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Sommes-nous responsables des rêves impurs lorsque nous dormons ?

Gilles
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Message par Gilles Ven 30 Juil - 18:55

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Question : Est-ce qu'une personne est coupable de péché si elle fait des cauchemars ou des rêves impurs et se réveille en réalisant ce qui vient de se passer dans son esprit ?

Réponse : C'est une question fréquemment posée et il est bon d'y répondre dans cette rubrique.

La première chose à dire à propos des rêves, c'est qu'ils sont quelque chose qui nous arrive lorsque nous dormons et que nous n'avons aucun contrôle sur eux.


Nous ne choisissons pas ce que nous allons rêver ou ce que nous allons faire dans un rêve.

Souvent, les rêves n'ont aucun sens lorsque nous y repensons, car ils impliquent une série d'événements et de lieux totalement indépendants.

Ils impliquent parfois de vraies personnes, des lieux et des événements dans nos vies, mais généralement ce qui se passe dans le rêve a peu de rapport avec la réalité.

Les rêves sont simplement un phénomène naturel, une partie de notre constitution psychologique.

D'un autre côté, ils ont quelque chose à voir avec notre vraie personne, surtout lorsqu'ils impliquent des personnes ou des lieux que nous avons connus.

Ainsi, un joueur de football est susceptible de rêver de temps en temps de football et un chanteur de chanter, un chauffeur de camion de conduire et une mère d'élever des enfants.

De cette façon, les rêves sont en quelque sorte le reflet de notre vie réelle, en particulier de notre subconscient.

Compte tenu de cela, que pouvons-nous dire de la signification morale de ce que nous faisons dans les rêves ?

Pour qu'un acte ait une signification morale, qu'il soit coupable ou méritoire, nous devons être conscients de ce que nous faisons et nous devons librement choisir de le faire.

C'est le cas de la plupart de nos actions. Il y a cependant certaines actions, même lorsque nous sommes éveillés, qui n'ont pas cette signification morale.

Par exemple, nous pouvons éternuer à la messe ou nous pouvons être distraits dans la prière sans que ce soit de notre faute. De même, pendant le sommeil, nous pouvons ronfler, parler ou même marcher. Dans tous ces cas, il n'y a pas de faute morale car nous ne contrôlons pas ce que nous faisons.

Passant aux rêves, il est clair que pendant le sommeil, nous ne pouvons pas être conscients de ce que nous faisons ni choisir librement de faire ou de ne pas faire quelque chose.

Même si le rêve peut sembler réel à ce moment-là, et que nous semblons avoir le contrôle et agir en connaissance de cause et volontairement, lorsque nous nous réveillons, nous réalisons que nous n'agissions pas du tout.

Ce n'était qu'un rêve.

Compte tenu de cela, il est clair qu'il ne peut y avoir de culpabilité ou de mérite pour ce que nous avons fait ou n'avons pas fait dans un rêve.

Si dans le rêve nous avons fait quelque chose qui dans un état de veille aurait été un péché, nous ne sommes pas coupables d'un péché, même si nous pouvons avoir un certain sentiment de honte ou de remords pour l'avoir même rêvé.

Et si dans le rêve nous avons fait quelque chose de méritoire, il n'y a pas de mérite.

Néanmoins, les rêves révèlent dans une certaine mesure où se trouve notre cœur dans la vraie vie.

Ainsi, si nous nous retrouvons à rêver fréquemment de commettre certains péchés, il est probable que nous ayons pensé consciemment à ces péchés ou même désiré les commettre lorsque nous étions éveillés.

Alternativement, si dans nos rêves nous étions tentés de commettre un péché et que nous ne l'avons pas commis, cela peut être un signe que dans la vraie vie nous ne l'aurions pas commis non plus.

Ou si nous rêvons souvent de travailler dur pour répandre l’Évangile dans un autre pays ou de nous consacrer à nourrir les pauvres, notre cœur est probablement dans ces activités.

