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Bonne fête, Gilles
M8735- Messages : 4043
Date d'inscription : 04/02/2016
- Message n°1
Bonne fête, Gilles
Gilles- Responsable information catholique
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Localisation : Ville de Québec - P.Q. Canada
Idéal : Mourir en étât de grâce !
Saint intercesseur : La Sainte Trinité - La Vierge Marie et mon ange-gardien
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Re: Bonne fête, Gilles
chère @Marylie !
Le soleil commence à "se montrer le bout du nez" à Québec aujourd'hui. Je crois qu'il fera beau !
Oui en effet, c'est bien la Fête de Saint Gilles aujourd'hui.
Voici quelques informations sur ce saint :
Saint Aegidius, dont le culte a été pendant plusieurs siècles fort célèbre en France et en Angleterre, était athénien de naissance, et d'une extraction noble; il vivait vers la fin du VIIe siècle. Sa science et sa piété lui attirèrent une admiration universelle. Voyant qu'il lui était impossible de mener dans sa patrie une vie retirée, il résolut de la quitter pour fuir le danger qui accompagne les applaudissements des hommes.
Il vint vivre en ermite en Provence. Il sera chaleureusement accueilli à Arles, puis au bord du Gardon par saint Vérédème avant de se retirer en ermite dans la Vallée Flavienne.
Son éducation fut brillante, comme elle devait être pour un jeune homme de race royale. On lui a attribué de remarquables ouvrages de médecine et de poésie; mais sa science était surtout celle des Saints.
Un jour qu'il se rendait à l'église, il rencontre un pauvre mendiant malade et presque nu, qui lui demande l'aumône. Ému de compassion, Gilles se dépouille de sa riche tunique et la lui donne: à peine le malheureux en est-il revêtu, qu'il se trouve en parfaite santé. Le jeune homme comprit, à ce miracle, combien l'aumône est agréable à Dieu. Peu de temps après, à la mort de ses parents, il distribua tous ses biens aux pauvres et se voua lui-même à la pauvreté, à la souffrance et à l'humilité. Mais Jésus-Christ ne Se laissa pas vaincre en générosité, et les miracles se multiplièrent tellement sous les pas du saint jeune homme, qu'il en fut effrayé lui-même et se résolut à quitter son pays et à faire voile pour l'Occident. Pendant la traversée, il calma par ses prières une effroyable tempête et débarqua bientôt à Marseille, où il guérit la fille de son hôtesse.
Mais il lui fallait la solitude; il la trouva dans une grotte sauvage, où, dégagé de toute préoccupation terrestre, il ne vécut que pour Dieu. Ses jours, ses nuits presque entières s'écoulaient dans une prière continuelle, dans l'adoration et la contemplation. Il jeûnait tous les jours; le lait d'une biche de la forêt, que Dieu lui envoyait, suffisait à son entretien.
Depuis trois ans, Gilles habitait ce lieu solitaire, quand un jour Wamba, roi des Visigoths d'Espagne, vint chasser jusque dans les forêts voisines avec une suite nombreuse. La biche qui nourrissait le saint ermite, poursuivie par les chiens allait succomber; enfin, exténuée de fatigue, elle vint se jeter aux pieds de son maître. Gilles, ému jusqu'aux larmes, pria le Seigneur de protéger la vie de l'innocent animal. Une flèche, lancée par un chasseur, vint frapper la main de l'homme de Dieu et lui fit une blessure qui ne devait jamais guérir. La biche était sauvée, car le roi, plein d'admiration pour cet homme qui lui apparaissait avec l'auréole de la sainteté sur le front, donna ordre de cesser la poursuite. Il fit même, à la demande de Gilles, bâtir là un monastère.
Devenu abbé, Saint Gilles conseilla les plus grands, pape et rois. On raconte qu'un grand personnage (Charles Martel ou Charlemagne ?) lui avait demandé l'absolution pour un très grand péché (inceste). Alors que Saint Gilles célébrait la Messe, un ange plaça sur l'autel un parchemin où était consignée la faute. Au fur et à mesure du déroulement de l'office, les traces écrites du péché s'effacèrent sur le parchemin.
