure, à Lourdes, la majorité d’entre elles a lieu pendant la procession du Saint-Sacrement. Jésus guérit pendant l’adoration !


L’adoration rejaillit en grâces également sur la communauté ?


Les premiers adorateurs sont aussi les premiers évangélisateurs, les petits bergers de Bethléem. 
Après avoir adoré l’Enfant à la Crèche, ils sont tellement éblouis qu’ils rameutent tout le village. 
Leur éblouissement est contagieux et les habitants ont dû se précipiter pour aller adorer Jésus.
L’adoration est très liée à l’évangélisation. Quand j’adore, je contemple dans le corps même de Jésus la présence silencieuse, humble, de mon Seigneur.
 Plus je contemple Dieu, plus je suis émerveillé par sa beauté, et plus j’ai envie d’en parler autour de moi.


« Qui regarde vers Lui, resplendira… »


Également, plus je contemple Dieu, plus je deviens lumineux. On évangélise par attraction de la lumière, comme les poissons sont attirés par un faisceau lumineux !
 Quelqu’un qui adore beaucoup rayonne d’une clarté qui prend sa source ailleurs. 
 Cette lumière se répand malgré lui par son attitude, par son comportement, sa joie, et pas seulement par ses paroles.
 Nous évangélisons par contagion de joie d’être les petits enfants de Dieu.


À Jeunesse-Lumière, les deux mois qui précèdent chaque mission sont orientés vers l’adoration, la contemplation. 
Aux JMJ, l’adoration est maintenant proposée, lors de la nuit finale, à tous ces jeunes, une foule de 1 ou 2 millions.


 Les commentateurs de télévision, les téléspectateurs, voient tous ces yeux rivés – et ceux du pape lui-même – sur ce petit rond blanc. Deux explications possibles : ou bien ils ont tous perdu la tête, ou bien il se passe réellement quelque chose. Évangélisation extraordinaire par le silence adorant de millions de jeunes !


On puise la force de témoigner devant le Saint-Sacrement ?


On le voit dans la vie de tant de saints qui ont été des adorateurs pour être des évangélisateurs – Grignion de Montfort, François d’Assise qui passait cinq fois quarante jours par an à adorer son Seigneur avant de partir annoncer l’Évangile. 


Jean-Paul II a été le saint Paul de son époque, l’Apôtre des Nations, car il a d’abord été Jean le Bien-Aimé qui avait sa tête contre le cœur de Jésus. 
C’est là que nous entendons battre tous les SOS de l’humanité, la détresse de notre peuple. 
L’eucharistie est notre buisson ardent. Chaque fois que nous adorons, nous sommes Moïse devant le buisson en feu, envoyés aux lieux où l’on meurt de froid. 
Nous apportons ce feu de l’amour en le puisant à sa source. Jean-Paul II disait : « La contemplation du visage du Seigneur suscite la contemplation du visage des hommes d’aujourd’hui ».


Benoît XVI pour la Fête-Dieu en 2008 affirmait :
 « S’agenouiller devant l’eucharistie est une profession de liberté ». 


Il a repris cette même idée pour le Jeudi saint 2012 : 


« Par leur agenouillement, les chrétiens sont droits devant le monde ».


 Être agenouillé devant son Seigneur pour être debout devant un dictateur ou un persécuteur ! C’est fulgurant et actuel ! Le pape François l’a repris à son tour : « Nous ne voulons adorer personne en ce monde, si ce n’est Jésus Eucharistie ».


Adorer Jésus, n’est-ce pas ce que nous ferons au Ciel ?


L’adoration eucharistique est une anticipation du Ciel, où nous contemplerons en permanence Jésus ressuscité.


 Ici-bas la situation est un peu différente car Jésus est caché dans l’hostie alors que là-haut, on Le verra dans toute sa gloire.
 Cette adoration nous prépare à la contemplation éternelle. Pendant que j’adore sur terre, dans mon église, mon ange gardien contemple Dieu dans le Ciel. Ainsi, par lui, je me connecte au Ciel.


Par ailleurs, l’adoration me met en contact physique, par le corps de Jésus, avec les autres adorateurs devant le Saint-Sacrement. Ce Jésus que je contemple, Il est aussi adoré à Tokyo, en Alaska et à Tahiti.


En L’adorant, je me « connecte » avec Jésus adoré à travers l’espace mais aussi à travers le temps, car c’est ce même Jésus qui a été adoré par les saints, par mes ancêtres, à travers les siècles ! 


Quand j’ai quitté ma famille à 22 ans pour aller en Afrique, j’étais bouleversé de me dire que je recevais le même Jésus que mes parents dans leur église. L’adoration efface le temps et l’espace dans l’éternel présent de Dieu.


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L’Adoration eucharistique : témoignage : il a broyé mes peurs et mes révoltes Empty Re: L’Adoration eucharistique : témoignage : il a broyé mes peurs et mes révoltes

Message par M8735 Jeu 14 Nov - 12:04

L’Adoration eucharistique : témoignage : il a broyé mes peurs et mes révoltes 7308ea10
Adoration du Saint-Sacrement sur fond d’une toile du peintre Malel, au séminaire diocésain de La Castille, à Toulon
 :copyright:L-M.MELCHIS-CIRIC





L’adoration eucharistique revient de loin. Un temps délaissée, elle est remise à l’honneur dans les paroisses, comme une lame de fond silencieuse mais réelle.




«Dans les années 60-70, le culte de Jésus Eucharistie avait disparu », se souvient le Père Francis Kohn, postulateur de la cause de canonisation de Pierre Goursat, le fondateur de la Communauté de l’Emmanuel




Le prêtre fait partie de la première « maisonnée » de la communauté, structurée autour de l’adoration, la compassion et l’évangélisation. 




« Quand nous demandions à adorer dans les églises des lieux où nous allions, il n’y avait même plus d’ostensoirs. »




« À cette époque, explique le Père Stéphane Rède, vicaire d’une paroisse pratiquant l’adoration perpétuelle à Toulon, l’apostolat des laïcs est privilégié au détriment de la vie intérieure et de l’action oblative, alors qu’ils ont profondément besoin l’un de l’autre. » 




Oubliées, l’oraison et l’adoration considérées comme inefficaces. Toutes les formes de vie contemplative sont également malmenées, elles n’attirent plus.




Depuis le monastère de Sept-Fons, le Père Jérôme analysait alors :




 « Cette notion de “social d’abord” qui semble l’unique préoccupation du moment et se proclame parfois l’unique force assurée de l’avenir, peut faire douter de leur idéal certains chrétiens, et surtout les contemplatifs qui ont choisi pour devise “Dieu d’abord” ». 




