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*** " Les Trois Archanges suivant les Visions de Maria Valtorta " ***

Maud
Maud


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Saint intercesseur : Sainte Vierge Marie , Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face , Sainte Thérèse d' Avila

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Message par Maud Jeu 29 Sep - 11:09

Aujourd'hui nous fêtons St Michel Archange   le Saint protecteur de Notre Forum    sunny

Pour cette occasion  je mets ci dessous le fil que j'avais posté ( le 28 avril ) au sujet des Trois Saints Archanges  Michel , Gabriel et Raphael suivant les Visions de Maria Valtorta  


***


Vision des trois archanges.

Le 21 décembre 1945

Oh, mon Père! Je ne sais si vous vous en êtes rendu compte, mais j'ai eu du mal à vous suivre au moment de la sainte communion; j'étais en effet... déjà ailleurs, occupée à regarder vers le haut, d’où me venait un appel joyeux accompagné de cette allégresse qu’aucune comparaison, aucun mot humain ne sauraient décrire. Il me coûtait de m’en détacher pour vous répondre...

Après cela, dans les tressaillements d’allégresse et des ondes d’une joie toujours plus grande, le domaine céleste s’est éclairci progressivement à mes yeux, et j'ai vu.

J’ai vu les azurs resplendissants des prairies du paradis... même si elle restait seule, cette vision des contrées célestes inondées de lumière, cette lumière du paradis qu’aucune comparaison ne peut rendre, porte déjà à la béatitude.

Remarquez que les étendues du Royaume des cieux me paraissaient beaucoup plus hautes que le ciel normal, et pourtant elles m’étaient tout à fait distinctes, comme si elles n’étaient pas plus éloignées que les toits. Chaque fois que je contemple le paradis, j’ai cette impression d’infinie distance de la terre et le sentiment que je suis, moi, emportée au-delà de l’atmosphère terrestre pour devenir plus proche du ciel paradisiaque, afin que je puisse bien voir.

En somme, je me sens arrachée à la terre et emmenée là-haut, tout au loin. Non pas au paradis, qui est encore plus haut, mais là où la création — y compris les étoiles et les planètes — est déjà éloignée. J’ai l’impression que mon âme est agenouillée et je le ferais même physiquement si un reste de raison vigilante ne me retenait pas de donner des signes extérieurs de ce qui se produit en moi. Mais je me prosterne en âme, car je sens que je suis en présence de ce qui est infiniment supérieur à l’homme et qu’il faut vénérer même s’il s’agit simplement de lumière et de d’azurs infinis.

Venant du nord-est, trois personnages resplendissants à l’allure royale et des plus dignes s’approchent de moi en marchant, comme de simples mortels, sur les champs de saphir. Ils n’ont toutefois aucune condescendance, bien au contraire. Ils marchent avec souplesse, sans perdre leur aspect solennel. Ils me regardent en souriant et se sourient en me désignant les uns aux autres par un échange de regards. Au fur et à mesure qu’ils s’approchent, je vois les mouvements de leurs beaux yeux — ceux du premier sont bleu saphir, ceux du deuxième très noirs, ceux du troisième d’un marron doré —, briller dans leur sourire et à la lumière du paradis.

Ils vont jusqu’au bout du domaine céleste, au-delà duquel se trouve le vide jusqu’à l’échelon inférieur où je me trouve, toute en vénération et en extase. Ils s’arrêtent là en me regardant et en souriant comme seul un ange peut sourire, et ils se tiennent à la taille comme trois frères qui s’aiment et se promènent ensemble.

Ce sont les trois archanges: Gabriel, Michel et Raphaël. J’essaie d’en faire un portrait. Ce sont trois jeunes hommes superbes. On dirait des jeunes de vingt, — même de dix-huit — à trente ans.

Le plus jeune est Raphaël, le plus âgé (à en juger par son aspect) est Michel, dont la beauté est terrible.

Le premier à droite était Gabriel, qui semble avoir de vingt-quatre à vingt-cinq ans. Grand, élancé, les traits fortement spiritualisés et dans une extase d’adorateur perpétuel. Blond comme l’or pur, il a les cheveux ondulés jusqu’à lui toucher presque les épaules — plus exactement la base du cou — et retenus par un fin anneau incrusté de diamants: on aurait dit un faisceau de lumière incandescente plus que du métal et des pierres précieuses. Il porte un de ces vêtements de lumière tissée — diamants et perles — que j'ai souvent vus sur les corps glorieux. Une tunique longue et floue, très chaste, qui lui cachait complètement les pieds et laissait à peine découverte sa main droite qui pendait de côté et dont la forme était fort belle.

Il me regardait de ses yeux saphir et son sourire presque surnaturel m’effrayait, bien que ce fût un sourire.

L’autre, au centre, était aussi grand que son compagnon mais il avait, comme je l’ai dit, une beauté austère terrible. Ses cheveux bruns étaient plus courts que ceux de son compagnon et plus bouclés. Il avait une ossature robuste, son front était privé de tout de diadème mais il portait sur la poitrine une espèce de médaillon en or et en pierres attaché au cou par deux chaînettes en or  .

Les pierres qui y sont enchâssées forment des caractères, un nom peut-être, mais je n’arrive pas à lire ces mots, ces lettres, qui ne sont pas comme les nôtres. Il est revêtu d’or flamboyant, d’un vêtement qui éblouit tant il resplendit. On dirait une flamme claire (mais dorée, et non rougeâtre) qui recouvre ses membres agiles et robustes. Son regard noir est sévère et lance des éclairs. Il ne me fait pas peur, parce que je sens qu’il n’est pas en colère contre moi, mais qu’il m’aime au contraire.

