Forum catholique l'Imitation de Jésus-Christ

À quel âge la Sainte Vierge Marie est-elle morte ? Bannie11Bienvenue sur le Forum catholique
l'Imitation de Jésus-Christ!

Ce forum est un lieu d'échanges dédié à l'approfondissement de la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ.

On peut y partager des témoignages personnels, proposer des méditations, se questionner sur la Bible et les différents enseignements de l'Église catholique, demander et apporter de l'aide dans le cheminement de l'âme vers Dieu, etc.

Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Forum catholique l'Imitation de Jésus-Christ

À quel âge la Sainte Vierge Marie est-elle morte ? Bannie11Bienvenue sur le Forum catholique
l'Imitation de Jésus-Christ!

Ce forum est un lieu d'échanges dédié à l'approfondissement de la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ.

On peut y partager des témoignages personnels, proposer des méditations, se questionner sur la Bible et les différents enseignements de l'Église catholique, demander et apporter de l'aide dans le cheminement de l'âme vers Dieu, etc.

Forum d'échanges visant à approfondir la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ


  • Poster un nouveau sujet
  • Répondre au sujet

À quel âge la Sainte Vierge Marie est-elle morte ?

Gilles
Gilles
Responsable information catholique


Masculin Messages : 13275
Date d'inscription : 22/01/2016
Age : 68
Localisation : Ville de Québec - P.Q. Canada
Idéal : Mourir en étât de grâce !
Saint intercesseur : La Sainte Trinité - La Vierge Marie et mon ange-gardien

À quel âge la Sainte Vierge Marie est-elle morte ? Empty À quel âge la Sainte Vierge Marie est-elle morte ?

Message par Gilles Sam 30 Oct - 19:49

À quel âge la Sainte Vierge Marie est-elle morte ? Ciric_347890

Marie a-t-elle connu la mort ? Et quel est le lieu de sa mort ? Quelles sont les références bibliques de l’Assomption célébrée le 15 août par les catholiques du monde entier? Le père Roger Gomis du diocèse de Dakar, au Sénégal, explique la solennité de L’Assomption.

Même si ces questions que se posent de nombreux chrétiens paraissent légitimes, il faut savoir que Nouveau Testament ne donne aucune information ni sur la mort de la Vierge Marie, ni sur le lieu de sa mort. Il existe cependant deux traditions qui apportent des réponses à ces interrogations. En outre, affirmer que la Vierge Marie a connu la mort n’a rien de contradictoire avec le dogme de l’Assomption.

Sur le lieu de la mort de la mère de Jésus, une tradition considère que Marie serait morte à Jérusalem et son tombeau localisé dans la vallée du Cédron. Tandis qu’une autre affirme que la Vierge Marie serait morte à Éphèse auprès de saint Jean. Cette hypothèse s’appuie sur un évangile apocryphe du IVe siècle, « Le livre de Jean », qui avance que la mère de Jésus serait morte à Éphèse. Il faut noter également que c’est dans la ville d’Éphèse que le 3e Concile œcuménique a proclamé, en 431, la maternité divine de Marie. Et suite à une mauvaise interprétation de ce concile, certains ont pu soutenir que Marie habitait à Éphèse.

Toujours est-il que c’est à Jérusalem, où se trouvait une église de la Dormition, que l’on commence à célébrer, à partir du VIe siècle, le jour de l’entrée de Marie au ciel. On fêtait la « Dormition », c’est-à-dire le « sommeil » de la Vierge et l’élévation de l’âme seule : entourée par les apôtres en prière, Marie est emmenée au paradis par le Christ. Cette même célébration était aussi organisée en Égypte autour du 18 janvier. C’est l’empereur de Constantinople, Maurice (582-603), qui imposera plus tard la date du 15 août pour la fête de la Dormition.

Du côté de l’Occident, Grégoire de Tours est l’auteur de la première formulation théologique de l’Assomption vers 594, quelque temps avant l’arrivée de cette fête à Rome au VIIe siècle grâce au pape Théodore (642-649). Mais c’est vers la fin du VIIIe siècle (en 770) que la fête de la « Dormition » prendra, à Rome, le nom de L’Assomption. En 813, le Concile de Mayence l’impose à l’ensemble de l’Occident.

La mort de la Vierge Marie contredit-elle le dogme de L’Assomption ?

De nombreuses chroniques religieuses soulignent les divergences entre les traditions théologiques sur la question de la mort de Marie non évoquée par les évangélistes dans leurs écrits.

