Bonjour,
revenant de mes (trop courtes) vacances en Bretagne, ma patrie, je me permets de vous appeler un peu "au secours".
Mon mari a voulu qu'on rende visite à un de ses amis chez la compagne de celui-ci , dans l'île de Houat.
Ils sont très gentils, on a déjeuné ensemble et visité l'île qui est très belle. Et j'étais contente de pouvoir parler avec une Bretonne ! Il y a plein de points communs !
Comme ils habitent et travaillent dans notre ville, on va les revoir.
A la dernière minute, "elle" m'a passé un de ses livres, en partie autobiographique. Cela se passe en Bretagne, j'aime les descriptions du pays...
mais, c'est là le "hic". Apparemment elle semble être carrément anticléricale et favorable à l'amour" libre", c'est du moins dans le texte : le personnage autobiographique vit une sexualité "pour se libérer de la religion" perçue, par l'auteur, comme entrave. Elle a une histoire d'amour très belle avec un étranger. On sent aussi le refus d'avoir un destin semblable à sa mère. L'histoire d'amour narrée dans ce livre est extrêmement belle, de sorte qu'on a vraiment une impression de petit miracle.
Moi, la sexualité "libre" dans ma première histoire d'amour, ma première fois, ont été des catastrophes dont les psys de m'ont pas aidée à sortir, bien au contraire.
Et bien sûr, le personnage féminin dans son livre se promet de ne "pas entraver la liberté" du compagnon, de "le laisser libre", tout en avouant que c'est là son talon d'Achille, cette difficulté de "laisser l'autre libre".
Moi, j'ai tant échoué à cet endroit que j'ai préféré obéir à Dieu en me convertissant, je trouve que c'est "faisable". Je n'ai jamais eu cette extraordinaire abnégation des femmes qui acceptent de vivre en concubinage, une liaison éternellement provisoire, pour laisser l'homme libre...cela pour moi est infaisable. Le fait pour un homme de ne pas vouloir de mariage ( mais un concubinage quand même) est le signe qu'il n'aime pas en vérité. Quand on aime, on s'engage et c'est indissoluble.
Ce livre me rappelle tant de souffrances traversées du temps où j'étais non croyante que j'ai interrompu ma lecture.
En effet, je pense aujourd'hui, avec un point de vue de convertie, que l'amour vient de Dieu, qu'Il est la source de l'amour. De sorte qu'il me parait évident que l'obéissance à Ses Commandements mène au bonheur. Il n'y a que là, dans l'Eglise, auprès de personnes vivant le mariage chrétien, que j'ai trouvé les paroles qui m'ont apaisée face à mes questions sur la couple.
Avant ma conversion, je souffrais parce que je pratiquais l'amour dit "libre", comme "tout le monde"....et cela me faisais doublement souffrir. D'une part à cause du risque ( si l'on n'est pas mariés, qu'on se donne à l'autre et qu'il vous trompe ou part....c'est la pire des souffrances. Pourquoi s'y exposer volontairement ?), d'autre part à cause de la "nouvelle morale", morale moderne, qui veut que la femme en particulier, soit perçue avec méfiance, comme une voleuse de liberté masculine, et se sente coupable dès qu'elle songe mariage, enfants, engagement , dès qu'elle souffre surtout de la prise de distance, de l'éloignement ou de l'infidélité du concubin ( elle devient alors un cas de psychiatrie, une "femme qui aime trop", coupable de "dépendance affective", etc. mais il y a rarement des questionnements sur la sexualité libre !)
La morale moderne nous dit que l'on "peut" être heureux en couple sans Dieu, que c'est à nous de savoir "choisir" une personne fidèle, aimante, etc, qu'on n'"a pas besoin de se marier à l'Eglise ni à la mairie", que "les lois n'ont rien à voir avec l'amour", etc.
Jeune, je croyais à cela. Et donc je me suis égarée et j'ai fais des concubinages et de la sexualité hors mariage. Et c'étaient des périodes de ma vie où j'ai chroniquement souffert , où j'étais chroniquement angoissée. La réalité était très différente de la théorie ( comme dans toutes les révolutions, même la révolution sexuelle)
Si je revois cette écrivain, ce qui va probablement arriver bientôt, elle me demandera ce que je pense du livre qu'elle m'a offert. Je suis bien embarrassée. D'autant qu'on a été tout de suite en affinité, du fait qu'on est bretonnes.
C'est surtout à cause de cette histoire de "on fait ce qu'on veut on reste libre" avec la femme qui, comme toujours, s'efforce à grand 'peine de "laisser libre" l'homme qui ne veut pas s'engager avec elle ( tout en l'ayant comme concubine). Je veux dire que je ne peux pas trouver cela souhaitable ni l'approuver. Mon expérience m 'a montré où cela peut mener. Je ne peux pas dire comme ça tout haut ce que j'en pense à une personne qui défend ce choix de vie et qui, de surcroit, y a trouvé le bonheur (contrairement à moi) !!!
Si je parle avec franchise, c'est presque de l'intolérance face à ses choix de vie qui ne me concernent pas.
Ne sachant que faire, je me tourne vers vous.
Avec des cas comme ça, j'ai parfois des doutes. Et malheureusement mon mari essaie de me mettre à l'épreuve parfois en me montrant tel ou tel couple "qui prouve que ce que tu dis n'est pas vrai"( exemple le pacs de mon frère depuis 20 ans avec le même homme, etc.).
