Bonjour ichtus.
Je ne vois pas d'autres Livres à lire en priorité que "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé".
Un bon conseil: Lisez non pas en cherchant à comprendre la personnalité de l'écrivain,
mais Lisez en présence de Jésus, pour distinguer ce qui est vrai.
Ce sera peut-être une grande grâce pour vous.
Commencez par le premier Tome. c'est plus simple
Si ça ne l'est pas, laissez l'oeuvre charitablement sans la condamner;
Elle est pour beaucoup, dont moi-même, une riche source de bénédiction.
Il y a certaines œuvres auxquelles qui ne m'apportent pas beaucoup et qui apportent beaucoup à d'autres.
Alors, je les laisse de coté, sans esprit de contradiction, ce qui serait pour moi une perte de temps et un manque de charité.
Si vous allez dans le forum, puis à "Lecture Spirituelle et méditation" puis à "Oeuvre de Maria Valtorta",
vous trouverez certains articles sur sa place (croissante) dans L'Eglise.
Voici par exemple une présentation faites par un évêque et relayée par
@Emmanuel, l'administrateur actuel de notre forum.
"
Préface
de Mgr de Cazenave
Secrétaire du Synode Syro-francophone
Notre temps, comme jamais, foisonne de livres ! Une liste en serait vite faite des causes qu’ils défendent, les meilleures comme les pires, toujours par l’expression d’une pensée qui se communique dans la parole gravée, pour la transmettre à d’autres et convaincre que ce que l’on partage est important pour l’auteur et le lecteur. L’enjeu pour l’auteur ici est clairement apologétique : démontrer scientifiquement qu’une œuvre est inspirée de Dieu, que ce Dieu est celui de la Révélation chrétienne, et que cette Révélation chrétienne s’adresse aujourd’hui à nos contemporains pour leur délivrer un message important dont l’Église Catholique devrait tenir grand cas puisque c’est un charisme qui a maintes fois accompagné et éclairé sa propre histoire.
Ce livre à plus d’un titre est admirable car il se penche avec circonspection, scientifiquement, sur une des grandes énigmes trop méconnue de notre temps : le cas de Maria Valtorta, probablement la plus grande visionnaire de l’histoire du Christianisme ! Les conséquences en sont considérables parce que l’éclairage fondamental qu’apporte Jean-François Lavère dans cet ouvrage repose sur des faits objectifs qui sont accessibles à la science exacte liée aux plus récentes découvertes, essentiellement archéologiques. Pour le lecteur les conclusions parleront d’elles-mêmes !
Ce travail remarquable n’aurait pu se faire cinquante ans auparavant. Maria Valtorta meurt en 1961 et l’Évangile tel qu’il m’a été révélé lui est ‘inspiré’ pendant les années les plus noires de la guerre. Le pape Pie XII , Souverain Pontife régnant à l’époque émet sur cette publication un discernement positif: « Publiez l’œuvre telle quelle. Il n’y a pas lieu de donner une opinion quant à son origine, qu’elle soit extraordinaire ou non, ceux qui liront comprendront ». La parole d’un Pape n’est pas sans valeur et repose sur le sentiment que le Pontife fait partager à ses contemporains que ce texte est orthodoxe. Pie XII, mieux que personne, est le garant que l’œuvre ne trahit en rien les Évangiles Canoniques et le Magistère de l’Église Catholique, il conseille donc cette lecture... Pie XII toutefois, prudent comme il sied à ses fonctions, précise : « Il n’y a pas lieu de donner son opinion quant à son origine, qu’elle soit extraordinaire ou non » Le Saint Père ne dispose pas alors de l’outil d’analyse objectif qui lui permettrait d’affirmer l’origine surnaturelle de l’œuvre, toutefois il ne ferme pas la porte pour autant à cette hypothèse et pousse même dans un sens révélateur de son sentiment intime : « ceux qui liront comprendront » !
Aujourd’hui les choses ont bien changé. La science a progressé d’une manière incroyable en un demi-siècle et l’ordinateur a bouleversé la recherche dans tous les domaines, unifiant le savoir, classifiant, coordonnant les données d’analyse, ce qui a permis d’immenses progrès notamment pour les phénomènes qui nous concernent ici : l’archéologie et l’astronomie. Depuis cinquante ans, disons depuis la fin de la dernière (sic !) guerre, l’état d’Israël a encouragé des fouilles tout- azimuts sur la plupart des sites juifs et chrétiens de son territoire, celui précisément que Jésus et ses apôtres ont foulé voici deux mille ans. Une connaissance beaucoup plus avancée qu’il y a cinquante ans en a émergé, nous donnant une multitude de lieux et de contextes nouveaux et précis du mode de vie de ce que les spécialistes appellent l’Antiquité Tardive.