Pourtant, s’appuyant sur la foi des fidèles qui très tôt étaient animés du pressentiment que la Mère de Dieu, préservée de tout péché, ne pouvait pas avoir connu la corruption de la mort, le Pape Pie XII proclamait, le 1er novembre 1950, dans la Constitution Apostolique Munificentissimus Deus définissant le dogme de l’Assomption, aux numéros 4 et 5 : « En vertu d’une loi générale, Dieu ne veut pas accorder aux justes le plein effet de la victoire sur la mort, sinon quand viendra la fin des temps. C’est pourquoi, les corps même des justes sont dissous après la mort, et ne seront réunis, chacun à sa propre âme glorieuse qu’à la fin des temps. Cependant, Dieu a voulu exempter de cette loi universelle la Bienheureuse Vierge Marie. Grâce à un privilège spécial, la Vierge Marie a vaincu le péché par son Immaculée Conception, et de ce fait, elle n’a pas été sujette à la loi de demeurer dans la corruption du tombeau, et elle ne dut pas non plus attendre jusqu’à la fin du monde la rédemption de son corps ».

Même si le Pape Pie XII n’évoque pas directement la « mort » de Marie, On peut donc comprendre qu’elle a eu le privilège d’être exemptée de cette loi générale selon laquelle le plein effet de la victoire sur la mort ne s’accordera qu’à la fin des temps. Elle a eu la grâce d’être libérée de la loi de demeurer dans la corruption du tombeau et d’attendre jusqu’à la fin du monde la rédemption de son corps.

Le saint Pape Jean-Paul II a également pris position sur la question de la fin de la vie terrestre de la Vierge Marie. Il se montrera plus explicite, soutenant qu’elle a connu dans sa chair le drame de la mort. Dans sa Catéchèse générale du mercredi 25 juin 1997, il écrit : « Il est vrai que la mort est présentée dans l’Apocalypse comme une punition pour le péché. Toutefois, le fait que l’Église proclame Marie libérée du péché originel par un privilège singulier divin ne conduit pas à la conclusion qu’elle a également reçu l’immortalité physique ».

« La Mère n’est pas supérieure au Fils qui a assumé la mort en lui donnant un sens nouveau et de la transformant en instrument de salut. Impliquée dans l’œuvre de rédemption et associée à l’offrande du Christ, Marie a pu partager la souffrance et la mort en vue de la rédemption de l’humanité », ajoute-t-il enfin.

Ainsi l’affirmation selon laquelle Marie a connu la mort physique ne contredit pas le dogme de l’Assomption.


À quel âge la Sainte Vierge Marie est-elle morte ? ZPère Roger Gomis

À quel âge la Sainte Vierge Marie est-elle morte ? Z    Marie Gloire à toi Seigneu


_________________
"Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles." (Apocalypse 21:4-5)
Gilles
Gilles
Responsable information catholique


Masculin Messages : 13275
Date d'inscription : 22/01/2016
Age : 68
Localisation : Ville de Québec - P.Q. Canada
Idéal : Mourir en étât de grâce !
Saint intercesseur : La Sainte Trinité - La Vierge Marie et mon ange-gardien

À quel âge la Sainte Vierge Marie est-elle morte ? Empty Re: À quel âge la Sainte Vierge Marie est-elle morte ?

Message par Gilles Dim 31 Oct - 17:17

À quel âge la Sainte Vierge Marie est-elle morte ? 4967

La Vierge Marie est-elle morte et, si oui, où ?

Question : En 1999, je me suis rendu en Terre Sainte, j'ai visité la Basilique de la Dormition, où l'on nous a dit que la Vierge Marie était morte. Des années plus tard, j'ai visité Éphèse et une petite maison où, nous a-t-on dit, Marie avait vécu et était morte. En 1967, saint Paul VI a visité cette maison, et en 1979, saint Jean-Paul II y a célébré la messe. Ma question est la suivante : sur une question d'une telle importance historique, pourquoi l'église n'a-t-elle pas pris de décision sur le bon endroit où Marie est morte ?

Réponse : D'abord, je dois répondre à une question que vous n'avez pas posée : Marie est-elle morte, comme nous connaissons la mort ? Cette question a suscité des spéculations théologiques pendant des siècles, et l'Église n'y a jamais répondu de manière définitive.

Quand, en 1950, le Pape Pie XII a solennellement défini le dogme de l'Assomption, il a dit que « la Mère Immaculée de Dieu, la Vierge Marie, ayant achevé le cours de sa vie terrestre, a été assumée corps et âme dans la gloire céleste ». Cela semble laisser ouverte la question de savoir si Marie est morte en premier.

