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Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains dictées à Maria Valtorta

Maud
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Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains dictées à Maria Valtorta - Page 3 Empty Re: Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains dictées à Maria Valtorta

Message par Maud Ven 01 Sep 2017, 1:05 am


Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains

dictées à Maria Valtorta ( 48 leçons )

Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains dictées à Maria Valtorta - Page 3 St_pau56

Leçon n° 46 :


Jeudi 2 novembre 1950.
       

Romains 11, 25-36.


Pourquoi la conversion d’Israël sera le digne du dernier avènement à la fin des temps
Adam a attendu des millénaires dans les limbes
 Ceux qui amènent le salut au monde seront toujours de Sion
 Enoch et Élie reviendront
 Le Christ est mort pour les Juifs aussi
 Les mystères de Dieu nous seront dévoilés


.        .  
« Un des signes du dernier avènement de Dieu et du Jugement, qui suivra à la fin du monde, est la conversion d'Israël. La conversion d'Israël sera l'extrême conversion du monde à Dieu.          

Pourquoi eux, les derniers, eux qui ont été les premiers à appartenir à Dieu ? Par décret éternel et par décret humain.  

Que le décret éternel ne paraisse pas injuste. Ce peuple a été le premier — ou pour mieux dire, l'unique — à posséder la connaissance des vérités surnaturelles. Il aurait dû être le tout premier dans la nouvelle Eglise, celle des chrétiens, de la même façon qu'Adam et sa compagne auraient dû être les tout premiers du peuple céleste. Mais la mauvaise volonté a transformé les premiers en derniers.

Tout comme il est, dit dans les Écritures que les prophètes Enoc et Élie ont été ravis vivants par Dieu hors du monde, dans un autre monde meilleur, pour être prêts à revenir au bon moment et prêcher la pénitence et à combattre l'Antéchrist, quand le monde sera devenu Babylone et Antéchrist - et ceci à cause de leur justice extraordinaire, - de même il est dit dans l'Écriture qu'Israël, lui, sera réprouvé par Dieu à cause de ses péchés, et, de premier qu'il était, sera le dernier à entrer dans le Royaume du Christ.          

Adam est une figure emblématique de ce qu’il advient lorsqu’on tombe dans la réprobation de Dieu. Pour son péché il a dû attendre aux enfers pendant des siècles et des millénaires, malgré la longue expiation qu'il avait déjà fait sur la Terre. Après il a pu être au moins admis au lieu où Enoch et Élie jouissaient déjà depuis des siècles de l'heureuse amitié de Dieu.      

C'est ainsi que, pour le peuple hébreux, le Royaume de Dieu,  qui n'est pas inexorablement fermé du fait qu'il a été par eux dédaigné quand il aurait pu être accueilli, c'est ainsi que des siècles et des millénaires devront passer avant qu'Israël ne redevienne ami de Dieu le Père, le Fils, le Saint-Esprit. D'abord deviendront "peuple de Dieu" les autres peuples. Les juifs seront derniers, même si ceux qui amènent le salut au monde viendront toujours de Sion.      

Ici la parole Sion est employée pour signifier Israël, et Israël ici signifie "peuple des fils de Dieu". Jésus est venu d'Israël. Enoch et Elie également sont venus d'Israël, et ils reviendront. Ils reviendront pour préparer le retour du Fils de Dieu : le Christ, pour qu'à son retour l'impiété ou l'abomination de la désolation ne soient pas étendus sur toute la terre et dans tous ses lieux, selon la parole de l'Évangile, comme un marécage de corruption. Ils reviendront pour que tous, tous les prédestinés à la Vie, même ceux qui pendant des siècles ont été insolents et arrogants, puissent avoir cette Vie avant que le temps ne soit terminé.      

Tous, y compris Israël. S'il est vrai - comme il est dit par Celui qui est la Parole incarnée et la Sagesse du Père - que les jours de la désolation seront abrégés par les mérites des élus, il est à croire qu'Israël ne sera pas exclu en sa totalité, et ceci grâce aux mérites de ses pères (les patriarches, les prophètes, et tous les justes du peuple juif).

En considération de la justice de ceux-ci, Dieu sera miséricordieux. Il n'effacera pas l'élection des Juifs pour ne pas séparer les pères des leurs fils, et parce que Dieu n'est pas changeant dans ses desseins[.    

Plein de miséricorde même pour les païens et les idolâtres, plein de miséricorde pour tous les pécheurs qui se repentent, Dieu ne pourra cesser d'être Père de miséricorde pour ceux qui étaient son peuple et qui, pour un zèle qui a cessé d'être juste parce que sans mesure et sans ordre - un zèle qui se voulait et se croyait plus parfait que le décret même de Dieu, que son vouloir et son dessein - n'ont pas su croire, accepter, accueillir le Christ ainsi que le Père le leur avait envoyé.  

Le Christ est mort pour les Juifs aussi
. Sur la Croix, dans ses prières extrêmes, il a prié pour les Juifs plus que pour tout autre peuple, car ils étaient ceux qui avaient le plus mérité la réprobation de Dieu, et qui auraient persisté de façon obstinée dans leur erreur.        

