Bonjour à tous,
Je me suis rendue compte que c'était la fête de sainte Agnès tantôt et c'est une sainte que j'ai toujours beaucoup aimée depuis que j'ai découvert son existence dans Maria Valtorta. Comme Cécile et Valérien, on a une superbe leçon de courage et de foi, alors je vous le mets humblement ici.
A la base, je comptais simplement faire un post dans "Le saint du jour", mais ça aurait été trop long...
J'espère que vous apprécierez cette lecture ^^
Fraternellement,
Anayel
Il est certain qu'il y eut à Rome vers cette date, une fillette de treize ans qui mourut volontairement pour la foi en Jésus-Christ. La nouvelle s'en répandit très vite chez les chrétiens de l'Empire. On s'indigna de la cruauté des bourreaux, on s'apitoya sur la jeune victime, dont le nom se perdit au fur et mesure que la distance était lointaine de Rome. Et comme on ne savait pas exactement son nom, elle est devenue Agnès(*). Sainte Agnès de Rome, mosaïque Elle devint un personnage légendaire, chacun imaginant le comment de sa mort. En Occident, on transmit la tradition qu'elle eut la tête coupée; en Orient, on dit qu'elle aurait été enfermée dans un lupanar où personne n'osa la toucher avant d'être brûlée vive. Quoi qu'il en soit des détails de son martyre, gardons présent à notre mémoire comme un exemple, ce fait historique qu'une jeune romaine de treize ans n'hésita pas à sacrifier la vie terrestre qui s'ouvrait à elle, pour se donner à la vie du Dieu qu'elle adorait. Saint Ambroise, évêque de Milan, dira d'elle qu'elle sût donner au Christ un double témoignage : celui de sa chasteté et celui de sa foi. (de virginitate. II. 5 à 9)
Source : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/471/Sainte-Agnes-de-Rome.html
Le 13 janvier
Jésus dit:
« Il est dit: Dieu "qui avait aimé les siens qui sont dans le monde, les aima jusqu’à l’extrême."(*18) Mes plus vrais disciples ne diffèrent pas et n’ont jamais différé de leur Dieu. A son exemple et pour sa gloire, ils ont fait preuve, envers lui et envers les hommes, d’un amour sans mesure qui va jusqu’à la mort.
Je t’ai déjà dit (*19) que la mort d’Agnès comme celle de Thérèse porte un seul et même nom : amour. Même si l’épée ou la maladie est la cause apparente de la mort de ces créatures, qui surent aimer avec cet "infini" relatif de la créature (je m’exprime de cette manière pour ceux qui trouvent toujours à chicaner) qui est la copie édulcorée de l’infini parfait de Dieu, l’amour en est l’agent unique et véritable.
Un seul mot pourrait servir d’épigraphe à ces "saints", celui que l’on dit à mon sujet : "Dilexit", il a aimé. La petite Agnès et la jeune Cécile ont aimé, le groupe des enfants de Sinforosa a aimé, le tribun Sébastien a aimé, le diacre Laurent a aimé, l’esclave Julie a aimé, l’enseignant Cassien a aimé, le charpentier Rufus a aimé, le pape Lin a aimé ; le pur parterre des vierges, la tendre prairie des enfants, la douce armée des mères, celle, virile, des pères, la cohorte de fer des soldats, la procession sacerdotale des évêques, des papes, des prêtres, des diacres, l’humble foule des esclaves deux fois sauvés, tous ont aimé.
La cour de pourpre qui m’a confessé en dépit des tourments m’a aimé. A des époques plus douces, ils m’ont tous aimé : la multitude des consacrés dans les couvents et les monastères, les vierges de tous les couvents et les héros du monde qui surent, tout en vivant dans le monde, faire de l’amour une clôture spirituelle pour vivre uniquement en aimant le Seigneur, pour le Seigneur et pour les hommes à travers le Seigneur.
Il a aimé. Ce petit mot est plus grand que l’univers tout entier, car il a beau être bref, il n’en renferme pas moins la force de Dieu la plus grande, la caractéristique de Dieu la plus spécifique, la puissance de Dieu la plus prééminente ; le simple son de ce mot, prononcé surnaturellement pour définir une vie, emplit la création et fait tressaillir l’humanité d’admiration et le ciel de joie. Il est la clé, le secret, qui ouvre et explique la résistance, la générosité, la force, l’héroïsme de tant de créatures qui, d’après leur âge, leurs conditions de famille ou leur position, paraissaient les moins aptes à faire preuve d’une telle perfection héroïque. Effectivement, si encore l’on n’est pas trop surpris que Sébastien, Alexandre, Marius et Spéditus aient pu savoir défier la mort pour le Christ tout comme ils l’avaient fait pour César, on est abasourdi de ce que des femmes à peine sorties de l’enfance, comme Agnès, ou des mères aimantes aient su se déposséder de leur vie dans les supplices et, comme première torture, accepter de s’arracher à l’étreinte de leurs parents et enfants par amour pour moi.