De son côté, la mystique Marthe Robin, à l’origine des Foyers de Charité, se désespérait que les gens n’aient plus de vie intérieure.




Le désert a fait naître la soif




En 1970, raconte l’historien Ludovic Laloux (1), « il n’y avait plus qu’à Lourdes que l’adoration du Saint-Sacrement était pratiquée pendant les pèlerinages diocésains ».




 Entre autres bastions de résistance : la basilique de Montmartre à Paris, vouée à l’adoration perpétuelle depuis 1885 – celle-ci, réorganisée par Mgr Charles, attire des milliers de personnes. 

Le Mont-Sainte-Odile, en Alsace.








 Quelques rares communautés monastiques, comme les Bénédictines du Saint-Sacrement, les Sœurs de l’Adoration-Réparatrice à Paris, les Pères et les Servantes du Saint-Sacrement, les Sœurs de Marie-Auxiliatrice. 




Dans d’autres paroisses plus traditionnelles ou des communautés plus contemplatives, le salut du Saint-Sacrement est aussi maintenu contre vents et marées.




Mais ce temps d’indigence sacramentelle est aussi celui de la germination. Des communautés nouvelles naissent, dans le sillage du Renouveau charismatique parfois : les Béatitudes, l’Emmanuel, les Fraternités monastiques de Jérusalem, les Foyers de Charité, la Communauté Saint-Jean… 




« Ce qui les relie, explique Sœur Beata, Missionnaire de la Très-Sainte-Eucharistie, c’est l’adoration. »




Lorsqu’en 1980 ,Mgr Madec rouvre le séminaire de Toulon, il demande que les séminaristes prient ensemble. 

On lui oppose que ce n’est plus à la mode. Mais « plus il tient bon, plus il se rend compte que cette exigence rencontre un écho chez les séminaristes », note le Père Rède. 




Le désert a fait naître la soif. Pour preuve : l’évolution de la veillée du samedi aux JMJ. « Elle passe du show autour du pape à la veillée de prière méditative. 

À partir de 2000, des temps d’adoration sont introduits. À Cologne en 2005, elle dure presque toute la veillée. À Madrid, elle l’occupe totalement. »




Jean-Paul II encourage les paroisses à relancer l'adoration




Familiarisés avec l’adoration expérimentée pendant les rassemblements charismatiques ou les retraites, les laïcs, les jeunes religieux la demandent ; 

les prêtres la remettent en pratique, d’autant plus facilement qu’ils n’appartiennent pas à la génération qui l’a mise à l’écart. 




De son côté, Jean-Paul II encourage les paroisses à la relancer, invitation appuyée en 2003 par l’encyclique Ecclesia de eucharistia, et poursuivie par Benoît XVI. 




Certains évêques se remettent à en parler. Le vent a tourné. L’adoration prend sa juste place. 




Pour Pierre Goursat, elle ne remplace pas l’action en faveur des pauvres, elle la précède, et ouvre sur le monde. 

L’adoration, les processions, la Fête-Dieu, la liturgie eucharistique, sont découvertes ou redécouvertes.

 Un socle indispensable : la communion entre le prêtre et les laïcs. 

Les Missionnaires de la Très-Sainte-Eucharistie, fondés en 2007 dans le diocèse de Toulon, travaillent à promouvoir l’adoration perpétuelle dans les paroisses. 




« Ils ne se déplacent qu’à l’invitation d’un curé soutenu par ses paroissiens », explique Sœur Beata. 




Bien des prêtres ont l’adoration dans leur paroisse. Mais l’expérience montre qu’une adoration prolongée ne dure que si une vraie coopération entre prêtres et fidèles se met en place.

 Il s’agit alors de planifier les tours d’adoration en responsabilisant les adorateurs pour qu’ils se fassent remplacer en cas d’absence.

 L’adoration suppose la foi.

 « La façon de célébrer stimule la vénération des fidèles : en particulier le respect quand on repose le Saint-Sacrement, ou quand on donne la communion. A contrario, un transfert des saintes espèces fait avec désinvolture, des coupes non purifiées sur l’autel, un manque d’encouragement des gestes de respect, la flétrit », explique le Père Rède.




Ancienne libraire à Lisieux, Hélène Mongin se souvient : 

« Lorsque nous avons demandé une adoration à la basilique, beaucoup n’y étaient pas favorables pour une raison liée à sainte Thérèse : le cœur de la spiritualité carmélitaine est l’oraison, qui n’est pas le même mouvement intérieur que l’adoration. Ce n’est pas la même école de spiritualité ».




Des maladresses peuvent aussi empêcher la mise en place de l’adoration eucharistique. 




« Un prêtre qui clame qu’il a renouvelé toute sa paroisse grâce à elle, ou des veillées de prière trop basées sur l’émotion, cela a un côté recette magique », remarque une religieuse.

 Enfin, comme le signale le Père Rède, « la jalousie, l’esprit de division dans une paroisse, sont aussi des obstacles ». 

Bref, sans l’Esprit Saint, l’adoration est mort-née.

 Depuis quelques années, elle a finalement lieu dans sa paroisse de Lisieux le premier jeudi du mois. 

Hélène Mongin raconte : « L’ancien curé n’était pas du tout favorable. Le sacristain le lui a demandé, car il voulait remettre à l’honneur l’adoration de nuit pratiquée fidèlement par Louis Martin une fois par mois (2). J’y suis allée à mon tour, puis une famille. Retourné, le curé a dit : “Trois personnes qui m’en parlent, c’est l’Esprit  Saint  »







Bénédicte de Saint-Germain

(1) Auteur d’une thèse sur « les étapes du renouvellement de l’apostolat des laïcs en France depuis le concile Vatican II ».

(2) Le père de sainte Thérèse appartenait à l’Archiconfrérie de l’adoration nocturne du Très-Saint-Sacrement à Alençon.





Adorer en paroisse




Deux conseils du Père Florian Racine, fondateur des Missionnaires de la Très-Sainte-Eucharistie (1)




• Faut-il mettre en place l’adoration partielle ou perpétuelle ?




Trop souvent, nous manquons de foi et nous minimisons la réponse potentielle des paroissiens.

 Plus nous limitons le nombre d’heures où le Saint-Sacrement est exposé, plus nous limitons le nombre de personnes qui peuvent venir adorer. 