Pourquoi a-t-il fallu que le peuple élu devienne le plus coupable ?

Dieu ne pouvait-il pas empêcher qu'il le devienne ?

Ne pouvait-il pas agir envers son peuple élu de la même façon qu'il a agi envers Saul ?

Ne pouvait-il pas foudroyer les Chefs des Prêtres, les Pharisiens et les Scribes, de façon à les convertir à la Vérité et à la Justice ?

Bien sûr qu'il aurait pu. Mais en quoi alors aurait consisté le mérite de leur conversion ?

Que vaut une conversion non spontanée, mais forcée par le pouvoir et le vouloir divins ?    

Dans ce comportement de Dieu, y a-t-il eu, oui ou non, quelque raison impénétrable ? Bien sûr que oui. Dieu ne fait rien sans raison et sans but. Et chaque but est juste, même si pour les mortels il demeure un mystère.
Le moment viendra où toutes les choses que Dieu a faites, et qui maintenant sont pour vous incompréhensibles, vous seront dévoilées.

Alors, avec Paul, vous direz : « Ô profondeurs, ô richesses de la sagesse et de la science de Dieu ! ».

http://www.maria-valtorta.org/Epitre/Epitre46.htm


à suivre …Leçon 47


Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains dictées à Maria Valtorta - Page 3 Jysus_33
"Jésus est mort pour les Juifs aussi"



_________________
Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains dictées à Maria Valtorta - Page 3 Signat12

* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

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Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains dictées à Maria Valtorta - Page 3 Empty Re: Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains dictées à Maria Valtorta

Message par Maud Sam 02 Sep 2017, 1:21 am


Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains

dictées à Maria Valtorta ( 48 leçons )

Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains dictées à Maria Valtorta - Page 3 St_pau57


Leçon 47

Mercredi 8 novembre 1950.
 

Romains 12 et 13
.

Pourquoi les sacrifices anciens étaient imparfaits
L’expiation du Péché originel nécessitait que la Victime fût Dieu
Jusqu'à la fin des siècles le Sacrifice sera toujours nouveau
L'homme doit ajouter son propre sacrifice individuel pour devenir saint
La perfection s'acquiert en agissant en tout et toujours selon ce que Dieu propose de faire
Le bien du Corps mystique est obtenu de multiples façons
La vraie charité
Le devoir de charité des autorités civiles et religieuses
La charité des sujets
Le cadre d’obéissance aux puissants



« Un sacrifice vivant, un culte raisonnable ».      

Les sacrifices étaient la base et la forme de la religion ancienne. Tout était invoqué et tout a été expié au moyen de sacrifices. C'est par le sacrifice qu'on entendait honorer Dieu, l'apaiser, ou le remercier pour une victoire ou une guérison. C'était la période des sacrifices matériels. Il était normal qu'il en fût ainsi, puisqu'il n'y avait pas d'autres rituels, ni d'autres façons manifestes pour honorer l'Eternel et en invoquer le secours.  

L'homme n'avait pas encore été instruit par la Parole incarnée, il ne disposait pas de Victime sainte pour un Sacrifice perpétuel et parfait. Cependant il était conscient, même par la loi naturelle, que le Créateur, le Dieu vrai ou le dieu adoré dans chacune des religions, était en droit de recevoir des offrandes à partir des dons qu'il avait faits aux hommes. Alors cet homme avait recours aux animaux et aux fruits de la terre. Il les consumait par le feu afin qu'ils soient vraiment sacrifiés.          

S'agissait-il du "sacrifice vivant" ? Non. Il s'agissait de sacrifices d'animaux, ou de produits de la terre. Les premiers étaient déjà morts, les seconds déjà arrachés à la terre qui les avait nourris. Il n'y avait pas de victime vivante placée là pour consommer son sacrifice en l'honneur de Dieu. Alors le sacrifice était toujours quelque chose de relatif, même s'il était constitué d'animaux de grosse taille, dont la valeur matérielle était très importante.    

Jamais, avant que le Christ-Agneau ne se laisse immoler pour apaiser la colère divine et réparer les fautes humaines, jamais, en excluant les religions idolâtres, un homme n'avait été sacrifié, ni ne s'était sacrifié, pour donner à Dieu l'honneur parfait et la réparation parfaite. Par conséquent le sacrifice était toujours relatif et imparfait, car pour les péchés des hommes, pour ceux-là surtout, ce n'est pas le coupable qui était immolé, mais des animaux, moins coupables que les hommes. Donc sur l'autel, le vrai coupable était remplacé par des animaux. En attendant le temps du sacrifice parfait, tous les péchés étaient ainsi expiés, grâce à la bonté de Dieu qui avait lui-même donné ces prescriptions.

