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Le réchauffement ? Colère de Gaïa ? Brassard dit non.

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Message par Pilgrim Ven 25 Sep - 1:28

Bonjour, 

C'est un ancien ministre du Parti québécois, désormais retraité depuis quelques années, qui aura décidé d'écrire un livre en 2013. Ainsi, dans son bouquin, Jacques Brassard souhaite apparemment nous faire connaître le fond de sa pensée au sujet de différents thèmes de sociétés. Il n'y va pas de main morte, en particulier sur le dossier du fameux changement climatique.

 On le sait, nombreux sont ceux qui accusent les hommes d'être globalement responsables d'une hausse accélérée de la température moyenne de l'atmosphère sur la surface du globe. Depuis plusieurs années, certains s'activent aussi à vouloir nous faire peur avec leur scénario catastrophe. 

Brassard, lui, congédierait plutôt tous ces prophètes de malheur. Ses propos sont vraiment décapants ! 

Je vous livre ce qu'il nous partage.



Ainsi, à la page 24 (cf. Jacques Brassard, Hérésies, 2013) :

L'imposture climatique

Comment se fait-il qu'une théorie, le réchauffement anthropique, malgré le fait qu'elle soit pratiquement en miettes sur le plan scientifique et qu'elle n'ait toujours pas dépassé le stade de l'hypothèse, continue de dominer la scène politique et l'opinion publique québécoise ?

Depuis que je suis retraité de la vie politique, en 2002, je me suis beaucoup intéressé à la question climatique. Je ne suis pas climatologue, évidemment. Mais je constate que tous les chamans québécois du réchauffisme ne le sont pas plus que moi. 

Le gourou verdoyant du Saguenay, Claude Villeneuve, détient un bac en biologie, tout comme le cinéaste Jean Lemire. Steven Guilbeault, le baratineur d'Equiterre, a fait des études en théologie. Même Hubert Reeves, exceptionnel astrophysicien il est vrai, n'est pas plus qualifié pour dogmatiser sur les ours blancs ou le temps qu'il fera dans cent ans. 

Ce que j'ai surtout constaté, c'est qu'en climatologie la démarche scientifique avait été très tôt viciée, corrompue, gangrénée par l'idéologie. 

Ça a commencé dès la fin des années 1980. Plusieurs considèrent que le témoignage de James Hansen, climatologue de la Nasa, devant le sénat américain, en 1988, fut un événement décisif, un moment charnière, dans le processus de transformation de la climatologie en idéologie écolo-politique. "Nous sommes responsables du réchauffement !", lança-t-il tel un cri d'alarme.  

Qu'est-ce qu'une idéologie ? 

Le regretté philosophe Jean-François Revel nous dit que c'est "une construction a priori, élaboré en amont et au mépris des faits" (J.F. Revel, La grande parade : la survie de l'utopie socialiste, 2001) 

C'est un système explicatif de la réalité, mais fermé. En matière de climat, très rapidement, la théorie mise de l'avant voulant que la terre se réchauffe et que la cause de ce réchauffement soit les gaz à effet de serre, et surtout le CO2 émis par les humains et leurs activités consommatrices d'hydrocarbures, cette thèse donc va se figer, se scléroser et devenir un dogme intouchable et immuable. Pour défendre et propager ce dogme, une grande secte internationale écolo-réchauffiste a été constituée, avec son credo, ses rituels, ses grand-messes liturgiques ou festives ... et même sa procédure d'excommunication. 

Et dans chaque pays occidental, on a vu apparaître une ribambelle de chamans consacrés à la propagation de la Vraie Foi. Toutes les brigades verdoyantes de l'Occident entier ont trouvé dans cette vulgate réchauffiste l'idéologie susceptible de transformer le monde. 