À l’inverse, en augmentant le nombre d’heures où le Saint-Sacrement est exposé, nous augmentons les opportunités pour les paroissiens de trouver une heure chaque semaine pour l’adoration.

 Pour cela, il ne faut pas se fixer d’objectif précis sur le nombre de jours et de nuits où le Saint-Sacrement sera exposé. Nous sommes toujours surpris du résultat, qui dépasse les prévisions et même les espérances.




Pourquoi adorer une heure par semaine ?



Après avoir donné son corps et son sang à manger et à boire, Jésus invite ses disciples à la prière :

 « Ne pouvez-vous pas veiller une heure avec moi ? » (Mc 14, 27). 




L’adoration eucharistique veut prolonger et intensifier ce qui a été célébré à la messe. 




Puisque notre participation à la messe est hebdomadaire, notre adoration est appelée à être aussi hebdomadaire. 




Il est plus facile de libérer une heure par semaine qu’une heure par mois dans notre emploi du temps.




 Aucun progrès spirituel n’est possible sans régularité ni fidélité dans la vertu de la prière. L’expérience montre que l’engagement à une heure fixe permet de persévérer dans les périodes d’aridité et de sécheresse spirituelles… 




Certains refusent de choisir une heure fixe, mais préfèrent venir « librement » selon leur bon vouloir. 

Mais ce désir est trompeur. L’amour pousse à l’engagement. Pour dépasser une adoration sentimentale (j’adore quand j’en ai envie) et passer à une adoration « en esprit et en vérité », une adoration en Église et pour l’Église, il faut s’engager !


https://www.famillechretienne.fr/vie-chretienne/aide-a-la-priere/l-adoration-en-france-d-une-flammeche-a-l-embrasement-163149
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Message par Véronique1 Jeu 14 Nov - 15:14

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Message par M8735 Jeu 14 Nov - 22:19

Trois papes pour un renouveau de l’adoration eucharistique


L’Adoration eucharistique : témoignage : il a broyé mes peurs et mes révoltes 91b8b510


ARTICLE | 30/07/2015 | Par Père Florian Racine, fondateur des Missionnaires de la Très Sainte-Eucharistie


Plus de cent paroisses ont organisé en France ces derniers mois une chaîne d’adoration prolongée jour et nuit ; cela sans compter les très nombreux lieux où le Saint-Sacrement est exposé chaque jour. Pourtant, il y a quelques décennies, l’adoration eucharistique ne faisait plus guère partie des habitudes pastorales. Que s’est-il passé ? Tout simplement, trois pontificats !


Le premier, saint Jean-Paul II a vivement encouragé la mise en place de l’adoration en paroisse. Son pontificat s’ouvrait en 1980 par une lettre sur le mystère du culte de la sainte eucharistie. 


Il y soulignait que « Jésus nous attend dans ce sacrement de l’amour. Ne mesurons pas notre temps pour aller Le rencontrer dans l’adoration, dans la contemplation pleine de foi pour réparer les grandes fautes et les grands défis du monde. Que notre adoration ne cesse jamais ». 


Au terme de son pontificat, dans son encyclique L’Église vit de l’eucharistie, il donne un témoignage poignant sur sa piété eucharistique :


 « Comment ne pas ressentir le besoin renouvelé de demeurer longuement, en conversation spirituelle, en adoration silencieuse, en attitude d’amour devant le Christ présent dans le Saint-Sacrement ? Bien des fois, j’ai fait cette expérience et j’en ai reçu force, consolation et soutien ! » (n° 25).


 Dans les veillées des Journées mondiales de la jeunesse, il tenait à ce qu’une place prépondérante soit réservée à l’adoration eucharistique.


Puis, Benoît XVI a magistralement répondu aux principales objections à la pratique de l’adoration du Saint-Sacrement. Il a rappelé que l’adoration eucharistique est « le remède le plus valable et radical contre les idolâtries d’hier et d’aujourd’hui. 


S’agenouiller devant l’eucharistie est une profession de liberté : celui qui s’incline devant Jésus ne peut et ne doit se prosterner devant aucun pouvoir terrestre, aussi fort soit-il » (homélie du 22 mai 2008).


 « Il est réconfortant de savoir que beaucoup de groupes de jeunes ont redécouvert la beauté de prier en adoration devant le Saint-Sacrement… Je prie afin que ce “printemps” eucharistique se répande toujours davantage dans toutes les paroisses » (audience du 17 novembre 2013). 


Pour Benoît XVI, les fruits principaux de l’adoration continue en paroisse sont les vocations religieuses et sacerdotales et la sanctification du peuple de Dieu.


Dans le même élan, le pape François a invité l’Église à l’adoration eucharistique pour demander le don de la paix dans le monde.


 Aussi dans son encyclique La Joie de l’Évangile insiste-t-il sur l’importance de l’adoration prolongée du Saint-Sacrement, en rappelant que l’Église ne peut vivre sans le poumon de la prière. 
Aussi, « pour que Jésus devienne le centre de notre vie, il est nécessaire de rester en sa présence, devant le tabernacle » (tweet du 20 décembre 2014).


En effet, l’adoration eucharistique n’est pas une piété personnelle ni une dévotion privée. C’est une prière aux dimensions du monde. La proximité avec le Christ dans l’adoration n’éloigne pas de nos contemporains mais elle élargit le cœur à leurs joies, leurs souffrances, leurs besoins. 


En discernant la présence du Christ sous les apparences du pain, nous recevons la grâce de reconnaître ce même Christ dans celui que Dieu nous donne d’aimer et de servir. Par l’adoration, je suis là au nom de ceux qui n’aiment pas, qui n’adorent pas, qui ne croient pas. 
Puisque le Christ intercède sans cesse auprès de Dieu (Hb 7, 24), venir adorer la sainte hostie, c’est entrer dans ce grand mouvement d’intercession du Fils vers le Père.


 Je présente au Père ceux qui ont le plus besoin de la miséricorde divine. Et je reçois le don de l’Esprit qui me sanctifie et fait de moi un témoin, un missionnaire.


Pour annoncer le Christ avec conviction, il faut Le connaître et L’aimer. 
L’évangélisation naît du contact personnel avec Jésus Christ : se laisser saisir par le Christ, se laisser évangéliser par celui que nous avons mission d’annoncer.


 L’adoration eucharistique n’est pas un « gadget spirituel » du moment, mais un chemin de renouvellement intérieur et de guérison. Elle transforme, convertit, évangélise, fortifie et vivifie la paroisse.