C’est ce qui fait précisément la force du prodigieux et patient travail de Jean-François Lavère. Ce dernier en effet met en évidence une étonnante concordance entre les découvertes récentes de la science et les descriptions visionnaires de Maria Valtorta qui s’étendent sur des milliers de pages, sans ratures, sans contradictions et dans une unité de temps et de lieux démontrés par des recherches très rigoureuses. Tout cela il y a un demi-siècle : du fond d’un lit de souffrance, sans documentation et sans lien avec une communauté scientifique, cette femme ‘voit’ en direct et en quelque sorte en raccourci, décrivant ce que quelques savants bien plus tard déduisent laborieusement d’un donné archéologique vieux de deux mille ans ! Des noms de villages en araméen, des cités et des monuments disparus puis aujourd’hui retrouvés, une connaissance d’usages et de coutumes, des décors, des costumes….tout un contexte dont l’auteur de cet ouvrage démontre amplement que ce tour de force est impossible si on ne laisse une place à ce qui est affirmé par la ‘voyante’ elle-même : c’est Dieu qui lui montre, c’est Jésus qui lui dicte les enseignements qui accompagnent en les illustrant les Évangiles sans jamais les trahir, dans leur contexte culturel et avec souvent une émouvante poésie consacrant l’union du Vrai du Bien et du Beau qui surgit du Christ comme une eau de sa source.
On voit nettement que le bémol de Pie XII : « il n’y a pas lieu de donner une opinion quant à son origine, qu’elle soit extraordinaire ou non » n’a plus lieu d’être cinquante ans après : cette œuvre est d’origine extraordinaire sans quoi elle est tout bonnement inexplicable et même impensable pour l’objectivité scientifique. Étonnant en effet de constater que la science puisse être si rigoureuse que pour rester logique elle se doive, si elle veut rester honnête, de poser comme hypothèse l’existence d’une origine surnaturelle à un enchaînement de phénomènes où la loi de causalité qui fonde toute science est non pas remise en cause mais prise en défaut par les faits même qu’elle analyse. Tout miracle entre dans ce genre de processus. Pour le cas Maria Valtorta, après lecture de cet ouvrage brillant, la science qui est l’outil d’autant plus performant qu’il fait surgir des faits nouveaux méconnus depuis deux mille ans se voit non pas noyée dans des subtilités épistémologiques mais confrontée à une contradiction brutale avec sa propre expérience : Comment cette femme simple a-t-elle pu connaître ce qui était enterré depuis deux mille ans et qui resurgit un demi-siècle après elle !
Cette véritable énigme rejoint dans ce domaine deux autres grandes énigmes de l’histoire chrétienne l’une relative au Christ lui-même et l’autre à la Sainte Vierge, sa Mère. Je veux parler du Saint Suaire de Turin et de ‘la Tilma’ de Notre Dame de la Guadalupe. Là encore il a fallu attendre notre époque, l’outil et la rigueur scientifiques pour buter sur des faits extrêmement résistants à la logique des phénomènes. La science s’épuise à affiner l’analyse des faits et plus elle avance, plus elle bute sur sa propre contradiction dans l’exigence de sa propre logique. Il vient un moment où pour échapper à l’absurde, il faut bien placer l’hypothèse du surnaturel et le sens du surgissement de celui-ci dans le champ de l’expérience.