Tous les péchés étaient expiés, excepté un: le Péché originel. Pour effacer celui-ci, des montagnes entières de victimes n'auraient pas suffi. Même si dans un unique acte sacrificatoire on eût immolé tous les taureaux, tous les veaux, tous les agneaux, et toutes les chèvres qui pendant des siècles ont transformé le Temple en abattoir, surtout les jours de fête, avec des ruisseaux de sang et des nuages de fumée qui montait des bûchers, un tel sacrifice n'aurait pas été suffisant pour effacer le Péché originel.      

Pour que l'esprit de l'homme fût recréé en Grâce, pour que l'homme fût réintégré dans sa dignité de fils de Dieu, de cohéritier du Ciel; pour que la Justice fût apaisée et le mal vaincu, il fallait une Victime parfaite, une Victime unique. Il fallait qu'une telle Victime fût Dieu, ce Dieu même qui avait été outrage, pour qu'elle puisse payer, de Dieu à Dieu la rançon de l'homme et qu'elle puisse en même temps, en tant qu'Homme Très Saint, expier pour l'homme pécheur.      

Seulement Jésus pouvait apaiser Dieu et racheter l'homme, lui seul étant le vrai Dieu et un vrai Homme.  

Et Jésus a été sacrifié
. Mais son Sacrifice n'a pas été consumé sur des chairs mortes, mais sur des Chairs vivantes, sur lesquelles se sont accumulés tous les tourments, pour expier tous les péchés dont l'Innocent s'était chargé lui-même afin de les consumer tous.    

Sacrifice total. Sacrifice de l'esprit du Christ, éprouvé par l'abandon du Père, pour réparer la faute de l'esprit d'Adam coupable d'avoir abandonné Dieu et sa Loi. Sacrifice de l'intelligence parfaite du Fils de l'Homme, mise à l'épreuve pour réparer l'orgueil d'Adam. Sacrifice de la chair innocente de l'Agneau de Dieu, mise à l'épreuve pour réparer la luxure d'Adam. Et pour que l'homme, toujours pécheur, ait pour toujours une victime parfaite pour son sacrifice, le Christ, Pontife éternel, avant son immolation a institué à perpétuité le sacrifice eucharistique.          

En ce sacrifice le Christ est encore présent, et le sera toujours, avec son Corps, son Sang, son Âme et sa Divinité, pour être lui-même offert et consommé sur les autels.

Sacrifice perpétuel et sacrifice vivant. Le nouveau sacrifice de la Religion parfaite. « Ceci est mon Corps, ceci est mon Sang ». Le Verbe dit bien "est". Il emploie le temps présent.

Effectivement jusqu'à la fin des siècles le Sacrifice sera toujours nouveau. Et toujours, en tout, le même que celui qui a été consumé par le Christ, toujours valide auprès de Dieu pour le salut des hommes.            

Mais au Sacrifice vivant qui se consume sur les autels, l'homme doit ajouter son propre sacrifice individuel, celui de toutes les heures, de toutes les occupations, de tous les devoirs d'état, en esprit de soumission à la volonté de Dieu, même si c'est une volonté de douleur. Ce sacrifice peut être corporel, moral, ou spirituel. Maladie, pauvreté, travail épuisant, pour ce qui est de la partie matérielle. Injustices, calomnies, incompréhensions, pour ce qui est de la partie morale. Persécutions de la part des hommes, ou abandon de la part de Dieu (qui éprouve la fidélité de son serviteur) pour ce qui est de la partie spirituelle.

Et encore: la fidélité à la Loi, pour vous garder chastes, justes et aimants dans vos corps, dans vos pensées, vos sentiments et vos esprits.        

C'est cela qui, d'après Paul, constitue le culte raisonnable dû à Dieu plus que les rites extérieurs. Non la forme seule, mais la substance du culte. Et la substance est dans le renouvellement, un renouvellement constant du moi individuel. Un renouvellement semblable à celui de tout le créé qui constamment se renouvelle dans les animaux, les plantes, les saisons. Un renouvellement constant spirituel et moral, pour se donner une nouvelle humanité, toujours plus semblable au Christ. La substance du culte dû à Dieu est une ascension continuelle, laborieuse, et parfois douloureuse, vers la perfection, dans le but de vivre dans la volonté divine.

C'est là le premier et le plus fondamental de tous les désirs de Dieu concernant les créatures faites à la ressemblance divine et prédestinées à la gloire. C'est qu'ils deviennent saints pour pouvoir monter à l'habitation du Père, pour l'éternité.        

Ce renouvellement, cette transformation, cette ascension vers la perfection, cette volonté humaine, est cependant plus propre à l'homme dont la ressemblance avec le Père, l'union avec le Fils, et la docilité à toutes les inspirations de l'Esprit-Saint s'acquiert. Elle s'acquiert en agissant en tout et toujours selon ce que Dieu propose de faire, dans la manière et dans la mesure qu'il le propose. De sorte que ses dons ne restent pas inertes comme la semence tombée sur la pierre, mais actifs comme la semence tombée en une terre très fertile.

