Quelques Paroles D’Amour que Notre-Seigneur Jésus a transmises à Sœur Josefa Menéndez (1890-1923) pour nous tous… C’est si Beau !
– Ah ! Si l’on connaissait mon Coeur ! ... Les hommes ne savent pas sa Miséricorde et sa Bonté : voilà ma plus grande douleur ! (22 mars 1921)
– Si tu es un abîme de misères, Moi, Je suis un abîme de Bonté et de Miséricorde ! (18 mai 1921)
– Quand une âme désire avec ardeur M’être fidèle, Josefa, Je soutiens sa faiblesse, et ses chutes mêmes appellent avec plus de force ma Bonté et ma Miséricorde. Je demande seulement que, s’oubliant elle-même, elle s’humilie et fasse effort, non pour sa propre satisfaction, mais pour ma Gloire. (30 juillet 1921)
– Ne t’afflige pas de ta misère. Mon Coeur est le trône de la Miséricorde, où les plus misérables sont les mieux reçus, pourvu qu’ils viennent se perdre en cet abîme d’Amour ! (25 septembre 1921)
– Les âmes courent à leur perte et mon Sang est perdu pour elles ! Mais les âmes qui M’aiment, s’immolent et se consument comme victimes de réparation, attirent la Miséricorde de Dieu, et voilà ce qui sauve le monde. (25 février 1922)
– Je ferai connaître que la mesure de mon Amour et de ma Miséricorde envers les âmes tombées n’a pas de limites. Je désire pardonner. Je Me repose en pardonnant. Je suis toujours là, attendant avec amour que les âmes viennent à Moi. Qu’elles ne se découragent pas ! Qu’elles viennent ! Qu’elles se jettent dans mes Bras ! Qu’elles ne craignent rien, je suis leur Père. (6 août 1922)
– Oui, Je désire pardonner et Je veux que mes Âmes choisies fassent connaître au monde comment mon Cœur débordant d’Amour et de Miséricorde, attend les pécheurs ! (29 août 1922)
– Peu M’importent les misères, ce que Je veux c’est l’amour. Peu M’importent les faiblesses, ce que Je veux c’est la confiance. (3 septembre 1922)
– Mon Cœur n’est pas seulement un Abîme d’Amour, Il est encore un Abîme de Miséricorde ! Et, connaissant toutes les misères humaines dont les âmes les plus aimées ne sont pas exemptes, J’ai voulu que leurs actions, si petites soient-elles, puissent se revêtir, par Moi, d’une valeur infinie pour le bien de celles qui ont besoin de secours et pour le salut des pécheurs.
Toutes ne peuvent prêcher, ni évangéliser au loin les peuples sauvages, mais toutes, oui toutes, peuvent faire connaître et aimer mon Cœur… toutes peuvent s’aider mutuellement à accroître le nombre des élus en empêchant la perte éternelle de beaucoup d’âmes… et cela, par un effet de mon Amour et de la Miséricorde.
Je dirai à mes Âmes comment mon Cœur va plus loin encore : non seulement Il se sert de leur vie ordinaire et de leurs moindres actions, mais Il veut utiliser aussi, pour le bien des âmes, leurs misères… leurs faiblesses… leurs chutes mêmes. Oui, l’Amour transforme et divinise tout, et la Miséricorde pardonne tout ! (5 décembre 1922)
– Viens, je suis Celui qui t’aime, Celui qui a répandu tout son Sang pour toi !… J’ai compassion de ta faiblesse et Je t’attends avec ardeur pour te recevoir dans mes Bras !…
Viens, âme de mon Épouse, âme de mon Prêtre !… Je suis la Miséricorde infinie. Ne crains pas, Je ne te châtierai pas… Je ne te repousserai pas… mais Je t’ouvrirai mon Cœur et Je t’aimerai avec plus de tendresse encore… je laverai tes souillures dans le sang de mes Blessures. Ta beauté retrouvée fera l’admiration du ciel et mon Cœur reposera en toi. (15 mars 1923)
– O vous qui êtes plongés dans le mal et qui, pendant un temps plus ou moins long, avez vécu errants et fugitifs à cause de vos crimes… si les péchés dont vous êtes coupables ont endurci et aveuglé votre coeur… si, pour satisfaire vos passions, vous êtes tombés dans les plus grands scandales…
Ah ! Lorsque votre âme se rendra compte de son état et que les motifs ou les complices de vos fautes vous abandonneront, ne laissez pas le désespoir s’emparer de vous ! Tant qu’il reste à l’homme un souffle de vie, il peut encore recourir à la Miséricorde et implorer le Pardon.
Si vous êtes jeune et que déjà les désordres de votre jeunesse vous ont dégradé aux yeux du monde, ne craignez pas !... même si le monde a sujet de vous traiter en criminel, de vous mépriser et de vous abandonner… votre Dieu, Lui, ne consent pas à ce que votre âme devienne la proie de l’enfer !… Bien au contraire, c’est avec ardeur qu’Il désire que vous vous approchiez de Lui pour vous pardonner.