Père Florian Racine, fondateur des Missionnaires de la Très Sainte-Eucharistie

https://www.famillechretienne.fr/vie-chretienne/aide-a-la-priere/trois-papes-pour-un-renouveau-de-l-adoration-eucharistique-174017
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Message par M8735 Sam 16 Nov - 20:51

L’adoration : vous allez être transfigurés.


L’Adoration eucharistique : témoignage : il a broyé mes peurs et mes révoltes 9abe6310




La prière d’adoration est un face-à-face entre l’homme et son Créateur. Cette relation nous transforme, et le monde avec nous. Explications avec Sœur Delphine, qui fait partie du monastère de l’Adoration réparatrice.


Les fruits de l’adoration



  • Une transfiguration



« Dans l’adoration, il n’y a pas à faire ses preuves, explique Sœur Delphine. Jésus nous dit : “Laisse-toi aimer”, et comme je suis aimé tel que je suis, alors la grâce me transforme. »


Cette transformation s’opère imperceptiblement : non pas par un effort intellectuel ou une tension spirituelle, mais par osmose.


 À force de contempler le Christ, nous nous convertissons et entrons dans son regard sur ce qui nous entoure.


Dans l’adoration, nous sommes appelés à être transfigurés par la lumière du Christ. 


Saviez-vous d’ailleurs que le petit meuble sur lequel repose l’ostensoir est appelé « thabor », du nom de la montagne où Jésus apparut transfiguré ?


L’adoration n’est pas un luxe, mais une priorité. Benoît XVI



  • Aimer le Christ pour ceux qui ne l’aiment pas



Attention : comme le dit Sœur Delphine, « dans l’adoration, je ne suis pas seule ! Jésus à la chapelle n’est pas “monˮ Jésus : quand je l’adore, je le fais pour tout le corps de l’Église et pour toute l’humanité, y compris pour ceux qui ne l’aiment pas. »


Voilà pourquoi on peut qualifier l’adoration de « réparatrice » : elle « guérit » aussi le monde.


Jésus nous attend dans ce sacrement d’amour. Ne mesurons pas notre temps pour aller le rencontrer dans l’adoration, dans la contemplation pleine de foi et prête à réparer les grandes fautes et les grands délits du monde.[1] Jean-Paul II
 
La prière d’adoration, c’est quoi ?


Reconnaître notre Créateur et notre Sauveur


Devant la grandeur de Dieu, comment ne pas tomber à genoux ?


 L’adoration, c’est « la première attitude de l’homme qui se reconnaît créature devant son Créateur », dit le Catéchisme de l’Église catholique. « Adorer Dieu, c’est le reconnaître comme (…) le Créateur et le Sauveur, le Seigneur et le Maître de tout ce qui existe, l’amour infini et miséricordieux » (CEC 2628 et 2096).


Une des plus belles prières d’adoration est ainsi… le Magnificat de la Vierge Marie :


« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! 
Il s’est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse… »


Une contemplation amoureuse


La prière d’adoration est antérieure à l’adoration eucharistique, qui n’apparaît qu’au XIIIe siècle, lorsque s’approfondit la foi en la Présence réelle.


Or l’Eucharistie, c’est « le Christ tout entier » (CEC 1374) qui, sous les humbles apparences du pain, se donne à voir, à nous qui avons tant besoin de signes : la prière d’adoration se fait donc par excellence devant notre Seigneur réellement présent.


L’adoration eucharistique permet d’entrer dans l’adoration parfaite et première du Christ pour son Père. 


Elle nous donne le temps – les quelques secondes de l’élévation à la messe étant courtes ! – d’entrer dans une contemplation amoureuse.


On se souvient de cette réponse d’un paysan au Curé d’Ars qui lui demandait : « Que dites-vous au Seigneur, durant l’adoration ? – Je ne lui dis rien. Je l’avise et il m’avise. » C’est-à-dire : je le regarde et il me regarde. Cela suffit.


Lorsque nous sommes devant le Saint-Sacrement, (…) ouvrons notre cœur, le Bon Dieu ouvrira le sien ; nous irons à lui, il viendra à nous, l’un pour demander et l’autre pour recevoir. Ce sera comme un souffle de l’un à l’autre. Le Curé d’Ars


Comment adorer Jésus dans l’Eucharistie ?


La prière d’adoration est un peu exigeante. 


Plus facile de dérouler des litanies de demandes que d’exalter la grandeur de Dieu et de s’oublier soi-même, pendant ne serait-ce que cinq minutes ! 


Et si nous pouvons être transportés un moment par la beauté d’une adoration eucharistique, rapidement, nous trouvons que « ça ne bouge pas beaucoup »…


Sœur Delphine fait partie d’une communauté centrée sur l’adoration. Elle nous donne ses « trucs » pour vivre (et durer) dans l’adoration eucharistique.


1. Choisir une plage de temps régulier


« Pour que l’adoration introduise dans une véritable amitié avec Jésus, il faut être régulier. On peut commencer par une demi-heure tous les 15 jours, par exemple.


Il faut choisir un moment de qualité, où l’on peut être vraiment disponible, comme pour un ami. »


2. Saluer le Seigneur


« Vous voyez l’hostie en entrant dans l’église. La première chose à faire, c’est de reconnaître la Présence, de sortir de votre “moi”. C’est du pain que vous voyez, mais pourtant, vous arrivez auprès de Jésus ! Vous faites donc un signe intérieur et extérieur d’adoration – signe de croix, génuflexion… – avec une prière personnelle comme “Mon Seigneur et mon Dieu”. »


 3. Choisir une bonne position


« Il faut une position dans laquelle le corps puisse être un canal et non un obstacle à la prière. Ne vous mettez pas à genoux trop longtemps si c’est douloureux. »


 4. Adorer


« Jésus vous attire à lui, alors remerciez-le.


Puis demandez l’aide de l’Esprit Saint. Il ne s’agit pas de composer une belle prière, mais de dire simplement : 
“Seigneur, donne-moi ton Esprit pour le temps que j’ai à t’offrir.”


Vient alors le temps du silence, du recueillement. Il est bon d’y faire résonner la Parole de Dieu.


La fondatrice des Sœurs de l’Adoration réparatrice, Mère Marie-Thérèse Dubouché, disait : “Si vous ne lisez pas l’Évangile, vous rendez Dieu muet !” 