C'est alors qu'elle donnera une grande plante, apte à nourrir de ses fruits sanctifiants non seulement ceux qui déjà en jouissent, mais aussi tant d'autres, plus malheureux que coupables, plus pauvres de Dieu parce qu'ils l'ignorent et qu'il n'y a personne à les instruire, que parce qu'ils seraient indifférents à Dieu.

Le bien du Corps mystique tout entier est réalisé autant par celui qui parcourt les continents, et se consume au travail apostolique pour amener des nouveaux chrétiens à l'Église militante, que par celui qui prie et souffre en faveur des missionnaires, caché et inconnu de tous. La petite Messe de ce dernier n'est pas moins agréable à Dieu que celle du missionnaire qui est dans l'apostolat actif.

En effet les âmes-victimes sont des hosties, et leur lit est un Golgotha sur lequel elles se consument en sacrifice pour le bien de beaucoup d'autres frères. Celui qui écrit les révélations divines, parce que Dieu a fait de lui un révélateur, contribue au bien des frères autant que celui qui écrit une œuvre de génie pour rendre compréhensibles les points obscurs des saintes Écritures, ou les vérités de la foi, ou pour rendre plus aimables car mieux connus, Jésus et Marie. Il suffit que chaque action et ministère soient motivés et régis par la charité. Par la charité véritable.        

La vraie charité fait que le mal est détesté en tant que tel, non parce qu'il est cause de punition dans l'au-delà, mais à cause de la peine qu'il fait à Dieu. De la même façon qu'elle nous porte à ne pas faire le mal, la vraie charité nous pousse à arracher au mal les frères pécheurs, et nous inspire à leur égard des reproches qui, même si parfois doivent être justement sévères, sont toujours dictés par la miséricorde, le but étant non celui de décourager ou d'irriter, mais celui d'aider les personnes, qui sont tombées, à se relever.

La vraie charité fait des hommes des frères, capables de se supporter les uns les autres dans leurs imperfections, capables de s'aider et de s'aimer dans le Seigneur.        

La vraie charité rend les hommes pleins d'égards les uns pour les autres, par zèle de Dieu. Grâce à cette charité les hommes deviennent fervents, sereins dans les épreuves, patients dans les tribulations. Ils deviennent inlassables à la prière, même quand le Ciel semble sourd ou absent. Ils deviennent miséricordieux, c’est-à-dire pratiquant toutes les œuvres de miséricorde, tant corporelles que spirituelles, sans rancœur, sans haine, sans le désir de vengeance.

Ils sont pleins de compréhension pour le prochain. Ils ne l'envient pas s'il est heureux. S'il souffre ils ne sont pas indifférents, et ne prennent aucun mauvais plaisir de le voir souffrir. Ils ne sont pas anxieux d'obtenir des places d'honneur en détrônant les autres au moyen de la calomnie le cas échéant. Ils sont toujours contents de leur sort. Ils ne sont pas vindicatifs, même envers celui qui leur a fait du mal.            

Voilà la charité, la vraie, celle qui rend gloire à Dieu et fait du bien aux frères. Et Dieu, si ce ne sont pas les frères, lui rendra honneur en rétablissant toute justice, mettant en lumière la vérité des faits, en récompensant et en punissant chacun selon ses mérites.  

Que la charité règle aussi les rapports entre les autorités et leurs sujets, soit qu'il s'agisse de l'autorité ecclésiastique ou de l'autorité civile. Aucune personne en autorité n'a le droit de manquer de charité et de justice du fait qu'elle est placée à un haut niveau. Dieu - car c'est toujours Dieu qui permet que le pouvoir soit donné à l'un ou à l'autre - ne place personne en autorité pour qu'il devienne le tourment des autres, mais pour éprouver la justice et la charité, et pour punir ceux qui ne les pratiquent pas en croyant sottement avoir été exemptés de telles obligations du fait qu'ils ont été placés en haut.            

Se voir haut placé, être "chef", implique des devoirs de paternité outre à ceux de fraternité. Les chefs qui manquent à ces devoirs sont jugés sévèrement par Dieu qui les tient pour responsables non seulement de leur manque de charité et de justice, mais aussi des réactions que leurs fautes provoquent chez leurs sujets. Celui qui, parce que haut placé, persécute, moleste ou frappe injustement une personne humble, ou un sujet, va être appelé à rendre compte à Dieu des scandales, détresses et doutes que ces actes d'injustice et, ces manques de charité provoquent inévitablement dans le cœur des opprimés au sujet de la justice et de la providence divines.    

Dieu ne punit pas et ne punira pas celui que des hommes en autorité punissent injustement. Même si l'opprimé a des réactions qui s'expliquent, Dieu ne le punira pas. Mais il sera inexorable envers celui qui, par ses actions tyranniques, aura violé l'esprit des humbles, et éveillé en eux le doute, la rébellion, et le reste.      

