Forum catholique l'Imitation de Jésus-Christ

Le refus : non pas celui de Dieu, mais de repousser une sollicitude de Sa part. Bannie11Bienvenue sur le Forum catholique
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Le refus : non pas celui de Dieu, mais de repousser une sollicitude de Sa part.

Thierry
Thierry


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Date d'inscription : 25/01/2016
Localisation : France

Le refus : non pas celui de Dieu, mais de repousser une sollicitude de Sa part. Empty Le refus : non pas celui de Dieu, mais de repousser une sollicitude de Sa part.

Message par Thierry Ven 24 Sep - 18:22

Ceci pour aider au mieux des personnes qui un jour, comme moi, n'ont eu d'autres choix que de devoir dire non à Dieu ! 

Bonjour à tous.


Je viens m'engager présentement sur ce terrain du refus, parce qu'intérieurement, je ressens comme une forte invitation de l'Esprit Saint à le faire, comme une sorte d'amoureuse contrainte qui m'y pousse.


Il y a eu à cela en ce jour, premièrement cette annotation que j'ai eu à cœur d'écrire ce matin sur le fil de Madeleine concernant les pensées du Père Yves Girard.


Et puis ensuite, cette phrase de la petite Thérèse qui m'est restée gravée alors que j'ai refermer son livre "Histoire d'une âme" il y a pas loin d'une heure.

" Il y a une façon si gracieuse de refuser ce que l'on ne peut donner, que le refus fait autant plaisir que le don."

Du coup, ces deux rapprochements m'ont replongés dans mon expérience personnelle d'il y a 5 ans.


Cela m'offre donc trois petites lumières différentes en à peine une demie journée, pour saisir que le Seigneur désire que je dépose ce post sur le forum.
Et si cela est, je pense vraiment que cela va réellement offrir un grand réconfort à quelqu'un qui lira ce post.


Je vais donc vous offrir le tout début de ce qui sera peut être un jour mon témoignage complet à propos de ce que le Seigneur à désiré que je Lui sois. 


Ceci pour aider au mieux des personnes qui un jour, comme moi, n'ont eu d'autres choix que de devoir dire non à Dieu ! 


Vous sentez-vous toujours aussi misérable de cela, autant méprisable que Pierre après son reniement ?
Alors ceci est pour vous !

C'était un mardi du mois de mai 2017, j'avais déjà un peu perçu en mon âme les premiers fragments de la dévotion spécifique et très particulière que le Seigneur désirait que dorénavant, je ne vive plus que par et pour elle.
Je me réveilla ce matin là avec une douleur affreuse dans ma mais gauche. Une douleur comme jamais je n'en avait ressenti auparavant, alors que ça faisait pourtant plusieurs années que j'étais en invalidité.
Cette douleur ne cessa de s'amplifier jusqu'au soir, alors que dès le matin je croyais avoir atteint le summum de la douleur. Le lendemain, ce fut identique. Je ne pouvais absolument rien faire avec ma main. Mon épouse devait s'occuper de moi comme pour un enfant d'un an, d'autant plus que mes autres souffrances habituelles ne s'étaient pas estompées. Impossible de couper ma viande, de dégrafer ma ceinture tout seul et de déboutonner mon jean pour aller aux toilettes, et plein de petites choses telles que celles ci qui peuvent paraître anodines.
La nuit, je ne savais comment positionner cette main gauche afin qu'elle me fisse un peu moins mal.
Je réussi néanmoins à trouver le sommeil pendant quelques heures. Au réveil, ce fut exactement pareil.
Toute la journée de ce mercredi fut semblable à la précédente. Je ne parvint plus à prier, je ne pus qu'offrir ces douleurs.
Mais oh surprise, le jeudi plus rien du tout au niveau de ma main ! Jusqu'au soir, pas le moindre souvenir du ressenti qu'elle m'avait fait subir les deux jours d'auparavant. 
Mais au matin du vendredi, rebelote ! A nouveau ces horribles souffrances qui durèrent jusqu'au couché. Je n'y comprenais plus rien.
Et dès le samedi plus rien, ni le le dimanche, ni le lundi. Mais au mardi suivant le clou était à nouveau là. Oui, le clou ... car j'eu la compréhension en mon âme que cela était un stigmate, quoique invisible.
Pourquoi moi ? Pourquoi un seul et non pas dans chacune de mes extrémités ? Je ne savais, je ne pouvais répondre à cette question. Et je buttais aussi sur le fait que de ne n'avoir qu'un seul ressenti de la souffrance de Jésus crucifié ne s'était encore jamais vu dans l'histoire de l'Eglise, du moins à ma connaissance.
Le lendemain fut pareil, avec le clou invisible dans cette main gauche qui s'était petit à petit refermée toute seule. 
Et comme la semaine précédente, le jeudi me dispensa de souffrir.
Du coup, cela nous permis à mon épouse et moi de nous rendre à une église distante de 30km, afin d'aller remercier St Joseph Benoit de Cottolengo pour une énorme grâce reçue par son intercession et prier devant ses reliques pour autres choses d'important. Puis ensuite, j'allai prier aux pieds de la statue de Ste Thérèse de Lisieux, pour qui j'ai un amour débordant.
A un moment, je rouvris les yeux et mon regard alla se poser sur son crucifix qu'elle tenait posé sur son bouquet de roses.  Et là, grande fut ma stupeur ... il manquait le montant horizontal gauche de la croix !
Et en même temps, d'une manière que je ne peux retransmettre tellement la profondeur était immense, je perçu en mon cœur ces mots précis de Thérèse :