Ainsi le sujet de nos rêves peut nous montrer au moins les tendances de notre cœur.

Une personne vertueuse aura tendance à être vertueuse dans les rêves et une personne pécheresse tendra vers le péché.

Bien que nous ne soyons pas responsables de ce que nous faisons dans les rêves, nous sommes responsables de ce que nous pensons et désirons lorsque nous sommes éveillés.

C'est probablement le lien entre les rêves et les désirs qui a poussé l'empereur romain Dionysos à faire décapiter son sujet Marsyas parce que Marsyas avait rêvé de trancher la gorge de l'empereur.

Aussi insensé que ce soit, Dionysius pensait sans aucun doute que si Marsyas avait envisagé de le tuer dans ses rêves, il l'aurait réalisé dans la vraie vie.

Le dicton populaire "Je ne rêverais même pas de faire une telle chose" reflète l'idée que nos rêves révèlent quelque chose de notre caractère et que, même si nous pourrions envisager de faire certaines choses qui sont mauvaises, il y en a d'autres qui sont si odieuses que nous ne rêvions même pas de les faire.

Bref, ce que nous faisons dans les rêves n'a pas de culpabilité morale ni de mérite en soi, mais cela peut révéler quelque chose de notre caractère.


Sommes-nous responsables des rêves impurs lorsque nous dormons ? 2Q==Père John Flader

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"Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles." (Apocalypse 21:4-5)
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Message par Gilles Sam 31 Juil - 20:00

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Rêves impurs et guerre spirituelle

Un catéchumène lui a demandé un jour ce qu'il pouvait faire pour vaincre les mauvais rêves : en particulier les rêves lubriques qui excitaient ses passions et le conduisaient souvent à la tentation.

Je lui ai dit que c'est l'un de ces aspects de la vie dans un corps déchu auquel il faut résister et endurer. L'une des façons dont Satan cherche à lasser et à user les saints (ou ceux qui s'efforcent d'être saints) est l'égarement constant de notre chair. Notre travail est de résister et de porter notre attention sur Dieu et sur tout ce qui est bon, vrai et beau.

Les rêves, cependant, sont souvent à double sens. C'est-à-dire que non seulement ils peuvent susciter des passions de toutes sortes (colère, luxure, peur, découragement, etc.), mais ils sont souvent (mais pas toujours) déclenchés par les manières subtiles que nous avons choisies pour nourrir ces passions pendant plusieurs jours. avant le ou les rêves. Les rêves vifs peuvent parfois (mais pas toujours) être un moyen pour notre esprit de nous manifester les péchés ou les passions avec lesquelles nous traînons, peut-être même pas pleinement conscients que nous le faisons. L'énergie de la passion s'exprime dans nos rêves, ce qui peut à son tour nous rendre plus conscients des passions déjà à l'œuvre en nous grâce à notre coopération, même si cette coopération n'est pas pleinement consciente.

Lorsqu'il s'agit de la guerre contre nos passions, nous sommes à bien des égards comme des petits enfants : nous ne savons vraiment pas ce que nous faisons. Tout comme un enfant peut s'empoisonner involontairement en mangeant les mauvaises choses, nous éveillons involontairement les passions en prêtant attention aux mauvaises choses. Comme un enfant attiré par la baie rouge sur un buisson, notre attention est donc facilement attirée par des pensées qui ne sont pas bonnes pour nous. Ce n'est que par l'instruction et l'expérience et, bien, l'attention que nous apprenons à discerner nos pensées et à détourner notre attention des pensées vénéneuses, blessantes et passionnelles et vers le Christ, vers ce qui est bon, vrai et beau.