Il les punira parce que ces gens en autorité auront frappé Dieu. Oui. Dieu. Car c'est Dieu qui risque d'être privé d'un fils, ou qui se voit mis en doute par un fils à cause des mauvaises actions des "puissants". En effet, celui qui est frappé que pense-t-il ? Il se dit : « Pourquoi Dieu, qui est tout puissant, ne fait rien ? ». « Alors, ce n'est pas vrai que la prière confiante obtient l'aide de Dieu ». Les "puissants" qui frappent injustement leurs sujets, savent-ils ce qu'ils font ? Ils frappent Dieu. Dieu souffre dans et avec celui qui souffre injustice. Dieu est frappé à chaque fois qu'on manque à la charité.        

La nature du rapport qui lie les sujets aux autorités, elle aussi doit se fonder sur la charité. Que les sujets s'abstiennent de juger les autorités, qu'ils laissent à Dieu ce jugement. Qu'ils s'abstiennent aussi de toute rébellion, pour que les ordres ne soient pas en contradiction avec la religion et la morale de la collectivité, ni avec un ordre divin déjà préétabli et immuable. Dans ce cas, même s'il faut subir le martyre, sanglant ou non sanglant, il faut imiter le Christ, qui ne s'est pas plié aux volontés désordonnées du Sanhédrin et des Pharisiens en général, ni à celles d'Hérode; à l'exemple du Baptiste qui a servi la justice même s'il savait qu'en agissant ainsi il aurait payé de sa vie.

À l'exemple des apôtres Pierre et Jean devant le Sanhédrin, de Jacques, et des innombrables martyrs de tous les temps qui ont été soit dévorés, ou brûlés, ou déchirés dans les cirques ou brûlés sur le bûcher comme s'ils avaient été hérétiques ou serviteurs du diable pour avoir fait ce que Dieu leur avait dit de faire.      

Il faut savoir dire : « Dieu seul doit être obéi », et « c'est Dieu qu'il faut servir en premier », comme les héros de Dieu ont su faire, de Pierre à Jeanne d'Arc. Savoir dire, dans le cas des persécutions non sanglantes, ce qu'ont dit Bernadette de Lourdes, Lucie de Fatima, ses petits cousins et beaucoup, beaucoup d’autres.        

Les puissants , s'ils ne commandent pas ce qui est contraire à Dieu, l'unique, vrai, éternel et parfait Puissant, s’ils ne commandent pas des choses contraires à la religion et à morale, doivent être obéis. Et de cela doit se souvenir quiconque, si haut placé qu'il soit, pour ne pas commettre de nombreux péchés. Sauf les cas susmentionnés, il faut obéir aux puissants. Le temps qu'ils sont des puissants. Car d'un jour à l'autre, le tombeau, ou une révolution populaire, pourraient réduire à néant, ou transformer en pourriture, le pouvoir dont ils sont si fiers. Fiers au point de s'en servir comme d'un instrument de torture contre les petits.

Mais à part ces cas-là, chaque fois que des personnes en autorité donnent des ordres licites, elles font connaître les ordres que Dieu en tout premier lieu a enseignés aux hommes pour leur bien.          

La loi humaine ne punit-elle pas ceux qui déjà tombent sous le coup de la loi divine ? Par conséquent, pour éviter la punition de Dieu et celle des hommes, pour vivre dans la justice et la charité comme doivent vivre les fils de Dieu, qui veulent être et se maintenir vraiment tels, il faut ne pas faire le mal, aucun mal, ni celui qui se tourne vers Dieu, ni celui qui se tourne vers les hommes. Il faut respecter la loi de la charité et ne pas désobéir à la voix de la conscience, celle que Dieu a placée en chaque homme pour qu'il ait un guide vers le bien. »

De cette façon – en respectant la loi de la charité, de la justice et de la conscience, mais par-dessus tout en ne manquant en aucune manière à celle de la charité – vous donnerez un culte raisonnable à Dieu, et vous atteindrez la perfection dans l'observance de la Loi. Parce que l'accomplissement de la loi, c'est l'amour, et celui qui vit dans l'amour ne tombe pas dans la concupiscence de la chair, dans celle de l'intelligence, ou dans celle de l'esprit. Il reste dans la Lumière : en Dieu[9]. Il s'identifie au Christ, et avec Lui il partagera son Royaume

http://www.maria-valtorta.org/Epitre/Epitre47.htm

à suivre …leçon 48 et …FIN


Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains dictées à Maria Valtorta - Page 3 Le_sac10
Et Jésus a été  sacrifié


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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains dictées à Maria Valtorta - Page 3 Empty Re: Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains dictées à Maria Valtorta

Message par Maud Dim 03 Sep 2017, 1:42 am


Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains

dictées à Maria Valtorta ( 48 leçons )

Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains dictées à Maria Valtorta - Page 3 St_pau58


Leçon n° 48


16 novembre 1950.

Rm 14 et 15, jusqu'à la fin de l'épître.

«La charité doit être expliquée aussi à ceux qui sont faibles dans la foi. Et ceux-là devraient être maîtres en charité, à qui Jésus a confié le rôle de "pasteurs, maîtres, sel et lanternes".