Car d'autres dogmes vont se greffer au dogme central. Par exemple, celui qui affirme que l'humanité est une espèce ontologiquement malveillante, nuisible, mauvaise, qui se plaît à maltraiter Gaïa, Mère-Nature. Un autre dogme (celui-là capital en matière d'action) découle du premier. Il consiste à considérer comme un épouvantable fléau le mode de production industrialo-capitaliste et la société de consommation qui en résulte, tous deux responsables des émissions de ce gaz diabolique, le CO2. Il convient donc de forcer le système économique à réduire les émissions de C02, de restreindre pour ce faire sa croissance et, ce qui serait encore mieux, d'entrer en décroissance. 

Vous comprenez que pour appliquer de pareils préceptes, pour remodeler la nature humaine, pour créer l'Homme Nouveau (notez que c'était aussi l'ambition du communisme), il faut obliger, contraindre, sanctionner, punir. L'être humain étant intrinsèquement mauvais, il faut l'enserrer, l'emprisonner dans un réseau de lois, de réglements, de prohibitions, de contrôles, de punitions. Un État écolo porterait en lui des germes de totalitarisme.

Donc, la science climatique a été gangrénée par l'idéologie et s'est muée en catéchisme. Et ce catéchisme - ce petit Livre Vert - n'est pas seulement prêché par toutes les brigades vertes et tous les chamans écolos. Il est aussi diffusé avec une complaisance crasse par les médias. L'univers médiatique quasi entier s'est converti au réchauffisme, il soutient et propage ce que l'ancien ministre et scientifique français Claude Allègre a appelé l'imposture climatique, et il sombre du même coup dans le catastrophisme irrationnel. J'avoue qu'il est plutôt affligeant de voir journalistes, chroniqueurs. éditorialistes, commentateurs pratiquer avec zèle le psittacisme, mot savant pour désigner la répétition mécanique (donc, sans réfléchir) de mots et de phrases préfabriqués, comme le font les perroquets, de la famille des psittacidés. 

(à suivre)
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Le réchauffement ? Colère de Gaïa ? Brassard dit non.  Empty Re: Le réchauffement ? Colère de Gaïa ? Brassard dit non.

Message par Pilgrim Ven 25 Sep - 15:30

(poursuivons)

Nos scribes et nos vedettes médiatiques se comportent donc comme des perruches en débittant les lieux communs et poncifs climatiques que leur souffle à l'oreille le clergé écolo, dans lequel on retrouve le chaman Steven Guilbeault, cet aparatchik d'Équiterre devenu le directeur de conscience patenté des médias québécois. 

Mais il y a pire encore. Les classes politiques occidentales se sont quasiment converties au réchauffisme. 

Ajoutons un dernier étage à cette superbe superstructure ecclésiale : l'ONU. Ce "Gros Machin", comme disait Charles de Gaulle, qui s'avère inefficace et incapable de remplir sa mission première soit d'assurer la paix dans le monde (le nombre de génocides et de guerres civiles bien massacrantes en témoigne), ne pouvait pas laisser passer l'occasion de redorer son blason en devenant maître du jeu pour sauver la planète. L'ONU s'est donc recyclée dans l'apostolat écolo-climatique. Pour ce faire, elle a crée une grosse patente intergouvernementale - le GIEC - pour coordonner la guerre au gaz maléfique, le CO2. 

Et comme son nom l'indique, GIEC, Groupe intergouvernementale sur l'évolution du climat, c'est une organisation à dominante politique regroupant des délégations de gouvernements. Ce n'est donc pas un groupe de recherche climatique, et encore moins un forum scientifique. 

Sa mission est très claire : colliger les données et les travaux qui vont étoffer et conforter la théorie du réchauffement anthropique. Ce qui signifie que dès le début, le GIEC n'a jamais vraiment pris en compte les travaux de recherches qui mettent en doute le dogme officiel. 

