Livre d'Osée 6,1-6.
Psaume 51(50),3-4.18-19.20-21ab.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 18,9-14.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Vivre un carême, n'est-ce pas comme se remettre en marche après nous être laissés vivre selon les circonstances, soit dans les distractions modernes comme sont les émissions de télévision. L'écran de télévision, a dit notre prêtre, est le moyen le plus efficace de cesser de vivre en recherchant l'amour de Dieu. Combien de temps perdu pour les rencontres, pour le service, pour contempler et réviser la manière dont nous vivons. Et les ordinateurs qui nous permettent de partager avec autrui, comme nous le faisons sur "Facebook. Rencontrer son prochain sans se déplacer pour lui rendre visite, c'est un peu ce que fait le pharisien qui monte à Jérusalem: comment pourrait-il communiquer avec ce pécheur pénitent qu'il vient de dépasser ?
Mais parvenu au terme de ce pèlerinage, c'est le publicain qui repartira l'âme éclairée d'un nouveau regard, le cœur léger, le sourire aux lèvres. Imaginons le retour des deux voyageurs. Le pharisien en ressortira plus confirmé qu'avant d'être une personne "incontournable", riche de sa formation, noble par son rang, savant par la connaissance de la Loi. Mais alors, pourquoi le besoin de se comparer au publicain ? Mais c'est ainsi que, nous aussi, nous nous comparons à plus faibles que nous - et cela nous rassure: "Ouf, je ne fais pas partie de ces hommes qui traînent leur ennui dans les tavernes ! !
C'est un fait: nous nous comparons sans cesse aux autres, mais est-ce bien ce qui peut nous conférer un sentiment de bonheur, de joie et de plénitude ? Leur différence devrait nous réjouir et susciter notre sourire avoir reconnu nos erreurs de jugements... Comment pourrions-nous progresser si nous considérons déjà être parfaits ? Bienheureux celles et ceux qui se laisseront abaisser - ils en sortiront bienheureux...
.