C'est vraiment une bataille pour notre attention. Lorsque nous nous laissons trop perturber par les caprices de notre corps et de notre esprit, nous avons, en un sens, déjà perdu la bataille (mais pas la guerre, alors n'abandonnez pas !). Que nous cédions à la passion elle-même ou au découragement parce que nous sommes tellement déçus de nous-mêmes que nous sommes encore tentés par des passions dont nous pensions nous être repentis depuis longtemps, spirituellement le résultat est similaire : notre attention est détournée de Dieu et prière et réflexion sur les besoins réels de ceux qui nous entourent. Maintenant , cela ne veut pas dire qu'un échec dans nos pensées est tout aussi mauvais que d'aller de l'avant et de le faire avec notre corps. Ce n'est en aucun cas le cas. C'est comme dire que goûter un peu de poison est aussi mauvais que d'avaler toute la bouteille. Oui, les deux sont malsains. Certes, les deux « mangent du poison », mais l'un est beaucoup plus facile à récupérer que l'autre. Mais quand même, il vaut mieux ne pas jouer avec des bouteilles de poison pour commencer.

C'est le vrai combat spirituel. (cf 2 Cor. 5 : 4-6). Le combat spirituel consiste à amener nos pensées à l'obéissance au Christ. Mais nous devons le faire avec douceur, en reconnaissant que notre chair est faible, mais doit néanmoins être dressée, comme des enfants - ou dans mon cas, plutôt comme un cheval ou un chien. Nous, encore et encore, nous détournons doucement du pire pour nous tourner vers le meilleur. Avec la pratique, cela devient plus facile, mais saint Isaac le Syrien dit que cela ne disparaît jamais tant que nous sommes encore dans le corps. J'ai entendu de très vieux hommes, des hommes dont le corps est comme mort (comme il est dit dans la Bible concernant Abraham), que même s'ils n'ont pas été capables d'agir sur de telles passions depuis des années, ils ont encore des pensées sexuelles occasionnelles. immoralité. Allez comprendre. Comme je l'ai dit, les luttes avec les passions ne concernent pas vraiment les passions. Le combat spirituel concerne notre attention. Lorsque notre attention s'éloigne de notre Créateur, de la conscience de la proximité de Dieu et de la contemplation et de la prière continuelles à Dieu dans nos cœurs, alors les passions, les baies venimeuses rouges et éclatantes, attirent notre attention.

Une partie de ce qui fait de l'âge à venir un paradis pour certains et un enfer pour d'autres, c'est exactement que nous sommes libérés de la tyrannie de nos corps et esprits tordus et brisés. Pour ceux qui luttent dans leur esprit et leur cœur contre la rage des passions, ceux qui aspirent à la santé et à la paix dans leur esprit et leur corps, ceux qui crient continuellement dans leur esprit et leur cœur : « Seigneur, aie pitié ! et la Nouvelle Terre sera la réponse à leurs prières. Dans l'âge à venir, nous serons libérés de tout ce qui a essayé de nous détourner de notre Seigneur aimant. Cependant, pour ceux qui trouvent du plaisir dans leur brisure et dans la torsion et la perversion de leur corps et de leur esprit, alors l'âge à venir sera plutôt infernal - les ténèbres extérieures et les pleurs et grincements de dents sont la façon dont Jésus l'a dit. L'aspect le moins infernal pour ceux-ci dans l'âge à venir sera que la perversion dont ils se sont délectés n'existe plus, car le péché s'arrête à la tombe. L'aspect le plus important sera la connaissance incontournable de l'amour et de l'aide aimante de Dieu et des autres qu'ils ont méprisés tout au long de leur vie.

Mais comme dit saint Paul, je suis sûr de choses meilleures pour vous, des choses qui accompagnent le salut. La guerre est notre lot tant que nous vivons dans cet âge mauvais. Mais comme le dit aussi saint Paul, notre combat n'est pas contre la chair et le sang, ce n'est pas contre les autres, peu importe à quel point ils semblent être mauvais. Notre guerre est contre nos propres pensées, nos peurs et nos passions. Notre combat est d'amener chaque pensée à l'obéissance à Christ. C'est ainsi que nous vainquons la méchanceté spirituelle dans les hauts lieux. Nous avons chacun des péchés, des passions, des peurs ou des tendances au découragement. Nous avons chacun nos batailles uniques à mener, notre propre martyre invisible. Les rêves jouent parfois un rôle en amenant à notre conscience les zones de péché et de brisement dans lesquelles nous traînons ; et dans notre bêtise enfantine, nous sommes parfois assez pris dans les péchés et même dépendants avant même de nous en rendre compte. Mais une fois que nous le réalisons, nous pouvons nous repentir. Nous pouvons tourner notre attention vers le Seul qui peut nous sauver. Nous pouvons tourner les yeux de notre cœur vers Jésus, le Fils de Dieu, qui a pitié des pécheurs.