C'est ainsi que la population de la Terre entière, formée, admettons-le, majoritairement de "monde ordinaire", a confié à un petit groupe d'experts sur le climat, le GIEC crée par l'ONU, la tâche suivante, qui est colossale et lourde de conséquences :


Évaluer sans parti-pris et de façon systématique, claire et objective, les informations d'ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d'origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d'éventuelles stratégies d'adaptation et d'atténuation ( Mission définie en ces termes sur le site officiel du GIEC)

Dans de telles conditions, il était donc permis aux dirigeants du GIEC, au clergé réchauffiste et à tous les sauveurs de la planète de proclamer et de décréter que le débat est clos, que la science est établie, que l'affaire est entendue (c'est l'un des fondements du film d'Al Gore, An Inconvenient Truth). Il y a donc consensus, toutes les discussions deviennent oiseuses et superflues, une vulgaire perte de temps. 

Tout cela est évidemment faux.
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Le réchauffement ? Colère de Gaïa ? Brassard dit non.  Empty Re: Le réchauffement ? Colère de Gaïa ? Brassard dit non.

Message par Pilgrim Ven 25 Sep - 20:09

Faux ?

- Non. Et L'ex-ministre Jacques Brassard poursuit son propos :


Il y a de par le monde un très grand nombre de scientifiques qui n'adhèrent pas au credo réchauffiste. Pas seulement quelques professeurs Tournesols hallucinés. Pas du tout : des centaines et des centaines dont plusieurs sont des sommités en climatologie. Et dont plusieurs ont eux aussi été excommuniés par les instances orthodoxes. On a privés de subventions, ou rejetés par les revues scientifiques dont les comités de lecture sont contrôlés par le apôtres du GIEC. 

On constate le grand nombre de réfractaires et d'hérétiques par leurs pétitions et lettres collectives. Mais ce qui importe surtout, ce n'est pas le nombre, ce sont les travaux scientifiques de ces savants sceptiques qui sont en voie de mettre en pièces la théorie de la responsabilité humaine du réchauffement. 

Les jours de cette théorie sont comptés. 

Et s'il n'y avait pas cette vaste coallition rassemblant les phalanges écolos, le monde des médias, la classe politique, une partie de la communauté scientifique qui cautionne le dévoiement de la science, les États et l'ONU, il y a longtemps que le credo réchauffiste aurait été jeté dans la poubelle des théories mortes. Mais ça viendra. 


Mais il ne faut pas compter sur le Québec pour contribuer à mettre un terme à cette arnaque climatique planétaire. Le Québec est sans doute la seule société occidentale ou règne sans partage, au sein des médias, de la classe politique et de la communauté scientifique, le charlatanisme climatique assaisonné de catastrophisme. Aucun espace pour le doute, la critique, le scepticisme. Chez nous, c'est le monolithisme de la Pensée unique en matière de climat. Sans doute une autre façon d'être une société distincte. 

Une illustration attestant de ce fait : dans toutes les pétitions, résolutions, lettres ouvertes signées par des centaines de scientifiques à travers le monde, pas une seule signature d'un scientifique québécois. Par exemple, on aurait pu s'attendre à ce que, dans la lettre adressée en 2007 au premier ministre fédéral Stephen Harper et réclamant un réexamen de la science du réchauffement global, il y ait eu quelques signataires québécois. Pas un seul. Il semble bien que, dans les universités québécoises, la science du climat soit complètement verrouillée et totalement inféodée au bric-à-brac idéologique du dogme réchauffiste. Rassurons-nous, toutefois : cette singularité québécoise n'empêchera quand même pas la débâcle de ce dogme.


Monseigneur Guilbeault

L'un des prélats les plus en vue de l'épiscopat écolo-réchauffiste québécois est Steven Guilbeault, que nous avons déjà mentionné. Pontifiant auparavant à Greenpeace, il prêche maintenant la Bonne Parole à Équiterre, une congrégation écolo-québécoise. Il est à toutes fins pratiques le Professeur Tournesol attitré de Radio-Canada. En zappant un matin, je l'ai vu et entendu à l'émission Les lionnes. Il pérorait sur le climat tout en dénigrant le premier ministre Harper devant des lionnes douces comme des agneaux, toutes en extase devant le Guide spirituel  et buvant comme du petit lait ses doctes et solennels décrets. A ma connaissance, jamais ce fat personnage n'a été sérieusement questionné ni talonné par les animateurs-bureaucrates de la société d'État. 