Mais, à cette générosité humaine et surhumaine du martyre d’amour correspond la générosité divine du Dieu d’amour. C’est moi qui donne leur force à mes héros comme à toutes les victimes du martyre certes non sanglant, mais long et non moins héroïque. Je me fais force en eux. C’est moi qui remplis de force la brebis Agnès comme le vieillard chancelant, la jeune mère comme le soldat, le maître comme l’esclave, et puis, au fil des siècles, la moniale comme l’homme d’Etat qui meurt pour sa foi, la victime ignorée comme le chef spirituel.
Ne cherchez pas au fond de leur cœur et sur leurs lèvres d’autre perle et d’autre saveur que celle-ci: "Jésus." Moi, Jésus, je suis là où la sainteté rayonne et où la charité se communique. »
Il est minuit. A peine Jésus a-t-il terminé de me dicter ce passage que je repense à ma vision de ce soir.
La phrase: « Dieu qui avait aimé les siens qui sont dans le monde, les aima jusqu’à l’extrême» a résonné dans mon cœur depuis ce matin, à telle enseigne que j’ai feuilleté tout le Nouveau Testament pour essayer de la trouver. Mais je n’y suis pas parvenue. Soit elle m’a échappé, soit elle ne se trouve pas là.
Comme je n’y voyais presque plus, je me suis résignée à abandonner ma recherche, sûre que Jésus allait me parler sur ce thème. Et je ne me suis pas trompée. Mais, avant de le faire, mon Seigneur m’a accordé une douce vision et c’est avec elle au cœur que je me suis abandonnée à mon habituel... repos, pour la retrouver ensuite, aussi fraîche qu’au premier instant, à mon retour parmi les vivants.
Je me suis rendue compte que c'était la fête de sainte Agnès tantôt et c'est une sainte que j'ai toujours beaucoup aimée depuis que j'ai découvert son existence dans Maria Valtorta. Comme Cécile et Valérien, on a une superbe leçon de courage et de foi, alors je vous le mets humblement ici.
A la base, je comptais simplement faire un post dans "Le saint du jour", mais ça aurait été trop long...
J'espère que vous apprécierez cette lecture ^^
Fraternellement,
Anayel
Sainte Agnès de Rome
Martyre ( v. 304)
Il est certain qu'il y eut à Rome vers cette date, une fillette de treize ans qui mourut volontairement pour la foi en Jésus-Christ. La nouvelle s'en répandit très vite chez les chrétiens de l'Empire. On s'indigna de la cruauté des bourreaux, on s'apitoya sur la jeune victime, dont le nom se perdit au fur et mesure que la distance était lointaine de Rome. Et comme on ne savait pas exactement son nom, elle est devenue Agnès(*). Sainte Agnès de Rome, mosaïque Elle devint un personnage légendaire, chacun imaginant le comment de sa mort. En Occident, on transmit la tradition qu'elle eut la tête coupée; en Orient, on dit qu'elle aurait été enfermée dans un lupanar où personne n'osa la toucher avant d'être brûlée vive. Quoi qu'il en soit des détails de son martyre, gardons présent à notre mémoire comme un exemple, ce fait historique qu'une jeune romaine de treize ans n'hésita pas à sacrifier la vie terrestre qui s'ouvrait à elle, pour se donner à la vie du Dieu qu'elle adorait. Saint Ambroise, évêque de Milan, dira d'elle qu'elle sût donner au Christ un double témoignage : celui de sa chasteté et celui de sa foi. (de virginitate. II. 5 à 9)
Source : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/471/Sainte-Agnes-de-Rome.html
Dans Maria Valtorta
Partie 1 - Dictée de Jésus sur l'amour des saints
Le 13 janvier
Jésus dit:
« Il est dit: Dieu "qui avait aimé les siens qui sont dans le monde, les aima jusqu’à l’extrême."(*18) Mes plus vrais disciples ne diffèrent pas et n’ont jamais différé de leur Dieu. A son exemple et pour sa gloire, ils ont fait preuve, envers lui et envers les hommes, d’un amour sans mesure qui va jusqu’à la mort.
