Bonsoir à toutes e tous,
Ce soir, j'avais envi de partager, non pas sur des délires habituels, mais plus sur mon état d'esprit, ce que je ressens en tant qu'être vivant à l'heure actuelle.
Le but n'est pas de décrire ma vie, mais de vous faire part ce jour de cette souffrance intérieure, individuelle, silencieuse, et qui ne peut être traduite par des textes divers et variés.
J'aimerais, une fois mis en phrases, connaître vos réponses, sans grand tralala, juste vous.
Il y a de cela quelques décennies, à l'aube de mon adolescence, alors que je discutais avec mon père, je lui ai dit qu'un jour, la Révolution arrivera. Non pas celle comme tous l'entendent, et comme il a cru l'entendre, mais comme celle qui conduira l'être vers autre chose que ce qui était et est toujours.
Aujourd'hui, ces mots résonnent en moi car je crois que nous sommes aux portes de l'enfer terrestre. Celles où, une fois le seuil franchi, la fureur humaine se déchaîne et n'a de limite que celle de la victoire d'un camp ou l'autre, en oubliant l'écoute, le partage, l'amour et la bienveillance.
J'ai la chance d'être logé, nourri, de ne manquer de rien. Je suis en France. Je travaille, je gère pour ma famille afin de ne pas être démuni, mais aussi pour ne pas dépenser sans réserves sur des biens de consommations à outrance.
Tout roule dans le meilleur des mondes si je n'écoutais pas autre chose que mon environnement "idéal".
Mais voilà, depuis quelques années, j'ai décidé d'emprunter un chemin différent de celui de l'ignorance, de l'insouciance.
Il est difficile de se comprendre, d'apprendre, et surtout d'avoir une confiance envers chacun. Pourquoi, parce que simplement, le fait de partager un quelconque sujet, devient une arme contre soi-même IRL avec tous ces réseaux, dès lors que je ne suis pas en phase avec le système à 100%, un oui-oui quoi !
L'isolement individuel sur des thèmes majeurs de nos vies est une souffrance interne très désagréable, à la limite du supportable parfois.
L'actu est très négative. Je crains que la "facilité" soit prise pour solution pour résoudre cette crise sociétale.
Que puis-je faire ou dire à mon niveau ?
Que pouvons-nous faire ou dire à notre niveau ?
La violence du bruit m'adoucit souvent cette souffrance, au prix du silence.
Dilemme donc que de s'exprimer ou de se taire ?
Comment trouver des issues valables sans escalades ?
Comment prouver l'amour que nous ressentons, sans froisser autrui, parce qu'il est ou pense différemment et n'accepte pas de son point de vue le notre ?
Les portes se ferment une à une; le sentier se rétrécit, au point de sentir la suffocation, sans air, sans issue, tel un animal dans une souricière qui sent la mort venir indéniablement, inévitablement pour lui et pour les autres.
Certains pourraient y voir une délivrance, d'autres une façon de dire que Dieu n'existe pas, qu'Il n'a aucune pitié, peu d'amour, ou encore que l'homme ne sait que faire la guerre in fine.
La souricière est là. Dois-je alors me rebeller et coûte que coûte essayer de trouver une échappatoire ? Ou accepter le destin et suivre la voie indéniablement sans rébellion, mais avec fermeté et tête haute ?
Faut-il se faire entendre par des cris, des vidéos, des buzz, des likes, ou que sais-je encore ?? pour éviter de franchir ce seuil incontrôlable ?
Je n'en suis pas persuadé plus que cela.
Combien essaient à différents niveaux et ne fédèrent pas ?
Nous sommes d'accord sur divers points, des uns et des autres, mais quelle est la capacité individuelle et collective pour fonder une seule et même voix ? J'en reviens à toutes ces divisions => germes de la discorde pour moi et du brouillard de l'esprit.
Oui, il doit y avoir une seule voix, que nous entendons peut-être au fond de nous, au loin, celle de l'amour véritable, mais qui, dans ce brouillard et ces différentes voies à arpenter, résonne comme un écho insaisissable et introuvable. L'orientation est incertaine. La route vers l'inconnue fait peur d'une certaine manière, puisque le chaos attire plus qu'il ne repousse.