Ce Monseigneur est non seulement omniprésent à Radio-Canada (de même que dans les autres médias), il est aussi promu expert honoris causa par le gouvernement du Québec qui, à tout propos, recueille dévotement ses mantras et lieux communs. Aucun ministre de l'environnement ne s'imaginerait prendre une décision sans avoir au préalable obtenu la bénédiction, que dis-je ! l'imprimatur de Mgr Guilbeault. Il y a plus ridicule encore : les ingénieurs, en congrès, se soumettant sans doute à la rectitude écologique, l'ont déjà invité à traiter devant eux de la science du climat. Ce qui leur aura coûté, selon les tarifs en usage à Équiterre, $ 3 000. 

Or, comme il est lui-même ingénieur, le géologue et sismologue à la retraite Reynald Du Berger (Professeur titulaire retraité de l'Université du Québec à Chicoutimi) s'est intéressé à cet expert auto-proclamé. Il a notamment découvert que les études supérieures que Mgr Guilbeault avaient abordées  n'étaient en fait que des études en théologie. Il ne s'est pas rendu jusqu'au diplôme, mais tout indique qu'il en a gardé la propension au dogmatisme. C'est donc ce théologien inachevé qui, depuis des années, nous sermonne sur le climat, la forêt et l'énergie. Et qui est sujet d'une vénération flagorneuse dans les médias, plus particulièrement à Radio-Canada, à Télé-Québec et au Devoir

Notez qu'en ce domaine le Québec ne constitue pas une exception. En France, c'est un animateur de télé, Nicolas Hulot, qui joue au petit despote écolo, adulé par la classe politique et les médias. Aux États-Unis, Al Gore se comporte en prophète apocalyptique sur toutes les tribunes qui lui sont offertes à $ 300 000 la présence.

En France, l'ex-ministre Claude Allègre, un scientifique de haut vol, le géophysicien Vincent Courtillot et le climatologue Marcel Leroux, parviennent à fissurer la pensée unique climatique. Aux États-Unis, d'éminents climatologues sceptiques, à l'instar de Richard Lindzen, réussissent eux aussi à faire entendre leurs voix. C'est également le cas au Canada anglais. 

Mais au Québec nous sommes contraints de nous abreuver aux prêches d'un théologien manqué n'ayant aucune formation scientifique universitaire. Andy Warhol, le fondateur du Pop Art, prédisait que "nous vivrons bientôt une époque dans laquelle chacun aura le droit de dire ce qu'il pense, et ce sera sans problème, car alors tout le monde pensera la même chose". Au Québec, en matière d'écologie nous y sommes déjà.

(à suivre)
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Le réchauffement ? Colère de Gaïa ? Brassard dit non.  Empty Re: Le réchauffement ? Colère de Gaïa ? Brassard dit non.

Message par Pilgrim Ven 25 Sep - 20:09

(Nous entrons dans la plus intéressante du livre de Jacques Brassard)


Les Guerriers Verts

Greenpeace - en français la Paix Verte - devrait plutôt s'appeler Greenwar - la Guerre Verte - parce que c'est une multinationale qui fonctionne comme une armée en campagne. Ses commandos organisent des coups d'éclat, poursuivent les chasseurs de phoques sur la banquise, s'attaquent aux entreprises jugées malfaisantes envers la nature, occupent une plateforme de forage en mer du Nord, organisent des manifs agressives, etc. Ces Guerriers Verts sont implantés dans 33 pays. Ils disposent de centaines de millions de dollars comme un trésor de guerre pour financer leurs opérations. D'ou viennent ces millions ? Nul ne le sait. La journaliste Alexandrine Bouilhet, qui a enquêté sur Greenpeace, affirme que c'est une multinationale verte dirigée par des financiers professionnels experts en donations anonymes et en paradis fiscaux. 