Vous pouvez le faire avec les lectures du jour ou avec un verset de l’Écriture qui vous fait du bien : “Tu as du prix à mes yeux et je t’aime” (Isaïe 43, 4), “Aujourd’hui, il faut que je demeure chez toi” (Luc 19, 5)… »


 5. Et si l’on a des distractions ?


« Quand on se met en silence, mille et une pensées viennent à l’esprit : une dispute avec son conjoint, un dossier qui vous inquiète… 
Si vous luttez contre cette distraction, elle ne va pas vous quitter ! 


Alors, transformez-la en prière et déposez-la devant l’autel. Ceci fait, viendra plus facilement le silence de l’adoration. »


6. Et si l’on s’ennuie, que l’on ne sent rien ?


« Il est normal de regarder dix-huit fois sa montre et de se dire : “Ce n’est pas possible ! Ça ne fait pas seulement cinq minutes que je suis là !”
Mais, malgré cette difficulté, il est très important de donner le temps décidé. Il y a ici un vrai combat spirituel.


Un petit conseil : quand vous promettez 30 minutes à Jésus, donnez-lui en 31. Lui donner une minute de plus, c’est écraser la tentation de ne pas avoir besoin de Dieu. Cette minute de plus, c’est la gratuité de l’amour ; le truc ridicule avec lequel Dieu peut faire beaucoup. »


7. Prendre le temps de l’au-revoir


« Comme avec un ami, ne partez pas comme une fusée. Prenez le temps de lui dire au revoir. »


Paroles de feu


« Quand je suis auprès du tabernacle, je ne sais dire qu’une seule chose à Notre Seigneur : 
“Mon Dieu, vous savez que je vous aime”. » Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, Lt 152


« Le temps que vous passez avec Jésus au Saint-Sacrement est le meilleur temps que vous puissiez passer sur Terre. Chaque instant passé avec Jésus approfondira votre union avec lui, rendra votre âme immortelle plus glorieuse et plus belle au Ciel et contribuera à apporter une paix éternelle sur Terre. » Mère Teresa



« Vous êtes, mon Seigneur Jésus, dans la sainte Eucharistie, vous êtes là, à un mètre de moi dans ce tabernacle ! Votre corps, votre âme, votre humanité, votre divinité, votre être tout entier est là, dans sa double nature (…) ! » Bienheureux Charles de Foucauld


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Message par M8735 Dim 17 Nov - 21:29

Témoignages d’Adoration eucharistique de Venite Adoremus: festival d’adoration eucharistique en Belgique.Adore
Vidéo de 6’42.



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Message par M8735 Mar 19 Nov - 16:32

Témoignages de conversion: devant l’hostie, j’ai compris que c’était Lui que je cherchais 


« Je suis issue d’une famille anticléricale et mon enfance a été bercée par des propos méprisants sur l’Église. Des “abrutis par les curés” aux “grenouilles de bénitiers”, j’avais une vision de l’Église assez négative, c’est le moins que l’on puisse dire !


En dépit d’un climat anticlérical, j’étais curieuse


Pourtant, dès mon plus jeune âge, j’avais une curiosité assez timide envers cet homme accroché à une croix. Lorsque le prêtre du village est venu un soir pour savoir si mes sœurs aînées voulaient aller au catéchisme, ma mère nous a fait un court abrégé de caté : 


“Marie est tombée enceinte sans l’intervention d’un homme…” Mes sœurs ont alors crié à l’imposture et ont refusé de se rendre dans un lieu où l’on racontait de telles bêtises. En refusant, elles m’avaient fermé la voie. Je devais renoncer à ma curiosité.


Cependant, j’ai “amassé” des petits trésors qui appartenaient à ma mère : chapelet, cadre de sainte Bernadette, crucifix… et j’ai même obtenu le droit de lire une Bible pour enfants. 


J’aimais l’histoire des chrétiens, mais mon éducation faisait que je n’aimais pas les personnes qui composaient l’Église, ces personnes que j’avais découvertes au cours de mes leçons d’histoire ou que je réduisais à la caricature à l’aide de mes œillères “populistes”.


J’avais un manque en moi


Et puis le temps a passé ; pendant mes études d’histoire de l’art, j’ai étudié des églises, des vitraux, des scènes bibliques, mais je cherchais toujours. 
Je ne savais pas quoi, je savais juste que j’avais un manque en moi, comme un vide au creux de l’estomac que j’attribuais à l’absence d’amour maternel.


Ensuite, j’ai rencontré celui qui allait devenir mon mari : Jean-Christophe. Il était croyant, mais la vie avait fait qu’il ne pratiquait plus. Pourtant, il tenait absolument à se marier à l’église car pour lui, le mariage n’avait aucune valeur s’il était uniquement civil.


 Alors, pour lui faire plaisir, lors d’un week-end, nous avons suivi une préparation au mariage animée par un diacre et sa femme : Jean-François et Fabienne K.. Je me suis cru dans la quatrième dimension ! De quoi parlaient-ils ? Je n’avais pas besoin de croire en leur Dieu pour pouvoir parler à mon mari. Je n’avais qu’une hâte : partir loin de cet endroit où j’étais mal à l’aise.


Le jour de notre mariage


Le jour dit, j’ai enfilé ma robe blanche (ça, c’était pas mal !) et le prêtre nous a accueillis en nous disant : “Vous êtes rayonnants”. 
Cette simple phrase est la seule chose qui soit restée intacte en moi tout au long de ces années, comme un arrêt sur image opposé au tourbillon de cette folle journée.


Les années ont passé et le moment est venu d’inscrire notre aînée Charlotte au catéchisme. Jean-Christophe y tenait et, moi, je ne voulais pas, assurant qu’il fallait laisser à ma fille la liberté de faire le choix plus tard ! 
Mon mari me dit alors : “Mais comment veux-tu qu’elle ait le choix si tu ne lui donnes pas l’occasion de connaître Jésus ?” Force m’est d’avouer qu’il n’avait pas tort… Et Charlotte commença donc la catéchèse. 
Jean-Christophe commença à amener Charlotte à la messe de temps en temps et surtout à être sollicité, en tant que musicien, pour animer les messes des familles.


Du catéchisme de notre fille à la messe


“Tu n’as qu’à venir chanter un chant pendant la messe, tu peux bien faire cela pour ta fille !”, me lança-t-il un jour sournoisement.


Devant l’insistance de mon mari et de ma fille, je ne pouvais que céder, mais le jour J, me voilà aphone… “Ouf sauvée !”, me dis-je. Une fois, deux fois, je réussis à me défiler, mais à la troisième, je me vis contrainte d’assister à la messe. Pas si terrible !