Et donc, concrètement, que faites-vous quand vous faites de mauvais rêves ? Tu prie. Vous appelez Dieu dans la prière, non seulement dans votre esprit et votre cœur, mais aussi avec votre corps. Croisez-vous lorsque vous priez. Sortez du lit et faites des prosternations pendant que vous priez. Allumez une bougie devant une icône et priez. Priez avec votre esprit, votre cœur et votre corps. Suppliez Dieu d'avoir pitié pendant que vous priez. Une prière courte et répétée est (d'après mon expérience) la meilleure. La prière de Jésus fonctionne merveilleusement bien. Mais j'ai eu des saisons où d'autres courts versets de la Bible, en particulier des Psaumes, ou des hymnes de l'Église ont été très utiles dans la prière. Par exemple, « Que ceux qui t'attendent n'aient pas honte à cause de moi », était une prière que je priais presque constamment pendant une certaine période de ma vie. Ou : « Dieu, viens à mon aide ; Seigneur, hâte-toi de m'aider, » La prière recommandée par la Règle de saint Benoît m'a aussi été utile à plusieurs reprises. Lorsque je suis tenté par l'inquiétude pour quelqu'un qui me tient à cœur, je répète souvent comme prière : « Le salut vient du Seigneur » (c'est-à-dire pas de moi ni de mes efforts, ni de l'inquiétude ni de la consternation. Dieu est Celui qui sauve).

Le but est de ramener notre attention vers Dieu dans la prière, de ne pas traiter ou affronter directement la pensée passionnée. Bien sûr, si la passion a déjà progressé jusqu'au point d'action, alors nous devrons peut-être prendre des mesures directes pour ne pas coopérer ou céder à cette action pécheresse. Vous devrez peut-être simplement garder vos mains jointes derrière votre dos. (Pardonnez-moi d'être si explicite, mais c'est une technique incroyablement utile pour empêcher quelqu'un de commettre toutes sortes de péchés). Utiliser une main pour serrer les doigts de l'autre main derrière votre dos est à la fois une prière physique et un moyen pratique et toujours disponible d'empêcher vos mains de pécher (de voler des choses à l'épicerie, d'acheter des choses dont vous n'avez pas besoin, de prendre plus de nourriture sur la table de banquet, de naviguer vers un site pornographique sur le Web, etc. etc.).

Lorsque nous tournons notre attention vers Jésus, alors Jésus combat nos batailles. L'un des pères du désert a dit qu'essayer de confronter nos propres pensées mauvaises, c'est comme essayer de chasser les chiens sauvages en leur jetant des biscuits. Nous finissons par nourrir la chose même que nous essayons de chasser. Mais si nous tournons notre attention vers Jésus, vers Celui qui sauve, vers Celui qui nous a faits et nous aime et nous appelle à Lui, alors les aboiements des chiens s'effacent au second plan. Alors Christ Lui-même combat nos batailles, et nous retournons à notre place naturelle en tant qu'adorateurs de Dieu, en tant que ceux dont l'esprit et le cœur s'occupent de la seule chose nécessaire.


Sommes-nous responsables des rêves impurs lorsque nous dormons ? 9k=Père Michel Gillis

Je suis curé de l'église orthodoxe Holy Nativity à Langley, en Colombie-Britannique, au Canada. Je suis également l'hôte du podcast Praying in the Rain sur Ancient Faith Radio.