Certains théologiens estiment que, puisque la mort est une conséquence du péché, Marie n'aurait pas eu à mourir. Mais d'autres disent que, puisque Jésus lui-même a choisi de mourir, ne conviendrait-il pas que sa mère ait partagé le même sort ?

Sur la question de savoir où Marie a passé ses dernières années sur terre, il existe deux traditions historiques fortes. L'une est que, après l'ascension de Jésus, Marie retourna avec les apôtres à Jérusalem et y vécut pour le reste de ses années terrestres.

Mais d'autres preuves semblent montrer que sous la protection de l'apôtre Jean, Marie se rendit dans un endroit près d'Éphèse (Turquie moderne) et y resta jusqu'à ce qu'elle soit montée au ciel. Cette tradition est liée aux visions du XIXe siècle d'Anne Catherine Emmerich, une religieuse augustinienne alitée en Allemagne.

L'église ne s'est jamais formellement prononcée sur l'authenticité de l'une ou l'autre tradition.

Et il y a deux sites différents à Jérusalem : une église près du Mont des Oliviers, vénérée par l'Église orthodoxe, et celle que vous avez mentionnée, l'église de la Dormition, entretenue par des moines bénédictins.

La réponse à votre question est perdue dans l'histoire et ne sera probablement jamais réglée. Mais cela ne nous empêche pas d'honorer la Vierge Marie, la mère de Dieu et notre mère.


À quel âge la Sainte Vierge Marie est-elle morte ? 9k=Père Kenneth Doyle

À quel âge la Sainte Vierge Marie est-elle morte ? Z          À quel âge la Sainte Vierge Marie est-elle morte ? Images?q=tbn:ANd9GcSmbszD1Q8Q0yQBjmnjxRzm053_aQO2Nhh8bokD9XIGDe1xdppkcxfjRaQHKeN1ROMs5s0&usqp=CAU
Gilles
Gilles
Responsable information catholique


Masculin Messages : 13275
Date d'inscription : 22/01/2016
Age : 68
Localisation : Ville de Québec - P.Q. Canada
Idéal : Mourir en étât de grâce !
Saint intercesseur : La Sainte Trinité - La Vierge Marie et mon ange-gardien

À quel âge la Sainte Vierge Marie est-elle morte ? Empty Re: À quel âge la Sainte Vierge Marie est-elle morte ?

Message par Gilles Lun 1 Nov - 16:25

À quel âge la Sainte Vierge Marie est-elle morte ? Death-of-Mary-Duccio

MORT DE LA SAINTE VIERGE

(Les communications suivantes, qui eurent lieu en diverses années, presque toujours au milieu d'août avant la fête de l'assomption ont été rangées ici dans leur ordre naturel.)

En novembre 1890, les Pères Lazaristes de la résidence de Smyrne eurent l'idée de faire des recherches dans les environs d'Ephèse en s'aidant des indices topographiques de cet ouvrage et furent assez heureux pour finir par découvrir cette Maison de la Sainte Vierge dont les détails concordaient avec la description de C. Emmerich.

Un procès-verbal de l'archevêque de Smyrne Mgr. Timoni et les relations d'explorateurs très compétents comme le Père Eschbach, supérieur du séminaire français de Rome ont atteste l'identité frappante du lieu et des ruines confirmée par les traditions locales que de temps immémorial appelaient cette maison Panaghia Capouli ou Porte de la Vierge. (Note de l'éditeur.)


I - Sur l'âge de Marie.
- Elle va avec saint Jean à Ephèse.
- Description du pays.

Le 13 août 1822, la sœur dit : " J'ai eu cette nuit une vision relative à la mort de la sainte Vierge, mais j'ai presque tout oublié ". Comme on lui demandait quel âge pouvait avoir alors la sainte Vierge. elle jeta tout à coup un regard de côté et dit : " Elle est arrivée à l'âge de soixante-quatre ans moins vingt-trois jours. J'ai vu six fois près de moi la lettre X, puis 1, puis Y ; cela ne fait il pas soixante-quatre ? Après l'ascension de Notre Seigneur Jésus-Christ, Marie vécut trois ans à Sion, trois ans à Béthanie et neuf ans à Éphèse, où Jean l'avait conduite peu après que les Juifs eurent exposé sur la mer Lazare et ses sœurs.

Il est digne de remarque que jamais un nombre ne lui était présenté avec les chiffres arabes ordinaires, qui, seuls, lui étaient familiers, mais que, dans toutes ses visions concernant l’Église romaine, elle ne voyait que des chiffres romains.