Il n'est pas donné à tout le monde de devenir pasteur, maître, sel et lanterne, ou champion de sagesse et de justice. De même qu'au firmament les astres ne sont pas tous aussi puissants que le soleil ,quel malheur pour vous s'ils l'étaient! De même dans l'Eglise militante ce n'est pas tout le monde qui est un géant de puissance ou, ce qui compte encore plus à cause de la valeur surnaturelle, et de sa durée: géant de la sainteté.

Il y a des agneaux et des bergers, et les agneaux n'ont pas tous la même prestance physique. Certains sont portés à tomber facilement, d'autres à être distraits, d'autres à la somnolence. Il faut savoir les comprendre tous, les compatir tous, et
les aider avec charité.

"Voilà que moi-même j'irai à la recherche de mes brebis (...) pour les conduire loin des lieux de grisaille et du brouillard ( ... ). Je les conduirai sur leurs terres, aux paturages excellents ( ... ). J'irai à la recherche des égarées. Je reconduirai celles qui auront été chassées. Je soignerai celles qui ont des fractures. Je ferai en sorte que les faibles puissent retrouver leurs forces" dit le bon Pasteur par la bouche d'Ezéchiel

. Et en Jean il dit: "Je donne ma vie pour que mes brebis aient la Vie, et qu'elles l'aient en abondance".

Mais en s'adressant aux mauvais bergers qui ne prennent pas soin de leurs brebis et ne leur apportent aucun secours, mais les exploitent et les oppriment, il dit: "Vous n'avez pas fortifié les faibles, ni soigné les malades. Vous n'avez pas soigné celles dont les membres étaient fracturés, ni ramené celles qui avaient été chassées. Vous n'êtes pas allés chercher celles qui s'étaient égarées, et vous avez exercé votre autorité avec rigueur et cruauté... Vous les avez nourris et désaltérées avec de la nourriture et de l'eau corrompus par vos pieds (Ez 34, 4 et 19).


C'est pour cela que ma fureur s'est allumée contre les bergers... Malheur aux pasteurs-idoles qui  oppriment leur troupeau et qui ne sont  pas restés fidèles comme serviteurs-pasteurs de mon troupeau".

Voilà la façon dont la Sagesse s'exprime éternellement: avant, pendant et après son avènement. Charité, compassion, aide aux brebis et aux agneaux, c'est cela que le Christ vous a enseigné.

Premier entre vous tous, il vous a montré tout cela par son exemple. La charité ne tolère pas que soit violée la liberté individuelle. Dieu lui-même respecte cette liberté chez l'homme, et s'en sert comme moyen d'épreuve, de récompense, ou de condamnation des êtres humains.

Personne ne sait comment Dieu conduit chacune de ses âmes. Personne n'est assez puissant pour pouvoir toujours juger avec justice. Il y a des créatures qui apparaissent rebelles ou coupables aux yeux de ceux que l'orgueil a rendus myopes. Pourtant elles ne sont ni rebelles, ni coupables. D'autres le sont vraiment, mais étant rusées en astuce, elles ont l'allure de justes. Elles font bien ce qui paraît à l'extérieur, et mal ce qui ne se voit pas. Elles paraissent justes, mais elles sont doublement injustes: elles simulent la sainteté et elles agissent mal.

"Ne jugez pas" vous a dit la Parole de vérité. Voilà ce qui pour vous serait parfait. Mais si vous décidez de juger, humbles ou puissants que vous êtes, ayez au moins la sagesse de juger avec charité. Toujours. En effet, vous ne pouvez pas, à cause de vos limites humaines, pénétrer à l'intérieur de l'homme pour voir exactement le pourquoi de chacune de ses actions.

Mais réfléchissez que rien n'est caché au Tout-Voyant de ce que vous faites contre votre prochain, même si vous accomplissez vos actions injustes dans le secret, et en secret vous prononcez vos jugements téméraires, insincères et contraires à la charité.

Pendant que vous agissez et que vous parlez, Dieu vous voit et vous entend faire et parler, et il vous juge de façon juste et sans appel, car lui oui, il le peut vraiment.

Le fait d'avoir été puissants sur Terre ne vous évitera pas le jugement de Dieu. Au contraire: puisqu'il vous a été donné davantage, on vous réclamera davantage au moment où vous paraîtrez devant Dieu. Vous serez tenu de répondre de toutes vos actions, comme le reste du monde.

Tous ceux qui ont été placés en charge d'autres brebis du troupeau du Christ, soit par charge soit par élection extraordinaire, ont intérêt à se souvenir que parfois une seule faute contre l'Amour, c'est à dire contre le Saint-Esprit, qui est Esprit de Sagesse, de Pié¬té, de Justice et d'Amour, peut annuler tous les mérites d'une vie vécue dans la Loi.

Dieu peut vous frapper sans délai après que vous l'ayez frappé dans un de ses serviteurs, ou dans une de ses oeuvres d'amour. Il peut vous frapper, comme il a frappé Adam, tout de suite après votre faute d'orgueil.

Et alors? A quoi vous auront servi les œuvres précédentes? Vos charges et vos élections, à quoi vous auront-elles servi?