Et la démocratie n'est pas son fort. Elle fonctionne de façon autoritaire et centralisée. Ses porte-paroles dans 45 bureaux à travers le monde sont des salariés professionnels de l'activisme et de la désinformation. Au Québec, avez-vous déjà entendu parler d'une assemblée générale des membres de l'organisme et de l'élection d'un conseil d'administration ? La réponse c'est : jamais. 

Le siège de Greenpeace se trouve à Amsterdam, dans un immeuble cossu, là ou les grandes décisions sont prises par un état-major de quelques personnes. A Londres se situe la direction des communications. "L'organisme dispose, écrit Pierre Kohler dans son livre L'imposture verte, de ses propres équipes de télévision, de journaux, de librairies spécialisées, d'un studio vidéo et de laboratoires photo. L'organisation a d'ailleurs ses spécialistes en communication et sait pouvoir compter sur un très vaste réseau de journalistes sympatisants, acquis d'office à ses causes". Enfin. à Hambourg, Greenpeace a installé en quelque sorte son camp d'entraînement. Ses commandos, nous dit Pierre Kohler, "s'y entraînent aux techniques de l'abordage, à l'alpinisme, à la plongée sous-marine et même au port du masque à gaz". Greenwar, vous dis-je. 

Et quand Greenpeace est pris en flagrant délit de mensonge et de désinformation, elle se contente d'une lettre d'excuses et on passe à autre chose. 

Ce fut le cas en 1995 quand elle lança une campagne agressive contre Shell qui voulait saborder une plateforme désaffectée (appelée Brent Spar). Au dire de Greenpeace, la plate-forme contenait 5000 tonnes de pétrole et 30 tonnes de matériaux radioactifs. Un commando occupa l'installation comme de vrais pirates. La réputation de Shell fut salement écorchée. Finalement, après des mois, un comité d'experts conclut que la plate-forme ne contenait aucun contaminant dangereux et que le sabordage était sans risque. Greenpeace s'en tira avec lune lettre d'excuses. 

Signalons que ces Guerriers Verts sont les mercenaires d'une idéologie radicale, selon laquelle, comme l'affirme un des fondateurs de Greenpeace, Paul Watson, "l'homme est le cancer de la terre". Il s'agit de Deep Ecology, d'écologie profonde, qui divinise la nature et voue aux gémonies l'humanité qui en tire des ressources.
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Le réchauffement ? Colère de Gaïa ? Brassard dit non.  Empty Re: Le réchauffement ? Colère de Gaïa ? Brassard dit non.

Message par Pilgrim Sam 26 Sep - 19:09

(continuons)

 Sur le fameux réchauffement soi-disant "causé par l'homme" ou l'importance relative du C02 produit en conséquence de ses activités, voici les faits qu'il faudrait savoir, toujours d'après Jacques Brassard, notre ancien ministre de l'environnement du Québec :

1. Le climat de la terre a toujours changé et il va toujours changé. Par exemple, le Moyen Âge a connu l'Optimum médiéval, époque ou il faisait plus chaud que maintenant (des colonies agricoles furent établies au Groenland et on cultivait la vigne en Angleterre). Plus tard, aux 17e et 18e siècles, Louis XIV et Napoléon 1er ont dû subir le Petit Âge glaciaire qui prit fin autour de 1850 (la Seine gelait souvent). Autre exemple : le 20e siècle a connu trois phases climatiques : une période chaude allant du début du siècle jusqu'à 1940; une période froide survenue entre 1940 et 1975, et une autre période chaude de 1975 à 2000. Et depuis 1998 le réchauffement s'est arrêté et la température globale de la Terre a commencé à fléchir, de sorte que plusieurs climatologues nous annoncent une période froide devant durer une trentaine d'année. 

2. Mgr Guilbeault évoque le rapport de l'Académie des Sciences (France) pour affirmer que celui-ci soutient la thèse du GIEC soit le réchauffement causé par l'homme. 

