Lecture de la deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens
Frères, rappelez-vous le proverbe : À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement. Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement. Et Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien. L’Écriture dit en effet de l’homme juste : Il distribue, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à jamais. Dieu, qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera la croissance
à ce que vous accomplirez dans la justice.
(Ps 111 (112), 1-2, 5-6, 7-8, 4b.9)
Heureux qui craint le Seigneur,
qui aime entièrement sa volonté !
Sa lignée sera puissante sur la terre ;
la race des justes est bénie.
L’homme de bien a pitié, il partage ;
il mène ses affaires avec droiture.
Cet homme jamais ne tombera ;
toujours on fera mémoire du juste.
Il ne craint pas l’annonce d’un malheur :
le cœur ferme, il s’appuie sur le Seigneur.
Son cœur est confiant, il ne craint pas :
il verra ce que valaient ses oppresseurs.
Homme de justice, de tendresse et de pitié.
À pleines mains, il donne au pauvre ;
à jamais se maintiendra sa justice,
sa puissance grandira, et sa gloire !
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. »
Cy Aelf, Paris
Si nous, les fidèles, nous prenions un temps de retraite, que ce ne soit pas comme on fait d'une récapitulation sévère de nos bonnes comme de nos mauvaises actions - comme on fait avant Pâques, de manière sévère-, mais sous l'angle de la charité, de la miséricorde, de notre capacité à nous ouvrir à l'amour de Dieu - cet Amour qui dépasse toujours les circonstances de notre marche sur la terre. La liturgie nous y incite au cours de chaque Eucharistie en nous incitant à "élever notre cœur et de :le tourner vers le Seigneur". Ce mouvement - de regarder vers ce qu'il y a de plus élevé dans l'âme, nous en sommes capable non pas seulement au cours d'une célébration, mais plus encore : dans la relation au prochain.
Une parfaite Eucharistie nous ferait d'abord plonger dans l'eau mouvante et changeante de sentiments comme de nos préjugés, de nos acceptations ou de nos rejets - un peu comme l'on fait au moment de boucler une valise: en récapitulant tout ce que l'on voulait emporter et de ce qui est superflu. Cette comparaison est intéressante car il s'agit bien de nous mettre en route: non pas comme pour un déménagement, mais pour un séjour de villégiature - inutile se charger des soucis de la prochaine rentrée !
De façon tout à fait particulière, l'homélie de ce jour m'a par permis de décider de reporter encore - pour mon bien propre - une rencontre avec une amie que je n'ai pas revue depuis les années 90 : j'y ai renoncé lucidement - en constatant très lucidement que je ne parvenais pas à obtenir ne fut-que son adresse postale... Internet permet beaucoup de choses, mais qui demeurent "virtuelles". J'ai renoncé du fait du manque de "clarté". Jésus dit bien: "Que votre Oui soit Oui, que votre Non soit non - tout le reste vient du diable !"
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Frères, rappelez-vous le proverbe : À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement. Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement. Et Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien. L’Écriture dit en effet de l’homme juste : Il distribue, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à jamais. Dieu, qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera la croissance
à ce que vous accomplirez dans la justice.
(Ps 111 (112), 1-2, 5-6, 7-8, 4b.9)
Heureux qui craint le Seigneur,
qui aime entièrement sa volonté !
Sa lignée sera puissante sur la terre ;
la race des justes est bénie.
L’homme de bien a pitié, il partage ;
il mène ses affaires avec droiture.
Cet homme jamais ne tombera ;
toujours on fera mémoire du juste.
Il ne craint pas l’annonce d’un malheur :
le cœur ferme, il s’appuie sur le Seigneur.
Son cœur est confiant, il ne craint pas :
il verra ce que valaient ses oppresseurs.
Homme de justice, de tendresse et de pitié.
À pleines mains, il donne au pauvre ;
à jamais se maintiendra sa justice,
sa puissance grandira, et sa gloire !
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. »
Cy Aelf, Paris
Si nous, les fidèles, nous prenions un temps de retraite, que ce ne soit pas comme on fait d'une récapitulation sévère de nos bonnes comme de nos mauvaises actions - comme on fait avant Pâques, de manière sévère-, mais sous l'angle de la charité, de la miséricorde, de notre capacité à nous ouvrir à l'amour de Dieu - cet Amour qui dépasse toujours les circonstances de notre marche sur la terre. La liturgie nous y incite au cours de chaque Eucharistie en nous incitant à "élever notre cœur et de :le tourner vers le Seigneur". Ce mouvement - de regarder vers ce qu'il y a de plus élevé dans l'âme, nous en sommes capable non pas seulement au cours d'une célébration, mais plus encore : dans la relation au prochain.
Une parfaite Eucharistie nous ferait d'abord plonger dans l'eau mouvante et changeante de sentiments comme de nos préjugés, de nos acceptations ou de nos rejets - un peu comme l'on fait au moment de boucler une valise: en récapitulant tout ce que l'on voulait emporter et de ce qui est superflu. Cette comparaison est intéressante car il s'agit bien de nous mettre en route: non pas comme pour un déménagement, mais pour un séjour de villégiature - inutile se charger des soucis de la prochaine rentrée !
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De façon tout à fait particulière, l'homélie de ce jour m'a par permis de décider de reporter encore - pour mon bien propre - une rencontre avec une amie que je n'ai pas revue depuis les années 90 : j'y ai renoncé lucidement - en constatant très lucidement que je ne parvenais pas à obtenir ne fut-que son adresse postale... Internet permet beaucoup de choses, mais qui demeurent "virtuelles". J'ai renoncé du fait du manque de "clarté". Jésus dit bien: "Que votre Oui soit Oui, que votre Non soit non - tout le reste vient du diable !"
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