Mais c’est un regard terrible qui doit être angoissant pour les pécheurs et pour Satan. Michel n’a ni épée ni lance, au contraire de ses représentations, mais ses armes, ce sont ses yeux. Son sourire lui-même est sévère, très austère.

Le troisième porte un vêtement d’une délicate couleur émeraude et ajusté par une ceinture sertie de pierres précieuses; il paraît revêtu de la couleur qu’on observe lorsqu’on regarde une émeraude à contre-jour. Il est grand, avec de longs cheveux bruns comme ceux de Gabriel.

Ils sont d’une couleur précieuse, un châtain émaillé de petites tâches d’or foncé. Il semble être le plus jeune de tous et me rappelle un peu l’apôtre saint Jean par son doux sourire juvénile. Mais Raphaël a les yeux d’une douce couleur noisette et un regard paisible, patient, qui est une caresse. Il sourit plus humainement que les autres. Tout en lui ressemble davantage à ce que nous sommes. C’est tout à fait le "bon jeune" du livre de Tobie.

On a envie de mettre sa main dans la sienne, en toute confiance, et de lui dire : "Guide-moi ! En toute chose!″

Tous trois me regardent, sourient, se sourient mutuellement. Puis ils me saluent

Gabriel chante, de sa voix de harpe spirituelle dont chaque note porte à l’extase: "Je te salue, Maria", et pour le dire il joint les mains sur la poitrine et incline la tête pour la relever ensuite avec un sourire qui augmente l’étincellement de tout son être vers les hauteurs du paradis. Je comprends que, plus que me saluer, il a voulu montrer clairement qui il est. C’est l’archange qui annonce le grand mystère... et il donne l’impression de savoir uniquement répéter ces mots et vénérer la Vierge...

Michel touche le bijou qu’il porte sur la poitrine. Il le prend dans les doigts de sa main droite et le lève pour bien me le montrer, puis il me dit, d’une voix qui résonne comme du bronze:

" Celui qui est avec Dieu peut tout. Et Satan ne peut rien sur celui qui est avec Dieu. Car, qui est comme Dieu?″ Ces derniers mots semblent faire vibrer l’atmosphère céleste comme un coup de tonnerre harmonieux. Il repose le médaillon sur sa poitrine puis s’agenouille en adorant l’Eternel (que je ne vois pas, mais qui doit se trouver, d’après le regard de l’archange, au-dessus de moi ou juste derrière mon dos, en haut, en haut, tout en haut).

Raphaël ouvre les bras comme pour m’embrasser tout en levant son visage rayonnant de la joie de contempler Dieu, et il me dit de sa voix d’or: "Que la joie soit toujours avec toi.″ Il ressemble un peu à l’ange que j’ai vu dans deux visions. Mais il est moins spiritualisé que ce dernier. Une lumière en forme d’étoile se trouve à la racine de ses cheveux, une douce lumière qui réconforte, tout comme réconforte son splendide vêtement émeraude clair.

Ils me regardent encore. Puis ils resserrent leur étreinte à la taille (notez que je n’avais pas encore remarqué leurs ailes derrière le dos), ils ouvrent des ailes de perle, de flamme, de lumière vert pâle et ils s’élèvent rapidement vers l’empyrée tout en chantant un chant indescriptible, comme celui que j'ai entendu le 13 décembre 44 à Còmpito, lorsque j’avais vu les cohortes angéliques voler au-dessus de Bethléem en chantant…[*61]

Et moi, je reste ici. Ou plutôt je descends des sphères où je me trouvais et je rentre en moi-même, dans mes tourments, dans mon lit. Ma joie demeure cependant... et je m’aperçois même que, stupidement, je n’ai pas su dire le moindre mot aux trois archanges... Mais mon âme a parlé avec eux. Je sentais qu’elle les vénérait, même si je ne pouvais traduire en mots matériels ses frémissements.

Après avoir vécu tout ce qui précède, je prends la Bible pour y rechercher toutes les apparitions angéliques. Abraham, Jacob, Tobie puis le prophète Daniel passent ainsi.

Au chapitre 8, mes yeux tombent sur les versets 13 et 14. Lorsque j’arrive à la phrase: « Il lui dit: "Encore deux mille trois cents soirs et matins, alors le sanctuaire sera revendiqué" »,
une réponse - mieux ,une explication — m’arrive à la vitesse d’une flèche de lumière: « Remplace le mot "jours" par "siècles" — puisque pour nous un siècle est moins qu’un jour —, et tu obtiendras la date de la fin du monde. » Rien d’autre. La voix s’est tue aussi subitement qu’elle est venue. Je pense que c’était celle de mon conseiller intérieur, parce qu’elle lui ressemblait.


(*61) Voir, dans "Les cahiers de 1944″, le 13 décembre.


Cahiers de 1945 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


*** " Les  Trois Archanges  suivant les Visions de Maria Valtorta " *** Les_tr12
Les Trois Archanges



https://imitationjesuschrist.forumactif.com/t19p150-de-jesus-a-maria-valtorta-la-vierge-des-trois-fontaines#7870


_________________
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* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi  , que j'étais Son enfant  .
Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait  encore plus tendre que celui de "  Mère "
 *

Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
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