"Malheur à celui par qui le scandale arrive!" a dit Celui qui a reçu du Père, dans ses mains transpercées, tout pouvoir de jugement.
Bien qu'il soit la Miséricorde incarnée, il a clairement indiqué le sort qui attend celui qui scandalise les âmes avec des actions injustes.

S'il est vrai que pour une âme que quelqu'un aura conduit au salut il sauvera sûrement la sienne, il est vrai également que si une âme s'arrête, ou fait marche arrière dans son chemin vers la perfection, ou pire, si elle commet le péché de désespérer de Dieu, ou de la force de la prière, ou de la vérité des choses de sa foi, le responsable de ce scandale, c'est-à-dire celui qui aura causé cet arrêt, ce retour en arrière, cette chute, sera frappé d'un châtiment pour lequel il faudra sûrement une longue, très longue expiation purificatrice, si ce n'est le châtiment éternel.

Tout comme l'injustice commise contre un "petit" peut troubler son âme, le fait de voir des pasteurs, des lanternes, des maîtres, donner un exemple contraire à celui qu'ils enseignent, peut aussi troubler des esprits. Malheur à ceux qui sont intransigeants avec les "petits", et les surchargent de poids à porter, tandis que pour leur propre moi à eux ils ont toutes sortes de condescendances! S'édifier réciproquement est un devoir pour tous, mais cela l'est mille fois plus pour les personnes qui sont placées plus en haut

Ainsi dans le manger comme dans le boire, dans la façon de vivre, de s'habiller et de se loger, qu' à vivre de la charité.

Que l'on aie toujours pitié pour celui qui a faim et soif, celui qui n'a plus de toit pour s'abriter.

Ni le manteau royal, ni l'habit décoré du pourpre et d'or, ne donnent le droit d'entrer au Ciel, mals lit façon dont on les aura portés, oui. Il va être plus facile de voir l'habit des noces éternelles sur quelqu'un qui aura porté ,avec résignation s'il fût pauvre, avec humilité par esprit de charité s'il fût puissant , un vêtement simple et modeste, que de voir le même habit de noces sur quelqu'un qui aura porté des vêtements de prestige pour le plaisir du luxe et de la pom¬pe extérieurs, plus que par signes intérieurs de la miséricorde, tandis qu'il savait que sa conscience lui conseillait une façon de vivre différente.

Voici la raison de la condamnation: faire ce que la conscience déconseille de faire. Le faire en pleine conscience, et de propos délibéré, après l'avoir librement choisi.

Pour constituer un péché, une action mauvaise doit être accomplie avec pleine advertance. Haut placé ou non, que chacun examine son propre cas. Qu'il considère le pourquoi de ses actes, et le fasse de façon sincère, aussi sincère que le comportement du bistouri du chirurgien lorsqu'il met à nu les racines d'un mal, mêmes les plus profondes. Et s'il voit que l'action n'est pas bonne, qu'il la retranche de sa volonté pour l'empêcher de se reproduire.

Qu'il ne se limite pas à cela, et s'il le faut qu'il utilise même la hache, la hache de sa conscience droite.
Qu'il l'utilise dans son terrain, dans sa propre humanité, si la nécessité lui impose d'extirper les racines et même les sucs qui dans le cœur, dans la tête et dans l'esprit, favorisent la naissance de plantes non bonnes parce que produites en fonction de l'orgueil.
Qu'il brûle tout dans le feu de la charité, dont la flamme reprendra sûrement de vigueur lorsque le terrain sera débarrassé de la froideur de l'orgueil et des mauvaises herbes engendrées par lui.

Ces mauvaises herbes sont  stériles, maléfiques, et gênantes car elles ont été semées par le moi excité par le grand Orgueilleux: Satan.

Si les haut placés sont forts, qu'ils soutiennent avec piété ceux qui sont faibles. Qu'ils le fassent après s'être débarassés des sottes aspirations de l'orgueil, en reconnaissant que Dieu coopère bien plus que le moi pour faire d'un homme un saint. S'ils ont été aimés par Dieu de façon extraordinaire, qu'ils le bénissent. Qu'ils ne s'imaginent pas être les auteurs absolus de leur propre sainteté. Qu'ils ne méprisent pas celui qui n'est pas aussi saint qu'ils le sont eux-mêmes, ou qui tel apparaît à leurs yeux.

Le Christ était absolument parfait et saint, puisqu'il était Dieu, et que sa nature d'Homme était sans le moindre péché, ni héréditaire, ni volontaire. Or le Christ n'a jamais méprisé personne. Et pour la compassion qu'il a toujours démontrée envers les misères humaines, il a pu conduire au salut un grand nombre de personnes.

Le Christ a fait des nombreux et puissants miracles. Il a répandu des fleuves de sagesse, mais ce qui a attiré le plus de personnes à lui, donc au Salut et à la Vie, ce fut d'abord sa miséricorde, ensuite sa justice et son impartialité avec tout le monde.