En juillet 1822 à l'occasion de l'apôtre saint Jacques le Majeur, qui, en partant pour l'Espagne, avait visité Marie à Éphèse, elle dit que saint Jean conduisit Marie dans cette ville ; c'était au commencement de la quatrième année après l'Ascension autant qu'elle sen souvenait. Le 13 août 1822, elle dit que c'était dans la sixième année. Des différences de ce genre se présentaient souvent quant elle voyait les chiffres IV ou VI, qu'elle confondait fréquemment. C'est au lecteur à juger de ce qui peut avoir occasionné ces changements.

Marie ne demeurait pas à Éphèse même. mais dans les environs, où s'étaient établies déjà plusieurs femmes de ses amies. Son habitation était située à trois lieues et demie d’Éphèse, sur une montagne qu'on voyait à gauche, en venant de Jérusalem, et qui descendait rapidement vers Éphèse. En venant du sud-est, on aperçoit la ville comme ramassée au pied d'une montagne, mais on la voit s'étendre tout autour à mesure qu'on s'avance. Devant Éphèse, se trouvent de grandes allées d'arbres. sous lesquels des fruits jaunes se trouvent par terre. Un peu au midi, d'étroits sentiers conduisent sur une hauteur couverte de plantes sauvages ; puis, on trouve une plaine ondulée et couverte de végétation qui a une demi lieue de tour : c'était là que s'était fait cet établissement. C'est une contrée très solitaire, avec beaucoup de collines agréables et fertiles, et quelques grottes creusées dans le roc, au milieu de petites places sablonneuses. Le pays est sauvage, sans être stérile ; il y a ça et là beaucoup d'arbres à forme pyramidale, dont le tronc est lisse et dont les branches ombragent un large espace.

Lorsque saint Jean conduisit là la sainte Vierge, pour laquelle il avait fait construire une maison d'avance, quelques familles chrétiennes et plusieurs saintes femmes résidaient déjà dans cette contrée ; elles demeuraient, les unes sous des tentes, les autres dans les grottes qu'on avait rendues habitables à l'aide de quelques charpentes et de quelques boiseries. Elles y étaient venues avant que la persécution n'eût éclaté dans toute sa violence. Comme elles tiraient parti des grottes qui se trouvaient là et des facilités que présentait la nature des lieux, leurs demeures étaient de vrais ermitages, séparés souvent d'un quart de lieue les uns des autres ; et cette espèce de colonie présentait l'aspect d'un village dont les maisons seraient dispersées à de grands intervalles. La maison de Marie était la seule qui fût en pierre. A quelque distance, derrière cette maison, le terrain s'élevait et aboutissait, à travers des rochers, au point culminant de la montagne, du haut de laquelle, par delà les collines et les arbres, on voyait la ville d'Éphèse et la mer avec ses nombreuses îles. Et lieu était plus voisin de la mer qu'Éphèse elle-même, qui en était à une certaine distance. La contrée était solitaire et peu fréquentée. Il y avait dans le voisinage un château où demeurait un personnage qui était, si je ne me trompe, un roi dépossédé. Saint Jean je visitait souvent, et il le convertit. Cet endroit devint, plus tard un évêché. Entre cette résidence de la sainte Vierge et Éphèse, serpentait une rivière qui faisait des détours innombrables.

II - La maison de Marie à Éphèse.

La maison de Marie était carrée ; la partie postérieurs se terminait en rond ou en angle ; les fenêtres étaient pratiquées à une grande hauteur ; le toit était plat. Elle était séparée en deux parties par le foyer, qui était placé au milieu. On allumait le feu en face de la porte, dans l'excavation d'un mur, terminé des deux côtés par des espèces de degrés qui s'élevaient jusqu'au toit de la maison. Dans le centre de ce mur, courait, à partir de l'âtre jusqu'au haut, une excavation semblable à un demi tuyau de cheminée, où la fumée montait et s'échappait ensuite par une ouverture pratiquée dans le toit. Au-dessus de cette ouverture, je vis un tuyau de cuivre oblique qui dépassait le toit.

Cette partie antérieure de la maison était séparée de la partie qui était derrière l'Atre par des cloisons légères en clayonnage. Dans cette partie, dont les murs étaient assez grossièrement construits et un peu noircis par la fumée, je vis des deux côtés de petites cellules formées par des cloisons en branches entrelacées. (quand on voulait en faire une grande salle, on défaisait ces cloisons qui étaient peu élevées, et on les mettait de côté. C'était dans les cellules en question que couchaient la servante de Marie et d'autres femmes qui lui rendaient visite.

A droite et à gauche du foyer, de petites portes conduisaient à la partie postérieure de la maison, qui était peu éclairée, terminée circulairement ou en angle, du resta très proprement et très agréablement disposée. Tous les murs étaient revêtus de boiseries, et le haut formait une voûte. Les poutres qui la surmontaient, liées entre elles par d'autres solives et recouvertes de feuillage, avaient une apparence simple et décente.