Oui, notre époque est fascinante et complexe ! Le développement des sciences et des technologies nous a amené le meilleur mais aussi le pire, le bien-être mais aussi l’oubli de Dieu qu’il engendre bien souvent. On a même dit en Occident que ‘Dieu était mort’… Bien des églises se sont vidées… L’influence chrétienne a été pas à pas marginalisée par un certain humanisme coupé de ses racines évangéliques. Et pourtant demeurent les grandes énigmes du Christianisme avec toute la force d’une Providence Divine qui accompagne le peuple des croyants : Le Saint Suaire de Turin ne prouve pas la Résurrection du Christ Jésus mais il résiste toujours à l’investigation scientifique de plus en plus pointue comme un point d’interrogation permanent postulant un ‘espace’, un ‘au-delà’, qui fait de cette relique prestigieuse un témoin acceptable pour fortifier la foi chrétienne à la face du Monde. La Tilma de N.D. de Guadalupe témoigne aussi pour nous, grâce à la science contemporaine incapable d’expliquer des phénomènes qui lui résistent comme un mur infranchissable pour son analyse, que la Mère de Jésus est légitimement la Mère des Saints et des pêcheurs. Marie sera probablement un jour reconnue comme co-rédemptrice des hommes par la grâce de son Fils, elle est investie dans le cadre de la communion des Saints d’une mission particulière à la fin des temps comme l’annonce Saint Jean dans son Apocalypse.
Quant à « l’énigme », la troisième, celle de Maria Valtorta, toujours pour notre époque, cinquante ans après sa mort elle restera une énigme pour la science, témoignant du Surnaturel qui a suscité cette œuvre magistrale pour nous. Oui pour nous qui attendons le Retour du Christ dans les temps difficiles qui doivent le précéder, où « la foi du grand nombre se refroidira », où doit venir un temps de persécutions prédit par de nombreux prophètes. Ce témoignage d’une âme simple et humble nous est offert comme un voyage vingt siècles en arrière, afin de nous permettre de retrouver les racines de notre foi sur les traces de Celui qui a marché sur la terre et les eaux et qui aujourd’hui encore chemine sur nos pas, toujours Vivant, toujours là, Jésus de Nazareth, le Messie, fils de David et Sauveur des hommes.
Qu’il me soit encore permis d’évoquer en dernier le jugement de Padre Pio , lui-même de son vivant témoin miraculeux du Christ qu’il portait en lui. Ce Saint n’avait pas besoin de la science ni des avancées technologiques pour conseiller à ses dirigés à propos de l’Évangile tel qu’il m’a été révélé : « vous ne pouvez pas, vous devez le lire » ! Eclairé par l’Esprit Saint, aurait-t-il pu conseiller la lecture d’une œuvre qui ne venait pas de Dieu ? Et si elle vient de Dieu, son ‘instrument’ ne devrait-t-il pas être attentivement et rapidement examiné par l’Église comme étant un authentique témoin de Jésus ? L’Église ne devrait-t-elle pas être le relais privilégié de la Parole du Christ qui continue de s’incarner encore à notre époque inquiète, en manifestant sa sollicitude dans les charismes ? Alors que le Pape Benoît XVI demandait dernièrement aux chrétiens de retrouver l’esprit du christianisme de la Primitive Église, paraîtrait-t-il déraisonnable de le faire aussi à travers l’œuvre de Maria Valtorta quand on sait que celle-ci a été commandée par Paul VI pour la bibliothèque du Vatican et que le cardinal Stanislas Dziwisz témoigne qu’il a souvent vu un des volumes de l’Évangile tel qu’il m’a été révélé sur la table de chevet du saint Pape Jean-Paul II ?
En tout cas, grand merci à Jean François Lavère pour ce labeur considérable qui a mis en avant la fiabilité des ‘révélations’ de Maria Valtorta. Grâce à ce travail indispensable leur origine surnaturelle apparaît ici légitimement établie, faisant suite à l’analyse de grands théologiens comme Mgr Roschini qui ont manifesté leur parfaite orthodoxie. Quant aux fruits, qui selon la Sainte Écriture permettent de juger l’arbre, ils sont nombreux et de qualité, reçus par ceux qui témoignent avoir mieux compris l’Amour du Christ et bénéficié de multiples grâces au contact de cette œuvre si évidemment inspirée… qu’elle conduit vers une authentique spiritualité où resurgit - la Vraie Tradition - insufflée par le Seigneur à ses premiers disciples et qu’il nous faut absolument retrouver quand l’ivraie menace d’étouffer le bon grain ! De nombreux saints ont annoncé un renouveau à venir : retour à une Église pauvre, modeste et vertueuse manifestant une vraie unité loin des querelles navrantes issues de la nostalgie ou de la répulsion à l’église de nos grand-mères ! Le Christ s’est manifesté à Maria Valtorta non pour nous inviter à une curieuse promenade touristique mais bien pour nous montrer la voie de ce renouveau !
En ce mercredi des Cendres 2012,
+ Mgr Johanan-Mariam