Mais ...

Bien sûr, le rapport affirme que le taux de C02 a augmenté. Et l'augmentation récente résulte pour une bonne part des activités humaines. 

C'est oublier (dans le même rapport) le recensement effectué par l'Académie des incertitudes qui affectent la science climatique. Par exemple, " Tous les mécanismes de l'activité solaire ne sont pas encore bien compris'". L'Académie signale également que le rôle régulateur des océans est encore insuffisamment connu. Le rôle des nuages et de la vapeur d'eau est aussi mal connu. 

D'autre part, Vincent Bénard met en lumière une contradiction dans la conclusion du rapport de l'Académie :


Malgré l'abondance des incertitudes décrites dans le rapport, écrit-il, l'augmentation de la température moyenne de 1975 à 2003 est imputée au C02 dans la conclusion, sans que le rapport n'apporte la moindre explication sur la baisse des températures de 1940 à 1975 ou sur le plateau observé depuis 2003, et ce alors que les émissions et la concentration de C02 augmentaient à ces périodes de la même façon qu'entre 1975 et 2003. Si le C02 est le principal vecteur d'augmentation des températures, comment expliquer que la correlation ne soit valide qu'entre 1975 et 2003 ? Il y a là une incohérence majeure. 


Ce qui apparaît avec évidence au lecteur attentif de ce rapport, c'est que la somme des incertitudes est telle qu'on ne peut considérer comme science avérée les théories professées par le GIEC.


Sur l'importance relative du C02 

3. Le C02 n'est pas un polluant. C'est un gaz inoffensif, non toxique et indispensable à la vie. Le regretté Marcel Leroux, authentique climatologue, avait coutume de dire pour illustrer l'absence de nocivité du C02, que dans une salle de spectacle logeant 1000 spectateurs, le taux de C02, à cause de la respiration des personnes présentes, pouvait passer de 380 ppm à 1500 ppm. Et ce triplement du taux ne causait aucun malaise à quiconque. En fait, le C02 est de l'engrais; les jeunes de Colombie-Britannique qui font pousser du pot dans leur sous-sol achètent des bonbonnes de C02 et non pas d'oxygène. 

Les anthropo-réchauffistes évitent soigneusement de relativiser la part de C02 dans l'atmosphère. Les sceptiques, eux, tels Claude Allègre, Marcel Leroux ou Richard Lindzen, ne manquent jamais de le faire. Non seulement ça dédramatise mais, surtout, ça démantibule le dogme du réchauffement d'origine humaine. Prenez acte du fait que la teneur en C02 de l'atmosphère terrestre est de ... 0.038 %. Et la contribution de l'être humain est de 4% du total de C02 émis. Eh oui, 4% de 0.038 % ! Insignifiant, n'est-ce pas ? 

Cela fait des décennies que les prélat-gouroux s'évertuent à nous culpabiliser et à nous enquiquiner avec notre empreinte carbone (contribution individuelle au C02) alors que, somme toute, notre trace carbonique n'est qu'un microscopique péché très véniel. Une peccadille, quoi ! 

Le C02 répétons-le puisque c'est un fait encore largement occulté dans nos médias est donc un gaz relativement rare et non toxique. Il est de plus utile à la vie et même essentiel. Enfin, il n'est pas le moteur climatique que l'on prétend qu'il soit. 



Le scientifique Claude Allègre nous explique pourquoi tout cela n'est que pure imposture :


Une imposture, c'est de faire passer une idée pour une autre. Oui, c'est une imposture de prétendre qu'on peut prévoir le climat du globe dans un siècle, et que cette augmentation de température serait apocalyptique pour le monde. Les scientifiques - les vrais - ne savent rien de tout cela. La deuxième imposture, c'est d'affirmer au nom de la science qu'il y aurait un lien entre les dégagements d'origine anthropique du C02 et le climat. Tous les graphiques utilisés pour défendre cette idée se sont révélés, à l'examen, faux et truqués. C'est donc une imposture de la part des partis politiques verts de s'emparer de cette affirmation pour tenter de désorganiser notre société, alors que leurs leaders n'ont, pour la quasi-totalité d'entre eux, aucune formation scientifique, et ne savent donc pas de quoi il s'agit.