Et puis, un soir d’entrée en Avent, nous animions la messe avec mon mari et d’autres musiciens quand arrive le moment de la communion. D’habitude, quand la personne me tendait une hostie et que, voyant mes mains qui ne venaient pas vers elle, je recevais un regard plein de reproches et d’incompréhension (enfin, c’est ce que je ressentais). 


Ce soir-là, c’est Jean-François Kieffer qui s’approchait pour donner la communion aux musiciens et tout à coup, j’ai eu envie de tendre les mains, de faire partie de cette famille qui m’acceptait comme j’étais et qui me semblait plus proche que ma famille de sang. 


Et puis, j’ai senti une vague d’amour m’envahir du haut en bas, me remplir de joie à en déborder. Je me sentais tellement remplie de chaleur et de bienveillance que j’en ai pleuré, mais de joie !


Dieu était venu me chercher, moi qui l’avait rejeté


Les mots paraissent fades par rapport à ce que j’ai ressenti alors, mais à chaque fois que je parle de cette grâce que j’ai reçue, j’en ai les larmes aux yeux. 


Dieu était venu me chercher, moi la pécheresse, celle qui l’avait critiqué, qui l’avait rejeté tant de fois. Et tout à coup, j’ai compris que c’était lui que je cherchais pendant toutes ces années où j’errais dans les sphères parapsychologiques (tarot, astrologie, médiums…).


 Le vide que j’avais en moi jusqu’alors était empli et à ce moment, une lumière a éclairé mon cœur et j’ai cru…


Je suis tombée en amour


Il y a six ans, j’ai pu communier pour la première fois pendant la vigile pascale. Et pour affirmer ma foi, j’ai reçu le sacrement de confirmation il y a deux ans. 


Depuis ce jour, je n’ai pratiquement jamais manqué une messe dominicale, c’est un besoin vital pour moi, pour mon équilibre spirituel. La liturgie m’apaise et l’eucharistie me donne l’envie de continuer à vivre dans le Christ. De plus, ma foi naissante a réveillé la foi en sommeil de mon mari qui a retrouvé le goût de la liturgie et, grâce à cela, nous vivons notre foi ensemble.


Je chemine toujours et je pense que je cheminerai toute ma vie, car je n’ai de cesse d’être meilleure chaque jour avec mon prochain, même si cela n’est pas facile tous les jours. 


J’ai douté certaines fois, de moi, des autres, mais je n’ai jamais douté de ma foi ; elle a été et restera toujours le roc de ma vie, ma bouée de sauvetage dans les moments difficiles et mon point d’horizon dans ma vie quotidienne.


Jésus est venu me chercher un jour et je suis tombée en amour devant lui, et chaque eucharistie ravive l’étincelle qu’il a posée en moi et qui ne s’éteindra jamais. »




https://www.famillechretienne.fr/foi-chretienne/temoignages/temoignages-de-conversion-devant-l-hostie-j-ai-compris-que-c-etait-lui-que-je-cherchais-17973 


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Message par M8735 Jeu 21 Nov - 12:40

 L'adoration a changé ma vie 


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Le Père Jean-Philibert, 54 ans, curé d'Avignon-centre, raconte comment Dieu l'a « repêché » alors qu'il allait abandonner son ministère.




Comment avez-vous découvert l'adoration eucharistique ?


Père Jean-Philibert – J'ai été ordonné en 1977, dans l'enthousiasme, mais je ne savais pas vraiment pourquoi j'étais prêtre. 
Passé la lune de miel des trois premières années, j'ai éprouvé de plus en plus de doutes sur mon ministère. 
J'avais de moins en moins le moral, et l'impression de gérer un cimetière. La communauté ressemblait à un géant endormi dans un coma profond. 
Raison de plus pour garder la musique – je suis musicien de formation (piano-synthé) – afin de ne pas sombrer dans la déprime !


Je partageais donc ma vie entre le ministère et les concerts avec un orchestre professionnel. Mais c'était un cercle vicieux... 
Un jour, un confrère me dit : « Moi, j'ai 60 ans, je tiens encore cinq ans, après je me barre ! Je prends ma retraite, j'ai assez donné ». Au moment de nous quitter, il ajoute : « Allez, laisse tomber, le système est foutu, le bateau coule...»


En fait, c'était moi qui coulais. J'étais prêt à abandonner, écartelé entre mes deux maîtres : Dieu et la musique. C'est sûr, il y en avait un de trop. On ne peut pas être prêtre à mi-temps.
Je suis allé voir l'évêque et je lui ai rendu mon « tablier » : j'ai démissionné de tous mes engagements. Je me suis retrouvé avec un vide énorme dans ma vie, que ne remplissait même plus la musique. J'étais désespéré !


Qu'est-ce qui vous a sauvé ?


En juin 1993, j'allais abandonner totalement le ministère, lorsqu'un confrère m'a invité à aller à Milan, à la paroisse Sant'Eustorgio, où se tient chaque année un colloque sur les Cellules paroissiales d'évangélisation lancées par le curé, Don Pigi.


Je n'avais rien à perdre, c'était ma dernière chance. Or là, j'ai reçu une formidable grâce de conversion et de réconciliation, avec beaucoup de larmes à la clé, des larmes qui lavent une vie, des larmes qui ouvrent les vannes à l'Esprit Saint. 
J'ai vu une paroisse vivante, des prêtres et des laïcs heureux, des liturgies bouleversantes d'allégresse... Et j'ai compris que la vitalité d'une paroisse tenait à son enthousiasme pour l'évangélisation soutenue par la prière d'adoration.


Vous êtes revenu à Avignon sur un petit nuage ?


Mes paroissiens n'en croyaient pas leurs yeux : j'étais parti en pleine déprime et je rentrais remonté à bloc. 
J'ai redécouvert le goût de la prière et celui de célébrer l'Eucharistie. J'ai réouvert l'église – elle était toujours fermée en dehors des messes –, c'était une révolution ! 


Combien de fois étais-je arrivé le dimanche matin comme un zombie, après une nuit blanche, pour célébrer la messe en vitesse avant d'aller me coucher ? Combien de fois mes paroissiens avaient-ils lu sur la porte de l'église : « Pas de messe aujourd'hui », car j'avais un concert à trois cents kilomètres ?


Puis, j'ai lancé une journée d'adoration chaque premier vendredi du mois. Le Seigneur étant redevenu le centre de ma vie, il fallait aussi qu'Il soit le cœur de la paroisse. 
A ma grande surprise, des foules sont venues ! Ça m'a d'autant plus touché que je ne savais pas ce qu'était l'adoration !
Les fruits ne se sont pas fait attendre : ferveur, engagement, service, communion fraternelle, etc. Ce fut un encouragement à instituer l'adoration quotidienne de 7 h du matin à 7 h du soir.