"Acceptes tu de recevoir chaque semaine ces trois jours de stigmates en ta main gauche pour réparer ce qu'il manque à mon crucifix ?"


La question m'a bel et bien été posée ! Il me faut répondre ...


Voyez chers frères et sœurs, voilà ce qui sur ce post que je vous offre, là ou il est question de refus !
Car oui, j'ai refusé !
Il m'a fallut répondre non, non pas pour ne plus endurer ce que j'avais expérimenter et qui m'était donc présenté comme quelque chose à possiblement accepter jusqu'à la fin de mes jours, mais surtout pour ne pas infliger à mon épouse tout ce surcroit de travail et de pénibilité vis à vis de moi, elle qui à déjà tant à faire avec les enfants dont elle est la nounou, car c'est là son métier; assistante maternelle.


Mais comprenez mes amis, oui, sachez le: le Seigneur ne nous tient absolument pas rigueur du fait d'un refus justifiable. Et cela je vous le démontre par la suite de ce récit.


J'ai donc osé dire non à Thérèse, en osant néanmoins la regarder dans les yeux, alors que je me percevais comme un apostat ... comme un judas, combien même mon "non" pouvait être excusable. 


Alors, à nouveau je perçu intérieurement ces mots de Thérèse : "Et le vendredi uniquement ?"
Ayant avisé mon épouse de cette nouvelle proposition hautement radoucie, et ayant obtenu son assentiment, alors là, je lui répondit oui.


Nous étions en début de soirée de ce jeudi mémorable à jamais pour mon âme, et je m'attendais à ce qu'à minuit, les douleurs du stigmate réapparaissent comme dans les jours passés.
Il était à présent minuit moins deux et depuis une demie heure, je priai intensément en m'unissant à Jésus au jardin de Gethsémani. 
Minuit .. rien. Minuit cinq .. rien ! 
Minuit un quart ... rien ! Je ne comprenais absolument plus rien. Avais je été si pécheur pour que Jésus ne daigne plus avoir besoin de moi ?
Je replongeai à nouveau en prière via le premier Mystère Douloureux ...

Et là à minuit et demi, Jésus me dit ; "Mon enfant, ton OUI m'a suffit".

Alors je perçu que je n'aurai pas à devoir accepter d'autres souffrances que celles que j'ai déjà et éventuellement d'autres qui font parti de la seule nature humaine. Mais j'ai eu en remplacement de celles ci l'entière révélation de la mission que le Seigneur m'invitait dorénavant à vivre, et pour laquelle je ne pu dire que oui, tellement elle dépasse ce que jusque là j'avais perçu de Son Amour et de Sa Miséricorde.

Mais là, pour l'instant, l'heure n'est pas à en dire plus puisque l'Eglise, de par mon père spirituel, mon archevêque, et quelques autres communautés à qui j'ai tout relaté, est jusqu'à ce jour resté silencieuse.


_________________
L'Amour et la Miséricorde n'ont comme seules limites 
... uniquement celles que l'homme souhaite y mettre.

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