Faire rempart ? Au nom de qui et pour qui, pour quoi ? Et comment ? Dans quelle mesure et quelle proportion ? Faut-il s'engager quelque part pour avoir une notoriété minimale afin de "plaire" aux sondages pour espérer dire le mot AMOUR ?
Ce n'est pas mai 68 ! Ce n'est pas juillet 1789 ! ou autres dates particulières !
J'aimerais simplement vivre dans un monde où l'enfance reste la royauté de la vie, où les rêves émerveillent et nous guident pour apprécier aujourd'hui et construire demain sereinement.
Et où les cauchemars sont en marges, juste présents pour moraliser les dangers potentiels de la vie, dès lors que les limites sont franchies.
Je vois malheureusement qu'aujourd'hui, c'est bien inversé ! La vie devient cauchemar et les rêves utopies, marginaux.
L'enfance est martyrisée, violée, consommée comme des adultes, au prix d'une économie folle, si tant est qu'elle soit encore maîtrisée, puisqu'aujourd'hui, de plus en plus d'enfants sont utilisés pour des faits d'adultes !
Pour l'instant, cette Révolution est en chemin comme toute autre, dans le respect le plus stricte de sa définition. Nul doute, que je suis dans l'erreur et en cela je vois l'horreur.
Je ne verrai peut être pas le début ou la fin de cette histoire.
Mais j'espère de tout cœur qu'il y aura un sursaut pour utiliser cette voie d'une voix commune, sans égo, sans rien.
Juste une perfection instantanée, de quelques secondes, qui enflammera alors la vue et l'esprit de chacun pour éviter ce que je pressens et faire dévier ce monstre, cet ogre qu'est le fléau Destruction.
Puisse l'Amour ouvrir nos portes émotionnelles, toucher nos sens, cheminer près de nous, en ne nous laissant pas dévier vers la haine, tant idolâtrée et créer un sentier nouveau.
Merci de votre lecture, merci de votre patience, et merci de vos avis.
Suis-je seul ou non ?
Ce soir, j'avais envi de partager, non pas sur des délires habituels, mais plus sur mon état d'esprit, ce que je ressens en tant qu'être vivant à l'heure actuelle.
Le but n'est pas de décrire ma vie, mais de vous faire part ce jour de cette souffrance intérieure, individuelle, silencieuse, et qui ne peut être traduite par des textes divers et variés.
J'aimerais, une fois mis en phrases, connaître vos réponses, sans grand tralala, juste vous.
Il y a de cela quelques décennies, à l'aube de mon adolescence, alors que je discutais avec mon père, je lui ai dit qu'un jour, la Révolution arrivera. Non pas celle comme tous l'entendent, et comme il a cru l'entendre, mais comme celle qui conduira l'être vers autre chose que ce qui était et est toujours.
Aujourd'hui, ces mots résonnent en moi car je crois que nous sommes aux portes de l'enfer terrestre. Celles où, une fois le seuil franchi, la fureur humaine se déchaîne et n'a de limite que celle de la victoire d'un camp ou l'autre, en oubliant l'écoute, le partage, l'amour et la bienveillance.
J'ai la chance d'être logé, nourri, de ne manquer de rien. Je suis en France. Je travaille, je gère pour ma famille afin de ne pas être démuni, mais aussi pour ne pas dépenser sans réserves sur des biens de consommations à outrance.
Tout roule dans le meilleur des mondes si je n'écoutais pas autre chose que mon environnement "idéal".
Mais voilà, depuis quelques années, j'ai décidé d'emprunter un chemin différent de celui de l'ignorance, de l'insouciance.
Il est difficile de se comprendre, d'apprendre, et surtout d'avoir une confiance envers chacun. Pourquoi, parce que simplement, le fait de partager un quelconque sujet, devient une arme contre soi-même IRL avec tous ces réseaux, dès lors que je ne suis pas en phase avec le système à 100%, un oui-oui quoi !
L'isolement individuel sur des thèmes majeurs de nos vies est une souffrance interne très désagréable, à la limite du supportable parfois.