Vous étiez pionniers à l'époque ?


Oui... et on a morflé ! On nous a regardés comme des cinglés – au mieux – ou de dangereux rétrogrades. J'ai entendu le vicaire épiscopal dire : « Une pastorale basée sur l'adoration est une pastorale vouée à l'échec ».


La situation a changé aujourd'hui ?


Oui. Ce même vicaire est aujourd'hui curé... et il a mis en place un temps d'adoration dans sa paroisse. Il y avait chez beaucoup de prêtres de cette génération la crainte d'un acte de piété individualiste et stérilisant l'engagement.
 Jean-Paul II a incontestablement bousculé nombre d'idées reçues sur le sujet, il a inlassablement rappelé les vertus de l'adoration eucharistique, dont il était un fervent « pratiquant ».


On a du mal à croire que l'adoration vous était inconnue.


Oui et non. Oui au sens où je ne fais pas partie d'une génération « spirituelle » habituée à cela. Je n'ai jamais entendu ce mot au séminaire. En quinze ans de ministère, je n'avais jamais prié – ne fût-ce qu'une heure – devant le Saint-Sacrement.


Non, au sens où j'ai reçu plusieurs signes m'ouvrant à cette vénération de la Présence réelle du Christ. En 1974, je suis allé visiter mon directeur spirituel à l'abbaye de Tibhirine, en Algérie. 


Tant qu'à être bloqué là-bas, autant en profiter pour faire une retraite, me suis-je dit. Et lorsqu'il m'a proposé de me confesser, je n'ai pas osé refuser. Comme pénitence, il m'a donné « une heure d'adoration ».


Une heure ! C'était pour moi un siècle. Je suis allé m'agenouiller devant le tabernacle... et j'y suis resté deux heures, accroupi sur les talons, dans un état étrange de béatitude, comme si un drap très doux m'enveloppait. C'est mon confesseur, inquiet de mon absence, qui est venu me « réveiller ». J'étais dans la joie et l'action de grâce.


Ça n'a pas duré ?


Quelques mois plus tard, en visitant le Foyer de Charité de Rochefort-du-Gard, je découvre l'Eucharistie exposée dans la chapelle. 


Or l'hostie m'est apparue auréolée d'un halo lumineux très intense, qui ne pouvait s'expliquer par un éclairage. 
Cela m'a troublé. J'ai demandé à Dieu : « Si ce que j'ai vu est vrai, donne-moi un signe ». 


Le dimanche suivant, après la cérémonie des premières communions, un enfant m'offre une image. J'en choisis une au hasard, et je lis le texte suivant : « Que l'Esprit Saint vous garde fidèle aux leçons de l'hostie ». Je m'exclame : « ça alors ! » Le signe m'était donné...


Vous avez pourtant continué votre vie de prêtre à mi-temps ?


Oui. Je n'en étais pas encore à mettre l'adoration dans ma vie. Il a fallu que je m'effondre pour que, l'Esprit aidant, j'accepte de mettre le Seigneur au cœur de mon existence.


L'adoration m'a recentré sur mon ministère.
 Comme le Christ creuse le cœur de ses priants, cela les conduit à un désir de conversion. Les gens sont venus me voir pour me demander ce qu'on ne peut demander qu'à un prêtre. 


Moi qui n'avais quasiment jamais pratiqué le sacrement de réconciliation, je me suis retrouvé à confesser plus de quatre heures par jour, plus deux heures d'adoration quotidienne ! 


J'ai redécouvert jusqu'où pouvait aller la grâce du Seigneur dans le pardon donné. Car lorsqu'on se réoriente dans le ministère, les charismes sont donnés.


 J'ai constaté que l'adoration amenait l'évangélisation, et que l'évangélisation amenait les vocations.


Adorer pour vous, c'est... ?


« Contempler le visage du Christ », selon la belle formule de Jean-Paul II, et se laisser contempler par Lui. Se reposer sur la poitrine du Seigneur, comme saint Jean pendant la Cène : il n'y a pas forcément grand-chose à dire mais on se laisse regarder, on se laisse consoler.


Avez-vous une méthode ?


Surtout pas ! C'est un apprentissage du « être là, avec Lui ». On peut commencer par dix minutes, en priant ainsi : « Viens dans ma vie, Seigneur. Je T'ouvre les portes de mon cœur comme les portes de ce tabernacle ». 
Puis on lit un passage de l'Evangile du jour pour nourrir la méditation. Il est fort probable que vous ne verrez pas le temps passer et que la durée de votre adoration va s'allonger...


Où en êtes-vous avec la musique ?


Je pensais autrefois : « Le jour où tu lâcheras le synthé, tu tomberas en dépression ».
 Or j'ai abandonné la musique sans déprime, au terme d'une désensibilisation que j'attribue à l'adoration, qui est comme un « Kärcher de grâces ».


 Je me souviens de mon dernier concert : il a duré quatre heures, j'ai pleuré pendant quatre heures. Puis ce fut fini. Saint Paul avait été fou dans le judaïsme, moi j'ai été fou dans la musique. 


J'ai eu mon chemin de Damas. Il m'arrive de jouer, pour faire plaisir, mais ça n'est plus le cœur de ma vie. J'ai choisi ma priorité : le Christ. Je ne l'ai jamais regretté.

https://www.famillechretienne.fr/foi-chretienne/temoignages/l-adoration-a-change-ma-vie-38268  
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Message par Maud Jeu 21 Nov - 16:23

Merci @Marylin pour ce très beau témoignage du  Père Jean-Philibert    sunny  

Qu'il est doux et vivifiant ce  face à face et coeur à coeur avec Jésus  Prie

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Gloire à toi Seigneu


_________________
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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Message par M8735 Jeu 21 Nov - 18:03

@Maud: oui, Very Happy l’adoration change tout et nous change. cheers 
Je cite @tous artisans de paix car j’ai bien aimé son image:

« Quelqu'un disait que c'est comme quand on se met dehors, en plein soleil.

On n'a rien à faire: il suffit de se mettre en présence du soleil, c'est tout. Et petit à petit, à force de rester en plein soleil, notre peau bronze, elle change de couleur.


