Aujourd'hui nous fêtons la conversion de saint Paul apôtre
Voici deux passages où Jésus parle de la conversion de Saul à Maria Valtorta :
"(...) L’arbre du Bien et du Mal se dresse devant tout homme pour lui présenter ses fruits mauvais sous un aspect plus attirant et plus alléchant, alors que dans le feuillage, avec une voix trompeuse de rossignol, siffle le Serpent tentateur. Il appartient à l’homme, créature douée de raison et d’une âme que Dieu lui a donnée, de savoir discerner et vouloir le fruit qui est bon parmi ceux nombreux qui ne le sont pas et qui blessent et font mourir l’esprit. Et il faut cueillir le bon fruit, même si on se pique et si on se fatigue à le faire, même si le goût en est amer et l’aspect mesquin. Le changement qui le rend tellement plus lisse et agréable au toucher, doux au palais, beau à voir, arrive seulement quand, par justice d’esprit et par raison, on sait choisir le bon fruit, et qu’on s’est nourri de son suc qui est amer mais saint.
Saül tend ses mains avides au fruit du Mal, de la haine, de l’injustice, du crime, et il les tendra jusqu’à ce qu’il soit foudroyé, abattu, rendu aveugle pour la vue humaine afin d’acquérir la vue surhumaine et de devenir non seulement juste, mais apôtre et confesseur de Celui que d’abord il haïssait et persécutait dans ses serviteurs.
Gamaliel, en rompant les lianes tenaces de son humanité et de l’hébraïsme, pour faire naître et fleurir une lointaine semence de lumière et de justice, non seulement humaine mais surhumaine aussi, que ma quatrième épiphanie, ou manifestation, qui peut-être est une parole plus claire et plus compréhensible, lui avait mise dans le cœur, dans son cœur aux intentions droites, semence qu’il avait gardée et défendue avec une honnête affection et une noble soif de la voir pousser et fleurir, tend les mains vers les fruits du Bien. Sa volonté et mon Sang rompirent la dure écorce de cette lointaine semence qu’il avait conservée dans son cœur pendant des dizaines d’années, dans ce cœur de roche qui se fendit en même temps que le voile du Temple et que la terre de Jérusalem, et qui cria son suprême désir vers Moi qui ne pouvais plus l’entendre de mes oreilles mais qui l’entendais bien avec mon divin esprit quand il était, allongé par terre, au pied de la Croix. Et sous le soleil de feu des paroles apostoliques et des meilleurs disciples et la pluie de sang d’Étienne, premier martyr, cette semence poussa des racines, devint un arbre, fleurit et fructifia. La plante nouvelle de son christianisme, poussée là où la tragédie du Vendredi Saint avait abattu, déraciné, détruit toutes les plantes et herbes anciennes.
La plante de son christianisme nouveau et de sa sainteté nouvelle est née et s’est dressée devant mes yeux. Pardonné par Moi, bien que coupable de ne m’avoir pas compris plus tôt, à cause de sa justice qui ne voulut pas participer à ma condamnation ni à celle d’Étienne, son désir de devenir pour Moi un fidèle, fils de la Vérité, de la Lumière, fut béni aussi par le Père et l’Esprit Sanctificateur et, de désir il devint une réalité, sans avoir besoin d’être puissamment et violemment foudroyé, comme il fut nécessaire pour Saül sur le chemin de Damas, pour l’arrogant qu’aucun autre moyen n’aurait pu conquérir et amener à la Justice, à la Charité, à la Lumière, à la Vérité, à la Vie éternelle et glorieuse des Cieux."
L'évangile tel qu'il m'a été révélé, tome 10, ch 31
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"C’est l’amour que je veux voir en toi pour tous ceux qui te détestent... Si seulement tu savais à quel point cet amour que nous portons à ceux qui sont nos ennemis irréductibles — les personnes impossibles à convertir — opère des miracles ! Qu’ils soient directs, imputés à eux-mêmes comme le fut l’amour d’Etienne pour Saul, — amour qui lui obtient de me rencontrer sur la route de Damas —, ou indirects.
L’amour n’est jamais perdu. Tout acte d’amour, même le plus infime acte de cette monnaie, de ce levain, de ce baume qu’est l’amour, porte du fruit. Il est recueilli par les anges, connu de Dieu, il monte dans le trésor des cieux et, là, sert — oh, mystérieuses opérations de Dieu — à acquérir, faire croître, à soigner des âmes esclaves de Satan, des âmes statiques dans leur justice à peine esquissée, des âmes blessées et malades. L’amour offert pour la conversion de nos bourreaux et demeuré sans fruit pour eux à cause de leur volonté perverse, apportera des fruits de grâce à d’autres âmes, inconnues sur la terre mais qui seront connues au ciel."