Je t’ai déjà dit (*19) que la mort d’Agnès comme celle de Thérèse porte un seul et même nom : amour. Même si l’épée ou la maladie est la cause apparente de la mort de ces créatures, qui surent aimer avec cet "infini" relatif de la créature (je m’exprime de cette manière pour ceux qui trouvent toujours à chicaner) qui est la copie édulcorée de l’infini parfait de Dieu, l’amour en est l’agent unique et véritable.
Un seul mot pourrait servir d’épigraphe à ces "saints", celui que l’on dit à mon sujet : "Dilexit", il a aimé. La petite Agnès et la jeune Cécile ont aimé, le groupe des enfants de Sinforosa a aimé, le tribun Sébastien a aimé, le diacre Laurent a aimé, l’esclave Julie a aimé, l’enseignant Cassien a aimé, le charpentier Rufus a aimé, le pape Lin a aimé ; le pur parterre des vierges, la tendre prairie des enfants, la douce armée des mères, celle, virile, des pères, la cohorte de fer des soldats, la procession sacerdotale des évêques, des papes, des prêtres, des diacres, l’humble foule des esclaves deux fois sauvés, tous ont aimé.
La cour de pourpre qui m’a confessé en dépit des tourments m’a aimé. A des époques plus douces, ils m’ont tous aimé : la multitude des consacrés dans les couvents et les monastères, les vierges de tous les couvents et les héros du monde qui surent, tout en vivant dans le monde, faire de l’amour une clôture spirituelle pour vivre uniquement en aimant le Seigneur, pour le Seigneur et pour les hommes à travers le Seigneur.
Il a aimé. Ce petit mot est plus grand que l’univers tout entier, car il a beau être bref, il n’en renferme pas moins la force de Dieu la plus grande, la caractéristique de Dieu la plus spécifique, la puissance de Dieu la plus prééminente ; le simple son de ce mot, prononcé surnaturellement pour définir une vie, emplit la création et fait tressaillir l’humanité d’admiration et le ciel de joie. Il est la clé, le secret, qui ouvre et explique la résistance, la générosité, la force, l’héroïsme de tant de créatures qui, d’après leur âge, leurs conditions de famille ou leur position, paraissaient les moins aptes à faire preuve d’une telle perfection héroïque. Effectivement, si encore l’on n’est pas trop surpris que Sébastien, Alexandre, Marius et Spéditus aient pu savoir défier la mort pour le Christ tout comme ils l’avaient fait pour César, on est abasourdi de ce que des femmes à peine sorties de l’enfance, comme Agnès, ou des mères aimantes aient su se déposséder de leur vie dans les supplices et, comme première torture, accepter de s’arracher à l’étreinte de leurs parents et enfants par amour pour moi.
Mais, à cette générosité humaine et surhumaine du martyre d’amour correspond la générosité divine du Dieu d’amour. C’est moi qui donne leur force à mes héros comme à toutes les victimes du martyre certes non sanglant, mais long et non moins héroïque. Je me fais force en eux. C’est moi qui remplis de force la brebis Agnès comme le vieillard chancelant, la jeune mère comme le soldat, le maître comme l’esclave, et puis, au fil des siècles, la moniale comme l’homme d’Etat qui meurt pour sa foi, la victime ignorée comme le chef spirituel.
Ne cherchez pas au fond de leur cœur et sur leurs lèvres d’autre perle et d’autre saveur que celle-ci: "Jésus." Moi, Jésus, je suis là où la sainteté rayonne et où la charité se communique. »
Il est minuit. A peine Jésus a-t-il terminé de me dicter ce passage que je repense à ma vision de ce soir.
La phrase: « Dieu qui avait aimé les siens qui sont dans le monde, les aima jusqu’à l’extrême» a résonné dans mon cœur depuis ce matin, à telle enseigne que j’ai feuilleté tout le Nouveau Testament pour essayer de la trouver. Mais je n’y suis pas parvenue. Soit elle m’a échappé, soit elle ne se trouve pas là.
Comme je n’y voyais presque plus, je me suis résignée à abandonner ma recherche, sûre que Jésus allait me parler sur ce thème. Et je ne me suis pas trompée. Mais, avant de le faire, mon Seigneur m’a accordé une douce vision et c’est avec elle au cœur que je me suis abandonnée à mon habituel... repos, pour la retrouver ensuite, aussi fraîche qu’au premier instant, à mon retour parmi les vivants.