L'actu est très négative. Je crains que la "facilité" soit prise pour solution pour résoudre cette crise sociétale.
Que puis-je faire ou dire à mon niveau ?
Que pouvons-nous faire ou dire à notre niveau ?
La violence du bruit m'adoucit souvent cette souffrance, au prix du silence.
Dilemme donc que de s'exprimer ou de se taire ?
Comment trouver des issues valables sans escalades ?
Comment prouver l'amour que nous ressentons, sans froisser autrui, parce qu'il est ou pense différemment et n'accepte pas de son point de vue le notre ?
Les portes se ferment une à une; le sentier se rétrécit, au point de sentir la suffocation, sans air, sans issue, tel un animal dans une souricière qui sent la mort venir indéniablement, inévitablement pour lui et pour les autres.
Certains pourraient y voir une délivrance, d'autres une façon de dire que Dieu n'existe pas, qu'Il n'a aucune pitié, peu d'amour, ou encore que l'homme ne sait que faire la guerre in fine.
La souricière est là. Dois-je alors me rebeller et coûte que coûte essayer de trouver une échappatoire ? Ou accepter le destin et suivre la voie indéniablement sans rébellion, mais avec fermeté et tête haute ?
Faut-il se faire entendre par des cris, des vidéos, des buzz, des likes, ou que sais-je encore ?? pour éviter de franchir ce seuil incontrôlable ?
Je n'en suis pas persuadé plus que cela.
Combien essaient à différents niveaux et ne fédèrent pas ?
Nous sommes d'accord sur divers points, des uns et des autres, mais quelle est la capacité individuelle et collective pour fonder une seule et même voix ? J'en reviens à toutes ces divisions => germes de la discorde pour moi et du brouillard de l'esprit.
Oui, il doit y avoir une seule voix, que nous entendons peut-être au fond de nous, au loin, celle de l'amour véritable, mais qui, dans ce brouillard et ces différentes voies à arpenter, résonne comme un écho insaisissable et introuvable. L'orientation est incertaine. La route vers l'inconnue fait peur d'une certaine manière, puisque le chaos attire plus qu'il ne repousse.
Faire rempart ? Au nom de qui et pour qui, pour quoi ? Et comment ? Dans quelle mesure et quelle proportion ? Faut-il s'engager quelque part pour avoir une notoriété minimale afin de "plaire" aux sondages pour espérer dire le mot AMOUR ?
Ce n'est pas mai 68 ! Ce n'est pas juillet 1789 ! ou autres dates particulières !
J'aimerais simplement vivre dans un monde où l'enfance reste la royauté de la vie, où les rêves émerveillent et nous guident pour apprécier aujourd'hui et construire demain sereinement.
Et où les cauchemars sont en marges, juste présents pour moraliser les dangers potentiels de la vie, dès lors que les limites sont franchies.
Je vois malheureusement qu'aujourd'hui, c'est bien inversé ! La vie devient cauchemar et les rêves utopies, marginaux.
L'enfance est martyrisée, violée, consommée comme des adultes, au prix d'une économie folle, si tant est qu'elle soit encore maîtrisée, puisqu'aujourd'hui, de plus en plus d'enfants sont utilisés pour des faits d'adultes !
Pour l'instant, cette Révolution est en chemin comme toute autre, dans le respect le plus stricte de sa définition. Nul doute, que je suis dans l'erreur et en cela je vois l'horreur.
Je ne verrai peut être pas le début ou la fin de cette histoire.
Mais j'espère de tout cœur qu'il y aura un sursaut pour utiliser cette voie d'une voix commune, sans égo, sans rien.
Juste une perfection instantanée, de quelques secondes, qui enflammera alors la vue et l'esprit de chacun pour éviter ce que je pressens et faire dévier ce monstre, cet ogre qu'est le fléau Destruction.
Puisse l'Amour ouvrir nos portes émotionnelles, toucher nos sens, cheminer près de nous, en ne nous laissant pas dévier vers la haine, tant idolâtrée et créer un sentier nouveau.
Merci de votre lecture, merci de votre patience, et merci de vos avis.
Suis-je seul ou non ?