Et voici ce qu'en dit le plus éminent climatologue américain, Richard Lindzen :


La notion d'un climat statique et immobile est étrangère à l'histoire de la Terre et de toute autre planète entourée d'une enveloppe fluide. Que le monde avancé ait donc pu succomber à l'hystérie à propos de changements de quelques dixièmes d'un degré déviant de la température moyenne ne manquera sans doute pas d'étonner les futures générations. Une telle hystérie reflète surtout l'illettrisme scientifique d'une grande partie du public, sa vulnérabilité à la répétition se substituant à la vérité, et l'exploitation de ses faiblesses par les politiciens, les environnementalistes et, après 20 ans de battage médiatique, par bien d'autres groupes d'intérêts. 


Les mystiques du C02

En mars 2010, le magazine français Le Point nous informait du grand succès d'un livre de Colin Beavan, intitulé No Impact Man, dans lequel l'auteur fait part de ses efforts pour réduire à zéro son empreinte carbonique et celle de sa famille. Proprement stupéfiant. 

Extrait de l'article du Point :


Il n'utilise plus de papier de toilette - chaque minute, dit-il, la consommation de papier toilette nécessite qu'on abatte l'équivalent de neuf terrains de foot dans la forêt amazonienne, je ne pouvais plus essuyer mes fesses dans un arbre - il a supprimé le dentifrice, remplacée par une pâte de bicarbonate de soude, obtenu un savon sans additif chimique - j'ai dû le faire faire, car même le savon bio contient des huiles essentielles et aromatiques, qu'on retrouve dans les eaux usées ce qui nuit aux poissons - il a coupé l'électricité de l'appartement familial, tenté de laver son linge à la main, en le foulant pieds nus dans la baignoire. Il a passé des heures, pédalé des kilomètres à bicyclette pour trouver les moyens de nourrir sa famille qu'avec de l'alimentation produite selon les canons de l'agriculture biologique dans un rayon de 400 km (exit le café remplacé par des plants de menthe sur le balcon, exit les fraises, l'ananas, le ketchup, le fromage, place aux choux, aux panais, aux salsifis et au potimarron tout l'hiver). Il a arrêté de prendre le métro, de regarder la télévision, de monter en ascenseur, d'acheter de l'eau en bouteille. Sa femme et lui ont renoncé à passer les fêtes de fin d'année dans leur famille joignable seulement en avion [...]


Toute cette frugalité délirante, tout cet ascétisme débile, toutes ces mortifications, tous ces renoncements, toutes ces pénitences pour ... ne pas émettre de C02, c'est vraiment d'une absurdité totale. 

Autrefois, dans les grandes religions, il y avait des saints et des saintes qui menaient une vie faite de privations, de dénuement, de jeûne, de sacrifices. Aujourd'hui, tous les Colin Beavan de ce monde, tous les écolos radicaux, s'imposent abnégations et renoncements comme des mystiques d'antan mais pour un objectif d'une insignifiance absolue : réduire les émissions d'un gaz à effet de serre, le C02, lequel est inoffensif en plus. 

Vous me direz : "Ce sont des hurluberlus." C'est exact. Mais ils ne font qu'appliquer à la lettre les principes fondamentaux de l'idéologie écolo : l'espèce humaine est une espèce nuisible et malfaisante; le mode de production capitaliste, même s'il a sorti l'humanité de la misère, doit être éradiqué; la société de consommation, qui a fait grimper l'espérance de vie de 30 à 80 ans en quelques siècles, doit être anéantie; le C02, un gaz pourtant utile à la vie, ne doit plus provenir de nos activités.
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