Si vous n’osez Lui parler, dirigez vers Lui vos regards et les soupirs de votre cœur, et bientôt vous verrez comment sa Main si bonne et paternelle vous conduira à la source du Pardon et de la Vie !
Si vous avez passé volontairement la plus grande partie de votre vie dans l’impiété ou l’indifférence, et que, soudain, proche de l’éternité, le désespoir tente de vous aveugler… ah ! Ne vous laissez pas tromper, car c’est encore le temps du Pardon !... Même s’il ne vous reste qu’une seconde de vie, en cette seconde, vous pouvez racheter la vie éternelle !
Si votre existence plus ou moins longue s’est écoulée dans l’ignorance et dans l’erreur… si vous avez été cause de grands maux pour les hommes, la société, la religion même, et si, par une circonstance quelconque, vous connaissez enfin que vous vous êtes trompé… ne vous laissez pas écraser par le poids de vos fautes et du mal dont vous avez été l’instrument. Mais que votre âme, pénétrée du plus vif repentir, se jette dans un abîme de confiance et accoure à Celui qui vous attend toujours pour vous pardonner toutes les erreurs de votre vie. (24 mars 1923)
– Au cours des siècles, J’ai révélé, de différentes manières, mon Amour pour les hommes : je leur ai montré combien le désir de leur salut Me consume. Je leur ai fait connaître mon Cœur. Cette dévotion a été comme une lumière répandue sur le monde. Elle est aujourd’hui le moyen dont se servent, pour toucher les cœurs, la plupart de ceux qui travaillent à étendre mon Règne.
Je veux maintenant quelque chose de plus, car si Je demande l’amour pour répondre à celui qui Me consume, ce n’est pas le seul retour que Je désire des âmes : Je désire qu’elles croient en ma Miséricorde, qu’elles attendent tout de ma Bonté, qu’elles ne doutent jamais de mon Pardon.
Je suis Dieu, mais Dieu d’Amour ! Je suis Père, mais un Père qui aime avec tendresse et non avec sévérité. Mon Cœur est infiniment saint, mais aussi infiniment sage et, connaissant la misère et la fragilité humaines, Il s’incline vers les pauvres pécheurs avec une Miséricorde infinie.
J’aime les âmes après qu’elles ont commis leur premier péché, si elles viennent Me demander humblement pardon…. Je les aime encore, quand elles ont pleuré leur second péché et, si cela se répète, Je ne dis pas un milliard de fois, mais des millions de milliards, Je les aime et leur pardonne toujours, et Je lave, dans le même sang, le dernier comme le premier péché !
Je ne Me lasse pas des âmes et mon Cœur attend sans cesse qu’elles viennent se réfugier en Lui, et cela d’autant plus, qu’elles sont plus misérables !
Un père n’a-t-il pas plus de soin de l’enfant malade que de ceux qui se portent bien ? Pour lui, sa sollicitude et ses délicatesses ne sont-elles pas plus grandes ? Ainsi, mon Cœur répand-Il sur les pécheurs, avec plus de largesse encore que sur les justes, sa Compassion et sa Tendresse.
Voilà ce que Je désire expliquer aux âmes : J’enseignerai aux pécheurs que la Miséricorde de mon Cœur est inépuisable ; aux âmes froides et indifférentes, que mon Cœur est un Feu qui veut les embraser, parce qu’Il les aime ; aux âmes pieuses et bonnes, que mon Cœur est le Chemin pour avancer vers la perfection et arriver en sécurité au terme bienheureux.
Enfin, aux âmes qui Me sont consacrées, aux prêtres, aux religieux, à mes Âmes choisies et préférées, Je demanderai, une fois de plus, qu’elles Me donnent leur amour et ne doutent pas du Mien, mais surtout qu’elles Me donnent leur confiance et ne doutent pas de ma Miséricorde ! Il est si facile d’attendre tout de mon Coeur. (11 juin 1923)
– Je veux pardonner. Je veux régner. Je veux pardonner aux âmes et aux nations. Je veux régner sur les âmes, sur les nations et sur le monde entier. Je veux répandre ma Paix jusqu’aux extrémités du monde, mais, d’une manière spéciale, sur cette terre bénie, berceau de la dévotion à mon Cœur. Oui, Je veux être sa Paix, sa Vie, son Roi ! Je suis la Sagesse et le Bonheur, Je suis l’Amour et la Miséricorde, Je suis la Paix, Je régnerai !
Pour régner, Je commencerai par faire Miséricorde, car mon Règne est de Paix et d’Amour : Voilà la fin que Je veux réaliser, voilà mon Œuvre d’Amour ! (12 juin 1923)
Référence bibliographique :
Un appel à l’amour, le message du Cœur de Jésus au monde et sa messagère Soeur Josefa Menéndez
Édition de l’Apostolat de la Prière, Toulouse, 1944.
Source : http://www.spiritualite-chretienne.com/misericorde/misericorde-06.html
A visiter : Josépha Ménendez – Un Appel à l’Amour
Aussi : http://wp.me/p1aACN-hWD