Le vendredi de la 8e semaine du temps ordinaire
Première lettre de saint Pierre Apôtre 4,7-13.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 11,11-25.
L'épisode du figuier desséché, mis en rapport avec la dénonciation par Jésus des pratiques rituelles des juifs dans le temple, nous offrent de nouveaux exemples de l'écriture de saint Marc - une nourriture que l'on pourrait comparer à celle du lait en poudre, qui ne devient consommable et nourrissant que si vous y ajoutez de votre propre eau. De la même façon, on peut comprendre : si vous n'adhérez pas à la Parole de Jésus de tout votre cœur et en la mettant très concrètement en pratique, alors vous serez, vous aussi traités avec la même sévérité.
Les chefs religieux qui demeurent dans le temple et pratiquent leurs rites dans l'idée d'obtenir de Dieu ce qu'ils désirent, sont bien comme un arbre qui ne porte pas de fruits. Avec une rigueur comparable à celle d'un ballet cent fois répété - mais sans amour, sans la charité, sans la miséricorde - sont à l'image du figuier dont "ce n'est pas la saison".
Pour les juifs du temple, ce n'est certes pas la saison pour accueillir ce "fils de David" qu'ils connaissent et dont ils attendent la venue. Ne viendra-t-il pour leur livrer en esclavage tous les peuples de la terre ?
Certes, la volonté de Dieu s'appliquera, mais pas du tout comme les chefs du temple de Jérusalem s'y attendent !
Mais le dessein de Dieu s'accomplira comme on le voit dans la scène de l'épître du jour. Avec des hommes et des femmes raisonnables, sobres, animés d'une intense charité, et et qui supportent des épreuves - puisque l'épreuve vérifie la foi.
"Le monde est de nouveau en ébullition partout, a conclu notre prêtre : tout comme il l'était du temps de l'empire romain. Mais il faut que ce soit, pour nous, une occasion de vivre de la grâce divine en supportant nos épreuves individuelles tout en ouvrant notre cœur au prochain.
Soyons remplis de la miséricorde de Dieu, invoquons-la, demandons-là à notre réveil. Ne vivons pas dans la peur, mais dans chaque bonne action, goûtons du pain des forts et de la Joie éternelle qui nous comblera toutes et tous...
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