Après avoir dirigé quelques temps ce monastère, Gilles chercha de nouveau la solitude, et revint enfin terminer ses jours parmi ses chers religieux.
Saint Gilles est représenté avec une biche, poursuivie par des chasseurs, ou tantôt en abbé bénédictin, avec la crosse. On le représente aussi en Italie avec une fleur de lys (giglio signifiant "lys" en italien).
Sur son tombeau fut construite l'abbaye de Saint-Gilles-du-Gard, alors port de mer, étape de pélerinage sur le chemin de Rome et de Compostelle. Gilles a toujours son tombeau dans la crypte de l'abbatiale.
Au "Moyen-Âge", le culte de Saint Gilles était très important, non seulement en Provence et dans le Languedoc mais dans la plupart des pays de la chrétienté. Il était surtout vénéré comme saint auquel on se confessait le plus volontiers, puisqu'il assurait l'absolution.
Son culte se répandit rapidement, de nombreux pèlerins venus des pays les plus lointains (Flandres, Danemark, Hongrie, Norvège, Pologne…) s'acheminèrent vers son tombeau, invoquant saint Gilles contre la peur et le feu, pour la guérison des maladies nerveuses et pour la protection des enfants.
Des villes et des villages en France et à l'étranger portent son nom et plus de 2000 églises le désignèrent comme patron.
Patron des estropiés, on invoque saint Gilles contre le cancer, la stérilité des femmes et la folie.
Source: Christ Roi - Blog d'informations royaliste, légitimiste, pour ... - Overblog
Le soleil commence à "se montrer le bout du nez" à Québec aujourd'hui. Je crois qu'il fera beau !
Oui en effet, c'est bien la Fête de Saint Gilles aujourd'hui.
Voici quelques informations sur ce saint :
Saint Gilles (ou Egide), Abbé, Ermite (640-720)
Saint Aegidius, dont le culte a été pendant plusieurs siècles fort célèbre en France et en Angleterre, était athénien de naissance, et d'une extraction noble; il vivait vers la fin du VIIe siècle. Sa science et sa piété lui attirèrent une admiration universelle. Voyant qu'il lui était impossible de mener dans sa patrie une vie retirée, il résolut de la quitter pour fuir le danger qui accompagne les applaudissements des hommes.
Il vint vivre en ermite en Provence. Il sera chaleureusement accueilli à Arles, puis au bord du Gardon par saint Vérédème avant de se retirer en ermite dans la Vallée Flavienne.
Son éducation fut brillante, comme elle devait être pour un jeune homme de race royale. On lui a attribué de remarquables ouvrages de médecine et de poésie; mais sa science était surtout celle des Saints.
Un jour qu'il se rendait à l'église, il rencontre un pauvre mendiant malade et presque nu, qui lui demande l'aumône. Ému de compassion, Gilles se dépouille de sa riche tunique et la lui donne: à peine le malheureux en est-il revêtu, qu'il se trouve en parfaite santé. Le jeune homme comprit, à ce miracle, combien l'aumône est agréable à Dieu. Peu de temps après, à la mort de ses parents, il distribua tous ses biens aux pauvres et se voua lui-même à la pauvreté, à la souffrance et à l'humilité. Mais Jésus-Christ ne Se laissa pas vaincre en générosité, et les miracles se multiplièrent tellement sous les pas du saint jeune homme, qu'il en fut effrayé lui-même et se résolut à quitter son pays et à faire voile pour l'Occident. Pendant la traversée, il calma par ses prières une effroyable tempête et débarqua bientôt à Marseille, où il guérit la fille de son hôtesse.
Mais il lui fallait la solitude; il la trouva dans une grotte sauvage, où, dégagé de toute préoccupation terrestre, il ne vécut que pour Dieu. Ses jours, ses nuits presque entières s'écoulaient dans une prière continuelle, dans l'adoration et la contemplation. Il jeûnait tous les jours; le lait d'une biche de la forêt, que Dieu lui envoyait, suffisait à son entretien.