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Message par Gilles Sam 6 Mai - 17:58

Sommes-nous responsables des rêves impurs lorsque nous dormons ? Shutterstock_1723978423-615x410

Sommes-nous responsables des rêves ?

Récemment, on m'a posé la question biblique suivante : « Connaissez-vous un article ou... un sermon sur les rêves et les pensées et si nous sommes moralement responsables de leur contenu ?

Voici ma réponse :


Nous ne sommes pas responsables des rêves. Ils viennent involontairement de notre subconscient, et nous n'avons aucun pouvoir sur cette partie de notre être. Tout comme nous ne pouvons pas contrôler le fait que nous sommes tentés, nous n'avons aucun pouvoir sur nos pensées lorsque nous dormons.

Là où il n'y a pas de pouvoir d'autodétermination ou de possibilité de contrôle, il n'y a pas de responsabilité. Ce que nous pouvons contrôler, c'est ce que nous faisons des tentations ou des rêves.

Si nous cédons à la tentation ou agissons selon nos rêves, nous nous trompons. Si nous nous attardons sur la tentation ou le rêve, en renforçant son pouvoir, nous augmentons notre risque de nous tromper. Mais avoir le rêve n'est pas plus un péché que d'affronter une tentation. Ce qui le rend bon ou mauvais, c'est ce que nous en faisons. Nous devenons plus forts par chaque rejet réussi de la tentation ou le rejet d'un rêve.

Certaines des choses qui se produisent dans nos rêves peuvent nous aider à devenir plus conscients de nos désirs, conflits et peurs les plus profonds ; des sentiments qui pourraient nous tenter lorsque nous sommes éveillés, mais qui sont rapidement mis de côté lorsque nous résistons à la tentation d'adopter les comportements que ces sentiments précipiteraient. L'intimité, la colère et la violence surviennent souvent brusquement et sans y être invitées dans les rêves. On ne sait pas dans quelle mesure nous sommes capables de réguler pleinement le comportement dans les rêves. Certains des "pères de l'église" ascétiques pensaient que nous étions responsables de ce que nous faisions dans les rêves, mais les Écritures n'indiquent nulle part que cela soit vrai.

"Les rêves sont généralement des choses qui" nous arrivent ", pas des choses que nous choisissons consciemment de faire. Il y a de nombreuses années, Augustin, cherchant à vivre une vie moralement parfaite, s'inquiétait de certaines des actions qu'il réalisait dans les rêves. Pour quelqu'un qui a consacré sa vie au célibat, ses rêves de fornication l'inquiétaient. Dans ses Confessions (Livre X ; Chapitre 30), il écrit à Dieu. Il a écrit sur sa capacité à surmonter de telles pensées et comportements de sa vie avant sa conversion. Mais il déclare que dans les rêves, il semble n'avoir aucun contrôle sur les actes qu'il a évités pendant la journée lorsqu'il était éveillé. Il a demandé "ne suis-je pas moi-même pendant le sommeil?" En essayant de résoudre le problème, il a établi une distinction entre les «événements» et les «actions». Les rêves sont des « événements ». Augustin n'accomplissait pas l'action du péché, mais subissait plutôt une expérience qui lui est arrivée sans choix ni volonté de sa part. Lorsque nous dormons, notre volonté dort avec nous, supprimant le libre arbitre moral ou l'autodétermination du rêve ; et par conséquent, nous ne pouvons pas être moralement responsables de ce qui se passe dans nos rêves. Par conséquent, la notion de péché ou de responsabilité morale ne peut s'appliquer à nos rêves. Selon Augustin, seules les actions sont moralement évaluables. Il s'est engagé à affirmer que tous les événements qui se produisent dans les rêves sont des non-actions (Flanagan). Selon Augustin, seules les actions sont moralement évaluables. Il s'est engagé à affirmer que tous les événements qui se produisent dans les rêves sont des non-actions (Flanagan). Selon Augustin, seules les actions sont moralement évaluables. Il s'est engagé à affirmer que tous les événements qui se produisent dans les rêves sont des non-actions (Flanagan).