L'extrémité de cette pièce, séparée de reste par un rideau, formait la chambre à coucher de Marie. Au centre du mur se trouvait, dans une niche, comme un tabernacle qu'on faisait tourner sur lui-même au moyen d'un cordon, selon qu'on voulait l'ouvrir ou le fermer. Il y avait une croix longue à peu près comme le bras, de la forme d'un Y, ainsi que j'ai toujours vu la croix de Notre seigneur Jésus-Christ. Elle n'avait pas d'ornements particuliers, et était à peine entaillée, comme les croix que viennent aujourd'hui de la Terre Sainte. Je crois qui saint Jean et Marie l'avaient arrangée eux-mêmes. Elle était faite de différentes espèces de bois. Il me fut dit que le tronc, de couleur blanchâtre, était en cyprès ; l'un des bras, de couleur brune, en cèdre ; l'autre bras, tirant sur le jaune, en palmier ; enfin, l'extrémité, avec la tablette, en bois d'olivier jaune et poli. La croix était plantée dans un support en terre ou en pierre, comme la croix de Jésus dans le rocher du Calvaire. A ses pieds se trouvait un écriteau en parchemin où était écrit quelque chose : c'étaient, je crois, des paroles de Notre-Seigneur. Sur la croix elle-même, était l'image du Sauveur, tracée simplement par des lignes de couleur foncée, afin qu'on put bien la distinguer. J'eus aussi connaissance des méditations de Marie sur les différentes espèces de bois dont elle était faite. Malheureusement, j'ai oublié ces belles explications. Je ne sais pas non plus maintenant si la croix du Christ était réellement faite de ces diverses espèces de bois ; ou si cette croix de Marie avait été ainsi faite pour fournir un aliment à la méditation. Elle était placée entre deux vases pleins de fleurs naturelles.

Je vis aussi un linge posé près de la croix, et j'eus le sentiment que c'était celui avec lequel la sainte Vierge, après la descente de crois, avait essuyé le sang qui couvrait le corps sacré du Sauveur. J'eus cette impression, parce qu'à la vue de ce linge cet acte de saint amour maternel fut présenté devant mes yeux. Je sentis, en même temps, : que c'était comme le linge avec lequel les prêtres purifient le calice quand ils ont bu le sang du Rédempteur dans le saint sacrifice ; Marie, essuyant les blessures de son Fils, me parut faire quelque chose de semblable ; et, du reste, dans cette circonstance, elle avait pris et plié de la même manière le linge dont elle se servait. J'eus la même impression en voyant ce linge prés de la croix.

À droite de cet oratoire, était la cellule où reposait la sainte Vierge, et, vis-à-vis de celle-ci, à gauche de l'oratoire, un autre petit réduit où étaient disposés ses vêtements et ses effets. De l'une à l'autre de ces cellules, était tendu un rideau qui cachait l'oratoire placé entre elles. C'était devant ce rideau que Marie avait coutume de s'asseoir quand elle lisait ou travaillait.

La cellule de la sainte Vierge s'appuyait par derrière à un mur recouvert d'un tapis ; les cloisons latérales étaient en clayonnage léger, qui ressemblait à un ouvrage de marqueterie. Au milieu de la cloison antérieure, qui était couverte d'une tapisserie, se trouvait une porte légère, à deux battants, qui s'ouvrait à l'intérieur. Le plafond de cette cellule était aussi en clayon. nage, qui formait comme une voûte au centre de laquelle était suspendue une lampe à plusieurs branches. La couche de Marie était une espèce de coffre creux, haut d'un pied et demi, de la largeur et de la longueur d'un lit ordinaire de petite dimension. Les côtés étaient recouverts de tapis qui descendaient jusqu'au sol et qui étaient bordés de franges et de houppes. Un coussin rond servait d'oreiller, et un tapis brun à carreaux de couverture. La petite maison était voisine d'un bois et entourée d'arbres à forme pyramidale. C'était un lieu solitaire et tranquille, Les habitations des autres familles se trouvaient à quelque distance. Elles étaient dispersées ça et là et formaient comme un village.


Lire la suite de cet article très intéressant : MORT DE LA SAINTE VIERGE

À quel âge la Sainte Vierge Marie est-elle morte ? BanniereAnges


_________________
"Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles." (Apocalypse 21:4-5)
  • Poster un nouveau sujet
  • Répondre au sujet

La date/heure actuelle est Mer 8 Mai - 2:18