Le jeudi de la 2e semaine de Carême
Le cœur de l'homme n'est-il pas faux, sinon faussé dès l'adolescence par tout ce que le "monde" propose en matière de plaisirs et de jouissance ? Or, plaisirs et jouissances aboutissent toujours dans une amertume profonde. En effet, ni les richesses, ni les plaisirs ne peuvent conduire à la véritable béatitude, fruit d'un exercice contenu en étroite collaboration avec la grâce.
Nous sommes tous en chemin et nous avons tous besoin de nous détacher des banalités proférées par le monde en matière de vie, d'accomplissement et de réussite.
A l'inverse des conventions de satisfactions immédiates, c'est la quête perpétuelle de la grâce qui conduit non à la satisfaction des plaisirs, mais à une Joie qui est déjà signe et promesse du plein épanouissement dans la vie éternelle.
L'homme riche, vêtu de pourpre et de lin, qui fait de plantureux repas en toute occasion, qui a vécu sans avoir jamais manqué de rien, se retrouve en purgatoire (*) - une cure forcément pénible pour qui n'a jamais connu la faim ni la soif et dont tous les désirs ont été satisfaits.
Quant à Lazare, l'on pourrait bien dire qu'il a vécu son purgatoire sur la terre et qu'il vit la béatitude parfaite dans le paradis, il est comblé de grâce divine.
(*) Si l'homme riche était en enfer, il aurait maudit le père Abraham et n'aurait nullement cherché à remédier à son état pénible et souffrant...
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Le cœur de l'homme n'est-il pas faux, sinon faussé dès l'adolescence par tout ce que le "monde" propose en matière de plaisirs et de jouissance ? Or, plaisirs et jouissances aboutissent toujours dans une amertume profonde. En effet, ni les richesses, ni les plaisirs ne peuvent conduire à la véritable béatitude, fruit d'un exercice contenu en étroite collaboration avec la grâce.
Nous sommes tous en chemin et nous avons tous besoin de nous détacher des banalités proférées par le monde en matière de vie, d'accomplissement et de réussite.
A l'inverse des conventions de satisfactions immédiates, c'est la quête perpétuelle de la grâce qui conduit non à la satisfaction des plaisirs, mais à une Joie qui est déjà signe et promesse du plein épanouissement dans la vie éternelle.
L'homme riche, vêtu de pourpre et de lin, qui fait de plantureux repas en toute occasion, qui a vécu sans avoir jamais manqué de rien, se retrouve en purgatoire (*) - une cure forcément pénible pour qui n'a jamais connu la faim ni la soif et dont tous les désirs ont été satisfaits.
Quant à Lazare, l'on pourrait bien dire qu'il a vécu son purgatoire sur la terre et qu'il vit la béatitude parfaite dans le paradis, il est comblé de grâce divine.
(*) Si l'homme riche était en enfer, il aurait maudit le père Abraham et n'aurait nullement cherché à remédier à son état pénible et souffrant...
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