Nous devons comprendre que les rêves sont quelque chose qui nous arrive lorsque nous dormons et que nous n'avons aucun contrôle sur eux. Nous ne choisissons pas ce que nous allons rêver ou ce que nous allons faire dans un rêve. Souvent, les rêves n'ont aucun sens quand on y repense car ils impliquent souvent une série d'événements et de lieux totalement sans rapport. Parfois, ils impliquent de vraies personnes, des lieux et des événements de nos vies, mais généralement ce qui se passe dans le rêve a peu de rapport avec la réalité. Les rêves sont simplement un phénomène naturel, faisant partie de notre constitution psychologique.

D'un autre côté, ils ont quelque chose à voir avec notre personne réelle, surtout lorsqu'ils impliquent des personnes ou des lieux que nous avons connus. À un certain niveau, les rêves sont un reflet limité de notre subconscient.

Pour qu'un acte ait une signification morale, qu'il soit pécheur ou juste, nous devons être conscients de ce que nous faisons et nous devons choisir librement de le faire. C'est le cas de la plupart de nos actions. Il y a cependant certaines actions, même pendant que nous sommes éveillés, qui manquent de signification morale. Par exemple, nous pouvons éternuer pendant la communion, ou nous pouvons être distraits par un enfant qui crie pendant la prière sans que ce soit de notre faute. Nous n'étions pas irrespectueux envers Dieu même si nous avions perdu notre concentration parce que c'était une réaction involontaire et non délibérée. De même, pendant le sommeil, nous pouvons ronfler, parler ou même marcher. Dans tous ces cas, il n'y a pas de faute morale car nous ne maîtrisons pas ce que nous faisons.

Pendant notre sommeil, nous ne pouvons pas être consciemment conscients de ce que nous faisons, ni choisir librement de faire ou de ne pas faire quelque chose. Même si le rêve peut sembler réel à ce moment-là, et que nous pouvons sembler avoir le contrôle et agir sciemment et volontairement, lorsque nous nous réveillons, nous réalisons que nous n'agissons pas du tout. Ce n'était qu'un rêve. Il ne peut y avoir ni culpabilité ni mérite pour ce que nous avons fait ou n'avons pas fait dans un rêve. Si, dans le rêve, nous avons fait quelque chose qui, à l'état de veille, aurait été un péché, nous ne sommes pas coupables d'un péché, même si nous pouvons avoir un certain sentiment de honte ou de remords pour l'avoir même rêvé.

Testons cela. Croyons-nous que Dieu nous créditera d'une œuvre de justice que nous avons accomplie en rêvant ? Dans le rêve, si nous avons fait quelque chose de juste, il n'y a pas de récompense.

Les Écritures sont très claires à ce sujet. L'obéissance doit venir du cœur, activant la volonté ( Rom. 6:16-18 ). De même, Jésus et Jacques ont dit que le péché prend sa source dans le cœur, activant la volonté. Paul, Jésus et Jacques n'ont pas dit que nous obéissions ou désobéissions à partir du cœur inconscient ou de l'esprit subconscient.

"Néanmoins, les rêves révèlent dans une certaine mesure où se trouve notre cœur dans la vraie vie. Ainsi, si nous nous retrouvons fréquemment à rêver de commettre certains péchés, il est très probable que nous ayons supporté cette tentation quand nous étions éveillés. Bien que nous ne soyons pas responsables de ce que nous faisons dans nos rêves, nous sommes responsables de ce à quoi nous pensons et désirons quand nous sommes éveillés » (Flader).

Si nous sommes troublés par nos rêves, nous devons prier le Seigneur à leur sujet, en demandant sa bénédiction et sa protection pendant que nous dormons. Puisque ce dont nous rêvons semble échapper à notre contrôle, implorons Celui qui a le pouvoir de tout contrôler.


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