Comment un Chrétien doit-il se comporter ?
revenant de mes (trop courtes) vacances en Bretagne, ma patrie, je me permets de vous appeler un peu "au secours".
Mon mari a voulu qu'on rende visite à un de ses amis chez la compagne de celui-ci , dans l'île de Houat.
Ils sont très gentils, on a déjeuné ensemble et visité l'île qui est très belle. Et j'étais contente de pouvoir parler avec une Bretonne ! Il y a plein de points communs !
Comme ils habitent et travaillent dans notre ville, on va les revoir.
A la dernière minute, "elle" m'a passé un de ses livres, en partie autobiographique. Cela se passe en Bretagne, j'aime les descriptions du pays...
mais, c'est là le "hic". Apparemment elle semble être carrément anticléricale et favorable à l'amour" libre", c'est du moins dans le texte : le personnage autobiographique vit une sexualité "pour se libérer de la religion" perçue, par l'auteur, comme entrave. Elle a une histoire d'amour très belle avec un étranger. On sent aussi le refus d'avoir un destin semblable à sa mère. L'histoire d'amour narrée dans ce livre est extrêmement belle, de sorte qu'on a vraiment une impression de petit miracle.
Moi, la sexualité "libre" dans ma première histoire d'amour, ma première fois, ont été des catastrophes dont les psys de m'ont pas aidée à sortir, bien au contraire.
Et bien sûr, le personnage féminin dans son livre se promet de ne "pas entraver la liberté" du compagnon, de "le laisser libre", tout en avouant que c'est là son talon d'Achille, cette difficulté de "laisser l'autre libre".
Moi, j'ai tant échoué à cet endroit que j'ai préféré obéir à Dieu en me convertissant, je trouve que c'est "faisable". Je n'ai jamais eu cette extraordinaire abnégation des femmes qui acceptent de vivre en concubinage, une liaison éternellement provisoire, pour laisser l'homme libre...cela pour moi est infaisable. Le fait pour un homme de ne pas vouloir de mariage ( mais un concubinage quand même) est le signe qu'il n'aime pas en vérité. Quand on aime, on s'engage et c'est indissoluble.
Ce livre me rappelle tant de souffrances traversées du temps où j'étais non croyante que j'ai interrompu ma lecture.
En effet, je pense aujourd'hui, avec un point de vue de convertie, que l'amour vient de Dieu, qu'Il est la source de l'amour. De sorte qu'il me parait évident que l'obéissance à Ses Commandements mène au bonheur. Il n'y a que là, dans l'Eglise, auprès de personnes vivant le mariage chrétien, que j'ai trouvé les paroles qui m'ont apaisée face à mes questions sur la couple.
Avant ma conversion, je souffrais parce que je pratiquais l'amour dit "libre", comme "tout le monde"....et cela me faisais doublement souffrir. D'une part à cause du risque ( si l'on n'est pas mariés, qu'on se donne à l'autre et qu'il vous trompe ou part....c'est la pire des souffrances. Pourquoi s'y exposer volontairement ?), d'autre part à cause de la "nouvelle morale", morale moderne, qui veut que la femme en particulier, soit perçue avec méfiance, comme une voleuse de liberté masculine, et se sente coupable dès qu'elle songe mariage, enfants, engagement , dès qu'elle souffre surtout de la prise de distance, de l'éloignement ou de l'infidélité du concubin ( elle devient alors un cas de psychiatrie, une "femme qui aime trop", coupable de "dépendance affective", etc. mais il y a rarement des questionnements sur la sexualité libre !)
La morale moderne nous dit que l'on "peut" être heureux en couple sans Dieu, que c'est à nous de savoir "choisir" une personne fidèle, aimante, etc, qu'on n'"a pas besoin de se marier à l'Eglise ni à la mairie", que "les lois n'ont rien à voir avec l'amour", etc.
Jeune, je croyais à cela. Et donc je me suis égarée et j'ai fais des concubinages et de la sexualité hors mariage. Et c'étaient des périodes de ma vie où j'ai chroniquement souffert , où j'étais chroniquement angoissée. La réalité était très différente de la théorie ( comme dans toutes les révolutions, même la révolution sexuelle)
Si je revois cette écrivain, ce qui va probablement arriver bientôt, elle me demandera ce que je pense du livre qu'elle m'a offert. Je suis bien embarrassée. D'autant qu'on a été tout de suite en affinité, du fait qu'on est bretonnes.
C'est surtout à cause de cette histoire de "on fait ce qu'on veut on reste libre" avec la femme qui, comme toujours, s'efforce à grand 'peine de "laisser libre" l'homme qui ne veut pas s'engager avec elle ( tout en l'ayant comme concubine). Je veux dire que je ne peux pas trouver cela souhaitable ni l'approuver. Mon expérience m 'a montré où cela peut mener. Je ne peux pas dire comme ça tout haut ce que j'en pense à une personne qui défend ce choix de vie et qui, de surcroit, y a trouvé le bonheur (contrairement à moi) !!!
Si je parle avec franchise, c'est presque de l'intolérance face à ses choix de vie qui ne me concernent pas.
Ne sachant que faire, je me tourne vers vous.
Avec des cas comme ça, j'ai parfois des doutes. Et malheureusement mon mari essaie de me mettre à l'épreuve parfois en me montrant tel ou tel couple "qui prouve que ce que tu dis n'est pas vrai"( exemple le pacs de mon frère depuis 20 ans avec le même homme, etc.).
Comment un Chrétien doit-il se comporter ?