Depuis trois ans, Gilles habitait ce lieu solitaire, quand un jour Wamba, roi des Visigoths d'Espagne, vint chasser jusque dans les forêts voisines avec une suite nombreuse. La biche qui nourrissait le saint ermite, poursuivie par les chiens allait succomber; enfin, exténuée de fatigue, elle vint se jeter aux pieds de son maître. Gilles, ému jusqu'aux larmes, pria le Seigneur de protéger la vie de l'innocent animal. Une flèche, lancée par un chasseur, vint frapper la main de l'homme de Dieu et lui fit une blessure qui ne devait jamais guérir. La biche était sauvée, car le roi, plein d'admiration pour cet homme qui lui apparaissait avec l'auréole de la sainteté sur le front, donna ordre de cesser la poursuite. Il fit même, à la demande de Gilles, bâtir là un monastère.
Devenu abbé, Saint Gilles conseilla les plus grands, pape et rois. On raconte qu'un grand personnage (Charles Martel ou Charlemagne ?) lui avait demandé l'absolution pour un très grand péché (inceste). Alors que Saint Gilles célébrait la Messe, un ange plaça sur l'autel un parchemin où était consignée la faute. Au fur et à mesure du déroulement de l'office, les traces écrites du péché s'effacèrent sur le parchemin.
Après avoir dirigé quelques temps ce monastère, Gilles chercha de nouveau la solitude, et revint enfin terminer ses jours parmi ses chers religieux.
Saint Gilles est représenté avec une biche, poursuivie par des chasseurs, ou tantôt en abbé bénédictin, avec la crosse. On le représente aussi en Italie avec une fleur de lys (giglio signifiant "lys" en italien).
Sur son tombeau fut construite l'abbaye de Saint-Gilles-du-Gard, alors port de mer, étape de pélerinage sur le chemin de Rome et de Compostelle. Gilles a toujours son tombeau dans la crypte de l'abbatiale.
Au "Moyen-Âge", le culte de Saint Gilles était très important, non seulement en Provence et dans le Languedoc mais dans la plupart des pays de la chrétienté. Il était surtout vénéré comme saint auquel on se confessait le plus volontiers, puisqu'il assurait l'absolution.
Son culte se répandit rapidement, de nombreux pèlerins venus des pays les plus lointains (Flandres, Danemark, Hongrie, Norvège, Pologne…) s'acheminèrent vers son tombeau, invoquant saint Gilles contre la peur et le feu, pour la guérison des maladies nerveuses et pour la protection des enfants.
Des villes et des villages en France et à l'étranger portent son nom et plus de 2000 églises le désignèrent comme patron.
Patron des estropiés, on invoque saint Gilles contre le cancer, la stérilité des femmes et la folie.
Source: Christ Roi - Blog d'informations royaliste, légitimiste, pour ... - Overblog
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"Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles." (Apocalypse 21:4-5)
Marie-Josée- Messages : 563
Date d'inscription : 16/06/2018
Age : 71
Localisation : BOULANGE
Idéal : FRANCE
Saint intercesseur : Saint Joseph
- Message n°3
Re: Bonne fête, Gilles
Gilles,hier j'ai bien penser te souhaiter ta fête,et puis,j'ai oublié ,et j'en suis fortement désolée!!
Alors,de tout mon coeur ,toi tu dors surement,moi j'ai du mal,je viens "en retard " ,mais de tout mon coeur ,te souhaiter BONNE FETE ,et tu portes le nom d'un saint très important!Encore une fois "désolée"!
Alors,de tout mon coeur ,toi tu dors surement,moi j'ai du mal,je viens "en retard " ,mais de tout mon coeur ,te souhaiter BONNE FETE ,et tu portes le nom d'un saint très important!Encore une fois "désolée"!
Carmila- Messages : 4368
Date d'inscription : 22/01/2016
Saint intercesseur : Vierge Marie, Saint-Joseph, Saint Antoine de Padou
- Message n°4
Re: Bonne fête, Gilles
C'est une belle histoire, je ne le connaissais pas. À l'avenir je le mettrai parmi les Saints à invoquer.
Merci Gilles
Merci Gilles