Cahiers de 1945 à 1950
16 mai 1947
Voici deux passages où Jésus parle de la conversion de Saul à Maria Valtorta :
"(...) L’arbre du Bien et du Mal se dresse devant tout homme pour lui présenter ses fruits mauvais sous un aspect plus attirant et plus alléchant, alors que dans le feuillage, avec une voix trompeuse de rossignol, siffle le Serpent tentateur. Il appartient à l’homme, créature douée de raison et d’une âme que Dieu lui a donnée, de savoir discerner et vouloir le fruit qui est bon parmi ceux nombreux qui ne le sont pas et qui blessent et font mourir l’esprit. Et il faut cueillir le bon fruit, même si on se pique et si on se fatigue à le faire, même si le goût en est amer et l’aspect mesquin. Le changement qui le rend tellement plus lisse et agréable au toucher, doux au palais, beau à voir, arrive seulement quand, par justice d’esprit et par raison, on sait choisir le bon fruit, et qu’on s’est nourri de son suc qui est amer mais saint.
Saül tend ses mains avides au fruit du Mal, de la haine, de l’injustice, du crime, et il les tendra jusqu’à ce qu’il soit foudroyé, abattu, rendu aveugle pour la vue humaine afin d’acquérir la vue surhumaine et de devenir non seulement juste, mais apôtre et confesseur de Celui que d’abord il haïssait et persécutait dans ses serviteurs.
Gamaliel, en rompant les lianes tenaces de son humanité et de l’hébraïsme, pour faire naître et fleurir une lointaine semence de lumière et de justice, non seulement humaine mais surhumaine aussi, que ma quatrième épiphanie, ou manifestation, qui peut-être est une parole plus claire et plus compréhensible, lui avait mise dans le cœur, dans son cœur aux intentions droites, semence qu’il avait gardée et défendue avec une honnête affection et une noble soif de la voir pousser et fleurir, tend les mains vers les fruits du Bien. Sa volonté et mon Sang rompirent la dure écorce de cette lointaine semence qu’il avait conservée dans son cœur pendant des dizaines d’années, dans ce cœur de roche qui se fendit en même temps que le voile du Temple et que la terre de Jérusalem, et qui cria son suprême désir vers Moi qui ne pouvais plus l’entendre de mes oreilles mais qui l’entendais bien avec mon divin esprit quand il était, allongé par terre, au pied de la Croix. Et sous le soleil de feu des paroles apostoliques et des meilleurs disciples et la pluie de sang d’Étienne, premier martyr, cette semence poussa des racines, devint un arbre, fleurit et fructifia. La plante nouvelle de son christianisme, poussée là où la tragédie du Vendredi Saint avait abattu, déraciné, détruit toutes les plantes et herbes anciennes.
La plante de son christianisme nouveau et de sa sainteté nouvelle est née et s’est dressée devant mes yeux. Pardonné par Moi, bien que coupable de ne m’avoir pas compris plus tôt, à cause de sa justice qui ne voulut pas participer à ma condamnation ni à celle d’Étienne, son désir de devenir pour Moi un fidèle, fils de la Vérité, de la Lumière, fut béni aussi par le Père et l’Esprit Sanctificateur et, de désir il devint une réalité, sans avoir besoin d’être puissamment et violemment foudroyé, comme il fut nécessaire pour Saül sur le chemin de Damas, pour l’arrogant qu’aucun autre moyen n’aurait pu conquérir et amener à la Justice, à la Charité, à la Lumière, à la Vérité, à la Vie éternelle et glorieuse des Cieux."
L'évangile tel qu'il m'a été révélé, tome 10, ch 31
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"C’est l’amour que je veux voir en toi pour tous ceux qui te détestent... Si seulement tu savais à quel point cet amour que nous portons à ceux qui sont nos ennemis irréductibles — les personnes impossibles à convertir — opère des miracles ! Qu’ils soient directs, imputés à eux-mêmes comme le fut l’amour d’Etienne pour Saul, — amour qui lui obtient de me rencontrer sur la route de Damas —, ou indirects.
L’amour n’est jamais perdu. Tout acte d’amour, même le plus infime acte de cette monnaie, de ce levain, de ce baume qu’est l’amour, porte du fruit. Il est recueilli par les anges, connu de Dieu, il monte dans le trésor des cieux et, là, sert — oh, mystérieuses opérations de Dieu — à acquérir, faire croître, à soigner des âmes esclaves de Satan, des âmes statiques dans leur justice à peine esquissée, des âmes blessées et malades. L’amour offert pour la conversion de nos bourreaux et demeuré sans fruit pour eux à cause de leur volonté perverse, apportera des fruits de grâce à d’autres âmes, inconnues sur la terre mais qui seront connues au ciel."
Cahiers de 1945 à 1950
16 mai 1947