Tout en cherchant le bien véritable des âmes et la gloire de Dieu le Père, et non sa propre satisfaction, Jésus-Christ s'est attiré le mépris, l'insulte, les rancœurs, les haines, les vengeances. Mais de cette façon Il a pu conduire beaucoup d'âmes à la Vérité et à la Vie.

Sa conduite a été un exemple pour les Juifs et pour les Gentils, et lui-même a amené le salut à tous ceux qui n'ont pas repoussé volontairement la Lumière venue pour les conduire à la Vie et pour les reporter à l'état de fils de Dieu.

Ministre pour les circoncis, et Berger unique, éternel, universel, qui ne regroupe pas uniquement les brebis de sa Bergerie, mais aussi "celles qui n'étaient pas de son enclos", pour qu'elles soient elles aussi sous le guide d'un seul et unique Berger. Et il a regroupé et accueilli les Gentils aussi bien que les Juifs afin que tous puissent glorifier Dieu pour sa miséricorde.

Or, les Gentils l'ont glorifié. Ils ont glorifié Dieu le Père qu'ils ont finalement connu, son Fils très Saint, et l'Esprit qui procède des Deux premiers. Ainsi ils sont entrés dans l'enclos du Christ pour faire partie de son troupeau. Ainsi ont été réalisées les prophéties, là où il est dit que Dieu a donné
Afin que les aveugles avec leurs yeux matériels et livrés  au paganisme abandonnent leur prison pour qu'il ouvre les sources d'eau vive pour qu'il donne à tous ceux qui en veulent à leur vie, pour que les nations qui ne connaissaient pas les témoignages accourent vers lui, pour que ceux qui observent les Lois puissent  devenir Fils de Dieu.

Tous ceux qui, en vivant dans la "Maison de prière pour tous les peuples de la Terre", c'est-à-dire dans l'Eglise du Christ, se maintiennent fidèles à l'étroite amitié nouée avec lui.

C'est cela que le Seigneur a réalisé, pour sauver chaque homme déchu par la faute d'Adam. Il a porté la Lumière et la Loi aussi aux Gentils. Il a distribué ses dons surnaturels pour aider l'homme à vaincre la loi de la chair qui le rend enclin au mal, et pour l'aider à suivre la loi de l'esprit, car c'est elle qui lui rend accessible la sphère surnaturelle et le transforme d'être raisonnable en créature divinisée. Celui qui vit dans la fidélité aux dons de Dieu, reçus grâce aux mérites du Christ, et qui demeure fidèle à la doctrine enseignée par le Christ, mérite que l'on dise de lui ce que dit le psalmiste:

"Vous êtes des dieux et fils du Très-Haut".

Comme cela était dans la pensée de Dieu, destiné à tous les hommes.
Comme cela aurait été si Adam n'avait pas péché.
Comme il est possible que cela soit pour un nombre illimité de créatures, grâce au sacrifice du Christ qui a tant aimé les hommes jusqu'à donner sa vie pour eux hommes jusqu'à donner sa vie pour eux .
Comme il sera jusqu'à la fin des siècles.

Et tous ceux qui auront aimé le Christ, des gens de tout temps et de toute nation, auront la vie. Le Christ est pour eux la Cause de leur Salut éternel».

*FIN*

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" Je suis le Berger unique, éternel, universel"



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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
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Message par Emmanuel Dim 03 Sep 2017, 1:44 am

Bonjour chère @Maud,

Tu as déposé, aujourd'hui, la dernière "leçon" des Leçons sur l'Épitre de Saint-Paul aux romains.

Que d'enseignements merveilleux nous as-tu partagés, durant toutes ces semaines!

Je souhaite qu'un très grand nombre d'âmes aient profité de ton travail qui n'a pas toujours été facile, vu le matériel informatique source qui était moins facile à manipuler que pour d'autres ouvrages de Maria Valtorta que tu nous as partagés auparavant.

Je te remercie de tout coeur. Cela m'a fait beaucoup de bien de pouvoir faire cette belle lecture au quotidien.

Par ton travail, le forum est (espérons-le, seulement pour l'instant) le seul endroit sur Internet où il est possible de lire en intégralité en français cette oeuvre merveilleuse de l'Esprit-Saint.

Merci de t'être fait une fois de plus l'amie et la complice de Maria Valtorta, et ainsi, l'amie et la complice du Bon Dieu dans Son Oeuvre pour le salut des âmes.

Amicalement,

Emmanuel
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Message par Maud Dim 03 Sep 2017, 1:53 am

Bonjour et Merci @Emmanuel   Smile  pour tes bonnes paroles

Je souhaite qu'un très grand nombre d'âmes aient profité de ton travail qui n'a pas toujours été facile, vu le matériel informatique source qui était moins facile à manipuler que pour d'autres ouvrages de Maria Valtorta que tu nous as partagés auparavant.  
Je le souhaite aussi , certes cela n'a pas été sans difficultés , mais j'ai considéré cela comme une "Mission" que j'ai accomplie et terminée .

Gloire à toi Seigneu

Amicalement


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