C'est la même chose avec l'adoration eucharistique: on n'a rien de spécial à faire; il suffit de se tenir en présence du Seigneur et de le laisser nous changer. »


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Message par M8735 Jeu 9 Jan - 19:53

[Il est vivant] Il a broyé mes peurs et ma révolte - témoignage - Communauté de l'Emmanuel

Si les miracles eucharistiques nous manifestent la présence de Jésus vivant dans l’hostie, les témoignages de vies changés sont la preuve que ces miracles sont appelés à devenir une expérience personnelle. Voici l’histoire de Sœur Marie qui l’a vécu. Un témoignage extrait du dernier numéro d’Il est Vivant.

Eucharistie – Le miracle permanent – IEV n°341



Sœur Marie
Il a broyé mes peurs et ma révolte



Une rencontre de Jésus vivant dans l’Eucharistie, qui change toute une vie. Sœur Marie nous raconte son expérience alors qu’elle n’avait que 16 ans.



L’Adoration eucharistique : témoignage : il a broyé mes peurs et mes révoltes 6226bb10


Lorsque j’avais 16 ans, l’eucharistie a changé ma vie. J’ai grandi en connaissant Jésus présent dans l’eucharistie. Ce qui me frappait le plus, enfant, était l’exposition du Saint Sacrement toute la journée, dans la prairie, lors des sessions d’été à Paray-le-Monial où nous nous rendions chaque année en famille. Ma première communion a aussi été un moment extrêmement fort. Pourtant dès l’âge de 12 ans, j’ai délaissé la foi de mon enfance. Les doutes m’ont assaillie, puis la révolte, ma famille ayant vécu deux très grosses épreuves. À l’âge de 15 ans, j’ai même déclaré à mes parents ne plus vouloir aller à la messe ; s’ils me forçaient, à l’âge de 18 ans, je me détournerai complètement de Dieu !




Ils m’ont alors fixé un engagement : aller au moins à Paray l’été, ce que j’ai fait. Chaque fois j’étais soutenue par la ferveur, l’esprit de louange et d’adoration, et je revenais chez moi pleine de belles résolutions. 


Pourtant cela finissait par retomber. L’été de mes 16 ans, alors que je restais en marge des temps de prière lors de la session, une animatrice m’a encouragée à la suivre pour la veillée d’adoration des 15-17 ans à la chapelle saint Jean. C’était pour moi hors de question. 


En revanche, je voulais bien faire un bout de chemin avec elle jusque-là, car j’avais besoin de parler et lui ai confié toute mon histoire, mes doutes, mes révoltes. Elle m’a alors demandé d’entrer dans la chapelle, seulement quelques minutes, pour confier cela à Jésus. 


J’y suis allée à contrecœur, mais il s’est immédiatement passé quelque chose d’inattendu, difficile à décrire par de pauvres mots humains : 


alors qu’il y avait beaucoup de jeunes entre le Saint Sacrement et moi (j’étais restée dans l’entrée de la chapelle), toute distance semblait brutalement abolie, il n’y avait plus que lui. 


Je n’entendais les chants qu’en sourdine, je ne voyais plus le monde autour de moi, je ne sentais que l’amour de Jésus fixé sur moi. Je me suis effondrée à genoux, en larmes, comprenant en un instant combien j’étais aimée et attendue.



Physiquement, j’ai eu la sensation de passer sous un rouleau compresseur : celui de son amour qui broyait mes peurs, mes pleurs, mon déni de lui. Je n’ai eu ni voix ni apparition, mais j’ai su que dans cette hostie, il y avait son cœur brûlant d’amour, et aussitôt m’est revenue à l’esprit cette parole qu’il avait adressée à sainte Marguerite Marie : 


« Mon cœur est si passionné d’amour pour les hommes, et pour toi en particulier. »

J’ai fait mien ce message. Aujourd’hui, devenue moniale contemplative, j’essaie de vivre dans l’amour de l’eucharistie et de la Parole de Dieu, et de le porter aux autres par mes pauvres prières. 



Les épreuves n’ont pourtant pas manqué dans ma vie, même après mes 16 ans, mais comme l’a dit Jésus « rien n’est impossible à Dieu. Si tu crois, tu verras la puissance de mon Cœur. » 


Revenue à Paray cet été, j’ai été particulièrement touchée par ceci lors d’une homélie : 
« communiez aujourd’hui comme si c’était la première fois, la dernière fois, l’unique fois. »
« Mon cœur est si passionné d’amour pour les hommes et pour toi en particulier »


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Message par Madeleine Ven 10 Jan - 19:28

WoW Marylin, quel beau témoignage que celui de cette Soeur Marie.! En effet, rien n'est impossible à Dieu et Il a sans doute mille manières de venir nous chercher et de nous dire qu'Il est Vivant. Merci beaucoup pour ce post Marylin.
  J,aurais une question pour toi: Peux-tu me dire si la revue dont tu parles  "Il est Vivant"  se vend seulement en France ou si elle existe aussi au Québec ?  Le Titre de cette revue me parle beaucoup et j'irais la chercher sûrement. Merci à l'avance pour ta réponse Marylin et bonne fin de journée. Fraternellement.



                                                                 Jésus Christ Jésus Christ


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Message par M8735 Ven 10 Jan - 19:37

@Madeleine: je regarderai car je me demandais si je n’allais pas m’abonner . Very Happy Tout dépend si on a accès après aux articles numériques.
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Message par Madeleine Ven 10 Jan - 19:43

Marylin, Merci beaucoup de t'informer pour cette revue et Merci de ta réponse rapide d'aujourd'hui. J'attends donc ta réponse, mais prend le temps qu'il te faut, pas de pression de ma part. Union de prière.


                                                        flower flower


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Message par M8735 Ven 10 Jan - 20:25

Alors, j’ai trouvé ceci avec les diverses possibilités d’abonnement pour la France et les DOM-TOM.
Et tout en bas sur la même page écrit en tout petit: 
Pour vous abonner de l’étranger, merci d’effectuer un virement bancaire.
Identification internationale (IBAN) - FR76 3000 3033 8300 0200 

http://www.ilestvivant.com/wp-content/uploads/2018/10/bulletin-site2018-sepa-light.pdf

Sinon, si tu veux , j’appellerai la semaine prochaine pour en savoir plus .
De toutes façons, j’appellerai car je ne sais pas trop ce qu’ils entendent par box et big  box. Very Happy  
Sinon : Adresse mail: abo@ilestvivant.com
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Message par M8735 Ven 10 Jan - 20:36

@tous artisans de paix vient de m’envoyer ce lien où tu peux acheter les numéros passés et présents au détail.

https://www.librairie-emmanuel.fr/il-est-vivant-a-l-unite-c-399
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