Carmilla a écrit:Mon petit-fils est en difficulté de santé présentement à l'hôpital. Il devait être baptisé au mois d'août.
Les parents ne sont pas croyants. Mais, ils font baptiser leurs enfants.
Vu que le petit à des problèmes de santé, je me demandais si se serait bon qu'ils le fassent baptiser tout de suite. Mais, je me doute bien que j'aurais de la misère à aborder ce sujet avec les parents.
Je mets se sujet sur la table pour avoir votre avis.
Sur le baptême donné au cas ou.
Et aussi, moi je crois que ça peut être bénéfique pour lui et même pour sa santé. Qu'est-ce que vous en dite?
Bonjour.
Je viens de lire ce passage. Il m'en a rappelé ce que disait monsieur Henri Lemay, ancien président du Renouveau charismatique canadien.
Je vais vous donner des liens. Vous allez pouvoir jugez cela par vous-mêmes.
Ici :
https://www.youtube.com/watch?v=Y1PeRICSWSY&t=2129sPartant de la
30 ième minute, il nous explique ce que sont les fruits des sacrements. Plus loin, parlant du baptême, il nous raconte une anecdote vraie s'étant produite avec le père Scanlon aux États-Unis en 1972. Comment la propre nièce du père Scanlon avait été guérie d'une surdité complète, enfant, et en lien avec cette grâce de guérison reliée à la liturgie du baptême.
Puis Henri Lemay rappelait aussi ce qui se trouve déjà inscrit dans le Catéchisme de l'Église à différents endroits.
Comme :
798 L’Esprit Saint est " le Principe de toute action vitale et vraiment salutaire en chacune des diverses parties du Corps " (Pie XII, enc. " Mystici Corporis " : DS 3808). Il opère de multiples manières l’édification du Corps tout entier dans la charité (cf. Ep 4, 16) : par la Parole de Dieu, " qui a la puissance de construire l’édifice " (Ac 20, 32), par le Baptême par lequel il forme le Corps du Christ (cf. 1 Co 12, 13) ; par les sacrements qui donnent croissance et guérison aux membres du Christ ; par " la grâce accordée aux apôtres qui tient la première place parmi ses dons " (LG 7), par les vertus qui font agir selon le bien, enfin par les multiples grâces spéciales [appelés " charismes "] par lesquels il rend les fidèles " aptes et disponibles pour assumer les diverses charges et offices qui servent à renouveler et à édifier davantage l’Église " (LG 12 ; cf. AA 3).
1129 L’Église affirme que pour les croyants les sacrements de la Nouvelle Alliance sont nécessaires au salut (cf. Cc. Trente : DS 1604). La " grâce sacramentelle " est la grâce de l’Esprit Saint donnée par le Christ et propre à chaque sacrement. L’Esprit guérit et transforme ceux qui le reçoivent en les conformant au Fils de Dieu. Le fruit de la vie sacramentelle, c’est que l’Esprit d’adoption déifie(cf. 2 P 1, 4) les fidèles en les unissant vitalement au Fils unique, le Sauveur.
1421 Le Seigneur Jésus-Christ, médecin de nos âmes et de nos corps, Lui qui a remis les péchés au paralytique et lui a rendu la santé du corps (cf. Mc 2, 1-12), a voulu que son Église continue, dans la force de l’Esprit Saint, son œuvre de guérison et de salut, même auprès de ses propres membres. C’est le but des deux sacrements de guérison : du sacrement de Pénitence et de l’Onction des malades.
1504 Souvent Jésus demande aux malades de croire (cf. Mc 5, 34. 36 ; 9, 23). Il se sert de signes pour guérir : salive et imposition des mains (cf. Mc 7, 32-36 ; 8, 22-25), boue et ablution (cf. Jn 9, 6 s). Les malades cherchent à le toucher (cf. Mc 1, 41 ; 3, 10 ; 6, 56) " car une force sortait de lui qui les guérissait tous " (Lc 6, 19). Ainsi, dans les sacrements, le Christ continue à nous " toucher " pour nous guérir.
Avec un lien vidéo c'est plus vivant. Pour encourager les parents à faire baptiser leur enfant, des illustrations de la sorte pourraient toujours aider. Tous les sacrements de l'Église ont pour visée ou perspective la guérison complète des personnes.
Pour le père Scanlon et l'anecdote de la guérison de sa nièce : voir plus spécifiquement à partir de la
35 ième minute.